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  • Mon texte inédit sur ce blog:Monsieur Marc

    Pour la page 67, la mystique des couleurs

     

    Un peintre que j'aime beaucoup et que je vous proposerai sans doute pour d'autres pages car il m'a été difficile de faire un choix. Allais-je vous proposer sa frise des ânes, ses chevaux bleus, la jeune fille au chat, sa vache jaune, son tigre, son renard, ses biches ?

    Eh oui, il peignait surtout la nature et les animaux, ou mieux, la nature des animaux.

    Si vous aimez feuilleter, vous pouvez trouver ses œuvres aux éditions Taschen, personnellement, je ne s'en lasse pas.

    Ses couleurs et sa sensibilité sont pour moi un enchantement.  L'art n'est rien d’autre que l'expression de notre rêve ; plus nous nous abandonnons à elle plus on se rapproche de la vérité intérieure des choses, notre rêve de vie, la vraie vie méprise les questions et ne les voient pas Franz Marc

      Franz Marc "Chevaux rêvant" 1913 - Aquarelle sur papier

     

     Franz Marc est né le 8 février 1880 à Munich, mort le 4 mars 1916 à Verdun éventré par un obus.  

    imagesreves.blogspot.fr/

    Monsieur Marc,

    J'ai sur un mur de mon appartement un reproduction d'un paysage

    De vous et un livre sur votre œuvre[1] dans ma bibliothèque

    Je l'ai lu mais à la faveur d'un atelier, je le reprends

    Pour refaire connaissance avec vous, vos "Chevaux de rêve"

    Parmi d'autres chevaux comme celui du "Blaue Reiter" emblème

    D'un mouvement auquel vous avez participé avec Kandinsky,

    Autre artiste, très présent dans ma bibliothèque. A Grenoble,

    Récemment, j'ai revécu et lu vos dernières années parisiennes.

    Monsieur Marc, je vous connais moins, j'aime vos paysages académiques,

    Vos études d'animaux même si ce n'est pas le genre que je préfère;

    Vous y excellez. J'admire aussi vos paysages moins réalistes:

    Animaux, portraits, paysages, vos aplats de couleurs souvent vives.

    J'aime vos chevaux jaunes, bleus comme ceux de St Etienne

    Sur le parvis de la gare, n'étiez-vous comme cette ville,

    Design mais bien avant l'heure de notre future biennale?

    J'apprécie forcément l'orange de vos nus, chevaux au pâturage.

    Quelle finesse dans vos chevreuils dans la neige!

    Où les rejoignent les meules, hommage à Monet dont les meules

    Ont aussi influencé Kandinsky; comme votre cheval rouge

    Dans un paysage jaune, vert et rouge  me donne l'envie immédiate

    De voir vos œuvres en vrai dans les musées du monde!

    Vos jaunes et vos bleus m'évoquent Chagall dont la mystique

    Vous rapproche aussi: juif ou protestant, vous êtes deux mages

    Courant sous la pluie  du jardin  du monastère.

     

    22 février 2017

     

     

    [1] Susanna Partsch,"Marc. Taschen,2005.

  • Marc Haeberlin

    avatar par défaut

    Cuisinier

    Né en 1954, Marc Haeberlin est issu d’une lignée de cuisiniers fondateurs de l’Auberge d’Illhaeusern (Alsace). Formé à l’école hôtelière de Strasbourg, il fait son apprentissage auprès des Troisgros, Lasserre, Bocuse et Lenôtre.
    Il rejoint son père Paul aux fourneaux en 1976, perpétuant ainsi la tradition familiale depuis 1882. Il maintient les trois étoiles du Michelin décrochées par son père en 1967, crée l'Hôtel des Berges en 1992 et ouvre l'Auberge de l'Ill à Nagoya au Japon en 2007.
    Marc Haeberlin est Président de l'association « Les Grandes Tables du Monde – Traditions et Qualité » et également auteur de plusieurs livres sur la gastronomie.

    Bibliographie
    L'Alsace gourmande de Marc Haeberlin - Édition Albin Michel, 2000
    La Fourchette de l'ami Fritz - Par Marc Haeberlin, Jean Robert Pitte, Claude Thouvenot. 2004
    Je cuisine pour moi tout seul : ou… cuisine interne - Marc Haeberlin, Claude Deroussent et Phil Umbdenstock.
    Haeberlin - L'Alsace passionnément - Simone Morgenthaler - Éditions La Tavola, 2004
    60 recettes du chef étoilé Marc Haeberlin - 330 photos de Dave Brühllman

    Distinctions
    Chevalier de l’Ordre National du Mérite (2001)
    Chevalier de la Légion d’Honneur (2007)

    http://www.auberge-de-l-ill.com/V2/index.html

  • « Sur mes gardes », de Franz Bartelt, illustré par Honoré

     

    LE MONDE | 23.07.2014 à 17h32 | Par Yann Plougastel

     

    « Sur mes gardes », de Franz Bartelt, illustré par Honoré

    « Sur mes gardes », de Franz Bartelt, illustré par Honoré | LE MONDE

     L'arroseur arrosé

    Il se nomme peut-être Judas. C'est en tout cas ainsi que l'ont surnommé ses voisins, les Chignoque, une bande de cousins dirigée par Lexou le patriarche, des as de la carambouille de haut vol dans leur domaine. Judas, lui, adore nuire à son prochain.

     

    Comptable sans envergure, escroc au petit pied, il séduit ses proies et les détruit ensuite sans remords. Non par appât du gain, juste par plaisir. « Pour moi, c'est une manière d'atteindre le bonheur, de réaliser mon idéal, de me faire plaisir. C'est une philosophie », explique cette franche crapule.

