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Rechercher : pour elisabeth

  • Merci Elisabeth

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2011/08/27/je-termine-l-un-je-commence-l-autre.html#comments

    http://www.paperblog.fr/4795064/je-termine-l-un-je-commence-l-autre/

    PAYSAGES CHEZ L.jpghttp://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2010/05/26/deux-livres.html

     

    elisabeth a écrit le 03 mai 2010

    Je viens de commander ce livre que j'ai choisi car je connais bien l'auteure.

    http://www.thebookedition.com/paysages-chez-lamartine--de-bohemiens-laura-vanel-coytte-p-36726.html#commentaires

  • Al Gore (pour Elisabeth)

    medium_AL_GORE.jpgAlbert Arnold Gore, Jr., plus connu sous le nom d'Al Gore, né le 31 mars 1948, a été le 45e vice-président des États-Unis d'Amérique.

    En 1999, Al Gore se présente à l'élection présidentielle. Après avoir facilement battu son principal adversaire démocrate Bill Bradley (ancienne star du basket-ball et Sénateur du New-Jersey) lors des primaires, il est distancé dans les sondages par son opposant républicain George W. Bush, alors que tous lui prédisaient une victoire facile. Le choix comme colistier de Joseph Lieberman lors de la Convention Démocrate de Los Angeles et une campagne orientée plus à gauche le remettent dans la course.

    Le 7 novembre 2000, Al Gore obtient 550 000 voix de plus que son adversaire au niveau national, mais le système des Grands Électeurs rend la Floride indispensable à la victoire d'un des deux candidats. Bush, dont le frère Jeb est gouverneur de l'État, y obtient 2 700 voix d'avance sur Gore. Après plus d'un mois de décomptes incertains, la Cour Suprême des États-Unis ordonne l'arrêt des vérifications, décidant de fait de l'élection de George W. Bush à la présidence, celui-ci obtenant officiellement 537 bulletins de plus que son adversaire, sur un total de 6 millions. En 2001 et 2002, deux nouveaux recomptes financés par les grands journaux américains démontrent que les résultats diffèrent selon les méthodes de recompte employées permettant à Bush soit de l'emporter avec une marge allant jusqu'à 3 000 voix d'avance soit de perdre par 3 voix contre Al Gore.

    Toujours préoccupé par les questions écologiques, il est l'acteur et l'orateur du documentaire réalisé par David Guggenheim, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). Présenté au Festival du film de Sundance et au Festival de Cannes de 2006, ce film montre les effets dramatiques du réchauffement climatique sur la planète Terre. Il rencontre un grand succès public aux États-Unis pendant l'été 2006. Ce film est sorti dans les salles françaises le 11 octobre 2006, jour qu'a choisi Al Gore pour venir le présenter à Paris.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Gore

  • Elisabeth Roudinesco, libre et engagée

    Saison 6

     
     
     

    Replay disponible encore 4 jours et 5 heures

     
     

    Résumé

    Ce numéro d'Empreintes part à la rencontre d'Elisabeth Roudinesco, grande intellectuelle française engagée sur plusieurs fronts. Du mariage homosexuel à la famille en passant par la parité, celle qui a fait de l'histoire de la psychanalyse son principal objet d'étude prend régulièrement parole dans les médias et utilise toujours sa plume pour éclairer les événements par la pensée. Chez elle, au milieu des livres, elle dévoile ses préoccupations et raconte son enfance atypique, faite de rencontres avec des philosophes qui ont forgé son esprit. Transmettre et se souvenir, telle est sa conception du rôle de l'intellectuel dans une société en constante évolution.

  • Elisabeth Louise Vigée Le Brun

     

    Elisabeth Louise Vigée Le Brun

     

    1755-1842

    9.50 € TTC

     
    23 septembre 2015

    Née sous le règne de Louis XV, Louise Elisabeth Vigée Le Brun est témoin des prémices de la Révolution, connaît l’Empire et la Restauration, avant de s’éteindre sous la monarchie de Juillet. Artiste talentueuse, elle est l’une des grandes portraitistes de son temps. Sa rencontre avec la reine Marie-Antoinette est décisive : la reine en fit son peintre officiel et son amie.

    Beaux Arts éditions revient sur la vie et le parcours exceptionnel de cette artiste femme au XVIIIe siècle, et s’attache à rendre compte de son inventivité, de sa liberté d’exécution, et de son incroyable talent à rendre la beauté naturelle de ses modèles et des sentiments qui les animent. Un parcours complet à travers un œuvre pictural majeur et une grande page de l’histoire de l’Europe.



    Informations sur le livre: 68 pages - 22 x 28,5 cm
    EAN : 9791020401915
    Reliure : Broché
  • Le Décembre couronne Elisabeth Roudinesco

    Sans surprise, le prix Décembre a été attribué jeudi à la psychanalyste Elisabeth Roudinesco pour son essai Sigmund Freud en son temps et dans le notre (Seuil), par sept voix au deuxième tour contre cinq pour l'historien Paul Veyne pour ses souvenirs Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas (Alb... Lire la suite

  • Elisabeth Borne. Elle a pris le métro

    • 17:56
      Elisabeth Borne. Elle a pris le métro

       

      portrait

      La nouvelle patronne de la RATP est la deuxième femme nommée par François Hollande à la tête d’une grande entreprise publique.

      Par Sibylle Vincendon

     

    http://www.liberation.fr/economie/2015/05/20/elisabeth-borne-elle-a-pris-le-metro_1313266

  • Les passions et les poésies d'Elisabeth (Pour Elisabeth bien sûr)

    Des bouts de ta vie

    De tes envies

    De tes passions

    De la poésie-chanson

    C'est que tu nous livres

    Elisabeth, avec la guitare

    De ton âme

    Qui nous enchante.

     

     

    Poème écrit dans un commentaire sur le blog de poésies d'Elisabeth: http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2007/03/18/petit-bouts-de-vie.html

     

     

    Son autre blog:http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/

     

    Merci Elisabeth pour ta fidélité à mon blog et mes livres.

     

     

  • Sainte-Beuve (Pour Elisabeth)

    58794afd730486b526f043b4d794191d.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la suite de ses notes :

     
    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2007/07/04/charles-sainte-beuve-1804-1869-premier-amour.html

     

     

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2007/06/01/la-rime.html#comments

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2007/07/04/sainte-beuve-la-rime.html

     

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2007/06/02/premier-amour.html#comments
     

    Le poème « Premier amour » est tiré des « Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme »(1829).

    La citation sur la rime est aussi tiré de ce livre. Il publiera d’autres recueils mais sans succès.

