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Rechercher : sainte-victoire

  • LES LAUVES vaste panorama sur la montagne Sainte-Victoire(le 27, j'y suis montée; c'est au-dessus de l'atelier Cézanne)

    Photos perso du 27

     
     

    SUR LES PAS DE CEZANNE
    Gris, le chemin des Lauves


    En installant son chevalet à proximité du Chemin de la Marguerite, l'artiste choisit le point de vue le plus élevé par rapport à la montagne.

    Il y reviendra plusieurs fois, entre 1902 et 1906, pour achever les onze huiles sur toile et dix-sept aquarelles, aujourd'hui conservées dans les grands musées du monde ou dans les collections particulières.

    http://www.atelier-cezanne.com/france/surlespas-parcours-gris.htm

    27 JANVIER 2012 091.jpg27 JANVIER 2012 092.jpg27 JANVIER 2012 094.jpg27 JANVIER 2012 096.jpg27 JANVIER 2012 100.jpg27 JANVIER 2012 110.jpg

  • J'ai aimé découvrir le 24 septembre les lieux des tableaux gardannais

    Année Cézanne : Publié le vendredi 6 janvier 2006

    Entre août 1885 et octobre 1886, Paul Cézanne aura vécu quinze mois à Gardanne. Il y peindra une vingtaine de tableaux, notamment des Sainte-Victoire, épousera Hortense Fiquet, rompra avec Emile Zola, et jettera les bases du cubisme. Une période charnière dans sa vie et dans son œuvre.

  • J'ai aimé faire découvrir le barrage de Bimont à mon mari fin septembre

    27 JANVIER 2012 039.jpg

    Vendredi 27 janvier, je suis montée au barrage de Bimont

    en bus de la gare routière d'Aix-en-Provence puis à pied

    pour voir la Sainte-Victoire ... et le barrage Bibemont

    2 paysages enchevêtrés entre Cézanne(peinture), son ami Zola(littérature), canal de provence, montagne(Ste Vitoire) et ciel mitigé mais air doux -bref comme je les aime- qui m'ont tant captivés que j'en ai raté le bus pour redescendre sur la ville (7 km) et sans savoir à quelle distance était le village de Vauvenargues (où vécut Picasso pour voir la Ste Victoire de Cézanne.27 JANVIER 2012 044.jpg27 JANVIER 2012 065.jpg

    Photos perso du 27 janvier

    Les Barrages Bimont et Zola

    Le barrage Zola
    Réalisé en pierre de taille entre 1850 et 1854 par le père d’Émile Zola, François, le barrage Zola était destiné à retenir les eaux de ruissellement de la montagne Sainte-Victoire afin de créer une réserve nécessaire à l’alimentation de la ville d’Aix-en-Provence. Une fois réalisée, la dérivation du lit de l’Infernet pour les besoins des Aixois fut très mal ressentie par certains propriétaires terriens du massif comme le marquis de Galliffet propriétaire du château du Tholonet . En effet, cette construction les empêchait de disposer librement et abondamment des eaux de la montagne Sainte-Victoire comme cela avait été le cas pendant des siècles. Compte tenu de la faiblesse du débit d’eau disponible 1m3/s, le barrage Zola fut dès 1877 remplacé par les eaux du canal du Verdon. Actuellement, le barrage n’a plus de fonction d’alimentation en eau.
    Le Barrage Bimont
    D’une hauteur de 87 mètres, il est le plus récent des barrages construits dans le massif Sainte-Victoire. Construit entre 1946 à 1951, ce barrage peut stocker 40 millions de m² d’eau. et servait à assurer l’alimentation en eau des grands centres industriels et urbains de la vallée de l’Arc et de Marseille. Il permettait de stocker à la fois les eaux de ruissellement du massif Sainte-Victoire et une partie des eaux provenant du canal du Verdon. Mais la construction du canal de Provence réduisit l’importance de cet ouvrage qui constitue surtout aujourd’hui une réserve de sécurité.

    L’action de réhabilitation du Grand Site

    Une des premières actions d’envergure du Grand Site a été l’aménagement de l’aire d’accueil de Bimont, d’une capacité de 200 véhicules, la plus importante sur le massif. Cet aménagement paysager s’est récemment enrichi de la création de deux itinéraires accessibles aux personnes handicapées.

    http://www.grandsitesaintevictoire.com/index.php/grand_site/patrimoine/patrimoine_bati/les_barrages_bimont_et_zola

  • J'ai aimé voir dimanche:Vauvenargues

    Vauvenargues

    Population : 733h Altitude: 450 m.

    Département des Bouches du Rhône.


    A 14 km au nord-est d'Aix en Provence par la D10.

     
    Situé à la frontière des départements du Var et des Bouches du Rhône, Vauvenargues étend son vaste territoire au pied de la face Nord du massif de la Sainte Victoire.

    La vallée qui entoure le village est de toute beauté, elle demeure intacte et accueillante. De très belles promenades sont à faire sur les sentiers de grande randonnée qui traversent Vauvenargues. Cependant, en raison des risques d'incendies, les abords de la Sainte Victoire sont protégés au mois de Juillet et Août.

    A l'extérieur du village, niché dans la verdure, le château de Vauvenargues semble surveiller l'entrée de la vallée. Flanqué de deux tours rondes du XIV° et entouré d'une enceinte du XVI°, son histoire mouvementée remonte aux Comtes de Provence.

    On sait qu'en 1257 le château appartenait aux archevêques d' Aix , en 1722 Louis XV l'offrit pour bons et loyaux services rendus pendant la peste de 1720 à un certain Joseph de Clapiers....et c'est en 1958 que le château devint la propriété du célébrissime peintre Pablo Picasso qui, selon ses voeux en fit sa demeure éternelle.




    A visiter, à voir :

    L'église du XVI° dont une partie romane date du V°siècle.
    Gouffre du Garagaï. La Glacière.
    Vallon des Masques.
    Citadelle

    http://www.provenceweb.fr/f/bouches/vauvenargues/vauvenargues.htm

  • Carrières de Bibémus

     

    Chemin de Bibémus


    En 1896, Numa Coste écrit à Emile Zola : « Il a loué un cabanon aux carrières du barrage et y passe la plus grande partie de son temps ». En août 1897, Cézanne écrit à Philippe Solari : «  Mon cher Solari, dimanche, si tu es libre et si ça te fait plaisir, viens déjeuner au Tholonet, restaurant Berne. Si tu viens le matin, tu me trouveras vers huit heures auprès de la carrière où tu faisais une étude l’avant dernière fois que tu vins ». Cette étude dont parle Cézanne est toujours conservée sur le site. Philippe Solari a sculpté dans un bloc de pierre, à proximité du cabanon loué par Cézanne, une étude anatomique. Lorsque Cézanne installe son chevalet au milieu des carrières, elles ne sont plus exploitées depuis quelques décennies. Leur exploitation s’est étendue de la période romaine à la fin du XVIIIe siècle. Les parois de molasse calcaire conservent des stries obliques qui résultent des coups de pics portés par les carriers dans la roche pour en détacher les blocs. Dans ce paysage chaotique, abandonné des hommes, Cézanne peint entre 1895 et 1904, onze huiles et seize aquarelles. Cinq motifs reproduits dans son œuvre sont encore aujourd’hui identifiables : « Le rocher rouge » conservé au musée de l’Orangerie à Paris, les deux « Carrières de Bibémus » conservées dans la Fondation Barnes et dans la collection Stephen Hahn à New-York, « La carrière de Bibémus » conservée à Kansas City dans une collection particulière, et « La montagne Sainte-Victoire vue de Bibémus », conservée au musée d’Art de Baltimore. Cézanne a également peint la montagne Sainte-Victoire depuis la terrasse du cabanon.