    Véritable roi des salopards, il détourne l'argent des entreprises où il travaille et abuse des veuves éplorées des patrons qu'il a contraints soit à la faillite, soit au suicide. Sauf que ce triste sire, en s'attaquant à Lexou Chignoque et à son clan, commet un impair qui va mettre en crise sa petite entreprise de malfaisance médiocre…

    Illustration « Sur mes gardes », de Franz Bartelt, illustré par Honoré.Illustration « Sur mes gardes », de Franz Bartelt, illustré par Honoré. | LE MONDE

    HUMOUR TRÈS NOIR

    C'est ce que nous raconte Franz Bartelt dans Sur mes gardes, une des nouvelles de la troisième saison des « Petits Polars » du Monde. Il y pratique un humour très noir avec une subtilité plaisante. « Le noir, pour peindre les moeurs, c'est une bonne couleur », précise cet écrivain, qui, auteur d'une quarantaine de livres, est à la fois poète, nouvelliste, dramaturge, feuilletoniste et romancier.

    Après avoir longtemps vécu dans les Ardennes, il habite désormais Nouzonville, une petite ville anonyme de la Meuse, où l'on imagine très bien « son » Judas comme un poisson dans l'eau. Pendant quinze ans, Bartelt travailla dans une fabrique de papier, avant de se lancer, en 1985, dans l'écriture, lui, qui, certes, avait quitté l'école à 14 ans, mais jamais les livres où il a toujours trouvé le carburant pour alimenter son quotidien.

    C'est en lisant Le pays où l'on n'arrive jamais, d'André Dhôtel, que se produisit le déclic. Ensuite, il y eut La Fuite de Monsieur Monde, de Georges Simenon, et La Malédiction du Gitan, d'Harry Crews… Publiant aussi bien dans la « Blanche » de chez Gallimard (Une sainte fille et autres nouvelles, 2012 ; Le Fémur de Rimbaud, 2013) qu'à la « Série noire » (Le Jardin du bossu, 2004 ; Chaos de famille, 2006), Bartelt est un styliste hors pair, qui se moque des catégories avec une belle élégance.

    « Le langage n'est qu'un petit coup de pouce qui confère de l'élan et de l'allure à une réalité qui n'a rien pour elle », analyse-t-il. Lorsque, dans Sur mes gardes, la réalité rattrapera « son » Judas, le faux jeton ne sera pas celui que l'on croit.

    Retrouvez « Les Petits Polars du “Monde” avec SNCF », saison 3,« Cannibales », de Philippe Leroy, vendredi 11 juillet, dans les « Vendredis du polar », de 20 heures à 21 heures, sur France Culture. A réécouter et à podcaster sur Franceculture.fr.


    Franz Bartelt et Honoré vus par HonoréFranz Bartelt et Honoré vus par Honoré | LE MONDE

    L'auteur : Franz Bartelt

    Né en 1949 dans l'Eure, Franz Bartelt vit depuis son enfance dans les Ardennes, d'abord près de Charleville-Mézières puis, plus au nord, à Nouzonville. Il quitte l'école à 14 ans, mais ne cesse de lire passionnément, en commençant par Rimbaud, son voisin de Charleville. Franz Bartelt enchaîne les petits métiers, travaille, par exemple, dans une usine de transformation de papier. Dans les années 1980, lui qui noircit des pages depuis son adolescence, il décide de se consacrer à l'écriture : poésie, nouvelle, roman, mais aussi feuilleton littéraire et théâtre. Huit de ses pièces ont d'ailleurs été adaptées sur France Culture. Il rédige également des scénarios comme celui, avec Dominique Pinon, du court métrage Chez Verlaine, en 2002.

    Franz Bartelt aime les histoires sombres, l'humour noir, pratique l'art de la digression, tout en observant le monde attentivement. En 1995, il commence à publier aux éditions Gallimard Les Fiancés du paradis, roman où affleure déjà son amour du décalage et de la fantaisie. On y croise un rêveur philosophe qui parle aux statues. Viendront La Chasse au grand singe puis Le Costume, chez Gallimard toujours, fiction démontrant de manière facétieuse que l'habit fait le moine. Franz Bartelt passe aisément de la collection « Blanche » à la « Série noire » pour des livres comme Les Bottes rouges, Grand Prix de l'humour noir en 2000, Le Jardin du bossu à la « Série noire », en 2004, ou Le Bar des habitudes, en 2005.

    Il obtient le prix Goncourt de la nouvelle pour ce recueil, qu'on déguste tel un bordeaux millésimé. Mais l'écrivain prolixe publie aussi des ouvrages chez Estuaires - Terrine Rimbaud -, chez Finitude - Je ne sais pas parler- ou au Dilettante - La Belle Maison ou Les Nœuds. En 2008, il signait Nadada aux éditions La Branche, dans la collection « Suite noire », clin d'œil à la « Série noire » d'autrefois. Le fait qu'il signe aux éditions Baleine un roman comme La Bonne à tout fait en même temps que Le Fémur de Rimbaud chez Gallimard ou une novella noire à l'instar de Parures chez In8 n'est guère surprenant chez cet écrivain qui refuse d'entrer dans des cases spécifiques. Il préfère le pas de côté littéraire. Certains diront qu'il est un passeur, lui ne renie pas le terme de contrebandier. « L'humour, dit-il, est une manière de désobéissance. »
    Christine Ferniot

