Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Rechercher : Musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq
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Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme
Sous la direction de Paul Salmona, directeur du Musée d’art et d’histoire du judaïsme, cette nouvelle édition dédiée au Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ) a été entièrement remise à jour. Ce hors série de Connaissance des Arts invite le lecteur-visiteur à une promenade passionnante et érudite dans l’histoire de l’art et du judaïsme par des textes éclairants et de superbes illustrations.
Avril 2016 - 68 pages
http://boutique.connaissancedesarts.com/offres/2765
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Le musée d’art et d’histoire du judaïsme rend hommage aux figures juives dans l’orientalisme
Au musée d’art et d’histoire du judaïsme, une exposition retrace les représentations diverses de Juifs en tant qu’Orientaux dans l’art, de 1832 à 1929.
« Joseph gardien des greniers de Pharaon », par Lawrence Alma-Tadema, 1874.
À partir de 1830, les nouvelles possessions françaises d’Afrique du Nord et les lumières méditerranéennes attirent les artistes. Armés de carnets et d’aquarelle, ils découvrent un Orient qui n’est pas de « bazar », très différent du retour d’Égypte de Bonaparte. Alors que le noir vestimentaire est de rigueur chez eux, ils trouvent là des tenues chamarrées, notamment celles de la communauté juive. En lien avec l’Europe, et non impliquée dans le conflit colonial à l’inverse des populations musulmanes, elle se trouve être plus accessible et accueillante.
Les artistes peignent des scènes du jour du sabbat, des mariées d’Alger pour Théodore Chassériau ou du Maroc pour Eugène Delacroix et Alfred Dehodencq. Sur ce côté de la Méditerranée, le temps semble figé. Le temps biblique, s’entend, réveillant une peinture religieuse jusqu’à présent sans repères historiques et qui va se nourrir des récentes découvertes archéologiques. Les voyages s’étendant jusqu’en Terre sainte, entre Égypte et Mésopotamie, mêlent le premier Testament au second.
L’inspiration d’Horace Vernet traverse ainsi les siècles et transforme un Bédouin en Abraham devant sa tente. À la fin du XIXe siècle, certains, s’attachant à « l’authenticité » ethnographique, dessinent la figure du Christ et sa famille plus judaïsante qu’ottomane ou romaine. Cette représentation picturale va entraîner des controverses parfois très violentes en Europe dans un climat antisémite avivé, notamment en France, au moment de l’affaire Dreyfus.
L’exposition du Musée d’art et d’histoire du judaïsme montre cette découverte des rives méditerranéennes qui marque un renouveau dans la peinture biblique, sur près d’un siècle, épousant tour à tour les styles – académique, art nouveau, art déco ou moderne – et des Juifs qui apparaissent comme une entité distincte dans cet orientalisme non plus rêvé mais révélé.
Jusqu’au 8 juillet. Au musée d’art et d’histoire du judaïsme, 71 rue du Temple (Paris 3e ). Entrée : 9,50 €, tarif réduit 7 €.
Visite en famille à partir de 8 ans les 20 mai et 10 juin à 11 heures. Le billet donne accès aux collections permanentes qui présentent des costumes et parures de mariées en rapport avec l’exposition. Catalogue Skira/Flammarion, 197 p., 35,50 €.
ALEXANDRE DARMON
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Le 13 juillet, nous avons visité le Musée d'art et d'histoire de Langres(photos perso)
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Un nouveau Courbet pour le musée d’Art et d’Histoire de Genève
Signature : Laura La Fata - 21 mai 2014« Panorama des Alpes », une huile sur toile réalisée par Gustave Courbet vers 1876, est entré dans les collections du musée d’Art et d’Histoire de Genève, grâce à la générosité d’un donateur anonyme.