    La ville d’Aix, propriétaire des lieux, a engagé un aménagement paysager afin d’ouvrir les carrières aux visites. L’intervention proposée pour l’accueil des visiteurs est minimaliste et considère que le site est une grande « fouille archéologique », un amas de blocs et un lieu de vie végétale qu’il ne faut pas perturber

    Le parcours permettra de :
    • comparer le motif original (Sainte-Victoire, la nature : branches de pins, silhouettes d’arbres mais aussi les « rochers » orange aux formes géométriques, dont le peintre a tiré des œuvres saisissantes de renommée mondiale annonçant le cubisme), les points de vue devant lesquels Cézanne installait son chevalet, de mesurer le travail de composition, de géométrisation, de la couleur,
    • situer le cabanon où l’artiste entreposait ses œuvres,
    • s’approcher des rochers et de la carrière, éléments d’histoire de la ville d’Aix,
    • ressentir l’ambiance d’un site préservé, épargné par le temps, un lieu en dehors du monde.

    Ces aménagements ont été réalisés par Philippe Deliau et Hélène Bensoam, ALEP, paysagistes à Cadenet.

    Plus de renseignements <- cliquez-ici

    Voir les peintures
    Bibémus
     

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 14 bannières de ce blog

  • Les paysages et les natures mortes de Cézanne dialoguent à Madrid

     

    Publié le 03/02/2014 à 17H23, mis à jour le 03/02/2014 à 17H30

    Paul Cézanne, Nature morte avec des fleurs et des fruits, c.1890, La Montagne Sainte-Victoire, c. 1904

    Paul Cézanne, Nature morte avec des fleurs et des fruits, c.1890, La Montagne Sainte-Victoire, c. 1904

    © A gauche, Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie - A droite, Cleveland Museum of Art, legs de Leonard C. Hanna Jr
    Le musée Thyssen de Madrid confronte les natures mortes et les paysages de Paul Cézanne, dans la première rétrospective du peintre français en Espagne depuis une exposition du MEAC (Musée espagnol d’art contemporain) en 1984 (du 4 février au 18 mai 2014).

    58 peintures de Paul Cézanne ont été prêtées par des musées du monde entier pour cette exposition qui veut mettre l’accent sur une "constante relation croisée entre l’extérieur et l’atelier", selon son commissaire, Guillermo Solana.
     
    Si le paysage est très important pour Cézanne, comme pour ses amis impressionnistes (il représente la moitié de sa production), l’artiste attribue aussi une importance primordiale à la nature morte, genre d’atelier par excellence, souligne l’exposition. Et tout le long de sa carrière, il a cultivé les deux.

     

    Paul Cézanne, Baigneurs, c.1880
    Paul Cézanne, Baigneurs, c.1880 © Detroit Institute of Arts, legs de Robert H. Tannahill

     

     
    Un va-et-vient entre dehors et l'atelier
    L’exposition s’ouvre sur un "Portrait de paysan" de la collection Thyssen-Bornemisza, une des dernières œuvres de Cézanne. Représenté sur la terrasse de l’atelier, le personnage au visage indéfini se tient devant des arbres. Situé dans un espace intermédiaire, de transition, il représente à la fois l’intérieur et l’extérieur.
     
    "Dans les ateliers de Cézanne, il y a beaucoup de choses tirées des  paysages, c'est comme s'il transportait les paysages à l'intérieur. Et quand il  sort à l'extérieur, il place les choses comme si elles étaient dans l'atelier", a fait remarquer Guillermo Solana lors de la présentation à la presse.
     
    L’exposition s’intéresse au motif de la courbe du chemin, si fréquente dans les paysages de Cézanne, "un marcheur infatigable qui chaque jour sortait dans la campagne pour chercher de l'inspiration pour sa peinture", qui "haïssait les routes modernes, tirées au cordeau, et préférait les vieux chemins qui s'adaptent au paysage". Des chemins qui ne mènent nulle part, bloqués par les arbres ou les rochers.

     

    Paul Cézanne, Pichet de grès, 1893-1894
    Paul Cézanne, Pichet de grès, 1893-1894 © Fondation Beyeler, Riehen / Basilea, Beyeler

     

     
    Des nappes blanches qui rappellent la montagne Sainte-Victoire
    Autre thème abordé, l’imbrication des nus et des arbres, dont l’intimité fait que les uns semblent parfois surgir des autres.
     
    Les ateliers de Cézanne sont remplis des échos de ses paysages. Surtout de la montagne Sainte-Victoire, protagoniste presque obsessionnelle de sa peinture, soulignent les organisateurs de l’exposition. Les nappes blanches sur lesquelles sont posés des fruits sont souvent soulevées, comme le relief de la montagne. Ils ont voulu voir un parallélisme entre les deux, notament entre la "Nature morte avec fleurs et fruits" de Berlin et la "Sainte-Victoire" de Cleveland.
     
    Et une série de quatre pichets de grès sont comparés à la fameuse montagne, non parce qu’ils lui ressemblent mais dans leur façon d’être un centre autour duquel tout gravite.
     
    Cézanne, Site / Non site, Musée Thyssen-BornemiszaPaseo del Prado, 8, Madrid
    Du mardi au dimanche, 10h-19h, le samedi jusqu’à 21h
    Tarifs : 11€ / 7€
    Du 4  février au 18 mai 2014

    http://culturebox.francetvinfo.fr/les-paysages-et-les-natures-mortes-de-cezanne-dialoguent-a-madrid-149049

  • L'art du paysage

    "Qu’est-ce qu’un paysage ? Qu’un même mot désigne à la fois l'œuvre d’art et son sujet (au hasard, la montagne Sainte-Victoire peinte par Cézanne et la même montagne aperçue depuis l’autoroute du Soleil…) ne va pas de soi. Confond-on visage et portrait ? Reliefs d’un repas et nature morte ?... Ici plus qu’ailleurs sans doute joue à plein la dialectique du réel et de sa représentation, de la nature et de la culture, à telle enseigne que les romantiques allemands ont pu faire du paysage le paradigme de tous les arts."

    Le dernier numéro de la revue Textes et documents pour la classe (TDC) publié en mars 2011, se consacre à "l'art du paysage". Un article en ligne sur "la partie musicale de la peinture", des séquences pédagogiques ("Des œuvres dans la nature", "Paysage naturel, paysage urbain, de la ligne à l'espace", "Point de vue sur un paysage", "Naissance d'un genre"), un dossier pédagogique sur la peinture du paysage en Chine ainsi qu'une sélection des liens autour de l'art du paysage sont consultables en ligne.

    http://www.francparler.info/accueil/index.php?post/2011/03/18/L-art-du-paysage

  • L'atelier de Cézanne

    Une maison, un artiste

    Docu-info - Paul Cézanne - Des maisons aux couleurs de Provence

         Programmes TV Programmes TV TNT France 5 | Diffusé le 22/08/2015 à 20H00
    Docu-info - Société | 2015 | 40min. (20H00 / 20H40 )
    sur
    Auteur : Patrick Poivre d'Arvor, Isabelle Motrot
    Réalisation : Bruno Ulmer, Catherine Ulmer
    Cézanne est né en Provence et il y est mort en peignant. Deux maisons symbolisent ce parcours et en gardent les traces. La première, la bâtisse du Jas de Bouffan, grande bastide du XVIIIe siècle entourée d'un parc immense, est sa maison de jeunesse. C'est là qu'il a décidé de se tourner vers la peinture. Le Jas de Bouffan, c'est aussi la maison de famille, de l'amour maternel et des contraintes paternelles. Sans cesse, entre ses allers retours à Paris, ou à l'Estaque auprès de sa femme, Cézanne y revient. A la fin de sa vie, il fait construire sa maison atelier sur une colline, près d'un point de vue exceptionnel sur la montagne Sainte-Victoire
     
  • J'ai fini hier soir:Chefs-d'œuvre de l'art européen - La collection Pearlman - Cézanne et la modernité

    Résultat de recherche d'images pour "chefs d'œuvre de l'art européenla collection pearlman cézanne et la modernité"Précédentes notes sur Aix 

    Catalogue de l'exposition Chefs-d'œuvre de la collection Pearlman - Cézanne et la modernité, musée Granet du 12 juillet au 5 octobre 2014.

    Le musée Granet accueille la magnifique collection Henry & Rose Pearlman, réunie entre 1943 et 1974 par l'homme d'affaire new-yorkais, Henry Pearlman (1895-1974).

