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Rechercher : zola

  • Keira Knightley choisit Zola pour ses débuts à Broadway

    Keira Knightley choisit Zola pour ses débuts à Broadway

     

    Keira Knightley choisit Zola pour ses débuts à Broadway

    L'actrice britannique, star de Hollywood, va jouer dans une adaptation de Thérèse Raquin, une œuvre du célèbre auteur de L'Assommoir. Elle y interprétera le rôle d'une femme mariée qui tombe passionnément amoureuse d'un des amis de son mari.

  • A propos de Maupassant




    « Et, dans la suite des temps, ceux qui ne le connaîtront que par ses œuvres l'aimeront pour l'éternel chant d'amour qu'il a chanté à la vie »

    Émile Zola

  • Le roman du Figaro: un champ de batailles littéraires

    Il fait un « boucan d'enfer ». Depuis la parution, en 1876, de L'Assommoir, tout Paris ne bruisse que du nom de Zola. Sa prétention de construire une oeuvre naturaliste en décrivant, dans toute sa noirceur, la condition humaine, a déclenché un beau tollé dans la république des lettres. Le Figaro a fustigé « ce réalisme qui n'est que de la malpropreté », cette crudité qui s'apparente à de la pornographie ; Le Gaulois a vomi ces « vomissements ».

  • Le fil de Télérama.fr

    Deux lettres manuscrites d'Emile Zola ont été volées dans la nuit de mercredi à jeudi derniers à la mairie de Médan, Yvelines,
    où l'auteur possédait une maison. Ah, Les Soirées de Médan ne sont plus ce qu'elles étaient...

    Sandrine Bonnaire et Diane Kruger feront partie du jury du 58e festival du film de Berlin présidé par Costa-Gavras, qui débute le 7 février prochain.

  • J'ai aimé faire découvrir le barrage de Bimont à mon mari fin septembre

    27 JANVIER 2012 039.jpg

    Vendredi 27 janvier, je suis montée au barrage de Bimont

    en bus de la gare routière d'Aix-en-Provence puis à pied

    pour voir la Sainte-Victoire ... et le barrage Bibemont

    2 paysages enchevêtrés entre Cézanne(peinture), son ami Zola(littérature), canal de provence, montagne(Ste Vitoire) et ciel mitigé mais air doux -bref comme je les aime- qui m'ont tant captivés que j'en ai raté le bus pour redescendre sur la ville (7 km) et sans savoir à quelle distance était le village de Vauvenargues (où vécut Picasso pour voir la Ste Victoire de Cézanne.27 JANVIER 2012 044.jpg27 JANVIER 2012 065.jpg

    Photos perso du 27 janvier

    Les Barrages Bimont et Zola

    Le barrage Zola
    Réalisé en pierre de taille entre 1850 et 1854 par le père d’Émile Zola, François, le barrage Zola était destiné à retenir les eaux de ruissellement de la montagne Sainte-Victoire afin de créer une réserve nécessaire à l’alimentation de la ville d’Aix-en-Provence. Une fois réalisée, la dérivation du lit de l’Infernet pour les besoins des Aixois fut très mal ressentie par certains propriétaires terriens du massif comme le marquis de Galliffet propriétaire du château du Tholonet . En effet, cette construction les empêchait de disposer librement et abondamment des eaux de la montagne Sainte-Victoire comme cela avait été le cas pendant des siècles. Compte tenu de la faiblesse du débit d’eau disponible 1m3/s, le barrage Zola fut dès 1877 remplacé par les eaux du canal du Verdon. Actuellement, le barrage n’a plus de fonction d’alimentation en eau.
    Le Barrage Bimont
    D’une hauteur de 87 mètres, il est le plus récent des barrages construits dans le massif Sainte-Victoire. Construit entre 1946 à 1951, ce barrage peut stocker 40 millions de m² d’eau. et servait à assurer l’alimentation en eau des grands centres industriels et urbains de la vallée de l’Arc et de Marseille. Il permettait de stocker à la fois les eaux de ruissellement du massif Sainte-Victoire et une partie des eaux provenant du canal du Verdon. Mais la construction du canal de Provence réduisit l’importance de cet ouvrage qui constitue surtout aujourd’hui une réserve de sécurité.

    L’action de réhabilitation du Grand Site

    Une des premières actions d’envergure du Grand Site a été l’aménagement de l’aire d’accueil de Bimont, d’une capacité de 200 véhicules, la plus importante sur le massif. Cet aménagement paysager s’est récemment enrichi de la création de deux itinéraires accessibles aux personnes handicapées.

    http://www.grandsitesaintevictoire.com/index.php/grand_site/patrimoine/patrimoine_bati/les_barrages_bimont_et_zola

  • Je suis impatiente de voir:Les inséparables

    Guillaume Gallienne et Guillaume Canet "Inséparables": Danièle Thompson nous en dit plus sur son prochain film

    Guillaume Gallienne et Guillaume Canet "Inséparables": Danièle Thompson nous en dit plus sur son prochain film

    samedi 28 mars 2015 | News - Interviews
     
     
     

    Guillaume Gallienne et Guillaume Canet tourneront cet été Les Inséparables, racontant l'amitié entre Cézanne et Zola. Danièle Thompson, actu... Lire la suite

    Les Inséparables
     
    Date de sortie prochainement
    Réalisé par Danièle Thompson
    Avec Guillaume Gallienne, Guillaume Canet, Alice Pol plus
    Genre Comédie dramatique
    Nationalité Français
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    Synopsis et détails

    L'amitié étonnante qui se noue entre Paul Cézanne et Emile Zola dès l'enfance.

