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  • La lyre de feu de Nerval(extrait)

    C’est sa voix singulière

    Qui crée des chimères

    Qui crachent des flammes.

    COUV MES PAYSAGES.jpg

    Ce poème(complet) est désormais visible dans le recueil "Mes paysages de Nerval et Baudelaire" en vente par la bannière en haut de ce blog

     

     Semaine du 23 au 29 mai 2016 - Le poète est voleur de feu

     
    "Le poète est vraiment voleur de feu", c’est en tout cas ce qu'avançait Arthur Rimbaud.

    Que vous vous reconnaissiez ou pas dans cette veine de poésie, laissez-vous inspirer par cette affirmation d'un des immenses "poètes maudits" :
     
    - soit en écrivant un poème,
    - soit en nous parlant de votre vision sur la poésie,
    - ou encore en nous racontant la vie d'un poète, réel ou imaginaire.

    Quoi qu'il en soit, vos textes doivent nous parvenir avant dimanche 29 mai minuit à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com
     
    http://impromptuslitteraires.blogspot.fr/

    COUV MES PAYSAGES.jpg

    Suite à une consigne de Kaléidoplumes:

     

    Ecriture d'un poème qui devra obligatoirement comporter les détails suivants:

    - Un des 4 éléments ( soit l'eau, soit la terre, soit l'air, soit le feu)

    - Un instrument de musique de votre choix (piano, guitare trompette etc.....)

    - Une couleur (celle que vous voulez)

    - Une forme (ovale, ronde, carré ou rectangle)

    N'oubliez pas de mettre un titre à votre poème. A vos plumes

     

     

    http://kaleidoplumes.forumpro.fr/consigne-10-f35/consigne-d-ecriture-t331.htm

     

  • La vie rêvée de Nerval

    Aurélie Loiseleur
    Corinne Bayle, Gérard de Nerval, L’Inconsolé, Aden, 2008, « le cercle des poètes disparus », 425 p., EAN 9782848400174

    nerval.jpgLa biographie que Corinne Bayle consacre à Nerval, sous le titre Gérard de Nerval, L’Inconsolé, parue au printemps 2008 pour le bicentenaire de la naissance du poète, vient s’inscrire dans le vaste projet lancé par les éditions Aden depuis 2002. La collection « Le Cercle des poètes disparus » vise à raviver les voix des grands auteurs qui continuent à nous parler.

     

    Cette biographie se présente comme un roman véridique, en ce sens que Gérard de Nerval est un personnage dont la vie reste inséparable de ses fictions. Cette somme très dense revendique d’emblée un mode d’approche personnel, en se faisant attentive à « ce “je” qui a tant confondu les pistes existentielles et les voix narratives ». Il s’agit en effet de mieux saisir un visage à la fois révélé et oblitéré par sa légende, d’en faire réapparaître patiemment les traits sous les croûtes durcies des caricatures, des racontars, des approximations ou des mensonges. Car cet être mythologique qu’est Nerval se prête particulièrement à des récits tronqués, truqués, aussi bien par les autres que par lui-même, et il faut toute la patience d’un auteur à l’écoute de ses écrits depuis des années pour restituer l’authenticité d’un parcours et renouer le fil.

    Voilà l’originalité de cette enquête, à sa façon une quête : elle sait associer les exigences de la recherche universitaire au rapport à l’être dans cette réflexion d’écrivain que mène C. Bayle. En ce sens, Nerval n’est pas le prétexte de ce livre mais il en est le sujet au sens fort, centre irradiant, figure questionnée et questionnante. La biographe revient vers ce frère en souffrance et en mélancolie, qui porta très haut l’exigence de lucidité dans la folie et fit de la vie une expérience risquée, en passeur de mythes, en sondeur de rêves. Que peut signifier Nerval pour nous ? En quoi, flamboyant et désabusé, nous reste-t-il contemporain ?

    Chaque paragraphe, nourri, fouillé, est placé sous le signe d’un triptyque : trois noms aux qualités évocatoires tissent entre eux des échos et apportent une scansion dans la vie de Nerval. C’est par exemple, pour la période de formation, « Enfances — Racines — Friches », avec à chaque fois des indications de dates (1808-1814), facilitant le repérage chronologique. Le lecteur est invité à s’aventurer à sa suite sur « les territoires du songe ». Car Nerval se trouve à la clef de notre rapport au réel et au rêve, il est celui qui ouvre l’un à l’autre ces deux mondes, dit C. Bayle, qui affirme, au seuil de son livre et avec constance, la nécessité d’une empathie : lire Nerval, écrire Nerval, revient à rencontrer une souffrance, à considérer ce qui la transmue en œuvre d’art, à revenir sur les dérèglements de la raison et à retrouver les traces de cette marche tournoyante jusqu’au suicide. C’est prendre la mesure d’un destin lumineux et catastrophique, marginal et exemplaire, tout en relisant traductions, poèmes, correspondance, souvenirs, récits de voyage, nouvelles et romans comme autant de constellations chiffrées.  