    Cette exposition présente une cinquantaine d'œuvres de la période impressionniste et post-impressionniste dont une vingtaine d'aquarelles inestimables de Paul Cézanne. Parmi les peintures et sculptures, sont notamment montrées Après le Bain d'Edgar Degas, Les Roulottesde Vincent van Gogh et six remarquables tableaux de Paul Cézanne dont La Montagne Sainte-Victoire de 1902. Mais elle présente aussi des œuvres majeures d'artistes du XXe siècle, Chaïm Soutine, Wilhem Lehmbruck, Jack Lipchitz, Oscar Kokoschhka ou Modigliani.

    L'ouvrage publié à cette occasion présente la vie de ce grand collectionneur ainsi qu'un texte dans lequel il raconte sa passion pour l'art et l'histoire de sa collection. Puis il présente une monographie richement illustrée de chaque artiste de la collection. De Daumier à Modigliani, c'est un parcours à travers l'histoire de l'art européen de la moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle qui est ici proposé, ainsi qu'un hommage à Cézanne, inventeur de la modernité.

    Une occasion unique de découvrir pour la première fois dans sa totalité cette collection prestigieuse conservée au Princeton University Art Museum.

    https://www.boutiquesdemusees.fr/fr/catalogues-exposition/chefs-doeuvre-de-lart-europeen-la-collection-pearlman-cezanne-et-la-modernite/7306.html

  • Mon texte inédit sur ce blog:« Aussitôt que la vie » pour le défi 266 des Croqueurs de mots mené pa rDurgalola

     

    Paul Cézanne – Mont Sainte Victoire – 1906

     

    Pour ce défi 266,  Durgalola finit la saison

    en nous proposant …

    Défi du lundi 30 mai :

    Ecrire un texte à partir de quelques lignes tirées du livre de Marie Gillet

    « Aussitôt que la vie ».

    « Je suis partie de bon matin. J’ai pris ma décision après avoir ouvert les volets

    et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l’aube ;

    laisser la place au jour. L’air était pur et calme. Il allait faire très beau.

    Rien ne s’opposerait à la lumière. »

    Pour les jeudis en poésie :

    Thème du jeudi 26 mai :  le bleu

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/defi-266-cest-la-der/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=chez-les-croqueurs-de-mots_12

     

    Comme j'ai réussi à ranger mon appartement, mon bureau d'écrivaine en paysages, mon ordinateur, mes papiers , je pouvais partir  comme ça sur un coup de tête. Je descendis vers la gare, direction Lyon, puis Chambéry, un paysage presque nouveau. Une nuit vers l'imprévu, au hasard, en réservant juste le train et l'hôtel. Maintenant que j'avais ordonné le passé entre souvenirs et acquis, elle pouvait s'appuyer sur ses derniers pour préparer l'avenir. Elle avait mal au dos et à la tête comme toujours mais elle avait envie de voir un nouveau mont, gravir de nouvelles collines et pourquoi pas de s'ouvrir à l'aventure.

     

  • Pierre Tal-Coat (peintre), Henri Maldiney (philosophe), André du Bouchet (poète) - La Triade

     

    Pierre Tal-Coat (peintre), Henri Maldiney (philosophe), André du Bouchet (poète) - La Triade : Tal-Coat. Envol. Novembre 1974, lavis sur papier, 103x72 cm. Collection particulière. © Laurent Lecat.    Pierre Tal-Coat (peintre), Henri Maldiney (philosophe), André du Bouchet (poète) - La Triade : Tal-Coat. Sans titre. 1981, huile sur contreplaqué, 9x15 cm. Collection particulière.    Pierre Tal-Coat (peintre), Henri Maldiney (philosophe), André du Bouchet (poète) - La Triade : Tal-Coat. Sans titre. 1981-1982,  huile sur carton d'aggloméré, 22,5x16 cm. Collection particulière.   

    09/07/2014 - 28/09/2014
    Musée Quesnel-Morinière
    2 rue Quesnel-Morinière
    50200 Coutances

    Ces trois personnages, qui œuvrent dans les champs différents de la pensée, de la peinture et des mots, se trouvent réunis à Coutances pour perpétuer un dialogue commencé dans la seconde moitié du XXe siècle. Les tracés enfouis de Tal-Coat évoquant les terres violacées de la Drôme, les collines de Provence et les champs verts et jaunes de Colza mettent en lumière les livres et carnets d’une philosophie du sentir, du rythme et d’une poésie hiératique de l’homme. Ainsi, « c’est tout de même quelque chose que cette rencontre de trois expériences éprises avant tout de Réalité » [Henri Maldiney, lettre à André du Bouchet à propos d’une exposition des peintures de Tal-Coat]. Organisée autour du travail pictural de Tal-Coat, cette exposition se veut centrée sur la dimension plastique des œuvres présentées. Le lecteur méconnaissant les œuvres de Tal-Coat y découvrira un artiste atypique qui forgea son œuvre au contact du philosophe Maldiney et du poète Du Bouchet rencontrés en 1943 à Château-Noir, demeure où Cézanne se confronta à la montagne Sainte-Victoire dans le pays d’Aix. L’exposition suit le parcours de cette amitié dans le temps et dans la matière car si chacun exerce au sein de son domaine propre, la peinture est une composante essentielle de la Triade. Ainsi Du Bouchet écrivait sous forme de boutade « Je suis peintre » et Maldiney étudiait les grands maîtres : Goya, Cézanne, De Staël entre autres, et aussi son ami Tal-Coat.

    Le commissaire de l’exposition, Jean-Pascal Léger, également éditeur de poésie et écrivain, animera la première journée du colloque « À l’épreuve d’exister avec Henri Maldiney » du 28 juillet au 4 août au Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle en présentant l’amitié féconde et jamais démentie que constituait La Triade.

    Thibault Mirabel

    http://www.artabsolument.com/fr/default/exhibition/detail/2217//Pierre-Tal-Coat-peintre-Henri-Maldiney-philosophe-Andre-du-Bouchet-poete-La-Triade.html

  • Nous avons aimé cet après-midi:Le château de Vauvenargues

    Picasso. Métamorphoses.
    Le château de Vauvenargues.
    25 mai-27 septembre 2009

     
    de l’atelier Cézanne et des carrières de Bibémus en 2006, l’ouverture
    au public du château de Vauvenargues pendant le déroulement
    de l’exposition marque sans aucun doute l’originalité profonde de ce projet
    et le désigne comme un événement unique. Le château de Vauvenargues,
    par son histoire et celle de ses propriétaires, est en effet un des fleurons
    du patrimoine aixois. Il y a cinquante ans en 2009, Picasso s’y installait,
    après l’avoir acheté en septembre 1958. Même s’il ne l’a occupé que pour
    une période relativement courte, il y a produit des oeuvres dont la grande
    originalité porte la marque de ce séjour. Il crée là un style caractérisé
    par des formes et des couleurs propres à exprimer ce bonheur de peindre
    auquel il veut, plus que jamais, se consacrer exclusivement...
     
    Chateau de Vauvenargues - Expo Picasso Aix 2009

    Entre le village de Vauvenargues et la montagne Sainte Victoire,le château où Picasso repose semble surveiller l’entrée de la vallée.

    Classé monument historique en 1929, son histoire remonte aux comtes de Provence.

    Le Chateau de Vauvenargues - Demeure de Pablo Picasso proche d'Aix en Provence
    Un lieu d’histoire

    Flanquée de deux tours du XIVe siècle et entourée d’une enceinte du XVIe siècle, la propriété appartenait en 1257 aux archevêques d’Aix. Son histoire, liée à celle de la Provence, passe par le roi René en 1473, qui cède ensuite sa terre à son médecin Pierre Robin d’Angers.

    Les familles de Cabanis, de Jarente et de Séguiran sont propriétaires du château jusqu’en 1548, date à laquelle, par le mariage de Marguerite de Séguiran et de François de Clapiers, il passe aux Clapiers.
    Sous l’impulsion d’Henri de Clapiers, seigneur de Vauvenargues, premier consul d’Aix et procureur du Pays de Provence en 1674, d’importants travaux modifient la place forte médiévale du château et lui donnent sa configuration actuelle,
    prenant assise sur l’affleurement du piton rocheux ainsi que sur les fortes murailles qui seront conservées.

