Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Merci Elisabeth
http://www.paperblog.fr/4795064/je-termine-l-un-je-commence-l-autre/
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2010/05/26/deux-livres.html
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qui a fait un gentil article à propos d'"Oser Venise" sur son blog:
http://www.thebookedition.com/oser-venise-laura-vanel-coy...
Allez découvrir ce blog et les 2 autres d'Elisabeth
Enfin et surtout achetez ses livres en suivant les liens sur son blog.
Albert Arnold Gore, Jr., plus connu sous le nom d'Al Gore, né le 31 mars 1948, a été le 45e vice-président des États-Unis d'Amérique.
En 1999, Al Gore se présente à l'élection présidentielle. Après avoir facilement battu son principal adversaire démocrate Bill Bradley (ancienne star du basket-ball et Sénateur du New-Jersey) lors des primaires, il est distancé dans les sondages par son opposant républicain George W. Bush, alors que tous lui prédisaient une victoire facile. Le choix comme colistier de Joseph Lieberman lors de la Convention Démocrate de Los Angeles et une campagne orientée plus à gauche le remettent dans la course.
Le 7 novembre 2000, Al Gore obtient 550 000 voix de plus que son adversaire au niveau national, mais le système des Grands Électeurs rend la Floride indispensable à la victoire d'un des deux candidats. Bush, dont le frère Jeb est gouverneur de l'État, y obtient 2 700 voix d'avance sur Gore. Après plus d'un mois de décomptes incertains, la Cour Suprême des États-Unis ordonne l'arrêt des vérifications, décidant de fait de l'élection de George W. Bush à la présidence, celui-ci obtenant officiellement 537 bulletins de plus que son adversaire, sur un total de 6 millions. En 2001 et 2002, deux nouveaux recomptes financés par les grands journaux américains démontrent que les résultats diffèrent selon les méthodes de recompte employées permettant à Bush soit de l'emporter avec une marge allant jusqu'à 3 000 voix d'avance soit de perdre par 3 voix contre Al Gore.
Toujours préoccupé par les questions écologiques, il est l'acteur et l'orateur du documentaire réalisé par David Guggenheim, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). Présenté au Festival du film de Sundance et au Festival de Cannes de 2006, ce film montre les effets dramatiques du réchauffement climatique sur la planète Terre. Il rencontre un grand succès public aux États-Unis pendant l'été 2006. Ce film est sorti dans les salles françaises le 11 octobre 2006, jour qu'a choisi Al Gore pour venir le présenter à Paris.
http://www.dailymotion.com/video/xbp349_canciones-de-g-sanz_music
http://www.dailymotion.com/video/xbp2rc_adagio-de-jk-mertz_music
http://www.dailymotion.com/video/xbnn64_la-vielle_music
Allez voir ses blogs,ses livres:
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/
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Ce numéro d'Empreintes part à la rencontre d'Elisabeth Roudinesco, grande intellectuelle française engagée sur plusieurs fronts. Du mariage homosexuel à la famille en passant par la parité, celle qui a fait de l'histoire de la psychanalyse son principal objet d'étude prend régulièrement parole dans les médias et utilise toujours sa plume pour éclairer les événements par la pensée. Chez elle, au milieu des livres, elle dévoile ses préoccupations et raconte son enfance atypique, faite de rencontres avec des philosophes qui ont forgé son esprit. Transmettre et se souvenir, telle est sa conception du rôle de l'intellectuel dans une société en constante évolution.
http://www.france5.fr/emission/elisabeth-roudinesco-libre-et-engagee/diffusion-du-20-03-2015-00h00
Née sous le règne de Louis XV, Louise Elisabeth Vigée Le Brun est témoin des prémices de la Révolution, connaît l’Empire et la Restauration, avant de s’éteindre sous la monarchie de Juillet. Artiste talentueuse, elle est l’une des grandes portraitistes de son temps. Sa rencontre avec la reine Marie-Antoinette est décisive : la reine en fit son peintre officiel et son amie.
