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L’Institut Néerlandais présente une exposition des livres conçus par la graphiste Irma Boom
Irma Boom: L’architecture du livre est la première rétrospective en France de la célèbre graphiste Irma Boom, née en 1960. Les livres remarquables – dans ses propres mots des constructions en matières et couleurs d’où le titre de l’exposition - qu’elle a conçus et dessinés jouissent d’une grande renommée dans de nombreux pays ; un certain nombre d’entre eux font partie de la collection permanente des Bijzondere Collecties de l’Université d’Amsterdam et du MoMA de New York. On a déjà pu apprécier son travail au Museum für Gestaltung de Zurich ou encore au Centre Georges Pompidou.
L’exposition Irma Boom : L’architecture du livre repose sur une collaboration entre les Bijzondere Collecties de l’Université d’Amsterdam et l’Institut Néerlandais. Elle permet au public français de découvrir pour la première fois un large aperçu de l’œuvre de la graphiste, en remontant de 2013 à la fin des années quatre-vingt, soit ses débuts. L’exposition montre comment Irma Boom construit ses livres comme des véritables créations autonomes. Elle explore de nombreux paramètres formels du livre, dont le format, le papier, la structure et la reliure. À côté de ses créations phares, comme entre autres le livre SHV, le Colorbook et le livre sur Otto Treuman sont exposés des études préparatoires et des « échecs ». L’artiste a elle-même sélectionné des livres anciens provenant des Bijzondere Collecties (les Collections Particulières) de l’Université d’Amsterdam et des collections de la Fondation Custodia de Paris. Autant d’ouvrages remarquables qui présentent des rapports avec son propre travail et qui la fascinent. L’exposition montre par ailleurs quelques projets récents, par exemple une édition pour Chanel ainsi que la nouvelle identité du Rijksmuseum dessinée par Irma Boom dans le cadre de la réouverture du musée en avril 2013.
Outre des livres, qui constituent son sujet d’intérêt majeur, Boom dessine les logos, les supports de communication et les rapports annuels d’entreprises, ainsi que des timbres et divers objets destinés à l’espace public. Après ses études à l’AKI de Enschede, Irma Boom commence sa carrière au sein du groupe Sdu de La Haye. En 1991, elle lance son propre bureau à Amsterdam, l’Irma Boom Office. Cette même année, la multinationale SHV lui confie la tâche de réaliser une édition pour le centenaire de son existence. Ce livre de plus de 2000 pages, publié en 1996, est aujourd’hui considéré comme un symbole du « Dutch Design ». Il a amené d’autres commanditaires néerlandais ou étrangers à s’adresser à la designer, par exemple Vitra, Zumtobel et Ferrari. Pour ses réalisations, Irma Boom a reçu de nombreuses distinctions, dont plusieurs fois le prix couronnant, aux Pays-Bas, le livre le mieux conçu, ainsi que le prestigieux Gutenberg-Preis en 2001 ou encore, en 2012, Prix Amsterdam. La même année, la Médaille d’Honneur pour l’Art et la Science, décernée par la reine Beatrix, est venue récompenser son travail.
Cette manifestation parisienne s’accompagne d’une version française du catalogue : The Architecture of the Book, un mini-livre de plus de 800 pages enchâssé dans un coffret spécialement conçu par Irma Boom. Cette réédition revue et complétée contient l’ensemble de l’œuvre d’Irma Boom. Les premiers 500 exemplaires seront signés et numérotés et en vente dans la librairie conçue à l’occasion dans une des salles de l’exposition. Cette monographie (38 × 50 mm) rehaussée de plus de 450 illustrations propose un vaste tout d’horizon sur l’œuvre, depuis ses premiers pas comme designer en 1986 jusqu’à aujourd’hui. Avec une introduction de l’architecte néerlandais Rem Koolhaas.