    Distributeur
    - 
    Secrets de tournage
    1 anecdote
    Année de production
    2015 
    Box Office France
    -
    Date de sortie VOD
    - 
    Budget
    -
    Date de sortie DVD
    - 
    Date de reprise
    -
    Date de sortie Blu-ray
    - 
    Langue
    Français
    Couleur
    Couleur 
    Format de production
    -
    Type de film
    Long-métrage 
    Format audio
    -
       
    Format de projection
    -
       
    N° de Visa
    -
     
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    Actrices et acteurs Les Inséparables

    Casting complet et équipe technique

     
     

    Secrets de tournage Les Inséparables

    Tournage estival
    Secret de tournage sur Les Inséparables

    Le tournage du film débute le 24 août 2015.

     

    1 secret de tournage

    Guillaume Canet et Guillaume Gallienne seront Cézanne et Zola !

    Guillaume Canet et Guillaume Gallienne seront Cézanne et Zola !

    vendredi 28 novembre 2014 | News - Tournages

    Guillaume Canet et Guillaume Gallienne seront les têtes d'affiche des Inséparables, le nouveau long métrage de Danièle Thompson, un film d'é...

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=233662.html

  • J'ai aimé découvrir le 24 septembre les lieux des tableaux gardannais

    Année Cézanne : Publié le vendredi 6 janvier 2006

    Entre août 1885 et octobre 1886, Paul Cézanne aura vécu quinze mois à Gardanne. Il y peindra une vingtaine de tableaux, notamment des Sainte-Victoire, épousera Hortense Fiquet, rompra avec Emile Zola, et jettera les bases du cubisme. Une période charnière dans sa vie et dans son œuvre.

  • Gervaise Macquart(extrait)

    Gervaise est au centre de « L’assommoir » d’Emile Zola . Gervaise, une provençale, suit son amant Auguste Lantier à Paris avec leurs deux enfants. Auguste se révèle infidèle et paresseux.

     

     

    1 er décembre 2010

     

    Pour le prénom du mercredi Chez Jill Bill:

     

     

    http://jill-bill.over-blog.com/

     

    Pour lire la suite et d'autres textes de moi, cf mes 13 livres en vente sur ce blog

  • Germinal

    Germinal

    Germinal est le treizième roman de la série des Rougon-Macquart. Il fut publié en 1885. Ce roman de Zola évoque les luttes sociales de la fin du second Empire auxquelles s'ajoutent les événements de 1880 et 1884 (révoltes des mineurs).

    Biographie d'Emile Zola
    Fiche sur le naturalisme chez Zola

    Texte intégral de Germinal (1024 ko)



    Voici les différentes fiches de révision sur Germinal :

    - Première partie, chapitre 1L'arrivée d'Etienne
    - Première partie, chapitre 1 2ème proposition
    - Première partie, chapitre 3La description de la mine
    - Première partie, chapitre 4La mine infernale
    - Deuxième partie, chapitre 1L'univers bourgeois
    - Quatrième partie, chapitre 1
    - Quatrième partie, chapitre 7Discours prophétique d'Etienne
    - Quatrième partie, chapitre 7Autre extrait
    - Cinquième partie, chapitre 5
    - Sixième partie, chapitre 4
    - Septième partie, chapitre 3  De "Pendant une heure..." à "...couler à l'abîme."
    - Septième partie, chapitre 6  De "Etienne prit à gauche..." à "...jamais vue."
    - Septième partie, chapitre 6  De "Et, sous ses pieds..." à "...la terre." - dernier paragraphe

        - Fiche sur les personnages



      -> Lien interne : Fiche de révision sur le roman

    http://www.bacdefrancais.net/germinal.php

  • Quais du polar

    Du 9 au 11 avril, les maîtres du suspense prendront d'assaut la Bourse de Lyon...

    En attendant, ne manquez pas les nombreux rendez-vous « avec préméditation » et retrouvez tout
    le programme de QUAIS DU POLAR 2010 en ligne:
    www.quaisdupolar.com

    L' ÉQUIPE QUAIS DU POLAR

     

     
     
    TÉLÉCHARGER
    LE GUIDE - PROGRAMME 2010
    (en cliquant sur l'image)


    Précédente note à ce sujet:http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/03/31/quais-du-polar-a-lyon-du-31-mars-au-2-avril-2007.html

    CINÉMA
    Gagnez des places pour les projections
    au Comoedia et à l'Institut Lumière !


    Appelez au 04.78.30.18.98,
    le mardi 6 avril entre 12h30 et 14h00.


     
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
     
     
    EXPOSITION
    Empreintes, d’Edmond Locard
    Ouverture le mardi 6 avril aux Archives municipales

    Hommage à Edmond Locard (1877 – 1966), le « Sherlock-Holmes français » médecin légiste et élève du professeur Alexandre Lacassagne qui fonde en 1910, dans les combles du Palais de justice de Lyon, le premier laboratoire de police technique moderne.

    Archives municipales de Lyon
    1, place des Archives - 69002 - Lyon
    Tél. 04.72.85.66.20

     
     

    THÉÂTRE
    En série(s), Compagnie « Et si c’était vrai »
    Mardi 6 avril à 12h30 à la Médiathèque de Vaise
    Jeudi 8 avril à 19h30 au Théâtre Nouvelle Génération

    Florian Santos a rassemblé différents artistes – comédiens, musiciens, danseurs, vidéastes, auteurs – et leur a confié la délicate mais passionnante mission de s’emparer de la figure du « tueur en série »...