Beaux Arts éditions revient sur la vie et le parcours exceptionnel de cette artiste femme au XVIIIe siècle, et s’attache à rendre compte de son inventivité, de sa liberté d’exécution, et de son incroyable talent à rendre la beauté naturelle de ses modèles et des sentiments qui les animent. Un parcours complet à travers un œuvre pictural majeur et une grande page de l’histoire de l’Europe.
Sans surprise, le prix Décembre a été attribué jeudi à la psychanalyste Elisabeth Roudinesco pour son essai Sigmund Freud en son temps et dans le notre (Seuil), par sept voix au deuxième tour contre cinq pour l'historien Paul Veyne pour ses souvenirs Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas (Alb... Lire la suite |
http://www.liberation.fr/economie/2015/05/20/elisabeth-borne-elle-a-pris-le-metro_1313266
Des bouts de ta vie
De tes envies
De tes passions
De la poésie-chanson
C'est que tu nous livres
Elisabeth, avec la guitare
De ton âme
Qui nous enchante.
Poème écrit dans un commentaire sur le blog de poésies d'Elisabeth: http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2007/03/18/petit-bouts-de-vie.html
Son autre blog:http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/
Merci Elisabeth pour ta fidélité à mon blog et mes livres.
A la suite de ses notes :
Le poème « Premier amour » est tiré des « Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme »(1829).
La citation sur la rime est aussi tiré de ce livre. Il publiera d’autres recueils mais sans succès.
Je parle de Sainte-Beuve dans mon mémoire de maîtrise (« Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval » en vente chez Lulu :
http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288) à propos de « Baudelaire et l’illuminisme » (2 e partie, Le paysage entre visible et invisible ; 1.Les correspondances ; 1.1. Les références occultistes ; 1.1.2.L’illuminisme, 1.1.2.2.).
En ce qui concerne, l’illuminisme, Baudelaire a été influencé (entre autres) par ses admirations littéraires, Sainte –Beuve (et Balzac) dont les œuvres sont imprégnées de martinisme(mon mémoire, 1.1.2.3.4. Saint-Martin). Sainte-Beuve connaît l’illuminisme et le martinisme par Lamennais(mon mémoire toujours à propos de Saint-Martin) qui le reçut dans sa propriété de la Chesnaie, près de Dinan.
C’est dans « Volupté », son unique roman(1834) que l’on sent l’influence de Lamennais. C’est « l’histoire d’une âme, de ses inquiétudes et de ses doutes, un adieu à la jeunesse et au romantisme. Le héros du roman, Amaury, se fait prêtre : Sainte-Beuve, lui aussi, choisit une voie austère où il pourra donner sa mesure : la critique littéraire. (Lagarde et Michard, 19 e siècle) »
Sainte-Beuve a notamment critiqué l’art de Baudelaire (qui l’admirait tant) dans un article du Constitutionnel du 22 janvier 1862.
M. Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l'extrémité d'une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l'Edgar Poe, où l'on récite des sonnets exquis, où l'on s'enivre avec le haschich pour en raisonner après, où l'on prend de l'opium et mille drogues abominables dans des tasses d'une porcelaine achevée. Ce singulier kiosque, fait en marqueterie, d'une originalité concertée et composite, qui, depuis quelque temps, attire les regards depuis l'extrême pointe du Kamtchatka littéraire romantique, j'appelle cela la folie Baudelaire. Sur Sainte-Beuve : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Augustin_Sainte-BeuveSur Sainte-Beuve et Baudelaire, lire l’extrait du « Contre Sainte-Beuve » de Proust :http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Charles-Pierre_Baudelaire--Sainte-Beuve_et_Baudelaire_par_Marcel_Proust
Sur le « Contre Sainte-Beuve » de Proust : http://fr.wikipedia.org/wiki/Contre_Sainte-Beuve Sur l’illuminisme et le martinisme : cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Illuminisme
Sur Lamennais, cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9licit%C3%A9_Robert_de_Lamennais
Si Baudelaire a admiré Sainte-Beuve, a été influencé par lui, ce dernier lui a bien mal rendu, on l’a vu. Proust dans son « Contre Sainte-Beuve », constate que le critique littéraire a encensé des artistes maintenant tombés dans l’oubli alors qu’il a méprisé Baudelaire et…. Nerval. Sur Nerval dans le « Contre Sainte-Beuve » de Proust : http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Gerard_de_Nerval--Gerard_de_Nerval_par_Marcel_Proust
Source de l’image : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Augustin_Sainte-Beuve
En cherchant (je savais qu'il y en avait puisque je le lis et l'aime)pour Elisabeth les notes sur Keats:
Je me suis dit qu'il y en avait suffisamment pour faire une sous-partie
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faire au moins autant que mercredi en espérant qu'il y est moins de monde
pas un jour de la semaine sans sport(cf. détail dans sport)
sans compter la marche pour aller de la maison à la piscine
de la maison à la salle de gym
et le sport... en chambre
Samedi, nous marcherons encore plus à Lyon pour nos visites de St Valentin
et Dimanche, je ferais mes exercices à la maison
Dimanche
https://www.la-croix.com/Monde/elisabeth-ii-reine-angleterre-actualite-info
https://www.lepoint.fr/monde/ne-pas-publier-l-habit-fait-la-reine-12-09-2022-
Il y a cent cinquante ans, Flaubert et Baudelaire comparaissaient devant la justice. Aujourd'hui encore, des romanciers sont poursuivis. Qu'en est-il de l'antagonisme entre la société et les lettres ?
Ceux qui en appellent à la liberté d'expression sont parfois les plus prompts à exiger la censure au nom d'une « vigilance » aussi rigoureuse que vague.
MON TRAVAIL DE DEA P.2:
BORROW (George), Lavengro. Le maître des mots. Le savant, le gypsy, le prêtre. Traduit de l’anglais et présenté par André Fayot. Domaine romantique, José Corti, 1996, 661p.
Agent de la British and Foreign Bible Society, Borrow est un missionnaire écossais et protestant. « Au moment même où il fait preuve à l’égard de Rome d’une hargne qu’on a quelque mal a comprendre aujourd’hui, il montre pour les Gypsies ou les Irlandais – deux populations victimes à l’époque d’un mépris général - une ouverture et un intérêt constant[1]. » Il est un pionnier dans l’intérêt qu’il porta aux Gypsies qui incarnent pour lui deux valeurs essentielles : la poésie et la liberté.
Il fait de son ami le Gypsy Jasper Petulengro un portrait plein de délicatesse et de chaleur.
Dans sa préface, l’auteur présente son livre comme un « rêve fait pour partie d’étude et pour partie d’aventure[2]. » Ce rêve se situe dans les îles britanniques au premier quart du XVIII e siècle.
UN EXTRAIT DU TEXTE LUI-MEME:
"L'empoisonnement du cochon","Poisonning the porker",Traduction libre du "Romany Rye" de George Borrow (1843)
Chapitre VII
"Il y a un fond de vérité dans ces chansons, frère, dit Mr Petulengro1 quand les chants et la musique eurent cessé.
- Oui, dis-je, ce sont très certainement de remarquables chansons. Je dis, Jaspers, que je souhaite que vous n'ayez pas empoisonné de porcs dernièrement 2 .
- Et supposons que nous l'ayons fait, frère, et alors ?
- Et bien, c'est une pratique très dangereuse, pour ne rien dire de son immoralité.
- La nécessité n'a pas de loi, frère.
- C'est vrai, dis-je, je l'ai toujours dit, mais vous n'êtes pas nécessiteux et vous n'avez pas à empoisonner de porcs.
Ce recueil de 90 poèmes est paru au prix de 10,11 euros (frais de port inclus).