    Je parle de Sainte-Beuve dans mon mémoire de maîtrise (« Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval » en vente chez Lulu :

    http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288) à propos de « Baudelaire et l’illuminisme » (2 e partie,  Le paysage entre visible et invisible ; 1.Les correspondances ; 1.1. Les références occultistes ; 1.1.2.L’illuminisme, 1.1.2.2.).

     

    En ce qui concerne, l’illuminisme, Baudelaire a été influencé (entre autres) par ses admirations littéraires, Sainte –Beuve (et Balzac) dont les œuvres sont imprégnées de martinisme(mon mémoire, 1.1.2.3.4. Saint-Martin). Sainte-Beuve connaît l’illuminisme et le martinisme par Lamennais(mon mémoire toujours à propos de Saint-Martin)  qui le reçut dans sa propriété de la Chesnaie, près de Dinan.

     

    C’est dans « Volupté », son unique roman(1834) que l’on sent l’influence de Lamennais. C’est « l’histoire d’une âme, de ses inquiétudes et de ses doutes, un adieu à la jeunesse et au romantisme. Le héros du roman, Amaury, se fait prêtre : Sainte-Beuve, lui aussi, choisit une voie austère où il pourra donner sa mesure : la critique littéraire. (Lagarde et Michard, 19 e siècle) »  

    Sainte-Beuve a notamment critiqué l’art de Baudelaire (qui l’admirait tant)  dans  un article du   Constitutionnel du 22 janvier 1862.

     M. Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l'extrémité d'une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l'Edgar Poe, où l'on récite des sonnets exquis, où l'on s'enivre avec le haschich pour en raisonner après, où l'on prend de l'opium et mille drogues abominables dans des tasses d'une porcelaine achevée. Ce singulier kiosque, fait en marqueterie, d'une originalité concertée et composite, qui, depuis quelque temps, attire les regards depuis l'extrême pointe du Kamtchatka littéraire romantique, j'appelle cela la folie Baudelaire.   Sur Sainte-Beuve : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Augustin_Sainte-Beuve

     

      Sur Sainte-Beuve et Baudelaire, lire l’extrait du « Contre Sainte-Beuve » de Proust :http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Charles-Pierre_Baudelaire--Sainte-Beuve_et_Baudelaire_par_Marcel_Proust

     

      Sur le « Contre Sainte-Beuve » de Proust : http://fr.wikipedia.org/wiki/Contre_Sainte-Beuve   Sur l’illuminisme et le martinisme : cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Illuminisme

     

      Sur Lamennais, cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9licit%C3%A9_Robert_de_Lamennais

     

        Si Baudelaire a admiré Sainte-Beuve, a été influencé par lui, ce dernier lui a bien mal rendu, on l’a vu. Proust dans son « Contre Sainte-Beuve », constate que le critique littéraire a encensé des artistes maintenant tombés dans l’oubli alors qu’il a méprisé Baudelaire et…. Nerval.     Sur Nerval dans le « Contre Sainte-Beuve » de Proust : http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Gerard_de_Nerval--Gerard_de_Nerval_par_Marcel_Proust

     

      Source de l’image : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Augustin_Sainte-Beuve      
  • Quelques définitions(Pour Elisabeth)

     

    BALADE, subst. fém.
     
    Fam. Flânerie, promenade sans but précis. Être, aller en balade; faire une balade :
    1. Le jour baissait, elles [Pauline et Nana] faisaient un dernier tour de balade, elles rentraient dans le crépuscule blafard, au milieu de la foule éreintée.
    Zola, L'Assommoir, 1877, p. 713.
    2. Dans l'après-midi du dimanche, les voisins partaient faire une balade à bicyclette, ils allaient se baigner à une dizaine de kilomètres de là...
    E. Triolet, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, p. 227.
    3. Le dimanche (...) la famille s'offrait le cinéma ou une petite balade très bourgeoise.
    H. Bazin, La Tête contre les murs, 1949, p. 210.
    P. ext. Sortie, excursion vers des lieux relativement proches.
    1re attest. 1855 (d'apr. Esn. 1966); déverbal de balader* étymol. 3. [balad]. Homon. ballade. Fréq. abs. littér. : 28.
    BBG. − Darm. 1877, p. 50. − Guiraud (P.). Le Jargon de la Coquille. Cah. Lexicol. 1967, t. 11, no 2, p. 46, 52. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 356. − Sain. Lang. par. 1920, p. 226.
     
