
Ohé Mâtelôts!!!
Voici la rentrée, Jeanne Fadosi a gentiment proposé de s’y coller
C’est une excellente idée, ça permettra aux suivantes de se préparer en douceur.
La prochaine sera Martine et peut-être qu’après on pourra suivre l’ordre du tableau.
Voici donc ce que nous propose Jeanne Fadosi …
Le dernier défi (209 lancé le lundi 1er octobre 2018) que j’ai proposé
selon le calendrier de Dômi suggérait d’inclure des expressions avec le mot oeil ou yeux.
Savez-vous que le mot blason au XVIe siècle ne désignait pas seulement les armoiries
d’une famille sur un écusson (bouclier) mais aussi un genre poétique lancé
par Clément Marot sous forme d’un concours pour faire connaître de jeunes poètes
et promouvoir la poésie qui alors était principalement chantée.
Et justement Maurice Scève a connu la notoriété en remportant ce concours
en 1535 ou 1536 grâce à son blason du sourcil dont voici le début :
Sourcil tractif en voûte fléchissant
Trop plus qu’ébène, ou jayet noircissant.
Haut forjeté pour ombrager les yeux,
Quand ils font signe ou de mort, ou de mieux.
Sourcil qui rend peureux les plus hardis,
Et courageux les plus accouardis.
Sourcil qui fait l’air clair obscur soudain,
Quand il froncit par ire, ou par dédain,
Et puis le rend serein, clair et joyeux
Quand il est doux, plaisant et gracieux.
Oh je vous vois déjà froncer ou soulever les sourcils de panique.
Non, je ne vais pas vous obliger à écrire un blason d’autant que l’idée originale
et originelle de Marot de versifier sur une partie du corps humain a très vite
de par son thème dérivé vers des poèmes érotiques.
Certains sont sans doute très beaux, là n’est pas la question,
mais ici, c’est pour tout public. Vous me suivez ?
Pour le défi n°223 de lundi prochain je vous invite donc à écrire en prose
ou en vers sur ou à partir d’une partie visible de la tête
(oreille, front, menton, bouche, joue, cheveux ou crâne si chauve …)
ou d’une autre partie du corps humain (la main, le pied, le coude ou le genou, le nez ou l’épaule …)
avec prudence* et la décence joyeuse coutumière des croqueurs de mots.
Pour les » jeudi poésie » des 12 et 19 septembre,
vous n’aurez que l’embarras du choix, à moins que vous ne préfériez
avoir le champ libre sans contrainte d’un fil conducteur.
Juste je croise les doigts pour que la diversité des choix nous donne la joie
de relire la tirade des nez mais aussi bien d’autres pépites.
* Pour comprendre mon hésitation, je vous invite à taper sur votre moteur de recherche
les mots clés zizi et Pierre Perret, vous serez surpris des résultats de la première page !!!
Le Môt de Dômi
Heureuse de te retrouver bon pied bon oeil Jeanne
Je pense que je n’aurai pas trop à me creuser les méninges
j’ai encore quelques trésors dans mon grenier
même si je sais qu’il serait temps que je me renouvelle
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Coucou les Croqueurs de môts, voici à la barre du navire pour ce défi 212, Lénaïg
Alors, pour le défi du lundi 19 novembre, elle nous présente deux photos de Street Art,
ou Art de la rue, dont nous pourrons disposer à notre guise, ou en choisir une autre,
ou ne pas mettre d’image du tout MAIS le défi va consister à écrire une petite histoire
en y incluant au moins l’une des propositions suivantes :
- un regard bizarre,
- les murs ont de grandes oreilles,
- la chance me sourit.
Pour le jeudi 15 novembre en poésie :
les joies de la découverte,
pour le jeudi 22 novembre :
la saveur de l’instant présent,
ou thèmes libres bien sûr.


Le Môt de Dômi
L’art street c’est tout un art
Il aide à cacher la misère
tout en donnant un peu de lumière
à ceux qui trop souvent vivent dans l’obscurité.
Aujourd’hui nous sommes tous concernés par la street culture
et le street-art en fait plus que partie.
Que l’inspiration soit avec nous
Bises amirales à toutes et tous
et à très vite.
Dômi
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2018/11/13/defi-212-on-ecrit-sur-les-murs-le-nom-de-ceux-quon-aime/
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Recueil : Les fleurs du mal (1857).
Tes beaux yeux sont las, pauvre amante !
Reste longtemps, sans les rouvrir,
Dans cette pose nonchalante
Où t'a surprise le plaisir.
Dans la cour le jet d'eau qui jase
Et ne se tait ni nuit ni jour,
Entretient doucement l'extase
Où ce soir m'a plongé l'amour.
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Pour ce premier jeu de l'été nous vous proposons d'entamer votre texte
par l'un des incipits de romans ci-dessous
(nombre de participations illimité)
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Les textes, avec titre et signature,
sont à envoyer à notre adresse les40voleurs(at)laposte.net
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Bonne quinzaine,
Mil et une
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Matthieu Vernet
Rémi Brague, L’Image vagabonde. Essais sur l’imaginaire baudelairien, Chatou : Éditions de la transparence, coll. « cf. », 2008, 137 p.
Le parcours que propose Rémi Brague dans cet essai déroute le lecteur à plus d’un titre. Par son sujet tout d’abord. Spécialiste des philosophies juives et arabes, R. Brague a, par ailleurs, abondamment travaillé sur la philosophie grecque et l’histoire du christianisme européen. Toutefois, ce n’est pas en philosophe qu’il se dit aborder ici la poésie baudelairienne. Au contraire d’un Vincent Descombes appliquant sa philosophie à Proust et lisant le romancier au regard des catégories qu’il propose1, R. Brague propose plutôt une déambulation au cœur de l’œuvre de Baudelaire. Ce parcours étonne, également, par son étendue : le philosophe connaît bien le corpus baudelairien, depuis ses écrits poétiques — bien entendu — à ses écrits esthétiques, ou à sa prose intime. Le plus surprenant reste sans doute les lectures fraîches de simplicité et de raffinement qu’il suggère pour un certain nombre de poèmes des Fleurs du Mal, pour le moins canoniques.
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Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;
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