Dès maintenant, vous pouvez envoyer votre commande et votre adresse d'expédition à:
lencrebleue@laposte.net
Vous pouvez aussi aller voir le blog des passions d'Elisabeth:http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/
et son blog de poésies:http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/
Pour en savoir plus, allez voir le blog de mon amie Elisabeth:
http://nordetsud.hautetfort.com/archive/2008/10/05/le-cirque-de-navacelles.html
J'ai eu envie d'en savoir plus et j'ai lu un hors série de revue d'art tel que celle-ci:
Lodève, Musée Fleury, du 1er juin au 16 octobre 2011
Louis Valtat (1869-1952)
Femme au cabaret ou L’Estaminet, 1896
Huile sur toile - 136 x 191 cm
Angers, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts d’Angers
© ADAGP Paris 2011
Alors que le musée Fleury de Lodève consacre une importante exposition à Louis Valtat (commencée le 2 juin), le musée Paul Valéry, à Sète, présentait (jusqu’au 7 mai) les œuvres de… Louis Valtat. Il n’y a eu apparemment aucune concertation entre les responsables de ces deux manifestations organisées pourtant à quelques kilomètres l’une de l’autre et à quelques semaines d’intervalle. C’est d’autant plus étonnant (mais peut-être ceci explique-t-il cela ?) que Maïté Vallès-Bled, conservatrice du musée de Sète, a été jusqu’en 2009 à la tête du musée de… Lodève, dont l’actuelle directrice, Ivonne Papin, travaillait à l’époque avec elle comme conservatrice adjointe.
Il est bien dommage que les deux musées n’aient pas réussi à s’entendre pour conjuguer leurs efforts, car la plupart des œuvres visibles à Sète, issues notamment de deux importantes collections privées, n’ont pas été montrées à Lodève et réciproquement. Les deux expositions auraient pu au moins se dérouler en même temps et en partenariat. Par ailleurs, deux catalogues ont été publiés. Celui de Lodève reproduit 190 œuvres, mais n’a malheureusement aucune notice ; l’absence d’index et l’agencement thématique assez complexe rendent par ailleurs sa consultation difficile. Pourtant les archives ont été méticuleusement dépouillées pour cette exposition, tandis qu’Ivonne Papin a pisté des tableaux dans des ventes aux enchères et obtenu les prêts de nombreuses œuvres inédites issues de collections privées européennes et américaines, en plus de celles de collections publiques (Orsay, le Centre Pompidou, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux...).
Le parcours, à la fois thématique et chronologique, privilégie les années 1892-1914 et met en avant les grands motifs qui ponctuent l’œuvre du peintre. Une première partie intitulée « Fin de siècle » réunit quelques chefs-d’œuvre des années 1892-1896 où perce l’influence de Toulouse-Lautrec (avec qui Valtat collabora pour un décor au théâtre de l’Œuvre) à travers le thème des filles de joie, les unes patientant Sur le boulevard, les autres dans un Estaminet (ill. 1), tableau dont on a trouvé une étude préparatoire dans une collection particulière. Des toiles comme Les Parapluies rouges, Mère et enfant ou La Lecture, très belle peinture du Musée de Bernay, relèvent davantage des recherches esthétiques des Nabis que Valtat a fréquentés.
Une deuxième partie aborde les arts décoratifs : Valtat orna des céramiques d’André Metthey qui furent exposées au Salon d’automne de 1907, puis s’essaya à la sculpture en 1909 et 1910, avant de réaliser en 1922-1923 des cartons de tapisseries pour Aubusson ; il exposa enfin en 1932 Les Mahonias, tapisserie de basse lisse. Certaines toiles révèlent elles aussi le talent décoratif du peintre, marquées par un contraste de couleurs vives et des touches larges, tel le Coin de massifs fleuri dans un jardin de Provence (prêté par les Arts décoratifs de Paris) qui n’est pas sans rappeler les tapisseries de Maillol.