    Médiathèque de Vaise
    Place Valmy - 69009 - Lyon
    Tél. 04.72.85.66.20

    ---------------------------------------------
    Théâtre Nouvelle Génération
    23 rue de Bourgogne - 69009 - Lyon
    Tél.04 72 53 15 15

     
     


    ANIMATIONS JEUNESSE
    DANS LES BIBLIOTHÈQUES

    Bébé Polar
    Mercredi 7 avril à 9h30 à la bibliothèque du 6ème
    Pour les enfants de 2 à 3 ans. Sur inscription : 04.72.83.15.72

    Cluedo, à toi de jouer !
    Mercredi 7 avril à 14h à la bibliothèque du 7ème
    Entrée libre, dans la limite des places disponibles.


    Enquêtes rue du crime
    Mercredi 7 avril à 15h30 à la bibliothèque du 1er
    À toi de venir exercer tes talents de détective !
    Pour les enfants, dès 9 ans

    www.bm-lyon.fr

     
     

    PROJECTION
    Tout (ou presque) sur Maigret
    réalisé par Alain Ferrari (2009)
    Mercredi 7 avril à 18h30 aux Archives municipales de Lyon

    Documentaire réalisé par Alain Ferrari (2009). En partenariat avec l’INA.

    Archives municipales de Lyon
    1, place des Archives - 69002 - Lyon
    Tél. 04.78.92.32.50

     
     


    LECTURE

    de Volker KUTSCHER
    Jeudi 8 avril à 18h30 au Goethe Institut

    Germaniste et historien, Volker Kutscher vit à Cologne. Il a débuté sa carrière comme journaliste avant de se tourner vers le roman policier. Le Poisson mouillé est son premier roman.

    Goethe Institut
    18, rue François Dauphin - 69002 - Lyon
    Tél. 04 72 77 08 88

     

     

     
     


    CINEMA

    Soirée de projection et remise du prix COURTS DU POLAR
    Jeudi 8 avril à 20h30 au cinéma Le Zola

    Le Festival s'ouvre cette année aux courts-métrages avec le Prix Courts du Polar. A cette occasion, une sélection des meilleurs films du genre réalisés ces trois dernières années sera projetée au cinéma Le Zola. Un jury de professionnels désignera le lauréat.

    Cinéma Le Zola
    117, cours Emile Zola - 69100 - Villeurbanne
    Tél : 04.72.43.28.30

     

     

          Plus d'infos sur: www.quaisdupolar.com
  • Les rêves sont la littérature du sommeil

    jean chalon.jpgJean-Paul Caracalla
    22/01/2009 | Mise à jour : 11:12 |


    Dans la suite de son «Journal», Jean Chalon raconte ses songes. Il y retrouve ses chères amies, Louise de Vilmorin, Liane de Pougy, Natalie Barney…
     
    Jean Chalon est un rêveur. Il a fréquenté d'innombrables personnages célèbres, aujourd'hui disparus. Toutefois, il ­possède le don de les ressusciter pendant son sommeil, pour vivre avec eux des instants d'intimité. Jean Chalon, «chéri de ces dames», adule éperdument les grandes défuntes : Natalie Barney, Alexandra David-Néel, Florence Gould, Louise de Vilmorin, Anaïs Nin, Marguerite Yourcenar… D'autres égéries plus historiques à qui il s'adresse avec une fervente familiarité, dans des biographies intimistes : Chère Marie-­ ­Antoinette, Chère George Sand.

     

    Furibard à la projection du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola, il réprouve son portrait de l'« Autrichienne », fustigeant le cinéma : cet enfer des reines. Orson Welles affirmait : « L'Amérique a connu deux catastrophes : Pearl Harbor et Pearl Buck. » Pour Chalon, ce sera Bush et Mme Coppola. Sans barguigner, il souhaite l'adoption d'une loi interdisant aux Américains de toucher à l'histoire de France.


    La «Marilyn Malraux»

    Une nuit - rêve extravagant -, en chemin de fer avec la reine d'Angleterre, il se voit en sigisbée de Sa Gracieuse Majesté, accompagne la souveraine qui lui offre des beignets d'aubergine ! Une autre nuit, il est à Marbella avec sa chère Lola Florès, puis croise ­Natalie ­Barney à l'Hôtel d'Angleterre de Nice. Autre félicité de rêve, George Sand vient à lui pour lui proposer un rôle dans sa prochaine pièce.

    Il se souvient des dimanches chez ­Louise de Vilmorin ; l'arrivée de Malraux dans le salon bleu de Verrières ; la «Marilyn Malraux » contrainte au silence, si malaisé pour celle qui proférait : «Parlez-moi de moi, il n'y a que ça qui m'intéresse.»

    Liane de Pougy, à son tour, revient dans les rêves de l'auteur, cette fois pour un fait bien réel. Zola rend visite à l'hétaïre pour peaufiner son portrait de Nana. À l'entrée de sa chambre, la courti­sane le retient : « N'entrez pas là, Monsieur Zola, ce n'est pas dans vos moyens. »

    Lorsque Jullian et Chancel lui demandent, pour leur collection « Idée fixe », quelle est son obsession, Chalon les déconcerte en leur avouant : « Ouvrir une maison de rendez-vous. » Ceci n'était que le rêve avorté d'un garçon sage « élevé dans l'innocente et bureaucratique atmosphère d'un magasin de ­graines à Carpentras ». En écrivant le quotidien de ses nuits fantasmatiques, Jean Chalon passe en revue sa galerie de portraits-souvenirs mêlant petits faits vrais, médi­tations et histoires lestes.

    On absoudra amertume, rancœurs et plaidoyers pro domo de ce Journal d'un rêveur, pour ne retenir que la fantaisie onirique du biographe de Thérèse de Lisieux. Jean Cocteau n'affirmait-il pas que les rêves sont la littérature du ­sommeil ?