    Le dessinateur : Honoré

    Né à Vichy en 1941, Honoré (dont le nom complet est Philippe Honoré) quitte rapidement cette région pour vivre à Pau. Il a tout juste 16 ans lorsqu'il commence à publier ses dessins dans le quotidien Sud-Ouest. Il trouve aussitôt le moyen d'expression qui convient à son trait et à son esprit singulier. Bientôt il travaille également pour l'édition en faisant les couvertures des Petits Classiques Larousse. Depuis plus de trente ans, Honoré dessine également pour des magazines culturels comme Lire où, chaque mois, il concocte le fameux « Rébus d'Honoré ». On peut retrouver cette production ludique et artistique sous forme d'albums dans deux ouvrages : Cent rébus littéraires et Cent nouveaux rébus littéraires aux éditions Arléa. Condensés en strips, d'une, deux ou trois images, ils concernent un écrivain, un titre d'œuvre ou un héros de roman, du monde entier et de tous les temps. On retrouve également ses dessins dans Le Magazine littéraire, Libération, Le Monde ou Les Inrockuptibles. C'est en 1992 qu'Honoré entre à Charlie Hebdo où, depuis, chaque semaine, il fournit plusieurs dessins d'actualité, en particulier dans les domaines économique et politique.
    Le style d'Honoré, c'est d'abord un trait d'une grande pureté graphique, qu'il travaille en noir et blanc (souvent) ou en couleurs. Honoré n'apprécie pas les artifices, il aime les trames parallèles pour figurer les ombres et se pose en héritier des graveurs sur bois, non sans rappeler Roland Topor. Tout cela n'occulte pas l'humour et l'esprit satirique dont l'artiste n'est pas avare. On peut le voir par exemple dans Je hais les petites phrases (éditions Charlie Hebdo), où il a rassemblé en une centaine d'images les citations marquantes du quinquennat Sarkozy. On y retrouve toute une galerie de portraits d'hommes politiques, où se distinguent quelques femmes comme Carla Bruni-Sarkozy, Christine Lagarde, Laurence Parisot ou Roselyne Bachelot.
    Il a également mis en images des textes de Rufus, dans Ouvert le jour et la nuit (en 1995 aux éditions Glénat), Le Bestiaire, d'Alexandre Vialatte (en 2002 chez Arléa), et La Symphonie animale, de son confrère et ami Antonio Fischetti (en 2007 chez Arte éditions).
    Honoré a par ailleurs participé à l'édition anniversaire 2010 du Petit Larousse, illustrant des mots de la langue française comme « Anabolisant » ou « Méthode cathartique ». Du grand art.
    Chr. F.

     
  • Tout Osez… de Marc Dannam

     

    photo (7)La dimension ludique de la sexualité est essentielle. La jouissance s’intensifie avec la créativité personnelle. Ne rien s’interdire, ne rien s’imposer.

    Cela faisait quelque temps que j’avais envie de découvrir la collection des petits guides "Osez…" de la Musardine. Mais le problème était que je ne savais pas trop lequel choisir pour commencer. Problème résolu, puisque l’éditeur propose désormais un condensé des différentes possibilités offertes par les guides de la collection.

    50 propositions, 50 chapitres pour aborder les différents aspects d’une sexualité ludique et inventive : préparer son corps à l’amour, la masturbation, fellation et cunnilingus, faire l’amour partout, à 3, à 4, à plus, la sodomie, le bondage, les massages érotiques, les jeux de soumissions et de domination, les films X, les aphrodisiaques, le tantrisme, le libertinage… il y en a vraiment pour tous les goûts ou presque.

    (et je rigole à l’avance à l’idée des requêtes farfelues que cette liste éclectique va mener ici…)

    La grande qualité de ce guide, c’est de montrer la sexualité comme un vaste terrain de jeu où tout est possible, sans tabou. Un peu comme un mezze des plats les plus divers, il permet de tout goûter, tout envisager, afin de pouvoir faire son choix et d’approfondir éventuellement certains sujets. Le parti pris est celui de l’humour, de la légèreté, du plaisir des mots aussi avec de longues listes de synonymes que ne renierait pas Rabelais, pour désigner le sexe masculin, le sexe féminin ou certaines pratiques. Mais l’humour n’empêche pas le sérieux, et l’ensemble est émaillé de conseils de spécialistes et de témoignages. Bref, un petit guide utile à tous (car oui, on peut encore apprendre des choses), qui dédramatise et désacralise pas mal les choses. J’irais même jusqu’à dire que certains chapitres (pas tous, évidemment) seraient assez utiles à mettre entre les mains des adolescents qui découvrent la sexualité et le corps de l’autre, mais j’ai peur d’avoir Copé sur le dos (et franchement, j’ai d’autres fantasmes…).

    Tout Osez
    Marc DANNAM
    La Musardine, 2014

    Mardi-c-est-permisBy Stephie

     

    http://leschroniquesculturelles.com/2014/03/04/tout-osez-de-marc-dannam/

     

    Les films, les livres, les expos, les infos, les poèmes, l’actu, les œuvres, les artistes, les polars  nourrissent ce blog mais aussi mes 13 livres en vente ici:

     

    http://www.thebookedition.com/livres-laura-vanel-coytte-auteur-95.html

     

  • Marc Veyrat, le toqué des cimes

    Home LIFESTYLE Gastronomie
      • Par Anne Fulda
      • Mis à jour le 25/06/2014 à 21:25
      • Publié le 25/06/2014 à 18:13

    Il donne rendez-vous dans un restaurant chic du VIIIe arrondissement de Paris où gens qui comptent, ou savent compter, aiment se retrouver. Il a gardé, vissé sur la tête, son fameux chapeau noir qui détonne parmi les costumes gris souris de ce lieu ouaté. Qu'importe, ce chapeau, c'est un signe de reconnaissance mais aussi un symbole, un moyen de signifier sa singularité. Une manière pour cet autodidacte, souvent regardé de haut par ses pairs parce que «trop» tout - trop doué, trop hâbleur, trop gourmand de médias -, de ne pas renier ce qu'il est.

    http://www.lefigaro.fr/gastronomie/2014/06/25/30005-20140625ARTFIG00311-marc-veyrat-le-toque-des-cimes.php

  • NATTIER Jean-Marc




    Persée, assisté par Minerve, pétrifie Phinée  (1718)t ses compagnons en leur présentant la tête de Méduse

     

    Paris, 1686 - Paris, 1766

    Persée, assisté par Minerve, pétrifie Phinée (1718)t ses compagnons en leur présentant la tête de Méduse

    Huile sur toile

    H. 151,5 cm L. 196 cm

    Dépôt de l'Etat, 1803, transfert de propriété de l'Etat à la ville de Tours, 2010.

