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Chaque 8 décembre, les lyonnais allument de petits lampions sur leurs fenêtres en hommage à la Vierge puis descendent se promener dans la ville alors embrasée de milliers de lumignons et animée par des spectacles originaux dans l'ensemble des quartiers.
Ces illuminations constituent une tradition fortement ancrée dans la vie de la cité et attire des centaines de milliers de visiteurs chaque année.
Cette tradition est née il y a près d'un siècle et demi. Le 8 décembre 1852, doit avoir lieu l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, érigée sur la colline de Fourvière. Un moment important pour tous les croyants de la ville puisque cet événement avait été reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Or en ce soir du 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon et menace une fois de plus la cérémonie. Mais heureusement le temps redevient clément. Alors la population qui avait tant attendu cette manifestation illumine d'un geste spontané ses fenêtres et descend dans les rues. Elle conservera cette coutume jusqu'à nos jours.
Autour de cette fête religieuse et traditionnelle, des mises en lumière spectaculaires sont effectuées depuis quatre ans dans le cadre d’un « festival lumière » devenu « Fête des lumières », pendant 4 jours autour du 8 décembre, en parallèle du Plan Lumière qui réalise une scénographie lumineuse dans tous les quartiers de la ville en mettant en lumière les principaux sites et monuments de la ville et qui fait désormais référence en France et à l’étranger.
La Ville de Lyon, a pris l'initiative de créer un réseau international des villes de lumières dans l’objectif de réunir en un véritable forum de communication, les municipalités et intervenants professionnels de tous pays, en multipliant échanges d'informations et d'expériences dans le domaine de la lumière et promouvoir la lumière au service des villes comme outil majeur de la vie, de l'architecture et de l'aménagement urbains. Aujourd'hui, c'est une trentaine de villes du monde entier qui a manifesté sa volonté de rejoindre LUCI Association, présidée par la Ville de Lyon, (Lighting Urban Community International), et de participer à ses travaux.
Sans surprise, le prix Décembre a été attribué jeudi à la psychanalyste Elisabeth Roudinesco pour son essai Sigmund Freud en son temps et dans le notre (Seuil), par sept voix au deuxième tour contre cinq pour l'historien Paul Veyne pour ses souvenirs Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas (Alb... Lire la suite
« Wifredo Lam est celui qui rappelle le monde moderne à la terreur et à la ferveur premières. » Aimé Césaire, Lam et les Antilles.
L’œuvre du peintre cubain Wifredo Lam (1902-1982), singulière et engagée, affronte les problèmes du monde. Dans l’écriture d’une histoire de l’art moderne internationale, elle s’impose. Cette rétrospective inédite la replace, des années 1920 aux années 1970, dans le contexte des avant-gardes que l’artiste a côtoyé, dans le compagnonnage avec les intellectuels et les poètes solidaires des mouvements d’émancipation qui ont marqué le 20ème siècle. Elle renouvelle le regard porté sur Wifredo Lam, éclaire son travail et sa pensée.
L’œuvre de Julien Prévieux, lauréat du prix Marcel Duchamp 2014, interroge les mondes du travail et de l’économie en jouant avec les dispositifs de contrôle et les technologies de pointe. Pour cette exposition, l’artiste a choisi de travailler sur l’enregistrement du mouvement : il transforme des données et des outils d’évaluation en peintures ou en sculptures abstraites. Sa stratégie : reprendre la main sur des dispositifs de mesure qui semble de prime abord condamner les usagers à la passivité afin d’en renforcer les potentialités visuelles et esthétiques.
« Au fond, tout geste enregistré qu’il s’agisse de se frotter le front, d’un vol à la tire ou d’un simple regard, peut ainsi devenir une œuvre d’art. » Julien Prévieux.
Nourrie par les imaginaires du cinéma, de la littérature, de l’architecture et de la musique, l’œuvre de Dominique Gonzalez-Foerster se présente comme une demeure de fiction faite d’indices et de symboles : des réalités parallèles, des espaces scéniques. Le spectateur est invité à déambuler à travers un labyrinthe de chambres, d’environnements et de passages jusqu'à la terrasse du musée ou à l'atelier Brancusi.
Le catalogue associé à la rétrospective d'Anselm Kiefer offre plusieurs regards sur son œuvre avec, notamment, des contributions de Marc-Alain Ouaknin, de Jean-Michel Bouhours ou d'Hadrien Laroche. Ils explorent la complexité des créations de l'artiste qui joue avec les matières et les couleurs pour convoquer tout autant l’Histoire et la philosophie que la littérature et la science. Les notices, documentées, apport
Et si l’actualité d’une exposition devenait l’occasion d’une rencontre ? Telle est la question que nous nous posons souvent en réunion de rédaction. Ainsi, ce mois-ci, nos lecteurs peuvent-ils lire la conversation qui s’est tenue entre Nicolas Bourriaud, aujourd’hui directeur du Moco à Montpellier, et Christian Boltanski, alors que celui-ci préparait sa grande exposition qui vient d’ouvrir au Centre Pompidou, et qui est un peu plus qu’une rétrospective. Dialogue, donc, entre le théoricien de l’"esthétique relationnelle" et l’artiste qui, plus qu’aucun autre, a mis l’empathie au centre de son œuvre.
Empathie. À ne pas confondre avec le pathos, manière facile dont une certaine presse se défausse de la question des migrants. Ce n’est pas le cas des photographes présentés dans notre dossier "Images migratoires" qui, dans leur approche, savent garder la bonne distance. À lire absolument, avant de visiter plusieurs expositions sur le thème (à Pontault-Combault, Dunkerque, Hennebont et Paris).