    Nerval, raconte cette biographie, fait partie de nous, de notre culture collective, de ce romantisme hérité de l’Allemagne, et notamment à travers lui. Pari tenu d’une œuvre érudite, renseignée à fond, étayée par une solide bibliographie. On ne trouvera pas ici une critique à froid, une dissection ni rien de distancié, mais un récit humain, plein de pudeur et chaleureux : à travers les travaux de C. Bayle, le lecteur peut se laisser porter à la rencontre de ce grand mort qui ne veut pas être consolé.

    Publié sur Acta le 4 novembre 2008

    Pour citer cet article : Aurélie Loiseleur , "La vie rêvée de Nerval", Acta Fabula, Notes de lecture, URL : http://www.fabula.org/revue/document4635.php

  • Lecture de mon mémoire par ABC

    1620053839.jpgMa valise était aussi emplie de poésies avec « Des paysages de Baudelaire et Nerval » de Laura. Plus j’ai avancé dans la lecture de ce mémoire de Maîtrise de Lettres, plus j’en ai savouré la portée… J’ai particulièrement apprécié la troisième partie qui tout en me parlant de Baudelaire et de Nerval m’a transportée dans des lieux que je connais et que j’aime, Paris, le Valois, la Dordogne, l’Italie, l’Allemagne……..
    Baudelaire fut dans ma jeunesse mon poète préféré. J’ai donc relu avec passion « Les Fleurs du Mal ». Je connaissais peu Nerval, me voici plongée dans la lecture de « Les Filles du feu » et de « Les Chimères ».
    Merci Laura, tu as souffert, dis-tu en reprenant des études de Lettres Modernes par correspondance. Ton travail m’a permis à moi une belle rêverie poétique durant les trois semaines qui viennent de s’écouler.

    ABC


    http://detente-en-poesie.over-blog.com/

    Merci ABC.

    Mon mémoire en vente ici

    La couverture a changé depuis la lecture d'ABC

  • ”Gérard de Nerval” par Jean RICHER(notes de lecture)

    p.9: "L'on rique de donner de lui la vision la plus fausse, en mélangeant des traits, des anecdotes qui appartiennent à des moments succesifs de son existence, en confondant le demi-dandy de 1835 avec l'écrivain de 1849 ou le pauvre hère de 1854, en feignant de croire, comme l'avait fait Alfred Delvau au lendemain de la mort de l'écrivain, que l'on peut écrire le récit de la vie de Gérard avec des extraits de "Sylvie",des "Promenades et souvenirs" et d'"Aurélia."nerval richer.jpg

    cf. aussi ce livre dans ma bibliothèque Babelio:

    http://www.babelio.com/livres/Richer-Gerard-de-Nerval--etude-Poetes-daujourdhui/108307

    cf. aussi ici ma catégorie "Nerval"

    cf. enfin mon mémoire sur les "Paysages de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.

  • ”Le huitième rêve” de Nerval

    nerval.jpgExpliquer l’énigme fatale


    La nuit suivante*, je ne pus dormir que peu d'instants. Une femme qui avait pris soin de ma jeunesse m'apparut dans le rêve et me fit reproche d'une faute très grave que j'avais commise autrefois. Je la reconnaissais, quoiqu'elle parût beaucoup plus vieille que dans les derniers temps où je l'avais vue. Cela même me faisait songer amèrement que j'avais négligé d'aller la visiter à ses derniers instants. Il me sembla qu'elle me disait : «Tu n'as pas pleuré tes vieux parents aussi vivement que tu as pleuré cette femme. Comment peux-tu donc espérer le pardon?». Le rêve devint confus. Des figures de personnes que j'avais connues en divers temps passèrent rapidement devant mes yeux. Elles défilaient, s'éclairant, pâlissant et retombant dans la nuit comme les grains d'un chapelet dont le lien s'est brisé. Je vis ensuite se former vaguement des images plastiques de l'antiquité qui s'ébauchaient, se fixaient et semblaient représenter des symboles dont je ne saisissais que difficilement l'idée. Seulement, je crus que cela voulait dire : «Tout cela était fait pour t'enseigner le secret de la vie, et tu n'as pas compris. Les religions et les fables, les saints et les poètes s'accordaient à expliquer l'énigme fatale, et tu as mal interprété... Maintenant il est trop tard!».
    Je me levai plein de terreur, me disant : «C'est mon dernier jour!». À dix ans d'intervalle*, la même idée que j'ai tracée dans la première partie de ce récit me revenait plus positive encore et plus menaçante.