La section consacrée aux dessins (où l’on retrouve le monde du cabaret et du théâtre notamment) et aux estampes est particulièrement séduisante. Bois gravé, lithographie, eau-forte, Valtat expérimenta toutes les techniques et collabora avec les revues de son temps. Une série de dessins aquarellés et de pastels évoque ses séjours à Arcachon (1895-1896) au cours desquels apparut un motif cher à l’artiste, les écaillères d’huitres, comparable au thème des paysannes que Gauguin peignit à Pont-Aven.
Louis Valtat (1869-1952)
Les Rochers rouges à Agay, 1903
Huile sur toile - 65 x 81 cm
Collection Fondation Regards de Provence
Photo : Fondation Regards de Provence
© ADAGP Paris 2011
Valtat découvrit aussi la lumière du Sud, d’abord à Banyuls en compagnie de George-Daniel de Monfreid et d’Aristide Maillol en 1894-1895 puis à La Ciotat et à Marseille en 1902. Les vues qu’il peignit sont construites par la couleur et ses touches morcelées relèvent du néo-impressionnisme.
Il voyagea ensuite à Milan et Venise, puis Alger en 1906, dont il rapporta esquisses et tableaux pittoresques. Mais il s’attacha aussi au charme des plages de Normandie, et de Ouistreham notamment, à la poésie du lac du Bois de Boulogne lorsqu’il s’installa avenue de Wagram en 1914, et à la grâce de la vallée de Chevreuse lorsque il acquit en 1924 une propriété à Choisel. Valtat peignit également des natures mortes, parmi lesquelles on retiendra Pomme et tulipes qui s’inspire des recherches cézaniennes, ainsi que des femmes occupées à coudre ou à broder, autre thème cher au peintre qui cherchait à traduire ce monde domestique paisible et clos.
L’exposition s’achève sur Agay et Anthéor, où l’artiste séjourna régulièrement entre 1899 et 1914 ; les rochers rouges d’Agay, motifs qui inspirèrent aussi Georges d’Espagnat ou Guillaumin, constituent une véritable série. Des silhouettes féminines se fondent parfois dans des paysages escarpés ou luxuriants, exprimant une symbiose de l’homme et de la nature. A Anthéor, Valtat côtoya Renoir qui se trouvait à Cagnes et Signac qui habitait Saint-Tropez. Il fréquenta également Théo van Rysselberghe, Henri Edmond Cross et Georges d’Espagnat avec qui il séjourna à Magagnosc près de Grasse. Renoir le recommanda à Vollard qui devint son marchand exclusif entre 1902 et 1911 ; quelque 680 œuvres du peintre furent notées dans l’inventaire après décès du marchand. Il faut dire que si Valtat ne fut guère bavard sur son art, il fut prolifique ; il sombra pourtant dans l’oubli et l’on tente aujourd’hui de le ranger tant bien que mal dans un mouvement ou dans un autre. Les tons purs et les couleurs éclatantes de ses œuvres d’Arcachon encouragèrent certains à en faire un précurseur du fauvisme. Pourtant Georges Duthuit ne l’intègre pas dans son livre de 1949 et dans le catalogue de l’exposition, Claudine Grammont rappelle que les préoccupations de Valtat ne sont pas celles de Matisse ou de Derain : il est loin de l’art tribal et du primitivisme. Ses vues d’Agay en revanche, ont probablement eu un impact sur les fauves, présentant quelques similitudes avec les vues de Collioure de Matisse et Derain.
Valtat se laisse surtout attirer par le néo-impressionnisme comme en témoigne des tableaux tels que Femme au bord de mer(vers 1904) et il expose en 1900 aux côtés de Signac, Luce, Cross, Van Rysselberghe. L’exposition tente d’illustrer ces amitiés et ces affinités artistiques en présentant ça et là les œuvres d’autres artistes comme Maximilien Luce, Georges d’Espagnat, George-Daniel de Monfreid, Henri-Edmond Cross, Aristide Maillol, Armand Guillaumin… Malheureusement leurs peintures dispersées dans le parcours ne sont pas clairement séparées de celles de Valtat ce qui peut provoquer certaines confusions auprès du visiteur distrait.