    En 1722, Joseph de Clapiers voit ses terres érigées en marquisat pour services rendus pendant la Grande peste de 1720. Et c’est le troisième marquis de Vauvenargues qui vend le château en 1790 à la famille des Isoard, dont les blasons sont toujours visibles aujourd’hui sur les remparts et les façades de l’édifice. A l’intérieur, dans un salon encore tendu de velours, demeure le portrait du cardinal d’Isoard.

    En 1943, le domaine est vendu par Simone Marguerite d’Isoard Vauvenargues à trois industriels marseillais. Il est ensuite transformé en colonie de vacances pour les enfants des personnels de la marine marchande (quelques aménagements parasites demeurent de cette période), puis vendu en 1954 à la société civile
    Société agricole du domaine de Vauvenargues.

    Picasso et le château

    En septembre 1958, l’histoire du château rejoint celle du monde de l’art… Picasso acquiert la propriété et son domaine.
    Et l’on sait l’anecdote du peintre téléphonant à son marchand Kahnweiler :
    - "J’ai acheté la Sainte Victoire de Cézanne".
    - "Laquelle ?" lui demande son correspondant en pensant à un tableau.
    - "L’originale" répond Picasso.
    Picasso ne s’installe dans le château qu’au début de l’année suivante. Il ne s’agit alors pas d’un lieu de villégiature mais bien d’une installation pérenne que souhaite l’artiste pour échapper à une vie sociale trop prenante et au développement urbain de Cannes où il habite dans sa villa de La Californie, sur les hauteurs de la Croisette.

    Même si les conditions de confort resteront toujours très rudimentaires (il fait néanmoins installer le chauffage central), ce refuge doit pouvoir lui permettre d’accueillir l’ensemble de ses collections, parmi lesquelles figurent trois chefs-d’oeuvre de Cézanne, une Vue de L’Estaque, Le Château Noir et des Baigneuses.

    La plus grande partie de ces tableaux est accrochée sur les antiques murs du château.

    Il déménage encore sa collection de sculptures en bronze qui se trouve alignée sur la terrasse,
    devant la façade du château, ou dans le corridor d’entrée. Ses propres oeuvres, ses livres, arrivent par centaines et des caisses entières sont stockées dans le château.

    Picasso occupe véritablement la propriété sur une période relativement courte et par intervalles entre janvier 1959 et juin 1961. Mais Vauvenargues demeure un des hauts lieux de l’oeuvre parce que chacun des tableaux peints là en porte la marque indélébile.

    A quatre-vingt ans, il dédie le domaine à sa jeune épouse Jacqueline, en peignant le portrait Jacqueline de Vauvenargues, nouvelle maîtresse des lieux.

    C’est chronologiquement d’abord un énorme buffet noir acheté par le peintre qui va devenir un élément essentiel de cet univers de Vauvenargues. Pas moins de sept versions, dont de grands formats, chantent les formes bizarres de ce meuble.

    "Une cochonnerie Henri II, rien de plus. Mais comme c’est beau !" dira Picasso. Ce buffet est encore en place dans le château. En s’installant à Vauvenargues, Picasso, privé de son Espagne natale à cause de la dictature franquiste, retrouve au pied de Sainte Victoire les paysages austères de son enfance.

    Les tableaux qu’il peint durant cette période sont empreints de la nostalgie de son pays. Les rouges, les jaunes, les verts, couleurs caractéristiques de l’Espagne, dominent ses toiles, notamment la série des natures mortes avec pour objet principal une mandoline achetée en Arles, encore aujourd’hui accrochée au mur de la salle à manger du château.



     
    Atelier Peinture Picasso
    Château Picasso - Chateau de Vauvenargues
       
    Atelier Picasso - Chateau de Vauvenargues
    Sculptures château Picasso - Chateau de Vauvenargues
    Intérieur château Picasso - Chateau de Vauvenargues
    copyright © Succession Picasso 2009  

    http://www.avignon-et-provence.com/exposition-picasso-aix/picasso-aix/chateau-de-vauvenargues.htm

  • Gardanne, site cézannien

     

    Publié le lundi 27 février 2006
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    Gardanne a été associée à l’année Cézanne en 2006. De nombreuses manifestations ont eu lieu avec la Médiathèque, les écoles primaires, les collèges et les lycées.
    Un parcours Cézanne est proposé par l’Office de Tourisme. Un sentier est aménagé sur la colline des Frères (accessible par le boulevard Paul-Cézanne), avec des reproductions de certains de ces tableaux, face à la vieille ville.

    Lire les informations sur l’année Cézanne à Gardanne

    Dans toute son oeuvre Gardanne est l’unique village qu’ait peint Paul Cézanne : tableaux de la fondation Barnes du Brooklyn Museum et du Metropolitan Museum de New York. Le visiteur désireux de parfaire son pélerinage cézannien en Provence peut retrouver facilement ce site si caractéristique inclus dans le circuit du pays d’Aix.

    L’artiste y a séjourné en 1885-1886, au 27 cours Forbin, avec sa compagne Hortense Fiquet et son fils Paul qui a fréquenté l’école communale. Pendant cette période il s’est attaché à peindre le vieux bourg tassé sur le versant de la colline du Cativel. Ce motif bien structuré avec l’étagement des façades et des toits, suivant une composition pyramidale va lui permettre de fixer les différentes facettes du village.

    Joachim Gasquet, un ami, écrit : « il peint sous toutes ses faces ce village de Gardanne enraciné dans son coteau, le clocher rugueux, le troupeau roussi des maisons, les toits brûlés, une masse de grands feuillages mettant toujours une fraîcheur, un puits de lumière verte quelque part dans la chaleur ».

    En suivant le boulevard Paul Cézanne on peut visiter sur la colline des frères le musée de plein air où l’on se rend bien compte avec les reproductions des œuvres du musée de Brooklyn, du Métropolitan Museum et de la fondation Barnes comment le peintre a cherché à rendre la forme pyramidale du village et sa structure complexe.
    « La période de Gardanne constitue une période charnière. La structure composite de la ville a servi de prototype à la conception structurale de la peinture que Cézanne était en train de développer » dit John Rewald.

    Ce n’est plus une approche impressionniste mais un intérêt très marqué pour une construction géométrique dont il rend l’imbrication des surfaces et volumes par des modulations de couleurs si bien que certaines critiques pensent que le cubisme est né à Gardanne.

    Lire l’article Cézanne à Gardanne par Denis Coutagne.

    JPEG - 111.2 ko

    Au delà du paysage urbain, parcourant la campagne environnante Cézanne s’est intéressé aux deux montagnes qui forment l’horizon à l’Est et au Sud . « Le Pilon du Roi » de la collection Reinhart (Winterthur) est une œuvre qu’il aurait pu peindre à partir de la cuvette de Gardanne. Et Sainte Victoire dont il dit à Zola : « quel beau motif », il en donne des compositions originales avec tout le développement du massif et son modelé tourmenté à partir du hameau de Payannet, du quartier du Ribas et plus loin de la Barque et de Beaurecueil, avant d’être fasciné, en s’installant au Jas de Bouffan, par le motif visible de la colline des Lauves.

    http://www.ville-gardanne.fr/Site-cezannien

  • Paysages de montagne

    Défi #454

     

    Ubac

     

    4541

    Parce qu'il y a toujours
    un côté du mur à l'ombre...

    http://samedidefi.canalblog.com/archives/2017/05/06/35250996.html

    4542

    Paysages de montagne

    Je me revois marcher dans une des nombreuses représentations de la Montagne                                     Sainte-Victoire de Paul Cézanne: je voulais comme lui la voir sous toutes ses coutures.

    J'aurais voulu être avec Gustav Klimt lorsqu'il a découvert  son "Versant de montagne                                   A Hunterach": a t-il  ensuite peint ces chalets et arbres sur place ou de mémoire?