     

    Aurélia

    France   1855
    Genre de texte
    récit

    Contexte
    Ce rêve correspond à l'essentiel du chapitre 3 de la deuxième partie d'Aurélia : après le premier alinéa, il fait en deux alinéas la seconde moitié du chapitre.

    Le narrateur, incapable de se débarrasser d'une culpabilité aiguë, est de plus en plus tourmenté jour et nuit. Il espère encore le pardon dans le rêve qu'il considère comme une porte de communication avec le monde des esprits.


    Notes
    * Ce rêve fait suite à celui de la veille (le septième d'Aurélia), soit le rêve fait à l'auberge où Aurélia est apparue au rêveur qui n'a pu la retrouver ensuite à la maison de son ami. Le rêve où il l'a, croit-il, perdue.

    Dix ans: cela correspond à la conviction confirmée par le premier rêve, ouvrant Aurélia au chapitre 2 (soit 1841 et 1851)


    Commentaires
    Michel Crouzet, « La rhétorique du rêve dans Aurélia » dans Jacques Huré, Joseph Jurt et Robert Kopp (dir.), Nerval : une poétique du rêve, actes du colloque de Bâle, Mulhouse et Fribourg, 10-12 novembre 1986, Paris et Genève, Champion et Slatkine, 1989, p. 183-207.


    Texte témoin
    Gérard de Nerval, Œuvres, texte établi, annoté et présenté par Albert Béguin et Jean Richer, Paris, Gallimard (coll. « Bibliothèque de la Pléiade »), 1952, p. 392- 393.


    Édition originale
    Gérard de Nerval, « Aurélia », Revue de Paris, (1er janvier 1855, pour la première partie, 15 février pour la seconde).


    Édition critique
    Gérard de Nerval, Œuvres, texte établi, annoté et présenté par Albert Béguin et Jean Richer, Paris, Gallimard (coll. « Bibliothèque de la Pléiade »), 1952, p. 392-393, rééd. 1955, p. 396-397.

    --, Aurélia, éd. de Pierre-Georges Castex, Paris, SEDES, 1971, p. 60-61.

    --, Aurélia [et autres oeuvres], éd. de Jacques Bony, Paris, Flammarion (coll. « GF-Flammarion »), 1990, p. 291.

    --, Aurélia ou le Rêve et la vie; les Nuits d'octobre; Petits Châteaux de Bohême; Promenades et souvenirs, préface et commentaire par Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Pocket (coll. « Lire et voir les classiques »), 1994.

     

     

    http://reves.ca/songes.php?fiche=223

  • ”Fantaisie” de Gérard de Nerval(pour les croqueurs de mots...2 fois)

    90167c50d0384abb3f2d2f58bab4304d.jpg
    Il est un air pour qui je donnerais
    Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
    Un air très-vieux, languissant et funèbre,
    Qui pour moi seul a des charmes secrets !
    Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
    De deux cents ans mon âme rajeunit...
    C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre
    Un coteau vert, que le couchant jaunit,
    Puis un château de brique à coins de pierre,
    Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
    Ceint de grands parcs, avec une rivière
    Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs;
    Puis une dame, à sa haute fenêtre,
    Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
    Que, dans une autre existence peut-être,
    J'ai déjà vue... et dont je me souviens !

    Gérard de Nerval, "Les Odelettes"

    SOURCE DE L'IMAGE: http://poetes.com/nerval/fantaisie.htm#

     

     

    De moussaillon à Capitaine, il n’y a qu’un pas !

    Embauchée par Fanfan, la voilà promue par Dômi !!!

     Défi 215 :

    Pour lundi 28 janvier:

    “Qui suis-je ?”

    Écrivez une phrase qui parle de vous, sans vous décrire, mais à travers laquelle,

    ceux qui vous connaissent, à coup sûr vous reconnaîtront,

    (pas de nom, pas d’âge, pas de lieu d’habitation…), exemple Domî pourrait écrire :

    “Croqueuse de mots tout en étant Amiral, je tiens bon la vague grâce à mes moussaillons”

    Pour les jeudis poésies :

    le premier, une poésie que vous aimez et que vous pouvez écrire de tête

    Le second, une poésie qui évoque un de vos objets préférés

    Le Môt de Dômi

    Super ABC,  voilà un défi pratique pour ceux qui courent derrière le temps

    comme moi par exemple, quoique je suis contente d’avoir pu visiter tout le monde

    pour le défi de Fanfan et je ne regrette pas, je me suis bien amusée à vous lire.