    Inv. 1803-1-14

    Notice complète

    Surtout connu pour sa brillante carrière de portraitiste, favori de la cour et de la famille royale, Jean-Marc Nattier n'en est pas moins admis à l'Académie royale de peinture et de sculpture sur présentation d'un morceau de réception issu du grand genre. L'épisode mythologique choisi fait référence à l'histoire de Persée, vainqueur des Gorgones. On voit ici le héros défaire son rival Phinée, qui voulait lui ravir son épouse Andromède lors du repas de noce.

    Ce thème est bien sûr, pour l'artiste déjà reconnu, prétexte à faire valoir ses qualités et sa maîtrise. Nattier utilise avec brio le vocabulaire enseigné par l'Académie : il campe son sujet dans une ample composition au décor architectural complexe, multiplie les anatomies masculines à l'antique puissamment dessinées, varie les effets de perspective et emploie des raccourcis audacieux. La scène est particulièrement théâtrale et la large draperie verte qui clôt l'espace à droite ne fait qu'accentuer cet effet. C'est au premier plan, par le traitement de la fourrure et des pièces d'orfèvrerie, que le peintre révèle toute sa virtuosité et le goût pour les belles matières qui le caractérise.

    © MBA Tours, cliché Marc Jeanneteau

  • Ulysse et les Sirènes par Marc Chagall

     
    Lithographie pour l'Odyssée. Traduction d'André Dacier et Émile Ripert.
    Paris, Fernand Mourlot, 1974-1975. 325 p., ill. en noir et en coul. (43 cm.)
    BnF, Réserve des livres rares, RES G-YB-37-(1). © ADAGP
     
    Quand il réalise en 1974-1975 dans l'atelier parisien de Fernand Mourlot une grande suite lithographiée de l'Odyssée, ce n'est pas la première fois que Chagall aborde le monde d'Homère. Sur le thème d'Ulysse, il a en effet réalisé pour la faculté de droit de l'université de Nice une mosaïque inaugurée en 1969 et intitulée Le Message d'Ulysse. Homère ne nous donne strictement aucun détail sur l'apparence physique des Sirènes. Tout notre univers mental est en fait inspiré par les vases antiques, dont le célèbre stamnos à figures rouges du Ve siècle avant J.-C. attribué au Peintre de la Sirène (British Museum, E440). Chagall, qui n'ignore pas cette référence artistique, joue avec elle en mêlant les représentations de Sirènes-oiseaux et de Sirènes-poissons issues d'horizons chronologiques et géographiques différents.
     

  • Marc Dugain : Avenue des géants

    Par Bruno Corty Publié le 17/04/2012 à 14:49
    Edmund Kemper,2,10 m pour 130 kg, est aujourd'hui enfermé à vie dans la prison d'État de Folsom, en Californie <i>(ici, en 1973).</i>
    Edmund Kemper,2,10 m pour 130 kg, est aujourd'hui enfermé à vie dans la prison d'État de Folsom, en Californie (ici, en 1973). Crédits photo : Corbis/© Bettmann/CORBIS

    Marc Dugain s'est inspiré de l'histoire de Edmund Kemper, un tueur en série américain. Un roman percutant et perturbant.

    En 1959, l'Américain Robert Bloch publiait Psycho, l'histoire de Norman Bates, un garçon très perturbé après avoir proprement dessoudé et empaillé sa mère abusive. Trente ans plus tard, Bret Easton Ellis créait un séisme de forte intensité en publiant American Psycho, récit des exploits d'un golden boy massacreur misogyne nommé Patrick Bateman. Encore trente plus tard, alors que les serial killers n'intéressent plus que les séries télé américaines, Marc Dugain s'en empare. Ce qui n'est pas illogique au vu de son parcours: de La Chambre des officiers (1998) à Une exécution ordinaire (2007), en passant par La Malédiction d'Edgar (2005), il s'est toujours passionné pour les monstres.

    Aujourd'hui, il se met dans la tête du plus grand d'entre eux, Edmund Kemper, 2,10 m pour 130 kg, enfermé à vie pour le meurtre d'au moins huit personnes dont ses grands-parents paternels. Et celui de sa mère, dont les policiers ont retrouvé en avril 1973 la tête posée sur la cheminée de sa maison piquée de fléchettes. Le détail des exactions du géant n'est pas racontable. Des livres et des films ont été tirés des aveux de ce garçon bavard dont le QI serait supérieur à celui d'Einstein

    Dans Avenue des géants, très beau titre pour un sujet laid, Ed Kemper est devenu Al Kenner. Il mesure 2,20 m mais, dans les grandes lignes, le roman est fidèle à l'histoire réelle. Un gamin traumatisé par le divorce de ses parents et les mauvais traitements infligés par sa mère déséquilibrée. Un garçon qui a pris l'habitude de décapiter les animaux et a connu son premier orgasme dans une fête foraine en voyant une belle blonde tuée par une fausse guillotine. Après avoir passé cinq ans en hôpital psychiatrique, Al sera décrété «sain d'esprit» et libéré. Il voudra s'engager dans l'armée, comme papa, ex-membre des forces spéciales - mais sa taille sera un motif de rejet. Entre deux virées à moto sur les routes de Californie, ses seuls moments de bonheur, Al jouera les conseillers-profileurs pour le chef de la Crim de Santa Cruz, qui s'appelle Duigan (anagramme de Dugain) et lui confie sa fille…

    L'ogre des contes de fées

    Décidément, Dugain a le chic pour trouver des sujets chocs. Et les détourner. Ici, plus que l'histoire d'un détraqué, c'est l'autopsie d'une Amérique des années 1960-1970 en pleine révolution qui le fascine. Cette époque bizarre où le meurtre est légal au Vietnam et où ceux qui reviennent de l'enfer sont brisés, suicidaires ou dangereux. Al, lui, se pense du côté de l'ordre. Il vomit les hippies, les chevelus, les filles riches et criardes comme maman. Sa mère le traitait d'éléphant de mer et de tapette. Il l'a entendue dire:  «Je suis la première femme à avoir fait une fausse couche menée à son terme.» On a l'habitude de dire que le tueur en série moyen est ­M. Tout-le-Monde, le voisin d'à côté. Ici, c'est l'ogre des contes de fées. Mais le surdoué Dugain évite le Grand-Guignol et on suit son géant avec, en tête, Jim Morrison qui fredonne: «There's a killer on the road»…

    «Avenue des géants», de Marc Dugain,Gallimard, 361 p., 21,50 €.