    Caspar David Friedrich dans ses  "Croix et cathédrale dans la montagne" si romantique

    Dans son sens premier  du sublime de Burke et non dans son interprétation mièvre!

     

    Après Van Gogh, j'ai vu les "Oliviers et montagnes" du côté de St Rémy et d'Arles

    Comme je me suis senti proche de lui, comme si son ombre me suivait dans ce paysage!

     

    Ernst Ludwig Kirchner  me plonge dans des souvenirs de "Coucher de soleil en montagne"

    Je m'y plongeais dans les couleurs et les flamboyances de ce décor grandiose

     

    Je voudrais traverser la terre entière avec Gauguin pour y voir à Tahiti ses  "Montagnes"

    Marcher sur ce sol jaune, voir ce sommet rouge avec mes chers palmiers casaouis

    Claude Monet m'a emmené dans une promenade à la Rousseau vers les "Montagnes

    De l'Esterel":  le pin se penche vers la mer bleue  comme le ciel, en plus sombre

     

    J'ai marché sur les pas de Gustave Courbet en Franche-Comté entre montagnes

    Effrayantes de froideur et sources magiques où se baignent des femmes ouvertes

     

    A Grenoble, j'ai revu Kandinsky qui vivait à ce moment-là dans notre capitale

    Nous n'avons  pas parlé  de son "Paysage de montagne avec un village."

     

    8 janvier 2017

     

    Atelier d’écriture n°248

    Me revoici avec la nouvelle photo !

    © Alexandra K

    Pour ceux qui voudraient tout savoir de cet endroit, vous pouvez cliquer sur la propriété de l’image, la référence s’affichera. <img class="emoji" draggable="false" src="https://s.w.org/images/core/emoji/2.2.1/svg/1f642.svg" alt="

  • Mon poème inédit sur ce blog: L'art en couleur

    Proposition 68 encore de la couleur

     
     
    Voici donc la prochaine image qui vient d'un membre de l'Herbier sur la page google. 
    De quoi laisser s'exprimer notre imagination. 
    Et n'oubliez pas, vos textes sont à envoyer sur l'e-mail de l'herbier  :
     
     
     

    Sans oublier le lien.
    Ne soulignez pas, ne mettez pas de caractères gras et surtout,
    inquiétez-vous si vous ne recevez pas l'avis de réception.

    Bonne fin de semaine.  AD


     
    imagesreves.blogspot.fr/2017/02/proposition-68-encore-de-la-couleur
     

    L'art en couleur

     

    Noir comme Soulages dont j'ai pu admiré dans son musée de Rodez, la lumière réelle

    Noir comme le Château de Cézanne suivi à Aix-en-Provence vers la Sainte Victoire

    Noir comme le profil de Fernand Léger, le chat de Marguerite de Matisse

     

    Bleu comme les nus de Matisse que j'ai aimé au Cateau-Cambrésis, à Lyon, à Nice

    Bleu comme la blouse du fermier de Paul Cézanne, l'oiseau de Braque

    Bleu comme les monochromes de Klein, les danseuses de Degas, bleu comme la femme lisant Une lettre de Vermeer, bleu comme le violoniste de Chagall, bleu comme le cheval de Marc

    Bleu comme la femme au chapeau de Picasso, bleu comme le ruban de la jeune fille de Renoir

     

    Rouge comme les poissons de Matisse dans leur bocal

    Rouge comme mon poisson dans ma chambre de bonne

    Rouge comme la route près de Menton de Monet, le chapeau de la fille de Vermeer

    Rouge comme la jupe de Picasso, rouge comme l'harmonie de Matisse

    Rouge comme le béret de la femme de Picasso, rouge comme les toits de Pissarro

     

    Blanc comme le chapeau de la femme de Renoir

     

    Gris comme la chanson de Goldman, gris comme Juan l'artiste

     

    Jaune comme les danseuses de Degas,  la maison de Van Gogh à Arles

    Jaune comme le turban de la femme de Renoir, les vaches de Franz Marc

    Jaune comme le fauteuil de la femme de Picasso, la ferme du Pouldu de Sérusier

    Jaune comme l'harmonie de Matisse, l'œuf soleil de Vladimir Kush

    Jaune comme les iris de Monet, la ville de Schiele, le vase de tournesols de David Hockney

     

     Noir, bleu, rouge, blanc, gris, jaune comme ORLANDOBOFIL ARTE

    Noir, bleu,rouge,blanc,gris, jaune comme l'art en couleur

     

    25 février 2017

     

    imagesreves.blogspot.fr/2017/03/voici-la-page-68-de-lherbier-de-poesies.

  • Mon poème inédit sur ce blog:Cardinal

    Défi #466

     

    Marvao, mai 2003

    L'est pas tapé le cardinal ?

    samedidefi

    Cardinal

    Alors que nous montions vers Amsterdam via des étapes: la  Haute-Marne, l'Aube et l'Aisne,

    Nous ne voyions sur notre voie  quasiment que des camions et des gens qui rentraient chez eux, le Nord.

    Alors que de l'autre côté, c'était un flot continu de vacanciers qui descendaient  vers le Sud:

    Via chez nous, la vallée du Rhône, Lyon, Saint-Etienne: des bouchons, le soleil et la chaleur.

                                                                                                                       

    Nord-Sud: j'ai vécu les deux: le Nord, nord et le sud-ouest, d'un cardinal à l'autre

    J'ai été heureuse du Nord et au Sud, dans des paysages différents, toujours curieuse

    Sud-Nord, descendre vers le soleil, monter  vers le mauvais temps, des clichés tenaces

    Que  nous avons invalidé en montant aux Pays-Bas par une chaleur torride.

     

    Je suis né à l'est alors qu'on apprenait l'allemand parce qu'on était proche de l'Allemagne

    (Et parce que je n'étais pas trop mauvaise), ma grand-mère venait de l'ouest, la Bretagne:

    Je  ne m'y suis pas senti plus chez moi qu'au nord ou au sud, là où je lis mon livre

    Et où tu es, lorsque je quitte mes pages pour  tes bras: mon pays, c'est mon coeur et mon âme.

     

    Du Nord-est au Sud-ouest, de la Picardie où on s'intéresse à moi à la Provence

    Où mon grand-père est né, des plaines à la Sainte-Victoire, je suis bien où tu es

    Et où  je lis: partout est mon âme, partout je laisse un morceau de moi et un paysage

    De là-bas, se greffe à mon paysage intérieur, fait de nord et de sud, d'est en ouest.

     

    1 er août 2017

    4662

  • Dans ma lecture de ”Plein emploi”:Emmanuel Moses

    Emmanuel Moses est un écrivain français (poète, traducteur, romancier) né à Casablanca en 1959.

    Parcours[modifier | modifier le code]

    Son enfance s'est déroulée à Paris. Ensuite – il avait neuf ans – ses parents émigrent en Israël. Le futur écrivain y fait des études d’histoire. En 1986 il est de retour en France. Ses premières publications furent des poèmes, puis vinrent des romans. Il est également traducteur, notamment de l'hébreu moderne. Son père était le philosophe franco-israélien Stéphane Mosès. Sa mère est l'artiste Liliane Klapisch (en). Il est l'arrière-petit-fils de l'écrivain allemand Heinrich Kurtzig (1865-1946).