    Pour ceux qui sont un peu durs de comprenure (heu ça ne se dit pas … ben je m’en fiche)

    Annick demande de nous décrire sous le ton de la devinette, c’est ça hein Capitaine.

    Et bien au boulôt maintenant … plus vite, plus vite j’ai dit 

    Quant à moi, je file voilà que ….

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2019/01/21/qui-etes-vous-defi-215-mene-par-abc-jardin-des-mots/

    Bizarre …. vous avez dit bizarre : Défi 142 mené par Lénaïg!!!

    hadoque

    Pour sa quinzaine à la barre des Croqueurs de mots,

    Lénaïg nous propose d’abord de contempler deux clichés

    Qu’elle a pris lors de sa passionnante visite au Festival Circulation(s),

    Une exposition photographique définie comme un regard croisé

    De jeunes photographes sur l’Europe,

    Au musée CENT-QUATRE (du 24 janvier au 8 mars dernier).

    Ensuite, libre à nous de reprendre sur nos pages du défi l’une de ces photos, ou pas !

    L’important étant de choisir entre les deux thèmes suivants :

    une étrange atmosphère

    ou

    le monde à l’envers.

    ***

    Donc, pour lundi 6 avril :

    Prose, poésie, dessin, tout est permis, à partir de l’un de ces deux thèmes.

    Inventer une histoire, raconter une anecdote, un souvenir, etc !

    Pour les jeudis 2 et 9 avril :

    Choisir un poème qu’on aime ou en composer un soi-même,

    Sujets libres ou inspirés des deux thèmes donnés pour le lundi.

    ***

     

    Le môt de Dômi

    Et bien que dire de plus

    Si ce n’est de suivre les indications du capitaine Haddock   Lénaïg 8-O

    Les textes sous les images ne sont autres que les descriptions des photos précitées!!!

    Je profite d’être ici pour rappeler à notre amie Fanfan

    Que j’ai oublié les clés du camion

    Mais non décidément j’ai la tête à l’envers moi ;)

    Fanfan peux-tu me confirmer la date que tu as proposé

    Pour prendre le relais d’un prochain défi.

    Il me semble que c’est pour le 144 !!!

    De cette façon je pourrai remplir le tableau

    Et si quelqu’un veut se proposer

    Surtout n’hésitez pas à vous manifester.

    Il ne vous reste plus qu’à nous faire voguer sur les flots de votre inspiration.

    Bises amirales!!!

    Dômi.

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2015/03/30/bizarre-vous-avez-dit-bizarre-defi-142-mene-par-lenaig/

    Ne quittez pas ce blog sans acheter un de mes 14 livres en passant par les bannières sur ce blog

  • Le cadrage du paysage dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    iles-cyclades.jpgO. C, II, 249, Les Cyclades : «  A deux heures du matin le bruit de la chaîne laissant tomber l’ancre nous éveillait tous, et nous annonçait entre deux rêves que ce jour-là nous foulerions le sol de la Grèce véritable et régénérée. La vaste rade de Syra nous entourait comme un croissant. 

                Je vis ce matin dans un ravissement complet. Je voudrais m’arrêter tout à fait chez ce bon peuple hellène, au milieu de ces îles aux noms sonores, et d’où s’exhale comme un parfum du Jardin des Racines grecques. […]

    250 : « Mais c’est bien le soleil d’Orient et non le pâle soleil du lustre qui éclaire cette jolie ville de Syra, dont le premier aspect produit l’effet d’une décoration impossible. Je marche en pleine couleur locale, unique spectateur d’une scène étrange, où  le passé renaît sous l’enveloppe du présent. »

     

    251 : Syra est une « ville bizarre, bâtie en escalier, et  divisée en deux cités, l’une bordant la mer (la neuve), et l’autre (la cité vieille), couronnant la pointe d’une montagne en pain de sucre, qu’il faut gravir aux deux tiers avant d’y arriver. »

     

    CADRAGE : « nous entourait », « spectateur d’une scène étrange », « couleur locale », « bordant »

    investissement affectif : « ravissement complet »

    théâtre : « décoration impossible »

    pittoresque : « couleur locale »

     

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book edition sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-laura-vanel-coytte-p-1283.html

     

     

     

     

     

     

     

  • Le cadrage du paysage dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    O. C, II, 258, Syra : « En retournant au bateau à vapeur, j’ai joui du spectacle unique de cette ville pyramidale éclairée jusqu’à ses plus hautes maisons. C’était vraiment babylonian, comme dirait un Anglais. »

     