    LIRE AUSSI: 

    «Une descente vers la mort» par Philippe Tesson

    http://www.lefigaro.fr/livres/2012/04/17/03005-20120417ARTFIG00699-marc-dugain-avenue-des-geants.php

    cf. AUSSI:

    http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Livres/Dans-la-peau-d-un-tueur-en-serie-_NG_-2012-05-23-809813

    Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • ”Polaire” de Marc Pautrel

    Le 5/6 L'attrape-livres

    L'attrape-livres

    par Colombe Schneck
    du lundi au vendredi à 5h44

    visuel L'attrape-livres
     
    l'émission du jeudi 24 janvier 2013

    Polaire de Marc Pautrel

     

    Il arrive qu'on tombe amoureux, de ce genre d’amour qui ne devrait pas vous faire tomber, mais au contraire vous élever, car la personne aimée est un ange du ciel.

    Le narrateur de ce court roman décrit une de leurs premières rencontres ; « elle est éblouissante, décoiffée, cheveux mouillés, regards bleus lumineux, la discussion que nous avons est merveilleuse, nous nous apprivoisons, nous rions, toutes les divinités nous écoutent ».

    Mais, il y a un Mais terrible que le narrateur ne veut pas voir et qu’il repousse. Elle, cet ange du ciel est dérangé, bi –polaire, soignée  à la HP.

    Dans une langue magnifique, où le mot magnifique revient  souvent pour ériger un mur en la folie et l’amour, Marc Pautrel a écrit un roman d’amour aussi lumineux que dérangeant.  Il écrit « elle me regarde, attend que je l’embrasse. Dieu est descendu pour moi. Il vient me dire que je suis sauvé. J’obtiens ce que j’ai toujours voulu, depuis ma venue au monde, enfance, adolescence, âge adulte, et les deux dernières années, depuis la première fois que je l’ai vue.

    « Polaire » est édité dans la collection L’Infini chez Gallimard

    http://www.franceinter.fr/emission-l-attrape-livres-polaire-de-marc-pautrel

  • Domaine Saint-Marc

    Domaine Saint-Marc Meursault Bois de Blagny

    Domaine : Domaine Saint-Marc Gastronomie, boissons et tabac > Breuvages > Vin Bourgogne - Côte de Beaune Appellation : Meursault
    Vin blanc - AOC - Cépage : Chardonnay
    Les années de ce vin
    Domaine Saint-Marc Meursault  Bois de Blagny


    En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-champagne/bourgogne/cote-de-beaune/bourgogne-hautes-cotes-de-beaune/d36219-domaine-saint-marc/v36220-domaine-saint-marc-meursault-bois-de-blagny/vin-blanc#ixzz3KH2xeAFK
  • Les Lumières dans la vallée. « Scènes de ma vie », de Franz Michael Felder

     

    LE MONDE DES LIVRES | 03.04.2014 à 12h21 | Par Christine Lecerf

     

    Dans les Alpes autrichiennes.

    Dans les Alpes autrichiennes. | DR

     

     Né en 1839 dans un village reculé des Alpes autrichiennes, Franz Michael Felder était considéré en son temps comme un véritable phénomène. Une fois les bêtes nourries et le bois rentré, s’il lui restait encore du papier, ce paysan autodidacte s’attelait à l’écriture. Maniant aussi bien la fourche à fumier que la langue de Goethe, celui qu’on appelait « l’écrivain paysan de Schoppernau » fut l’auteur de deux romans, Sonderlinge (« Des gens bizarres », 1867) et Reich und Arm (« Riche et pauvre », 1868). Il n’accéda toutefois à une véritable reconnaissance qu’avec Scènes de ma vie, son autobiographie publiée à titre posthume en 1904.

     

    Le 15 mai 1915, l’écrivain viennois Arthur Schnitzler note dans son Journal (Rivages, 2009) qu’il a lu les souvenirs de Felder et s’est endormi peu après minuit. Puis toute l’œuvre de Felder entre dans la longue nuit de l’oubli. Il faudra attendre plus de soixante-dix ans pour qu’un autre écrivain autrichien, Peter Handke, mentionne à nouveau le nom de Felder dans ses Carnets du rocher (Verdier, 2006).

    LENTE REDÉCOUVERTE

    En 1987, Scènes de ma vie est à nouveau publié en Autriche. Peter Handke en rédige la préface, qui fera date : « Que peut signifier pour un lecteur du XXe siècle finissant l’autobiographie d’un paysan d’un coin perdu au fin fond du Bregenzerwald ? Pour moi, elle a représenté bien plus qu’une intéressante lecture. Elle m’a expliqué ma propre enfance. Et quand je dis “expliqué”, je veux dire : elle m’a fait...

     

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    Dans les Alpes autrichiennes.