    VOYAGE, subst. masc.
    I. − [À propos d'un animé]
    A. − Déplacement que l'on fait, généralement sur une longue distance, hors de son domicile habituel. Le premier [l'Espagnol] veut de grands voyages, le second [l'Anglais] des voyages importants, le troisième [l'Allemand] des voyages utiles, le quatrième [le Hollandais] des voyages lucratifs, et le cinquième [le Français] des voyages rapides (Joubert, Pensées, t. 1, 1824, p. 393).
    1. Déplacement considéré en fonction de la nécessité que l'on a de se rendre dans un lieu déterminé. Synon. parcours, route, trajet. Quand il était secrétaire à Rome (...), il avait à Paris une maîtresse dont il était éperdu et il trouvait le moyen de faire le voyage deux fois par semaine pour la voir deux heures (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 563). Il souffrait d'un point douloureux entre les omoplates. Pourtant, ce long voyage en chemin de fer ne l'avait pas fatigué outre mesure; il avait pu s'allonger, une partie de la nuit (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 774).
    SYNT. Voyage aller, retour, aller retour; voyage en autocar, en diligence, en voiture; voyage par avion, par mer, par terre; court, long voyage; voyage fatigant, harassant; pendant le voyage; fatigue du voyage; coût, frais, prix du voyage; voyage à Paris, dans la capitale; voyage Paris-Lyon; voyage de deux cents kilomètres; être à un jour de voyage de...; cheval, voiture de voyage.
    Fam. Valoir le voyage. Valoir le déplacement, le détour. À côté du ksar, il y a un bordj ressemblant à un château-fort du Moyen-Âge qui borde une magnifique palmeraie (...): vous verrez, ça vaut le voyage! (B. Biehler, Véto sans frontières, Dijon, éd. des Grands Ducs, 1988, p. 548).
    Spécialement
    MAR. Voyage au long cours*. Voyage au cabotage. Parcours effectué sans s'écarter des côtes. (Dict. xixe et xxe s.).
    TRANSP. V. circulaire1.
    2. Déplacement que l'on fait dans un but précis (généralement politique, économique, scientifique, religieux...).
    a) Long périple effectué jadis par les grands voyageurs qui se déplaçaient par terre ou par mer pour aller à la découverte et à la conquête de contrées nouvelles. Synon. expédition, pérégrination. Les voyages de Cook, de Magellan; un grand, long, lointain voyage; voyage d'exploration, de découverte(s). En rédigeant un plan de navigation pour le voyage de découvertes dont la conduite est confiée à M. de La Pérouse, on a eu pour objet de lui faire suivre, dans les différentes mers, des routes qui n'ayent été suivies par aucun des navigateurs qui l'ont précédé (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 58). Christophe Colomb (...) découvrait l'Amérique en quatre voyages successifs. Il apportait ainsi aux hommes de science un vaste champ de recherches (Hist. sc., 1957, p. 1450).
    Voyage de circumnavigation*.
    b) Déplacement fait par des savants dans le cadre de leur spécialité (écrivains, géographes, ethnologues, etc.) dans un but d'études, d'observation et de recherche. Voyage scientifique; carnet, journal, littérature, notes, récit, relation de voyage. Les voyages d'Hérodote sont certains et racontés par lui-même. La tradition nous a transmis le souvenir de ceux de Platon, de Pythagore et de Démocrite (Berthelot, Orig. alchim., 1885, p. 147).
    P. méton., vieilli. Relation d'un voyage important et intéressant le public. Je crois que j'écrirai un voyage. Je veux que ceux qui le liront parcourent avec moi tout le monde soumis à l'homme (Senancour, Obermann, t. 2, 1840, p. 170). Je lis le voyage d'un voltairien en Orient. C'est affreux. Oh, la vilaine chose que l'esprit dans un pays de soleil! (Goncourt, Journal, 1864, p. 41).
    c) Vx. Déplacement à des fins religieuses. Synon. pèlerinage. Au Moyen âge (...) les foires, les réunions d'affaires (...) sont des fêtes religieuses (...); les voyages sont des pèlerinages; les guerres sont des croisades (Renan, Avenir sc., 1890, p. 471).
    d) Déplacement effectué dans le cadre d'une activité institutionnelle, rémunérée ou non. Voyage d'études, d'inspection, d'information; frais de voyage. Ses absences se firent de plus en plus fréquentes au repas du soir (...), et sous prétexte de voyages d'affaires, Ricordi (...) était le plus souvent absent (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 126).
    Voyage de stimulation. ,,Voyage offert par une entreprise commerciale ou tout autre organisme pour récompenser ou stimuler un salarié ou un distributeur. Synon. voyage-récompense`` (Tourisme Loisirs 1982).
    En partic. Activité d'un voyageur de commerce. J'ai pour ami d'enfance Andoche Finot, le fils du chapelier de la rue du Coq, le vieux qui m'a lancé dans le voyage pour la chapellerie (Balzac, C. Birotteau, 1837, p. 155).
    e) Déplacement d'un personnage officiel dans l'exercice de ses fonctions. Voyage officiel? demanda l'ami de Clemenceau. Vous venez inaugurer une statue, créer une loge ou décorer un peintre mort?Pas du tout, je viens faire une démarche auprès d'un indigène qui ne se dérange pas (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 36).
    f) Exploration de l'espace par des savants. Voyage dans l'espace; voyage orbital, spatial; voyage sur/vers la lune; voyage cosmique. L'homme ne s'est déplacé dans l'atmosphère qu'après avoir trouvé le moteur à explosion, et le moteur à réaction lui ouvre la possibilité de voyages interplanétaires (Ruyer, Cybern., 1954, p. 122).
    3. Déplacement fait par des particuliers dans un but d'agrément, de loisirs, de dépaysement, de découverte. Synon. circuit, périple.
    a) Parcours organisé par un/des particulier(s) et prévoyant des étapes de repos et de découverte (culturelle, géographique, etc.). Nous quittons la France, et peut-être même l'Europe (...); nous allons faire un voyage d'agrément! (Dumas père, Demois. St-Cyr, 1843, II, 10, p. 138). Il faisait en compagnie de son père un voyage en automobile à travers la France. Ses lettres, fort détaillées, me décrivaient les régions qu'il visitait (Lacretelle, Silbermann, 1922, p. 104).
    SYNT. Voyage autogéré, individuel, en famille; voyage touristique, de tourisme; voyage pour se distraire; voyage en France, en Europe, en Italie; compagnon de voyage; préparatifs de voyage; faire voyage (vieilli); achever, ajourner, continuer, entreprendre, interrompre, poursuivre, remettre, retarder un/son voyage; souhaiter bon voyage (à qqn); faire un (bon) voyage; être du voyage; partir en voyage; raconter son voyage.
    Voyage en mer (maritime), en bateau. Synon. croisière. Me voici à New-Haven, d'où, conformément à ma promesse, je vous envoie les détails de ce petit voyage maritime, ainsi que ceux du séjour que j'ai fait dans cette ville (Crèvecœur, Voyage, t. 2, 1801, p. 310).
    Voyage de noces. Voyage qu'effectuent généralement les jeunes mariés juste après la célébration du mariage. Les fiançailles arrangeraient les choses, distrairaient le couple; ensuite, un voyage de noces balayerait cette gêne définitivement (Cocteau, Enfants, 1929, p. 154).
    b) P. méton. Ensemble de services et de prestations assurés par un organisme spécialisé qui permettent aux clients de voyager pour leur agrément et sans soucis, le plus souvent en groupe, sur un parcours établi à l'avance. La formule des voyages collectifs qui, à l'origine, avait surtout un but de pèlerinage, s'est largement étendue et a permis de toucher une clientèle de plus en plus vaste, surtout parmi les jeunes (M. Benoist, Pettier, Transp. mar., 1961, p. 32).
    SYNT. Agence, bureau, club, marchand, organisateur de voyage(s); vendre des voyages ; voyage organisé, en (de) groupe(s), à forfait; voyage à thème.
    c) ÉDUC. NAT. Voyage (scolaire, de fin d'année). Voyage proposé aux élèves de l'enseignement général pour clôturer une année d'étude. Le grand rêve des enfants, c'est de partir en voyage avec le professeur (Mme Séjournant, Cahiers pédag., 15 avr. 1955, p. 542 ds Foulq. 1971).
    Voyage échange. Voyage effectué par une classe dans le but de rencontrer une autre classe généralement éloignée et qui permet des échanges entre les élèves et leurs correspondants (d'apr. Éduc. 1979).
    d) Loc. adj. De voyage. Propre au voyage; nécessaire à la personne qui voyage. Argent, articles, carte, couverture, guide, habit, jeu, malle, manteau, montre, nécessaire, trousse, toilette de voyage. Je vis (...) un jeune homme blond, grand, pâle, vêtu d'un costume de voyage qu'il semblait ne pas avoir quitté depuis quelques jours (Dumas fils, Dame Cam., 1848, p. 29). C'est Zéléda, dit-il. J'ai vu son sac de voyage dans le couloir du premier (Bernanos, Soleil Satan, 1926, p. 106).
    BANQUE. Chèque* de voyage. Synon. traveller's* chèque.
    4. En voyage
    a) Loc. adv. Pendant le voyage, lorsqu'on voyage. Il faut avoir (...) une lime, des pinces, une boussole et trois marteaux, passés dans une ceinture qui se dissimule sous la redingote et « vous préserve ainsi de cette apparence originale, que l'on doit éviter en voyage » (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 88). En voyage, mon plaisir est de regarder et de ne rien voir (Renard, Journal, 1901, p. 680).
    b) Loc. verb. Être, partir en voyage. Être absent de, quitter son domicile pour un certain temps. Elle partit pour Rouen (...), afin d'aller chez tous les banquiers dont elle connaissait le nom. Ils étaient à la campagne ou en voyage (Flaub., Mme Bovary, t. 2, 1857, p. 149). Se mettre en voyage (vieilli). Se mettre en route. Une soif d'existence brûlante, une curiosité de notre merveilleux enfer, avait pris et enfiévré, tout à coup, ce chasseur, là-bas!... Il s'était mis en voyage: et il était là, tout simplement (Villiers de L'I.-A., Contes cruels, 1883, p. 312).
    c) Loc. adj. Une espèce de paysan à cheval (...), en costume complet de brigand de mélodrame ou de bourgeois corse en voyage (Mérimée, Colomba, 1840, p. 33).
    5. En partic. Séjour hors de sa résidence habituelle. Cette tentative vint à la suite d'une gageure qu'avait faite à Fontainebleau, pendant un voyage de la cour, un gentilhomme anglais (Jouy, Hermite, t. 4, 1813, p. 202).
    6. Au plur. ou au sing. coll. [Corresp. à supra 2 et 3] Agrément, amour, dépaysement, joie du/des voyage(s); avoir le goût, la passion du/des voyage(s); ado
  • Elisabeth Louise Vigée Le Brun : quelle femme !

