Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mort de Marianne Faithfull : la chanteuse britannique s'est éteinte à l'âge de 78 ans
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L'écrivain albanais Ismaïl Kadaré est décédé des suites d'une crise cardiaque à l'hôpital de Tirana, à l'âge de 88 ans, ce 1er juillet. Né en 1936, il fut une figure de proue de la résistance intellectuelle contre les régimes autoritaires, et un porte-drapeau de la littérature albanaise sur la scène mondiale. Il a reçu de nombreux prix prestigieux au cours de sa vie, dont le Booker International Prize en 2005 et le Prix Prince des Asturies en 2009. Il a souvent été cité comme un potentiel lauréat du Prix Nobel de littérature.
https://www.jesuismort.com/tombe/anouk-aimee(j'ai acheté le Libé avec elle en couv)
https://www.jesuismort.com/tombe/paul-chemetov
https://www.jesuismort.com/tombe/francoise-hardy(libé)
nouveau banc à la gare de Chateaucreux: photo de samedi
: quand l’ancien garde des sceaux s’opposait fermement à l’euthanasie |
09/02/2024 à 15:39 Analyse Robert Badinter est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à 95 ans. « La vie, nul ne peut la retirer à autrui dans une démocratie », avait affirmé, en 2008 l’ancien garde des sceaux devant une mission sur la fin de vie à l’Assemblée nationale. >> Lire la suite |
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-comedienne-laurence-badie-est-morte-a-lage-de-96-ans/
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Pascal Lamy : « La foi et les valeurs de Jacques Delors inspiraient son action » |
28/12/2023 à 16:45 Entretien Ami et collaborateur politique de longue date de Jacques Delors, mort hier, Pascal Lamy témoigne de sa personnalité, de sa méthode et de ses idées qui, à la croisée de la démocratie chrétienne et de la social-démocratie, ont eu du mal à s’épanouir dans la cadre des institutions et du système politique français. >> Lire la suite
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Les multiples rediffusions sur TF1 n’y sont sans doute pas pour rien mais si la première image qui nous revient de Guy Marchand, mort ce vendredi à Cavaillon (Vaucluse) à l’âge de 86 ans, est celle du chanteur de Destinée dans les Sous-doués en vacances (échouant pourtant à séduire Grace de Capitani), c’est aussi que cela réunit en une scène les deux facettes les plus évidentes du bonhomme : l’acteur populaire dont le visage est sans doute l’un des plus évidents du cinéma des années 70 et 80 et le crooner à la voix suave et un peu surannée. La reprise de la chanson dans le Père Noël est une ordure achèvera de lui assurer une notoriété un peu paradoxale.
Il avait tourné chez Pialat (Loulou), Miller (Garde à vue, César du meilleur second rôle) ou Tavernier (Coup de torchon), près de 150 films, mais son grand rôle à l’écran sera sur le petit : celui de Nestor Burma, le flic interlope et un peu anar de Léo Malet, dont lui, le séducteur un peu dilettante, était l’incarnation parfaite. Car si Burma, dont l’imper lui collera à la peau de 1993 à 2001, lui allait si bien, c’est que Guy Marchand était un vrai Parisien, volontiers gouailleur et enjôleur. Fils de ferrailleur, il était né en mai 1937 dans le XIXe arrondissement de Paris. C’était un gamin de Belleville où il ramassait, aux abords de la place des Fêtes avec son copain Claude Moine (le futur Eddy Mitchell) les chewing-gums déjà mâchés, s’encanaillant dans les salles de boxe enfumées de la rue de Crimée. Il passera là, sur les hauteurs de Paris, toute son enfance au son des disques de Django Reinhardt, ne quittant sa colline que pour aller au lycée Voltaire d’abord, puis dans les boîtes de Saint-Germain-des-Prés, la clarinette au bec. Jazzman averti, il tâte aussi du saxophone et du piano, mais c’est grâce à sa voix de velours travaillée qu’il se fait d’abord un nom avec la Passionata en 1965, chanson d’hidalgo faussement ténébreuse qu’Henri Salvador agrémentera de mimiques lors d’un légendaire passage télévisuel.
Cette chanson, il l’avait écrite durant son service militaire pour une fête de la Légion étrangère. Il avait été para puis légionnaire, le voilà pris par le showbiz, porté un détachement farouche qui restera sa marque de fabrique.
Il aimait les chevaux (sa pub «aujourd’hui avec le PMU, on joue comme on aime» est devenue culte) et les spaghettis et aura attendu, avant d’occuper réellement le devant de la scène sur un plateau de cinéma, de fêter ses 70 ans en patriarche émouvant dans l’Arbre et la Forêt d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau après avoir été remis en selle en vieux chômeur rital par Christophe Honoré dans Dans Paris en 2007. Lucide et amusé, il disait alors : «Honoré m’a laissé être naturel : légèrement branleur.»
Homme à femmes assumé et cabotin (il avait presque 40 ans d’écart avec la dernière), cultivant une apparence de vieux beau bourru qui n’en pense pas moins, à la fois titi et dandy, il savait avoir multiplié les navets («J’ai fait beaucoup de très mauvais films et c’est grâce à l’un d’eux que j’ai eu la critique dont je suis le plus fier : le film est nul mais Guy Marchand est insubmersible») et préférait sa carrière de chanteur (son Moi je suis tango, tango est resté dans quelques mémoires). De fait son album Buenos Aires, publié en 1995, mérite qu’on lui jette bien plus qu’une oreille. Il confessait d’ailleurs, en 2003 : «Moi, je suis un chanteur, et je ne fais le comédien que pour des raisons fiscales.»
Jouisseur désinvolte et attachant, revendiquant avec dérision «jouer très bien les rôles de con», il avait joué au polo contre Charles III (et l’avait traité de «gros cul» au passage). En 2007, il avait titré son autobiographie : le Guignol des Buttes-Chaumont.
Par Alexandre Crochet
Reconnu dans le monde entier, l’artiste colombien avait été peintre avant de passer à la postérité pour ses sculptures girondes.
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16/08/2023 09:06