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  • Mon texte inédit sur ce blog:Marie Laurencin

    Semaine du 10 avril au 16 avril 2017 - Marie Laurencin

     
     
    Il n'a échappé à personne que le printemps est bel et bien là et que nous en profitons pleinement comme cette aquarelle de Marie Laurencin qui va vous inspirer cette semaine.
    En prose ou en vers, vous pouvez envoyer votre  petit bouquet de printemps avant  dimanche 16 avril à minuit  à l'adresse habituelle 
    impromptuslitteraires[at]gmail.com
     
     
     
     
    http://impromptuslitteraires.blogspot.fr/2017/04/semaine-du-10-avril-au-16-avril-2017

    Marie Laurencin

     

    En mai 2013, au Musée Marmottan Monet après avoir revu toujours autant de plaisir les derniers Nymphéas de Monet, j’ai visité l’exposition sur Marie Laurencin[1],  une des rares femmes à mener une carrière de peintre dès le début XXe siècle. La majeure partie des œuvres provient de l’unique musée consacré à Marie Laurencin, qui se trouve… à 200 kilomètres au nord de Tokyo.    C’était le cent trentième anniversaire de sa naissance, plus de cinquante ans après sa mort.                                                                                                                   

    Avant l'expo, j'avais lu un hors -série de magazines d'art[2] consacré à cet événement comme j'essaie de le faire pour tout ce que je vois.  

    Georges Braque est son condisciple  à l’Académie Humbert.Henri-Pierre Roché (qui a été adapté par Truffaut que j'adore et donc, je l'aime aussi) l'encourage.

    Matisse disait  de Marie Laurencin: «Au moins, en voilà une qui n’est pas qu’une fauvette».  Il est vrai que toutes ces aquarelles semblent bien loin des couleurs des fauves, voire même pâles.

    Elle fréquente le Bateau-lavoir que j’ai vu en passant à Montmartre. Elle y rencontre Picasso qui la présente à Apollinaire qui la défend contre les fauves et les cubistes entre lesquels elle semble prise au piège.

     

    11 avril 2017

     

    [1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2013/06/30/fin-de-marie-laurencin.html

    [2] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2013/03/02/j-ai-pris-plaisir-a-lire-marie-laurencin.html

  • Fin de:Marie Laurencin(expo que j'ai aimée)

    Le musée Marmottan Monet rend un vibrant hommage à Marie Laurencin, une des femmes-peintres parmi les plus célèbres du xxe siècle, du 21 février au 30 juin 2013. Cette exposition est la première à être organisée dans un musée français pour rendre justice
    à un des pinceaux les plus séduisants de la première moitié du siècle. Sa redécouverte permettra, plus de cinquante ans après sa mort et pour célébrer le cent trentième anniversaire de sa naissance, de redonner sa place, longtemps occupée sur la scène artistique parisienne, à celle dont Matisse disait : «Au moins, en voilà une qui n’est pas qu’une fauvette».

    Enfant naturelle, élevée non loin de Montmartre par une mère couturière exigeante et silencieuse, Marie est brièvement formée à l’Académie Humbert où Georges Braque est son condisciple. Henri-Pierre Roché l’encourage. Bientôt, elle fréquente le Bateau-Lavoir
    et Picasso la présente en 1907 à Wilhelm de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire. Immédiatement André Salmon, Le Douanier Rousseau, Max Jacob, Gertrude Stein l’adoptent avant le grand Jacques Doucet, Paul Poiret et sa sœur Nicole Groult. «Prise au piège entre les fauves et les cubistes», Laurencin, vingt-cinq ans en 1908, séduit d’abord par l’originalité de ses points de vue, son timbre et sa conversation. Mais, défendue par Apollinaire, elle s’impose rapidement au Salon et participe à la Maison cubiste, comme à l’Armory Show à New York. Cette période qui reste la plus singulière, démontre un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue par une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs.