    Journal d'un rêveur professionnel (2005-2007) de Jean Chalon Éditions La Différence, 185 p., 17 €.

    http://www.lefigaro.fr/livres/2009/01/22/03005-20090122ARTFIG00427-les-reves-sont-la-litterature-du-sommeil-.php

     

     

  • V. Boneu, L'Idylle en France au XIXe siècle

    V. Boneu, L'Idylle en France au XIXe siècle

    Information publiée le 13 février 2014 par Matthieu Vernet

    Compte rendu publié dans Acta fabula (Juin-juillet 2014, vol. 15, n° 6) : "Fin de l’idylle ?" par Bérangère Chaumont.

     

    ***

     

    Violaine Boneu, L'Idylle en France au XIXe siècle

    Paris : Presses de l'université Paris-Sorbonne, coll. "Lettres françaises", 2014.

    EAN 9782840509110.

    486 p.

    Prix 23EUR

    Présentation de l'éditeur :

    L'idylle au XIXe siècle : fin d'un genre ? Comment "chanter les bergers et les bois sous le règne des machines à vapeurs et des chemins de fer", demande Jules Janin en 1832. "Fin de l'Idylle", renchérit Rimbaud en 1872, à la fin de "Michel et Christine". Et pourtant - au carrefour de la théorie des genres, de l'histoire littéraire et de l'herméneutique, ce livre entreprend de réviser le lieu commun selon lequel l'idylle ne serait plus, après André Chénier, qu'un ensemble de clichés fades et définitivement anachroniques.
    Il élabore une pensée complexe de la notion, en montrant qu'elle articule l'héritage rhétorique, historique et philosophique des siècles passés avec le nouveau paradigme psychologique issu de la révolution romantique, et qu'elle offre, de ce fait, un point de vue privilégié sur l'avènement de la littérature moderne. Cet ouvrage propose non seulement un panorama synthétique des évolutions du genre, mais encore des relectures approfondies d'oeuvres majeures d'Hugo, Nerval, Baudelaire, Mallarmé, Balzac et Zola, frayant ainsi un chemin original à travers la littérature française du XIXe siècle - où l'on découvre que l'enfant, l'humble des villes et le touriste en vacances sont les avatars de l'antique berger ; que le terroir, la terre natale et le jardin le plus pauvre peuvent figurer la moderne Arcadie ; où l'on comprend, enfin, que les voix les plus désespérées du siècle s'obstinent à désirer encore une forme de joie, conquise sur le néant.

    Sommaire :

     

    • L'HERITAGE DU XVIIIE SIECLE
      • Discours de l'idylle
      • Figures de l'idéal
    • MUTATIONS
      • Passion de l'absence
      • Passion de la présence
    • POETIQUES MODERNES
      • Hugo : dynamiques de l'idylle
      • Nerval : chimères et consolation poétiques
      • Baudelaire : la bucolique et le rhéteur
      • Mallarmé : L'Après-midi d'un faune
    • L'EPREUVE DU REEL
      • Logique symbolique et logique littérale
      • Balzac : Les Paysans
      • Zola : science et poésie de la nature

     http://www.fabula.org/actualites/v-boneu-l-39-idylle-en-france-au-xixe-siecle_61350.php

  • Mon texte inédit sur ce blog:Le pantalon de Paul

    Le thème de la semaine

    Dans notre promenade dans les thèmes anciens, nous avons trouvé « le pantalon de Paul. »

    Et vous qu’en ferez vous ?

    En prose ou en vers, qu’il soit déchiré ou neuf, il vous faut nous envoyer votre texte avant dimanche 26 février 2017 minuit à l’adresse habituelle :impromptuslitteraires[at]gmail.com

    impromptuslitteraires.blogspot.fr/p/le-theme-de-la-semaine.html

    Le pantalon de Paul Cézanne

    Le pantalon du petit Cézanne a couru dans tout Aix -en-Provence

    Du Cours Mirabeau où il vivait avec ses parents à l'Eglise

    Sainte-Madeleine où il a été baptisé. Quand son père ouvrit une banque

    Rue des Cordeliers, le pantalon du petit Paul fut mieux coupé, plus riche.

    Au collège, le pantalon du petit Cézanne rencontre celui d'Emile

    Avec lequel il forme deux paires d"Inséparables." Un jour Paul défend Emile.

    Le lendemain, Zola offre à Cézanne un panier de pommes, un motif du peintre.

    A l'école de dessins d'Aix-en-Provence, le pantalon de Paul s'use.

    "Cézanne peint" et sculpte mais est aussi bon en mathématiques.

    Après avoir obtenu le bac brillamment, le pantalon de Paul épouse

    Sans enthousiasme les bancs de la faculté de droit mais c'est de peinture

    Qu'il reçoit un prix. Le pantalon de Paul échappe au service militaire.

    Le pantalon de Cézanne est celui d'un athlète  souffrant et timide.

    Le pantalon de Paul s'assoit dans les couloirs du Louvre comme copiste.

    Emile Zola prend un jour la défend de Paul Cézanne dans un article.

    Le pantalon du peintre court à nouveau la campagne aixoise.

    Paul fait sauter le pantalon pour une ouvrière et modèle, Hortense.

    Le pantalon de Paul connait l'usure et les raccommodages à Auvers-sur-Oise.

    Alors qu'il est sans pantalon, Hortense lit Baudelaire à Cézanne.

    Paul mouille le bas de son pantalon à l'Estaque dont il parcourt le paysage

    A pied et à pinceaux comme le fera à Gardanne et Aix pour la Ste Victoire.

