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Rechercher : la côte st andré

  • André du Bouchet, la terre pour poème

    LE MONDE DES LIVRES | 05.05.11 | 12h14  •  Mis à jour le 05.05.11 | 13h16

    Considéré avec Yves Bonnefoy et Jacques Dupin comme un poète emblématique de la génération de l'après-guerre, André du Bouchet (1924-2001) incarne la poésie dans sa vivacité inquiète. A l'occasion du dixième anniversaire de sa disparition, les éditions Le Bruit du temps publient deux livres qui rassemblent une grande partie de ses oeuvres de jeunesse. Le premier, Aveuglante ou banale, permet de toucher du doigt la réflexion menée dans les années 1950. Plusieurs centaines de pages traduisent la lecture intensive de Baudelaire, René Char, Francis Ponge. Bel héritage pour un poète qui se cherche en refusant la pose ; triple horizon qui se déploie entre une modernité rebelle et conquérante, une écriture travaillée par la guerre et le parti pris des choses. La poésie lui semble déjà inacceptable, voire immorale si elle ne retient pas "un taux de réalité".

    La suite ici:

    http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/05/05/andre-du-bouchet-la-terre-pour-poeme_1517171_3260.html

     

  • En 2008, l'art féminin aura la côte

    Éric Biétry-Rivierre
    02/01/2008 | Mise à jour : 15:40 |
    .

    Heureux concours de circonstances, les expositions consacrées aux femmes, artistes et mécènes, vont se succéder en ce début d'année. De Camille Claudel à Louise Bourgeois, en passant par Marie-Antoinette, Patti Smith et Leonor Fini, les musées semblent s'être donné le mot pour ouvrir leurs portes aux créatrices.

    Les plus beaux hommages sont involontaires et celui de l'année qui s'ouvre est un de ceux-là. À Paris comme en province, les musées semblent s'être donné le mot pour parler des femmes artistes ou esthètes. Deux mots qui supportent indifféremment tous les sexes. Cela remonte à bien avant Simone de Beauvoir, dont ont fêtera le centenaire le 9 janvier (colloque international les 9, 10 et 11 au Réfectoire des Cordeliers, 15 rue de l'École de médecine, Paris 75006).

    Les Galeries nationales presque royales pour l'occasion du Grand Palais évoqueront Marie-Antoinette, son goût, ses amitiés, en 300 œuvres provenant de toute l'Europe, du 15 mars au 16 juin. Autre incomprise, Camille Claudel retrouvera son mentor et amant au musée Rodin qui lui consacre une rétrospective, du 16 avril au 20 juillet. Fille de Louis-Philippe, à la fois princesse et artiste romantique, Marie d'Orléans fut un peu de ces deux femmes. À travers un ensemble de peintures, de meubles et d'objets personnels dont des prêts consentis par ses descendants , le Louvre proposera une évocation de son salon gothique et de son univers intime (à partir du 18 avril au rez-de-chaussée de l'aile Richelieu). Des dessins et sculptures, dont plusieurs sur le thème de Jeanne d'Arc, seront réunis en hommage à cette grande mécène et collectionneuse, témoin exceptionnel du goût 1830. L'événement sera complété au Musée Condé de Chantilly à partir du 9 avril par des sculptures de la princesse, conservées par son frère le duc d'Aumale et restaurées spécialement.

    La dame aux araignées géantes

     

    Autre femme d'exception, notre contemporaine Patti Smith. Du 28 mars au 8 juin, la Fondation Cartier ouvrira en grand ses portes à cette chanteuse rock, aujourd'hui assagie mais à jamais poète, auteur-compositeur souvent en tournée sur toutes les routes du monde. Elle y développera son univers iconographique, moins connu, composé de films, de dessins et de photographies. Encore plus dérangeante, Louise Bourgeois investira le Centre Pompidou à partir du 5 mars, après la Tate Gallery de Londres. La dame aux araignées géantes, de bronze ou d'acier, aujourd'hui âgée de 96 ans, devrait bénéficier là d'une rétrospective à la hauteur de sa réputation d'artiste la plus reconnue parmi les plasticiens vivants. On devrait notamment voir une large sélection de pièces conçues durant ces vingt dernières années, inédites à Paris.

    Louise Bourgeois n'a jamais fait la une du Petit Écho de la Mode, ce grand ancêtre de la presse féminine auquel la Bibliothèque Forney (1, rue du Figuier, Paris 75004) consacrera une exposition à partir du 29 janvier. Pourtant, l'hebdomadaire né en 1880 ne s'est arrêté qu'en 1983 et tirait à ses plus beaux jours, dans les années 1950, jusqu'à un million d'exemplaires. Mais la vieille dame indigne a toujours cultivé la provocation.