    Après un douloureux exil de quatre ans en Espagne pendant la Grande Guerre, Marie Laurencin, divorcée d’un peintre allemand francophile, Otto Van Wätjen, s’affranchit durant «les années folles» et vit très librement au sein de l’Ecole de Paris pendant la période Art Déco. Le marchand Paul Rosenberg lui signe un contrat et contribue par ses expositions à sa notoriété. Son tropisme naturel l’inclinant vers une grâce féminine non dénuée de saphisme lui inspire une peinture de chevalet toute « laurencine », qui s’inscrit avec élégance et intensité dans l’art décoratif de son temps. Elle est alors la portraitiste très prisée d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont le brillant Jean Cocteau. Ses amitiés lui inspirent en particulier de nombreuses variations comme autant d’autoportraits autour d’un éternel féminin : rondes de jeunes filles aux effigies intemporelles qu’elle pare volontiers de perles ou de fleurs. Dans sa maturité, Marie Laurencin préfère la compagnie des écrivains à celle des peintres dont elle admire avec trop de modestie l’éclatante réussite. Jusqu’au soir de sa vie, elle continue à réinventer un monde de rêveries dont la fraîcheur élégiaque est la plus poétique des qualités.

    Parmi les quelques quatre-vingt-dix œuvres rassemblées au musée Marmottan Monet, une large majorité provient du musée que les mécènes japonais, M. Takano et son fils M. Yoshizawa, lui ont consacré depuis une trentaine d’années près de Tokyo. Nos amis nippons, en raison de leur sensibilité propre et de leur francophilie légendaire, ont été les premiers à avoir de Marie Laurencin, après sa disparition en 1956, une appréciation aussi fine. Ils ont su acquérir les œuvres les plus abouties du peintre, relevant l’évolution subtile de sa facture et de son chromatisme au fil de cinquante ans de peinture. Plusieurs musées et collectionneurs français ont permis de compléter ce panorama aussi séduisant qu’emblématique de cette œuvre qui participe pleinement du génie français au xxe siècle.

    http://www.marmottan.fr/fr/expositions_en_cours-exposition-2504

  • Je viens de terminer:J'ai un tel désir : Marie Laurencin et Nicole Groult / Françoise Cloarec

    J'ai un tel désir par Cloarec

    Françoise Cloarec

    Edité par Stock , DL 2018

    Marie Laurencin et Nicole Groult, une histoire d'amour peu banale. L'une est une peintre connue, ancienne maîtresse d'Apollinaire, l'autre une couturière talentueuse et créative, soeur de Paul Poiret et mariée à André Groult.Nous suivons leurs deux destins incandescents dans le Paris de la Belle Epoque, de 1907 au début des années vingt, lorsque naît la première fille de Nicole. C'est toi le père , dira Nicole à Marie. L'enfant s'appelle Benoîte Groult.Marie Laurencin a épousé un baron allemand juste avant la Grande Guerre ce qui lui vaut un exil de plus de cinq ans en Espagne. Elles s'écriront des centaines de lettres.Que leur désir réciproque puisse être coupable ne leur vient pas à l'idée, elles existent en marge de l'hypocrisie, naturellement. Elles devancent leur temps, sans autre revendication que leur liberté et leur plaisir.Entourées d'Apollinaire, Picasso, Braque, Rousseau, Picabia, Roché, elles ne laisseront personne briser leur entente qui durera toute la vie.

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/419302/j-ai-un-tel-desir-marie-laurencin-et-nicole-groult-francoise-cloarec

    Exergue-p.46

    p.49

    p.54

    p.58

    p.63

    p.69

    p.83:

    C'est la peinture de ce Rousseau
    Qui dompte la nature
    Avec son magique pinceau
     
    p.86:
     
     
     
     
     
     
     
     
  • J'ai aimé voir mercredi matin:Marie Laurencin au Musée Marmottan-Monet : une exposition pour un public cible ?1

    A partir du 21 février jusqu'au 30 juin 2013

    Lieu: Musée Marmottan, 2, rue Louis-Boilly, 75016 Paris

    Contact: 01 44 96 50 33

    Liens: Réservez vos billets avec la Fnac

     

    Plus de cinquante ans après sa disparition, le Musée Marmottan s’efforce de rendre hommage à une artiste à l’aura trop longtemps occultée, d’après le commissaire de l’exposition Daniel Marchesseau. Nous avons assisté au vernissage de cette première rétrospective dans un musée français.