    Le bas du pantalon de Paul finira de s'user en grimpant vers la montagne

    Ou vers son atelier  où on l'a suspendu pour accentuer le pittoresque

    De la visite des paysages aixois. J'ai suivi le pantalon de  Paul vers le barrage

    De Bibémus où mon pantalon a reçu la poussière du chemin des carrières.

     

    22 février 2017

  • Nous avons vu hier soir au cinéma:Cézanne et moi

    Cézanne et moi : AfficheDate de sortie 21 septembre 2016 (1h 54min)

    Nationalité Français

    Bande-annonce Séances (562)

     
    Presse 2,5 12 critiques

    Synopsis et détails

    Ils s’aimaient comme on aime à treize ans : révoltes, curiosité, espoirs, doutes, filles, rêves de gloires, ils partageaient tout. Paul est riche. Emile est pauvre. Ils quittent Aix, « montent » à Paris, pénètrent dans l’intimité de ceux de Montmartre et des Batignolles. Tous hantent les mêmes lieux, dorment avec les mêmes femmes, crachent sur les bourgeois qui le leur rendent bien, se baignent nus, crèvent de faim puis mangent trop, boivent de l’absinthe, dessinent le jour des modèles qu’ils caressent la nuit, font trente heures de train pour un coucher de soleil... Aujourd’hui Paul est peintre. Emile est écrivain. La gloire est passée sans regarder Paul. Emile lui a tout : la renommée, l’argent une femme parfaite que Paul a aimé avant lui. Ils se jugent, s’admirent, s’affrontent. Ils se perdent, se retrouvent, comme un couple qui n’arrive pas à cesser de s’aimer.
    Voir les infos techniques
    Année de production 2016
    Date de sortie DVD -
    Date de sortie Blu-ray -
    Type de film Long-métrage
    Secrets de tournage 13 anecdotes
    Budget -
    Langues Français
    Format production -
    Couleur Couleur
    Format audio -
    Format de projection -
    N° de Visa 142487
    Guillaume Gallienne
    Guillaume Gallienne
    Rôle : Paul Cézanne
    Guillaume Canet
    Guillaume Canet
    Rôle : Emile Zola
    Alice Pol
    Alice Pol
    Rôle : Alexandrine Zola
    Déborah François
    Déborah François
    Rôle : Hortense Cézanne
    Casting complet et équipe technique
    12 articles de presse
    Basketo
    Critique positive la plus utile

  • Lors de mon prochain séjour à Aix, j'essaierais d'aller à Gardanne

     Gardanne

    De 1885 à 1886, pour se rapprocher d’Aix, Cézanne a choisi ce village où il a pu s’installer avec Hortense Fiquet et le petit Paul au 27 cours Forbin. Ce bourg de 2645 habitants lui permet une vie sereine ; il se lie d’amitié avec quelques Gardannais et le petit Paul fréquente l’école communale de garçons. Cette période est ponctuée par deux événements marquants de la vie du peintre : c’est de Gardanne qu’il rompt avec son ami d’enfance Emile Zola et le 28 avril 1886 il épouse sa compagne à Aix, régularisant ainsi sa situation familiale vis à vis de ses parents. Pendant ces quelques mois il s’est attaché à peindre le vieux village perché sur la colline du Cativel. Joachim Gasquet, un ami, écrit : «  il peint sous toutes ses faces ce village de Gardanne enraciné dans son coteau, le clocher rugueux, le troupeau roussi des maisons, les toits brûlés, une masse de grands feuillages mettant toujours une fraîcheur, un puits de lumière verte quelque part dans la chaleur ». En suivant le boulevard Paul Cézanne on peut visiter sur la « colline des frères » le musée de plein air où l’on se rend bien compte avec les reproductions des oeuvres du musée de Brooklyn, du Métropolitan Museum et de la fondation Barnes comment le peintre a cherché à rendre la forme pyramidale du village et sa structure complexe. « La période de Gardanne constitue une période charnière. La structure composite de la ville a servi de prototype à la conception structurale de la peinture que Cézanne était en train de développer » dit John Rewald.
    Voir les peintures
    Le village
    Les alentours

     

  • Quais du polar

    Coup d'envoi de cette 7e édition de Quais du Polar dès le 10 mars avec plusieurs évènements en avant-première du festival ! Découvrez l'ensemble de la programmation sur : www.quaisdupolar.com

     
       
     
     

     


    // COURTS DU POLAR : 2e ÉDITION

    Jeudi 10 mars à 20h30 au Cinéma Le Zola à Villeurbanne, projection de la sélection de courts-métrages noirs, Courts du Polar. En présence de Myriam Boyer.

    Renseignements : www.courtsdupolar.com/index.php

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    // CINEMA « JAZZ ET POLAR » À VAULX EN VELIN

    Jeudi 11 mars à 18h au Cinéma Les Amphis à Vaulx-en-Velin, Cotton Club de F.F.Coppola. En partenariat avec A Vaulx Jazz, projection précédée d’une discussion sur le thème « Jazz et polar ».