    O. C, II, 284, Le Caire : «  Nous voici dans une espèce de faubourg séparé par le canal des principaux quartiers de la ville ;  […] L’eau du canal est verte et quelque peu stagnante ; mais une longue suite de berceaux et de treillage festonnés de vignes et de lianes, servant d’arrière-salle aux cafés, présente un coup d’œil des plus riants, tandis que l’eau plate qui les cerne reflète avec amour les costumes bigarrés des fumeurs. Les flacons d’huile des lustres s’allument aux seuls feux du jour, […] »

     

    O. C, II, 283, Le Caire : «  D’ailleurs, qu’est-ce qu’une belle perspective, un monument, un détail curieux, sans le hasard, sans l’imprévu ? »

     

    Cadrage

    Hasard

     

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book edition sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-laura-vanel-coytte-p-1283.html

     

    Ces notes sur le cadrage du paysage (partie d'une étude plus générale sur le paysage) sont régulièrement référencées sur Google.

    Ca me réconforte de mes méventes de mon mémoire de maîtrise... car cette étude, c'est 1 an de travail, de décorticage du paysage dans "Voyage en Orient" de Nerval selon plusieurs angles de vue dont celui-ci du cadrage.

    Ce ne sont donc pas des notes sur le voyage, ni même sur le paysage ou les lieux décrits, mais l'idée que la description de ces paysages est cadrée(mots surlignés) comme des tableaux.

     

     Ces notes sont aussi souvent selectionnées par Paperblog:

     

     

     http://www.paperblog.fr/1016823/le-cadrage-du-paysage-dans-le-voyage-en-orient-de-nerval/

     

    et Lartino:

     

     

     http://www.lartino.fr/cadrage-paysage-voyage-orient-nerval-pn1025.html

     

    et Technorati:

     

     

    http://technorati.com/search/LAURA+VANEL-COYTTE?authority=a4&language=fr

     

    Je vous rappelle aussi que mon mémoire a été repertorié par le très exhaustif et sérieux site Nerval dont c'est le bicentenaire de la naissance cette année. Je lis pas mal de revues, journaux et sites littéraires; personne n'en parle.

    Depuis samedi et jusqu'au 30, se tient quand même le très sérieux colloque littéraire de Cerisy-la-Salle ... sur Nerval.

    Le programme:

     

    http://www.ccic-cerisy.asso.fr/gerarddenerval08.html

     

     Et chez moi, j'en parle presque tous les jours.

     

     

     Deux cents ans après la naissance de Nerval, la rencontre de Cerisy reposera la question de ce qu'on peut appeler la "modernité", au sens très large du terme, de Nerval et de ce qu'il peut offrir à l'intelligence du monde contemporain.

     

     http://www.ccic-cerisy.asso.fr/gerarddenerval08.html

     

    Cette note a été selectionnée par Lartino:

     

    http://www.lartino.fr/cadrage-paysage-voyage-orient-nerval-pn1025.html

  • Dans ma lecture de Raymond Jean, ”Lectures du désir”

    nerval.jpgp.37:"Le texte de Nerval est un milieu,vivant, sensible et productif, où toute une réalité "référentielle" (tenant certes à la vie, au psychisme, à l'aventure spirituelle, et, au-delà, à la folie, à la mort) s'inscrit en formes et en signes."

    Toutes mes notes "Nerval":

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/nerval

    Ce n'est plus le bicentenaire de la naissance de Nerval... Ca ne m'empêchera pas d'en parler encore.

    Cf. aussi mon mémoire "Des paysages de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez commander en passant par la bannière en haut de ce blog.

  • Le cadrage du paysage dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    Mon travail sur ce thème est bien référencé sur le web:

    http://fr.search.yahoo.com/search?ei=utf-8&fr=slv8-msgr&p=Le%20cadrage%20du%20paysage%20dans%20le%20%22Voyage%20en%20Orient%22%20de%20Nerval%20%3a%20Laura%20...

    C'est très bien pour ce bicentenaire de la naissance de Nerval dont je lis peu d'échos sur le web et dans la presse.

    Par contre, les ventes de mon mémoire sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" ne suivent pas....

    Vous pouvez y remédier en cliquant sur la bannière en haut de ce blog et en commandant ce livre.