Horaires : Tous les jours sauf le lundi de 13h à 19h
Exposition : du 18 septembre au 15 décembre 2013 Vernissage : Le 17 septembre 2013 de 18h à 20h30
Tarifs : Plein tarif : 4 € / tarif réduit :2 € Entrée couplée avec l’exposition Hieronymus Cock – La gravure à la Renaissance : plein tarif 6 € / tarif réduit 4 €
En collaboration avec : Bijzondere Collecties Universiteit van Amsterdam (Collections particulières de l'Université d'Amsterdam)
Avec le soutien de : Thalys Loyens&Loeff ISPA Plastics Anything is Possible
Oscar Wilde à Paris de Herbert Lottman traduit de l'anglais (États-Unis) par Marianne Véron Fayard, 260 p., 19 €.
Le biographe américain Herbert Lottman suit l'écrivain pas à pas dans la capitale grâce à sa correspondance et à de nombreux témoignages.
SOUS son titre quelque peu réducteur, Oscar Wilde à Paris, le biographe américain Herbert Lottman, qui s'est spécialisé dans l'étude minutieuse de la vie intellectuelle française (on lui doit en particulier une biographie d'Albert Camus, publiée au Seuil en 1978, ou encore un essai sur L'Épuration : 1943-1953, paru à la Librairie générale française en 1994), s'est en fait adonné à une réinterprétation de la vie du malheureux Oscar Wilde (1854-1900) à partir de son tropisme parisien. Irlandais, francophone, Wilde découvrit la France dès l'âge de vingt ans, en compagnie de sa mère, l'extravagante lady Jane, qui militait farouchement pour l'indépendance de son pays et se faisait symboliquement appeler Esperanza. Un voyage d'initiation, comme tous les jeunes gens bien nés en accomplissaient à l'époque. Mais, au-delà, Wilde s'est vite senti plus chez lui de ce côté-ci du Channel qu'en Angleterre, dans ce Londres victorien qui le fascinait, où il brûlait d'être reconnu : et il le sera, grâce à ses pièces de théâtre, L'Éventail de Lady Windermere ou Une Femme sans importance, juste avant son procès et sa chute, en 1895. En matière d'« outrage aux bonnes moeurs », surtout lorsque l'un des protagonistes était un aristocrate, lord Alfred Douglas, fils du venimeux marquis de Queensbury, l'Angleterre était bien plus socialement conservatrice, bien moins libérale que la France, laquelle, depuis le XIXe siècle, pratiquait une certaine tolérance à l'égard de ses artistes. À condition qu'ils ne s'affichassent point de façon trop scandaleuse. Si Verlaine avait eu des ennuis, ce n'était pas à cause de ses relations avec Rimbaud, mais parce qu'il lui avait tiré dessus à coups de revolver. Au Père-Lachaise, une statue de lui nu Herbert Lottman, grâce à sa correspondance, aux témoignages de ses quelques vrais amis ou de ses contemporains, pas forcément bien disposés à son égard (Léon Daudet, par exemple, ou le peintre Whistler, qui ne l'aimaient guère), suit pas à pas Oscar Wilde dans ses pérégrinations parisiennes : les grands hôtels de la rive droite ou les cafés à la mode des Grands Boulevards, où, au temps de sa splendeur, il tenait table ouverte, entretenant une nuée de courtisans, parasites, jolis garçons plus ou moins vénaux. Mais aussi, et c'est sans doute la partie la plus novatrice de ce livre, lorsque, à sa sortie de prison en 1897, Wilde, ruiné, brisé, devenu un paria malade et incapable d'écrire, se réfugia, d'abord en Normandie, puis à Paris, dans des chambres d'hôtels minables du Quartier latin, qu'il ne pouvait d'ailleurs pas toujours payer : sa correspondance de ces années-là n'est qu'une litanie d'appels au secours pathétiques à son éditeur anglais, à ses amis proches, souvent même à de simples connaissances, afin qu'ils le dépannent de quelques livres. Parmi lesquels Gide, qui n'abandonnera jamais Wilde, en dépit de ses attitudes provocantes qui le heurtaient. Ou encore l'excellent M. Dupoirier, le propriétaire de l'hôtel d'Alsace, rue des Beaux-Arts, où Wilde mourut le 20 novembre 1900, et qui fut pour lui plus un mécène qu'un logeur. Son nom méritait, à ce titre, de passer à la postérité. Il y a encore, à la fin du livre de Lottman (qui s'achève abruptement sur un portrait de la nièce de Wilde), un chapitre étonnant : le sculpteur Jacob Epstein ayant réalisé pour la tombe de l'écrivain au Père-Lachaise une statue de lui nu, dans l'esprit du Balzac de Rodin (qui fit scandale en son temps), il fallut attendre jusqu'en 1914 pour que l'oeuvre fût visible dans son intégralité... Même après sa mort, Oscar Wilde, qui avait tout raté, continuait à choquer.