    Renseignements : www.quaisdupolar.com/prog_cinema.php

     
     
     // LES INVITÉS DE QUAIS DU POLAR 2011

    Découvrez l'ensemble des auteurs invités sur :
    www.quaisdupolar.com/invites.php
     
     

     // PROGRAMMATION DES RENCONTRES

    L'ensemble des rencontres, tables-rondes et conférences disponibles sur :
    www.quaisdupolar.com/prog_litterature.php

     

     
     
     
    // CINÉMA - L'ENFER DE LA CORRUPTION

    8 films présentés par des auteurs invités.
    Réservez vos places dès maintenant sur :
    www.institut-lumiere.org

     

     
         
     
    Plus d'infos sur: www.quaisdupolar.com

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  • Gautier, le Tarbais romantique

    blié le 20/06/2011 12:18 | Jean-Pierre Bédéï

     

    Gautier, le Tarbais romantique
    Gautier, le Tarbais romantique
    Gautier, le Tarbais romantique

    Dans un XIXième siècle littéraire dominé par les trois ogres Balzac, Hugo et Zola, Théophile Gautier passe généralement au second plan. Il n’en tient pas moins une place centrale dans la vie intellectuelle de son temps comme le montre le très riche livre de Stéphane Guégan. Né à Tarbes en 1811 avant de déménager trois ans plus tard avec ses parents à Paris, Gautier acquiert très tôt le goût de l’écriture et de la peinture. Ses deux passions guideront toute sa vie. Ami d’enfance de Nerval, il deviendra un jeune romantique admirateur de Victor Hugo. Critique littéraire, d’art, journaliste, poète, dramaturge, romancier, Gautier est un polygraphe militant de l’Art pour l’Art. Il se situe avec une pointe de dandysme au centre d’une sphère intellectuelle rassemblant les auteurs et les peintres les plus prestigieux. C’est cette vie foisonnante faite également de voyages, notamment en Espagne, que retrace de manière très détaillée et vivante Stéphane Guégan pour commémorer le bi-centenaire de la naissance de Gautier, avec en toile de fond, un siècle de mutations intellectuelles, politiques et techniques qui a fait basculer la France dans la modernité. (« Théophile Gautier », Stéphane Guégan, Gallimard, 700 http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/20/1111077-gautier-le-tarbais-romantique.html

    p, 35 euros)

  • Clara

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    La rupture

    Nouveau jeu d'Enriqueta



    Imaginez la suite de cette situation :

    "Virgile appuya sur la touche lecture du répondeur pour écouter son message.
    - Virgile, dit une voix féminine...
    - C'est Clara. Je suis désolée, mais je préfère qu'on arrête là. Je te quitte, Virgile, Je te quitte.
    (...) Virgile apprit ainsi qu'il était quitté par une femme qu'il ne connaissait pas et avec qui il n'avait jamais eu de relation. Il n'avait vraiment aucun souvenir de cette dénommée Clara."

    (Situation prise du roman  "Peut-être une histoire d'amour" de Martin Page)

    Bien sûr, vous pouvez adapter cette version en changeant les rôles : Clara quittée par Virgile ou Clara quittée par Véronique ou Virgile quitté par Clément.

    Pas de date limite.

    http://enriqueta.over-blog.com/article-28056974.html

    Mon poème ci-dessous:

     

    Clara, Clara, Clara, Clara ?

    Vraiment, je ne vois pas.

    J’ai bien eu une Laura,

    Une Moira, une Nora

    Et comme Dali, une Dora.

    Et même la rousse Zora.

    En plus de la  grande Zola

    Avec son beau boa.

    N’oublions pas Barbara

    Qui ne s’habillait pas

    En noir mais de pois

    Bleu roi.

    Oh, et Dona

     

    Mais pas besoin

    De sommaire(Summer)

     

    Je ne me souviens pas

    De Clara.

    20 mars 2009

    N'oubliez pas d'aller commenter les notes de mon précédent voyage à Paris:9,12,15 à 19,21 à 23,24-25,29 à 35

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/11/9-voy...

    Puis naviguer à la note 12,15 etc. en vous servant du pager...

    Ces notes sont la nourritture de ce que j'écris... et des recueils présentés en haut de ce blog.

  • Le journal des Goncourt

    De l'oeuvre littéraire des frères Goncourt, abondante, il reste essentiellement le Journal qui a été plusieurs fois réédité, notamment chez Robert Laffont en 1989 (collection «Bouquins»). Le succès de cette édition intégrale a entrainé la réédition de plusieurs des ouvrages littéraires et historiques des Goncourt. Citons, en particulier, le roman Germinie Lacerteux (1865) qui relate les tristes aventures d'une servante hystérique. Emile Zola, un de leurs lecteurs assidus, fera ce commentaire: «Ils ont des nerfs d'une délicatesse excessive qui décuplent les moindres impressions».



    La rédaction de leur Journal, dont les premières pages furent écrites au lendemain du coup d'Etat du 2 décembre 1851, assurera la postérité des Goncourt. Car les deux frères, surtout Edmond qui en a écrit les trois quarts, seront sans complaisance envers leurs contemporains mis à nu. Leurs remarques sont de véritables pointes sèches exécutées de main de maître. Après la mort de Jules, Edmond, qui se révélera un extraordinaire reporter sur la société de son temps, décida d'en publier une partie. Neuf volumes parurent entre 1887 et 1896. L'Académie Goncourt qui avait la charge, par testament, de publier l'intégralité du manuscrit, proposera en 1935 une édition tronquée préfacée par Lucien Descaves. Une autre le fut par André Billy.



    Au risque de procès en diffamation, il était encore trop tôt pour dévoiler la totalité de ce précieux document qui témoigne, sans fausse pudeur, de la vie artistique et mondaine de la deuxième moitié du XIXe siècle. Le pastiche du Journal des Goncourt par Marcel Proust dans La Recherche du Temps Perdu est sans doute le plus bel hommage rendu aux deux frères.

     

    http://www.academie-goncourt.fr/?article=1229173796

  • Pierre et Jean

    Pierre et Jean
    Pierre et Jean
    Couverture de l'édition Livre de poche

    Maupassant a écrit 6 romans dont Une Vie (1883) ou encore Bel-Ami (1889). Pierre et Jean (1888) est son quatrième roman. Il comporte en guise de préface un essai intitulé Le Roman dans lequel l'auteur y explique qu'il prend ses distances par rapport au naturalisme de Zola car, d'après lui, l'écrivain réaliste ne fait que présenter sa vision personnelle du monde réel. Pierre et Jean est composé de 9 chapitres.