    Elisabeth Louise Vigée Le Brun : quelle femme !

    A l'occasion de la Journée de la Femme, honneur à l'une des plus grandes
    portraitistes de la peinture française.
    Découvrez Elisabeth Louise Vigée Le Brun
    L'ACTUALITÉ

    Les Tudors : la bande-annonce
     

    "Scandales, vengeances, trahison et meurtres" découvrez la bande-annonce de l'exposition Les ‪Tudors‬ au Musée du Luxembourg ! Ça promet !

    Sur notre chaîne YouTube

    Qu'allez-vous voir à l'exposition Velázquez ?


    Velázquez investit très bientôt les Galeries Nationales du Grand Palais. Découvrez ce que vous allez voir dans cette exposition !

    Du 25 mars au 13 juillet 2015

    Niki de Saint Phalle : les podcasts


    Niki est partie, mais retrouvez les podcasts des conférences autour de l'exposition.

    Un plaisir à (ré)écouter

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  • Demain:piscine(Pour Elisabeth)

    faire au moins autant que mercredi en espérant qu'il y est moins de monde

    pas un jour de la semaine sans sport(cf. détail dans sport)

    sans compter la marche pour aller de la maison à la piscine

    de la maison à la salle de gym

    et le sport... en chambre

    Samedi, nous marcherons encore plus à Lyon pour nos visites de St Valentin

    et Dimanche, je ferais mes exercices à la  maison

    Dimanche

  • Mort d'Elisabeth II

    https://www.la-croix.com/

    https://www.la-croix.com/Monde/elisabeth-ii-reine-angleterre-actualite-info

    https://www.liberation.fr/

    https://www.beauxarts.com/grand-format/scandaleux-pop-ou-decale-la-reine-dangleterre-en-5-portraits-decryptes/

    https://www.lefigaro.fr/international/dossier/mort-de-la-reine-elizabeth-ii-un-roc-et-un-symbole-pour-l-angleterre

    Le Figaro Magazine

    https://www.femmeactuelle.fr/beaute/news-beaute/elizabeth-ii-son-evolution-physique-en-images-depuis-1938

    https://www.lepoint.fr/monde/ne-pas-publier-l-habit-fait-la-reine-12-09-2022-

    2022-09-09

  • Quand Flaubert et Baudelaire ”offensaient” (Pour Ambroise et Elisabeth)

    Par Jean-Claude Zylberstein.
     Publié le 01 février 2007
    Actualisé le 01 février 2007 : 11h27

    Il y a cent cinquante ans, Flaubert et Baudelaire comparaissaient devant la justice. Aujourd'hui encore, des romanciers sont poursuivis. Qu'en est-il de l'antagonisme entre la société et les lettres ?