Notre façon de regarder les migrants implique bien sûr notre rapport à l’autre. Un sujet qu’avait abordé l’exposition historique Magiciens de la terre en 1989. Trente ans après, Jean-Hubert Martin qui l’orchestra, fait le constat, mitigé, de la diversité au sein de l’art contemporain. En écho, on trouvera quelques pages plus loin une étude sur l’œuvre de Seni Awa Camara, merveilleuse artiste sénégalaise, qui avait précisément été présentée dans l’exposition Magiciens.
D’autres découvertes sont à faire dans ce numéro : celle de deux jeunes artistes que nous avons choisi de distinguer parmi ceux qui participent à l'édition annuelle de Jeune Création, My-Lan Hoang-Thuy et Raphaël Sitbon, celle d’un grand et singulier peintre américain de l’hyperréalisme, Robert Cottingham, ou encore celle de la dimension performative de l’arte povera.
Quant au cahier livres, s’il fait écho à l’actualité des expositions en présentant l’actualité éditoriale de Félix Fénéon et de Joris-Karl Huysmans, modèles d’érudition, il n’en néglige pas pour autant… la puissance des graphzines !
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Il ne s’agit pas d’être « prophète de malheur ». Le dernier prophète est ridiculisé. C’est une caricature et il s’agit de Jonas. Il part à l’opposé de la ville où Dieu l’envoie. Il est sauvé par le poisson qui l’engloutit pour le vomir sur le rivage – On rit en écoutant l’histoire de Jonas –. Il prophétise le malheur et puis il est frustré parce que ce malheur ne se produit pas. Il est déçu que les habitants se soient convertis. Comme s’il s’était déplacé pour rien.
Mais si le prophète annonce la destruction, c’est justement pour qu’elle n’arrive pas. S’il annonce la colère de Dieu, c’est pour qu’elle n’éclate pas… S’il annonce le malheur c’est pour faire comprendre que ce malheur n’est pas une fatalité. Bonne nouvelle : si nous changeons de vie, nous pouvons vivre le bonheur.
Il faut annoncer la destruction nucléaire pour la conjurer. Il faut annoncer l’épuisement des ressources naturelles pour que l’humanité apprenne à les respecter. Il faut annoncer une crise financière pour que des dispositions soient prises pour l’éviter. On ne doit pas juger le prophète sur la réalisation de ses prophéties mais sur la pertinence de ses avertissements. Il faut vivre des conversions, pour ne pas vivre des catastrophes
Le prophète donne à imaginer un monde meilleur. Gandhi fait entrevoir l’indépendance de son pays. Martin Luther King rêve la fin de ségrégation, et Mandela communique sa vision d’une réconciliation. Ce à quoi personne n’aurait pensé, ce que personne n’aurait osé espérer, ce qui jadis aurait paru complètement fou devient par la suite banal et quotidien. La liberté d’expression, l’égalité devant la loi, devant l’impôt, les congés payés, l’accès pour tous aux hôpitaux… On peut penser plus loin, à l’égalité de salaire entre hommes et femmes...
Il y a encore beaucoup à faire, pour les personnes handicapées, les personnes âgées, les enfants… Ce sont les faibles, les petits, les exclus qui perçoivent le mieux l’avenir qu’il faut rêver pour le réaliser. Ce sont eux qu’il faut écouter, ce sont eux qui prophétisent le mieux.
Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef de Croire
ÉDITO
Quel Dieu attendons-nous ?
Quel est ce Dieu que nous attendons dans la venue d’un enfant ? Il serait tout-puissant, créateur du ciel, de la terre et de tous ceux qui l’habitent, humains, plantes, animaux… Et donc notre Père à tous. Un Père, nous dit la Bible, bienveillant, protecteur et… nourricier. À chaque eucharistie, ne sommes-nous pas en effet nourris par ce Père qui donne sa propre substance ? Nous voici donc engagés dans une filiation qui est une réalité vivante et constructive. Ce Dieu Père attend de nous une réciprocité. Tous ensemble, nous sommes ses fils et ses filles, nous faisons sa joie, attendant la fin des temps pour comprendre un amour qui nous cimente, oblige à l’unité, et dépasse notre entendement. Cette paternité de Dieu, qui est aussi maternité, oblige à réfléchir à notre propre fécondité et à la façon dont nous accompagnons ceux qui nous sont confiés. Délicatesse, tendresse, discrétion, que de choses nous avons à apprendre de notre Père à tous !
● Prendre le temps de redécouvrir la grâce de nos gestes, petits et grands. Voilà une belle aventure à vivre durant ce temps de l’Avent. Car se préparer à célébrer Noël, c’est aussi reprendre conscience de la promesse qui nous est faite quand nous contemplons Dieu s’incarner dans notre expérience humaine : désormais, notre corps, nos gestes, nos paroles sont visités par Celui qui vient. Un grand mystère de la foi se révèle dans le petit mystère de notre existence.
● Chaque fin d’année, les visiteurs se pressent en nombre à Meisenthal. Car, c’est ici, derrière les murs de briques rouges d’une vieille usine du petit village mosellan, que s’élaborent des milliers de boules de Noël. Une belle tradition née, d’après la légende, en 1858... Une idée lumineuse qui, depuis, a traversé les cultures et le monde entier.
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