L'oeuvre, qui rappelle une autre toile de l'artiste figurant le même paysage et conservée au Museum of Fine Arts de Cleveland, représente les massifs des Dents du Midi et du Grammont, vus depuis la terrasse de la maison de « Bon-Port » à la Tour-de-Peilz, dans laquelle Gustave Courbet a vécu ses années d'exil politique. Elle témoigne de « l'ambiguïté des sentiments [du peintre] au cours de son exil : fascination pour le paysage grandiose des montagnes suisses, angoisse de l'emprisonnement et de l'inéluctable maladie, aspiration à la liberté ». Pour la conservatrice en chef, responsable du pôle Beaux-Arts, Laurence Madeline, le musée d'Art et d'Histoire de Genève se devait d'acquérir cette vue idéale des Alpes, qui enrichit la collection du musée de paysages alpins. Uniquement répertorié dans le Catalogue raisonné de l'oeuvre de Courbet établi en 1977 par Robert Ferrier, Panorama des Alpes sera présenté au public pour la première fois lors de l'exposition « Courbet. Les années suisses » au Musée Rath, du 5 septembre 2014 au 4 janvier 2015.
Gustave Courbet (1819-1877)
Panorama des Alpes, vers 1876
Huile sur toile - 140 x 64 cm
Genève, Musée d’Art et d’Histoire
Photo : Bettina Jacot-Descombes/MAH de Genève20/5/14 - Acquisition - Genève, Musée d’Art et d’Histoire - Le Musée d’Art et d’Histoire de Genève vient d’acheter auprès d’un particulier un grand tableau de Gustave Courbet représentant un Panorama des Alpes, peint dans les dernières années de la vie de l’artiste après son exil en Suisse.
La vue où l’on reconnaît les massifs des Dents du Midi et du Grammont, est celle qui s’offrait à lui depuis la terrasse de la maison de « Bon-Port » à la Tour-de-Peilz, village où il s’était réfugié et où il mourut en 1877.
Cette toile rappelle un autre paysage alpin de Courbet conservé au Cleveland Art Museum. Mais s’il y peint la même chaine montagneuse, celle-ci prend désormais tout l’espace du tableau où ne figure plus la figure d’un berger entouré de ses chèvres. Si la marque de Courbet sur les paysages de Gustave Doré a souvent été soulignée, il est intéressant de voir ici ce qui pourrait être le signe d’une influence inverse.L’œuvre, qui témoigne comme le souligne le communiqué du musée « de la puissance picturale de l’artiste à une époque où il était généralement considéré comme un peintre « "fini" », n’avait jamais été exposée au public. Elle figurait dans l’inventaire après décès de l’artiste puis en 1915 dans celui de Juliette Courbet sa sœur, qui avait hérité de ses biens.
Elle sera présentée pour la première fois dans l’exposition « Courbet, les années suisses » qui aura lieu au Musée Rath du 5 septembre 2014 au 4 janvier 2015.http://www.latribunedelart.com/geneve-achete-un-panorama-des-alpes-de-gustave-courbet
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L'OBJET D'ART HORS-SÉRIES LE MUSÉE D'ART ET D'HISTOIRE PISSARRO – PONTOISE(que j'ai visité quand il portait un auttre no
Les musées comme tout CE QUE J'AIME, inspirent ce que j'écris à acheter ici
Sous le nom de MAHPP, le musée Pissarro entame un nouveau chapitre de son histoire. L’exposition déployée au sein des collections permanentes jette un coup de projecteur sur les origines de l’institution, la constitution de ses collections et le travail de ses directeurs successifs et de leurs équipes.
Articles
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EXPOSITION « Jean Laronze (1852-1937), Rives et rivages » - 11 octobre au 14 décembre 2014 - Musée d'Art et d'Histoire d
L’exposition sur l’œuvre de Jean Laronze présentera une quarantaine d’huiles sur toile et de dessins, répartis en deux thématiques : les bords de Loire, d’Arroux et de Bourbince, d’une part, peints par l’artiste en toute saison et à toute heure du jour, et la mer du Nord et ses immenses plages d’autre part.