    LES ESPRITS forts, qui crient aujourd'hui à la censure, devraient se souvenir de l'époque - récente - où les auteurs n'avaient pas la chance d'être régis par la loi de 1881 et la jurisprudence de nos tribunaux. Deux auteurs fameux, Gustave Flaubert et Charles ­Baudelaire, en ont fait les frais. Si on cite toujours leurs noms à propos de toute forme de censure, c'est parce qu'ils ont été victimes d'une mesure inique.
    Madame Bovary et Les Fleurs du mal ont eu le malheur d'être publiés trop tard ou trop tôt. En ces années-là, la liberté révolutionnaire, qui avait engendré un « raz de marée » de pamphlets, relevait du passé. Le premier Empire et les régimes qui lui ont succédé ont remis l'imprimerie et la librairie, bref l'édition, sous très haute surveillance. Et ce ne sont pas seulement les libelles politiques qui sont mis au pas, l'ordre moral est de rigueur. C'en est fait du colportage qui risquait de diffuser des écrits pernicieux. Car le mauvais livre est un poison dangereux pour la santé morale du peuple. Surtout s'il est de nature à rencontrer le succès. Le « redoutable » (dixit Baudelaire), l'avocat impérial Ernest Pinard, qui va requérir contre lui le 18 août 1857, le dit bien : « On ne poursuivra pas un livre immoral qui n'aura nulle chance d'être lu ou d'être compris ; le déférer à la justice, ce serait l'indiquer au public, et lui assurer peut-être un succès d'un jour qu'il n'aurait point eu sans cela» Bel argument en effet et que tels esprits chagrins qui ces derniers temps ont « fait de la publicité » à diverses brochures qui se voulaient poivrées en les poursuivant en vain auraient dû méditer.
    Flaubert ne s'y était pas trompé. Il aura beau être acquitté le 7 février 1857, au terme d'un jugement qui, après l'avoir assez sévèrement étrillé, conclut enfin à l'acquittement, motif pris de ce qu'« il n'apparaît pas que son livre ait été, comme certaines oeuvres, écrit dans le but unique de donner une satisfaction aux passions sensuelles, à l'esprit de licence et de débauche, ou de ridiculiser des choses qui doivent être entourées du respect de tous ». L'auteur de Madame Bovary hésite à publier son roman en volume, demande à son éditeur, Michel Lévy, de « tout arrêter », se dit honteux, dégoûté du « mauvais » succès qui attend son roman. « Et puis l'avenir m'inquiète : quoi écrire qui soit plus inoffensif que ma pauvre Bovary traînée par les ­cheveux comme une catin en pleine police correctionnelle ?» écrit-il à Louise Pradier. Et à Elisa Schlesinger : « Mon livre va se vendre de façon inusitée. »
    Baudelaire à l'aune de cette décision pouvait s'attendre au pire. Tant les fameuses « pièces condamnées » en effet pouvaient « donner satisfaction aux passions sensuelles » ou du moins y inciter. Le réquisitoire de M. Pinard fut presque moins sévère mais plus habile sans doute que contre Flaubert. « Poursuivre un livre pour offense à la morale publique est toujours chose délicate », ainsi entame-t-il sa péroraison. Mais il terminera en force : « Réagissez (...) contre cette fièvre malsaine qui porte à tout peindre, à tout décrire, à tout dire. » Et il termine ainsi : « Soyez indulgent pour Baudelaire, qui est une nature inquiète et sans équilibre. (...) Mais donnez, en condamnant au moins certaines pièces du livre, un avertissement devenu nécessaire. »
    La longue plaidoirie de l'avocat de Baudelaire, Gustave Chaix d'Ange, fut admirable d'analyse et de style (et bien de nature, comme celle de l'avocat de Flaubert, à ramener à la modestie plus d'un praticien du droit d'aujourd'hui !). S'il obtint satisfaction sur la prévention d'offense à la morale religieuse, le tribunal jugea le 27 août, comme on sait, que « les pièces incriminées conduisent nécessairement à l'excitation des sens par un réalisme grossier et offensant pour la pudeur ». Ce n'est que le 31 mai 1949 que la chambre criminelle de la Cour de cassation devait réhabiliter le poète et son oeuvre.
  • Écrivains, vos papiers !(Pour Ambroise et Elisabeth)

    J.-C. Z..
     Publié le 01 février 2007
    Actualisé le 01 février 2007 : 11h27

    Ceux qui en appellent à la liberté d'expression sont parfois les plus prompts à exiger la censure au nom d'une « vigilance » aussi rigoureuse que vague.

    LA CENSURE est un sujet à la mode. Les médias regorgent de « bonnes âmes » promptes à s'émouvoir en la matière. Pour un oui ou pour un non, on crie au retour de l'ordre moral, on exhume les fantômes du procureur Pinard et de ses célèbres victimes, Flaubert et Baudelaire. Il est vrai qu'avec de tels précédents on ne peut que mettre les braves gens de son côté. Sans doute est-ce précisément le rôle des « vigilants » de crier ainsi au loup, et nul ne songerait (moi le dernier) à leur en faire grief. Encore faut-il « garder raison ». Et notamment s'entendre sur les mots.
    La censure au sens propre, faut-il le rappeler, est la censure « préalable » telle qu'elle existait sous l'Ancien Régime et sous l'Empire des deux Napoléons : pas de publication qui n'ait reçu auparavant une autorisation de paraître. Elle était évidemment absurde et, d'ailleurs, Malesherbes, ce grand commis qui avait été lui-même « directeur de la librairie », c'est-à-dire chargé de la censure royale, l'avait bien saisi : « Un homme qui n'aurait jamais lu que les livres qui, dans leur origine, ont paru avec l'attache expresse du gouvernement, comme la loi le prescrit, serait en arrière de ses contemporains presque d'un siècle. » On se souvient que Malesherbes, celui qui deviendra l'avocat de Louis XVI et finira sur l'échafaud, avait en son temps caché à son domicile les épreuves de l'Encyclopédie !
    Or ce n'est pas sous un tel régime - tant s'en faut - que nous vivons depuis qu'en juillet 1881 le législateur a posé en principe que « la presse et l'imprimerie sont libres ». On publie librement quitte, mais ensuite seulement, à encourir les « foudres » de la justice, si d'aventure elle se trouve saisie par tel ou tel. On pourra parler d'actes de censure lorsque les procédures visent l'interdiction. Lorsqu'elles n'aspirent qu'à des dommages et intérêts... libre à chacun de se faire une religion ! À proprement parler, il n'existe donc pas aujourd'hui de véritable censure, c'est-à-dire de contrôle préalable.
    On remarquera en passant qu'il n'en va pas tout à fait de même pour le cinéma, et plus généralement l'audiovisuel, autrement réglementés (autorisations d'exercice, visa d'exploitation, etc.), cette réglementation, il faut le dire aussi, n'allant toutefois pas sans contrepartie financière (soutiens divers, quotas, etc.) au bénéfice de la création.
    Sans doute cette liberté conquise en 1881 ne va-t-elle pas sans garde-fous, sans contraintes, affirment les bonnes âmes que j'ai dites. Et de qualifier de censure toutes les initiatives ; d'où qu'elles viennent (particuliers, associations ou ministère public), qui veulent à tort ou à raison interdire un livre. Le plus souvent à tort, si l'on veut bien se donner la peine d'examiner la jurisprudence subséquente, c'est-à-dire les décisions qui font suite à ces procédures généralement qualifiées de « liberticides » mais qui ne peuvent intervenir qu'a posteriori, après publication. Il faut bien voir encore que non seulement ces initiatives échouent le plus souvent mais qu'elles ne sont que le résultat d'une autre liberté, consacrée elle aussi par les textes normatifs qui régissent les sociétés occidentales : le droit d'accès à un juge, tout simplement. Et je peux m'étonner que plus souvent qu'à son tour cette donnée, fondamentale elle aussi dans une société démocratique, soit passée sous silence par les contempteurs de ces actions judiciaires.
     «Pogrom» est-il un roman raciste ?
    Aussi bien la statistique nous apprend-elle que les décisions de condamnation sont rares. On voit bien que le livre a connu pire époque que la nôtre, qui permet d'en dire et d'en montrer beaucoup. De la tolérance et de la juste mesure de nos tribunaux, on me permettra de prendre pour exemples certains attendus extraits du jugement qui, en novembre dernier, « relaxait » Éric Bénier-Bürckel, auteur d'un roman intitulé Pogrom, source d'une vaine poursuite pour provocation à la discrimination et à la haine ou à la violence raciale. La 17e chambre du tribunal de Paris, après avoir rappelé que le principe de la liberté d'expression « doit être d'autant plus largement apprécié qu'il porte sur une oeuvre littéraire, la création artistique nécessitant une liberté accrue de l'auteur qui peut s'exprimer tant sur des thèmes consensuels que sur des sujets qui heurtent, choquent ou inquiètent, que s'il ne peut impunément se livrer à l'apologie expresse et délibérée de crimes, comportements ou pensées unanimement réprouvés, il ne saurait être exigé de lui qu'il soit contraint à les dénoncer ostensiblement ». Et encore « que la notion même d'oeuvre de fiction implique l'existence d'une distanciation qui peut être irréductible entre l'auteur lui-même et les propos ou actions de ses personnages ». Ayant enfin relevé que l'auteur « s'est abstenu de toute dimension apologétique dans la réalisation de son projet de description et d'exploration des formes du mal », le tribunal, je l'ai dit, est entré en voie de relaxe.
    Les bonnes âmes qui veillent sur la liberté d'expression constateront qu'elles ne sont pas seules dans un combat qui, j'espère aussi l'avoir montré, n'a rien de douteux.