    Si l’hommage rendu à Berthe Morisot semblait une évidence, la peinture de Marie Laurencin ne fait pas toujours l’unanimité. Certes, elle fut la compagne d’Apollinaire, la muse et l’amante d’Henri-Pierre Roché, ainsi qu’une figure de la vie mondaine pendant les années folles. Cela ne saurait suffire à réhabiliter sa peinture. Elle-même le disait : « Si je ne suis pas devenue peintre cubiste, c’est que je n’ai pas pu. Je n’en étais pas capable, mais leurs recherches me passionnent. ».

    Pourtant, en traversant les salles lumineuses du musée Marmottan, baignées par la vibration des derniers nymphéas de Monet, nous espérions en apprendre davantage sur le parcours de celle qui demeure une des rares femmes à mener une carrière de peintre dès le début XXe siècle. La déception n’a eu d’égale que le caractère répétitif de l’œuvre de Marie Laurencin

    Sagement rangées dans l’ordre chronologique, les toiles se suivent sans répondre à d’autre enchaînement logique que celui du catalogue raisonné. Foin de lecture thématique, transversale. Or peut-être aurions-nous pu mieux comprendre l’intelligentsia parmi laquelle la peintre évoluait, en regroupant les portraits mondains, ou au contraire mieux plonger dans ses sources d’inspirations littéraires, lorsqu’elle met en scène l’amour courtois devant de naïfs chateaux.

    Las, nous restons sur notre faim, devant cette illustration du bottin mondain de l’époque. Nous aurions préféré mieux comprendre l’importance du saphisme au cœur de son œuvre, par exemple, ou ressentir le poids de l’exil, la découverte de Goya, ou encore ses rapports avec le monde du spectacle.

    Un indice attire toutefois notre attention : la majeure partie des œuvres provient de l’unique musée consacré à Marie Laurencin, qui se trouve… à 200 kilomètres au nord de Tokyo (le musée détient toujours la collection, suite à la fermeture des locaux en septembre 2011). En effet, le public nippon raffole de la peinture de Marie Laurencin, dont les couleurs pastel lui semblent le comble du raffinement à la française. Les visiteurs du musée, essentiellement japonais et américains, ne devraient donc pas bouder leur plaisir…

     

    Crédits photographiques :

    Les danseuses, vers 1939 © adagp, Paris, 2012
    La vie au château, 1925 © adagp, Paris, 2012


    http://toutelaculture.com/2013/02/marie-laurencin-au-musee-marmottan-monet-une-exposition-pour-un-public-cible/

  • Mon mari

    Mon mari, mon amant
    Mon ami, mon frère
    Mon complice
    Mon confident
    Mon petit chat docile
    Mon lion fougueux et
    Indompté, mon chien
    Fidèle et tendre
    Mon serpent entre mes cuisses
    Mon papillon qui se pose
    Sur mes seins, mon oiseau
    De paradis si agile
    Mes deux petites lunes
    Que j’aime tant caresser
    Ma bonne étoile
    Qui m’a sauvé la vie
    Mon soleil
    Qui éclaire mon quotidien
    Mon mari, mon amant
    Mon ami, mon frère
    Mon complice
    Mon confident
    Ma famille
    Tu es tout cela
    Et bien plus encore
    Je t’aime

  • Mon mari

    Mon mari se fait opérer ce matin de son hernie à l'aine.

    Toutes vos pensées et prières sont les bienvenues.

  • Mon mari

    Après la cérémonie dans le Nord du 7 novembre(église et crématorium),



    il y aura sans doute une messe à sa mémoire le 15 décembre à St Etienne.

