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Courbet Gustave

  • J'ai craqué hier et j'ai lu dans la foulée:L'Atelier de Courbet

     

    L'Atelier de Courbet

     

    musée d'Orsay

    8.00 € TTC

     
    01 avril 2015

    L’immense Atelier est sans doute la composition la plus mystérieuse de Courbet. Il fait l’objet en 2015 d’une grande restauration. Événement d’autant plus exceptionnel que celle-ci se fera en présence du public. Placé dans une enceinte de protection transparente innovante, le tableau sera visible par l’ensemble des visiteurs du musée.
    Nous accompagnons cette restauration avec la publication d’un hors-série. Après avoir dessiné un portrait de l’artiste, nous reviendrons sur l’ensemble de ses œuvres, sur le caractère choquant, parfois scandaleux de certaines pour l’époque. Nous nous attarderons sur les origines du tableau, son histoire, sa conception. Et évidement sur sa restauration. Courbet se heurte à l’incompréhension de ces contemporains notamment pour ce tableau. En effet, l’usage était de réserver les grands formats au sujet de l’histoire ou de la religion, et de les traiter avec noblesse. Avec Courbet, la population anonyme des campagnes, prend brutalement la place des héros d’hier. « C’est le monde qui vient se faire peindre chez moi. » C’est à dire tous les amis, les travailleurs, les amateurs du monde de l’art.


    Informations sur le livre: 36 pages - 22 x 28,5 cm
    EAN : 9791020401496
    Reliure : Broché
  • Catégories : CEUX QUE J'AIME, Courbet Gustave

    Un nouveau Courbet pour le musée d’Art et d’Histoire de Genève

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    Signature : Laura La Fata - 21 mai 2014

    « Panorama des Alpes », une huile sur toile réalisée par Gustave Courbet vers 1876, est entré dans les collections du musée d’Art et d’Histoire de Genève, grâce à la générosité d’un donateur anonyme.

     

    L'oeuvre, qui rappelle une autre toile de l'artiste figurant le même paysage et conservée au Museum of Fine Arts de Cleveland, représente les massifs des Dents du Midi et du Grammont, vus depuis la terrasse de la maison de « Bon-Port » à la Tour-de-Peilz, dans laquelle Gustave Courbet a vécu ses années d'exil politique. Elle témoigne de « l'ambiguïté des sentiments [du peintre] au cours de son exil : fascination pour le paysage grandiose des montagnes suisses, angoisse de l'emprisonnement et de l'inéluctable maladie, aspiration à la liberté ». Pour la conservatrice en chef, responsable du pôle Beaux-Arts, Laurence Madeline, le musée d'Art et d'Histoire de Genève se devait d'acquérir cette vue idéale des Alpes, qui enrichit la collection du musée de paysages alpins. Uniquement répertorié dans le Catalogue raisonné de l'oeuvre de Courbet établi en 1977 par Robert Ferrier, Panorama des Alpes sera présenté au public pour la première fois lors de l'exposition « Courbet. Les années suisses » au Musée Rath, du 5 septembre 2014 au 4 janvier 2015.

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  • Orsay lance un appel aux dons pour restaurer « L’Atelier du peintre » de Courbet

    Gustave Courbet, L’Atelier du Peintre, 3,61 m x 5,98 m (©musée d’Orsay)

     

    Après l’opération de mécénat participatif proposée par le MUDO-musée de l’Oise pour restaurer « L’Enrôlement des volontaires de 1792 » de Thomas Couture, c’est au tour du musée d’Orsay de lancer un appel aux dons pour redonner son éclat à une œuvre de sa collection, « L’Atelier du Peintre » de Gustave Courbet.