     
  • George Borrow et les Gypsies(Pour Elisabeth)

     

    MON TRAVAIL DE DEA P.2:

    BORROW (George), Lavengro. Le maître des mots. Le savant, le gypsy, le prêtre. Traduit de l’anglais et présenté par André Fayot. Domaine romantique, José Corti, 1996, 661p.

     

    Agent de la British and Foreign Bible Society, Borrow est un missionnaire écossais et protestant. « Au moment même où il fait preuve à l’égard de Rome d’une hargne qu’on a quelque mal a comprendre aujourd’hui, il montre pour les Gypsies ou les Irlandais – deux populations victimes à l’époque d’un mépris général - une ouverture et un intérêt constant[1]. » Il est un pionnier dans l’intérêt qu’il porta aux Gypsies qui incarnent pour lui deux valeurs essentielles : la poésie et la liberté.

    Il fait de son ami le Gypsy Jasper Petulengro un portrait plein de délicatesse et de chaleur.

    Dans sa préface, l’auteur présente son livre comme un « rêve fait pour partie d’étude et pour partie d’aventure[2]. » Ce rêve se situe dans les îles britanniques au premier quart du XVIII e siècle.

     

    UN EXTRAIT DU TEXTE LUI-MEME:

     

    "L'empoisonnement du cochon","Poisonning the porker",Traduction libre du "Romany Rye" de George Borrow (1843)

    Chapitre VII

     

    "Il y a un fond de vérité dans ces chansons, frère, dit Mr Petulengro1 quand les chants et la musique eurent cessé.

    - Oui, dis-je, ce sont très certainement de remarquables chansons. Je dis, Jaspers, que je souhaite que vous n'ayez pas empoisonné de porcs dernièrement 2 .

    - Et supposons que nous l'ayons fait, frère, et alors ?

    - Et bien, c'est une pratique très dangereuse, pour ne rien dire de son immoralité.

    - La nécessité n'a pas de loi, frère.

    - C'est vrai, dis-je, je l'ai toujours dit, mais vous n'êtes pas nécessiteux et vous n'avez pas à empoisonner de porcs.

  • Suite à une note d'Elisabeth

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2011/06/13/louis-valtat-peintre-fauve-1869-1952.html

    J'ai eu envie d'en savoir plus et j'ai lu un hors série de revue d'art tel que celle-ci:

    Valtat à l’aube du fauvisme


     

    Lodève, Musée Fleury, du 1er juin au 16 octobre 2011

    Louis Valtat (1869-1952)
    Femme au cabaret ou L’Estaminet, 1896
    Huile sur toile - 136 x 191 cm
    Angers, Musée des Beaux-Arts
    Photo : Musée des Beaux-Arts d’Angers
    © ADAGP Paris 2011

    Alors que le musée Fleury de Lodève consacre une importante exposition à Louis Valtat (commencée le 2 juin), le musée Paul Valéry, à Sète, présentait (jusqu’au 7 mai) les œuvres de… Louis Valtat. Il n’y a eu apparemment aucune concertation entre les responsables de ces deux manifestations organisées pourtant à quelques kilomètres l’une de l’autre et à quelques semaines d’intervalle. C’est d’autant plus étonnant (mais peut-être ceci explique-t-il cela ?) que Maïté Vallès-Bled, conservatrice du musée de Sète, a été jusqu’en 2009 à la tête du musée de… Lodève, dont l’actuelle directrice, Ivonne Papin, travaillait à l’époque avec elle comme conservatrice adjointe.
    Il est bien dommage que les deux musées n’aient pas réussi à s’entendre pour conjuguer leurs efforts, car la plupart des œuvres visibles à Sète, issues notamment de deux importantes collections privées, n’ont pas été montrées à Lodève et réciproquement. Les deux expositions auraient pu au moins se dérouler en même temps et en partenariat. Par ailleurs, deux catalogues ont été publiés. Celui de Lodève reproduit 190 œuvres, mais n’a malheureusement aucune notice ; l’absence d’index et l’agencement thématique assez complexe rendent par ailleurs sa consultation difficile. Pourtant les archives ont été méticuleusement dépouillées pour cette exposition, tandis qu’Ivonne Papin a pisté des tableaux dans des ventes aux enchères et obtenu les prêts de nombreuses œuvres inédites issues de collections privées européennes et américaines, en plus de celles de collections publiques (Orsay, le Centre Pompidou, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux...).