    Cette note a été selectionnée par Lartino:

    http://www.lartino.fr/lauravanelcoytte/cadrage-paysage-voyage-orient-nerval-pa999.html

  • Investissement affectif dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    1321172426.jpgO. C, II, 480-481 : « Il faisait déjà grand jour, nous avons dépassé le promontoire fertile de Beyrouth, qui s’avance dans la mer d’environ deux lieues, avec ses hauteurs couronnées de pins parasols et son escalier de terrasses cultivées en jardins ; l’immense vallée qui sépare deux chaînes de montagnes étend à perte de vue son double amphithéâtre, dont la teinte violette est constellée çà et là de points crayeux, qui signalent un grand nombre de villages, de couvents et de châteaux. C’est un des plus vastes panoramas du monde, un de ces lieux où l’âme s’élargit, comme pour atteindre aux proportions d’un tel spectacle. […]

                […] deux zones de sable, indiquant la ligne extrême des inondations, détachent et font ressortir sur tout le fond de la vallée ce long ruban de verdure et de fleurs. Au-delà commencent les premières pentes de la montagne ; […]. Cependant de longues places de sable aride déchirent çà et là ce manteau de végétation sauvage. »

    Paysage ambulatoire

     

    Cadrage

    Image empruntée à ce site très intéressant:http://www.omarlecheri.net/ency/nerval.htm

  • Investissement affectif dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    1021562338.gifO. C, II, 498 : « J’acceptais avec bonheur cette vie des montagnes, dans une atmosphère tempérée, au milieu de mœurs à peine différentes de celles que nous voyons dans nos provinces du Midi. […]

                Par un tel esprit de contraste et d’inquiétude, je songeais déjà à retourner dans la plaine, me disant, après tout, que je n’étais pas venu en Orient pour passer mon temps dans un paysage des Alpes. »

    Présence du mot paysage

    Image:http://www.omarlecheri.net/ency/nerval.htm

     

     

      Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval." http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-laura-vanel-coytte-p-1283.html
  • Le cadrage du paysage dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    Image:http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A0WTf226DmVIOjcACuBuAQx./SIG=120jq0q4s/EXP=1214668858/**http%3A//www.jjkphoto.ch/statue%2520GENEVE.htmrousseau.jpg

    O. C, II, VO, 183 Statue de Jean-Jacques Rousseau : « à pied comme il convient à un philosophe. Il suit des yeux le cours du Rhône, qui sort du lac, si beau, si clair, si rapide déjà, - et si bleu, que l’empereur Alexandre y retrouvait un souvenir de la Néwa, bleue aussi comme la mer ! 

                L’extrémité du lac Léman, tout emboîtée dans les quais de la ville, est couverte en partie de ces laides cabanes qui servent de moulins à eau ou de buanderies, ce qui offre un spectacle plus varié qu’imposant. »

     

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-laura-vanel-coytte-p-1283.html

     

     

  • Le cadrage du paysage dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    bannière mes paysages.jpg

     

     

     

    O. C, II, 186 : « Une promenade en terrasse, comme toutes les promenades en Suisse, donne  sur un vaste horizon de vallées et de montagnes ; la même rivière que j’avais vue déjà le matin se replie aussi de ce côté ; les magnifiques maisons ou palais situés le long de cette ligne ont des terrasses couvertes de jardins qui descendent par trois ou quatre étages jusqu’à son lit rocailleux. C’est un fort beau coup d’œil dont on ne peut se lasser. »

     

    CADRAGE : « vaste horizon », « coup d’œil »

     

    Paysage vu du haut : « terrasse »

     

    Déjà vu : « comme toutes les promenades »

     

     

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  • Le cadrage du paysage dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    vienne.JPG O. C, II, 206-207, Vienne :  « Je me sentis tout à coup attristé au moment où j’entrais dans cette capitale. C’était vers trois heures, par une brumeuse journée d’automne. […]

                Rien n’est triste aussi comme d’être forcé de quitter, le soir, le centre ardent et éclairé, et de traverser encore, pour regagner les faubourgs, ces longues promenades, avec leurs allées de lanternes qui s’entrecroisent jusqu’à l’horizon : les peupliers frissonnent sous un vent continuel ; on a toujours à traverser quelque rivière ou quelque canal aux eaux noires, et le son lugubre des horloges avertit seul de tous côtés qu’on est au milieu d’une ville. »

     

    CADRAGE : «  entrecroisent jusqu’à l’horizon »

     

    Paysage ambulatoire, sonore : « j’entrais », « quitter », « traverser »

     Investissement affectif : « attristé », « triste » O. C, II, 224-225, Vienne : « Le Prater, que je n’ai vu que lorsqu’il était dépouillé de sa verdure, n’avait perdu pourtant toutes ses beautés ; les jours de neige surtout, il présente un coup d’œil charmant, [….]