    En province, saluons le Musée de l'hospice Saint-Roch à Issoudun, qui inaugurera le 8 février le salon parisien de Leonor Fini dont on fête également le centenaire. L'espace, présenté dans une scénographie de Giovanna Piraina, rappellera autant la femme que la créatrice. L'appartement de la rue de la Vrillière, où elle se plaisait à théâtraliser sa vie, recevant de nombreux visiteurs, gens du théâtre, écrivains, artistes surréalistes, sera en effet intégralement reconstitué. Plus qu'un simple décor Art nouveau, on reverra donc une véritable œuvre que la maîtresse des lieux avait composée avec le même soin qu'elle mettait dans ses tableaux. Son mobilier, ses objets d'art et ses luminaires sont signés des grands noms de l'École de Nancy, Louis Majorelle, Émile Gallé. Quant à la moquette, elle est un modèle exclusif, signé Fini.

    Dans le Nord, le musée Matisse du Cateau-Cambresis remerciera Alice Tériade, décédée le 2 février dernier. Par le métier et la passion qui l'animait avec son mari éditeur d'art, elle s'était trouvée au cœur de l'art moderne. En 2002, le musée avait reçu en donation 27 livres conçus et illustrés par Miro, Matisse et Picasso. Aujourd'hui, c'est la deuxième partie de la donation qui est léguée. Soit l'un des plus importants cadeaux jamais reçus par un musée. Il sera visible à partir du 27 janvier : il s'agit de toute la salle à manger que Matisse avait imaginée pour le couple dans sa villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat, avec des chefs-d'œuvre peints par Picasso, Miro, Léger, Chagall, Rouault ou sculptés par Giacometti et Laurens.

  • André Fougeron(1913-1998)







     

    "Voilà qui fait problème vrai"

    La Piscine

    Roubaix

    15.02 2014 / 18.05 2014

    L'œuvre d'André Fougeron est lié à un solide engagement politique. Très actif dans la Résistance durant l’Occupation, il incarne alors une voie indépendante, celle d’un « nouveau réalisme français », qui s’oppose à une vision de l’art détachée du combat politique et se démarque de la tentation de l’abstraction. Cette rétrospective montre le combat de l'artiste pour l’affirmation d’une peinture d’histoire et d’engagement qui n’exclut pas une attention aux questions de la modernité, regardant vers Matisse et Picasso ou rendant de vibrants hommages à Courbet.

  • Les saisons d'Andrée Chedid

    Article publié le 05 Mars 2010
    Par Monique Petillon
    Source : LE MONDE DES LIVRES
    Taille de l'article : 525 mots

    Extrait :

    Un choix de textes et un hommage organisé dans le cadre de la 12e édition du Printemps des poètes. Couleur femme » : tel est le thème choisi pour la douzième édition du Printemps des poètes (1). Outre l'anthologie éponyme ( Couleurs femmes. Poèmes de 57 femmes, Le Castor astral-Le Nouvel Athanor, 134 p., 10 €), préfacée par Marie-Claire Bancquart, paraissent, en poche, deux anthologies : en « Poésie/Gallimard » - de Louise Labé à Sylvia Plath -, Quelqu'un plus tard se souviendra de nous (192 p., 6,50 €), et Du rouge aux lèvres : Haïjins japonaises, en édition bilingue chez Points (« Poésie », 274 p.

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1116674&clef=ARC-TRK-NC_01

  • Mort d’André Bay

    mercredi 16 janvier 2013, par Rédaction, Robin Hunzinger

    Nous venons d’apprendre la mort d’André Bay. Romancier (La Fonte des Neiges, L’Ecole des vacances, La Carte du Tendre), auteur de Trois Histoires très naturelles (des escargots, des mouches et des orchidées), et de Amor, critique d’art (Pascin, Maurice Sarthou), spécialiste de littérature enfantine (Trésor des Comptines, Cabinet des Fées, Il fait beau), et traducteur (Lewis Caroll, Swift, Stevenson entre autres), André Bay a d’autre part dirigé les Editions Stock pendant quarante ans.