     

     

    Le parcours, à la fois thématique et chronologique, privilégie les années 1892-1914 et met en avant les grands motifs qui ponctuent l’œuvre du peintre. Une première partie intitulée « Fin de siècle » réunit quelques chefs-d’œuvre des années 1892-1896 où perce l’influence de Toulouse-Lautrec (avec qui Valtat collabora pour un décor au théâtre de l’Œuvre) à travers le thème des filles de joie, les unes patientant Sur le boulevard, les autres dans un Estaminet (ill. 1), tableau dont on a trouvé une étude préparatoire dans une collection particulière. Des toiles comme Les Parapluies rouges, Mère et enfant ou La Lecture, très belle peinture du Musée de Bernay, relèvent davantage des recherches esthétiques des Nabis que Valtat a fréquentés.
    Une deuxième partie aborde les arts décoratifs : Valtat orna des céramiques d’André Metthey qui furent exposées au Salon d’automne de 1907, puis s’essaya à la sculpture en 1909 et 1910, avant de réaliser en 1922-1923 des cartons de tapisseries pour Aubusson ; il exposa enfin en 1932 Les Mahonias, tapisserie de basse lisse. Certaines toiles révèlent elles aussi le talent décoratif du peintre, marquées par un contraste de couleurs vives et des touches larges, tel le Coin de massifs fleuri dans un jardin de Provence (prêté par les Arts décoratifs de Paris) qui n’est pas sans rappeler les tapisseries de Maillol.
    La section consacrée aux dessins (où l’on retrouve le monde du cabaret et du théâtre notamment) et aux estampes est particulièrement séduisante. Bois gravé, lithographie, eau-forte, Valtat expérimenta toutes les techniques et collabora avec les revues de son temps. Une série de dessins aquarellés et de pastels évoque ses séjours à Arcachon (1895-1896) au cours desquels apparut un motif cher à l’artiste, les écaillères d’huitres, comparable au thème des paysannes que Gauguin peignit à Pont-Aven.


    Louis Valtat (1869-1952)
    Les Rochers rouges à Agay, 1903
    Huile sur toile - 65 x 81 cm
    Collection Fondation Regards de Provence
    Photo : Fondation Regards de Provence
    © ADAGP Paris 2011

    Valtat découvrit aussi la lumière du Sud, d’abord à Banyuls en compagnie de George-Daniel de Monfreid et d’Aristide Maillol en 1894-1895 puis à La Ciotat et à Marseille en 1902. Les vues qu’il peignit sont construites par la couleur et ses touches morcelées relèvent du néo-impressionnisme.
    Il voyagea ensuite à Milan et Venise, puis Alger en 1906, dont il rapporta esquisses et tableaux pittoresques. Mais il s’attacha aussi au charme des plages de Normandie, et de Ouistreham notamment, à la poésie du lac du Bois de Boulogne lorsqu’il s’installa avenue de Wagram en 1914, et à la grâce de la vallée de Chevreuse lorsque il acquit en 1924 une propriété à Choisel. Valtat peignit également des natures mortes, parmi lesquelles on retiendra Pomme et tulipes qui s’inspire des recherches cézaniennes, ainsi que des femmes occupées à coudre ou à broder, autre thème cher au peintre qui cherchait à traduire ce monde domestique paisible et clos.
    L’exposition s’achève sur Agay et Anthéor, où l’artiste séjourna régulièrement entre 1899 et 1914 ; les rochers rouges d’Agay, motifs qui inspirèrent aussi Georges d’Espagnat ou Guillaumin, constituent une véritable série. Des silhouettes féminines se fondent parfois dans des paysages escarpés ou luxuriants, exprimant une symbiose de l’homme et de la nature. A Anthéor, Valtat côtoya Renoir qui se trouvait à Cagnes et Signac qui habitait Saint-Tropez. Il fréquenta également Théo van Rysselberghe, Henri Edmond Cross et Georges d’Espagnat avec qui il séjourna à Magagnosc près de Grasse. Renoir le recommanda à Vollard qui devint son marchand exclusif entre 1902 et 1911 ; quelque 680 œuvres du peintre furent notées dans l’inventaire après décès du marchand. Il faut dire que si Valtat ne fut guère bavard sur son art, il fut prolifique ; il sombra pourtant dans l’oubli et l’on tente aujourd’hui de le ranger tant bien que mal dans un mouvement ou dans un autre. Les tons purs et les couleurs éclatantes de ses œuvres d’Arcachon encouragèrent certains à en faire un précurseur du fauvisme. Pourtant Georges Duthuit ne l’intègre pas dans son livre de 1949 et dans le catalogue de l’exposition, Claudine Grammont rappelle que les préoccupations de Valtat ne sont pas celles de Matisse ou de Derain : il est loin de l’art tribal et du primitivisme. Ses vues d’Agay en revanche, ont probablement eu un impact sur les fauves, présentant quelques similitudes avec les vues de Collioure de Matisse et Derain.
    Valtat se laisse surtout attirer par le néo-impressionnisme comme en témoigne des tableaux tels que Femme au bord de mer(vers 1904) et il expose en 1900 aux côtés de Signac, Luce, Cross, Van Rysselberghe. L’exposition tente d’illustrer ces amitiés et ces affinités artistiques en présentant ça et là les œuvres d’autres artistes comme Maximilien Luce, Georges d’Espagnat, George-Daniel de Monfreid, Henri-Edmond Cross, Aristide Maillol, Armand Guillaumin… Malheureusement leurs peintures dispersées dans le parcours ne sont pas clairement séparées de celles de Valtat ce qui peut provoquer certaines confusions auprès du visiteur distrait.


    Collectif, Louis Valtat à l’aube du fauvisme, Editions midi-pyrénéennes, 2011, 350 p., 42 €. ISBN : 9782953760217.

    Commissaire général : Ivonne Papin-Drastik. Commissaires scientifiques : Claudine Grammont et Ivonne Papin-Drastik.

    Informations pratiques : Musée Fleury, Square Georges Auric, 34700 Lodève. Tél : +33 (0)4 67 88 86 10. Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10 h à 18 h, le mardi du 4 juillet au 23 août jusqu’à 22 h. Tarif : 7 € (réduit : 5 €).

     

     

    Comme j'ai gagné 2 entrées gratuites pour cette expo...

     

     
     
  • Paris-Brest-Paris (Pour Elisabeth)

    Desgrange-1892.jpgHenri Desgranges, le directeur du journal L'auto a été coureur avant sa carrière de journaliste, ici dans une course en 1892.

    Paris-Brest-Paris est une course cycliste créée en 1891 par Pierre Giffard du Petit Journal.

    1891, premier Paris-Brest-Paris

    En 1891 le « Petit Journal » de Petit organise le premier Paris-Brest-Paris. Pierre Giffard, directeur du journal, souhaite démontrer le caractère pratique de la bicyclette par une course de 1200km. Les bicyclettes ont été plombées avant la course pour contrôler l’utilisation d’une seule et même machine par les participants. Les étrangers et les femmes n’étaient pas autorisés à participer à cette épreuve. C'est un vrai succès au regard des plus de 400 inscriptions. 206 cyclistes s’élancent le 6 septembre, y compris 10 tricycles, 2 tandems et un grand-bi monté par M. Duval. Des amateurs et des professionnels participent à cette édition avec des soigneurs, des mécaniciens et surtout des entraîneurs. Les machines sont montées avec des pneus en caoutchouc creux ou des pneumatiques gonflables, ceux-ci faisant leur apparition et se montrant plus légers et plus performants. 16 points de contrôle sont prévus pour ce que le journal annonce "la course nationale de bicyclette...". Charles Terront gagne la course, roulant sans dormir durant 71h22m avec une moyenne de 17,590 km/h à l’aller et de 16,780 sur le chemin du retour. Jiel Laval est second à plus de huit heures derrière Terront et Henry Coulliboeuf est troisième. 100 cyclistes terminent, certains après plusieurs jours en s'arrêtant dans des auberges pour la nuit.