    Plusieurs bras du Danube coupent en îles les bois et les prairies. »

    Champs-Élysées de cette capitale

    Les jardins de Schoenbrunn, le Versailles de Vienne

    « Mais en sortant du côté des jardins, l’on jouit d’un coup d’œil magnifique, dont les souvenirs de Saint-Cloud et de Versailles ne rabaissent pas l’impression. »

     

    Image:http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A0WTf2zEFmVImCUBPS1uAQx./SIG=12rceqa5h/EXP=1214670916/**http%3A//www.vuvoyage.com/cours.de.langue/sejour.linguistique.vienne.html

     

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    Comme c'est le Bicentenaire de la naissance de Nerval(dont peu parle; moi presque tous les jours), je crois que c'est le bon moment de le lire et mon livre est un bon moyen de le découvrir....

     

     

  • Le cadrage du paysage dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

     Geneve hautes alpes.jpg

    O. C, II, VO, A Genève, Paysages suisses, 182-183 : « Ce sont bien les hautes Alpes que l’on découvre de tous les côtés à l’horizon. »

     

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    Image:http://www.genevemarathon.ch/img/Geneve.jpg

  • Investissement affectif dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    O. C, II, 515 : «  Au sortir des portes fortifiées, par le côté opposé à la mer, on trouve des chemins profonds, ombragés de halliers et bordés par les jardins touffus des maisons de campagne ; plus haut, c’est le bois de pins parasols plantés, il y a deux siècles, pour empêcher l’invasion des sables qui menacent le promontoire de Beyrouth. Les troncs rougeâtres de cette plantation régulière, qui s’étend en quinconce sur un espace de plusieurs lieues, semblent les colonnes d’un temple élevé à l’universelle nature, et qui domine d’un côté la mer, et de l’autre le désert, ces deux faces mornes du monde. J’étais déjà venu rêver dans ce lieu sans but défini, sans autre pensée que ces vagues problèmes philosophiques qui s’agitent toujours dans les cerveaux inoccupés en présence de tels spectacles. Désormais j’y apportais une idée féconde ; je n’étais plus seul ; mon avenir se dessinait sur le fond lumineux de ce tableau : la femme idéale que chacun poursuit dans ses songes s’était réalisée pour moi ; tout le reste était oublié. »

     

     

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    153028378.jpg

    Beyrouth et l'arrière pays

    La ville, à cette époque sous administration turque, a «la physionomie d'une ville arabe de l'époque des croisades». Peu de curiosités. Pourquoi ne pas explorer l'intérieur du pays? Oui, mais il faut d'abord se débarrasser de l'encombrante Zeynab. Nerval ne se voit pas continuer avec elle, encore moins la ramener en Europe: «Me voyez-vous entrer dans un salon avec une beauté qu'on pourrait suspecter de goûts anthropophages?» Finalement, il parvient à la confier à la directrice d'une école française de Beyrouth. Après avoir payé pour l'acheter, il doit payer pour s'en défaire!

    Dans cette partie du Voyage en Orient intitulée «Druzes et Maronites», les premiers (musulmans) intéressent Nerval davantage que les seconds (chrétiens). La religion druze passionne l'écrivain parce qu'elle est «un syncrétisme [une synthèse] de toutes les religions et toutes le philosophies antérieures».

    Pour les druzes, Jésus est un faux messie, qui s'est dévoué pour cacher le véritable, nommé Hamza. Ce dernier est apparu vers l'an 1000 et s'est incarné dans la personne du commandeur des croyants, le calife d'Egypte et de Syrie. Dans la doctrine druze, l'enfer et le paradis n'existent pas plus que le péché originel. «La récompense et l'expiation ont lieu sur la terre par retour des âmes dans d'autres corps. La beauté, la richesse, la puissance sont données aux élus; les infidèles sont les esclaves, les malades, les souffrants.» De telles idées ne pouvaient que séduire Nerval, qui croyait depuis plusieurs années en la réincarnation et vivait en intime relation avec ses chers disparus et les personnages de ses rêves.

    http://www.omarlecheri.net/ency/nerval.htm

  • Investissement affectif dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    O. C, II, 600 : « Du pied de la tour de Galata, - ayant devant moi tout le panorama de Constantinople, de son Bosphore et de ses mers, - je tourne encore une fois mes regards vers l’Egypte, depuis longtemps disparue !

                Au-delà de l’horizon paisible qui m’entoure, sur cette terre d’Europe, musulmane, il est vrai, mais rappelant déjà la patrie, je sens toujours l’éblouissement de ce mirage lointain qui flamboie et poudroie dans mon souvenir… comme l’image du soleil qu’on a regardé fixement poursuit longtemps l’œil fatigué qui s’est replongé dans l’ombre. »

     

    Cadrage

    Investissement affectif

     

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    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-laura-vanel-coytte-p-1283.html

     

    Constantinople

    D'entrée, Nerval est séduit: la ville ressemble «au rêve des Mille et une nuits». Envoûtante. Cruelle aussi. Un jour, se promenant dans un marché, il voit avec horreur le corps d'un homme décapité, la tête entre les jambes écartées. C'est un Arménien qu'on avait surpris avec une femme turque. Pour échapper à la mort, il s'était converti à l'islam, puis était redevenu chrétien en cachette. Mais les Turcs ne badinaient pas avec la religion. Et, comme partout ailleurs en Orient, l'hostilité envers les chrétiens était très forte.