    « L’homo Sapiens n’en fait qu’à sa tête. On peut se demander où elle va le mener. Pour me reposer j’ai décidé de me faire animal » […] « J’ai donc choisi ce qui était à ma portée : un escargot et une araignée » […] « J’ai consulté Jean Rostand pour sa science. Il m’a répondu : “Vos escargots nous forcent à nous regarder nous-mêmes à travers leurs petits yeux.” »

    André Bay était le beau fils de Jacques Boutelleau — alias Jacques Chardonne. Entré chez Stock en 1942, il a été l’un des éditeurs français les plus prestigieux, sans doute l’unique à ce jour à avoir vu son travail honoré par vingt-deux prix Nobel de ses écrivains. En quarante ans, il a imposé en France entre autres, André Brink, Robert Graves, Isaac B. Singer, Thomas Wolfe ou Robert Penn Warren, mais aussi Karen Blixen, Pearl Buck, Sigrid Undset, Joyce Carol Oates, Carson McCullers...

    Caroline C. Tachon l’interview dans Le monde en 1995. Elle écrit :

    « Quand André Bay entre aux éditions Stock, à vingt-neuf ans, sa mission est de compléter un catalogue qui existe depuis la fin du XIXe siècle : »

    « J’avais parfaitement conscience des acquis de la maison. Elle était pareille à l’arbre qui développe ses branches. Je devais être l’une de ces branches et c’est à la littérature étrangère que j’ai donné mes préférences. Pour cela, je n’avais pas à chercher les choses. Elles venaient d’elles-mêmes, elles étaient déjà là. Il y avait les auteurs morts dont il fallait poursuivre la publication de l’œuvre, et les autres, encore inconnus, qu’il fallait révéler. Il suffisait de beaucoup lire, d’avoir des goûts propres, de connaître le marché, de s’entourer de bons lecteurs, d’être renseigné par quelques informateurs. Chez Stock tout se faisait naturellement. C’était l’une des rares maisons à s’intéresser à la littérature étrangère et sa collection « Cosmopolite » était déjà bien lancée et connue. Pour continuer, je lisais le Sunday Times, j’étais en relation étroite avec Lucien Maury, grand ami de Gide, qui me donnait les renseignements nécessaires pour m’orienter dans mes choix. Un ami très proche, John Brown, attaché culturel à l’ambassade des Etats-Unis, me recommandait des auteurs et me mettait en contact avec eux directement. Chardonne et Delamain (alors propriétaires de Stock, depuis 1921) étaient proches de gens comme Arland, Cocteau ou Paulhan, ce qui permettait à la maison des contacts privilégiés. Tout était une question de confiance. La littérature étrangère était ignorée ou mal vue. Pour les esprits « bien pensants », la traduction était une trahison de la langue française et donc passait en second plan. »

    Toutefois, à son arrivée dans la maison, rien n’était gagné d’avance. Afin de parvenir à imposer les œuvres de Jorge Amado, André Brink, Robert Graves, Isaac B. Singer, Thomas Wolfe ou Robert Penn Warren, il fallut se battre durement. Souvent d’ailleurs, André Bay préfaçait avec conviction les livres qu’il publiait. Dans Tendre est la nuit, première traduction en France de cette œuvre de Fitzgerald, il donne le ton : « Avant d’en parler, il me faut faire un aveu personnel : il m’arrive de haïr, ne fût-ce qu’un instant, les gens qui n’aiment pas certains livres... ». Le grand changement dans le métier est venu après la guerre, se souvient André Bay : « Il y avait alors une véritable expansion de la littérature étrangère. Le syndicat des traducteurs est né. Ce n’était plus une affaire de famille. Les agents littéraires sont apparus, il fallait les connaître, connaître aussi les éditeurs, car c’est derrière eux que se trouvait maintenant l’auteur et non plus seulement derrière son oeuvre. Editer des oeuvres étrangères, c’était d’abord voyager, aller à la pêche au bon endroit. A ce moment-là, Londres était la véritable plaque tournante de la littérature internationale, et c’est là que se trouvaient tous les contacts. », dit-il à Caroline C. Tachon.

    La véritable passion d’André Bay, durant toute sa vie d’éditeur, sera la découverte d’auteurs féminins. Avec Karen Blixen, Pearl Buck, Sigrid Undset, Joyce Carol Oates, Carson McCullers qu’il publiera dès 1946, Katherine Mansfield ou Virginia Woolf, il va fournir à Stock des romancières exceptionnelles. L’une de ses plus grandes aventures éditoriales sera notamment la publication de l’œuvre d’Anaïs Nin.