Le Mona Bismarck American Center for art & culture est ravi d’annoncer que notre prochaine exposition sera Mary Cassatt à Paris: Dessins & Gravures de la Collection Ambroise Vollard, du 26 septembre au 20 janvier 2013.
L’Impressionniste américaine Mary Cassatt (1844-1926), ayant vécu à Paris, était fascinée par les défis et les possibilités artistiques qu’offrait la gravure, lui permettant de se concentrer essentiellement sur la forme, le geste ainsi que l’expression.
A l’époque, Ambroise Vollard, l’audacieux marchand d’art de Paris, fut frappé par la modernité et la vitalité de son travail sur papier, et plus particulièrement par les impressions à différentes étapes de ses gravures, qui laissent un témoignage important sur le processus créatif. Vollard fit donc l’acquisition de l’entière collection des gravures et dessins dans l’atelier de l’artiste, et les garda en sa possession jusqu’à sa mort.
Pour la toute première fois, près de 70 des impressionnants travaux de Cassatt seront exposés dans Mary Cassatt à Paris: Dessins & Gravures de la Collection Ambroise Vollard, parmi lesquels on trouvera des gravures, des aquatintes, des transferts de pastel et des dessins préparatoires. Le Mona Bismarck American Center for art & culture est ravi de présenter ces œuvres dans la ville de Paris, ville tant aimée par leur créateur et leur collectionneur, et où elles n’ont jamais été montrées depuis leur création.
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
« C’est un bronze, « Héron pris au piège », aperçu un jour chez un antiquaire de Rennes et dont j’ignore encore l’auteur, qui provoqua en moi le choc de la sculpture. Ce fût une révélation, comme s’il devenait possible d’approcher à courte distance des animaux sauvages jusqu’alors trop farouches ou menaçants. De nombreuses visites dans les zoos, les cirques, des voyages au Kenya et en Tanzanie, n’ont fait que renforcer le sentiment que chaque animal est un mystère que l’on ne peut que contempler et admirer longuement. J’essaie de représenter dans mes animaux une certaine vie intérieure, lourdement marquée par l’instinct. Jules Renard, Colette ou Marcel Aymé décrivent « le cygne et la plomberie orgueilleuse de son cou », l’écureuil qui meurt de peur, le loup qui ne peut se retenir de manger les petits enfants. J’imagine moi aussi les animaux acceptant sereinement et avec lucidité leur statut officiel, l’aspect inéluctable de leur destin. L’éléphant admet être lourd, placide et puissant ; le buffle reconnaît qu’il est obtus et brutal ; le gnou sait qu’il a pour fonction essentielle de servir de repas aux fauves ; le babouin est chapardeur… Et chacun fait pleinement son métier d’animal. Modeler est d’abord une bataille : avant de commencer, lutte contre l’appréhension de ne pas y arriver ; puis lutte contre le découragement quand une masse de terre ressemble si peu à la vie animale. Lutte encore quand les fragiles pattes ne supportent plus un corps trop lourd, quand une tête chargée de défenses s’incline et que le cou se brise, quand trois pattes touchant le sol n’assurent pas l’équilibre. On admire alors la perfection de la nature, qui sait faire, elle… Et puis, il y a le moment de grâce, quand l’animal naît. Il suffit de peu de choses : un cou un peu plus lourd, des oreilles mieux placées, un dos plus creux. Et c’est le miracle : le fauve est là, l’antilope vous regard, l’éléphant se mettrait presque en marche. » Damien COLCOMBET
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Le Boulevard Haussmann dont le nom vient du célèbre préfet de Paris le baron Haussmann , commence à l'angle du boulevard des Italiens et du boulevard Montmartre dont est le prolongement vers l'ouest. Il ne fait pas partie des Grands Boulevards réellement mais il y est assimilé.