     
  • Hector Hanoteau, un paysagiste ami de Courbet

    Hector Hanoteau (1823-1890), peintre paysagiste, fut à son époque un artiste renommé, influent auprès de ses pairs. La prochaine exposition du musée Courbet dévoilera une quarantaine d’œuvres (peintures, sculptures, aquarelles, photographies) invitant à découvrir ou redécouvrir ce peintre aujourd’hui méconnu, qui partageait avec Gustave Courbet un même engouement pour la peinture de paysage.
    Hector Hanoteau est né à Decize, dans la Nièvre, le 25 mai 1823. Son goût pour la peinture s'affirme assez tôt. Il intègre l'atelier de Jean Gigoux à Paris et fréquente en parallèle l'École des Beaux-Arts de Paris. S’il lui est arrivé de peindre quelques œuvres orientalistes lors d’un séjour en Algérie, Hector Hanoteau est avant tout un paysagiste attaché à sa région natale. À partir de 1847 il participe chaque année au Salon, jusqu’en 1889. Reconnu pour ses toiles «si vraies, si vivantes, si sincères» (Albert de la Fizelière, L’union des Arts, 1864), les années 1860 voient sa consécration : il obtient plusieurs médailles dont une hors concours qui lui permet de voir tous ses envois acceptés chaque année au Salon sans passer par le jury.
    Installé à Briet, il fonde une école de paysagisme qui sera réputée. Il travaille sur le motif, dans la Nièvre qu'il parcoure avec ses élèves. Parmi eux se trouvent Louis Marandat, Louis Tixier, Alfred Garcement et Paul Martin des Amoignes.
    Courbet et Hanoteau étaient très proches et fréquentaient tous deux la Bohème parisienne, en particulier la Brasserie Andler.
    Quelques œuvres en témoignent comme le Portrait d’Hanoteau par Courbet (1863 – collection privée) et une œuvre réalisée en collaboration, Baigneuses (1858), qui sera prêtée par le Musée d’Orsay, à l’occasion de cette exposition

    Hector Hanoteau, un paysagiste ami de Courbet

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  • Genève achète un Panorama des Alpes de Gustave Courbet

     

     

    JPEG - 150.8 ko
    Gustave Courbet (1819-1877)
    Panorama des Alpes, vers 1876
    Huile sur toile - 140 x 64 cm
    Genève, Musée d’Art et d’Histoire
    Photo : Bettina Jacot-Descombes/MAH de Genève

    20/5/14 - Acquisition - Genève, Musée d’Art et d’Histoire - Le Musée d’Art et d’Histoire de Genève vient d’acheter auprès d’un particulier un grand tableau de Gustave Courbet représentant un Panorama des Alpes, peint dans les dernières années de la vie de l’artiste après son exil en Suisse.
    La vue où l’on reconnaît les massifs des Dents du Midi et du Grammont, est celle qui s’offrait à lui depuis la terrasse de la maison de « Bon-Port » à la Tour-de-Peilz, village où il s’était réfugié et où il mourut en 1877.
    Cette toile rappelle un autre paysage alpin de Courbet conservé au Cleveland Art Museum. Mais s’il y peint la même chaine montagneuse, celle-ci prend désormais tout l’espace du tableau où ne figure plus la figure d’un berger entouré de ses chèvres. Si la marque de Courbet sur les paysages de Gustave Doré a souvent été soulignée, il est intéressant de voir ici ce qui pourrait être le signe d’une influence inverse.

    L’œuvre, qui témoigne comme le souligne le communiqué du musée « de la puissance picturale de l’artiste à une époque où il était généralement considéré comme un peintre « "fini" », n’avait jamais été exposée au public. Elle figurait dans l’inventaire après décès de l’artiste puis en 1915 dans celui de Juliette Courbet sa sœur, qui avait hérité de ses biens.
    Elle sera présentée pour la première fois dans l’exposition « Courbet, les années suisses » qui aura lieu au Musée Rath du 5 septembre 2014 au 4 janvier 2015.

    http://www.latribunedelart.com/geneve-achete-un-panorama-des-alpes-de-gustave-courbet

  • La carte postale de l'été1/6

    Le Bord de mer à Palavas" Gustave Courbet (1854, 37x46cm, Musée Fabre)

    Par Judith Benahmou-Huet | 19/07 | 06:00
     
     

    Vous souvenez-vous ? C'était un matin. Vous vous êtes levé plus tôt que tout le monde dans la maison. On dormait tard. On était en vacances. Vous êtes sorti pour aller admirer la mer. Et là vous avez été saisi par la force de la nature. Le vent. Le bleu du ciel et celui des flots. A l'infini. La puissance des vagues. Vous avez été pris par un sentiment lyrique qui vous avez rarement traversé jusque-là. En 1854 c'est une sensation semblable qui a certainement inspiré à Courbet ce tableau.