    En 2003 il il nous dit alors que nous préparons un film : « Je me sens toujours pressé par le temps. Mais je ne voudrais pas me laisser prendre au piège. Il y a vie et vie. Vivre gâteux est à l’encontre du respect de la vie. Je serai enterré là, dans le cimetière qui jouxte la maison. Je ne veux ni pierre ni marbre : juste du sable fin, avec cette vasque. ».

    « Pour quelqu’un qui était né mort, comme le disait ma grand-mère, je trouve que j’ai pas mal vécu. je viens de l’inconnu et j’y retourne. Le mémento “tu n’es que poussière et tu retourneras poussière” est beaucoup plus présent quand on est près de cette poussière que quand on vit au jour le jour avec le droit de ne pas y penser et même, je dirais, le devoir de ne pas y penser. »

    « Depuis quand je suis vieux ? Moi, je dirais depuis 6 mois. C’est-à-dire depuis que j’ai de plus en plus de mal à marcher, que j’ai tendance à retourner dans le passé, enfin toutes les caractéristiques de la vieillesse quoi. Je ne sais pas si c’est un bien ou un mal, d’être vieux. Je dirais que c’est plutôt un bien. Ce serait assommant la vie s’il n’y avait pas la mort. C’est la mort qui nous sauve. C’est la mort qui fait l’amour. Faut faire l’amour avec la mort. »

    « On peut, comme Spinoza, dire : "Vivre et être éternel". Je suis dans l’éternel. Je suis passé dans l’éternel. C’est pas tout à fait comme ça que ça se passe, mais on peut avoir cette vue optimiste. Se dire qu’on est dans un circuit qui vous a donné la vie. On peut avoir un jugement sur la vie qu’on a eue. Moi, j’ai eu de la chance, ou je veux considérer que j’ai eu de la chance. Le plaisir d’être dans un monde vivant qui nous dépasse. D’avoir des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, une peau pour sentir - cette somme d’appréhension, déjà. C’est magnifique.
    Faut accepter. Faut accepter. Mais à mon âge, l’acceptation n’est pas loin de la résignation. La résignation, on souffre.
     »

    « Vous savez, on croit qu’on sait qu’on va mourir. L’homme est un animal qui sait qu’il va mourir. C’est une vaste blague. Il le sait un petit peu, il en a conscience un petit peu, d’année en année on croit que… Ça alimente largement la littérature, l’amour et la mort... J’étais plutôt du côté de l’amour que de la mort et je le suis resté. Et je ne prétends pas être un peu plus conscient… Mais tout de même, à mesure que l’instant fatal se rapproche et qu’il se mêle à la vie quotidienne, je vis les jours, les mêmes, différemment. Le fait qu’il faille mourir, je crois qu’il y a un choc. »

    « Cet arbre n’est plus fait maintenant que de petits tronçons, un amas de tronçons. Il était réduit à l’état de squelette. Tout mort qu’il était, il servait de perchoir à mes corneilles, à mes pies, à mes merles. Les oiseaux pouvaient s’y poser. Maintenant, il n’y a plus qu’un grand vide et tout s’en dégage. C’est très difficile d’imaginer la disparition d’un arbre, ses conséquences…. Alors, que dire d’un être humain… »

    « Une chose qui serait pas mal se serait de disperser les cendres dans le jardin, ou même dans la Seine là où va le flot vers la mer. Mais on n’est même pas libre de ça. Alors, on disparaît en faisant le moins de peine possible. »

    « J’aimerais bien avoir un cimetière zen, petit cailloux, un cadre, une dalle blanche et des petits cailloux noirs dessus qui figurent la terre ou l’eau autour des rochers. C’est l’idée que j’ai eue. »

    Cet hiver-là, André voulait faire abattre un arbre mort de son jardin : « J’ai décidé que ça suffisait, ce mort-vivant dans mon jardin. ».

    Puis : « Moi aussi, comme lui, je suis enfoui la tête dans la terre. ».

    André Bay est mort le 14 janvier 2012 dans sa 97eme année. La revue des ressources adresse ses condoléances à sa famille et tout particulièrement à Béatrice Commengé, sa compagne.

    Robin Hunzinger
    pour La Revue des Ressources

     

    P.-S.


    Bio-bibliographie d’André Bay (Librairie Dialogues).

    Pour mémoire : L’histoire de Stock (dans le site des éditions, à l’occasion de l’anniversaire tri-centenaire de leur création, cette année).