    Les Lumières dans la vallée. « Scènes de ma vie », de Franz Michael Felder

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    Extrait

    « Je n’avais plus rien de ma mère, à qui j’étais si semblable sinon, et je devins si maigre que tous crurent que j’étais souffrant. Moi, je ne remarquais rien, sinon que le sommeil paisible d’autrefois m’avait tout à fait fui, et que j’imaginais, je désirais, je faisais dans des rêves tourmentés les choses les plus insensées et les plus contraires à ma nature. Je ne renonçai pas à mes lectures pour autant, et lorsque revinrent les rigueurs de l’hiver, je bourrai de foin ma chaise et les nombreuses fentes dans les murs de ma petite chambre. Si par extraordinaire j’allais me coucher plus tôt, je ne trouvais le sommeil, et un malaise inexplicable ne tardait à me relever. Je n’étais plus du tout à ma place parmi les gens d’ici, et cependant je ne dirais pas que je désirais m’enfuir. Je préférais être seul. »

    Scènes de ma vie, page 149

    Paysan et écrivain, une vie en « dissonance »

    Sans amertume, Scènes de ma vie retrace une destinée parsemée de roses et d’épines, prise en étau entre un profond sentiment d’appartenance et un impérieux désir d’élévation. Pour la première fois, un paysan des Alpes autrichiennes y parle à la première personne, s’éclairant lui-même et éclairant les siens d’une toute nouvelle lumière.

    D’un geste calme et sûr, dans une langue limpide, Franz Michael Felder décrit comme nul autre avant lui « cette fêlure en tout homme qui s’efforce de faire valoir sa singularité » : la solitude de l’enfant fragile qui se « creuse la tête », le vertige adolescent de n’être « rien » devant un poème de Schiller, les médisances croissantes des gens du village, l’inquiétude des parents qui se demandent ce que leur « Franzmichel » peut bien avoir à écrire de « beau ».

    Mais l’heure n’est pas encore à la « dissonance ». L’écrivain en devenir doit taire « son désir jamais éteint » d’être un jour publié. Même à ses amis fidèles, qui, comme lui, veulent « faire la nique » aux préjugés, il n’ose pas encore faire lecture de ses « griffonnages ». La peur du rejet l’emporte encore sur la nécessité d’écrire. Tard dans la nuit, le jeune Felder tient en secret un journal qu’il intitule Du cœur et du pays. C’est cette « autre moitié de lui-même » qui poussera l’écrivain accompli au soir de sa vie à prendre une dernière fois la plume pour écrire Scènes de ma vie. C. Lf

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    Claudia Schiffer, nouvelle ambassadrice d'Opel !

     

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  • Hélie de Saint Marc est mort

    Hélie de Saint Marc, «un homme sensible en costume d'officier»

    Ce soldat du XXe siècle avait pris pour nous le visage d'Antigone. Le commandant de Saint Marc, comme tout le monde l'appelait du temps de son procès, avant que son prénom solaire ne nous devienne familier, plusieurs avaient assez tôt compris qu'il était autre chose qu'un militaire factieux, ou même un nostalgique de l'Empire.

  • ”Parade au cirque” de Marc Chagall

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    Marc Chagall
    Parade au cirque
    Clown à la chèvre jaune
    La Parade
    1980
    Lithographie
    Donation Sorlier, 1988
    Musée national Message Biblique Marc Chagall

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai vu hélas dans la vie un cirque ridicule
    Quelqu'un tonitruait pour effrayer le monde, et
    Un tonnerre d'applaudissements lui répondait .
    J'ai vu aussi comment on se pousse vers la gloire et
    Vers l'argent : c'est toujours le cirque
    Une révolution qui ne conduit pas vers son idéal
    Est, peut être aussi, un cirque .
    Je voudrais toutes ces pensées et ces sentiments
    Les cacher dans la queue opulente d'un cheval
    De cirque et courir après lui, comme l'autre petit clown
    En demandant la pitié afin qu'il chasse la tristesse
    Terrestre


                                                             Marc Chagall POEMES
                                                            Cramer éditeur Genève


    http://ombrescontrevents.hautetfort.com/archive/2005/10/21/le-cirque-marc-chagall.html

     

    Les musiciens et artistes nomades font partie intégrante de la civilisation Yiddish d’Europe de l’Est, et Chagall garde de son enfance le souvenir ébloui du violoniste et de ceux qui l’accompagnaient. Il renoue avec le cirque à son arrivée à Paris. Il est en effet invité, comme beaucoup d’autres artistes, dans la loge de Vollard, grand marchand d’art pour qui il travaille, au Cirque d’hiver. Son goût pour les lumières, le mouvement, la magie du cirque est fortifié par le sentiment de parenté qu’il éprouve à l’égard des saltimbanques et des musiciens, artistes comme lui. Tableaux et illustrations lithographiques en grand nombre témoignent de cette passion pour le cirque.

    Chagall découvre la lithographie en 1946, alors qu’il est encore en exil à New York. A son retour à Paris, l’artiste travaille la lithographie dans l’atelier Mourlot, où se sont retrouvés les plus grands artistes du siècle, Braque, Picasso, Miro. Dans ce travail, qui prend peu à peu une place importante dans son œuvre, il est assisté par le lithographe Charles Sorlier.

    Ce dernier, qui a constitué une importante collection de lithographies de Chagall, en lègue une partie au musée en 1988. Parmi celles-ci, le cirque, bien entendu, a une place importante.

    http://www.musee-chagall.fr/

     

  • Marc Fumaroli, un phare dans la nuit

    Faut-il ouvrir à nouveaux frais la « querelle des images » qui, aux VIIIe et IXe siècles, vit s'affronter iconoclastes et iconodules, respectivement ennemis et défenseurs de la représentation figurée de Dieu ? Assurément oui, lorsque c'est Marc Fumaroli * qui la transpose dans notre univers, où les pollutions visuelles de toutes sortes, nées du marketing, «art des arts contemporains», agressent la vue et ce qu'il nous reste d'âme ou de cœur.