    La scène se passe à Palavas. On a du mal à reconnaître le paysage de la station balnéaire populaire de la périphérie de Montpellier, mais c'est pourtant ici que prend place ce tableau romantique. Comme l'image de l'homme pensif placé au sommet de la montagne peint par l'Allemand Caspar David Friedrich, voici le chef-d'oeuvre français de celui qui salue la sublime nature. Mais descendons de nos sommets nuagueux pour revenir au niveau de la mer. Si Gustave Courbet le Franc-Comtois avait fait le déplacement jusqu'à Montpellier, c'est tout simplement parce qu'il y avait été invité par un banquier riche amateur d'art du nom d'Alfred Bruyas.

    C'est la première fois qu'il vient à la rencontre de celui qui va jouer un rôle crucial dans sa carrière de peintre-entrepreneur. Aujourd'hui on dirait que Bruyas est son « backeur ». En saluant la mer, ce jour-là, Courbet salue aussi son destin, qui a mis sur sa route un homme capable de financer ses colossales ambitions.

     
    Judith Benhamou-Huet

    Les échos d'aujourd'hui

     
  • Catégories : A deux, A deux, nous voyons, nous visitons (etc), Courbet Gustave

    Nous avons enfin pu aller voir hier matin :La Source de la Loue; on y retournera

     

     
     
    "Pour peindre un pays, il faut le connaître. Moi, je connais mon pays, je le peins, les sous-bois, c'est chez nous. Cette rivière, c'est la Loue, allez-y voir, et vous verrez mon tableau... "

     

    Gustave Courbet.
       
     

    Le site de la source de la Loue est à rattacher à Courbet par les 13 tableaux qu’il en a fait, dont La grotte de la Loue, du National Gallery of Art de Washington ou La source de la Loue des Musées Royaux des Beaux-arts de Bruxelles. 


    L’eau est importante dans l’œuvre de Courbet, peut-être tout simplement car elle est prépondérante en Franche-Comté. A partir des années 1860, la présence de la rivière et de la force hydraulique se renforce dans ses œuvres. En effet, onze tableaux, exécutés surtout entre 1868 et 1876, montrent les activités industrielles des moulins en Franche-Comté.

     

    La source de la Loue constitue une des quatre étapes importantes du projet « Pays de Courbet, Pays d’artiste ».

     

     

    La Loue est une rivière classée première catégorie, considérée comme l’une des plus belles rivières d’Europe. La vallée de la Loue constitue une richesse touristique importante de la région.

    panneau.jpg

    Le sentier que l’on emprunte aujourd’hui pour se rendre à la source de la Loue est une partie du chemin médiéval (on peut encore voir les ornières creusées dans le roc) qui descendait du village d’Ouhans aux moulins sur la rivière, à l’entrée des gorges de Noailles.

    Le site est agrémenté de nouveaux aménagements sécurisés, permettant au visiteur de profiter pleinement du spectacle grandiose de la source de la Loue, alliant détente, découverte et nature.
    Tout au long de la découverte du site, vous pourrez distinguer les différents lieux peints par Courbet, admirer la beauté du paysage et la richesse de cette région.  Arrivé à la maison de la source, un film vous est proposé, présentant le site et son passé industriel en lien avec la perception qu’en avait Gustave Courbet.

    paysage.jpg
    Afin de mieux connaitre Courbet, nous vous proposons  d’explorer les paysages qui ont tant inspiré l’artiste, grâce à des randonnées reliant différents sites qu’il a observés, puis peints.  Ainsi vous pourrez marcher sur les pas du peintre, à travers différents sentiers tracés.

