Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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L'Hôtel Martel, symbole d'architecture moderne dans la rue Mallet-Stevens, est à visiter cet été
TENDANCES L'Hôtel Martel, symbole d'architecture moderne dans la rue Mallet-Stevens, est à visiter cet été Au cœur du 16e arrondissement, non loin des jardins du Ranelagh, se trouve cet ensemble iconique de l'architecture moderne de la première moitié du XXe siècle.
Visites gratuites organisées tous les jours du 23 juillet au 31 août ••• -
Bienvenue à la villa Cavrois ! EN IMAGES. Dans le nord de l'Hexagone, le public peut visiter cette fameuse propriété XXL
EN IMAGES. Dans le nord de l'Hexagone, le public peut visiter cette fameuse propriété XXL conçue par Robert Mallet-Stevens, véritable icône architecturale des années 30. Lire -
La résurrection de la Villa Cavrois
info
- 26.08.2015
Vue extérieure de la Villa Cavrois restaurée (©ROBERT MALLET-STEVENS. PHOTO : JEAN-LUC PAILLÉ/ CMN).Le roman de la Villa Cavrois finit bien. Longtemps menacé de disparition, le chef-d’œuvre de l’architecte français Robert Mallet-Stevens a rouvert ses portes en juin, après un titanesque chantier de restauration. Récit à l’occasion des Journées du patrimoine.
http://www.connaissancedesarts.com/archi-jardin-et-patrimoine/la-resurrection-de-la-villa-cavrois-1127854/
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VILLA NOAILLES((un des 3 objectifs de ce voyage avec Porquerolles et sa Fondation Carmignac)
La villa Noailles, dont le noyau initial est construit de 1923 à 1925 à Hyères, dans le département du Var, est l'œuvre de l'architecte Robert Mallet-Stevens, avec la collaboration de l'architecte local Léon David, notamment pour les extensions et annexes réalisées jusqu'en 1933.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Noailles
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Dossier de l'Art n° 229:LE CORBUSIER ET L'AVENTURE MODERNISTE
N° 229 - mai 2015 - 9,50 €
ISSN : 1161-3122
Pour le 30e anniversaire de la mort de Le Corbusier, le Centre Pompidou propose de redécouvrir et de mieux comprendre l’ampleur de son travail de théoricien, de peintre et d’architecte en réunissant 300 œuvres et documents. C’est l’occasion de revenir sur cette figure de proue du modernisme qui continue à interroger, à fasciner, à faire référence pour les architectes d’aujourd’hui, et dont une part importante de l’œuvre pourrait bientôt être classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Dossier de l'art revient également dans ce numéro sur les grandes figures et réalisations modernistes, et notamment sur la production de Robert Mallet-Stevens, dont la célèbre villa Cavrois vient de renaître de ses cendres après une spectaculaire restauration.Articles
- L'exposition du Centre Pompidou
- L’œuvre universaliste de Le Corbusier
- Une œuvre phare. La villa Savoye, Poissy, 1928-1931
- Une œuvre phare. La Cité radieuse, Marseille, 1945-1952
- Une œuvre phare. La chapelle Notre-Dame-du-Haut, Ronchamp, 1950-1955
- Le Corbusier peintre
- Chronologie
- Le Corbusier vu par l’architecte Rudy Ricciotti
- Le modernisme de l’Europe aux États-Unis
- Une oeuvre phare. Leendert Van der Vlugt et Jan Brinkman, Les usines Van Nelle, Rotterdam
- Une œuvre phare. Ludwig Mies van der Rohe, Villa Tugendhat, Brno (République tchèque)
- Une œuvre phare. George Howe et William Lescaze, Bureaux de la Philadelphia Savings Fund Society, Philadelphie
- Une œuvre phare. Alvar Aalto, Bibliothèque municipale, Viipuri (actuelle Vyborg, Russie)
- Une œuvre phare. Erik Gunnar Asplund et Sigurd Lewerenz, Le cimetière de la forêt, Stockholm
- Une oeuvre phare. Frank Lloyd Wright, La maison sur la cascade (Fallingwater), Mill Run (Pennsylvanie)
- Une oeuvre phare. Alvar Aalto, Villa Mairea, Noormarkku (Finlande)
- Une oeuvre phare. Oscar Niemeyer, Complexe de tourisme et de loisirs du lac de Pampulha, Belo Horizonte (Brésil)
- Une oeuvre phare. Eero Saarinen, Terminal TWA de l’aéroport Kennedy, New York
- Le mobilier moderniste. Prototypes ou stars du design
- Mallet-Stevens, un moderne affranchi
- Mallet-Stevens. La renaissance de la villa Cavrois
- Une œuvre phare. Robert Mallet-Stevens, La villa Noailles, 1923
http://www.dossier-art.com/numero-229/corbusier-l-aventure-moderniste.4189.php
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J'ai lu hier:1925, quand l'Art Déco séduit le monde
mercredi 16 octobre 2013 - lundi 03 mars 2014
Formes géométriques, pures et dynamiques : le style Art Déco (1919-1940) se caractérise par son attractivité et sa vivacité.
Né de l’impulsion des créateurs français tels que les architectes Henri Sauvage, Robert Mallet-Stevens, Pierre Patout, les décorateurs André Véra, Louis Süe, André Mare et Jacques-Émile Ruhlmann, le couturier Paul Poiret ou encore le sculpteur François Pompon, il est le fruit d’une vision d’ensemble émanant de champs artistiques variés.
L’exposition "Art Déco" est la première depuis 1975 à rendre hommage à cette esthétique qui a su unir des créateurs du monde entier. Cette rétrospective de référence aborde avec détails l’Exposition internationale de 1925 et la diffusion mondiale de ce style à la popularité pérenne. Dans un premier temps, elle revient de manière didactique sur la distinction entre Art Nouveau et Art Déco.
L’exposition bénéficie du mécénat de la Compagnie de Saint-Gobain, la Manufacture Prelle, Galerie B. et Tarkett
http://www.citechaillot.fr/fr/expositions/expositions_temporaires/25226-1925_quand_lart_deco_seduit_le_monde.html -
1925, quand l'Art Déco séduit le monde
Formes géométriques, pures et dynamiques : le style Art Déco (1919-1940) se caractérise par son attractivité et sa vivacité.
Né de l’impulsion des créateurs français tels que les architectes Henri Sauvage, Robert Mallet-Stevens, Pierre Patout, les décorateurs André Véra, Louis Süe, André Mare et Jacques-Émile Ruhlmann, le couturier Paul Poiret ou encore le sculpteur François Pompon, il est le fruit d’une vision d’ensemble émanant de champs artistiques variés.
L’exposition "Art Déco" est la première depuis 1975 à rendre hommage à cette esthétique qui a su unir des créateurs du monde entier. Cette rétrospective de référence aborde avec détails l’Exposition internationale de 1925 et la diffusion mondiale de ce style à la popularité pérenne. Dans un premier temps, elle revient de manière didactique sur la distinction entre Art Nouveau et Art Déco.