Ces toiles proviendront de musée et de collections particulières. Certaines d’entre elles seront exposées pour la première fois au public.
http://www.jean-laronze.fr/actualit%C3%A9s-expos/
Musée d'Art et d'Histoire de Meudon
11 Rue des Pierres 92190, Meudon - France
Tél.: 01 46 23 87 13 - musee.arthistoire@mairie-meudon.fr
Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h, sauf les jours fériéshttp://www.jean-laronze.fr/actualit%C3%A9s-expos/
https://musee.meudon.fr/accueil-1595.html
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Le Musée d’arts de Nantes
http://boutique.connaissancedesarts.com/categories/31-hors-serie
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Maquettes de Marseille au Musée d'histoire
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Amphores au Musée d'Histoire de Marseille
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Vu au Musée d'histoire de Marseille
Les épaves retrouvées et exposées
Les bateaux du musée d'histoire de Marseille
De la manière de "coudre" les bateaux:
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Au musée en septembre
Explorez 5000 ans d'histoire de l'art le temps d'un week-end ! Les 19 & 20 septembre Journées européennes du patrimoine EntrÉE libre et gratuite pour tous, de 10h À 18h Le thème cette année est "Création d'aujourd'hui, patrimoine de demain"
Pensez mobile : téléchargez l'application "musée des Beaux-Arts de Lyon" comprenant l'audioguide complet des collections. Gratuite sur l'App Store et Google Play.- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Télécharger l'application Entrée libre pour tous - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Expositions 10 ans d'acquisitions, 10 ans de passions À voir jusqu'au 21 septembre
De l’Antiquité égyptienne à Pierre Soulages, le musée célèbre 10 ans d'acquisitions.
Au sein des collections permanentes, un parcours exceptionnel, retraçant 5000 ans d’histoire des arts visuels (archéologie, peintures, sculptures, objets d’art, médaillier, arts graphiques), souligne le caractère encyclopédique des collections du musée des Beaux-Arts.
Différentes présentations ponctuent également 10 ans d’acquisitions, 10 ans de passions : Geneviève Asse, arts graphiques, médaillier et Auguste Morisot.
L’occasion de partager avec vous le dynamisme des collections et les passions qui animent le musée.- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Visites commentées En savoir + - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - PROCHAINE EXPOSITION : Lyon Renaissance. Arts et humanisme
Ouverture vendredi 23 octobre
En rassemblant près de 300 objets – tableaux, manuscrits enluminés,mobilier, orfèvrerie, émail, majolique, médailles et textile – cette première exposition jamais consacrée à la Renaissance lyonnaise présente un riche panorama de la production artistique à Lyon au XVIe siècle.
Exposition : 9€ / 6€ / Gratuit
Exposition + Collections : 12€ / 9€ / Gratuit- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - En savoir + Visites commentées - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Visites exceptionnelles VISITES "ARTS GRAPHIQUES"
Jeudis 10 et 17 septembre à 12h15
De Jacques Stella à Pierre Soulages, 400 ans d’arts graphiques
De l'Enlèvement des Sabines de Jacques Stella (image ci-contre) au brou de noix de Pierre Soulages, en passant par les variations cubistes d’Albert Gleizes ou l’abstraction lyrique de Hans Hartung, les collections du cabinet d’arts graphiques se sont enrichies de très nombreuses œuvres.
Cette visite est l’occasion de découvrir une collection rarement exposée, au vu de sa sensibilité à la lumière, mais aussi d’entrer dans l’intimité des peintres à travers l’évocation de leur atelier, de leur travail préparatoire ou de leurs techniques.
Entrée au musée : 8€/ 4€/ gratuit + visite à 3€- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Réserver Nocturnes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Nouveauté ! <
D'art d'art!
Une bonne manière ludique de faire découvrir la peinture à ceux qui ne connaissent pas et redécouvrir aux autres.