    De New York à Paris, mais également de la Rome antique à la Rome des papes, Fumaroli, aussi historien qu'écrivain, voyage avec Baudelaire pour principal cicerone. Il interroge la profondeur des tableaux et la superficialité des photographies. «Il est probable, écrit-il, que cette parade des pouvoirs de la peinture et de la poésie de dépasser les apparences et d'incarner victorieusement la vérité de la vie intérieure est destinée à faire ironiquement pendant à la misère de la photographie...»

    L'auteur commente avec bonheur les théories de l'art de Valéry, Maritain ou Malraux ; il analyse longuement ce que la peinture doit au catholicisme romain : «L'œuvre d'art catho lique, italienne, flamande, française, espagnole, se situe à la croisée de deux infinis, l'infini voilé dans la nature créée et l'infini réfléchi par l'esprit et le corps humains. Ce qu'elle montre à l'œil naturel est la métaphore de ce qu'elle révèle à l'œil spirituel.» Au meilleur des mondes préparé par le « fondamentalisme » marchand, techniciste et nomade, Marc Fumaroli oppose la lenteur de la contemplation esthétique, l'habitation poétique de la terre et le sens des mesures humaines. C'est peu de dire qu'il est en décalage avec les sectateurs frivoles de la «culture-monde» qui confondent le cauchemar climatisé avec le jardin d'Eden.

    Paris-New York et retour constitue une magnifique méditation sur l'art et la politique (au sens bien entendu le plus élevé), pleine d'érudition, de finesse et de justesse. Marc Fumaroli aime citer Les Phares, de Baudelaire. Dans notre nuit, lui en est un.

    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/04/18/01006-20090418ARTFIG00130--marc-fumaroli-un-phare-dans-la-nuit-.php

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    Si cette note ne vous intéresse pas ou si vous voulez en voir plus, vous pouvez aller voir :

     

    1. Du nouveau dans ma bibliothèque Babelio(en haut de la colonne de droite) :

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/01/07/un-nouveau-livre-lu-sur-babelio.html#comments

     

    2. Mes  textes publiés:

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/01/09/mes-derniers-textes-publies-ici.html#comments

     

    3. Dernier récapitulatif de mon avant-dernier voyage :

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/10/recapitulatif-de-mon-voyage-a-paris-du-4-au-6-mars-2009.html#comments 

     

     

    4. Mes  notes publiées (hors photos et textes) :

     http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/04/01/mes-dernieres-notes-publiees-hors-photo-et-textes-perso.html

     

     

    5. Mes photos publiées:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/04/01/mes-dernieres-photos-publiees-de-la-plus-recente-a-la-plus-a.html

     

     

    6. Mes réponses à vos commentaires:

     

     http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/04/02/mes-dernieres-reponses-a-vos-commentaires.html#comments

     

    7. Des nouvelles de ma blogosphère :

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/04/03/des-nouvelles-de-ma-blogosphere.html#comments

     

    Ces récapitulatifs sont là pour vous conduire à aller voir ailleurs sur ce blog et dans la blogosphère.

     

     

     

    Pour commander mes livres publiés  allez voir le haut de ce blog.

    Enfin, pour comprendre ce blog, allez voir le haut de ce blog et la colonne de droite.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Lancement hollywoodien pour le dernier Marc Levy

    Géraldine Meignan -  02/12/2009 10:11:00 

    premiere-nuit_32.jpgLe romancier français le plus vendu en France révolutionne le marketing de l'édition. Outre un lancement simultané papier et numérique

    C'est une première. Le dernier livre de Marc Lévy, La Première Nuit, sort simultanément ce mercredi en version papier (21 euros) et en téléchargement numérique (16 euros). Un joli coup marketing préparé par son éditeur Robert Laffont et son agent littéraire, Susanna Lea qui n'en finit pas de bousculer les milieux feutrés de l'édition. Depuis quelques semaines déjà, pour satisfaire la curiosité des inconditionnels de l'auteur à succès, un aperçu de l'oeuvre en images circule sur le web, les réseaux sociaux, les blogs et, depuis quelques jours, via une application iPhone. Une bande-annonce digne des productions hollywoodiennes, signée Versilio Writers Studio. (Cliquer sur la vidéo pour interrompre le lancement automatique)

     

     

     

    Cette société de production dédiée à l'édition a été récemment créée par Susanna Lea et son nouvel associé, Léonard Anthony. Elle travaille en étroite coopération avec une start-up indienne, Pixelkraft, spécialisée dans la création web marketing. Versilio devrait révolutionner le marketing de l'édition. « Elle nous permet, en accord avec les éditeurs, de mieux accompagner les auteurs en amont, raconte Susanna Lea. Nous intervenons parfois dès l'écriture du manuscrit afin de l'enrichir en le visualisant ». Une extension du travail de l'auteur en quelque sorte autant qu'un outil de promotion.

    Diffuser la bande-annonce d'un livre avant sa parution est d'autant plus précieux pour les auteurs qu'accompagne Susanna Lea qu'elle privilégie les oeuvres confidentielles et les premiers romans. A l'image de La Révélation des Médicus d'Eli Anderson, premier tome des aventures d'Oscar Pill publié chez Albin Michel et habilement promu sur le web depuis quelques semaines. Grande habituée de la Foire de Francfort, Susanna Lea compte beaucoup sur Versilio Writers Studio pour négocier au mieux la cession aux enchères des droits étrangers et cinématographiques de ses auteurs.

    Susanna Lea n'en est pas à son premier coup d'éclat. C'est elle qui déjà, en 1999, avait vendu 2 millions de dollars à Steven Spielberg, sur la base d'un simple résumé, les droits du premier roman de Marc Lévy, « Si C'était Vrai », à l'époque un illustre inconnu avant de devenir le romancier le plus vendu en France.

    http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/lancement-hollywoodien-pour-le-dernier-marc-levy_209456.html#xtor=AL-189

  • Jean-Marc Roberts est mort

    Publié le 25 mars 2013 par cf

    (Photo : Jean-Marc Roberts en 2011 © O.Dion)

    L’écrivain et éditeur, patron de Stock, est décédé lundi 25 mars en fin de matinée des suites d’un cancer.