L’exposition bénéficie du mécénat de la Compagnie de Saint-Gobain, la Manufacture Prelle, Galerie B. et Tarkett -
L'actualité de l'art et de son marché le 29 janvier 2015
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J'ai lu: Le Dessin sans réserve : Collections du musée des Arts décoratifs / sous la direction de Bénédicte Gady(médiath
Livre
Edité par Les Arts Décoratifs. Paris - 2020
Méconnue du grand public comme des spécialistes, la collection de dessins du musée des Arts décoratifs est pourtant l'une des plus riches du monde. Elle compte près de 200 000 úuvres, qui s'échelonnent du XVe au XXIe siècle et s'étendent jusqu'au Japon. Son importance et ses contours sont le fruit de l'histoire singulière de cette institution créée en 1864 par des industriels, des fabricants, des créateurs et des collectionneurs généreux. Les esquisses de grands maîtres, comme Le Brun, Watteau, Fragonard et Degas, côtoient les dessins d'architectes et de décorateurs, tels Mallet-Stevens ou Chareau, et les productions d'ébénistes ou de maisons de joaillerie et de couture. Des artistes attachés au musée lui ont offert une sélection de leurs úuvres, ponctuelle pour Rodin, large pour Dubuffet, voire la totalité de leur fonds graphique, pour Emilio Terry ou Jean Royère.
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Vitrail
Noyon : Isabelle et Lucas réinventent l’art du vitrail
Régis Lefèvre | 08 Août 2015, 17h40 | MAJ : 08 Août 2015, 17h40
Noyon, mardi. Isabelle Eytorff et Lucas Jouéo espèrent même pouvoir embaucher un jeune apprenti dès l’année prochaine. (LP/R.L.)
« C’EST UN MÉTIER EXIGEANT, qui nécessite une grande habileté et de bonnes connaissances historiques de toutes les époques. Ainsi qu’une résistance physique à toute épreuve lorsqu’on travaille sur des chantiers extérieurs.
» Voilà présentée la profession de vitrailliste par deux jeunes spécialistes de 28 ans. Isabelle Eytorff et Lucas Jouéo qui l’exercent depuis plusieurs années, et vont aller au bout de leur rêve en créant leur propre société.
Vitraux Max et Co va, en effet, succéder à Vitraux Max, installée depuis des lustres à Noyon et dont le patron prend sa retraite. « Pour l’heure, nous occupons les locaux de l’ancienne société, mais nous allons déménager au pôle Inovia avant de gagner le parc d’activités de Passel », indique Isabelle Eytorff. Le début des activités de Vitraux Max et Co est prévu pour le 31 août. La création et la restauration de vitraux seront leur credo. S’ils ont un itinéraire différent au début de leur carrière d’étudiant, les deux jeunes entrepreneurs se sont retrouvés à Nantes pour y passer leur CAP d’art et technique du verre, avec option vitrail. Ils ont ensuite travaillé tous les deux chez Vitraux Max.
Restauration, réparation, collages et aussi création« J’ai commencé par passer mon bac, puis j’ai suivi des études d’arts appliqués et d’histoire de l’art. Un jour, j’ai rencontré un vitrailliste sur un salon, et j’ai été séduit par ce métier. J’ai décidé d’en faire le mien », explique Isabelle.
De son côté, Lucas se souvient : « J’ai été, pendant trois ans, souffleur de verre à Nancy, avant de passer mon CAP à Nantes, où j’ai rencontré Isabelle ». Apprentis, ouvriers, chef de chantier, voilà les étapes traversées par les deux artisans. Avant de devenir chefs d’entreprise. « Notre métier consiste en la restauration des vitraux, pour les églises mais aussi chez des particuliers (NDLR : lire ci-contre), insistent-ils. Nous faisons aussi des réparations, du nettoyage de vitraux existants, ainsi que des collages. Il nous arrive même de recréer des vitraux entiers, lorsque des actes de vandalisme ont été commis sur les édifices religieux. » Un phénomène, hélas, très répandu. « Nous avons, en prévision, un chantier à Ham (Somme), où tous les vitraux ont été cassés », reprend Lucas Jouéo.
Soucieux de transmettre leur passion (il n’existe que trois ateliers en Picardie, et 500 vitraillistes en France), les patrons de Vitraux Max et Co ont déjà un projet, qu’ils espèrent pouvoir mener à bien dès l’année prochaine : l’embauche d’un jeune apprenti. « C’est sur le terrain qu’on apprend le métier », affirment-ils.Régis Lefèvre
XVe : Un chef-d’œuvre de l’architecture Art déco nouveau palais du vitrail
Philippe Baverel | 03 Août 2015, 18h08 | MAJ : 03 Août 2015, 18h08
15, square de Vergennes (XVe), mercredi 29 juillet 2015. Le musée Mendjisky-Ecoles de Paris est installé dans un immeuble construit en 1932 par l’architecte Robert Mallet-Stevens dont la façade est orné d’un magnifique vitrail (LP/Ph.B.) .
Niché au fond d’une impasse du XVe, le musée Mendjisky-Ecoles de Paris, ouvert le 11 avril 2014, est un lieu méconnu qui ravira tous les amoureux de l’Art déco.
Et pour cause : le musée est installé dans l’hôtel particulier construit en 1932 par l’architecte Robert Mallet-Stevens pour son ami le maître verrier Louis Barillet qui non seulement y habitait mais y avait aussi installé son atelier de fabrication de vitraux.
Grande baie vitrée ouvrant sur une mezzanine au troisième étage, vitrail en façade signé Louis Barillet… : chef-d’œuvre de l’Art déco, cet édifice remarquable, racheté par une société civile immobilière, fut malheureusement aménagé dans les années 1970 pour abriter des bureaux. Jusqu’à ce que l’industriel Yvon Poullain, passionné de Mallet-Stevens, rachète l’immeuble et confie le soin de le réhabiliter à l’architecte François Lérault.
Un hôtel particulier signé Mallet-StevensSi chacun peut désormais déambuler dans les 500 m2 répartis sur cinq niveaux de l’hôtel particulier de Mallet-Stevens, c’est grâce à Patricia et Serge Mendjisky, fils du peintre Maurice Mendzisky (1890-1951) : le couple qui loue les lieux, y a installé le musée Mendjisky-Ecoles de Paris afin d’y exposer notamment les œuvres de Maurice Mendzisky, membre de la première Ecole de Paris (1912-1939).
Cet été, ce musée privé qui ne perçoit aucune subvention publique, consacre une très belle exposition à Alfred Manessier (1911-1993), intitulée « Du crépuscule au matin clair ». Grand Prix de la Biennale de Venise en 1962, Manessier qui a modernisé l’art du vitrail, est l’un des principaux représentants de la seconde Ecole de Paris (1945-1960). L’exposition qui rend compte des multiples facettes du travail de l’artiste, prend tout son sens lorsqu’on sait que Manessier — qui habitait 203, rue de Vaugirard — travailla dans ces murs avec le fils de Louis Barillet, Jean, à la réalisation de plusieurs vitraux.