Collectif, Louis Valtat à l’aube du fauvisme, Editions midi-pyrénéennes, 2011, 350 p., 42 €. ISBN : 9782953760217.
Commissaire général : Ivonne Papin-Drastik. Commissaires scientifiques : Claudine Grammont et Ivonne Papin-Drastik.
Informations pratiques : Musée Fleury, Square Georges Auric, 34700 Lodève. Tél : +33 (0)4 67 88 86 10. Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10 h à 18 h, le mardi du 4 juillet au 23 août jusqu’à 22 h. Tarif : 7 € (réduit : 5 €).
Comme j'ai gagné 2 entrées gratuites pour cette expo...
Henri Desgranges, le directeur du journal L'auto a été coureur avant sa carrière de journaliste, ici dans une course en 1892.
Paris-Brest-Paris est une course cycliste créée en 1891 par Pierre Giffard du Petit Journal.
1891, premier Paris-Brest-Paris
En 1891 le « Petit Journal » de Petit organise le premier Paris-Brest-Paris. Pierre Giffard, directeur du journal, souhaite démontrer le caractère pratique de la bicyclette par une course de 1200km. Les bicyclettes ont été plombées avant la course pour contrôler l’utilisation d’une seule et même machine par les participants. Les étrangers et les femmes n’étaient pas autorisés à participer à cette épreuve. C'est un vrai succès au regard des plus de 400 inscriptions. 206 cyclistes s’élancent le 6 septembre, y compris 10 tricycles, 2 tandems et un grand-bi monté par M. Duval. Des amateurs et des professionnels participent à cette édition avec des soigneurs, des mécaniciens et surtout des entraîneurs. Les machines sont montées avec des pneus en caoutchouc creux ou des pneumatiques gonflables, ceux-ci faisant leur apparition et se montrant plus légers et plus performants. 16 points de contrôle sont prévus pour ce que le journal annonce "la course nationale de bicyclette...". Charles Terront gagne la course, roulant sans dormir durant 71h22m avec une moyenne de 17,590 km/h à l’aller et de 16,780 sur le chemin du retour. Jiel Laval est second à plus de huit heures derrière Terront et Henry Coulliboeuf est troisième. 100 cyclistes terminent, certains après plusieurs jours en s'arrêtant dans des auberges pour la nuit.
La première édition de 1891 eut à souffrir de défauts rédhibitoires, comme l'impuissance des contrôleurs à réduire les fautes évidentes et la confusion née de l'annonce de l'épreuve comme une course de machines. Ainsi, plusieurs concurrents se firent relayer, ce qui entraîna leur élimination.
Le vainqueur avait été embauché par Édouard et André Michelin afin de promouvoir leur toute nouvelle invention de pneumatique démontable pour vélo. Cette victoire permit un succès commercial de ce pneu. [1]
En 1901, l'organisation est reprise par l'Auto-Vélo, récemment fondé par Henri Desgrange, qui recherchait une épreuve d'envergure pour lancer son journal. La course devint internationale et deux catégories furent créées : les coureurs de vitesse, 25 partants, et les touristes-routiers (les ancêtres des randonneurs), 114 partants. Les randonneurs amateurs existent déjà, mais ils ne s’étaient pas encore lancés dans de telles aventures. Comme en 1891, on autorise les participants d'avoir des entraîneurs. À 04h53 le 16 août 41 coureurs s’élancent, suivi 17 minutes plus tard des touristes- routiers. Maurice Garin gagne en 52h11, battant Gaston Rivière de 1h55. Hippolyte Aucouturier, le suisse Michel Frédérick, et l’américain Charly Miller, terminent dans cet ordre. Rosière est le premier touriste-routier en 62h26m. 72 terminent, y compris Pierre Rousset, le plus âgé avec 65 ans qui effectue le trajet en 202 heures.
Le succès de la course décida Henri Desgrange à l'organiser tous les dix ans.