    Ecouter la voix d’André Bay : André BAY : ses goûts, ses croyances, son livre "Des mouches et des hommes" ; sa carrière de directeur littéraire aux Editions STOCK et HACHETTE, son travail de directeur littéraire ; sa rencontre avec Pearl BUCK, sa découverte d’Anaïs NIN ; ses écrivains préférés ; ses traductions ; le rôle de l’éditeur et du directeur littéraire ; anecdote sur Isaac Bashevis SINGER et sur Roger CAILLOIS ; son admiration pour Emil Michel CIORAN ; considérations sur les mouches et les escargots ; l’origine de son goût pour les comptines ; son livre "L’escargot" ; ce qu’il va faire maintenant qu’il est retraité ; son amitié avec Angus WILSON et William SAROYAN ; éloge de l’éditeur STOCK ; son opinion sur la vie littéraire actuelle ; quelques mots sur son livre "Lettres à quelques unes" ; le courrier qu’il a reçu à propos de son livre "Des mouches et des hommes" ; son livre en préparation. Entretien avec Jacques CHANCEL (55’) :

     

    LES PLANTES ET LES PETITES BÊTES, Apostrophes - 11/07/1980 :


    Revoir André Bay : Extrait du film diptyque de Chloé Hunzinger, Vieillir :


    Crédits photo

    Logo de couverture : photographie de Mario Prassinos, 1944 © succession Mario Prassinos, ADAGP. Paris 2013

    Photographie couleur : capture écran du film Vieillir de Chloé Hunzinger © Real Productions

    http://www.larevuedesressources.org/mort-d-andre-bay,2468.html

  • J'ai vu ce matin au MAM de St Etienne: DÉJÀ-VU. LE DESIGN DANS NOTRE QUOTIDIEN

    DÉJÀ-VU. LE DESIGN DANS NOTRE QUOTIDIEN

    Collections du MAMC+

     DATESDU 16 DÉCEMBRE 2020 AU 22 AOÛT 2021

     LIEUMAMC+

    REGARDE, ON A DU DESIGN À LA MAISON !

    Nous vivons et grandissons avec des objets... Des chaises à la cocotte, des ordinateurs aux verres, le design fait partie de notre quotidien, mais nous ne l’identifions pas toujours. Les pièces de design sont des miroirs de la société et des témoins de leur époque, à travers leur forme et leur matière. 

    L’exposition met en valeur la capacité du design à agir et à réagir à un contexte en explorant leur création et leur raison d’être.

    Cette exploration du design domestique débute dans la région stéphanoise et s’interroge sur les besoins de la France au sortir de la guerre, sur les réactions et réponses des créateurs. Les objets sont des indicateurs culturels et reflètent notre histoire. Ils révèlent l’évolution de notre société. 

    L’exposition embarque le visiteur dans un parcours thématique qui évoque la ville future, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, puis le quotidien. Les intérieurs se peuplent d’objets facilitant la vie de tous les jours. Ils sont produits en masse par la société consumériste des Trente Glorieuses. Le design s’empare des innovations techniques. Il analyse l’évolution des besoins et des attitudes, pour répondre aux désirs d’une société en mutation. L’exposition rapproche ainsi le design de notre quotidien et décortique le contexte de l’avènement de cette discipline.

    Un espace dédié aux processus de création clôt le parcours de visite : un laboratoire animé par les écoles et étudiants en art, design et architecture, transforme le musée en espace de production et d’expérimentation. Des ateliers s’organisent autour de nouveaux questionnements. Comment le confinement a-t-il bouleversé les usages de la société ? Comment créer de nouveaux espaces de partage et de travail ? Comment produire ? Autant de défis à relever pour préparer le monde de demain.

    COMMISSARIAT

    Imke Plinta
    Urbano-graphiste allemande, consultante en design, enseignante et curatrice

    ARTISTES ET DESIGNER PRÉSENTÉS

    Maarten Baas, Jean-Louis Barrault, François Bauchet, Mario Bellini, László Biró, Ronan et Erwan Bouroullec, Andrea Branzi, Marcel Breuer, Philippe Buteau, Antoine Cahen, René-Jean Caillette, F. Chery, Nicolas Cissé, Joe Colombo, Cooked in Marseille, Jonathan De Pas, Donato D’Urbino, Charles and Ray Eames, Boje Estermann, Piero Gatti, Konstantin Grcic, Grupo Austral, Pierre Guariche, Marc Held, René Herbst, Jonathan Ive, Ito Josué, Éric Jourdan, John E. Knox, Friso Kramer, Jules-Émile Leleu, Raymond Loewy, Paolo Lomazzi, Aldo et Adriano Magnelli, Jerry Manock, Enzo Mari, Henry Massonnet, Ingo Maurer, Ludwig Mies Van Der Rohe, Jasper Morrison, Michel Mortier, Serge Mouille, Marc Newson, Marcello Nizzoli, Terry Oyama, Cesare Paolini, Jean Parthenay, Pierre Paulin, Gio Ponti, Jean Prouvé, Dieter Rams, Gilles Rozé, Richard Sapper, Yves Savinel, Jean-Louis Schoellkopf, Ettore Sottsass, Mart Stam, Philippe Starck, Clifford Brook Stevens, Robert Sulpice, Roger Tallon, Franco Teodoro, Michael Thonet, Earl Silas Tupper, Reinhold Weiss, Jean Widmer, André Wogenscky...