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  • Catégories : Courbet Gustave, Des expositions

    Fin de:Les chasses de monsieur Courbet

      du 24 novembre au 25 février 2013

     Courbet-Le-renard-dans-la-neige.jpg

    Gustave Courbet, Renard dans la neige, 1860, huile sur toile 

     Dallas museum of Art

     

    Exposition organisée en collaboration avec le Musée de la Chasse, Paris

    Commissariat général : Musée Gustave Courbet

    Commissaire scientifique : Gilbert Titeux, docteur en histoire de l’art, auteur d’une thèse portant sur les

    représentations de la chasse dans la peinture de Courbet

    Assisté de :

    - Dominique de Font-Réaulx, conservateur en chef au Musée du Louvre

    - Laurence des Cars, conservateur en chef, directrice scientifique de l’agence France Museum

    - Raphaël Abrille, conservateur au Musée de la Chasse et de la Nature (Paris)

    - Noël Barbe, ethnologue, chercheur au IIAC, Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de

    l’institution de la culture (CNRS, EHESS, ministère de la culture), directeur de l’Ethnopôle

    Musée Courbet

    - Pierre Feuvrier, Directeur de la Fédération des la chasse et de la nature du Doubs

     

    Courbet a réalisé plus de cent-trente tableaux évoquant la chasse, les chasseurs ou le gibier. Ces oeuvres n’ont guère été étudiées à ce jour et en dehors d’une exposition présentée au Japon en 2002-2003 intitulée « A Painter with Hunter’s Eye » et celle du Grand Palais en 2007 où une salle leur avait été spécialement consacrée, les oeuvres cynégétiques de Courbet n’ont jamais, à elles seules, constitué le thème privilégié d’une exposition. Ce projet s’inscrit dans le cadre du label Ethnopôle (Pôle national de recherche et de ressources en ethnologie)attribué par le Ministère de la Culture au Musée Courbet en 2010, au titre des activités relevant des thématiques suivantes : les relations entre activités artistiques, population et Gustave Courbet, Renard pris au piège, vers 1860, Musée Courbet territoire ; les modalités de représentation d’un territoire ; les modalités d’intervention artistique et d’action culturelle.

     

    Visites guidées sans réservation, tous les samedis à 15h et dimanches à 11h00.

    Visites guidées pour les groupes à partir de 10 personnes sur réservation obligatoire .

    Visites proposées également en anglais, allemand et espagnol.

    Le service des réservations est ouvert du lundi au vendredi de 10h à 12h :  reservationpaysdecourbet@doubs.fr Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir - tél : 03 81 86 59 55  

    http://www.musee-courbet.fr/

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Catégories : A voir, Courbet Gustave, Des expositions

    Les chasses de monsieur Courbet

     

      du 24 novembre au 25 février 2013

     Courbet-Le-renard-dans-la-neige.jpg

    Gustave Courbet, Renard dans la neige, 1860, huile sur toile 

     Dallas museum of Art

     

    Exposition organisée en collaboration avec le Musée de la Chasse, Paris

    Commissariat général : Musée Gustave Courbet

    Commissaire scientifique : Gilbert Titeux, docteur en histoire de l’art, auteur d’une thèse portant sur les

    représentations de la chasse dans la peinture de Courbet

    Assisté de :

    - Dominique de Font-Réaulx, conservateur en chef au Musée du Louvre

    - Laurence des Cars, conservateur en chef, directrice scientifique de l’agence France Museum

    - Raphaël Abrille, conservateur au Musée de la Chasse et de la Nature (Paris)

    - Noël Barbe, ethnologue, chercheur au IIAC, Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de

    l’institution de la culture (CNRS, EHESS, ministère de la culture), directeur de l’Ethnopôle

    Musée Courbet

    - Pierre Feuvrier, Directeur de la Fédération des la chasse et de la nature du Doubs

     

    Courbet a réalisé plus de cent-trente tableaux évoquant la chasse, les chasseurs ou le gibier. Ces oeuvres n’ont guère été étudiées à ce jour et en dehors d’une exposition présentée au Japon en 2002-2003 intitulée « A Painter with Hunter’s Eye » et celle du Grand Palais en 2007 où une salle leur avait été spécialement consacrée, les oeuvres cynégétiques de Courbet n’ont jamais, à elles seules, constitué le thème privilégié d’une exposition. Ce projet s’inscrit dans le cadre du label Ethnopôle (Pôle national de recherche et de ressources en ethnologie)attribué par le Ministère de la Culture au Musée Courbet en 2010, au titre des activités relevant des thématiques suivantes : les relations entre activités artistiques, population et Gustave Courbet, Renard pris au piège, vers 1860, Musée Courbet territoire ; les modalités de représentation d’un territoire ; les modalités d’intervention artistique et d’action culturelle.