    Biographie de Guy de Maupassant
    Fiche sur le naturalisme chez Maupassant

    Texte intégral de Pierre et Jean (334 ko)



    Voici les différentes fiches de révision sur Pierre et Jean :

    Résumé de Pierre et Jean
    Synthèse de Pierre et Jean

            - Incipit
            - L'annonce de l'héritage   Chapitre I
            - Fin du chapitre I
            - Début du Chapitre II
            - Les phares   Chapitre II
            - La quête de la vérité   Chapitre IV
            - Le portrait   Chapitre V
            - La plage de Trouville   Chapitre V
            - La partie de pêche   Chapitre VI
            - La demande en mariage   Chapitre VI
            - Extrait du chapitre VII   Chapitre VII
            - L'éviction de Pierre   Chapitre VII
            - Question sur l'héritage   Chapitre VIII
            - Chapitre IX



      -> Lien interne : Fiche de révision sur le roman

    http://bacdefrancais.net/pierre-et-jean.php

  • Les plus beaux textes de l'histoire de l'art

     

     

     

    nouvelle édition augmentée

    27.50 € TTC

     
    03 septembre 2014

    Des grottes de Lascaux révélées par Georges Bataille aux dessins de Cy Twombly décryptés par Roland Barthes, écrivains, philosophes, poètes, historiens de l'art ont pris la plume pour éclairer les œuvres et les artistes qui les inspirèrent. Ainsi, Diderot dévoile Chardin, Zola et Mallarmé défendent Manet, Rilke rend hommage à Rodin, Arasse réinterprète la Joconde.


    Articles de presse, comptes rendus de salons, poèmes extraits de romans, essais, la critique d'art s'écrit de mille façons. Cette anthologie illustrée propose un florilège de 70 chefs-d'œuvre qui ont fasciné les grands auteurs et constitue une nouvelle histoire de la critique. Sélectionnés et commentés par Pierre Sterckx, illustrés par l'œuvre décrite, ces morceaux choisis célèbrent les noces de l'art et de la littérature.

    Cette nouvelle édition a été augmentée pour élargir la sélection tant dans le temps que dans les styles.


    Informations sur le livre: 280 pages - 18 x 24 cm
    EAN : 9791020401069
    Reliure : Broché avec rabat

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-873-Les-plus-beaux-textes-de-l-histoire-de-l-art.html

  • Sur le fronton de la maison Hébert(visitée le 24 décembre 2016):Nulla dies sine linea

    Grenoble 24.12.2016 021.jpg

    Nulla dies sine linea est une locution latine qui signifie « pas de jour sans une seule ligne ». Elle trouve sa source chez Pline l'Ancien (Histoire naturelle, XXXV, 841), où l'idée s'applique au peintre grec Apelle, qui ne passait pas une journée sans tracer au moins une ligne. Mais c'est seulement dans le Proverbiorum libellus de Polydore Virgile2 (1470-1555) que la locution elle-même est attestée pour la première fois.

    En latin classique, linea signifie au sens propre un « fil de lin », d'où un « cordeau », et désigne au figuré une ligne, un trait (tracé avec une plume ou un pinceau)3 ; le mot ne s'applique pas à une ligne de texte. Cependant, de nombreux écrivains ont repris cette expression à leur compte, en l'appliquant à l'écriture.

    Émile Zola a repris cette expression et en a fait une devise, inscrite sur le linteau de la cheminée de son bureau, dans sa maison de Médan. Cette devise figure aussi dans le bureau de l'écrivain flamand Stijn Streuvels, dans sa maison d'Ingooigem. Jean-Paul Sartre la cite dans Les Mots : « J’écris toujours. Que faire d’autre ? Nulla dies sine linea. C’est mon habitude et puis c’est mon métier. »

    L'exposition inaugurale du Centre Paul Klee de Berne en 2005 portait le titre Kein Tag ohne Linie4 (équivalent allemand de l'expression latine) ; cette formule, employée par Klee lui-même, fait référence à l'intense production de l'artiste à la fin de sa vie5.

    wikipedia.org/wiki/Nulla_dies_sine_linea

  • Un journal d'écrivains

    Par Jean d'Ormesson
    05/05/2011 | Mise à jour : 13:08

    (François Bouchon/Le Figaro)
    (François Bouchon/Le Figaro)

    INÉDIT - L'anthologie réalisée par Le Figaro montre que celui-ci a toujours fait appel aux grandes plumes du moment. Le Figaro Littéraire publie la préface de Jean d'Ormesson. 

    Toujours jeune et au premier rang de nos journaux nationaux, Le Figaro peut se vanter aussi d'être le plus ancien des titres de la presse quotidienne française. Dans une quinzaine d'années, il fêtera son deuxième centenaire. Et depuis plus de cent cinquante ans, il est par excellence le journal des écrivains.

    De Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Barbey d'Aurevilly, Maupassant et Mauriac à Valéry et à Claudel, la liste des écrivains qui ont publié des textes dans Le Figaro est impressionnante. Elle frappe surtout par sa diversité. L'Académie y est largement représentée, mais adversaires des institutions et francs-tireurs ne manquent pas. La gauche y est aussi active que la droite. Vallès, Zola, Mirbeau et Gide y côtoient Bernanos, Montherlant ou Paul Morand. La liberté règne. Et le talent.