(image provenant du site de france 2)Durée : 5min. ( 21H25 - 21H30 )
Cryptage : En clair
Genre : Divertissement - Culturel
Origine : France
Présentateur : Frédéric Taddeï.RÉSUMÉ
Comment rendre l'art des musées accessible à tout un chacun ? En racontant la petite histoire d'une oeuvre choisie parmi les plus belles pièces des collections publiques. En une minute et demie, Frédéric Taddeï donne aux téléspectateurs l'envie d'aller voir et d'ouvrir les portes des musées...
http://www.tvmag.com/programme-tv/fiche/france-2/magazine/34262273/d-art-d-art.html
D'art d'art
"Le pauvre pêcheur" de Puvis de Chavannes
Durée : 5min. ( 21H20 - 21H25 )
Cryptage : En clair
Genre : Divertissement - Culturel
Présentateur : Frédéric Taddeï.Comment rendre l'art des musées accessible à tout un chacun ? En racontant la petite histoire d'une oeuvre choisie parmi les plus belles pièces des collections publiques. En une minute et demie, Frédéric Taddéi donne aux téléspectateurs l'envie d'aller voir et d'ouvrir les portes des musées...
http://www.tvmag.com/programme-tv/fiche/france-2/magazine/34103579/d-art-d-art.html
Les oeuvres d'art
Le Goya du musée Bonnat-Helleu est authentique Les nus féminins de Jacques Lasserre ne le laissent pas de bois
Takis, un artiste magnétique au Palais de Tokyo L'Estampille/L'Objet d'Art n° 520
Lyon : les musées des Tissus et des Arts décoratifs en périlN° 520 - février 2016 - 8,50 €
ISSN : 0998-8041
Au sommaire de ce numéro :
Un dossier spécial sur les musées des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon qui, malgré leurs collections d'une incroyable richesse, sont menacés de fermeture.
Une exposition consacrée au peintre Zao Wou-Ki se tient actuellement à la fondation Gianadda à Martigny, et une autre rend hommage à Andrea Schiavone, peintre de la Renaissance vénitienne, au musée Correr.
Une étude inédite revient sur le destin de deux pendules par Charles-Athanase Pinon et Jean-Louis Prieur, livrées pour le mariage du futur roi Louis XVI.
Découvrez les "figures de fantaisie", à la lisière de la scène de genre, de la peinture d’histoire ou de l’allégorie, actuellement à l'honneur au musée des Augustins à Toulouse.
La fondation Rosengart qui abrite à Lucerne, en Suisse, un florilège d’œuvres modernes acquises par le marchand d’art Siegfried Rosengart et sa fille Angela depuis les années 1940, vous ouvre ses portes.Actualités
- Un XVIIIe sous le signe de la galanterie
- Delacroix : "il faut imiter l'antique"
- L'art senufo au sommet
- Émile Verhaeren : poète et critique d’art entre deux siècles
- La guerre vécue par les artistes
- Un goût princier
- Tableaux hollandais de la collection royale d'Angleterre
- Visions du Paradis, le chef-d’œuvre de?Botticini
- Ellsworth Kelly : mort d’un poète de la forme pure
- Musées
- Patrimoine
- In-Sook Son ou la broderie au firmament
- Un manuscrit en quête de propriétaire
- Opéra Garnier : triste mise en scène
- Entretien avec Vincent Fraysse, commissaire-priseur à Paris
- 2015 une année sans surprise
- Adjugés
- Lectures choisies
- Calendrier des expositions
Articles
- Figures de fantaisie
- Des collections d'exception en péril
- Zao Wou-Ki en majesté
- Schiavone. Splendeurs de la Renaissance vénitienne
- Les pendules du mariage du futur Louis XVI
- Les trésors de la fondation Rosengart
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 519 - L'art sepik au Quai Branly
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 514
Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 514
Avec six itinéraires dans différentes régions de France et d'Europe, et un supplément estival de 40 pages, ce numéro de L'Objet d'Art vous accompagnera sur la route des vacances. Au sommaire également : de la sculpture à Londres et St Ives avec Barbara Hepworth, de la peinture à Évian avec Jacques-Émile Blanche ou à Monaco avec l'avant-garde russe, et une plongée au cœur du Whitney Museum of American Art à New York ou à l'intérieur du "plus beau des petits musées de France" à Saint-Tropez. Enfin un détour s'imposera par la Loire afin de visiter le charmant château d'Azay-le-Rideau, en cours de restauration.