Accrochées devant la baie vitrée de l’atelier, les deux répliques des vitraux réalisés par Manessier entre 1982 et 1993 pour l’église du Saint Sépulcre à Abbeville (Somme), intitulés « La nuit tombante », rayonnent de mille feux. Tout aussi lumineuse apparaît « La nuit », toile aux accents surréalistes. Plus coloré encore, « Port le soir au soleil couchant ». Sans oublier « Flottille au matin clair » qui n’est pas sans rappeler les nénuphars chers à Monet…
Musée Mendjisky-Ecoles de Paris, 15, square de Vergennes, accès par le 279, rue de Vaugirard (XVe, métro Vaugirard). Ouvert de 11 à 18 heures, sauf le jeudi. Fermé du 13 au 30 août 2015. Entrée : 9 € (6 € pour les moins de 25 ans et les chômeurs).
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La Villa Cavrois(nouvelle catégorie)
Achevée en juin 1932, la villa Cavrois constitue un véritable choc esthétique, dont les effets sont toujours perceptibles. L’architecte Robert Mallet-Stevens accomplit là sa création la plus aboutie, grâce à la grande liberté que lui laissa son commanditaire, Paul Cavrois.
Le concept de la villa est en soi passionnant car il s’agit d’une oeuvre de transition entre l’architecture résidentielle traditionnelle et l’architecture moderne. C’est un véritable programme de « château moderne ». Ses proportions sont imposantes – près de 60 m de long, 3 000 m² de surface – organisées selon les principes d’axialité et de symétrie des châteaux du XVIIe siècle. Si le concept de la villa reste traditionnel, tout est néanmoins conçu pour offrir le plus grand confort
moderne.
Après une longue période d’abandon et de vandalisme (1988-2001), la villa Cavrois a été acquise par l’État en 2001. La commission nationale des monuments historiques a souhaité retrouver la distribution et les volumes intérieurs d’origine, modifiés par les cloisonnements et entresolements créés à la fin des années 1940.
La villa présente, par ses matériaux, son aspect, son confort intérieur et son vocabulaire décoratif, un parti pris résolument moderne. Elle demeure toutefois, pour ce qui concerne son organisation spatiale et son programme, la transcription du modèle de la « demeure de campagne », hérité du XVIIe siècle et très abondamment reproduit aux XVIIIe et XIXe siècles.Cet album raconte l’histoire tourmentée de la villa et présente, dans un portfolio d’une cinquantaine d’images, ses transformations et vicissitudes, depuis son inauguration jusqu’à sa réouverture en 2015.
http://editions.monuments-nationaux.fr/fr/le-catalogue/bdd/tri/1/livre/916
1 ère publication:
J'ai lu ce soir à la gym
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J'ai fini hier soir:Architecture du 20e siècle en France. Modernité et continuité(ramené de Lyon le 13 avril)
- Dans le cadre d’une vision d’ensemble de l’architecture mondiale, l’ouvrage analyse la situation de la France, de la construction de la tour Eiffel et de la galerie des Machines (exposition universelle de 1889) à nos jours.
Les structures de la continuité entre ces constructions inventives dans le champ de la technique et les développements récents sont mises en évidence, tout autant que les ruptures introduites par les idées nouvelles et leur application dans la production courante. Dans un moment de l’histoire marquée par un mouvement d’urbanisation sans précédent, l’architecture est considérée au travers de ses rapports avec la nation, l’état et les classes sociales. Projets et édifices condensent les changements intervenant dans la culture visuelle, et dans le champ de la littérature et de la vie intellectuelle. Deux systèmes de tensions apparaissent ainsi, entre l’Art Nouveau et les réalisations hypermodernes les plus récentes, en passant par les œuvres d’Auguste Perret, Le Corbusier, Mallet-Stevens, Jean Prouvé ou celles des brutalistes des années 1970. Le premier est celui des relations dialectiques entre l’architecture expérimentale et la production de masse, que la modernisation difficile de l’École des Beaux-arts révèle. Le second est celui des relations entre la France et le reste du monde, qu’il s’agisse avant 1960 de l’empire colonial, ou, pendant tout le siècle, de la réception des expériences européennes et américaines, conjuguant fascination et accès de xénophobie. Cette alternance d’adhésions et de rejets contribue à donner son rythme à un livre dense en informations précises autant qu’en interprétations d’ensemble.En savoir plus sur la reconstruction du vieux Port de Marseille
Projet de reconstruction de Gien
Les gratte-ciel de Villeurbanne
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Inauguration du musée Mendjisky-Écoles de Paris
Signature : Laura La Fata - 24 mars 2014Maurice Mendjisky, Kiki, 1921, huile sur toile, 61,5 X 30 cm (©Musée Mendjisky - Écoles de Paris).
Le musée Mendjisky-Écoles de Paris ouvrira officiellement ses portes le 11 avril dans un ancien atelier d’artiste, construit en 1932 par l’architecte Rob Mallet-Stevens, au 15 Square de Vergennes dans le XVe arrondissement de Paris.
Le lieu, qui fut à l'origine l'atelier du maître verrier Louis Barillet, abrita un temps l'oeuvre du designer Yonel Lebovici. Portant aujourd'hui le nom du peintre Maurice Mendjisky et de son fils Serge Mendjisky, le musée Mendjisky-Écoles de Paris est la première institution dédiée aux Écoles de Paris, deux générations successives d'artistes qui ont contribué à faire de Paris la capitale de l'art, du début du XXe siècle aux années 1960. Ce nouvel espace proposera également des expositions temporaires liées à la création contemporaine, aux métiers d'art et au design. Le musée est soutenu par le fonds de dotation du même nom, fondé en 2012 par le couple Serge et Patricia Mendjisky. À l'occasion de l'inauguration du musée, une grande rétrospective mettra en lumière le travail de Maurice Mendjisky, Polonais d'origine, arrivé à Paris en 1906, ami de Renoir et Picasso dont l'oeuvre est encore peu connue. L'exposition présentera une sélection de peintures de l'artiste, ainsi que ses dessins consacrés aux martyrs du ghetto de Varsovie. La Villa La Fleur, à Konstancin, près de Varsovie, accueillera l'exposition d'octobre à décembre 2014
Rétrospective Maurice Mendjisky
Lieu : Paris - Musée Mendjisky - Écoles de Paris
Date : du 11 avril 2014 au 12 juillet 2014Maurice Mendjisky, Kiki, 1921, huile sur toile, 61,5 X 30 cm (©Musée Mendjisky - Écoles de Paris).