    MAGAZINE HORS-SÉRIE

    Déja-vu. Le design dans notre quotidien. 
    Textes d'Imke Plinta, Débora Bertol, Giulia Zappa, Catherine Geel, Pierre Léonforte et Christelle Faure. Avec Beaux Arts Éditions. 42 pages. ISBN 9791020406538. Prix : 9 euros.

    ENV. 300 ŒUVRES

    PARCOURS THÉMATIQUE

    PARTENAIRES

    https://mamc.saint-etienne.fr/fr/expositions/deja-vu-le-design-dans-notre-quotidien

  • JOYEUSE ST DIDIER

    Combien ?

    Combien  de fêtes avons-nous arrosé ensemble ?

    Combien d’anniversaires fêtés en couple ?

    Je pourrais les dénombrer mais qu’importe

    Le nombre de bouteilles de champagne

    Que nous avons bues, les bougies qu’on souffle

    Sur des gâteaux, l’essentiel est tout autre.

     

    L’essentiel est que tu saches combien je t’aime,

    Combien les fêtes que nous célébrons et les anniversaires

    Que nous fêtons sont les étapes d’un voyage

    Amoureux dans des paysages que je garde

    Comme des cartes postales envoyées avec âme.

    Combien de décors avons-nous vécus ensemble ?

    Si je chéris ces lieux de vie pour leur constance

    Je chéris aussi la tienne dans les joies et les larmes

    Et je ne saurais assez t’exprimer ma reconnaissance.

     

    JOYEUSE FETE

    19 mai 2016

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

     

  • Dans ma ville, St Etienne

    Publications dans Poésie en Stéphanie(cf. publications en revue)  du Cercle des Lettres et des Arts de Saint-Etienne(CLA):http://henrylucienmerle.over-blog.com/

     

     

     

    Lecture de deux de « Mes paysages de Nerval et Baudelaire » à la soirée poétique du Cercle des Lettres et des Arts de Saint-Etienne

     

    Participations aux activités de "Lire à ST Etienne (à titre professionnel et personnel):articles dans le journal local ex: repas des Universitaires

  • St Didier en Velay dimanche

    P1260554.JPGSaint-Didier-en-Velay est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle porte ce nom seulement depuis 1925 (loi du 5 avril 19251) suite à la création de la commune de la Séauve-sur-Semène dont le territoire s'est détaché de celui de Saint-Didier. Avant cette date, elle portait le nom de Saint-Didier-la-Séauve. Déjà en 1866, le territoire de Saint-Didier avait été amputé d'une partie de ses terres lors de la création de la commune de Pont-Salomon1.

    Ses habitants sont appelés les Désidériens, le nom venant du latin Desiderius (Didier).

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Didier-en-Velay

    P1260553.JPG

  • L'humoriste André Bézu est mort

    medium_bezu.jpgNOUVELOBS.COM | 09.02.2007 | 07:59

    L'humoriste André Bézu, 63 ans, a été découvert mort mercredi soir dans son appartement. Le décès, dû à des causes naturelles, remontait au samedi 3 février.

    L'humoriste André Bézu, 63 ans, a été découvert mort mercredi soir dans son appartement, a indiqué jeudi à l'AFP l'un de ses proches, Jean-Claude Ramondenc.
    Selon Jean-Claude Ramondenc, le décès, dû à des causes naturelles, remontait au samedi 3 février. André Bézu, interprète de chansons populaires, était surtout connu pour sa participation à une émission de France 3, "La classe", animée par Fabrice (François Fabrice Simon-Bessy) de 1987 à 1994. Il avait notamment lancé dans cette émission le refrain à succès "A la queuleuleu" (1987).
    Il avait créé un groupe baptisé "Le Grand Saint Germain", qui avait notamment interprété "Ali Baba" et "Moi vouloir du couscous".
    Il avait débuté comme attaché de presse de Louis de Funès et des Charlots. (AFP)

     http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20070208.OBS1409/lhumoriste_andre_bezuest_mort.html