Actualités
- Côte d'Azur : un feu d'artifice d'expositions
- Bretagne : l'art sous toutes ses formes
- Val de Loire : dans les pas de François Ier
- Commémoration : gloires et défaites de l'empereur Napoléon
- En Suisse, un parcours estival des plus éclectiques
- Malaga une ville d'art et d'histoire
- Anish Kapoor à l'assaut de Versailles
- Des chœurs angéliques réapparaissent à Souvigny
- L'abbaye de Clairvaux célèbre son 900e anniversaire
- Musées
- Ventes futures
- Olivier Gagnère, l'éclectisme néoclassique
- Les temps changent
- Samaritaine : échec et mat
- La 56e Biennale de Venise interroge l’avenir
- Le nouveau palais des arts des la fondation Prada
- La Patinoire Royale transformée en galerie
- Le Sablon en fête
- Lectures choisies
- Adjugés
Articles
- Trésors de sable et de feu
- L'Annonciade à Saint-Tropez, "le plus beau des petits musées de France"
- Le nouveau Whitney Museum of Americain Art s'ancre dans la ville
- Barbara Hepworth, figure majeure de la sculpture britannique
- L'avant-garde russe, une révolution en marche
- Azay-le-Rideau : les « coulisses d’une renaissance »
- Jacques-Émile Blanche, mémoire vivante de la?Belle?Époque
http://www.estampille-objetdart.com/numero-514/toutes-expos-l-ete.4215.phpLe Musée d'Art Contemporain à Lyon jeudi
Casse record au musée d'art moderne de Paris
Par Tristan Vey
20/05/2010 | Mise à jour : 19:16 Réaction (55)
La brigade de répression du banditisme va analyser les 5 cadres évidés de leur toile.VIDÉO - Cinq toiles de grands maîtres, dont un Picasso et un Matisse, ont été dérobées dans la nuit. Le montant estimé du butin pourrait atteindre les 100 millions d'euros
Entre 90 et 100 millions d'euros. C'est le montant estimé des cinq tableaux de grands maîtres qui ont été volés dans la nuit de mercredi à jeudi au musée d'art moderne de la Ville de Paris (16e arrondissement). Cette estimation, communiquée par la direction du musée, est cinq fois moins importante que celle annoncée auparavant par le parquet de Paris. Quel que soit le montant exact du préjudice, c'est à n'en pas douter le plus important vol constaté dans un musée français depuis le célèbre cambriolage du palais des Papes à Avignon en 1976 où 118 toiles de Picasso avait été dérobées.
Le scénario du casse parisien est digne d'un film policier. D'après les images des caméras de surveillance, le voleur aurait en effet agi seul, au cœur de la nuit, cagoulé et vêtu de noir. Il serait entré par effraction en passant par une fenêtre après avoir coupé à l'aide d'une pince de type coupe-boulon le cadenas d'une grille. Il aurait ensuite détouré avec précaution les toiles à l'aide d'un cutter avant de les rouler pour les transporter.
Les cinq chefs d'œuvres dérobés sont «Le pigeon aux petits pois» de Picasso, «La pastorale» de Matisse, «L'olivier près de l'Estaque» de Braque, «La femme à l'éventail» de Modigliani et «Nature morte aux chandeliers» de Léger. Des pièces d'une très grande valeur, beaucoup trop connues pour pouvoir être revendues sur les marchés traditionnels.