À l’occasion de son inauguration, le musée Mendjisky Écoles de Paris présente une grande rétrospective de l'œuvre de Maurice Mendjisky, peintre de la première École de Paris, à travers une sélection de peintures et ses dessins consacrés aux martyrs du ghetto de Varsovie.
Informations pratiques :
Accès
Métro : Ligne 12, Stations Vaugirard et Volontaires
Bus : Lignes 39, 70, 80, 88Ouverture
Tous les jours, sauf le jeudi, de 11h à 18hTarifs
Tarif plein : 7 EUR
Tarif réduit : 4 EURInformations complémentairesMusée Mendjisky - Écoles de Paris15 Square de Vergennes75015 Paris Tel : +33 (0)1 45 32 37 70En savoir plus sur le lieu
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Andrée Putman, designer très chic, au style sobre et élégant
Designer française de renom, Andrée Putman, qui est décédée samedi à Paris à l'âge de 87 ans, a signé de son style épuré et élégant des hôtels, restaurants et boutiques chics mais aussi des bureaux de ministres et des objets de la vie de tous les jours. - Catherine Gugelmann/AFP
Designer française de renom, Andrée Putman, qui est décédée samedi à Paris à l'âge de 87 ans, a signé de son style épuré et élégant des hôtels, restaurants et boutiques chics mais aussi des bureaux de ministres et des objets de la vie de tous les jours.
Avec beaucoup de rigueur, de classe et un soupçon de fantaisie: la "grande dame du design" aimait à se définir comme une "touche-à-tout", une "exploratrice" toujours en quête de "nouveaux territoires".
Son style? viser l'intemporel. La créatrice, se plaisait à mêler les époques, les matériaux. Avec deux éléments essentiels pour elle: la lumière et l'espace. Noir, blanc, beiges, gris, parfois un bleu Klein: la palette de couleurs était sobre.
Grande, toujours coiffée d'un carré ondulé blond, élégante dans ses tailleurs Thierry Mugler très structurés, Andrée Putman avait un maintien aussi impeccable que les objets qu'elle dessinait. Jamais elle ne serait sortie sans être maquillée, confiait sa fille Olivia en août 2008.
Travailleuse acharnée, exigeante, perfectionniste, Andrée Putman a fui jusqu'au bout l'idée de prendre sa "retraite". "Elle est fraîche comme une jeune fille qui n'aurait rien fait", déclarait Olivia, venue épauler sa mère à l'agence Andrée Putman en 2007, avec son frère Cyrille.
Issue de la haute bourgeoisie, Andrée Putman naît le 23 décembre 1925 à Paris, d'un père normalien et d'une mère musicienne. Ses vacances, elle les passe à l'abbaye de Fontenay, propriété familiale. La beauté de l'édifice cistercien nourrira en profondeur son goût pour les formes pures et élancées.
Sa mère la pousse à devenir pianiste. A 19 ans, elle reçoit le premier prix d'harmonie du conservatoire de Paris des mains du compositeur Francis Poulenc, qui lui prédit une vie de recluse pour les dix ans à venir. Un sacrifice inacceptable pour Andrée Putman, qui plaque la musique du jour au lendemain.
Elle devient coursier pour la revue de mode Femina puis met un pied dans la presse féminine qu'elle quitte en 1958 pour se lancer dans l'aventure Prisunic. La jeune femme, qui a épousé le marchand d'art Jacques Putman et connaît de nombreux artistes, veut révéler l'art contemporain au plus grand nombre. Elle propose des lithographies numérotées de Pierre Alechinsky, Bram van Velde pour 100 francs de l'époque... En 1968, elle suit Denise Fayolle, qui vient de créer le bureau de style "Mafia".
En 1971, elle prend la direction artistique de "Créateurs et industriels" qui sera une pépinière de jeunes stylistes (Jean-Paul Gaultier, Emmanuelle Khahn, Issey Miyake, Thierry Mugler), avant de fermer en 1976.
Andrée Putman divorce et décide de voler de ses propres ailes. Elle fonde "Ecart" en 1978, sort de l'oubli des designers de l'entre-deux-guerres comme Robert Mallet-Stevens, Jean-Michel Frank ou Eileen Gray en rééditant leurs meubles.
Andrée Putman commence à dessiner des intérieurs pour des amis (Michel Guy, Karl Lagerfeld). Elle réalise le Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux (CAPC). En 1984, elle aménage l'hôtel Morgans à New York dans un style minimaliste qui étonne. Les Américains s'enthousiasment pour cette designer, qui incarne le chic français par excellence. Andrée Putman travaille le jour et fait la fête la nuit.
Jack Lang, alors ministre de la Culture, lui confie la réalisation de son bureau. La première d'une série de commandes officielles. Elle redécore aussi le Concorde pour Air France.
A la suite d'un différend avec son partenaire financier, Andrée Putman doit renoncer à "Ecart". Energique, elle repart et crée en 1997 l'Agence Andrée Putman, aujourd'hui dirigée par sa fille Olivia.
AFP
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Versailles. Le bosquet du Théâtre d'Eau
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 513
N° 513 - juin 2015 - 8,50 €
ISSN : 0998-8041
Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 513
Au sommaire de ce numéro :
L'enfance retrouvée du bosquet du Théâtre d'Eau ?
Le bosquet du Théâtre d’Eau était au temps de Louis XIV l’un des plus spectaculaires créés par Le Nôtre. Son histoire vient de connaître une nouvelle et heureuse métamorphose, sous la houlette du paysagiste Louis Benech, qui l’a entièrement réaménagé, avec la collaboration du sculpteur verrier Jean- Michel Othoniel.
PORTFOLIO : L'art des sculpteurs de la Côte d'Ivoire au Quai Branly
Les Gouro et les Baoulé au centre, les Dan à l’ouest, les Sénoufo au nord, les Lobi au nord-est et les peuples lagunaires au sud-est... Les peuples qui habitent la Côte d’Ivoire et ses régions limitrophes se caractérisent par une riche production sculptée. Longtemps étudiée par les ethnologues sous le seul angle rituel et sacré, celle-ci sort aujourd’hui de l’anonymat grâce aux découvertes récentes. Au fil du parcours de l’exposition se révèlent ainsi plus de 300?œuvres, regroupées par ethnie et par artiste, toutes saisissantes et surprenantes.
La villa Cavrois, sauvetage d'un chef-d'œuvre Art déco
On a souvent coutume de parler de « renaissance » à chaque restauration réussie. Rarement le terme aura été aussi adéquat pour qualifier le retour à la vie de la villa Cavrois, œuvre d’art totale un temps condamnée, qui ouvre ses portes au public le 13 juin prochain. Ultime commande privée passée à Robert Mallet-Stevens par un commanditaire soucieux d’avant-garde, elle constitue l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture domestique du XXe siècle.