Les règles sont modifiées. Les entraîneurs et l’assistance entre les contrôles sont interdits mais les coureurs peuvent changer de vélo. Seuls les touristes-routiers ne peuvent pas effectuer de changement de vélo; pour éviter toute tentative de triche, ils sont donc encore plombés. Les coureurs modifient leur stratégie et restent en peloton jusqu’à Brest. 13 coureurs et 120 touristes-routiers participent à cette édition. Le gagnant est Émile Georget en 50h13m, battant Octave Lapize de 21 minutes. Ernest Paul est troisième à 35 minutes et Cornet finit quatrième. Le premier touriste-routier est Pierre Heusghen, qui est ensuite éliminé pour avoir reçu de l'aide en cours de route. Auguste Ringeval et Maurice Garin (qui était coureur en 1901) deviennent les gagnants dans cette catégorie.
Le 2 septembre 1921, 43 coureurs et 63 touristes-routiers participent à la course. Le nombre de contrôles secrets est augmenté. Le belge Louis Mottiat gagne en 55h07’08’’. Eugène Christophe, Pierre Heusghem, Masson, et Sellieer terminent ensuite dans cet ordre. Le huitième arrivant est le touriste-routier Ernest Paul en 62 heures. Il était coureur lors de la précédente édition.
En 1931, 28 coureurs et plus de 150 touristes sont inscrits (64 ‘allure libre’ 'et 91 'audax '). l'Australien, Hubert Opperman gagne en 49h23m dans un sprint final, battant Marcel Bidot. Il y avait 64 randonneurs ‘allure libre’ inscrits ; 62 se sont élancés du café "Le Mauco" à Paris le 2 septembre à 22H00 et 44 ont terminé malgré la pluie et du fort vent d’ouest. Dans les arrivants figuraient 4 tandems mixtes, un tandem homme et deux femmes en solo (dont une arrivée 35 minutes après le délai et non homologuée). Comme l’ACP et l’UACP étaient deux clubs rivaux et que les blessures du schisme de 1921 n’étaient pas refermées, on note avec plaisir que l’UACP ramène avec difficulté 20 arrivants à Paris. Alexis Cottard, Gaston Ruard, et Julien Tranchant finissent ensemble en 68h30; le quatrième arrive 50 minutes plus tard. Le cinquième, Louis Cointepas finit 2 heures plus tard. Le sixième et le septième arrivent 2h20 après le premier et ensuite, il faut attendre plus de 10 heures. M. et Mme Danis terminent meilleur tandem mixte en 88h10, 25 minutes avant Louis et Juliette Pitard. Quatre femmes terminent en tandems mixtes (Danis, Pitard, Gorgeon et Du Bois) et Mlle. Vassard devient la première femme solo à terminer PBP en 93h25. Les Pitards reviendront en 1948 et 1951.
Pour des raisons évidentes, il n'y a aucun PBP en 1941. Le président ACP, Pierre Bontemps, décide de le remplacer par une édition en 1948 puis par une autre en 1951 pour reprendre le rythme décennal.
Les PBP 1948 et 1951 voient la fin des coureurs professionnel, avec une baisse irrémédiable de leur participation. En 1948, ils sont 52 à s’élancer mais seuls 11 terminent. Albert Hendrickx gagne dans un temps de 41h36m42s.
En 1951, seulement 41 coureurs répartis dans 10 équipes sont inscrits et Maurice Diot gagne en 38h55, le record absolu mais le nombre de participants randonneurs progresse.
Après 1951, l'Équipe ne peut plus organiser l'épreuve par manque de participants. L’organisation de la course professionnelle a eu lieu en 1956 et 1961 mais a ensuite été déprogrammée en raison du manque d'intérêt. Les randonneurs, cependant, ont perpétué la tradition, tant avec la formule Paris-Brest-Paris Randonneur qu’avec la formule Paris-Brest-Paris Audax. Si la compétition a disparu, l'esprit d'origine est conservé grâce à ces deux organisations, la volonté d'aller au-delà de ces capacités supposées ou l'envie de participer au plus grand évènement mondial de la randonnée longue distance.
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