    Œuvres[modifier | modifier le code]

    • Le Repas du soir, Paris, Éditions du Titre, , 33 p.(ISBN 9782907324021)
    • Un homme est parti, Gallimard,
    • Métiers, Obsidiane,
    • Les Éventails de la Sainte Victoire, Obsidiane,
    • Papernik, Grasset,
    • Les Bâtiments de la Compagnie Asiatique, Obsidiane, (prix Max-Jacob)
    • Opus 100, Flammarion,
    • La Danse de la poussière dans les rayons du soleil, Grasset,
    • Le Présent, Flammarion,
    • Valse noire, Denoël, 2002 (repris en folio gallimard)
    • Adieu Lewinter, Denoël,
    • La Vie rêvée de Paul Averroès, Denoël,
    • Dernières nouvelles de Monsieur Néant, Obsidiane,
    • Figure rose, Flammarion,
    • Les Tabor, Stock,
    • Martebelle, Le Seuil,
    • D’un perpétuel hiver, Gallimard,
    • L’Animal, Flammarion,
    • Le rêve passe, Gallimard,
    • Préludes et fugues, Belin,
    • Le théâtre juif et autres textes, Gallimard,
    • Ce qu'il y a à vivre, Atelier la Feugraie,
    • Comment trouver comment chercher, Obsidiane,
    • Ce jour-là, Gallimard,
    • Sombre comme le temps, Gallimard,
    • Le voyageur amoureux, Al Manar, 2014
    • Rien ne finit, Gallimard, 2015
    • Le compagnon des chacals, Galaade, 2016
    Traductions
    • 11 poètes israéliens contemporains, édition reprise chez Le Temps qu'il fait
    • Peter Huchel, La tristesse est inhabitable, Orphée/La Différence, 1990
    • Yehuda Amichai, Anthologie personnelle, Actes Sud, 1992
    • Anthologie de la poésie en hébreu moderne, Gallimard, 2001
    • CK Williams, Anthologie personnelle, Actes Sud, 2001 (avec Claire Malroux et Michel Lederer)
    Œuvres traduites en anglais
    • Yesterday's Mare, 17 prose poems, Vagabond Press, Stray Doc Editions, Sydney, 2003
    • Last news of Mr. Nobody, Handsel Books, 2004 (Translated by Alba Branca, Marilyn Hacker, Kevin Hart, Gabriel Levin and C.K. Williams)
    • He and I, Oberlin College Press, 2009 (Translated by Marilyn Hacker)
    • Preludes and Fugues, Oberlin College Press, 2016 (Translated by Marilyn Hacker)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Moses

  • Dans ma lecture de ”Plein emploi”:Emmanuel Moses

    Emmanuel Moses est un écrivain français (poète, traducteur, romancier) né à Casablanca en 1959.

    Parcours[modifier | modifier le code]

    Son enfance s'est déroulée à Paris. Ensuite – il avait neuf ans – ses parents émigrent en Israël. Le futur écrivain y fait des études d’histoire. En 1986 il est de retour en France. Ses premières publications furent des poèmes, puis vinrent des romans. Il est également traducteur, notamment de l'hébreu moderne. Son père était le philosophe franco-israélien Stéphane Mosès. Sa mère est l'artiste Liliane Klapisch (en). Il est l'arrière-petit-fils de l'écrivain allemand Heinrich Kurtzig (1865-1946).

    Œuvres[modifier | modifier le code]

    • Le Repas du soir, Paris, Éditions du Titre, , 33 p.(ISBN 9782907324021)
    • Un homme est parti, Gallimard,
    • Métiers, Obsidiane,
    • Les Éventails de la Sainte Victoire, Obsidiane,
    • Papernik, Grasset,
    • Les Bâtiments de la Compagnie Asiatique, Obsidiane, (prix Max-Jacob)
    • Opus 100, Flammarion,
    • La Danse de la poussière dans les rayons du soleil, Grasset,
    • Le Présent, Flammarion,
    • Valse noire, Denoël, 2002 (repris en folio gallimard)
    • Adieu Lewinter, Denoël,
    • La Vie rêvée de Paul Averroès, Denoël,
    • Dernières nouvelles de Monsieur Néant, Obsidiane,
    • Figure rose, Flammarion,
    • Les Tabor, Stock,
    • Martebelle, Le Seuil,
    • D’un perpétuel hiver, Gallimard,
    • L’Animal, Flammarion,
    • Le rêve passe, Gallimard,
    • Préludes et fugues, Belin,
    • Le théâtre juif et autres textes, Gallimard,
    • Ce qu'il y a à vivre, Atelier la Feugraie,
    • Comment trouver comment chercher, Obsidiane,
    • Ce jour-là, Gallimard,
    • Sombre comme le temps, Gallimard,
    • Le voyageur amoureux, Al Manar, 2014
    • Rien ne finit, Gallimard, 2015
    • Le compagnon des chacals, Galaade, 2016
    Traductions
    • 11 poètes israéliens contemporains, édition reprise chez Le Temps qu'il fait
    • Peter Huchel, La tristesse est inhabitable, Orphée/La Différence, 1990
    • Yehuda Amichai, Anthologie personnelle, Actes Sud, 1992
    • Anthologie de la poésie en hébreu moderne, Gallimard, 2001
    • CK Williams, Anthologie personnelle, Actes Sud, 2001 (avec Claire Malroux et Michel Lederer)
    Œuvres traduites en anglais
    • Yesterday's Mare, 17 prose poems, Vagabond Press, Stray Doc Editions, Sydney, 2003
    • Last news of Mr. Nobody, Handsel Books, 2004 (Translated by Alba Branca, Marilyn Hacker, Kevin Hart, Gabriel Levin and C.K. Williams)
    • He and I, Oberlin College Press, 2009 (Translated by Marilyn Hacker)
    • Preludes and Fugues, Oberlin College Press, 2016 (Translated by Marilyn Hacker)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Moses

  • Une chapelle pour Picasso et Gauguin

    Home CULTURE Culture
    L'espace de la chapelle des Pénitents blancs a été complètement restructuré pour accueillir la prestigieuse collection.

    L'espace de la chapelle des Pénitents blancs a été complètement restructuré pour accueillir la prestigieuse collection. Crédits photo : Jean-Claude Carbonne/Musée Granet

    À Aix-en-Provence, quelques  chefs-d'œuvre de la collection Planque sont rassemblés à la chapelle des Pénitents.

    Longtemps la collection Planque a été sur le point de devenir le fleuron du Musée des beaux-arts de Lausanne. Celui-ci tardant à se construire, elle a finalement été déposée pour quinze ans au Musée Granet d'Aix-en-Provence en 2010 et aussitôt exposée à l'été 2011. Elle vient d'être accrochée sur 700 m2 dans la chapelle des Pénitents blancs aménagée pour la circonstance. Elle devrait y rester au moins jusqu'en 2025. Planque aurait été comblé par ce lieu dont la restauration exalte les voûtes croisées d'ogives, et de la proximité de la montagne Sainte-Victoire: il donnait à l'art une dimension mystique et vénérait Cézanne.

    <i>La montagne Sainte-Victoire vue des Lauve</i>s, de Paul Cézanne.

    La montagne Sainte-Victoire vue des Lauves, de Paul Cézanne. Crédits photo : Luc Chessex/Musée Granet

    Dans la chapelle des Pénitents, à travers le hasard des rencontres, l'accrochage rend compte d'une page d'histoire de l'art sous-tendue par une recherche essentielle. Celle de Cézanne qui hantera Planque sa vie durant. Il guette les peintres et les œuvres pour qui le sujet, paysage ou portrait, ne compte plus «mais devient le siège d'une émotion recréée par les formes». Ainsi à leur manière, Manessier, Bazaine, de Stael, Hartung ou Riopelle qu'il amènera chez Beyeler et dans sa propre collection.

     
     

    Au rez-de-chaussée, l'exposition s'ouvre par la figuration puis progresse vers le cubisme dont toutes les facettes sont présentées, puis Picasso en apothéose dans le chœur, avec laFemme au chat assise dans un fauteuil, pythie surprenante d'autorité et de mystère. Planque la tenait pour le clou de sa collection. Derrière elle, dans l'abside, se dévoile l'extrême douceur du Buste de femme endormie au crayon de couleur rose, Picasso a saisi Jacqueline endormie dans l'atelier. Elle y suivait l'artiste au travail, jour et nuit. La fatigue l'a surprise.