Un ensemble inédit d'orfèvrerie du XXe siècle
Dans la première moitié du XXe siècle, l’orfèvrerie joua un rôle primordial dans le renouvellement des formes. Des arabesques florales de l’Art nouveau à la progressive géométrisation de la ligne, plusieurs générations d’orfèvres rivalisèrent de créativité et de virtuosité technique. Leurs œuvres recherchées des amateurs sont aujourd’hui très rares, à l’instar des pièces extraordinaires réunies en une trentaine d’années par Pascal Peultier ; une collection inédite que nous dévoile Édouard de Sevin, expert en orfèvrerie.
Léonard de Vinci en vedette à Milan
Une Exposition universelle et un génie universel : le Palazzo Reale à Milan accueille, après Londres et Paris, une nouvelle exposition ambitieuse consacrée à Léonard de Vinci. Avec des partis pris différents et pléthore d’œuvres, elle veut embrasser toutes les facettes créatrices de l’artiste. Elle offre également l'occasion d'admirer la récente restauration de La Belle Ferronnière.
La rose tardive de la Sainte-Chapelle retrouve sa?jeunesse
Après six ans de travaux, l’ambitieux chantier de restauration de la Sainte-Chapelle vient de s’achever avec la repose de la grande rosace de l’Apocalypse sur la façade occidentale du bâtiment. Ce vitrail du XVe siècle, voulu par le roi Charles VIII, révèle une facture tout à fait exceptionnelle.
Michel Leiris, inclassable et insoumis
Le Centre Pompidou-Metz consacre une magistrale exposition à Michel Leiris (1901-1990), écrivain, poète et ethnologue, témoin et acteur privilégié du bouillonnement intellectuel parisien. Des centaines de livres, lettres et documents d’archives dialoguent avec 250 œuvres signées par les artistes dont il fut proche, tels Masson, Picasso, Miró, Lam ou Bacon.Articles
- L'enfance retrouvée du bosquet du Théâtre d'Eau
- L'art des sculpteurs de la Côte d'Ivoire au Quai Branly
- La villa Cavrois, sauvetage d'un chef-d'œuvre Art déco
- Un ensemble inédit d'orfèvrerie du XXe siècle
- Léonard de Vinci en vedette à Milan
- La rose tardive de la Sainte-Chapelle retrouve sa?jeunesse
- Michel Leiris, inclassable et insoumis
Actualités
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- Promenade graphique dans l'Italie de la Renaissance
- François Ier en images
- Le Grand Palais à l'heure américaine
- La fondation Vuitton explore les bases de la modernité
- Le triomphe du paysage historique
- Degas, un peintre impressionniste ?
- Rubens dans son intimité
- Paysages du Rhin
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- Aix-en-Provence : Culturespaces inaugure son premier centre d'art
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- La Vague, toujours dans l'actualité
- Latone à nouveau outragée ?
- La Compagnie de la Chine et des Indes fête?son anniversaire
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- Lectures choisies
Fiches
- Scènes impériales nées du pinceau de Sauvage
- Luxe textile pour un maréchal d'Empire : la tenue de cérémonie de Ney
http://www.estampille-objetdart.com/numero-513/versailles-bosquet-theatre-d-eau.4200.php
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Le Journal des arts
L'actualité de l'art et de son marché le 20 mai 2015
Photographies d'oeuvres d'art, l'appréciation de l'originalité
Deux récentes décisions, l'une au détriment d'Artnet, l'autre au profit d'Artprice, relancent le débat sur l'originalité des photographies publiées dans les catalogues de ventes aux enchères.
Par Alexis Fournol (Avocat à la cour)
Serres d'Auteuil : un nouveau rapport en faveur du projet d'extension
Une étude de faisabilité rendue le 18 mai à la Ville de Paris et au ministère de l'Ecologie donne la préférence au projet d'extension de Roland-Garros sur les Serres d'Auteuil, estimant que le projet alternatif ne répond pas aux objectifs de la FFT.
Par Francine Guillou
Le Luxembourg construit son passé
Le réaménagement de l'aile Wiltheim du Musée national et l'ouverture du Musée « des Trois Glands » contribuent à forger l'identité du pays.
Par Jean-Christophe CastelainA LA UNE Mardi 19 mai 2015
Frieze New York s’essouffle
NEW YORK (ETATS-UNIS) [19.05.15] - Moins pétillante, la foire a montré des propositions plus convenues. Ce qui n’a pas empêché le commerce d’y être très actif. PAR Frédéric Bonnet
L’Ordre national du mérite distingue 71 personnalités de la culture
PARIS [19.05.15] – Parmi les nouveaux promus et nommés de l’Ordre national du mérite, 71 personnalités relèvent du ministère de la Culture. Le préhistorien Jean Clottes, le directeur de l’Ecole du Louvre et la directrice déléguée de la Fondation Vuitton figurent parmi les récipiendaires. PAR Julie Paulais
La résurrection de la villa Cavrois
Après une descente aux enfers suivie de douze ans de travaux, la villa Cavrois (Nord) ouvrira le 13 juin au public. Si l’extérieur a conservé ses matériaux d’origine, l’intérieur de la maison construite par Robert Mallet-Stevens en 1932 a été largement reconstitué. Le Centre des monuments nationaux, qui a dépensé ici 23 millions d’euros, espère 70 000 visiteurs annuels. PAR Margot Boutges
L’affaire Yves Bouvier prend de l’ampleur
PARIS [18.05.15] - Le deuxième étage de la fusée Bouvier est parti. L’histoire rocambolesque mettant aux prises le transporteur et marchand suisse Yves Bouvier et Dmitri Rybolovlev s’est encore envenimée avec la plainte de la fille de Jacqueline Picasso pour vol et recel. Selon les informations recueillies par Le Journal des Arts, le milliardaire russe, basé à Monaco, s’est porté partie civile dans la procédure. PAR Vincent Noce
L’agrément de l’association « Vieilles Maisons Françaises » confirmé en justice
CERGY-PONTOISE [18.05.15] - Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé, le 24 avril 2015, la décision du ministre de l’Ecologie ayant implicitement refusé la demande de renouvellement de l’agrément de l’association et a consacré le patrimoine culturel bâti comme composante de l’environnement. PAR Alexis Fournol (Avocat à la cour)
L’hôpital Richaud, le phénix de Versailles
Laissé à l’abandon par l’État pendant dix ans, l’ancien hôpital royal de la fin du XVIIIe siècle a bénéficié d’une réhabilitation et d’une requalification complètes. PAR Maureen Marozeau
Bernard Arnault investit dans le site de vente aux enchères Auctionata
PARIS [15.05.15] - Bernard Arnault, propriétaire et président-directeur général du groupe de luxe LVMH, a pris des parts dans le site de ventes aux enchères en ligne allemand, Auctionata. Sa participation, non dévoilée, s’ajoute aux 95 millions de dollars déjà levés par la startup. PAR LeJournaldesArts.fr
La SNCF s'engage enfin à restaurer la gare Lisch
ASNIÈRES-SUR-SEINE [15.05.15] - La SNCF a annoncé le lancement d'études qui devront permettre le démontage et la restauration de la gare Lisch, abandonnée à la ruine depuis des décennies. Bâti pour l'exposition universelle de 1878, l'édifice pourrait être remonté à Paris. PAR Margot Boutges
Comment le prix Carmignac Gestion se constitue une nouvelle image
PARIS [15.05.15] - Après l’annulation de l’exposition de la cinquième lauréate du prix Carmignac Gestion du photojournalisme qui devait se dérouler en novembre 2014, celle-ci ouvre finalement à la Chapelle des Beaux-Arts de Paris. La polémique entre Newsha Tavakolian et Édouard Carmignac a cependant ébranlé l’image du prix obligeant la Fondation Carmignac à revoir son fonctionnement. PAR Christine Coste
Un rapport de la Cour des comptes souligne le manque de professionnalisme de l’Institut
La Cour des Comptes n’est pas tendre avec l’Institut et ses Académies. Dans un nouveau rapport, elle repère quelques améliorations mais pointe surtout l’amateurisme de sa gestion. PAR Jean-Christophe Castelain
Le « moderne » au coeur de la 13e biennale d'art contemporain à Lyon
LYON [18.05.15] - La 13e édition de la Biennale d'art contemporain de Lyon, du 10 septembre au 3 janvier, ouvrira une nouvelle [...]