  • Marie Madeleine

    Marie Madeleine

    de Madeleine Scopello [+]

    Editeur : Presses de la Renaissance [+] | Parution : 5 Janvier 2012

    Marie Madeleine ... ... Madeleine Scopello ... Marie de Magdala, disciple bien-aimée de Jésus et témoin de la Résurrection, est sobrement décrite ... Madeleine Scopello ... Marie...

    http://www.evene.fr/tout/marie-madeleine

  • Marie 2

    Ma petite sœur chérie

    Aime de tout ton être la vie

    Rien d’autre à te souhaiter aujourd’hui

    Il n’est rien de plus joli

    Et de plus essentiel aussi

     

    23 décembre 2010

     

    Pour lire d'autres textes de moi, cf mes 11 livre en vente sur ce blog

  • Mary Shelley

    Fille de l'écrivaine féministe Mary Wollstonecraft et du philosophe William Godwin, elle grandit dans un milieu littéraire et anarchiste, et reçut une excellente education culturelle, connaissant le grec, le latin et le français. Elle épouse à l'âge de seize ans le poète et veuf Percy Bisshe Shelley. Elle fréquente avec lui Lord Byron et voyage en Suisse et en Italie. C'est au cours d'une nuit italienne, en 1818, qu'elle écrivit 'Frankenstein ou le Prométhée moderne', oeuvre fantastique intrigante et moderne. Par la suite, elle continue d'écrire des romans, 'Valperga' en 1823, 'The Last Man' en 1826, ainsi que quelques nouvelles comme 'Faulkner'. A la fin de sa vie, elle s'occupa d'assurer la publication des oeuvres de Percy Shelley, tout en rédigeant des biographies d'auteurs italiens comme Boccace ou Machiavel.

    6345.jpghttp://www.evene.fr/celebre/biographie/mary-shelley-6345.php

  • BON ANNIVERSAIRE A MON MARI

    bon_anniversaire.jpgImage:http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A0WTf2kzjWRIP3QA0WVuAQx./SIG=12l4ljihh/EXP=1214635699/**http%3A//www.tamazight.biz/posts650-0-bon-anniversaire-rifaine.html

    Vide de toi

    Vide de toi

    Quand tu t'en vas

    Indépendante oui

    Mais  avec toi

    BON(S) ANNIVERSAIRES(S)

    * Demain, notre anniversaire de mariage

    ** Le 1 er , le mien

    Ce poème complet est désormais lisible dans mon recueil "Paysages. A mon mari" en vente à droite de ce blog.

    Mon beau-frère vient d'Alsace pour que nous ne soyions pas seuls à ces occasions.

    L'occasion aussi de fêter le retour de nos affaires en France.

    N'oubliez pas d'aller voir mes 7 livres publiés en haut et à droite de ce blog.

    Les commander serait un bien beau cadeau....

    A voir aussi mon nouveau blog:

    http://www.paysages.hautetfort.com

     

     

     

  • BON ANNIVERSAIRE MARIE

    marie.jpgPuis- je t’appeler Fleur

    Aujourd’hui petite sœur

    Pour te souhaiter bonheur,

    Et santé avec  toutes les couleurs

    Du jardin de mon cœur

    Où pousse cette jolie Fleur

    Bon anniversaire, petite sœur

     

    1 er décembre 2009

     

    Pour le prénom du mercredi de la Récréa de Bigornette:

     

    http://le.bigorneau.over-blog.fr/pages/Le_prenom_du_mercredi-1636812.html

     

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.

     

    Cf. autres poèmes pour Marie:

     

    2008:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/12/16/mon-acrostiche-inedit-sur-ce-blog-bon-anniversaire-marie-ma.html

     

    2007:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2006/12/16/mes-poemes-marie.html

     

     

    Papillon:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2006/10/01/mon-poeme-du-jour-inedit-sur-ce-blog.html

     

     

     

  • Messe pour mon mari

    le dimanche 15 décembre

    à 10h30

    Registre de condoléances

    Ni plaques, ni fleurs

    puis dispersion des cendres

  • Prier avec Marie

    PAYSAGES. POEMES A MON MARILa 

    RELIGION comme tout ce que j'aime inspire ce que j'écris à acheter ici

    C’est le mois de Marie !