    <i>Portrait d'une Tahitienne,</i> Paul Gauguin, vers 1891

    Portrait d'une Tahitienne, Paul Gauguin, vers 1891 Crédits photo : Luc Chessex/Musée Granet

    Chemin faisant, le regard se ménage des diagonales: l'une court du fusain d'une Tahitienne par Gauguin à une huile montrant un torse de femme de profil par Pierre Bonnard. Mais il faut aussi se faire raconter la manière dont les toiles sont entrées dans la collection pour comprendre la force de Planque. Les deux Monet ont été offerts par son fils Michel. C'est Planque qui lui révèle la valeur des œuvres des Monet tardifs, celles de «l'homme malade à la vue déformée et qui aurait peut-être bien voulu qu'elles fussent détruites lors de la guerre quand un obus éclata dans l'atelier de Giverny». Il y a aussi un Van Gogh reconnu sous la crasse dans les WC d'un parfumeur de province, un Vallotton offert par Beyeler en reconnaissance, une Tour Eiffel de Delaunay offerte par Sonia en remerciement de ses efforts lors de la préparation de l'exposition consacrée à son mari chez Beyeler, un Bonnard qu'il refuse de céder parce que le nez du modèle lui semble suspect… L'œil toujours.

    Deux mezzanines suivent, superposées sans couper l'élan de la chapelle, mais permettant au contraire au visiteur de l'éprouver davantage tant les voûtes portent la lumière et l'âme de cet édifice XVIIe. La première souligne le parcours de Planque dans l'abstraction. Klee, Tapiès, de Stael, Sam Francis, Vieira da Silva. La seconde expose la fascination et la longue amitié de Planque pour Dubuffet.

    « Dubuffet a bien vu que je ne savais rien. Il m'a enseigné. Il m'a donné des clés pour savoir analyser une œuvre »

    JEAN PLANQUE

    «Dubuffet a bien vu que je ne savais rien. Il m'a enseigné. Il m'a donné des clés pour savoir analyser une œuvre», dit Planque. Lui si réfléchi, posé, méticuleux, reste ébahi devant la fébrilité de Dubuffet. Il défend son œuvre auprès des marchands, des conservateurs et des collectionneurs étrangers et se rend dans l'atelier de la rue Vaugirard. Il y contemple les tableaux de son œil-laser et vérifie que «cela tient». Dubuffet ouvre à Planque ses domaines chéris de l'art brut. À côté de Louis Soutter ou d'Aloïs, Planque collectionne les œuvres joyeuses de Kosta Alex. Ainsi, The Girl from Southern Francedont, comme par prédestination, la bouche embrasse… la ville d'Aix-en-Provence.

    Avant de travailler pour le marchand Ernst Beyeler de 1954 à 1972, Jean Planque s'était établi dans un mas à Puyloubier, près d'Aix, afin de prendre sur les lieux la leçon de Cézanne. Diverses toiles s'en suivront dont une qu'il conservera jusqu'à la fin de sa vie accrochée dans la pénombre de sa cuisine. Certains visiteurs la prenaient pour un Matisse et Planque souriait. Il avait accepté que sa relation à la peinture se joue ailleurs qu'au pinceau. Il avait un œil. «Le tableau s'impose à moi avec brutalité et je pressens. Je pressens le mystère, ce qui ne peut être dit ni à l'aide de la musique, ni à celle des mots. Immédiate préhension. Chose émotionnelle. Possession de tout mon être. Je suis en eux et eux en moi. Tableaux !», note-t-il dans ses cahiers.

    Cet œil si sûr lui ouvre la porte de la galerie Beyeler, mais aussi l'intimité de nombreux artistes dont Picasso et Dubuffet. Sur les trois cents œuvres de sa collection, la moitié sont des chefs-d'œuvre. Non pas que Planque ait eu des moyens de magnat. Mais, protestant, économe, il a une parole si scrupuleusement honnête qu'il met dans le mille. Les œuvres qui lui plaisent, Planque trouve souvent un moyen de les obtenir, des marchands ou des clients en remerciement de transactions, ou bien des artistes eux-mêmes qui lui font des facilités.

    «Je m'étonne toujours parce que j'ai tendance à refuser vos œuvres nouvelles», dit-il à Picasso ravi de découvrir en lui un visiteur d'une autre espèce que ceux «qui ne voient que dessus et non dedans le tableau».

  • Cézanne à Gardanne, par Denis Coutagne

    Conservateur en chef du patrimoine, Directeur du musée Granet

    Publié le mercredi 11 janvier 2006

    Préface de l’ouvrage Gardanne, le seul village peint par Cézanne

    “Pour finir je vous dirai que je m’occupe toujours de peinture et qu’il y aurait des trésors à emporter de ce pays-ci qui n’a pas trouvé encore un interprète à la hauteur des richesses qu’il déploie”. Ainsi écrit Cézanne de Gardanne à son ami Victor Chocquet en date du 11 mai 1886, Gardanne où le peintre séjourne depuis une petite année déjà avec femme et enfant (lequel âgé de 13 ans est inscrit à l’école). De fait Cézanne passe plusieurs mois à Gardanne (année 1885-1886), au médian de sa vie d’homme et de peintre. Sur le plan humain, on sait qu’il traverse alors une crise passionnelle dont l’enjeu nous échappe (la femme pour laquelle le peintre éprouve une passion ne nous est pas connue). Gardanne paraît lui assurer le repli et la tranquillité voulue.

    Sur le plan pictural, il devient le “grand Cézanne” que nous célébrons. Dans les années qui précèdent, il vient d’apprendre à l’Estaque à dépasser l’impressionnisme dont il a voulu partager un temps les enjeux. Mais à l’Estaque il découvre de grands panoramas dominant la mer bleue de la baie de Marseille, donnant à ses compositions une force classique insoupçonnée. La couleur devient sa matière et son lieu, tant Cézanne découvre que la peinture doit se composer à partir d’elle, pour elle : “quand la couleur est à sa richesse, la forme est à plénitude” dit-il encore.

    Le temps de Cézanne à Gardanne est un temps relativement circonscrit mais Cézanne avait besoin de ce village pour opérer un nouveau dépassement : ne rien perdre de la couleur mais composer les tableaux à partir des structurations objectives découvertes sur nature. Et voilà que le peintre donne des tableaux qui représentent un village de Provence : ni Aix, ni Peynier, ni Fuveau, ni Vauvenargues n’attireront le peintre. Gardanne seulement permet au peintre de s’inscrire dans une tradition védutiste, c’est-à-dire dans la tradition des peintres italiens attachés à révéler picturalement les villes, monuments, selon un ordonnancement classique. Ici il retient le village sur une colline vue frontalement. Trois fois Cézanne peint le village autour de son clocher : quel symbole ! L’artiste veut l’unité autour d’une architecture significative tant spirituellement que architecturalement.

    De plus il choisit trois heures différentes du jour comme pour signifier la totalité du temps. Ce ne sont pas les séries de Monet devant la Cathédrale de Rouen, mais une saisie d’un temps immobile. Comme toujours, le peintre prend du recul et se tient en vis-àvis de son motif, en l’occurrence sur la colline en face. Mais Cézanne aime les environs ainsi, il choisit un autre village, le Payannet, cette fois pour composer une toile en longueur comme une réponse à la falaise allongée que signifie Sainte- Victoire. Et voilà qu’il peint alors la montagne selon un angle de vue qu’on ne trouve qu’à cette période : la montagne semble retenir l’horizon de disparaître et ramène le paysage au devant.

    Ayant ainsi expérimenté un nouveau rapport au motif, Cézanne cherche compose encore quelques toiles au Jas de Bouffan à Aix, mais il veut des lieux plus sauvages associant à la fois l’ordre et le désordre. Château-Noir et Bibémus répondront à ces nouvelles exigences picturales. Gardanne aura marqué sans contestation possible ce moment où Cézanne devient le classique d’un art nouveau, dans la tradition de ses maîtres italiens puisqu’il entendait “faire du Poussin sur nature”.

    Lire 2006, année Cézanne à Gardanne

    http://www.ville-gardanne.fr/Cezanne-a-Gardanne-par-Denis

    Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Picasso-Aix (2009)

    Exposition Picasso à Aix en Provence 2009

    Picasso. Métamorphoses.
    Musée Granet 6 janvier au 15 décembre 2009 - Aix en Provence

     
    Cinquante ans après son installation sur nos terres, au pied
    de Sainte Victoire, à Vauvenargues, Aix et le Pays d’Aix se souviennent
    de Pablo Picasso. On le voyait à la brasserie des Deux Garçons,
    au Festival d'art lyrique auquel il assiste avec ses amis Francis Poulenc
    et Henri Sauguet en 1960, ou au musée Granet où le Jupiter et Thétis d’Ingres
    a inspiré une série de ses dessins réalisés à Mougins.
     