L’Université de Yale reçoit 150 millions de dollars pour un centre culturel
NEW HAVEN (CONNECTICUT, ETATS-UNIS) [18.05.15] – L’Université de Yale a reçu un don de 150 millions de dollars par un [...]
Marbres du Parthénon : la Grèce préfère la diplomatie aux tribunaux
ATHENES (GRECE) [18.05.15] - Le ministre grec de la Culture, Nikos Xydakis, décide de ne pas intenter de procès pour obtenir la [...]
Plus de deux millions de visiteurs pour la nuit des musées en France
PARIS [17.05.15] - La 11e édition de la Nuit européenne des musées samedi a réuni plus de deux millions de visiteurs en [...]
Collection Gurlitt : restitution d'une oeuvre de Matisse à la famille Rosenberg
BERLIN (ALLEMAGNE) [15.05.15] - L'avocat de la famille du collection
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 513
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 513
Versailles : Le bosquet du Théâtre d’Eau, le bassin de Latone restauréN° 513 - juin 2015 - 8,50 €
ISSN : 0998-8041
Au sommaire de ce numéro :
L'enfance retrouvée du bosquet du Théâtre d'Eau ?
Le bosquet du Théâtre d’Eau était au temps de Louis XIV l’un des plus spectaculaires créés par Le Nôtre. Son histoire vient de connaître une nouvelle et heureuse métamorphose, sous la houlette du paysagiste Louis Benech, qui l’a entièrement réaménagé, avec la collaboration du sculpteur verrier Jean- Michel Othoniel.
PORTFOLIO : L'art des sculpteurs de la Côte d'Ivoire au Quai Branly
Les Gouro et les Baoulé au centre, les Dan à l’ouest, les Sénoufo au nord, les Lobi au nord-est et les peuples lagunaires au sud-est... Les peuples qui habitent la Côte d’Ivoire et ses régions limitrophes se caractérisent par une riche production sculptée. Longtemps étudiée par les ethnologues sous le seul angle rituel et sacré, celle-ci sort aujourd’hui de l’anonymat grâce aux découvertes récentes. Au fil du parcours de l’exposition se révèlent ainsi plus de 300?œuvres, regroupées par ethnie et par artiste, toutes saisissantes et surprenantes.
La villa Cavrois, sauvetage d'un chef-d'œuvre Art déco
On a souvent coutume de parler de « renaissance » à chaque restauration réussie. Rarement le terme aura été aussi adéquat pour qualifier le retour à la vie de la villa Cavrois, œuvre d’art totale un temps condamnée, qui ouvre ses portes au public le 13 juin prochain. Ultime commande privée passée à Robert Mallet-Stevens par un commanditaire soucieux d’avant-garde, elle constitue l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture domestique du XXe siècle.
Un ensemble inédit d'orfèvrerie du XXe siècle
Dans la première moitié du XXe siècle, l’orfèvrerie joua un rôle primordial dans le renouvellement des formes. Des arabesques florales de l’Art nouveau à la progressive géométrisation de la ligne, plusieurs générations d’orfèvres rivalisèrent de créativité et de virtuosité technique. Leurs œuvres recherchées des amateurs sont aujourd’hui très rares, à l’instar des pièces extraordinaires réunies en une trentaine d’années par Pascal Peultier ; une collection inédite que nous dévoile Édouard de Sevin, expert en orfèvrerie.
Léonard de Vinci en vedette à Milan
Une Exposition universelle et un génie universel : le Palazzo Reale à Milan accueille, après Londres et Paris, une nouvelle exposition ambitieuse consacrée à Léonard de Vinci. Avec des partis pris différents et pléthore d’œuvres, elle veut embrasser toutes les facettes créatrices de l’artiste. Elle offre également l'occasion d'admirer la récente restauration de La Belle Ferronnière.
La rose tardive de la Sainte-Chapelle retrouve sa?jeunesse
Après six ans de travaux, l’ambitieux chantier de restauration de la Sainte-Chapelle vient de s’achever avec la repose de la grande rosace de l’Apocalypse sur la façade occidentale du bâtiment. Ce vitrail du XVe siècle, voulu par le roi Charles VIII, révèle une facture tout à fait exceptionnelle.
Michel Leiris, inclassable et insoumis
Le Centre Pompidou-Metz consacre une magistrale exposition à Michel Leiris (1901-1990), écrivain, poète et ethnologue, témoin et acteur privilégié du bouillonnement intellectuel parisien. Des centaines de livres, lettres et documents d’archives dialoguent avec 250 œuvres signées par les artistes dont il fut proche, tels Masson, Picasso, Miró, Lam ou Bacon.Articles
- L'enfance retrouvée du bosquet du Théâtre d'Eau
- L'art des sculpteurs de la Côte d'Ivoire au Quai Branly
- La villa Cavrois, sauvetage d'un chef-d'œuvre Art déco
- Un ensemble inédit d'orfèvrerie du XXe siècle
- Léonard de Vinci en vedette à Milan
- La rose tardive de la Sainte-Chapelle retrouve sa?jeunesse
- Michel Leiris, inclassable et insoumis
Actualités
- À l'origine des marines
- Promenade graphique dans l'Italie de la Renaissance
- François Ier en images
- Le Grand Palais à l'heure américaine
- La fondation Vuitton explore les bases de la modernité
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- Degas, un peintre impressionniste ?
- Rubens dans son intimité
- Paysages du Rhin
- Musées
- Aix-en-Provence : Culturespaces inaugure son premier centre d'art
- Ventes futures
- La Vague, toujours dans l'actualité
- Latone à nouveau outragée ?