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    Vue d'Istanbul sur un billet d'entrée pour touristes

    En compagnie de Camille Rogier, un ami peintre très bon connaisseur de la ville, Nerval peut voir ce qui se dissimule aux touristes. En particulier le sérail d'été du sultan de Scutari, où «derrière leurs loges grillées, les femmes participent sans être vues aux divertissements du sultan», et le couvent des derviches hurleurs (des «communistes musulmans», puisque «derviches» veut dire «pauvres»...). Enfin, déguisé en Persan avec son «machlah» (pelisse) en poil de chameau et son bonnet pointu, il assiste aux nuits du Ramazan (Ramadan) — qui donnent son titre à la dernière partie duVoyage .

    C'est en bonne forme physique et momentanément guéri de ses fantasmes délirants que Nerval revient en France, à la fin de 1843. Mais ses illusions n'ont pas résisté au choc de la réalité. «L'Orient n'approche pas de ce rêve éveillé que j'en avais fait, écrit-il à un ami sur le chemin du retour. J'en ai assez de courir après la poésie; je crois qu'elle est à votre porte, et peut-être dans votre lit».

    Bernard CORTEGGIANI

     
       
       

    http://www.omarlecheri.net/ency/nerval.htm

     Précédente publication:

     

    01/01/2013 02:28

  • Investissement affectif dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    O. C, II, 604 : «  Après le détroit, qui semble un large fleuve, on s’engage pour tout un jour dans la mer de Marmara, et, le lendemain à l’aube, on jouit de l’éblouissant spectacle du port de Constantinople, le plus beau du monde assurément. »

     

    Paysage vu sur l’eau Cadrage

    Investissement affectif

     

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    cf.

     CONSTANTINOPLE, MIROIR DE L'ORIENTALITÉ ? (1)
    par
    Guy Barthèlemy

     

    http://www.bmlisieux.com/inedits/constant.htm

     

  • Investissement affectif dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    O. C, II, 622 : « Cependant nous nous dirigions vers Pétra, en nous arrêtant parfois à contempler l’admirable spectacle de la vallée qui descend vers le golfe, et de l’illumination couronnant le fond bleuâtre, où s’estompaient les pointes des arbres, et où, par places, luisait la mer, reflétant les lanternes de couleur suspendues aux mâts des vaisseaux. »

     

    Cadrage Investissement affectif

    Paysage fixe

     

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  • Investissement affectif dans le ”Voyage en Orient” de Nerval

    bannière mes paysages.jpg

    O. C, II, 635 : « j’allai me promener aux environs du téké des derviches, d’où l’on jouit de la vue entière de l’entrée du détroit. Le soleil ne tarda pas à se lever, ravivant les lignes lointaines des rives et des promontoires, […].

    La terre imprégnée de rosée répondait avec des parfums à la brise marine qui passait, pour venir à moi, au-dessus des jardins de la pointe du sérail dessinés sur l’autre rivage. L’astre éblouissant dessinait au loin cette géographie magique du Bosphore, qui partout saisit les yeux, à cause de la hauteur des rivages et de la variété des aspects de la terre coupée par les eaux. Après une heure d’admiration, je me sentis fatigué, […]. »

     

    Paysage ambulatoire Cadrage

    Investissement affectif

     

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  • La femme-paysage dans ”Sylvie” de Nerval

    bannière mes paysages.jpgO. C, III, 541-542 : « Je me représentais un château du temps de Henri IV avec ses toits pointus couverts d’ardoises et sa face rougeâtre aux encoignures dentelées de pierres jaunies, une grande place verte encadrée d’ormes et de tilleuls, dont le soleil couchant perçait le feuillage de ses traits enflammés. […]

                A mesure qu’elle chantait, l’ombre descendait des grands arbres, et le clair de lune naissant tombait sur elle seule, isolée de notre cercle attentif. […] La pelouse était  couverte de faibles  vapeurs condensées, qui déroulaient leurs blancs flocons sur les pointes des herbes. Nous pensions être au paradis. »

     

    543 : « Adrienne, fleur de la nuit éclose à la pâle clarté de la lune, fantôme rose et blonde glissant sur l’herbe verte à demi baignée de blanches vapeurs. »

     

    Cadrage : structure en cercle Paysage onirique

    Femme paysage

     

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