La statue du baron Haussmann réalisée par François Cogné en 1889 est située à l’angle de la rue Laborde.
La Commission européenne réagit aux déclarations de la ministre de l'Écologie Delphine Batho contre l'ouverture des concessions hydrauliques à la concurrence, dont le processus est engagé, mais en retard.
La concurrence dans l'hydroélectricité en France va-t-elle rester lettre morte? Le gouvernement de François Fillon s'était engagé à renouveler dix concessions d'une puissance cumulée de 5 300 mégawatts (MW) - regroupant 49 barrages et centrales - à l'horizon de 2015. Mais...
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La Pinacothèque de Paris poursuit son exploration des cultures précolombiennes et mésoaméricaines. Après le succès de l’exposition L’Or des Incas : origines et mystères, la Pinacothèque de Paris présente la découverte archéologique la plus importante de la dernière décennie au Mexique : les masques en mosaïque de jade. Ces masques exceptionnels, entièrement restaurés par les plus éminents spécialistes en archéologie maya, représentent les visages de la divinité. Créés pour les gouverneurs les plus prestigieux des cités perdues mayas, ils avaient pour mission d’assurer la vie éternelle à ces hauts dignitaires après leur mort.
On a découvert à ce jour une quinzaine de masques qui sont présentés pour la plupart à la Pinacothèque de Paris. Cet ensemble rarissime, que le Mexique accepte exceptionnellement de porter hors de ses frontières, sera exposé aux côtés d’une centaine d’œuvres qui quittent le pays pour la première fois. La Pinacothèque propose ainsi une véritable plongée dans la cosmogonie sophistiquée et mystérieuse de cette culture millénaire.
Les masques de jade exposés ont été retrouvés dans les sépultures des élites mayas. Une partie des masques funéraires représente les visages individualisés des dirigeants mayas. C’est le cas de l’extraordinaire masque du roi Pakal qui fige pour l’éternité les traits du souverain. La lecture des œuvres est enrichie par une fructueuse mise en contexte : les masques sont en effet présentés avec le reste du trousseau funéraire qui comprend colliers, boucles d’oreilles, bracelets, céramiques et autres offrandes. C’est la première fois, depuis leur exhumation et leur dispersion dans différents musées, que ces œuvres sont rassemblées. Sept tombes de dirigeants mayas sont ainsi reconstituées.
Une autre partie des masques exposés représente les divinités du panthéon maya qui, à l’instar des ancêtres mythiques incas, combinent des traits humains, animaux et végétaux. Portés par l’élite maya durant les cérémonies rituelles, les masques lui permettaient d’endosser le visage de la divinité et d’accomplir ainsi son rôle d’intermédiaire entre les sphères terrestre et céleste.
9,50 € par personne incluant la location de l'audiophone (obligatoire). Groupes de 7 à 20 personnes avec conférenciers.
Le tarif de 9,50 € n'inclut pas la prestation du conférencier. *Tarif réduit (sur présentation d'un justificatif) De 12 à 25 ans, étudiants, demandeurs d'emploi (justificatif daté de moins d'un an), famille nombreuse, carte Améthyste et Emeraude, maison des artistes, carte de priorité pour personne handicapée, guides et conférenciers, professeurs d'arts et d'arts plastiques. Gratuité (sur présentation d'un justificatif) Moins de 12 ans, journalistes, ICOM, RSA, ASS et minimum vieillesse, guide conférenciers et professeurs ayant une réservation de groupe, carte d'invalidité.