     

    Visites guidées sans réservation, tous les samedis à 15h et dimanches à 11h00.

    Visites guidées pour les groupes à partir de 10 personnes sur réservation obligatoire .

    Visites proposées également en anglais, allemand et espagnol.

    Le service des réservations est ouvert du lundi au vendredi de 10h à 12h :  reservationpaysdecourbet@doubs.fr Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir - tél : 03 81 86 59 55  

     

    http://www.musee-courbet.fr/

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Catégories : Courbet Gustave

    A l'épreuve du réel, les peintres et la photographie au XIX siècle

    photos_prpa_aux_beaux_jours.jpg_mg_7105.jpg

      

      

      

      

      

    du 30 juin au 1er octobre

    À partir de l’annonce officielle, le 7 janvier 1839, de la découverte d’un nouveau procédé permettant la reproduction de la réalité, de nombreux artistes perçoivent l’utilité de la photographie et en acquièrent, passent commande à des photographes (Courbet, Ingres), et plus tard, la pratiquent directement (Friant, Muenier, Degas).

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  • Catégories : Courbet Gustave

    De Courbet à Picasso

     

    Organisé par le Musée Pouchkine, Moscou
    19 juin - 22 novembre 2009
    tous les jours de 9h à 19h

    En juin 2009, la Fondation Pierre Gianadda présente l’exposition « De Courbet à Picasso » dans la collection du Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou. C’est la deuxième fois que le célèbre musée moscovite présente ses trésors à Martigny : la première exposition s’est tenue en 2005. Le présent projet couvre la période la plus éclatante dans l’art de la se-conde moitié du XIXe – premier tiers du XXe siècle, tout comme dans l’histoire du collection-nement en Russie. Les œuvres proposées au public sont des jalons de l’histoire des tendances artistiques, du réalisme à la liberté picturale de l’impressionnisme, à la profonde individualité des maîtres du post-impressionnisme, aux expérimentations des débuts et de la maturité de l’avant-garde européenne. Cette époque coïncide avec l’essor inégalé des forces créatrices et sociales en Russie, dont l’intensité s’est exprimée dans une sensation aigüe du nouveau et a doué les collectionneurs de la capacité de reconnaître le plus important et significatif dans l’art étranger. Les œuvres présentées dans cette exposition ont été acquises à Paris par les fins connaisseurs moscovites de l’art contemporain Sergueï Trétiakov, Sergueï Chtchoukine, Ivan Morozov et d’autres. L’histoire de leurs fameuses collections s’est poursuivie et a acquis une nouvelle signification au Musée des Beaux-Arts Pouchkine.

    L’exposition s’ouvre par des œuvres de Camille Corot, artiste lyrique et introverti. Nous de-vons leur choix exceptionnel à l’intuition de Sergueï Trétiakov, frère de Pavel Trétiakov, cé-lèbre collectionneur d’art russe et fondateur de la Galerie Trétiakov. C’est grâce à lui que Moscou peut s’enorgueillir de la plus importante toile de Corot de la dernière période de son œuvre, « Le bain de Diane ». Le tableau de Gustave Courbet « Chalet dans la montagne » peint par le maître du réalisme durant son exil en Suisse est un brillant exemple de l’art du paysage. Quant au monumental « La bénédiction des jeunes époux » de Dagnan-Bouveret, chef-d’œuvre de la collection de Trétiakov, il reflète l’intérêt des peintres-réalistes pour la représentation empathique des sujets de la vie provinciale.


    L’une des parties les plus importantes de l’exposition à la Fondation Pierre Gianadda est liée aux peintres du cercle des impressionnistes et d’Edouard Manet. Son exceptionnel « Portrait d’Antonin Proust » est un brillant exemple du style intense du maître-expérimentateur. Notons également « La danseuse chez le photographe » d’Edgar Degas, « Au jardin » de Pierre-Auguste Renoir, liés aux premières années de l’impressionnisme, « La meule de foin » et les « Nymphéas blancs » de Claude Monet, où la manière mûre du chef de file de ce mouvement apparaît dans toute sa splendeur, ainsi que les paysages d’Alfred Sisley et de Camille Pissarro.