    Exposition Picasso Métamorphoses - Aix 2009

    S’il est le seul, avec André Masson et après l’enfant du pays Cézanne, parmi tous les artistes qui ont laissé leur empreinte sur notre sol, à s’y être installé et à y être enterré, le maître espagnol n’avait plus été exposé ici depuis plus de quinze ans. Oubli ? Injustice ?... Songez que l’une des dernières expositions au musée Granet remonte à 1981 avec la présentation de linogravures de l’artiste à l’occasion du centenaire de sa naissance. Trois ans plus tard, Jacqueline Picasso prête quelques chefs-d’oeuvre de sa collection personnelle à l’occasion de la mise en dépôt des oeuvres de Cézanne par l’Etat au musée Granet.

    C’est donc bien une histoire commune dans le temps, la filiation, l’inspiration partagée en un lieu empreint de l’universalité que ces génies lui confèrent, qu’il s’agit de célébrer en Pays d’Aix. Tout au long de l’année 2009, des dizaines de projets labellisés avec, en point d’orgue, la grande exposition Picasso Cézanne, illustreront les liens objectifs entre l’oeuvre de Picasso et celle de son maître d’Aix.

    Mais c’est aussi une question de moment et de circonstances. Comme en 2006 avec l’exposition Cézanne et Pissarro à Paris, l’événement aixois succède à Picasso et les maîtres présentée à Paris avec la Réunion des musées nationaux, entre le Grand Palais, le Louvre et le musée d’Orsay. Loin de se faire de l’ombre,ces expositions se font écho et se complètent. Car, contrairement aux autres artistes qui l’ont inspiré, Picasso n’a jamais travaillé directement d’après Cézanne.

    Voilà qui en fait un maître singulier, à part.

    Tableau Picasso - Exposition Picasso Aix en Provence
    Tableau Picasso - Exposition Picasso Aix 2009
    Tableau Picasso - Picasso Aix 2009
    Exposition Metamorphoses Picasso 2009


    C
    ette année 2009 sera aussi marquée, grâce à la volonté de Catherine Hutin, par la réouverture du château de Vauvenargues où Picasso posait couleurs, pinceaux, palettes et chevalets voici cinquante ans. Comme nous l’avions voulu pour Cézanne,nous souhaitons encore que cet événement soit un moment pédagogique ouvert au jeune public tant il est vrai, comme le clamait Picasso, que "dans chaque enfant il y a un artiste". L’objectif est d’inviter quelque 15 000 scolaires à travailler autour de Picasso et de permettre à plus de 200 classes de découvrir l’exposition du musée Granet.

    "Donnez-moi un musée et je le remplirai" crânait Picasso. Gageons qu’il aura raison car comme il se plaisait à le répéter : "Un tableau ne vit que par celui qui le regarde."

    Je vous invite donc à regarder Picasso.

    Maryse Joissains Masini
    Président de la Communauté du Pays d’Aix
    Député-maire d’Aix-en-Provence

    Meuble - Picasso Métamorphoses Aix 2009
    Femme - Exposition Picasso au Musée Granet d'Aix en Provence
     

    Installation pedagogique
    Ingres, picasso, raysse
    Du 8 au 20 décembre 2009
    (Association Artesens)

    Pendant 15 jours, dans le hall d’entrée du musée, les visiteurs pourront découvrir tactilement des reproductions en relief de 3 œuvres - Odalisque en grisaille d’Ingres, Nu couché de Picasso et Soudain l’été dernier de Raysse - avec accompagnement audio diffusé par casque, permettant de saisir la filiation entre ces oeuvres. Ce module préfigure la future exposition pédagogique « La Joconde est dans l’escalier », parcours interactif sensoriel conçu par Artesens et destiné aux enfants ainsi qu’aux adultes voyants et non voyants.

    http://www.avignon-et-provence.com/exposition-picasso-aix/picasso-aix/index.html

  • Picasso-Cézanne(2009)

    Peinture Picasso - Exposition Picasso Cezanne Aix 2009

    Picasso Cézanne
    ...quand Picasso s'invite chez Cézanne
    25 mai – 27 septembre 2009

     
    L’exposition Picasso Cézanne, présentée au musée Granet du 25 mai
    au 27 septembre 2009, s’attache à mieux cerner la subtilité des liens
    qui unirent ces deux géants de la peinture. Influence directe du "père de l’art
    moderne" sur le jeune artiste espagnol arrivant à Paris en 1900,
    sujet de réflexion ou ingérence filigranée exprimée dans l’extrême maturité
    de celui qui se plaisait à rappeler, installé au château de Vauvenargues :
    "J’habite chez Cézanne."
     
    Exposition Picasso Cezanne - Aix en Provence

    Forts de la réussite de Cézanne en Provence en 2006, la Communauté du Pays d’Aix, la ville d’Aix-en-Provence, le musée Granet et la Réunion des musées nationaux (Rmn) s’associent une nouvelle fois pour coproduire une exposition en terre provençale, au pied de Sainte Victoire. Une figure tutélaire que Cézanne n’approcha sa vie durant que pas à pas, mais que Picasso s’appropria de toute son énergie, il y a juste 50 ans, en achetant quelque 1 110 hectares de son versant nord, sans jamais la peindre mais en habitant le fameux château de Vauvenargues dominé par la montagne sacrée.

    Une centaine d'oeuvres (80 de Picasso et 20 de Cézanne), peintures, dessins, aquarelles, gravures et sculptures, issues des collections internationales, permettront d’apporter un éclairage sur le ferment fondateur et l’émancipation libératrice qui justifient aujourd’hui le projet. Elles occuperont, sur près de 1 000m², une partie des salles des collections permanentes au rez-de-chaussée et au premier étage.

    Quatre parties structurent l’exposition permettant à la fois d’approcher au plus près les relations privilégiées qui unissent Picasso à Cézanne et simultanément d’évoquer, dans sa grande richesse et complexité, l’oeuvre de l’artiste espagnol.

    En effet, si Cézanne apparaît de manière évidente à certains moments de la vie de Picasso - notamment dans les dix premières années passées à Paris - dans d’autres périodes, cette relation n’apparaît que diffuse, comme en filigrane.

    Cézanne demeurera un soutien sans faille dans son travail, un constant sujet de méditation et d’amour même si l’oeuvre de Picasso n’en témoigne pas directement.

    Les oeuvres présentées permettront de couvrir la quasi-totalitéde l’immense production de Picasso.

    Un tel parti pris répondra tant aux attentes des amateurs et spécialistes qu’à celles du grand public.




    Les quatre sections de l’exposition PICASSO CEZANNE :
    Picasso regarde Cézanne
    Picasso collectionne Cézanne
    Thèmes, objets, formes et traits partagés
    Picasso se rapproche de Cézanne

    Du 25 mai au 27 septembre 2009
    7 jours / 7, de 9h00 à 19h00
    sauf le jeudi de 12h00 à 23h00
    Droit d’entrée
    Plein tarif : 10€
    Tarif réduit : 8€ (de 13 à 25 ans inclus, senior, handicapés)
    Gratuit pour les moins de 13 ans
    Ouverture des ventes : 12 janvier 2009
    Visite guidée pour les individuels (1h)
    Droit d’entrée + 4,5€
    Ouverture des réservations début 2009
    Groupes (de 12 à 15 personnes)
    Sur réservation : droit d’entrée (9€ par personne)
    + forfait conférencier pour visite guidée (1h : 90€)
    Ouverture des réservations à partir de novembre 2008

    Peinture Picasso - Exposition Picasso Cezanne Aix 2009

    Demeure Cézannienne - Aix en Provence
     
    Toile Picasso - Exposition Picasso Aix 2009
    lieu cézannien - Aix en Provence
      
    Projection oeuvres Picasso - Musé Granet Aix en Provence
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