- La Compagnie de la Chine et des Indes fête?son anniversaire
- Adjugés
- Lectures choisies
Fiches
- Scènes impériales nées du pinceau de Sauvage
- Luxe textile pour un maréchal d'Empire : la tenue de cérémonie de Ney
Fernand LÉger
La Lecture, 1924
INTRODUCTION
La modernité de Fernand LégerBIOGRAPHIE
Pour un art humanisteDe la tentation de l’abstraction à la guerre
- Le Réveille-matin, 1914
- Soldats jouant aux cartes, 1916La vie moderne
- Les disques dans la ville, 1920
- Charlot cubiste, 1924
- Le Ballet mécanique, 1923-1924Figures et objets
- La lecture, 1924
- Composition, 1929Les grands formats
- Composition aux deux perroquets, 1935-1939 (1940 ?)
- Adieu New York, 1946
- Les calices et l'éponge, maquette de vitrail pour l'Église d'Audincourt, 1950La modernitÉ de Fernand LÉger
De part en part, l’œuvre et les écrits de Fernand Léger font référence à la modernité, au point que cette thématique suffit souvent à le caractériser. Contemporain de Picasso et de Matisse, ami de Duchamp et de Cendrars, Léger est d’abord moderne par son appartenance à une époque riche d’innovations artistiques. Puis il célèbre la machine et la vie urbaine dans de nombreux tableaux. Mais à propos des thèmes qu’il traite, il déclare aussi : « Je ne sais pas ce que c’est un sujet ancien ou moderne ; je ne connais qu’une interprétation nouvelle et c’est tout » (conférence « Les Réalisations picturales actuelles », 1914, in Fonction de la peinture).
Ses œuvres sont pour la majorité des peintures à l’huile, alors que ses contemporains pratiquent le papier collé, le ready-made, la photographie. Ça et là, des faits mineurs conduisent encore à s’interroger sur la modernité de Léger. Contrairement à des artistes tels que Picabia ou les futuristes qui raffolent des voitures de course, il n’a jamais conduit. Alors que le téléphone se répand depuis le début du XXe siècle, il communique par pneumatique jusqu’à la fin de sa vie. Lorsqu’il séjourne à New York pour la première fois, il lit À la Recherche du temps perdu...Quelle est donc cette modernité à laquelle Léger se réfère sans cesse et comment s’intègre-t-elle à son travail ? Dans ses écrits, il associe la vie moderne à la complexité des sensations : « Tout ce qui se fait maintenant est plus complexe et malgré tout plus rapide […] La vie va sans aucun doute du simple au complexe, mais malgré tout elle gagne en rapidité. Le but de la vie a l’air de multiplier les sensations. Le plus heureux, c’est celui qui enregistre le plus dans le minimum de temps. C’est le jouisseur moderne. Toutes les inventions modernes viennent d’ailleurs à lui pour lui permettre de satisfaire son besoin de vitesse » (lettre à Louis Poughon du 8 novembre 1914).
C’est ce qu’il traduit en peinture par ce qu’il appelle, au début des années 10, des « contrastes de formes » qui sont, non plus des « contrastes additionnels », mais des « contrastes multiplicatifs », où chaque élément pictural s’oppose à tous les autres. Ce qu’il applique dans une série d’une quarantaine de toiles.
Puis ce sont les contrastes dans le paysage urbain, créés par les affiches, les couleurs vives et la multiplication de signaux visuels et sonores qui, selon Léger, plaisent aussi bien à l’artiste d’avant-garde qu’aux gens du peuple. Comme il l’affirme dans l’une de ses conférences, « ces interminables surfaces que sont les murs administratifs et autres sont-elles ce qu’il y a de plus triste et de plus sinistre que je connaisse. L’affiche est un meuble moderne, que les peintres aussitôt ont su utiliser. C’est le goût bourgeois que l’on retrouve encore là, le goût du monotone qu’ils traînent partout avec eux. Le paysan, lui, résiste à ces amollissements ; il a encore gardé le goût des contrastes violents de ses costumes, et une affiche dans son champ ne l’effraye pas ».Enfin, Léger construit ses toiles par contrastes entre les postures des personnages, entre les objets, entre les figures et les éléments abstraits, des contrastes simples que chacun peut observer au quotidien. Car, en dernier lieu, la modernité telle qu’il la conçoit est le révélateur d’un lien entre les hommes, les hommes de l’escouade pendant la guerre, ceux du chantier ou ceux du cirque quand revient la paix. Et le peintre moderne est celui qui renverse les traditions académiques convenues pour peindre dans un style universel ce lien universel.
Pour Un art humaniste
Fernand Léger est né le 4 février 1881 à Argentan dans l’Orne. Grâce au témoignage de son ami d’enfance, Louis Poughon (Fernand Léger, une correspondance de guerre, Les Cahiers du Musée national d’art moderne, Hors-série Archives, 1997, pp. 100-106), nous savons que sa mère l’a élevé seule – son père décède lorsqu’il a quatre ans – et qu’elle est une femme très pieuse menant une existence tranquille. Son fils semble avoir été très différent d’elle. À l’école, « il ne fut jamais un élève studieux » et, après plusieurs renvois successifs – il dessine des caricatures de ses professeurs qui amusent beaucoup ses camarades – il entre comme apprenti chez un architecte d’Argentan.
Doué pour le dessin, il s’installe en 1900 à Paris où il fréquente l’École des Arts décoratifs et l’Académie Julian. Dans le quartier de Montparnasse – son atelier est d’abord avenue du Maine puis à la Ruche –, il pénètre le milieu artistique parisien et se lie d’amitié avec Robert Delaunay, Marc Chagall, Blaise Cendrars… À partir de 1910, le Cubisme, qui s’impose de plus en plus dans l’avant-garde artistique, le séduit à son tour et l’amène à rejoindre Albert Gleizes, Jean Metzinger, Henri Le Fauconnier et les frères Duchamp, fondateur du groupe de la Section d’or. Fort de ces rencontres et d’un premier contrat avec le marchand Daniel-Henry Kahnweiler, il participe à toute une série d’expositions à Paris, à Moscou et même à New York, à l’Armory Show en 1913. C’est la période de ses « Contrastes de formes » qui l’imposent dans l’avant-garde artistique.
Mais la guerre interrompt brutalement et pour quatre ans ces premiers succès. Envoyé sur le front comme sapeur réserviste, puis brancardier, il a conscience de perdre de précieuses années. Toutefois l’expérience qu’il vit, tant l’horreur de la guerre que la fraternité avec les autres soldats, le marque profondément et procure une force nouvelle à son œuvre. A son ami Poughon qui n’a pas fait la guerre, il écrit en effet : « Toi, tu vas rester un homme d’avant-guerre et ce sera ta punition, Louis, mon vieil ami, et moi, malgré mes 34 ans, malgré ma vie déjà commencée comme mon œuvre et que cette tragédie a cassé en deux. Je suis tout de même encore assez jeune, assez vivant pour être, moi aussi, si le Dieu de ma mère me le permet, pour être, tu entends, pour être de la grande génération d’après la guerre ! ».