Le catalogue rend compte d’une décennie de recherches et de restaurations, menées par les plus grandes institutions mexicaines sous la responsabilité de Sofía Martínez del Campo Lanz, experte renommée et auteur des textes du catalogue. Les pièces de l’exposition y sont reproduites intégralement, accompagnées de vues d’ensemble des sites archéologiques en couleur et de schémas explicatifs. L’approche scientifique, associée à des encarts explicatifs, permettra aux connaisseurs comme aux néophytes d’apprécier justement la profondeur de la culture maya.
L'album de l'exposition (disponible le 31 janvier 2012)
L’album retrace le parcours de l’exposition et offre des reproductions de grande qualité des principales œuvres présentées, dans un format original.
Situé rue Lucien-Gaulard, au cœur de l'un des arrondissements les plus touristiques de Paris, le quartier Montmartre, le cimetière Saint-Vincent se trouve être le second cimetière le plus important du quartier de Montmartre, après le cimetière du Calvaire qui, surchargé, a dû fermer ses portes en 1823.
Inauguré le 5 janvier 1831, cette petite nécropole, qui s'étend sur le versant nord de la butte, abrite près de 900 tombes, parmi lesquelles se détachent les stèles de nombreuses personnalités de la vie culturelle et artistique des XIXème et XX D'une superficie de 59 ares, le cimetière Saint-Vincent promet au visiteur une agréable promenade. A l'ombre de beaux cytises, votre curiosité sera mise en éveil par la recherche de sépultures d'individus aussi illustres que Marcel Aymé (1902-1967), célèbre écrivain français, auteur, entre autres, des Contes du chat perché et du Passe-Muraille(qui a également une place à Montmartre) ouEugène Boudin(1824-1898), grand peintre français, considéré comme l'un des initiateurs du mouvement impressionniste et dont l'œuvre - riche de quelque 4500 toiles - laisse une large part aux thématiques de la mer, du quotidien des familles bourgeoises, et des paysages normands. Ce cimetière de Paris offre également l'hospitalité à la pierre tombale de Maurice Utrillo (1883-1955).
Au sein du cimetière Saint-Vincent, le flâneur appréciera aussi la présence des stèles de Théophile Steinlen (1859-1923), lithographe et caricaturistesuisse, grand ami de Toulouse-Lautrec, connu, notamment, pour son affiche la Tournée du chat noir, du mystique Paul Sédir (1871-1926), renommé pour ses écrits chrétiens ésotériques et dont l'essence spirituelle, que le visiteur est censé sentir se déployer à travers la pierre tombale, aurait la vertu de soigner les maladies cardiaques, ainsi que du compositeur suisse Arthur Honegger (1892-1955), qui fut, avec Darius Milhaud, à l'origine de la formation du groupe des Six et dont l'œuvre, inclassable, est autant imprégnée des traditions musicales des siècles précédents que du renouveau et des expérimentations de la première moitié du XXème siècle.
Au plus profond du cimetière Saint-Vincent, désormais ignorants de la vue que le lieu donne de Paris, dorment d'autres célébrités, plus ou moins réputées, telles que Harry Baur (1880-1943), comédien fétiche deJulien Duvivier, interprète du rôle de Jean Valjean dans les Misérables deRaymond Bernard, ou encore Louis-Robert Carrier-Belleuse (1848-1913), peintre et sculpteur, directeur artistique de la Faïencerie de Choisy-le-Roi, dont il réalisa divers modèles. À noter pour finir, qu'aucœur de ce joli petit cimetière parisien habitué des touristes, se démarquent les remarquables sépultures, de style Restauration, de quelques prestigieuses familles montmartroises. Elles sont, pour la grande majorité d'entre elles, disposées le long de l'avenue principale.