    Émile Zola publie dans L'Aurore sa fameuse lettre «J'accuse». Mais pendant trente ans, de 1866 à 1897, il donne au Figaro, sur la littérature, sur l'amour, contre les hommes d'esprit, pour les juifs, des chroniques remarquables d'intelligence et de force, et qui se lisent encore aujourd'hui avec beaucoup de plaisir et d'intérêt. À propos du divorce et des débats qui s'instaurent à son sujet, Zola écrit dans Le Figaro ces mots qui éclairent toute son œuvre: «Le rôle véritable du grand écrivain n'est pas de plaider des causes sociales; son rôle est d'étudier l'humanité et de la peindre […] Les sociétés passent et l'homme reste. Toute la littérature qui n'est que sociale, humanitaire, progressive, devient illisible et ridicule au bout d'un demi-siècle; tandis que les œuvres écrites sur l'homme sont éternelles comme l'humanité elle-même.» Du coup, il émet des doutes sur le théâtre à succès de son temps: «À la place de M. Dumas fils, je tremblerais pour mes pièces à thèse, pour celles qui ont le plus remué les contemporains. Les thèses vieillissent vite.» Il n'est pas plus tendre pour Dumas père. Il lui oppose Stendhal, Flaubert, Michelet - et surtout Balzac: «Nous ne repoussons pas Alexandre Dumas. Nous demandons simplement que Balzac passe le premier […] Je donnerai cent francs pour la statue d'Alexandre Dumas, lorsque j'aurai donné mille francs pour la statue de Balzac.»

    Un quart de siècle plus tard, très loin de Zola - et aussi de Balzac -, un autre géant, Marcel Proust, publie dans Le Figaro un texte important, bien connu de ses admirateurs, «Sentiments filiaux d'un parricide». On voit, dans ces pages, l'auteur de La Recherche «jeter un regard sur Le Figaro, procéder à cet acte abominable et voluptueux qui s'appelle lire le journal et grâce auquel tous les malheurs et les cataclysmes de l'univers pendant les dernières vingt-quatre heures, les batailles qui ont coûté la vie à cinquante mille hommes, les crimes, les grèves, les banqueroutes, les incendies, les empoisonnements, les suicides, les divorces, les cruelles émotions de l'homme d'État et de l'acteur, transmués pour notre usage personnel à nous qui n'y sommes pas intéressés en un régal matinal, s'associent excellemment, d'une façon particulièrement excitante et tonique, à l'ingestion recommandée de quelques gorgées de café au lait.» Dans cette phrase interminable, si représentative de son art, Proust illustre très bien ce que Hegel appelait «la prière du matin» de la modernité: la lecture du journal.

    Bien d'autres trésors figurent dans ce recueil. Colette y avoue sa réticence à écrire: «Non, je ne voulais pas écrire. Quand on peut pénétrer dans le royaume enchanté de la lecture, pourquoi écrire? Cette répugnance que m'inspirait le geste d'écrire, n'était-elle pas un conseil providentiel? Il est un peu tard pour que je m'interroge là-dessus. Ce qui est fait est fait. Mais dans ma jeunesse je n'ai jamais, jamais, désiré écrire. […] Car je sentais, chaque jour mieux, je sentais que j'étais justement faite pour ne pas écrire.»

    Et Bernanos ! Il cite Benoît XV qui, dès 1920, à l'époque où la révolution enflammait les esprits, a ces paroles prémonitoires dans son Motu proprio: «Voici que mûrit l'idée d'une République universelle basée sur le principe d'égalité absolue des hommes et la communauté des biens d'où soit bannie toute distinction de nationalité… Mises en pratique, ces théories doivent fatalement déchaîner un régime de terreur inouïe.»

    Et Valéry ! C'est dans une chronique du Figaro, intitulée «Fluctuations sur le mot “Liberté”», que figure la formule célèbre: «Si l'État est fort, il nous écrase. S'il est faible, nous périssons.»

    Il faudrait parler de Maupassant, de Barrès, de Morand, de Cocteau, de Gide, de tant d'autres qui ont choisi Le Figaro pour s'exprimer. Ah ! bien sûr, il faudrait parler de Mauriac: «Une certaine souffrance et même un certain désespoir sont aussi du bonheur. […] Ce soir, criblés par les flèches du couchant (que le soleil est lent à disparaître !), nous songeons à ces jours sombres où les embruns, sur notre figure, auront ce goût de sel qui nous est familier depuis les larmes de la petite enfance.» Mais chacun sait que la vie et l'œuvre de Mauriac se confondent en partie avec Le Figaro. Et la place manque.

    Un mot pourtant sur Claudel. Le lecteur trouvera dans ce recueil deux poèmes de l'auteur du Soulier de satin: Paroles au Maréchal, de mai 1941, et Au général de Gaulle, de décembre 1944. Dans le premier poème, le poète parle à la France :

    «France, écoute ce vieil homme sur toi qui se penche et qui te parle comme un père.

    Fille de saint Louis, écoute-le ! Et dis, en as-tu assez, maintenant, de la politique?

    Écoute cette voix raisonnable sur toi qui propose et qui explique,

    Cette proposition comme de l'huile et cette vérité comme de l'or !»

    Et dans le second cette fois, c'est la France elle-même qui parle :

    «Et vous, monsieur le général, qui êtes mon fils, et vous qui êtes mon sang, et vous, monsieur le soldat ! Et vous, monsieur mon fils à la fin qui êtes arrivé !

    Regardez-moi dans les yeux, monsieur mon fils, et dites-moi si vous me reconnaissez !»

    Que s'est-il donc passé? Ce qui s'est passé? Entre les deux textes, l'histoire a passé.

    CRITIQUE VIDÉO - Articles rares, par Bertrand de Saint Vincent :


    http://www.lefigaro.fr/livres/2011/05/05/03005-20110505ARTFIG00520-un-journal-d-ecrivains.php