     

  • Andrée Putman, designer très chic, au style sobre et élégant

    Designer française de renom, Andrée Putman, qui est décédée samedi à Paris à l'âge de 87 ans, a signé de son style épuré et élégant des hôtels, restaurants et boutiques chics mais aussi des bureaux de ministres et des objets de la vie de tous les jours. - Catherine Gugelmann/AFP

    Designer française de renom, Andrée Putman, qui est décédée samedi à Paris à l'âge de 87 ans, a signé de son style épuré et élégant des hôtels, restaurants et boutiques chics mais aussi des bureaux de ministres et des objets de la vie de tous les jours. - Catherine Gugelmann/AFP

    Designer française de renom, Andrée Putman, qui est décédée samedi à Paris à l'âge de 87 ans, a signé de son style épuré et élégant des hôtels, restaurants et boutiques chics mais aussi des bureaux de ministres et des objets de la vie de tous les jours.

    Avec beaucoup de rigueur, de classe et un soupçon de fantaisie: la "grande dame du design" aimait à se définir comme une "touche-à-tout", une "exploratrice" toujours en quête de "nouveaux territoires".

    Son style? viser l'intemporel. La créatrice, se plaisait à mêler les époques, les matériaux. Avec deux éléments essentiels pour elle: la lumière et l'espace. Noir, blanc, beiges, gris, parfois un bleu Klein: la palette de couleurs était sobre.

    Grande, toujours coiffée d'un carré ondulé blond, élégante dans ses tailleurs Thierry Mugler très structurés, Andrée Putman avait un maintien aussi impeccable que les objets qu'elle dessinait. Jamais elle ne serait sortie sans être maquillée, confiait sa fille Olivia en août 2008.

    Travailleuse acharnée, exigeante, perfectionniste, Andrée Putman a fui jusqu'au bout l'idée de prendre sa "retraite". "Elle est fraîche comme une jeune fille qui n'aurait rien fait", déclarait Olivia, venue épauler sa mère à l'agence Andrée Putman en 2007, avec son frère Cyrille.

    Issue de la haute bourgeoisie, Andrée Putman naît le 23 décembre 1925 à Paris, d'un père normalien et d'une mère musicienne. Ses vacances, elle les passe à l'abbaye de Fontenay, propriété familiale. La beauté de l'édifice cistercien nourrira en profondeur son goût pour les formes pures et élancées.

    Sa mère la pousse à devenir pianiste. A 19 ans, elle reçoit le premier prix d'harmonie du conservatoire de Paris des mains du compositeur Francis Poulenc, qui lui prédit une vie de recluse pour les dix ans à venir. Un sacrifice inacceptable pour Andrée Putman, qui plaque la musique du jour au lendemain.

    Elle devient coursier pour la revue de mode Femina puis met un pied dans la presse féminine qu'elle quitte en 1958 pour se lancer dans l'aventure Prisunic. La jeune femme, qui a épousé le marchand d'art Jacques Putman et connaît de nombreux artistes, veut révéler l'art contemporain au plus grand nombre. Elle propose des lithographies numérotées de Pierre Alechinsky, Bram van Velde pour 100 francs de l'époque... En 1968, elle suit Denise Fayolle, qui vient de créer le bureau de style "Mafia".

    En 1971, elle prend la direction artistique de "Créateurs et industriels" qui sera une pépinière de jeunes stylistes (Jean-Paul Gaultier, Emmanuelle Khahn, Issey Miyake, Thierry Mugler), avant de fermer en 1976.

    Andrée Putman divorce et décide de voler de ses propres ailes. Elle fonde "Ecart" en 1978, sort de l'oubli des designers de l'entre-deux-guerres comme Robert Mallet-Stevens, Jean-Michel Frank ou Eileen Gray en rééditant leurs meubles.

    Andrée Putman commence à dessiner des intérieurs pour des amis (Michel Guy, Karl Lagerfeld). Elle réalise le Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux (CAPC). En 1984, elle aménage l'hôtel Morgans à New York dans un style minimaliste qui étonne. Les Américains s'enthousiasment pour cette designer, qui incarne le chic français par excellence. Andrée Putman travaille le jour et fait la fête la nuit.

    Jack Lang, alors ministre de la Culture, lui confie la réalisation de son bureau. La première d'une série de commandes officielles. Elle redécore aussi le Concorde pour Air France.