Le n°54, fut habité, au troisième étage, par Van Gogh et son frère Théo, de 1886 à 1888. Au premier étage habitait à la même époque le marchand d'art Alphonse Portier, chez qui Armand Guillaumin déposa en 1887 quelques-unes de ses toiles.
Van Gogh fréquente alors l'atelier de Fernand Cormon, rue de Constance, où il fait la connaissance de Toulouse-Lautrec.
Des 200 peintures qu'il exécute à Montmartre, il expose une partie au Tambourin, une boîte du boulevard de Clichy (cf. note 9)
Au N°64, habita le dessinateur satirique Forain en 1875 et le poète Jehan Rictus, auteur des «Soliloques du pauvre »
Récapitulatif du voyage de mars 2009... dans l'ordre :
Jusqu'en 1863, on l'appelait rue Saint-Denis car on l'empruntait pour se rendre à l'abbaye du même nom. Elle est tellement abrupte qu'on ne pouvait, à l'époque, la parcourir qu'à pied ou à dos d'âne. Flânez dans la galerie de tableaux Roussard, au numéro 7 : le choix y est souvent intéressant. Le numéro 18 abritait la maison de la chanteuse populaire Mimi Pinson et le 22 était l'ancienne résidence du compositeur Berlioz.
A la Varende qui un jour se plaignait à un ami de la laideur de la basilique de Lisieux, celui-ci répliqua :
« Et le Sacré-Cœur ? »
« Le Sacré-Cœur, c'est différent. »
Répondit l'auteur de « Nez-de-cuir » avant d'ajouter : « C'est une apparition liliale (propre au lis ou qui a l'apparence du lis ou symbole de pureté) »
[En 1937, il obtient trois voix au prix Goncourt avec Nez-de-Cuir. Les publications vont dès lors se succéder, chez Plon ou Grasset.
Sans doute est-ce ainsi qu'avec son hypersensibilité Utrillo perçut la blanche silhouette romano-byzantine qui coiffe la Butte. Vlaminck eut à ce propos une réflexion d'une grande acuité : « Utrillo, quand il peint la masse importante d'une basilique ou le clocher aigu d'une chapelle villageoise, exprime inconsciemment l'amour de la créature montant vers le créateur. »
Quand bien des années après sa conversion, Sacha Guitry lui demanda s'il acceptait de figurer dans « Si Paris m'était conté », Utrillo accepta. Et planta son chevalet place du Tertre d'où il peignit le Sacré-Cœur. Ce fut sa dernière œuvre d'après nature.
Jules Delaquit, dessinateur humoristique (qui fonda la « Commune libre ») emmena un jour Maurice Utrillo à la Belle-Gabrielle.
La tenancière n'hésita pas abuser de son autorité et de ses charmes pour l'exploiter de manière honteuse.
« En face est le meilleur souvenir de ma vie », inscrivit naïvement Utrillo sur un de ses tableaux représentant, en vis-à -vis du cabaret, le coin de la rue Saint-Vincent et de la rue du Mont-Cenis(ci-contre).
Aristide Bruant écrivit au début du siècle la chanson Rue Saint-Vincent (ou Rose Blanche) qui connut de nombreuses interprétations :
Le lapin Agile (ci-contre tableau d'Utrillo sur price minister)
AU LAPIN AGILE
"Au coin de la rue Saint Vincent et de la rue des Saules, situé sur la pente nord de la Butte Montmartre, apparaît le vieux Lapin Agile posé, depuis près d'un siècle et demi, sur la terre, comme une lampe sourde. Une étrange petite maison de Noël où chacun peut entendre la chanson de son attendrissement personnel." (dixit Pierre Mac Orlan)
En 1875, le peintre caricaturiste André Gill peint une enseigne représentant un lapin sautant d'une casserole : " Le lapin à Gill " qui se change tout naturellement en Lapin Agile.
http://www.au-lapin-agile.com/agile.htm
Récapitulatif du voyage de mars 2009... dans l'ordre :