Le musée fermé pour la journée
Le signalement et la photo des tableaux ont immédiatement été mis en ligne sur les bases de données policières dans le monde entier via Interpol. La brigade de répression du banditisme a été chargée de l'enquête et le musée a été fermé pour la journée afin de faciliter le travail des enquêteurs, a indiqué Bertrand Delanoë. Le maire de Paris s'est dit «attristé et choqué de ce vol qui est une atteinte intolérable au patrimoine culturel universel de Paris».
Les explications de l'adjoint du maire chargé de la culture, Christophe Girard :
Cette affaire promet de relancer le débat sur la sécurité dans les musées parisiens. En juin dernier, un carnet de dessins de Picasso estimé entre 3 et 8 millions d'euros avait en effet été dérobé au musée Picasso alors que celui-ci était en pleine rénovation.
Pour ce qui concerne le musée d'art moderne, la Ville de Paris a annoncé que l'alarme volumétrique anti-intrusion ne fonctionnait plus dans certaines salles depuis le 30 mars et qu'elle n'avait pas pu être réparée depuis. La société prestataire n'aurait en effet à ce jour toujours pas reçu le matériel de remplacement nécessaire à sa réparation. Cela n'explique toutefois pas pourquoi le dispositif vidéo qui diffusait des images en temps réèl au PC de sécurité, qui fonctionnait correctement, n'a pas permis de donner l'alerte alors que trois agents sont mobilisés chaque nuit pour surveiller les écrans de contrôle. Pour Christphe Girard, c'est simplement la preuve que l'on a affaire à un vol d' «une sophistication extrême», une «opération de grand banditisme, du crime organisé».
Musée d’Art Hôtel Sarret de Grozon
Le musée porte le nom de la famille qui légua à la ville d’Arbois, en 1902, son hôtel particulier ainsi que son mobilier et ses collections d’objets (porcelaine et argenterie exceptionnelles) et d’œuvres d’art (tableaux du XVIIème au XIXème siècle, dont les peintres comtois Courbet et Pointelin). Après la mort en 1931 de Madame de Sarret qui avait gardé la jouissance de la demeure, le musée ouvre en 1934.
Ces œuvres reflètent les goûts éclairés de plusieurs générations d’une famille appartenant à l’aristocratie provinciale, dont les appartements ont conservé leurs décors intérieurs.
Le portrait d’Arboisiens dessinés au pastel par Louis Pasteur adolescent sont également exposés.Inauguration du premier musée d’art moderne et contemporain au Maroc
Mardi 7 octobre, après dix ans de travaux, le Maroc a inauguré son premier musée d’art moderne et contemporain, le musée Mohammed VI, dans la ville de Rabat.
Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain à Rabat
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 516
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 516
Vigée Le Brun, portraitiste. Exposition Picasso.mania. La peinture chinoiseN° 516 - octobre 2015 - 8,50 €
ISSN : 0998-8041
Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 516
Ce mois-ci, L’Objet d’Art vous emmène visiter le Duomo de la cathédrale de Sienne dont le pavement est un véritable ravissement pour les yeux. Vous découvrirez également le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France, un chef-d’œuvre méconnu de J. Verberckt, ainsi qu’un portrait inédit par Claude Lefebvre. Un long dossier revient sur la place de Versailles dans l’évolution de la sculpture française. Élisabeth Vigée Le Brun et Picasso et ses suiveurs sont mis à l’honneur au Grand Palais. Enfin, un article inédit dans notre revue dresse le portrait complexe de la peinture chinoise contemporaine.
