Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : musée d'histoire de marseille

  • Nous avons visité vendredi: le Musée d'Histoire de Marseille

    AU COEUR D'UNE VILLE MULTI-MILLÉNAIRE

    LE MUSÉE D'HISTOIRE DE MARSEILLE

    A deux pas du Vieux Port et tout autour du site archéologique de la Bourse – Port antique, le musée d’Histoire de Marseille, entièrement rénové, est l’un des plus grands musées d’Histoire en France et en Europe.

    Image de fond : Plaque de cratère attique à colonnettes (VIe s avant J.-C.), fouilles de la Bourse (c) 2010 Musées de Marseille / Photo D. Giancatarina

    http://www.musee-histoire-marseille-voie-historique.fr/

    et j'ai terminé cet après-midi :

    Le journal de visite

    Précédentes notes sur Marseille

  • Maquette du fort et de la chapelle de Notre Dame de la Garde au Musée d'histoire de Marseille

    P1260115.JPGPrécédente note au sujet de ce musée

    Au XVIe siècle, la chapelle est englobée dans un fort

    Contenu de la page : Au XVIe siècle, la chapelle est englobée dans un fort

    Toutes les versions de cet article : [English] [français] [italiano]

    Au XVIe siècle, la chapelle est englobée dans un fort

    En janvier 1516, après sa célèbre victoire de 1515 à Marignan en Italie du nord, le jeune roi François Ier passa pour la première fois à Marseille où le rejoignirent d’ailleurs son épouse et sa mère.

    zoomJPEG - 109.7 ko
    Le roi François 1er

    Il ne manqua pas de monter faire ses dévotions dans la chapelle de Notre-Dame de la Garde. S’intéressant, en tant que roi, aux problèmes de défense, il constata avec regret que la ville de Marseille était très mal défendue. Elle était entourée d’une enceinte bien modeste, mais elle ne possédait aucun fort alors que beaucoup d’autres villes françaises en étaient déjà pourvues. Cela s’expliquait d’ailleurs très bien puisque la Provence n’avait été unie à la France qu’en 1481, soit seulement trente-cinq ans plus tôt, et les rois de France – car c’était toujours eux qui faisaient construire les forts - n’avaient pas encore eu l’occasion d’en édifier à Marseille. François Ierremonta à Paris en se disant qu’il faudrait un jour renforcer la défense de la ville.

    zoomJPEG - 107 ko
    L’Empire de Charles-Quint encercle la France.

    L’occasion va lui en être rapidement donnée puisque Charles-Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, cherchait alors à s’emparer du midi de la France pour réunir les deux parties de son Empire (l’Europe centrale et l’Espagne). Il fit assiéger Marseille en 1524. Il ne réussit pas à prendre la ville. Mais François Ier revint alors en Provence et décida de faire construire deux forts à Marseille : l’un dans l’île d’If (le fameux Château d’If) et l’autre sur le haut de la colline de la Garde où se trouvait la chapelle.


    zoomJPEG - 94 ko
    En noir, la chapelle englobée dans le fort militaire de François 1er. En blanc, les pièces destinées au gouverneur et à la garnison.

    En blanc, les pièces destinées au gouverneur et à la garnison. Celle-ci est donc maintenant englobée dans le fort. Un fort qui reçut d’ailleurs le nom de « fort Notre-Dame de la Garde ». Logiquement, elle aurait dû être fermée au public, car les chapelles des forts étaient évidemment à l’usage exclusif des soldats de la garnison. Mais François Ierdécida qu’en temps de paix les fidèles pourraient accéder à la chapelle en empruntant le pont-levis que, dans la journée, les soldats maintiendraient en position basse. Le toit couvre à la fois la chapelle et les pièces adjacentes.

    zoomJPEG - 80.3 ko
    La maquette du fort de François 1er, avec son pont-levis.

    D’après les meilleurs historiens des forts, il s’agit d’un cas unique au monde : on ne connaît pas d’autre exemple d’un sanctuaire ouvert au public situé à l’intérieur d’un fort en activité. Et cette situation dura pendant plus de quatre siècles puisque, comme on le verra, le fort ne fut démilitarisé qu’en 1934.

    A partir de la fin du XVIe siècle, on vit beaucoup de marins monter à Notre-Dame de la Garde. Jusqu’alors, ils allaient prier devant la statue de Notre-Dame de la Mer dans l’église Saint-Etienne située là où se trouve actuellement l’église Notre-Dame du Mont. Mais, en 1588, cette église fut démolie et les marins prirent alors l’habitude de venir à Notre-Dame de la Garde pour y prier et y déposer de nombreux ex-voto.

    En savoir plus

  • Vu au Musée d'histoire de Marseille:la Prédication de Marie-Madeleine

    Précédente note à ce sujet

    Parmi les richesses que conserve le Musée du Vieux-Marseille, le tableau intitulé La Prédication de Marie-Madeleine est précieux à plus d'un titre. Cette huile sur panneau de bois, n'avait plus été présentée au public depuis l'exposition La peinture en Provence au XVIe siècle, qui s'était tenue à la Vieille Charité de décembre 1987 à février 1988. Ce fut l'occasion d'une campagne de restauration menée par les Ateliers du Louvre. La Prédication de Marie Madeleine est une œuvre intéressante pour l'histoire du paysage urbain à la fin du Moyen Age. En effet, elle est une des première vue du site de Marseille et constitue une source documentaire faisant référence lors de découvertes archéologiques.

    http://www.musees-mediterranee.org/portail/expositions_fiche.php?menu=2&num_expo2=71

  • Marseille veut faire du Port antique(vu vendredi) la première salle du Musée d’histoire

    • Écrit par  David Coquille
    • lundi 7 mai 2018 11:04
    • Imprimer
     
    1- Préfiguration de l’accès au Musée d’histoire depuis la rue Henri-Barbusse avec la billetterie, l’ascenseur pour personnes à mobilité réduite et l’escalier en marbre blanc.  L’aménagement est en phase avec l’axe de la voie dallée romaine et de la Grand rue.2- Inauguré en 2009, l’accès par la rue Barbusse est resté à jamais fermé, obligeant les visiteurs à un itinéraire compliqué. Dix ans après, la porte devrait enfin s’ouvrir ! 3- Le bras de fer entre Gaston Defferre et André Malraux après la découverte en 1967 des vestiges donnera naissance à l’archéologie de sauvetage puis à l’archéologie préventive.  4- Des visites sont régulièrement organisées par le Musée d’Histoire de Marseille. Ici l’une d’elle avec pour éminent guide l’archéologue de la Ville, Manuel Moliner, conservateur du patrimoine en chef.1- Préfiguration de l’accès au Musée d’histoire depuis la rue Henri-Barbusse avec la billetterie, l’ascenseur pour personnes à mobilité réduite et l’escalier en marbre blanc. L’aménagement est en phase avec l’axe de la voie dallée romaine et de la Grand rue.2- Inauguré en 2009, l’accès par la rue Barbusse est resté à jamais fermé, obligeant les visiteurs à un itinéraire compliqué. Dix ans après, la porte devrait enfin s’ouvrir ! 3- Le bras de fer entre Gaston Defferre et André Malraux après la découverte en 1967 des vestiges donnera naissance à l’archéologie de sauvetage puis à l’archéologie préventive. 4- Des visites sont régulièrement organisées par le Musée d’Histoire de Marseille. Ici l’une d’elle avec pour éminent guide l’archéologue de la Ville, Manuel Moliner, conservateur du patrimoine en chef. L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - (c) Copyright Journal La Marseillaise

    RéaménagementL’appel d’offres est lancé pour sublimer ce site archéologique majeur en souffrance. Les vestiges millénaires seront restaurés, l’aménagement les rendra plus lisibles.

     

    Cinquante ans après la mise au jour « des vestiges de la Bourse » dégagés en 1967, le site archéologique du Port antique de Marseille va devoir subir une année complète de requalification, de restauration, de mise en valeur paysagère. L’opération d’ampleur, coordonnée entre les services de la Ville et de la Drac, avec pour chef d’orchestre l’architecte du patrimoine Corrado de Giuli Morghen (Fabrica Traceorum), se prépare à rendre plus lisibles aux visiteurs ces témoignages exceptionnels des premiers temps de la colonie fondée par les Grecs venus de Phocée.

    De restaurer aussi ceux qui ont beaucoup soufferts. « Exposées à l’air libre, aux pluies, aux remontées capillaires depuis le sol et à l’action plus réduite des sels solubles, les pierres du site ont pu développer des dégradations très importantes », a diagnostiqué une étude. Une surveillance archéologique étroite du site a été ajoutée à l’appel d’offres. Un soin très éloigné, faut-il le souligner, de ce qui prévaut sur la carrière antique et matricielle de la Corderie.

    Un chantier à 2,2 millions d’euros

    Site archéologique de tout premier ordre, le Port antique de Marseille est classé aux Monuments historiques depuis 1916 pour le mur dit de Crinas, et depuis 1972 pour l’immense parcelle de 3 000m², cœur vert qui renferme la totalité des vestiges très divers et d’interprétations complexes : les remparts, le bassin d’eau douce, l’aqueduc, la tour carrée, la tour penchée, la terrasse funéraire aux triglyphes, la corne du port, ses quais, son débarcadère. Sans compter ceux non révélés dans cette réserve archéologique qui n’a pas tout livré.

    L’intention est de revaloriser ce site majeur de l’histoire de Marseille, de l’élever au rang de première salle du Musée d’Histoire de Marseille. Ainsi la voie puissamment dallée qui traverse le jardin devient l’axe piétonnier du musée enfin accessible par un escalier positionné rue Henri-Barbusse avec la billetterie et équipé d’un ascenseur pour personnes à mobilité réduite. Ce seuil correspond à la porte de la cité ouverte entre deux tours dans le rempart hellénistique du IIe siècle avant J.-C, à l’endroit supposé du siège de la cité par Jules César en 49 avant notre ère. Deux millénaires plus tard, l’appel d’offres est lancé pour un chantier d’une année qui débuterait le 14 mai. Coût prévisionnel : près de 2,2 millions d’euros que le conseil départemental subventionne à 47,5%, l'État à 19%, la Ville assumant le reste.

    photos fabrica traceorum / DR / DCDavid Coquille

    http://www.lamarseillaise.fr/culture/patrimoine/69829-faire-du-port-antique-la-premiere-salle-du-musee-d-histoire

  • Musée de l’impression sur étoffes à Mulhouse le 31 octobre 2008

    musée impression.jpgEn 1833, les industriels mulhousiens rassemblés au sein de la Société Industrielle de Mulhouse décident de conserver leurs créations. Mieux ils s’efforcent de compléter ces archives en collectionnant les productions d’autres pays et d’autres temps. L’ensemble devenu vite important, se constitue de textiles du monde entier, centré sur l’impression alsacienne. La préoccupation, clairement avouée, est professionnelle : il s’agit de regrouper les productions passées pour inspirer les dessinateurs textiles et servir à leur apprentissage. Cet esprit d'émulation du dessin appliqué préside à la création, en 1857, du Musée du Dessin industriel, destiné avant tout aux praticiens. Les collections augmentent régulièrement, offrant une source de plus en plus riche aux industriels de l'impression. Ce principe d'accueil des industriels se poursuit aujourd'hui au sein du Service d'Utilisation des Documents. Une bibliothèque spécialisée d'environ 9000 volumes reçoit chercheurs et étudiants.

     

    En 1955, est fondée une association de droit local chargée de fonder le musée sur des bases patrimoniales. Il s’installe dans le bâtiment de la rue des Bonnes Gens, construit entre 1880 et 1883 pour abriter une partie des nombreuses collections de la Société Industrielle de Mulhouse. Les expositions se succèdent, tandis que dons et achats enrichissent chaque année les collections. Outre 3 millions d'échantillons, le musée conserve près de 50000 documents textiles : métrages, dessus-de-lit, foulards, châles, etc. du XVIIIe siècle à nos jours. D'une façon plus large, l'impression s'inscrit dans une vaste famille textile dont d'importantes collections représentatives sont également conservées au Musée comme les fameux plangi, ikats, batiks : l'univers des décors textiles, en provenance du monde entier, se trouve représenté. De 1994 à 1996, le musée fait l’objet d’une restructuration complète.

    Le musée a pour vocation de mieux comprendre et faire connaître l’impression textile. Musée d’art décoratif, musée industriel, musée d’histoire locale, musée de société, musée de la mode : le musée de l’impression oscille entre de nombreux pôles patrimoniaux qui ont tous leur importance.
    Sa richesse, tant qualitative que quantitative est sa plus grande force. Conserver, restaurer et mettre en valeur cet ensemble unique au monde est la tâche quotidienne du musée. Expositions temporaires, publications, démonstrations d’impression à la planche de bois ou sur machine à rouleaux de cuivre, animations pour enfants et adultes, visites guidées, rééditions de documents anciens vendus à la boutique : autant d’outils au service d’un patrimoine complexe entre mémoire et création.

    Pour visiter le musée:

    http://www.musee-impression.com/musee/visite1.html

    Vu que mon mari est dans le textile, j'ai été particulièrement attentive, ai pris des notes et lui ai fait un compte-rendu...

    Récapitulatif de mon voyage dans l'est:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/11/04/recapitulatif-de-mon-voyage-dans-l-est-du-29-octobre-au-1-er.html#comments

  • Imagerie d' Epinal le 30 octobre 2008

    ATELIER.jpg1796

     Jean-Charles Pellerin, cartier dominotier à Épinal (Vosges) se lance dans une belle aventure, une fabrique qui utilise les techniques d'impression de son époque, la gravure sur bois pour l'expression du trait , et le coloris au pochoir pour faire vivre l'image par la couleur.

     

    Dans son petit atelier de la rue Léopold Bourg, il donne naissance à la future Imagerie d'Épinal. Il sait s'adapter aux techniques dites modernes avec la lithographie en 1820 et il n'hésite pas à construire des machines permettant la mécanisation de huits coloris au pochoir avec l'aquatype. La fabrique vit ses heures de gloire grâce à une distribution populaire assurée par les colporteurs qui, de village en village font connaître les travaux de l'Imagerie. Après cette ascension, il y eut la terrible descente aux enfers suivie du dépôt de bilan. 

     

    1984

    C' est une date événement pour l'Imagerie d'Épinal,un groupe de 50 actionnaires spinaliens décide de recapitaliser l'Imagerie pour faire renaître ce patrimoine cher au cœur des spinaliens, comme tous ceux qui ont été bercés depuis leurs plus tendres enfances par ces images populaires offertes en récompense aux enfants sages. 

    1989
    Avec une direction d'entreprise judicieuse et économe qui saura préserver le caractère propre de la maison, le coloris au pochoir, l'Imagerie adapte ses réalisations aux techniques d'impression les plus modernes. Elle retrouve ses racines dans l'expression graphique et artistique de son époque. Elle s'assure la collaboration d'un premier artiste qui sait adapter son talent aux exigences de l'Imagerie : Antonio Gacia


       ECOMUSEE  


    Imagerie d'Epinal : deux mots symboliques évocateurs de tout un monde d'histoire et de légendes passant de l'Epopée Napoléonienne aux mésaventures du Petit Poucet.

    Nul n'ignore cette Imagerie unique au monde ni la richesse de ses collections rares et complètes. Mais qui peut se vanter de bien les connaître ?

    C'est en 1796 que Jean-Charles PELLERIN fonde son imprimerie. Il reprend une technique vieille de plusieurs siècles : l'image est tirée d'après un bois gravé, puis coloriée au pochoir, établissant ainsi les bases de la future Imagerie d'Epinal. Le tirage de la gravure s'effectue à l'aide d'une presse dite de GUTENBERG, en hommage au célèbre inventeur de l'imprimerie et qui est encore utilisée aujourd'hui.

    Pour pallier aux inconvénients de l'utilisation de bois gravé (affaissement dû à la pression et thermites), l'Imagerie, devenue une véritable industrie, intègre une nouvelle technique vers 1820 : la stéréotypie. Elle permet, par moulage du bois gravé, sa reproduction sur une matrice de plomb et d'étain. Le bois original, fragile, pourra être conservé tout en gardant à la gravure reproduite sa fidélité à l'original.

    Après ce travail préliminaire, dans un premier temps sur une planche de bois et ensuite sur une matrice de plomb, vient la minutieuse tâche du coloriage. A l'aide de différents pochoirs découpés avec une pédalette, les coloristes vont appliquer une à une les multiples couleurs nécessaires à la finition de l'ouvrage. C'est la technique du coloris aux pochoirs à la main.

    Les premières œuvres éditées par PELLERIN furent des images religieuses. Ces estampes étaient vendues par les colporteurs ou "chamagnons" qui les répandaient dans les villes et les villages. Un peu plus tard, le répertoire imagier s'étendit aux images profanes : contes, légendes, chansons, témoins d'événements passés – ou plus récents.

     A partir de 1798, une nouvelle technique, la lithographie, bouleversant les méthodes traditionnelles, apparaît. Elle détrône peu à peu la gravure sur bois. En effet, la pierre lithographique offre une plus large possibilité à l'artiste et, de ce fait, le style change. Le dessin s'orne de détails et le trait est beaucoup plus fin. L'Imagerie multiplie les sujets pour enfants. Elle crée à leur attention des sujets à découper et à monter comme des pantins ou encore des constructions de modèles divers.

    La réputation de l'Imagerie est acquise et des éditions en toutes langues apparaissent.

    En 1897, l'Imagerie construit de nouveaux ateliers et, pour répondre à une demande toujours accrue, elle fait également fabriquer une ingénieuse machine à colorier : l'aquatype. Elle permet la pose de neuf couleurs différentes grâce à neuf pochoirs. C'est une véritable révolution car la machine peut colorier jusqu'à 500 images en une heure alors qu'avec la technique du coloris aux pochoirs à la main, pour une centaine d'images, sept heures de travail sont nécessaires. Cette machine, toujours en activité, peut encore colorier 350 images en une heure.

    Après les dramatiques péripéties connue à la veille de la Première Guerre Mondiale jusqu'au début des années 80, l'Imagerie d'Epinal a pu, depuis 1984, retrouver un souffle nouveau, comme en témoignent, par exemple, les créations de nouvelles images prestigieuses, l'ouverture à la visite de l'Ecomusée, ou encore l'aménagement d'un magasin permanent d'exposition, de vente de ces merveilleuses images et un espace encadrement des images nouvelles.

    http://www.imagerie-epinal.com/index.php?area=1&p=static&page=eco

    Récapitulatif de mon voyage dans l'est:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/11/04/recapitulatif-de-mon-voyage-dans-l-est-du-29-octobre-au-1-er.html#comments

     

     

  • Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme

    Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme

    Sous la direction de Paul Salmona, directeur du Musée d’art et d’histoire du judaïsme, cette nouvelle édition dédiée au Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ) a été entièrement remise à jour. Ce hors série de Connaissance des Arts invite le lecteur-visiteur à une promenade passionnante et érudite dans l’histoire de l’art et du judaïsme par des textes éclairants et de superbes illustrations.

     

    Avril 2016 - 68 pages

    http://boutique.connaissancedesarts.com/offres/2765

  • Les caprices de Goya

    1547825916.jpg
    Du 25 avril au 28 juillet 2008
    Evénement inédit : pour la première fois à Lille, l’exposition présente l’intégralité de la série des Caprices de Goya (1746-1828), et les confronte à leurs interprétations contemporaines.


    Francisco de Goya y Lucientes (Fuendetodos, 1746 - Bordeaux, 1828) compte, avec Velázquez, parmi les plus grands peintres de l’école espagnole et de l’histoire de l’art européen. A l’instar de Dürer au XVIe siècle et de Rembrandt au XVIIe siècle, il fut également un dessinateur et un graveur exceptionnel.
    Devenu sourd en 1792, Goya transforme son art jusqu’alors fait de scènes religieuses, de scènes aimables ou de portraits, pour créer des œuvres aux tons plus sombres, portant un regard ouvertement critique sur les événements et la société de son temps.
    Trois grands thèmes y sont abordés : les relations amoureuses, la satire sociale et la sorcellerie où le fantastique règne davantage. Ils sont une des expressions majeures de cette révolution artistique et esthétique au crépuscule du siècle des Lumières.
    La série des Caprices, dont la première édition parait en 1799, se compose de 80 estampes réalisées à l’eau-forte et à l’aquatinte, parfois rehaussées de burin et de pointe sèche.
    Ces images satiriques d’une grande finesse d’imagination, sont comme des rébus dont la subtilité de lecture pose encore de nombreuses interrogations sur leur interprétation. En explorant l’âme humaine à travers ces estampes, Goya leur confère un langage universel et intemporel. L’exposition présente la série dans son intégralité pour la première fois à Lille.

    Dans son prolongement, l’exposition présente la série Los Nuevos Caprichos du photographe plasticien japonais Yasumasa Morimura ainsi qu’une sélection d’estampes tirées de Like A Dog Returns To Its Vomit des artistes londoniens Jake & Dinos Chapman.
    Ces deux œuvres importantes sont directement inspirées des Caprices. Créées en 2004-2005, elles participent à rendre compte de l’actualité et de l’universalité du message satirique de Goya. L’artiste japonais Yasumasa Murimora, en incarnant seul tous les personnages des célèbres estampes, ouvre l’univers de Goya au jeu de la parodie. Ainsi démultipliés, ses travestissements démontrent l’universalité et l’éternité de l’absurdité et de l’obscénité humaine.
    Saluée comme l’une des plus importantes séries d’estampes de l’art contemporain, l’ensemble Like A Dog Returns To Its Vomit des Britanniques Jake & Dinos Chapman fait cohabiter leur étrange galerie de portraits, de faces grimaçantes, de créatures et de personnages hybrides avec les chimères du peintre espagnol. Transposant l’univers de Goya dans le fantastique d’anticipation, l’esthétique des deux frères projette ces saynètes dans le futur.
    Ce point de vue contemporain est complété d’un choix de volumes, trois couples des figurines United Enemies de l’artiste allemand Thomas Schütte, deux sculptures de l’Américaine Rona Pondick et enfin deux autres figures de l’Anglais David Reekie.

    - Horaires d’ouverture :
    Lundi 14h -18h
    Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche 10h - 18h.
    Fermé le mardi, le 1er mai et le 14 juillet.

    - Tarifs (individuels) :
    Exposition seule : 5 € - 3,50 €
    Exposition + Collections permanentes : 6,50 € - 5 €
    Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les demandeurs d’emploi, les RMIstes… (voir le détail des conditions en caisse)

    Tarifs groupes, comités d’entreprise et professionnels du tourisme sur demande auprès du Service Réservations.
    Tél. 03 20 06 78 17 - Fax. 03 20 06 78 61 - reservationpba@mairie-lille.fr

    - Un Guide de Visite illustré de 24 pages est remis gratuitement avec le billet d’entrée à l’exposition.

    - Téléchargez le Dossier de Presse de l’exposition.

    http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article594

    Pour avoir plusieurs fois visité le musée de Castres où il y a beaucoup de Goya et déjà vu certains de ces caprices; cette expo va être grandiose.

  • Vu au Palais des Beaux-Arts de Lille le 5 mars 2008:L’Atelier de la Monnaie(commentaires réouverts)

    En 1956 à Lille, face aux contraintes formelles de l'enseignement officiel de l'école des Beaux-Arts, des étudiants s'organisent en groupe de contestation radicale. Roger Frézin, Pierre Olivier, Claude Vallois, Jean-Pierre Dutour, Jean Brisy, Jean Parsy et Lyse Oudoire sont les piliers d'un groupe nommé en 1957 'l' atelier de la Monnaie'. Le but de ces jeunes artistes qui veulent se libérer des contraintes académiques est de présenter aux Lillois la création contemporaine lors de manifestations publiques. Cette exposition au Palais des Beaux-Arts de Lille présentera une sélection des oeuvres exposées lors de ces événements interdisciplinaires et rencontres de plasticiens et de non plasticiens organisés entre 1957 et 1972. Environ 150 oeuvres, trois par père fondateur et une par artiste invité. Parmi ces invités d'honneur, nous trouvons des artistes de l'Ecole de Paris comme Balthus, des représentants de l'abstraction lyrique comme Alfred Manessier, de l'Art Informel (Jean Fautrier), des surréalistes, de l'Op Art, de la nouvelle figuration, et bien d'autres encore. A l'époque incompris du grand public et parfois de la critique, les artistes de la Monnaie avaient le courage de leurs opinions et ont fait de Lille pendant cette période un centre de présentation et de diffusion de l'art contemporain auquel l'exposition souhaite rendre hommage.

    1543437670.jpghttp://www.evene.fr/culture/agenda/l-atelier-de-la-monnaie-20966.php

    Cette exposition est maintenant finie.

    Regret: l'avoir vue à la fin de la visite du musée. Résultat: plus assez d'énergie physique(on pietine beaucoup dans les musées, faim(visite de 10h à 14h) et au bout d'un moment, je ne "vois plus rien". Etes-vous comme moi?

    Heureusement, j'ai le petit guide pour me remémorer l'expo et la poursuivre en pensée.

  • Vu au Palais des Beaux-Arts de Lille le 12 mars 2008:Entre Flandre et Somme il y a 3500 ans.

    1284673867.jpgLes collections régionales de l’Âge du bronze.

    L’Âge du bronze, période méconnue du public, est caractérisée par l’exploitation du bronze, son usage fonctionnel et rituel. La hache en est la parfaite illustration : à la fois outil, arme, parure et objet de dépôt. Les dépôts métalliques sont à l’époque une véritable pratique culturelle répandue dans l’ensemble de l’Europe. Le Palais des Beaux-Arts de Lille, en collaboration avec l’Université de Lille 3, présente cet automne une partie des collections Terninck et Rigaux de l’Âge du bronze, dans la galerie d’archéologie. Cet ensemble, complété par divers prêts des musées de la région du Nord-Pas-de-Calais, met en valeur la production des peuples du IIe millénaire avant notre ère. Agriculteurs et guerriers, sédentaires et voyageurs, ils ont entretenu des liens étroits avec les populations du sud des Îles britaniques jusqu’aux Pays-Bas.

    Commissaires : Florence Gombert, Conservateur du patrimoine, département des Antiquités, du Moyen Âge et de la Renaissance Anne Lehoërff, Maître de conférence à l’université de Lille3, Membre de l’Institut universitaire de France

    http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article387

    Passionnant; à voir encore jusqu'au 17 avril.

  • La prochaine fois que j'irais dans le nord, peut-être:”La piscine” de Roubaix

    1312918368.jpgLa Piscine est l'un des plus beaux musées de France installé à Roubaix dans une ancienne piscine art déco des années 30. Découvrez des collections exceptionnelles de peintures, sculptures, céramiques et tissus des 19 et 20ème siècles.


    http://www.roubaix-lapiscine.com/pages/2007/08/2-2%20-%20visite-%20animations.php

    A VOIR LA - BAS EN CE MOMENT:Le zoo d'Orsay

    Quand Emmanuelle Héran arrive comme conservatrice au musée d’Orsay, elle découvre, dans les réserves, plus de 200 sculptures animalières et décide de sortir au grand jour ces richesses oubliées. A partir de cet été, le musée parisien présentera donc une section entièrement dédiée à l’art animalier. En attendant, Orsay a prêté une partie de sa collection à La Piscine de Roubaix pour une exposition intitulée avec humour « Le Zoo d’Orsay ». C’est dans un décor vert pomme que sont exposées un peu plus de 150 œuvres signées des plus grands noms : Manet, Courbet, Delacroix, Bonnard, Pompon, Gauguin, Grasset, Doré… Les animaux sont classés par « famille ». Ainsi, peut-on, grâce à un choix varié de tableaux, dessins, pastels, sculptures et objets d’art couvrant toute la période de 1848 à 1914, passer des animaux à plumes (faisans, paons, canards, coq…), aux animaux exotiques (girafes, singes, éléphants, antilopes…), domestiques (chats, chiens, chevaux…) mais également au monde marin. Le public se retrouve à l’intérieur d’une véritable ménagerie, les cris des différents animaux étant diffusés en fond sonore. Autre exposition accrochée au même moment à La Piscine : « Bijoux-sculptures. L’art vous va si bien ! ». 150 bijoux provenant de différentes collections, dont celle de Diane Venet, épouse du sculpteur Bernar Venet et commissaire de l’exposition, proposent une autre vision de la parure aux XXe et XXIe siècles. Il n’est pas question ici de joaillerie mais d’art moderne et contemporain où l’on croise les noms de Calder, Fontana, Picasso, Rauschenberg, Kapoor… Ils ont tous créé des « sculptures to wear » souvent restées inconnues du grand public.

     

    Elodie de Boysson

    Les expositions « Le Zoo d’Orsay » et « Bijoux-sculptures. L’art vous va si bien ! » ont lieu jusqu’au 25 mai à La Piscine-musée d’Art et d’Industrie André Dilligent, 23, rue de l’Espérance, 59100 Roubaix. Renseignements : 03 20 69 23 60 et www.roubaix-lapiscine.com

    Image : François Pompon, Ours blanc, 1922, Roubaix, La Piscine, musée d’art et d’industrie André Diligent - dépôt du musée de saint-omer en 1994 (photo A. Loubry).


    http://www.connaissancedesarts.com/peinture-sculpture/actu/articles/oeuvres-expositions/point-de-vue/le-zoo-dorsay-et-bijoux-dartistes-a-roubaix.html

  • La Mine musée du Carreau Wendel

    medium_la-mine-musee-du-carreau-wendel_113277.jpgSitué au nord est du bassin houiller de Lorraine, le Carreau Wendel est un ancien siège d'extraction et de traitement du charbon exploité de 1856 à 1986. Cinq puits permettaient de produire plus de 10 000 tonnes de charbon par jour grâce aux 4 600 mineurs travaillant sur le site. Deux lavoirs de 2 500 m2, 13 km de voies ferrées, un terril de 5 kms de long, voilà en quelques chiffres significatifs l'importance du Carreau Wendel.

  • Musée Jean Jaurès à Castres le 17 octobre 2008

    jeures1.jpg«Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire»
    (extrait du dernier article écrit par Jean Jaurès, dans l’Humanité, le 31 juillet 1914).

    Créé en 1959 à l’occasion du centenaire de la naissance de Jean Jaurès à Castres, le musée est devenu centre national en 1988.

    Implanté au cœur de la ville, le Centre national et Musée Jean Jaurès a pour vocation de présenter la vie et l’œuvre du tribun. Grâce à un parcours muséographique et des expositions, il présente les idées et thèmes fondamentaux de la pensée politique des XIXe et XXe siècles.
     

    Riche d’un fonds constitué de nombreux documents manuscrits, imprimés, ouvrages, le Centre national et Musée Jean Jaurès possède également d’importantes collections de caricatures, lithographies, dessins, articles de presse, œuvres d’art et objets divers de la IIIe République et de la vie politique en général (œuvres de Léandre, Steinlen, Eloy-Vincent, Noël Dorville, Jean Veber…), accessible aux chercheurs, étudiants, historiens et à toutes personnes intéressées.

    Le CNMJJ propose en outre à la location une salle de conférences sonorisée et équipée pour la projection. (Capacité : 48 places).


    Né à Castres le 3 septembre 1859, brillant élève, normalien d’exception, Jean Jaurès débute sa carrière comme professeur de philosophie.
    Ecrivain et journaliste, il se lance très tôt dans la politique pour devenir, à vingt-six ans, le plus jeune député de France !

    Préoccupé par les questions économiques et sociales de son temps, Jean Jaurès intervient en 1892 lors de la grande grève des mineurs de Carmaux dont il prend la défense.

    Dès lors, il devient le porte-parole de la classe ouvrière toute entière en mettant son éloquence et sa plume au service des avancées sociales (liberté syndicale, création des caisses de retraite…).

    A la suite de la publication du fameux J'accuse de Zola en 1898, Jaurès prend la défense du capitaine Dreyfus, considérant qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire individuelle, mais de la souffrance d’un homme accusé à tort et de ses conséquences politiques.


       

    En 1904, il fonde le quotidien L’Humanité, ce qui lui permet d’écrire en toute liberté. En 1905, à l’issue de longs débats, il parvient à unifier les divers courants socialistes sous la bannière de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière).

    Partisan convaincu de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, Jaurès est également l’un des premiers à mettre en cause la politique coloniale de la France.

    Pacifiste par conviction, il s’attache jusqu’à sa fin tragique à sensibiliser l’opinion sur les conséquences de la guerre imminente.

    Le 31 juillet 1914 il est assassiné à Paris au Café du Croissant et devient pour beaucoup le premier mort de la Grande Guerre.


     Coordonnées - réservations :


    Centre national et Musée Jean Jaurès
    2, place Pélisson
    81100 CASTRES
    Tél. : 05.63.62.41.83
    Fax : 05.63.50.39.02
    E-mail :
    jaures@ville-castres.fr


     Horaires :


    10h-12h et 14h-18h
    (17h du 1er octobre au 31 mars)

    Fermé le lundi sauf en juillet et en août

    Fermé les dimanches du 01/11 au 31/3, et 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

     Tarifs :


    1,50 €

    TARIF REDUIT : 0,75 €
    groupes, étudiants, militaires, cartes jeunes (-de 26 ans)

    BILLET GROUPE : plein tarif : 4 € - ½ tarif : 2 €
    (Musée Jaurès + Musée Goya + Centre d’art contemporain)

    BILLET GROUPE : plein tarif : 6 € - ½ tarif : 3 €
    (3 musées + visite de la ville par l’office de tourisme)

    GRATUIT :
    Moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, groupes scolaires,
    Amis des musées de Castres, Ambassadeurs tarnais et pour tous publics : 1er dimanche du mois d’avril, mai et octobre

    http://www.ville-castres.fr/_tourisme_site//index.php?page=contenus/jaures.html&titre=C.N.M.%20Jean%20Jaurès&id_menu=4&id_rubrique=0

  • Découverte d'un lieu le 14 mars 2008:Le musée du Vermandois

    C'est grâce à son emplacement géologique que Vermand fut à l'époque Gauloise une ville et plus tard Gallo-Romaine une enceinte militaire.

    De nos jours un Musée existe, depuis 1976, il se trouvait à l'hôtel de ville de Vermand. Puis après la réfection de l'ancien moulin situé sur les bords de l'ominion et mis à disposition  par la municipalité, le Musée s'y installa en juillet 1995.

    Installé dans les locaux de l'ancien moulin, le Musée du Vermandois vous invite à découvrir ses nombreuses et diverses collections réparties en différents thèmes sur cinq niveaux du bâtiment.439726208.jpg

     

    http://www.museeduvermandois.fr/page_accueil.htm(Pour en savoir plus).

     

    Nous avons visité rapidement(manque à temps car ce musée demanderait plusieurs heures de visite passionnante) avec notre ami Jean-Pierre qui avec sa femme Ghislaine(et d'autres) sont bénévoles dans ce musée qui regroupe en fait plusieurs musées: archéologie, art religieux, costumes, métiers d'antan.

     

    Au passage, je remercie encore ces amis saint-quentinois d'être venus nous chercher à Roissy et de nous y avoir ramenés.

  • Athènes ressuscite son Olympe

    musée athènes.jpgDe notre envoyé spécial à Athènes, Éric Biétry-Rivierre
    19/06/2009 | Mise à jour : 16:37
    |

    Le nouveau Musée de l'Acropole est une création de l'architecte ­Bernard Tschumi (au premier plan). Crédits photo : AP

    La Grèce inaugure, samedi, un musée de 25 000 m2 en contrebas du Parthénon dans l'espoir de récupérer les importants vestiges conservés à Londres.

    Situé en contrebas du Parthénon, le nouveau Musée de l'Acropole, dû à l'architecte franco-suisse ­Bernard Tschumi, est la conséquence d'une bataille digne des Atrides. Depuis 1982, la Grèce réclame à la Grande-Bretagne la large partie subsistante de la frise de ­Phidias qui couronnait le temple dédié à Athéna. Tout le deuxième étage du bâtiment lui est consacré. Mais pour l'heure, il n'accueille quasiment que des moulages de plâtre. Plus de la moitié du décor original, en marbre, long à l'origine de 160 mètres, et riche, si l'on en croit les reproductions anciennes, de 612 figures divines, humaines et animales, se trouve au British Museum. Ces vestiges sont pourtant essentiels pour qui entend expliquer le site sacré de l'Acropole, socle de notre civilisation.

    Londres, ayant notamment fait valoir que ce trésor de l'humanité, acquis légalement en 1816, ne disposait sur place d'aucune infrastructure adéquate, Athènes a investi 129 M€ dans le projet. Et a convié samedi plus de deux cents personnalités pour juger du résultat. Des représentants de l'Union européenne et de l'Unesco, des chefs d'États, des ministres, des archéologues, des académiciens ainsi que des directeurs de musées au premier rang desquels le patron du British. Ce dernier a bien évidemment décliné l'invite comme son homologue du Louvre également en charge de quelques marbres.

     

    Y. Kolesidis pour Le Figaro.
    Y. Kolesidis pour Le Figaro.

     

     

    Guerres des dieux et des géants

     

    Si ces parties manquent, le nouveau musée se trouve toutefois bien garni. Depuis un an, 350 gros objets de l'Acropole, fragilisés par la fréquentation touristique et la pollution, ont été amenés par grue du vieux musée situé au sommet du rocher.

    Nettoyés et complétés par 4 000 pièces plus petites venues des réserves, des dernières fouilles et de différents musées grecs, ils sont bien plus lisibles. L'ensemble témoigne d'une bonne part de l'histoire de l'Acropole et de ses environs : de la préhistoire à ­l'apogée de la période classique et au Parthénon, jusqu'à l'époque romaine et l'Antiquité tardive.

    Par exemple, les métopes, ces plaques sculptées en haut relief qui rythmaient l'entablement du ­Parthénon, content dans l'ordre, quoique en pointillé puisqu'il n'en reste plus que 17 sur 92, les guerres des dieux et des géants ainsi que les combats des ­Centaures et des ­Lapithes. Les statues des frontons narrent clairement la naissance ­d'Athéna et sa dispute avec Poséidon pour la possession de l'Attique. Quant à la frise de Phidias, ses « copies d'attente » évoquent les Panathénées, ces fêtes qui voyaient tous les quatre ans la population offrir un vêtement brodé et le sacrifice de cent têtes de bétail (l'hécatombe) à la déesse de la cité.

    Bernard Tschumi, à qui l'on doit, entre autres, le parc de la Villette à Paris et l'extension du Musée d'art moderne de New York, a systématisé la lumière naturelle. Un péristyle et des façades de verre capables d'absorber ou de réfracter les rayons du soleil magnifient le grain et les reliefs de la pierre. Au premier étage par exemple, la polychromie rési­duelle des korês est parfaitement repérable. Quant aux caryatides de l'Érechthéion, placées sur une loggia, elles sont partout visibles. Dernière surprise : au rez-de-chaussée comme aux étages, un sol vitré permet d'apercevoir, entre des pilotis, les traces d'une ville du néolithique dont l'exhumation se poursuit.

    » Quelques chefs-d'oeuvre parmi tant d'autres :

     


     

    Le cortège des Cariatides. Ces statues de femmes vêtues d'une longue tunique et soutenant un entablement ornaient l'Érechthéion, un temple voisin du Parthénon qui avait de multiples fonctions. Au premier étage du musée quatre sont les originales. Une, disparue, est un moulage. Et la sixième manque : elle se trouve au British Museum. Des copies sont installées sur l'Acropole. (Photo : Y. Kolesidis)

     

     

     

     

     

     


     

    Avant le Parthénon. Dans ce fronton de l'Hekatompedon (monument de l'époque archaïque incendié par les Perses en 480 av. J.-C.), on devine deux lionnes déchirant Zeus déguisé en taureau, Hercule luttant contre un Triton et un autre monstre composé de trois figures masculines. Chacune tient un objet dans sa main gauche : le premier a l'eau, le deuxième le feu, et le troisième un oiseau symbolisant l'air. Les traces de polychromie, noir, ocre et rouge, sont encore partout visibles. (Photo : Y. Kolesidis)

    » De petites restitutions qui entretiennent l'espoir

    http://www.lefigaro.fr/culture/2009/06/18/03004-20090618ARTFIG00359--athenes-un-nouvel-ecrin-pour-l-acropole-.php

  • Cité du train à Mulhouse le 31 octobre 2008

    cité du train.jpg

     

    Située à Mulhouse en Alsace, la Cité du Train est le plus grand musée européen du chemin de fer. Récemment rénovée, la Cité du Train présente, dans un immense espace animé, des grands thèmes de l’histoire du chemin de fer, à partir de magnifiques locomotives et wagons. Découvrez aussi avec une visite audioguidée l’autre partie de cette gigantesque collection, de la première locomotive à nos jours. Vivant et spectaculaire.

     

     

    pacifique.jpgExposition : Un siècle Pacifique, les 100 ans d'une locomotive très glamour


    Les premières locomotives du type Pacifique ont été introduites en France sur le réseau d’Orléans en 1907 et 1908. Cette locomotive mythique a ensuite servi dans toute l’Europe.

    Pour en savoir plus:

    http://www.citedutrain.com/fr/train/

    J'ai eu un guide personnalisé, mon mari, passionné de train qui m'a tout expliqué et est venu avec moi dans le TGV  qui a battu le dernier record de vitesse; vraiment impressionnant!

    Récapitulatif de mon voyage dans l'est:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/11/04/recapitulatif-de-mon-voyage-dans-l-est-du-29-octobre-au-1-er.html#comments

  • Peut-être lors d'un prochain séjour dans le Nord:LE MUSEE D'ART MODERNE LILLE METROPOLE

    176146082.jpg

    Vue du chantier du Musée. Photo : Max Lerouge / LMCU
    Inauguré le 13 novembre 1983 et situé dans un vaste parc, le Musée d’art moderne a été conçu par l’architecte Roland Simounet pour abriter la prestigieuse donation faite par Geneviève et Jean Masurel à la Communauté Urbaine de Lille en 1979.
    La plupart des grands artistes d’avant-garde ayant vécu en France dans la première moitié du XXe siècle y sont représentés. La collection comporte notamment des chefs-d’oeuvre cubistes de Georges Braque, Henri Laurens, Pablo Picasso ainsi que des ensembles de référence d’oeuvres de Fernand Léger, Joan Miró et Amédéo Modigliani.
    Le Fauvisme, le Surréalisme, l’École de Montparnasse, l’École de Paris, l’Art Naïf et les artistes du Nord de la France y sont également représentés.
    Depuis son ouverture, le musée constitue une collection d’art contemporain rassemblant des oeuvres d’artistes français et étrangers.

    Le Musée d'art moderne Lille Métropole a fermé ses portes pour des travaux d'extension et de modernisation le  29 janvier 2006. Une extension conçue par l'architecte Manuelle Gautrand permettra de présenter en permanence, à l'automne 2009, la collection d'art brut donnée en 1999 par l'association L'Aracine à la Communauté urbaine de Lille. Le Musée bénéficiera, dans sa configuration nouvelle, de vastes salles d'exposition temporaire, continuant ainsi à proposer de expositions d'envergure consacrées à l'art moderne, l'art contemporain et l'art brut. La bilbliothèque Dominique Bozo sera agrandie et restructurée. À sa réouverture, le Musée sera le seul, sur un plan international, à proposer au public l'accès à une prestigieuse collection d'art moderne, à un ensemble d'art contemporain de référence ainsi qu'à une collection d'art brut sans égal en France.
    Durant sa fermeture le Musée propose un programme d'expositions temporaires et d'activités pédagogiques et culturelles.

     QUELQUES NOUVELLES DES COLLECTIONS

     ACTUALITES DES ACTIVITES CULTURELLES

     EXPOSITIONS HORS LES MURS

     Diaporama : LE WEEK-END DE CLÔTURE

      DEVENEZ PARTENAIRE DU MUSEE

    http://mam.cudl-lille.fr/mam.php

    Le pire c'est que j'ai habité pendant 4 ans pas très loin et que je n'y suis jamais allée. Honte sur moi! Mais je ne suis pas la seule dans ce cas, je crois?...

  • Lundi 22 décembre 2008 à Marseille

    TRPHEES_LUMIERES_715.jpgCiel bleu qui rappelle le Maroc.

    Air doux.

    La criée sur le vieux port.

    Le bateau-restaurant où mange "Le tuteur" de France 2.

    La navette gratuite qui traverse le vieux Port.

    Les bateaux qui partent vers le Château d'If et le Frioul.

    La jetée et les terrasses pleines.

    La canebière, l'accent...

    Pour changer de Notre-Dame de la Garde(où je suis montée à pied la première fois... dur,dur) et de ce que je connaissais déjà un peu, je suis allée dans le Panier, le vieux Marseille, très pittoresque. (c'est là que se situe l'action de "Plus belle la vie").

    La magie de NOEL  qui se déverse en lumière à la nuit tombée.

    Pour en savoir plus:

    http://www.marseille-tourisme.com/fr/a-marseille/que-faire/marseille-ville-d-art/le-vieux-marseille-le-panier/