    Du mois de mai….

    “C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau. À la Vierge chérie disons un chant nouveau…” dit le cantique. Pour honorer Marie, Prions en Église vous guide durant tout le mois de mai avec le Rosaire, la prière mariale par excellence. Chaque semaine sera consacrée à l’un des quatre grands mystères du Rosaire : les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux. Tous les lundis, Sébastien Antoni, religieux assomptionniste vous présente l’une des grandes prières qui constitue le Rosaire : le Credo, le Notre Père…. Tous les mardis, il vous propose de recueillir les fruits des différents mystères et d’en goûter le sens. Du mercredi au dimanche, ensemble, nous méditons chaque jour un mystère du Rosaire. Ceux qui découvrent cette prière pourront l’aborder en douceur et les habitués pourront la prier en communion avec tous les participants du parcours et les pèlerins de Lourdes. Vous pourrez déposer tous les jours des intentions de prières qui seront présentées à Marie, le samedi lors du chapelet de 15h30 à la grotte des apparitions de Lourdes. À la fin du mois vous aurez effectué un Rosaire complet avec Prions en Église.

    … jusqu’au mois d’août !

    Nous vous proposons ce parcours avec le Pèlerinage national de Lourdes qui fête cette année ses 150 ans. Du 11 au 16 août, pour fêter l’Assomption et cet anniversaire du plus ancien pèlerinage de Lourdes, nous vous invitons à retrouver la rédaction de Prions en Église.

    P. Vincent Cabanac, aa

    P. Vincent Cabanac, aa

    Directeur
    du Pèlerinage National

    Karem Bustica

    Karem Bustica

    Rédactrice
    en chef de
    Prions en Église

     
     

    Je m’inscris au parcours Marie

    https://www.prionseneglise.fr/prier-avec-marie?

  • SUAVE, MARI MAGNO

    Il est doux, quand la mer est agitée....

     

    Jamais l'innocent et intime bien-être du soldat attrapant au vol quelques bons moments, au milieu de sa vie de fatigue et d'épreuves, n'a été peint d'une façon plus sympathique et plus charmante. C'est le célèbre passage de Lucrèce : Suave mari magno... dépouillé de son égoïsme païen et éclairé d'un rayon d'amour et de charité.

    ----De Pontmartin.||||;;;;

    J'aime à voir s'amasser les nuages précurseurs d'une tempête, et, pour emprunter votre langage, monsieur Oldbuck, suave mari magno, etc. Mais voici le chemin qui conduit à Fairport, et il faut que je vous quitte.

    ----Walter Scott||||, l'Antiquaire.;;;;

    De ses forêts d'orangers, l'île de Cuba a vu, sans en être ébranlée, la tempête éclater près d'elle, à Saint-Domingue, à la Nouvelle-Grenade, au Mexique, etc. Et si elle connaît les poëtes latins, ce qui, en vérité, ne me semble nullement nécessaire à son bonheur, elle a pu, dans sa riante placidité, au milieu de l'agitation universelle, chanter avec joie le suave mari magno de Lucrèce.

    ----X. Marmier.||||;;;;
     
     
  • La Révolution fort mari

    Critique

    Comment l’abolition de la puissance paternelle sur les majeurs n’a pas conduit à l’affranchissement des épouses

    Réagir

    Par YANNICK RIPA

     

    Anne Verjus Le Bon Mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l’époque révolutionnaire Fayard, 392 pp., 25 €.