Actualités
- Portrait de famille, la dynastie des Médicis
- Osiris ressuscité
- Fragonard peintre de la séduction
- L'estampe fantastique de Delacrois à Kuniyoshi
- Plein feu sur l'art africain
- François Ier, roi mécène et protecteur des lettres
- Les trésors des Hahnloser
- L'œuvre inédit de Jean-Pierre Saint-Ours
- Giotto et l'Italie
- Ventes futures
- Hervé Van der Straeten, maître de la surprise
- Patrimoine
- Musées
- Des chiffres et des sanctions
- Versailles toujours plus
- Le sablier, cinq siècles d'histoire
- Galeries
- L'art moderne et contemporain s'installe à Paris
- Lectures choisies
- Calendrier des expositions
Articles
- Le pavement du Duomo de Sienne, un éblouissant livre d'images
- Le Salon Louis XV du Cabinet des médailles, un chef-d'œuvre de J. Verberckt
- Le renouveau de la peinture chinoise
- Un nouveau portrait par Claude Lefebvre
- La place de Versailles dans l'évolution de la sculpture française (1683-1710)
- Élisabeth Vigée Le Brun, la révolution du portrait
- Picasso.mania
http://www.estampille-objetdart.com/numero-516/vigee-brun-portraitiste-exposition-picasso-mania-peinture-chinoise.4281.php
Des trésors du marchand d’art Ambroise Vollard vendus aux enchères
| 22.04.10 | 11h22 • Mis à jour le 22.04.10 | 11h35Sotheby'sArbres à Collioure, André Derain 1905.Le sommeil d'Ambroise Vollard (1866-1939) était légendaire. Le célèbre négociant de tableaux, qui organisa la première rétrospective de Cézanne et fut le marchand de Gauguin, Picasso ou Matisse, s'endormait, dit-on, très facilement dès qu'il s'ennuyait. 140 œuvres ayant appartenu au marchand, disparues depuis 1939, ont roupillé dans un coffre pendant plus de soixante-dix ans. Et c'est une performance, de la part de la maison de vente Sotheby's, de réveiller ces belles endormies, et de les mettre en vente en juin.
Parmi lesquelles un tableau fauve d'André Derain (1880-1954), peint en 1905, un paysage de Collioure qui, d'après les experts de Sotheby's, n'a sans doute jamais été vu par le grand public. Estimé de 9 millions à 14 millions de livres sterling (de 10 à 15 millions d'euros), il sera la vedette d'une vente impressionniste et moderne à Londres, le 22 juin. Les 139 autres œuvres – estimées prudemment à environ 3 millions d'euros – seront dispersées à Paris une semaine plus tard, le 29 juin.
Ces ventes sont le dernier acte d'une aventure peu banale. Elle débuta en 1939, peu avant que Vollard ne se tue dans un accident de voiture. Le marchand confia à un collaborateur, Erich Slomovic, un ensemble hétéroclite comprenant le fameux Derain, mais aussi un portrait de Zola, alors très jeune, par son camarade de classe Paul Cézanne (estimé entre 500 000 et 800 000 euros, il pourrait intéresser les musées français, qui n'en possèdent aucun).
On trouve encore des monotypes de Degas, dont un, particulièrement crapuleux, une nouba dans un bordel, est intitulé La Fête de la patronne. "Renoir, qui, comme Picasso, en posséda un exemplaire, disait qu'“il fallait avoir le génie de Degas pour donner à cette scène pornographique toute la noblesse et la dignité d'un bas-relief égyptien”", raconte, espiègle, Thomas Bompard, un des experts de Sotheby's.
"UNE TRANCHE D'HISTOIRE"
Son confrère de Sotheby's, Samuel Valette, renchérit: "Cette collection, c'est ce que les Anglo-Saxons nomment une “time-capsule”, une tranche d'histoire soigneusement préservée qui réapparaît soudain." Car en 1939, devant le conflit qui s'annonce, Erich Slomovic, dépose une partie des œuvres dans un coffre de la Société générale, et regagne son pays, la Yougoslavie, avec d'autres tableaux – environ 400 œuvres tout de même –, qui sont exposés à Zagreb en novembre 1940 et pour beaucoup sont encore conservés au Musée national de Belgrade.