    Disparu à 58 ans, lundi 25 mars en fin de matinée des suites d’un cancer, le directeur général de Stock Jean-Marc Roberts venait de publier son 22e roman Deux vies valent mieux qu’une (Flammarion) dans lequel il tisse habilement le quotidien de la maladie qui s’était déclarée à l’été 2011 avec ses souvenirs d’adolescence en Toscane. Un livre à la fois léger, souvent drôle, et grave, maîtrisé jusque dans la nonchalance. (1)

    Ecrivain réputé, surtout depuis le prix Renaudot attribué en 1979 à Affaires étrangères porté à l’écran par Pierre Granier Deferre en 1981 sous le titre Une étrange affaire, puisant toujours ses sujets dans sa vie pour en faire une sorte d’autofiction à sa façon, avec pirouettes et chausse-trappes, Jean-Marc Roberts a été également un grand éditeur, aimant notamment soutenir des textes d’autofiction, au risque du scandale, comme l’œuvre de Christine Angot.

    Tout récemment, il était remonté au créneau, trouvant la force de répondre à quelques interviews pour voler au secours de Marcela Iacub et de son livre Belle et Bête, qu’il avait publié chez Stock et qui, mettant en scène une supposée liaison avec Dominique Strauss-Kahn, a défrayé la chronique pendant plusieurs semaines.

    Cela lui avait permis de définir une nouvelle fois sa conception du métier d’éditeur. A la question de Sylvain Bourmeau, pour «Le Mag» de Libération le 9 mars dernier, «C’est quoi votre catalogue?», il avait répondu: «Un goût. Parfois un bon goût, parfois un mauvais goût. Un goût, c’est ce qu’il y a de plus difficile à avoir. J’en connais tant qui n’en ont aucun. Qui demandent leur avis à tout le monde avant de publier un livre. Comme si, amoureux d’une fille, tu demandais leur avis à dix personnes».

    Jean-Marc Roberts a commencé sa carrière d’éditeur en 1973, chez Julliard, presqu’en même temps que sa carrière d’écrivain, puisque son premier roman, Samedi, dimanche et fêtes a été publié au Seuil en 1973 également. Il a ensuite été éditeur au Seuil où, au cours des seize années qu’il y a passé, il s’est fait une solide réputation de «faiseur de prix».

    Après un court passage chez Grasset, puis au Mercure de France, il est appelé par Claude Durand, P-DG de Fayard, pour y développer un département de littérature française. En 1998, il prend la direction de Stock, où il transporte sa collection et la célèbre couverture bleue qui signe depuis les romans français de la maison.

    Au cours de ses quarante ans d’édition, Jean-Marc Roberts a imprimé sa marque personnelle dans un grand amour de la littérature et des écrivains, prêt à tout pour valoriser ses auteurs, revendiquant toujours sa liberté.

    Parti sur un ultime combat et un dernier livre, quintessence de son talent, Jean-Marc Roberts laisse l’image du «grand éditeur à la française», proche de ses auteurs et professionnel avisé, grand séducteur devant l’éternel.

    Dans leur communiqué, Stock et sa maison mère, Hachette Livre soulignent: «Il nous a quitté comme il a vécu, avec lucidité et panache, en auteur et éditeur de grand talent.»

    La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, qui a publié deux ouvrages chez Stock, a rendu un hommage ému à son éditeur :« Je voudrais dire mon éternelle gratitude pour celui qui m’a entourée de ses conseils avisés et de ses encouragements incessants, pour me donner la force et la confiance d’écrire, celui qui, depuis dix ans maintenant, était devenu mon ami, a-t-elle souligné. Je voudrais rendre hommage à cet homme qui aimait si passionnément les livres qu’il consacrait autant d’énergie et de talent à les écrire et à les éditer et servait avec la même passion les livres des autres et les siens. S’il était un éditeur remarquable, fidèle, attentif, généreux, toujours si disponible, c’est parce qu’il était lui-même un très grand écrivain. »

    (1) Voir notre article dans Livres Hebdo n°943, du 1.3.2013, p. 61.

    http://www.livreshebdo.fr/les-gens/actualites/jean-marc-roberts-est-mort/10346.aspx

  • Les premiers déclics de Marc Riboud

     


    Marc Riboud - Premiers déclics (Bientôt à l... par Rhone-Alpes

    La prochaine exposition du Plateau sera consacrée à Marc Riboud avec "Premiers déclics", du 3 octobre 2014 au 21 février 2015. Elle montrera les premiers pas du jeune Lyonnais dans la photographie et son rapide apprentissage.

    Il doit sans doute sa carrière de photographe au cadeau que lui fit son père : Marc Riboud était à peine adolescent lorsqu’il reçut le vieux Vest Pocket Kodak et commença à cadrer les châteaux de la Loire ou l’Exposition universelle…
    Plus tard, il décide d’abandonner l’usine pour s’adonner entièrement à la photo. Sa rencontre avec Cartier-Bresson et Capa va influencer ses premiers reportages. Dans le Paris de l’après-guerre, aux Etats-Unis, en Yougoslavie, en Chine ou en Inde, Marc Riboud capte le monde, avec curiosité, humour et rigueur.
    Ces premiers déclics des années cinquante seront exposés pour la première fois à Lyon. Parmi ces images, Lyon et les Alpes. Né à Saint-Genis-Laval en 1923, le photographe a fait l’objet d’importantes rétrospectives à Paris mais jamais dans sa région natale.

    Sur le web : Site de Marc Riboud

    Infos pratiques : Entrée libre et gratuite du 2 octobre 2014 au 21 février 2015 - Du lundi au vendredi de 11h à 18h et le samedi de 10h à 19h

    http://www.rhonealpes.fr/685-accueil-hotel-region.htm