    Si l’abolition des privilèges et celle du droit d’aînesse sont des réformes de la Révolution française connues de tous et qualifiées communément de fondamentales, qui se souvient de celle qui met fin, non sans heurts et tergiversations, au statut de fils de famille des pays de droit écrit, «enfant d’honnête famille, précise le Dictionnaire de l’Académie française de 1765, qui est encore sous la puissance paternelle», même devenu homme. Désireuse d’étudier la modification des rapports de sexes au sein de la famille, au cours de la Révolution, en raison de son recentrage sur le foyer conjugal et de la survalorisation du «chef de famille», Anne Verjus se penche sur la condition des fils de famille, sur le sens de leur exclusion originelle de la citoyenneté active. Son analyse minutieuse des débats qui conduisent à leur victoire le 28 août 1792 par un décret qui abolit la puissance paternelle sur les majeurs, la porte à conclure que c’est là «un des textes de loi les plus emblématiques de l’esprit révolutionnaire».

    Eviction. Jusqu’alors, les historiens ont été peu attentifs à la teneur de ces discussions, or leur étude contraint, estime Verjus, à revoir le sens donné à l’exclusion des femmes de la citoyenneté active : elle permet de comprendre le lien qui unit dans cette négation des droits civiques un statut civil, un sexe, et une condition sociale, celle des domestiques traités pareillement, jusqu’à cette réforme révolutionnaire, aux deux sens du terme. Dans cette commune exclusion, est à l’œuvre la notion d’indépendance, non le genre. Elle est la condition première de la citoyenneté, or aucune de ces trois figures ne peut s’en prévaloir. Ce constat permet de «comprendre comment les révolutionnaires avaient pu se penser universalistes et en même temps pratiquer une politique qu’avec le recul […] on avait jugée exclusive, et notamment sexiste». La chercheuse remet ainsi en cause l’éviction des femmes de la sphère politique comme expression de la domination masculine et de ce qu’un siècle plus tard on nommera l’antiféminisme.

    Cette lecture est confortée par la bataille qu’engagent les fils de famille pour obtenir le droit de vote, leur victoire signe la défaite du paterfamilias, mais leur émancipation ne provoque pas celle des autres exclus, car femmes et domestiques demeurent dans une cellule familiale que dirige un homme, mari ou maître, un individu-citoyen. En émancipant les fils de famille, la Révolution qui a tué le Père pour donner le pouvoir aux frères, fait déchoir la puissance paternelle et semble remettre ses pouvoirs aux mains du mari. Mais ce glissement n’est pas simple équivalence : si, comme le père, le chef de famille - qui de facto ne se confond pas nécessairement avec un père ou un mari mais correspond à un statut social autonome - se substitue politiquement aux faibles (femmes, enfants et domestiques), c’est la raison qui le gouverne ; en conséquence, elle dirige le foyer familial et organise les relations conjugales. L’époux né de 1789 est ce «bon mari» que décrit l’écrivain des Lumières, le comte de Marmontel. Là où aujourd’hui on verrait autoritarisme de l’un et soumission de l’autre, il faut lire autorité bienveillante et consentement : sous la direction de l’homme, être de raison, l’épouse va se convertir à ses choix, ainsi se définit le conjugalisme. La communauté de vie est communauté d’idées, ainsi est préservée l’harmonie, au privé comme au public : le couple est un, et son unité «indivisible, non individualisée», agissant de la sphère domestique à la sphère politique, construites conjointement, préserve celle de la nation.

    Mœurs. Cette configuration fonde les représentations de la citoyenneté française et ne saurait être réduite à la domination masculine, telle est la conclusion de cette étude très érudite. La brillance de la démonstration rend convaincante cette thèse, il n’en demeure pas moins que la volonté masculine de ne penser les femmes que dans une relation à l’autre masculin, la lecture bien négative de l’influence des femmes qui oppose, comme le rappelle l’historienne, une aristocratie féminine à une République virile tout en reconnaissant à la féminité sa capacité à policer les mœurs, l’obstination à faire perdurer cette interprétation de la citoyenneté malgré les évolutions contextuelles qui font exister socialement les femmes, toute cette rigidité donc jette en retour un fort soupçon de misogynie sur le choix initial de la définition de la citoyenneté révolutionnaire. Le débat, enrichi par cet ouvrage, n’est sans doute pas clos.

    http://www.liberation.fr/livres/0101636496-la-revolution-fort-mari