En 1917, il signe un important contrat avec le galeriste Léonce Rosenberg. Réformé à la fin de cette même année, il entreprend de grandes peintures qui, de plus en plus, sont influencées par le thème de la modernité. Les collaborations se multiplient : avec Rolf de Maré, fondateur des Ballets suédois, pour les décors et costumes d’un ballet, avec Robert Mallet-Stevens et Marcel L’Herbier pour les décors du film L’Inhumaine, ou avec Dudley Murphy pour le film Ballet mécanique. En 1933, il participe au Congrès international des architectes modernes (CIAM) en compagnie de Le Corbusier qu’il fréquente depuis quelques années.Avec l’arrivée du Front populaire, son engagement politique se manifeste à travers des conférences et de grandes peintures murales où il réalise son rêve de concilier l’avant-garde et l’art populaire. Mais la guerre interrompt de nouveau son travail. En 1940, il s’installe à New York. La ville moderne lui inspire ses dernières grandes compositions. De retour en France au début de l’année 46, encore très actif, il se consacre notamment à des travaux monumentaux, comme les vitraux de l’Église d’Audincourt, dans le Doubs.
Cinq ans après sa mort, en 1960, ses héritiers inaugurent à Biot le Musée Fernand Léger.
De la tentation de l’abstraction À la guerre
Après ses premières peintures figuratives inspirées de l’Impressionnisme, de Cézanne et du Cubisme, Léger réalise une grande série de toiles à la limite de l’abstraction, construites selon un principe déterminant dans toute son œuvre, le contraste [1]. Ces recherches sont interrompues par la guerre qui marque une rupture dans sa vie et dans son œuvre.
Les contrastes de formes
Le réveille-matin, 1914
Huile sur toile, 100 x 81 cmEntre 1912 et 1914, Léger peint une quarantaine de tableaux qui suggèrent, tous, le mouvement par l’opposition des volumes, des lignes et des couleurs utilisées pures, sur une toile de chanvre qui apparaît en réserve. Il nomme cet ensemble d’œuvres « Contrastes de formes », et en intitule même certaines « Contrastes de formes », qui sont des peintures abstraites, ou qui font référence à la réalité quotidienne − tel Le réveille-matin.
Les toiles réalisées en 1912 et 1913 sont composées suivant le principe de l’opposition maximale des éléments picturaux, valeurs, lignes et couleurs, démarche qu’il poursuit en 1914 en réintégrant des éléments reconnaissables, par exemple le réveil et le personnage au chapeau noir dans ce tableau. Car cette série est parcourue par la question de l’abstraction et de la réalité en peinture.Dans un entretien de 1954 avec Dora Vallier, Léger explique qu’il s’adonne à l’abstraction au moment où, ayant assimilé la leçon de Cézanne, il cherche à se détacher de celle-ci. « En 1912-13, ça a été la bataille pour quitter Cézanne. L’emprise était si forte que pour m’en dégager j’ai du aller jusqu’à l’abstraction. » Mais ce passage par l’abstraction n’est pas pour autant une rupture avec la réalité. Au contraire, l’abstraction de Léger est un réalisme, un réalisme pictural, c’est-à-dire l’affirmation d’une réalité propre à la peinture : « La valeur réaliste d’une œuvre est parfaitement indépendante de toute qualité imitative… En quoi consiste en peinture ce que l’on appelle réalisme ?... Le réalisme pictural est l’ordonnance simultanée des trois grandes qualités plastiques : les Lignes, les Formes et les Couleurs » (« Les Origines de la peinture contemporaine et sa valeur représentative », conférence de Fernand Léger donnée le 5 mai 1913 à Paris, reproduite dans le recueil Fonction de la peinture).
Une fois conquise cette autonomie de la peinture, l’artiste peut réintégrer des éléments qui l’ouvrent aux problématiques du monde environnant, ici le réveil qui symbolise le dynamisme propre à Léger.Pour une analyse des premières toiles de Léger, dont Contrastes de formes, 1913, voir le dossier pédagogique : Le Cubisme
« … une révélation totale, comme homme et comme peintre », la guerre
Soldats jouant aux cartes, 1916
Dessins de guerre. Dessins du front
Exécuté près de Verdun en 1916
Crayon sur papier, 17 x 12,7 cmMobilisé en 1914, Léger est sapeur, puis brancardier sur le Front. Dans les conditions extrêmes de la guerre et des tranchées, il poursuit son travail, exécutant de nombreux dessins. « Il dessinait aux heures de repos, dans le gourbi et quelques fois dans les tranchées. Certains dessins gardent la trace de la pluie, d’autres sont déchirés, presque tous sont faits sur du gros papier d’emballage », témoigne l’écrivain russe Ilya Ehrenbourg qui a bien connu Léger (cité dans Georges Bauquier, Fernand Léger. Vivre dans le vrai, 1987, p.75).
Comme il le dira rétrospectivement, dans un entretien en 1949, au contact des hommes qu’il rencontre, « des mineurs, des terrassiers, des artisans du bois et du fer », Léger est touché par « la richesse, la variété, l’humour, la perfection de certains types d’hommes… leur sens exact du réel utile, de sa valeur pratique, son application opportune au milieu de ce drame… ». C’est pourquoi la guerre n’amenuise pas sa foi en l’humanité, ni sa confiance en la capacité des hommes à maîtriser les machines.Dans ce dessin de 1916, son style pictural ne varie guère par rapport à la période des Contrastes de formes. On y voit des formes schématisées, par endroit grisées au crayon pour donner du volume, un procédé graphique comparable aux tronçons des cylindres colorés qui peuplent ses précédents tableaux. Mais, à la différence de ceux-ci, le dessin se limite à la grisaille de la mine de plomb et, surtout, renoue clairement avec la figuration, les personnages et leur posture typique de joueurs de cartes. « Pendant que les gars jouaient aux cartes, je restais à côté d’eux, je les regardais, je faisais des dessins, des croquis, je voulais les « saisir », raconte Léger (cité par Georges Bauquier, p.77).
Léger s’oriente déjà vers un art humaniste. Ce dessin, et d’autres sur le même thème, servira l’année suivante de point de départ à une plus vaste composition à l’huile, La Partie de cartes (Kröller-Müller Museum, Otterlo, Pays Bas). Épuisé par la guerre, il sera en effet hospitalisé en 1917, ce qui lui permettra enfin de peindre à nouveau.
L’une des révélations de Léger pendant la guerre est le constat que le monde a changé. Tout va plus vite, tout est plus complexe, les sensations sont multipliées. C’est l’avènement de la modernité que Léger cherche à exprimer par des moyen