    La puissante et émotionnelle « Ronde des prisonniers » du post-impressionniste Vincent Van Gogh est l’une des œuvres les plus célèbres dans l’histoire mondiale de l’art. Paul Gauguin est représenté par des tableaux de sa période tahitienne, dont le mystérieux et splendide paysage « Matamoe ». Parmi les œuvres de Paul Cézanne se distingue « La plaine au pied de la mon-tagne Sainte-Victoire », où le motif favori du peintre apparaît pour la première fois dans son œuvre. Le symbolisme est représenté par la pénétrante toile « Le pauvre pêcheur » de Pierre Puvis de Chavannes et la peinture d’Eugène Carrière, proche du style de l’art nouveau. Les membres du groupe des Nabis Maurice Denis, Edouard Vuillard, Pierre Bonnard et le Suisse Félix Vallotton, artistes préférés d’Ivan Morozov, sont représentés par les toiles empreintes elles aussi des traits du symbolisme.


    Les œuvres d’Henri Matisse et de Pablo Picasso, que Sergueï Chtchoukine connaissait per-sonnellement, constituent la partie la plus célèbre de la collection du Musée des Beaux-Arts Pouchkine. L’exposition comprend des œuvres de Matisse, de ses premiers pas vers le fau-visme à la maîtrise de l’espace dans les « Capucines », ainsi que des membres du groupe des Fauves dont il fut le chef de file. Picasso est représenté par « Arlequin et sa compagne », une oeuvre rare de ses débuts artistiques, et par la raffinée toile cubiste « Reine Isabeau » ; le thème du cubisme est complété par un tableau de Georges Braque.


    Une partie importante de l’exposition est liée au thème du primitif et aux artistes proches de cette tendance. Henri Rousseau est représenté par la toile « La Muse inspirant le Poète », première version du célèbre portrait (le second est conservé au Musée de Bâle). C’est la pos-sibilité pour les connaisseurs de comparer les différentes solutions stylistiques des deux œuvres représentant le couple Apollinaire - Marie Laurencin (le tableau de cette dernière est lié à l’histoire de la création de ce portrait). Le thème de Paris est poursuivi par Maurice Utrillo. La série de paysages d’André Derain est pénétrée de simplicité et de solennité pathétique.


    L’exposition s’achève par un groupe de tableaux rappelant la période post-révolutionnaire des collections moscovites. Le premier Musée d’art moderne occidental au monde, créé à Moscou, tâchait de maintenir des liens avec des artistes européens ; c’est ainsi que des tableaux de Fernand Léger, d’Amédée Ozenfant et d’André Lhote arrivèrent de France dans les années 1920.


    La Fondation Pierre Gianadda, haut lieu de grandes expositions internationales, est à même de présenter avec brio l’une des plus importantes collections de la galerie de peinture du Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine.


    Le commissariat de l’exposition est assuré par Mme Irina Antonova, directrice du Musée Pouchkine, Moscou.


    Le catalogue de l’exposition De Courbet à Picasso reproduit en couleurs toutes les œuvres exposées et comprend des textes de Irina Antonova, directrice, Anna Poznanskaïa et Alexeï Petoukhov, conservateurs. Prix de vente CHF 45.-- (env. € 30.--).

    L'exposition De Courbet à Picasso
    Musée Pouchkine Moscou

    La Collection Franck,
    Le Parc de sculptures,
    Le Musée gallo-romain,
    Le Musée de l'automobile
    Léonard de Vinci, L’inventeur
    sont ouverts tous les jours
    de 9 h à 19 h
    du 19 juin au 22 novembre 2009
     
     
    Partenaire principal de la Fondation Pierre Gianadda

  • Catégories : Courbet Gustave, Nerval Gérard de

    "L'Europe des esprits ou la fascination de l'occulte, 1750-1950»

     

    Jusqu'au 12/02/2012 | Exposition | Strasbourg (67)

    Grâce à une muséographie très subtile, une exposition strasbourgeoise parvient à parcourir quatre mille ans de confluences entre occultisme, art, littérature et science, de l’Égypte antique au surréalisme.

    Lire la suite