    A la suite d'un différend avec son partenaire financier, Andrée Putman doit renoncer à "Ecart". Energique, elle repart et crée en 1997 l'Agence Andrée Putman, aujourd'hui dirigée par sa fille Olivia.

    AFP

    http://www.lamontagne.fr/2013/01/19/andree-putman-designer-tres-chic-au-style-sobre-et-elegant-1411974.html

  • Musée Rouget de Lisle / Donation André Lançon

    L’espace muséographique, installé dans son appartement natal, évoque la vie de Rouget-de-Lisle, auteur de l’hymne national français, « la Marseillaise ». De nombreux documents originaux, des objets personnels (son sabre, l’archet du violon de la Marseillaise…), une série de panneaux explicatifs ainsi que des objets et documents issus de collections particulières éclairent la vie de l’auteur de l’hymne mondialement célébré.

    Musée Rouget de Lisle / Donation André Lançon
    24, rue du Commerce
    39000 LONS-LE-SAUNIER
    03 84 47 29 16
    contact@ville-lons-le-saunier.fr
    www.ville-lons-le-saunier.fr

  • La Halle et André devraient supprimer 1600 emplois

     

    mardi 7 avril 2015 - 14:59

     
      
     
       
     
     La Halle et André devraient supprimer 1600 emplois  
     
     

    Le groupe Vivarte, propriétaire des enseignes André et La Halle aux vêtements, convoque mardi deux comités centraux d'entreprise (CCE). 1600 suppressions de postes ont été annoncées.

     
     > Lire la suite  

    Ne quittez pas ce blog sans acheter un de mes 14 livres en passant par les bannières sur ce blog

  • Dans ma lecture de ”Plein emploi”:André Dhôtel

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    André Dhôtel, créateur du plus étrange de nos univers romanesques...

    François Mauriac

    Né en 1900, disparu en 1991, André DHÔTEL vit toujours par ses livres, et nous sommes nombreux à nous y reconnaître.

    Ainsi est née « La Route inconnue » qui, depuis 1999, s’attache à promouvoir l’œuvre d’André DHÔTEL, par sa participation à des manifestations comme celles du centenaire, par la réalisation d’une exposition ou par ses diverses publications.

    Pour en savoir plus...


    Ce qu'ils en ont dit:

    Des aventuriers comme André Dhôtel, capables de s’abandonner, avec ferveur, à l’infini d’une page blanche ou à une vallée boisée, ça n’existe plus.
    Jérôme Garcin

    Je viens de lire trois livres [d’André Dhôtel]. J’y ai retrouvé un goût d’adolescence, le désir contradictoire de parvenir vite au dernier mot et de ralentir l’allure des phrases, tellement on est bien dans la cabane d’encre, sous le feuillage d’une voix . J’ai commandé cinq autres de [ses] livres à mon libraire. Et je les lirai. Tous. Et je ferai venir les autres ensuite.
    Christian Bobin

    ... et d'autres encore.


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    Actualités

    Dernière mise à jour le 18/08/2016 - Site en ligne depuis le 15/09/2003

    Si tu veux découvrir ce que tu cherches, Gaspard, tu dois tâcher de lire les signes qu'il y a dans les choses.[...] La terre est immense, mais il y a des liens entre les choses.
    Le pays où l'on n'arrive jamais

    Odile ne rencontra personne. Elle éprouvait le désir de blasphémer, tandis que les libellules se lançaient au-dessus des blés. Un merle s'enfuit d'un tas de crottes et, se penchant sur un pommier, il siffla un thème enregistré probablement lors de la création du monde.
    (Le Village Pathétique, folio, p. 89)

    http://www.andredhotel.org/

  • Sur la côte bulgare, Burgas offre aux Russes «un pied en Europe»

    Mots clés : Corruption, Bulgarie, Tourisme

    Lévy, Alexandre
    18/08/2013 | Mise à jour : 07:33


    La cité balnéaire sur la mer Noire est en passe d'être « colonisée » par les touristes et les entrepreneurs de l'ancien grand frère soviétique

     

    Juché sur un vieux vélo, perdu dans la foule de vacanciers à Slancev Brjag (la «côte du soleil»), Nikolaï Dimtchev ne paie pas de mine. Pourtant, il y a deux décennies, ce petit homme sec d'une soixan...

    http://recherche.lefigaro.fr/recherche/access/lefigaro_fr.php?archive=BszTm8dCk78atGCYonbyzjhrbskV6Mn6654gkaYSRVSd9mIcEVFwbXN9kYlygYTRu2IGtjAq08M%3D