Erich Slomovic est arrêté par les nazis et meurt en déportation en 1942, à l'âge de 27 ans. Les tableaux, désormais sans maître, dorment au coffre. Les banquiers sont gens patients, mais ils finissent par trouver le temps long. Après avoir fait procéder à une première ouverture du coffre en 1946, ils en expédient le contenu dans un dépôt à Nantes, jusqu'en 1977, date à laquelle ils décident de se débarrasser du "coffre Vollard" – c'est ainsi que Sotheby's a décidé de nommer sa vente – pour régler la facture de la location de la chambre forte. Deux commissaires-priseurs, Lenormand et Dayen, mandatés par la banque envisagent une vacation à Drouot, en mars 1981.
"A ce moment, expliquent les experts de Sotheby's, les ayants droit d'Ambroise Vollard ont découvert l'existence de cette collection, qu'ils ont revendiquée." Ceux de Slomovic aussi. L'affaire va jusqu'en Cour de cassation – c'est un cas d'école en matière de droit de propriété –, et la vente est annulée, non sans qu'un catalogue ait été imprimé.
Le Derain y figure, en couverture et en couleurs, et c'est la première fois, de mémoire d'expert, qu'il est reproduit. Nonobstant, il ne figure pas au catalogue raisonné, édité en 1992. Pour les spécialistes, c'est un tableau mythique. "Le fauvisme a été pour nous l'épreuve du feu, disait Derain. Les couleurs devenaient des cartouches de dynamite, elles devaient décharger de la lumière."
UN SIÈCLE D'AVANT-GARDE
Posé sur un chevalet dans les locaux parisiens de Sotheby's, en face de l'Elysée, le tableau révèle ses couleurs, laissées dans le noir depuis plus de soixante-dix ans. Il n'a jamais été verni. La chose est rarissime. On en connaît quelques exemples dans les collections moscovites, au Musée Pouchkine notamment, mais la plupart du temps, les propriétaires, soucieux de protéger leur investissement des chiures de mouches, ont fait recouvrir les plus beaux tableaux d'un sombre mélange d'huile, de résine et de térébenthine, qui, avec le temps, s'encrasse et jaunit.
Ici, non. La couleur est pure, peut-être un peu mate à cause de son long séjour à l'ombre, mais elle devrait rapidement retrouver sa vivacité d'origine. Si on osait un conseil à son futur propriétaire, c'est bien de la conserver ainsi. Parce que ce tableau est un morceau d'histoire.
Lorsque Derain le peint, en 1905, il séjourne à Collioure avec Matisse. Sans le savoir, ils sont en train de préparer une révolution aussi importante que l'impressionnisme: la couleur pure et subjective détachée du motif et de la réalité. Les œuvres qu'ils exposent au Salon d'Automne, en octobre 1905, dans une salle qui entrera dans les livres sous le nom de "cage aux fauves", marquent le début d'un siècle d'avant-garde. Vlaminck, l'ami de Derain, est de la partie, comme Marquet, l'ami de Matisse.Ce tableau y a-t-il figuré? Rien ne permet de l'affirmer, ni de le nier. Derain y a montré quatre paysages peints à Collioure. Lesquels? Nul ne sait. Mais les dimensions du tableau correspondent à celles décrites au catalogue de 1905.
Dans la vente de Sotheby's, figurent aussi deux photographies de Man Ray (1890-1976): ce diable de Vollard, à la veille de sa mort, s'intéressait toujours à ce que l'art a de plus moderne. Autre point réjouissant: si le Derain devrait être hors de prix, d'autres œuvres, des dessins de Jean-Louis Forain notamment, commencent à une estimation de 500 euros. Enfin, le Derain sera visible chez Sotheby's (76, rue du Faubourg-Saint-Honoré) lundi 26 et mardi 27 avril. Et c'est gratuit.
Article paru dans l'édition du 23.04.10
http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/04/22/des-tresors-du-marchand-d-art-ambroise-vollard-vendus-aux-encheres_1340983_3246.htmlAutre article à ce sujet: