Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
ROBERT ADAMS (B. 1937) (suite à l'expo vue au jeu de Paume mercredi)
South from the South Jetty, 1995
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South from the South Jetty, 1995
Exposition | Il a failli devenir pasteur. Mais l'homme des Grandes Plaines a préféré s'engager au service du paysage et de l'environnement. Une belle rétrospective lui est consacrée à Paris.
Les plus belles photographies de paysages de l'Ouest américain sont en noir et blanc : le ciel y est immense, la plaine, à perte de vue et l'ombre, rare. Elles ont été prises par l'Américain Robert Adams. On les découvre parmi les deux cent cinquante tirages (1965-2009) exposés au Jeu de Paume dans l'exposition « Robert Adams - L'endroit où nous vivons », qui révèle non seulement un artiste talentueux mais aussi un homme engagé. Ecologiste avant l'heure, le photographe témoigne de la majesté des régions où il a vécu, mais aussi de la déforestation, de la pollution ou de l'urbanisation débridée qui transformèrent le paysage ces quarante dernières années.
Nature et urbanisation chaotique
Robert Adams est né en 1937, dans une famille de méthodistes libéraux attentive aux questions sociales et soucieuse du respect de la nature. Le dimanche, avec son père, il voyage jusqu'aux terminus des lignes de bus, dans la banlieue de Denver, pour découvrir les Grandes Plaines le Continental Divide (la crête des montagnes Rocheuses), ou marcher le long des rivières Green et Yampa. « Traverser les champs de blé, les après-midi d'automne clairs et venteux, fut l'une des expériences les plus intenses de ma vie », se souvient Robert Adams. Est-ce la communion avec la nature et l'engagement de ses parents contre l'injustice sociale qui poussent le jeune Robert à entrer au séminaire pour devenir pasteur ? Sans doute ! Il abandonne toutefois cette voie lorsqu'il rejoint le campus de l'université de Redlands, en Californie, pour étudier l'anglais. Il y rencontre Kerstin Mornestam, une Suédoise naturalisée américaine, qu'il épouse en 1962, avant de passer son doctorat en littérature à Los Angeles. Un poste de professeur assistant d'anglais à Colorado Springs le ramène, plus tard, dans la région de son adolescence, en proie alors à une urbanisation chaotique. « Quand je suis revenu, je me suis aperçu qu'un peu de Los Angeles était arrivé dans le Colorado et ça m'a fait mal, raconte Robert Adams. Finalement, la photographie a été le moyen de chercher une réconciliation.»
Les débuts dans la photographie
La révélation eut lieu par hasard. Pour illustrer l'une de ses conférences sur le paysage, on lui suggère de montrer quelques vues de Colorado Springs. Il photographie la ville et, parmi ces images, il se surprend à en trouver certaines assez belles. Aujourd'hui, l'un des plus célèbres clichés de cette série montre un pavillon écrasé par le soleil, posé sur un gazon ras avec une silhouette solitaire qui se découpe dans l'encadrement de la fenêtre. La photo devient, pour Adams, un mode d'engagement ; mais, à la différence d'un photojournaliste, la dénonciation n'est jamais, chez lui, visuellement sensationnelle. Dans son Essai sur le beau en photographie (1981), il écrit : « Les images de paysages ont, je pense, trois vérités à nous offrir : géographique, autobiographique et métaphorique. La géographie seule est parfois ennuyeuse, l'autobiographie, souvent anecdotique, et la métaphore, douteuse. Mais ensemble [...], ces vérités se consolident l'une l'autre et renforcent ce sentiment que nous essayons tous de garder intact : une tendresse pour la vie. »
Pikes Peak, Colorado Springs, Colorado, 1969. © Robert Adams. Courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco et Matthew Marks Gallery, New York
Un style unique en noir et blanc
A partir de l'année 1966, Adams décide d'enseigner à mi-temps pour se consacrer à la photographie. Quand il ne passe pas son vendredi après-midi à l'étude de l'histoire du médium, il teste des appareils et apprend à tirer lui-même ses images. De petits formats, 15 x 15 cm, 15 x 20 cm ou 20 x 25 cm, rarement plus grands, pour forcer le spectateur à contempler attentivement le pays. Un pays qu'il saisit frontalement ou parfois de trois quarts, comme un marcheur qui découvrirait les lieux pour la première fois. Et toujours baigné dans une lumière moelleuse où le ciel occupe le cadre à égalité avec les plaines, les routes bordées de panneaux de signalisation ou une mesa (éminence rocheuse au sommet plat chère aux paysages de westerns). Ainsi, au fil des ans, son vocabulaire visuel se précise. Adams refuse la couleur trop réaliste à son goût. Sa palette se restreint à un camaïeu de gris. C'est, par exemple, sous un ciel plombé, qu'il révèle les coupes franches qui détruisent 90 % de la forêt primaire en Oregon. D'une banalité trompeuse, ces images restent paradoxalement harmonieuses. Etudiant, la beauté lui semblait être un mot obsolète. Mais il y vient vite. Définitivement convaincu par la puissance rédemptrice de la forme artistique, il avoue : « C'est même cette position centrale qui détermine, en fait, ma décision de prendre des photos. » Des photographies qui se sont surtout fait connaître par le livre, une quarantaine de monographies ayant été réalisées à ce jour.
Robert et son épouse, Kerstin, ne seront probablement pas présents au vernissage de l'exposition au Jeu de Paume. Dédaignant les mondanités, ils viendront plus tard, incognito. Ils vivent aujourd'hui à Astoria (Oregon). La petite maison qui domine l'estuaire du fleuve Columbia suggère à Robert Adams cette méditation : « Parmi les lieux sacrés de la côte, aucun n'est plus réconfortant que celui où un fleuve se jette dans la mer. Sa disparition nous rappelle que la vie est éphémère et, en même temps, la beauté de l'océan nous permet de l'accepter. »
Les propos rapportés sont extraits d'Essai sur le beau en photographie, de Robert Adams (éditions Fanlac).
Exposition « L'endroit où nous vivons » au Jeu de Paume (Paris), jusqu'au 18 mai 2014. Tous les détails…
http://www.telerama.fr/scenes/photo-les-horizons-perdus-de-robert-adams,108376.php
A couple weeks ago I did a long, personal post on trees throughout art history, on how single trees had worked their way into paintings before the Renaissance and how ever since an astonishing number of artists have made work of the simple, grand, single tree.
Here’s why I was thinking about that: I’ve recently reviewed the two major photography events of the season: A major, nine-venue Robert Adams retrospective that’s currently at the Denver Art Museum (and its related three-volume publication) and the Getty’s remarkable new book of the complete Carleton Watkins mammoth-plate photographs, about 1,300 in all. As I studied Adams and Watkins I noticed something wonderful: Watkins loved trees, and so does Adams. I think that Adams’s love of single-tree pictures was directly motivated by Watkins. As you’ll see below, there are moments when Adams seems to be consciously tipping his hat to his 19th-century colleague.
Let’s start with Watkins. Carleton Watkins loved trees. He photographed them throughout his career, often dropping what he was ostensibly working on to take a picture of a lovely tree. The picture above is a good example: In the 1870s and 1880s, Watkins undertook a project by which he intended to photograph most or all of the Spanish missions in California. One of the missions he photographed was Mission San Gabriel, which is in Los Angeles County, a mile south of the Huntington (which happens to be one of the three major holders of Watkins’s mission pictures). While Watkins was ostensibly shooting Mission San Gabriel here, this picture is really about the palm tree on the left-hand side of the frame. The composition is masterful. [Image: Watkins, Mission San Gabriel, Los Angeles County, ca. 1870-1880. Collection of the Bancroft Library, University of California, Berkeley. Via Calisphere.]
I don’t know if Watkins knew how or why Europeans included trees in paintings (I strongly suspect he had no idea), but when I look at this Watkins I think of Botticelli’s Cestello Annunciation (scroll a bit).
I think that Watkins took pictures of trees, carefully constructed, thoughtfully composed pictures of trees, simply because he loved them. They are not always his best pictures (but sometimes they are as you’ll see below). Often they seem quirky, almost diaristic. That makes them all the more lovable.
Robert Adams loved trees too, and as I think you’ll see, he has spent decades having an across-the-centuries conversation with Watkins about their mutual passion. Please click-through for more. (Or just scroll.)
Carleton Watkins, Arbutus Menziesii, 1865. Collection of the Museum of Modern Art, New York.
Carleton Watkins, Yucca Draconis, Mojave Desert, ca. 1880. Collection of the Bancroft Library, University of California, Berkeley. Via Calisphere.
Carleton Watkins, Libocedrus decurrens Yo Semite [Incense cedar tree], ca. 1865-66. Collection of the Bancroft Library, University of California, Berkeley. Via Calisphere.
Carleton Watkins, Grizzly Giant, Mariposa Grove, 32 feet diameter, ca. 1861. Collection of the Bancroft Library, University of California, Berkeley. Via Calisphere.
Carleton Watkins, Cypress Point, Monterey, about 1880s. Collection of the J. Paul Getty Museum. (A related — and more dramatic image — is here.)
Carleton Watkins, Pinus Ponderosa [Ponderosa (the Yellow Pine), height about 250 feet, ca. 1865-80. Collection of the Bancroft Library, University of California, Berkeley. Via Calisphere.
I wanted to ask Adams about Watkins's trees and how much he has studied them. Alas: Adams doesn't do press -- several PR people who work on projects related to the traveling Adams retrospective and book told me that he's declining all interview requests these days -- but if Adams ever comes on The Modern Art Notes Podcast, I'd ask him about trees.
So far as I can tell, this is Adams' first Watkins-esque tree. It's from his series "The New West" (1968-1971). [All of the Adamses shown here are from the collection of the Yale University Art Gallery and are included in the ongoing Adams retrospective.]
Robert Adams, Colorado Springs, Colorado, from the series “The New West”, 1968-71.
Robert Adams, Weld County, Colorado, from the series “Cottonwoods”, 1973-95.
Robert Adams, Baker County, Oregon, from the series “Pine Valley”, 2000-03.
This Adams reminds me of this Watkins picture of a quince orchard.
Robert Adams, Harney County, Oregon, from the series “Poplars”, 1999.
Robert Adams, Cape Blanco State Park, Oregon, from the series “Turning Back”, 1999-2003.
One of my favorite Adams pictures is this next one. As I wrote in my review of the ongoing Adams exhibition at the Denver Art Museum, Adams has been engaged in a career-long project to document how America has used the West. This next picture slyly references Adams’s and Watkins’s tendency to photograph single trees alone in the landscape. As you can see, this Adams tree doesn’t stand alone, it’s been suburbanized, low-slung yard wall and all.
Robert Adams, Westminster, California, from the series “Los Angeles Spring,” 1978-83.
Consider the composition of Adams’s Westminster, California in the context of this Carleton Watkins.
In addition to beautiful pictures of beautiful trees, Adams has included plenty of darker pictures of how we’ve abused the land…
Robert Adams, Interstate 25, Denver, Colorado, from the series “What We Brought,” 1970-74.
… and destroyed trees.
Robert Adams, Clatsop County, Oregon, from the series “Turning Back”, 1999-2003.
Robert Adams, Coos County, Oregon, from the series “Turning Back”, 1999-2003.
In my review of the Adams exhibition/book, I called this image “a crucifixion.”
In a number of his pictures of what America has done to trees in the West, Adams seems to riff directly off of Watkins. In dozens of pictures Watkins positions people at the foot of trees in an effort to present some sense of scale to Americans — especially Easterners — who would have no other point of reference for how big the giants of the West were. Take a look at this Watkins, which is similar to Watkins’ Grizzly Giant, Mariposa Grove, 32 feet diameter(above), in that both provide human-sized context.
Carleton Watkins,
«Bruning oil sludge, north of Denver, Colorado», 1979. (Photo Robert Adams. Courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco et Matthew Marks Gallery, New York) Les mots «vérité» et «utilité» reviennent souvent dans la conversation du photographe Robert Adams, 76 ans, ex-prof de littérature anglaise, inlassable témoin des transformations de l’Ouest américain, qui se montre aussi humble dans ses propos que dans ses photos. Par téléphone, depuis l’Oregon où il réside, il revient sur une carrière qu’il décrit comme un engagement et dont la rétrospective au Jeu de Paume, à Paris, déploie toute la cohérence. J’ai commencé à prendre des photos à 23 ou 24 ans et, en effet, il y avait une bonne bibliothèque près de là où j’habitais. J’y ai découvert Alfred Stieglitz, Edward Curtis, Ansel Adams et Dorothea Lange. Leur travail me suggérait qu’il y avait quelque chose de merveilleux à faire avec cet outil, la photographie. Plus tard, Bill Brandt et Eugène Atget sont devenus importants pour moi. Aujourd’hui, je reçois de nombreux portfolios dont la qualité me réjouit, mais à mon âge on ne se mesure plus qu’à soi-même, à ses propres ratages et à ses accidents. Il n’y a toutefois pas que des photographes qui m’aient inspiré : il y a également des peintres, comme Edward Hopper et Winslow Homer pour les Américains, Cézanne, Corot et Monet pour les Français. Et aussi ceux que j’appellerais des peintres de l’image en mouvement : Raoul Coutard, le directeur photo d’Alphaville, m’a par exemple beaucoup appris sur la photo en noir et blanc, son travail m’a incité à prendre des clichés urbains plus «durs». J’étais trop jeune et je connaissais trop peu l’histoire de la photo pour penser que mon travail était moderne. Mais - je vais manquer d’humilité une seconde - j’avais le sentiment d’avoir quelque chose d’important à dire, que personne n’avait dit avant moi. Désormais, je connais les paysages de Gustave Le Gray, les photos du Français Charles Marville, les peintres de l’école de Barbizon [qui prônaient, au XIXe siècle, le retour à la nature, ndlr] et je leur trouve des résonances avec mon travail. Mais si j’ai commencé à prendre des photos, c’était pour documenter ce qui était en train de se passer dans le Colorado quand j’y suis retourné, après l’université : cette façon dont le paysage se mettait à ressembler à certains désastres urbains de Californie. Oui, les artistes doivent comprendre qu’ils ont aussi une vocation citoyenne. Sinon, l’art devient un sauf-conduit pour toutes les formes d’indulgence et le nihilisme. Mais il faut distinguer l’art de la propagande qui, elle, n’est là que pour nous émouvoir et exciter. Le but de l’art est plutôt d’offrir un tout cohérent, une vision plus large, un socle à l’espoir et au courage. L’art sert à se réapproprier la vie, c’est un rôle important dans un monde comme le nôtre, qui semble parfois tellement désespéré. J’ai vraiment du mal à regarder les gens dans les yeux pour tenter de déceler ce qui se trame en eux. Je trouve cela extrêmement envahissant. D’autres le font mieux que moi, je pense par exemple aux formidables portraits de l’Américaine Judith Ross. Moi, je suis fondamentalement un photographe de paysages. L’exception est la série Nos parents, nos enfants (1979-1983), que j’ai réalisée avec un appareil caché dans un sac de courses. Ce sont des portraits de gens vivant à une quinzaine de kilomètres de l’usine d’armement nucléaire de Rocky Flats, Colorado, où j’avais le souvenir, ayant grandi non loin, de nombreux accidents. Mon intention était de les photographier avec une expression de joie, de gravité, ou encore de patience, qui laisserait transparaître leur âme. Pour montrer que chacun de nous est vivant, qu’il n’y a pas de perte acceptable. Mais je me suis rapidement rendu compte qu’il était extrêmement difficile de trouver des sujets qui convenaient : lorsque les gens ne pensent pas être observés, ils s’autorisent à avoir l’air fatigué et abattu. Les deux se ressemblent, car elles font appel à la métaphore et nécessitent un certain degré d’attention, d’intérêt pour le détail. Je ne fais pas de la photo qui servirait à illustrer un poème, mais je trouve un plaisir quotidien à lire Emily Dickinson, Philip Larkin, William Merwin ou William Stafford, qui correspondent à cette idée de la poésie énoncée par Denise Levertov : ne pas détourner le regard. Tous ces poètes parviennent à trouver, en dépit de contextes difficiles, une mélodie et une alchimie uniques. Parce que je travaille en noir et blanc. Et, pour être le plus juste possible, il faut faire des choix d’interprétation extrêmement délicats. On ne peut déléguer ce genre de chose. J’ai beaucoup d’amis qui font des choses exceptionnelles avec la couleur, mais j’ai choisi le noir et blanc car je trouve qu’il offre une possibilité de s’abstraire du chaos du monde, permettant ainsi au photographe de trouver plus facilement une forme et une structure dans son image. C’est grâce à cette forme et à cette structure que l’on peut espérer avoir du sens. Recadrer, je l’ai très, très peu fait dans ma vie de photographe. Lorsqu’on travaille avec un trépied, on prend son temps pour composer. Et en 35 mm, on appuie plus souvent sur le déclencheur, pour trouver la composition qui sied. Quant à la préparation… Une photo réussie est un mystère. Je crois qu’il faut avoir beaucoup vécu avant de pouvoir en prendre, puis passer beaucoup de temps dans la chambre noire. Prendre une photo ne représente que, disons, un pour cent du temps passé avec cette image. Donc non, je ne planifie rien, je me promène, je vois ce qui se présente. Le poète William Stafford a dit un jour : «L’intelligence, c’est bien, la chance, c’est mieux» [rires]. Les photos sont données, bien plus qu’elles ne sont prises. Précédente publication:14/02/2014 15:55 Le Monde.fr | 10.04.2014 à 11h42 • Mis à jour le 10.04.2014 à 11h57 | Par Cécile Guilbert Un roman peut-il être traduit dans une autre langue ? Une traduction est-elle à un texte ce que la copie est à l’original ? Y-a-t-il des livres intraduisibles ? A ces questions classiques, que résume le fameux adage italien « traduttore, traditore » (« traducteur, traître »), l’écrivain britannique Adam Thirlwell, 35 ans, n’entend pas répondre en théoricien, mais en romancier ludique qui craint l’esprit de sérieux et aimerait bien qu’en dépit des idées qu’il y énonce, son essai n’en soit pas un : plutôt « un roman sans intrigue, ni fiction, ni dénouement : une expérience d’autres vies – un roman qui prétend ne pas en être un du tout. » Ce qui ne surprend pas de la part de l’auteur précoce et adulé de Politique (L’Olivier, 2004), premier roman traduit en dix-huit langues, dont la réputation facétieuse et subversive, naguère saluée par la revue Granta, est désormais bien établie. De ce point de vue Le Livre multiple tient ses promesses. Et bien que son éditeur français n’ait pas conservé les fac-similés de pages de titres, les photos, les index et autres fioritures jouissives qui faisaient le charme de son édition anglaise en 2009, sous le titre de Miss Herbert (nom de la gouvernante de la nièce de Flaubert, auteure de la première traduction de Madame Bovary, hélas égarée), l’ouvrage de ce lecteur fanatique demeure original. Prolixe, généreux, tout en vagabondages malicieux et digressions érudites, il tient à la fois de l’enquête sur l’essence de l’art romanesque, du journal de lecture et de l’hommage aux grands... SAMEDI 19 FÉVRIER 2022 Dominique Greiner, « La justice humaine n’est pas faite pour pardonner. Elle construit le pardon », déclarait Mgr Lebrun dans une interview donnée à La Croix à l’occasion de l’ouverture du procès de l’attentat commis à Saint-Étienne-du-Rouvray, au cours duquel le P. Jacques Hamel a été tué. La justice et le pardon ne sont pas incompatibles, affirme en substance l’archevêque de Rouen. Anne-Solen Kerdraon, religieuse auxiliatrice, théologienne, enseignante à l’Institut catholique de Paris, visite les personnes mourantes et leurs proches, notamment en pédiatrie. Elle témoigne de la singularité de ces moments uniques pour chacun. Le tour de France, comme tout ce qui m'intéresse, inspire ce que j'écris à acheter ici Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ». Hubert Robert. Vue imaginaire de la Grande Galerie en ruines. Peintre français (Paris 1733 – id. 1808). Il apprit le dessin auprès de Michel-Ange Slodtz. Il gagna Rome dès 1754 dans la suite du comte de Stainville, alors ambassadeur de France, le futur Choiseul. Grand admirateur de Pannini (on compte 25 tableaux de ce peintre dans son inventaire après décès), de Piranèse et de Locatelli, il rencontra Fragonard en 1756 et Saint-Non en 1759, année où il obtint une place de pensionnaire à l'Académie. Avec ce dernier, il fait un voyage à Naples en 1760, puis travaille avec ses deux amis à la villa d'Este : dessins à la sanguine de jardins taillés et de ruines dont les masses aérées et les lignes souples (Parc, Vue du Capitole, Louvre, département des Arts graphiques) contrastent avec ses figures sommaires mais justes et paraissent plus originales que les descriptions pittoresques de Vernet (Cascade de la villa Conti à Frascati, musée de Besançon) ou que ce qu'exécutait de Machy " la règle à la main ". Au contraire, les quelques gravures qu'il a laissées montrent qu'il n'a eu ni la patiente minutie de Saint-Non ni la maîtrise de Fragonard. En 1765, Robert rentre à Paris, précédé d'une solide réputation de paysagiste et de décorateur : il triomphe au Salon de 1767, en particulier avec son tableau de réception à l'Académie (Port de Rome, 1766, Paris, E. N. B. A.). Jusqu'en 1775, l'artiste utilise essentiellement les dessins rapportés d'Italie, qui lui permettent de créer des décorations pour différents amateurs parisiens (marquis de Montesquiou). Mais, à partir de 1770, le goût des jardins anglais se répandant en France, il se met à dessiner des paysages de Paris et de ses environs (Incendie de l'Opéra, 1781, Paris, musée Carnavalet) et est chargé de la transformation des Bains d'Apollon à Versailles (Vue du Tapis vert, Vue des Bains d'Apollon, 1777, Versailles). Dessinateur des jardins du roi (1778), il travaille aussi au parc de Compiègne et probablement à celui de Méréville pour le financier Laborde. C'est de cette période que date la série des tableaux de la vie de Madame Geoffrin (1772), destinée à remplacer les grands tableaux de Van Loo vendus à Catherine II : l'artiste s'y révèle un intimiste assez proche de Chardin, dont il possède une Dame cachetant une lettre (disparue). De 1770 à 1808, il constitue en outre un prestigieux ensemble de vues de Paris, inaugurant le genre d'actualité, accumulant, décrivant, modifiant, variant, mariant, rapprochant ou supprimant à son gré bâtiments et personnages, détails et proportions dans des œuvres où la fantaisie passe pour réalité (nombreux exemples au musée Carnavalet : Démolitions du pont Notre-Dame et du Pont-au-Change, 1786-1788 ; Une frise du pont Royal, 1789, musée d'Épinal). Ensuite, il s'intéresse aux monuments antiques de la France : Pont du Gard, l'Intérieur du temple de Diane à Nîmes, la Maison carrée, les arènes et la tour Magne à Nîmes, l'Arc de triomphe et l'amphithéâtre de la ville d'Orange, 1787, Louvre, quatre tableaux constituant la série des " Antiquités du Languedoc ", commandée pour le château de Fontainebleau. En 1784, il est nommé garde des tableaux du Muséum royal, mais continue d'exécuter ses paysages de ruines italiennes (l'Ancien Portique de Marc Aurèle et le Portique d'Octave à Rome servant de marché aux poissons, 1785, Louvre, en dépôt à l'ambassade de France à Londres). C'est pendant les années qui précèdent la Révolution que, chargé d'examiner l'éclairage de la Grande Galerie (dès 1778, d'Angiviller s'était prononcé pour l'éclairage zénithal, que Percier et Fontaine reprendront en 1796), il exécute une série d'études ou de descriptions imaginaires des salles des antiques et de la Galerie (plusieurs tableaux au Louvre, dont les deux grandes Vues de la Grande Galerie, en projet et en ruine, exposées au Salon de 1796 et qui firent longtemps partie des coll. impériales de Russie), où il organise des expositions provisoires avant l'ouverture du 7 avril 1799 (Louvre). Malgré la célébration de la Révolution (la Fête de la Fédération, 1790, Versailles), Hubert Robert est emprisonné en 1793-94 à Sainte-Pélagie, puis à Saint-Lazare : c'est de cette époque que datent ses assiettes peintes. Après Thermidor, il fait partie, ainsi que Fragonard, de la commission du Conservatoire, puis de celle du Muséum (1795-1802). Dans la seconde moitié du siècle, son œuvre représente donc l'un des exemples les plus brillants des tableaux d'architecture, remis à la mode par Pannini, et cela certainement grâce à ses relations amicales avec Fragonard, qui a pu l'encourager à user d'empâtements longs et clairs, à employer une touche très fluide dans des compositions qui sont vues dans leur ensemble et où le pittoresque des accessoires reste secondaire (le Portique en ruine, Pêcheur et laveuses, 1783, Louvre), à la différence de ce qui se passe chez Vernet. En outre, même si son imagination l'amène à composer des paysages à partir d'éléments pris sur le vif, Hubert Robert n'en arrive jamais à ces vues de fantaisie où Fragonard donne toute l'importance aux figures, le tout dans un esprit déjà préromantique. Il est peut-être l'un des derniers peintres du xviiie s. dont la sensibilité et l'élégance soient relativement peu touchées par l'esprit nouveau de Rousseau et de Greuze. Hubert Robert fut très apprécié de son temps, ce qui contribue peut-être à expliquer que certains musées soient particulièrement représentatifs de son œuvre : l'Ermitage (qui rassemble beaucoup d'œuvres que, à l'exemple de leurs souverains, les grandes familles de la Russie — Stroganov, Chouvalov, Galitzine — semblent avoir acquises) ; le musée de Valence, où est conservée toute la collection des dessins à la sanguine de la coll. Veyrenc. Surnommé « Hubert des ruines », le peintre et paysagiste Hubert Robert (1733-1808) fut un artiste prolifique qui acquit une réputation européenne et reçut des commandes jusqu’en Russie. L’exposition du Louvre réunit peintures, dessins, projets de décors ou de jardins. Mars 2016 - 68 pages http://boutique.connaissancedesarts.com/offres/2751 Les artistes comme tous ceux que j'aime, inspirent ce que j'écris à acheter ici: L’artiste fondateur du mouvement « Light and Space » est décédé le 25 octobre à l’âge de 95 ans à San Diego (Californie), ville où il vivait. Pionnier du mouvement californien « Light and Space », Robert Irwin est décédé des suites d'une insuffisance cardiaque, cinq jours après la sortie d’un documentaire autobiographique « A Desert of Pure Feeling » (Apple TV et Amazon Prime). L'artiste était célèbre pour ses installations lumineuses minimalistes et pour son jeu sur la perception de l’espace. Il a réalisé nombre d’œuvres in situ en galeries, musées, extérieurs, en mêlant architecture et design. Par BibliObs.com Entre Olivier Adam (candidat malheureux au Goncourt) et Christophe Donner (candidat malheureux au Renaudot) le match a été serré, au jury du prix du roman France Télévisions: 14 voix pour l'un, 11 pour l'autre au cinquième tour de scrutin. On voit par là que tout le monde n'a pas tenu compte de la supplique formulée par l'auteur du «Roi sans lendemain» (souvenez-vous, c'était vendredi dernier sur BibliObs: Christophe Donner exposait les raisons de sa colère, et demandait à être retiré des listes de prix cette année pour protester contre les «manipulations» de Franz-Olivier Giesbert). Mais qu'importe, le résultat est là. Les journalistes et animateurs du groupe France Télévisions ont donc choisi de récompenser «A l'abri de rien» (l'Olivier). Ce livre qui était, il y a dix jours, l'autre grand favori de Bernard Pivot, a connu un beau succès en librairie cet automne (70.000 exemplaires vendus, selon son éditeur). Il méritait bien une récompense cependant, si l'on en juge d'après la critique de ce livre publiée dans l'Obs. Vous pouvez évidemment la (re)lire ici, en attendant l'adaptation du roman à l'écran, sous le titre «Maman est folle». Réalisée par Jean-Pierre Améris, avec Isabelle Carré dans le rôle principal, elle sera diffusée le jeudi 22 novembre... sur France 3. 16/11/2007 26 Mars 2014 - 13 Juillet 2014 Grand Palais, Galerie sud-est Description Robert Mapplethorpe est l’un des plus grands maîtres de la photographie d’art. C’est avec un noir et blanc extrêmement stylisé qu’il réalise portraits, nus, et natures mortes. Au-delà de la puissance érotique qui fait la célébrité de l’oeuvre de Mapplethorpe, l’exposition présente la dimension classique du travail de l’artiste et sa recherche de la perfection esthétique, à travers plus de 200 images qui couvre toute sa carrière du début des années 1970 à sa mort précoce en 1989. Cette exposition est réalisée par la RMN – GP, avec la coopération de la Fondation Robert Mapplethorpe, New YorkCommissaire général : Jérôme Neutres, conseiller du président de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais / Commissaires associées : Joree Adilman, conservateur de la fondation Robert Mapplethorpe, Hélène Pinet, conservatrice au Musée Rodin et Judith Benhamou-Huet, journaliste critique d’art L’exposition est réalisée grâce au mécénat d’Aurel BGC. Achetez votre billet Horaires 26 Mars 2014 - 13 Juillet 2014 Tous les jours de 10h à 22h (fermeture à 20h le dimanche et lundi) Fermeture hebdomadaire le mardi Fermeture exceptionnelle le jeudi 1er mai Ouvert le jeudi 8 mai Pour la nuit européenne des musées : entrée gratuite le samedi 17 mai de 20h à minuit Tarifs En raison de son contenu, l’accès à l’une des salles de l’exposition est interdit aux mineurs de moins de 18 ans. D’autres œuvres exposées sont par ailleurs susceptibles d’heurter la sensibilité des visiteurs, particulièrement du jeune public. TARIFS : Plein : 12 € Réduit : 9 € Tribu : 33€ (4 personnes dont 2 jeunes 16-25 ans) Billet jumelé Mapplethorpe / Rodin : 16€ Réservez vos prestations groupes Achetez votre billet Robert Mapplethorpe est l’un des plus grands maîtres de la photographie d’art. C’est avec un noir et blanc extrêmement stylisé qu’il réalise portraits, nus, et natures mortes. Au-delà de la puissance érotique qui fait la célébrité de l’oeuvre de Mapplethorpe, l’exposition présente la dimension classique du travail de l’artiste et sa recherche de la perfection esthétique, à travers plus de 200 images qui couvre toute sa carrière du début des années 1970 à sa mort précoce en 1989. Cette exposition est réalisée par la RMN – GP, avec la coopération de la Fondation Robert Mapplethorpe, New YorkCommissaire général : Jérôme Neutres, conseiller du président de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais / Commissaires associées : Joree Adilman, conservateur de la fondation Robert Mapplethorpe, Hélène Pinet, conservatrice au Musée Rodin et Judith Benhamou-Huet, journaliste critique d’art L’exposition est réalisée grâce au mécénat d’Aurel BGC. - See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/robert-mapplethorpe#sthash.QEE9bbbp.dpuf (Photo : Robert Sabatier) Agé de 88 ans, l’auteur des Allumettes suèdoises s’est éteint jeudi 28 juin à l’hôpital Ambroise Paré de Boulogne-Billancourt. Né le 17 août 1923 à Paris, Robert Sabatier a perdu ses parents dès son plus jeune âge. Orphelin, il est placé sous la tutelle de son oncle qui l’initie à la typographie. Il passe son enfance à Paris, dans le quartier de Montmartre. Après la Seconde Guerre mondiale, il crée une revue poétique La Cassette, en 1947. Il publie parallélement des articles dans plusieurs revues tel que Le Figaro littéraire, Arts et Les Nouvelles Littéraires. http://www.livreshebdo.fr/actualites/DetailsActuRub.aspx?id=8842 La rétrospective Sonia Delaunay au musée d'Art moderne de la Ville de Paris rappelle la place essentielle de cette artiste dans l'histoire de l'art, à la fois pour son rôle dans l'invention de l'abstraction et pour sa volonté de synthèse des arts. Parallèlement, une petite exposition du Centre Pompidou vient apporter un contrepoint intéressant en montrant des œuvres de Robert Delaunay, son mari, qui mettent en évidence la proximité de pensée entre les époux. L'Estampille/L'Objet d'Art n° 505 - Impression, soleil levant N° 83 - octobre 2014 - 9,50 € ISSN : 0998-8041 N° 83 - octobre 2014 - 9,50 € ISSN : 0998-8041 La rétrospective Sonia Delaunay au musée d'Art moderne de la Ville de Paris rappelle la place essentielle de cette artiste dans l'histoire de l'art, à la fois pour son rôle dans l'invention de l'abstraction et pour sa volonté de synthèse des arts. Parallèlement, une petite exposition du Centre Pompidou vient apporter un contrepoint intéressant en montrant des œuvres de Robert Delaunay, son mari, qui mettent en évidence la proximité de pensée entre les époux. " J'avais tout fait trop tôt. Je m'étais laissé glisser sans jamais rien choisir véritablement... J'ai décidé de choisir au moins une chose : mon métier. C'est ce jour-là que je suis vraiment né. " Robert Laffont A l'occasion des quatre-vingts ans de la maison, les Editions Robert Laffont rendent hommage à leur fondateur en inaugurant leur collection de livres de poche Arion avec le témoignage de cet homme visionnaire, pionnier de l'édition. Livre Edité par Belfond. Paris - 2019 L'auteur de thrillers aux plus de deux millions de livres vendus en Grande-Bretagne vous réserve une plongée en plein cauchemar... Retenez votre souffle ! Alors qu'elle sonde les profondeurs d'une vieille carrière inondée à la recherche d'une cargaison de drogue, l'inspectrice Erika Foster fait une macabre découverte : un sac-poubelle renfermant des ossements d'enfant. Le légiste est formel : le squelette est celui de la petite Jessica Collins, sept ans, dont la disparition en 1990 avait profondément ému l'Angleterre. Un dossier classé sans suite depuis. Obsédée par ce drame, Erika se jure de faire toute la lumière. Mais entre la pression de sa hiérarchie, l'effervescence des médias alléchés par ce sordide rebondissement et le silence de la famille Collins, la flic entêtée sent rapidement qu'elle a mis les pieds dans une affaire complexe, aux ramifications aussi noires qu'étonnantes... et dangereuses. L'eau est un parfait tombeau. Et l'on ne devrait jamais déranger ceux qui y sont engloutis. https://www.babelio.com/livres/Bryndza-Liquide-inflammable/1155379 Les clichés de Robert Doisneau, exposés dans les allées du Forum, retrouventun peu de leur agitation d'origine. Crédits photo : ALAIN POTIGNON/Forum des Halles Le photographe de Paris est exposé aux Halles, son quartier de prédilection. Dans l'ancien marché des Halles, à Paris, rien n'arrête une faim de loup. Alors que deux jeunes femmes affamées déjeunent d'une part de quiche sur le pouce, un mur de rats morts suspendus se dresse derrière elles. Accrochée parmi d'autres clichés sur la place Carrée du Forum, la photographie Pause repas rue des Halles septembre 1971 de Robert Doisneau retrouve son caractère incongru et décalé. Sorties du cadre muséal et de l'Hôtel de Ville, où avait eu lieu une exposition de Doisneau sur le même thème l'an passé, les 90 œuvres du photographe, dont celles inédites en couleur du chantier, retrouvent dans les allées du Forum, un peu de leur agitation d'origine. Au-dessus du fourmillement des longs couloirs, alimentés par les sorties du métro et du RER, pendent ainsi des gueules du populo et des scènes de genre pittoresques du vieux Paris:La Poissonnerie Lacroix rue Rambuteau janvier 1953, où la poissonnière joue avec une otarie, ou encore les deux Sauts du caniveau, exercice quotidien aussi habituel que périlleux. La disposition des œuvres entre la place Carrée, la rue du Cinéma, la Rotonde et les trois niveaux des palissades entourant la place Basse invite le spectateur à se replonger dans les changements qu'a connus le quartier. Les photographies affichées à l'actuel niveau -2, notamment celle des Spectateurs du trou des Halles, juillet 1974, insistent sur le vide béant et angoissant d'un chantier, entre la destruction du ventre de Paris, débutée en 1971, et la construction d'une nouvelle clé de voûte de la capitale, terminée, elle, en 1979. Une vision qui anticipe aussi les présents bouleversements, dont les travaux, déjà commencés depuis 2002 par la Mairie de Paris, transforment le forum en une agora lumineuse agrémentée d'une abondante frondaison. Une exposition en symbiose avec les évolutions architecturales et fonctionnelles des Halles, où l'on rencontre une autre «curieuse humanité» grouillante, composée de «glaneurs et glaneuses» chers à la cinéaste Agnès Varda, de marchandes de jonquilles, de vendeurs de fruits et légumes, de bouchers… Bref, les habitués du cœur de Paname chez qui le photographe aurait pu trouver de merveilleux sujets, ces anges du bizarre qu'il aimait tant photographier. Exposition gratuite au Forum des Halles, Paris Ier, jusqu'au 9 septembre. L'académicien Goncourt a terminé son autobiographie romanesque.
Adrien BAS (Lyon, 1884 – id., 1925)
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Ce que j'écris(1 ere partie du titre):...
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Nous avons beaucoup aimé mercredi au Jeu de Paume:Robert Adams: «Photo et poésie font appel à la métaphore»
L’artiste autodidacte évoque ceux qui l’ont inspiré et sa passion pour les paysages en noir et blanc.
Robert Adams: «Photo et poésie font appel à la métaphore»
Robert Adams, l’Ouest sans fard
Votre formation, en autodidacte, a consisté à lire des livres et revues de photographie à la bibliothèque. Quelles ont été vos inspirations ?
Avez-vous eu le sentiment, à l’époque de séries comme «Eden» (1968) et «New West» (1968-1971), de changer radicalement la photographie de paysage américaine ?
Vous avez dit que «l’essence de la photographie est de se mesurer à la vie». Vos photos ont-elles une qualité citoyenne ?
Pourquoi y a-t-il si peu de personnes dans vos images, ou alors souvent dans l’ombre, voire de dos ?
Vous citez souvent les poètes. Quel lien faites-vous entre poésie et photographie ?
Pourquoi continuer à faire vos tirages vous-même ?
La composition très maîtrisée de vos photos appelle deux questions : quel est votre travail de préparation pour chaque image ? Et les recadrez-vous ?
J'ai aimé retrouver au MAM de St -Etienne:Robert ADAMS
Adam Thirlwell, polyglotte
Adam, Ève, et la pomme
EN SAVOIR PLUS
rédacteur en chef de Croire-La CroixÉDITO
Crime et châtiment, justice et pardon
De fait, son propos prend le contrepied de ce qui nous vient assez spontanément à l’esprit : nous concevons souvent la justice en termes d’équivalence ou de réciprocité et le pardon en termes de gratuité, voire même d’excès. Nous associons aussi à la justice la remémoration du tort, tandis que le pardon nous situerait du côté de l’oubli, et serait même contradictoire avec l’idée de sanction ou de châtiment. Comme si, pour pardonner, il fallait renoncer à la justice.
Certes justice et pardon ne se situent pas sur le même plan. Même le plus grand des criminels est en droit de réclamer un procès juste – et c’est la grandeur de la justice que de garantir les droits de la défense. Mais il ne peut en aucun cas réclamer le pardon. Il peut certes le demander, l’implorer auprès de ses victimes, mais cela suppose au préalable un aveu, un repentir de sa part. Le cadre de la justice, où sont examinées les responsabilités des personnes incriminées, peut être propice à cette expression. C’est alors que la justice peut contribuer à « construire le pardon » que seuls peuvent accorder ceux et celles qui ont subi le tort.
Le chemin du pardon est souvent long. Il n’aboutit pas toujours. De fait, le pardon ne va pas de soi. Ce n’est pas sans raison que le pardon est au cœur du Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Prier en ces termes, c’est implorer le pardon de Dieu mais aussi lui demander la grâce de savoir pardonner. Une grâce plus facile à demander et à accueillir quand la justice est bien rendue, c’est-à-dire exempte de toute rancœur, libre de tout esprit de vengeance, même face aux pires crimes.PARDONNER, EST-CE OUBLIER ? Vidéo : L'archéologie modifie-t-elle notre lecture de la Bible ?
COMPRENDRE
Est-il si facile de bien mourir ?
Adam Yates pour la première !
TOUR DE FRANCE 2023 TOUS LES CLASSEMENTS DE L'ÉTAPE 1
BILBAO - BILBAO JE DÉCOUVRE LES RÉSULTATS REGARDEZ LE RÉSUMÉ DE L'ÉTAPE DU JOUR Découvrez dès maintenant le résumé long de l’étape inaugurale du Tour de France 2023, de Bilbao à Bilbao ! Plongez dans la ferveur basque, ses routes sinueuses et les premières attaques des favoris… JE REGARDE LE RÉSUMÉ VIVEZ LE TOUR DE L'INTÉRIEUR AVEC TOUS NOS CONTENUS JE REGARDE TOUS NOS CONSEILS POUR VENIR SUR LE TOUR Adoptez un mode de déplacement durable avec nos solutions de covoiturage ou de parkings à vélo. Trouvez le trajet optimal avec Waze et organisez votre voyage grâce à lastminute et tous les conseils touristiques sur le bord de la route ! JE VIENS SUR LE TOUR TENTEZ DE REMPORTER VOTRE PLACE DANS LA FAN CAR DU TOUR DE FRANCE CLUB ! Cette année, le Tour de France Club innove et propose à ses fans de vivre une journée complète sur les routes du Tour dans une voiture officielle située en avant course !
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Hubert Robert
Robert Delval
Hubert Robert
Robert Irwin
Robert Irwin (1928-2023)
Olivier Adam, prix du Roman France Télévisions
Exposition Robert Mapplethorpe
Robert Sabatier est mort
Paru en 1952, son premier recueil de poésie, Les fêtes solaires, est couronné par le Prix Artaud et figure dans les Oeuvres poètiques complètes de Robert Sabatier publiées par Albin Michel en 2005.
Un an plus tard, en 1953, Sabatier publie son premier roman, Alain et le nègre, salué par la revue Les lettres françaises comme "le premier roman français antiraciste". Il sera adapté au cinéma par Maurice Delbez en 1964 sous le titre Un gosse de la butte (Rue des Cascades) et offre une superbe cartographie du Ménilmontant des années soixante. Avec son sixième roman La mort du figuier, Sabatier reçoit le Prix Richelieu en 1963.
En 1965, il entre chez Albin Michel en tant que directeur littéraire, fonction dont il démissionne en 1972 suite à sa nomination à l’académie Goncourt, car il jugeait incompatible sa fonction d’édieur avec sa position de juré d’un grand prix littéraire.
En 1969, Robert Sabatier publie chez Albin Michel, Les allumettes suédoises, premier volet d’un vaste cycle romanesque autobiographique intitulé Le roman de l’Olivier composé de huit romans. Les allumettes suédoises a été l’un des plus grands succés littéraires de l’écrivain, avec plus de deux millions d’exemplaires vendus à ce jour.
Le personnage central, Olivier, est, à bien des égards, un personnage proche de son créateur. Lors de la parution du dernier volet romanesque Les Trompettes guerrières (2007, Albin Michel) qui met fin au Roman de l’Olivier, l’écrivain confie : « je parle de choses qui se sont passées il y a soixante-cinq ans, et j'ai toujours l'impression d'être ce jeune homme. Je n'ai rien oublié ».
Passeur de la mémoire des lettres, Robert Sabatier a offert à la recherche le fruit d’un travail d’étude poétique élaborée pendant quarante ans. Il a ainsi publié six volumes de l’Histoire de la poésie (Albin Michel), passant au crible les poètes et leurs oeuvres du Moyen-Age jusqu’au XXème siècle.
Apprenant le décès du grand écrivain, en marge de l'élection du nouveau président du Syndicat national de l'édition, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a regretté la disparition d'une « grande figure de la littérature ».
Tahar Ben Jelloun, membre de l'académie Goncourt, dont Robert Sabatier était le doyen, a regretté la disparition d'un « homme d'une grande culture et d'une grande discrétion, doté d'une grande présence, subtile et jamais véhément ». « La rentrée littéraire sans lui va être bien triste », a-t-il déclaré. « C'était mon voisin de gauche à la table du jury du Goncourt (qui se réunit chaque année le jour de la remise du prix littéraire au restaurant Drouant, à Paris, ndlr). Il était là avant nous tous et en a vu passer beaucoup, Aragon, Gennevoix... » a ajouté Tahar Ben Jelloun.
Bibliographie de l'oeuvre de Robert SabatierRobert Combas, au MAC
SONIA ET ROBERT DELAUNAY
Articles
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 82 - BACCARAT. LA LÉGENDE CU CRISTALL'Estampille/L'Objet d'Art n° 83
SONIA ET ROBERT DELAUNAYSONIA ET ROBERT DELAUNAY
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 83
Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 83
Articles
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 82 - BACCARAT. LA LÉGENDE CU CRISTALEditeur - Poche Robert Laffont
Editeur, livre à la fois personnel et professionnel, aussi sincère que passionnant, fut le premier d'une collection qui se proposait de donner à des hommes et des femmes, quels qu'ils soient, l'occasion de décrire leur univers, de réfléchir à haute voix sur leur place dans la société. Il a fait date, et demeure d'une incroyable actualité. Robert Laffont y évoque un métier demeuré mystérieux pour le public (et parfois pour les auteurs eux-mêmes ! ) ; il y dit ses ambitions, ses conceptions, ses relations avec tous les acteurs de la chaîne du livre, dans un récit truffé d'anecdotes ; il y relate aussi ses rencontres les plus frappantes (de Graham Greene à Henri de Montherlant, de Charles de Gaulle à Gaston Gallimard), et les grandes joies que ce métier lui a apportées.Liquide inflammable / Robert Bryndza
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