    La première édition de 1891 eut à souffrir de défauts rédhibitoires, comme l'impuissance des contrôleurs à réduire les fautes évidentes et la confusion née de l'annonce de l'épreuve comme une course de machines. Ainsi, plusieurs concurrents se firent relayer, ce qui entraîna leur élimination.

    Le vainqueur avait été embauché par Édouard et André Michelin afin de promouvoir leur toute nouvelle invention de pneumatique démontable pour vélo. Cette victoire permit un succès commercial de ce pneu. [1]

    1901, la course devient internationale

     
    Maurice Garin, le vainqueur de 1901
    Maurice Garin, le vainqueur de 1901

    En 1901, l'organisation est reprise par l'Auto-Vélo, récemment fondé par Henri Desgrange, qui recherchait une épreuve d'envergure pour lancer son journal. La course devint internationale et deux catégories furent créées : les coureurs de vitesse, 25 partants, et les touristes-routiers (les ancêtres des randonneurs), 114 partants. Les randonneurs amateurs existent déjà, mais ils ne s’étaient pas encore lancés dans de telles aventures. Comme en 1891, on autorise les participants d'avoir des entraîneurs. À 04h53 le 16 août 41 coureurs s’élancent, suivi 17 minutes plus tard des touristes- routiers. Maurice Garin gagne en 52h11, battant Gaston Rivière de 1h55. Hippolyte Aucouturier, le suisse Michel Frédérick, et l’américain Charly Miller, terminent dans cet ordre. Rosière est le premier touriste-routier en 62h26m. 72 terminent, y compris Pierre Rousset, le plus âgé avec 65 ans qui effectue le trajet en 202 heures.

    Le succès de la course décida Henri Desgrange à l'organiser tous les dix ans.

    1911, changement des règles

    Les règles sont modifiées. Les entraîneurs et l’assistance entre les contrôles sont interdits mais les coureurs peuvent changer de vélo. Seuls les touristes-routiers ne peuvent pas effectuer de changement de vélo; pour éviter toute tentative de triche, ils sont donc encore plombés. Les coureurs modifient leur stratégie et restent en peloton jusqu’à Brest. 13 coureurs et 120 touristes-routiers participent à cette édition. Le gagnant est Émile Georget en 50h13m, battant Octave Lapize de 21 minutes. Ernest Paul est troisième à 35 minutes et Cornet finit quatrième. Le premier touriste-routier est Pierre Heusghen, qui est ensuite éliminé pour avoir reçu de l'aide en cours de route. Auguste Ringeval et Maurice Garin (qui était coureur en 1901) deviennent les gagnants dans cette catégorie.

    1921

    Le 2 septembre 1921, 43 coureurs et 63 touristes-routiers participent à la course. Le nombre de contrôles secrets est augmenté. Le belge Louis Mottiat gagne en 55h07’08’’. Eugène Christophe, Pierre Heusghem, Masson, et Sellieer terminent ensuite dans cet ordre. Le huitième arrivant est le touriste-routier Ernest Paul en 62 heures. Il était coureur lors de la précédente édition.

    1931, arrivée des randonneurs allure libre

    En 1931, 28 coureurs et plus de 150 touristes sont inscrits (64 ‘allure libre’ 'et 91 'audax '). l'Australien, Hubert Opperman gagne en 49h23m dans un sprint final, battant Marcel Bidot. Il y avait 64 randonneurs ‘allure libre’ inscrits ; 62 se sont élancés du café "Le Mauco" à Paris le 2 septembre à 22H00 et 44 ont terminé malgré la pluie et du fort vent d’ouest. Dans les arrivants figuraient 4 tandems mixtes, un tandem homme et deux femmes en solo (dont une arrivée 35 minutes après le délai et non homologuée). Comme l’ACP et l’UACP étaient deux clubs rivaux et que les blessures du schisme de 1921 n’étaient pas refermées, on note avec plaisir que l’UACP ramène avec difficulté 20 arrivants à Paris. Alexis Cottard, Gaston Ruard, et Julien Tranchant finissent ensemble en 68h30; le quatrième arrive 50 minutes plus tard. Le cinquième, Louis Cointepas finit 2 heures plus tard. Le sixième et le septième arrivent 2h20 après le premier et ensuite, il faut attendre plus de 10 heures. M. et Mme Danis terminent meilleur tandem mixte en 88h10, 25 minutes avant Louis et Juliette Pitard. Quatre femmes terminent en tandems mixtes (Danis, Pitard, Gorgeon et Du Bois) et Mlle. Vassard devient la première femme solo à terminer PBP en 93h25. Les Pitards reviendront en 1948 et 1951.

    Pour des raisons évidentes, il n'y a aucun PBP en 1941. Le président ACP, Pierre Bontemps, décide de le remplacer par une édition en 1948 puis par une autre en 1951 pour reprendre le rythme décennal.

    1948

    Les PBP 1948 et 1951 voient la fin des coureurs professionnel, avec une baisse irrémédiable de leur participation. En 1948, ils sont 52 à s’élancer mais seuls 11 terminent. Albert Hendrickx gagne dans un temps de 41h36m42s.

    1951

    En 1951, seulement 41 coureurs répartis dans 10 équipes sont inscrits et Maurice Diot gagne en 38h55, le record absolu mais le nombre de participants randonneurs progresse.


    Après 1951, l'Équipe ne peut plus organiser l'épreuve par manque de participants. L’organisation de la course professionnelle a eu lieu en 1956 et 1961 mais a ensuite été déprogrammée en raison du manque d'intérêt. Les randonneurs, cependant, ont perpétué la tradition, tant avec la formule Paris-Brest-Paris Randonneur qu’avec la formule Paris-Brest-Paris Audax. Si la compétition a disparu, l'esprit d'origine est conservé grâce à ces deux organisations, la volonté d'aller au-delà de ces capacités supposées ou l'envie de participer au plus grand évènement mondial de la randonnée longue distance.

    Palmarès

    Voir aussi

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paris-Brest-Paris