Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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: quand l’ancien garde des sceaux s’opposait fermement à l’euthanasie |
09/02/2024 à 15:39 Analyse Robert Badinter est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à 95 ans. « La vie, nul ne peut la retirer à autrui dans une démocratie », avait affirmé, en 2008 l’ancien garde des sceaux devant une mission sur la fin de vie à l’Assemblée nationale. >> Lire la suite
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https://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-comedienne-laurence-badie-est-morte-a-lage-de-96-ans/
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Pascal Lamy : « La foi et les valeurs de Jacques Delors inspiraient son action » |
28/12/2023 à 16:45 Entretien Ami et collaborateur politique de longue date de Jacques Delors, mort hier, Pascal Lamy témoigne de sa personnalité, de sa méthode et de ses idées qui, à la croisée de la démocratie chrétienne et de la social-démocratie, ont eu du mal à s’épanouir dans la cadre des institutions et du système politique français. >> Lire la suite
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Les multiples rediffusions sur TF1 n’y sont sans doute pas pour rien mais si la première image qui nous revient de Guy Marchand, mort ce vendredi à Cavaillon (Vaucluse) à l’âge de 86 ans, est celle du chanteur de Destinée dans les Sous-doués en vacances (échouant pourtant à séduire Grace de Capitani), c’est aussi que cela réunit en une scène les deux facettes les plus évidentes du bonhomme : l’acteur populaire dont le visage est sans doute l’un des plus évidents du cinéma des années 70 et 80 et le crooner à la voix suave et un peu surannée. La reprise de la chanson dans le Père Noël est une ordure achèvera de lui assurer une notoriété un peu paradoxale.
Il avait tourné chez Pialat (Loulou), Miller (Garde à vue, César du meilleur second rôle) ou Tavernier (Coup de torchon), près de 150 films, mais son grand rôle à l’écran sera sur le petit : celui de Nestor Burma, le flic interlope et un peu anar de Léo Malet, dont lui, le séducteur un peu dilettante, était l’incarnation parfaite. Car si Burma, dont l’imper lui collera à la peau de 1993 à 2001, lui allait si bien, c’est que Guy Marchand était un vrai Parisien, volontiers gouailleur et enjôleur. Fils de ferrailleur, il était né en mai 1937 dans le XIXe arrondissement de Paris. C’était un gamin de Belleville où il ramassait, aux abords de la place des Fêtes avec son copain Claude Moine (le futur Eddy Mitchell) les chewing-gums déjà mâchés, s’encanaillant dans les salles de boxe enfumées de la rue de Crimée. Il passera là, sur les hauteurs de Paris, toute son enfance au son des disques de Django Reinhardt, ne quittant sa colline que pour aller au lycée Voltaire d’abord, puis dans les boîtes de Saint-Germain-des-Prés, la clarinette au bec. Jazzman averti, il tâte aussi du saxophone et du piano, mais c’est grâce à sa voix de velours travaillée qu’il se fait d’abord un nom avec la Passionata en 1965, chanson d’hidalgo faussement ténébreuse qu’Henri Salvador agrémentera de mimiques lors d’un légendaire passage télévisuel.
Cette chanson, il l’avait écrite durant son service militaire pour une fête de la Légion étrangère. Il avait été para puis légionnaire, le voilà pris par le showbiz, porté un détachement farouche qui restera sa marque de fabrique.
Il aimait les chevaux (sa pub «aujourd’hui avec le PMU, on joue comme on aime» est devenue culte) et les spaghettis et aura attendu, avant d’occuper réellement le devant de la scène sur un plateau de cinéma, de fêter ses 70 ans en patriarche émouvant dans l’Arbre et la Forêt d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau après avoir été remis en selle en vieux chômeur rital par Christophe Honoré dans Dans Paris en 2007. Lucide et amusé, il disait alors : «Honoré m’a laissé être naturel : légèrement branleur.»
Homme à femmes assumé et cabotin (il avait presque 40 ans d’écart avec la dernière), cultivant une apparence de vieux beau bourru qui n’en pense pas moins, à la fois titi et dandy, il savait avoir multiplié les navets («J’ai fait beaucoup de très mauvais films et c’est grâce à l’un d’eux que j’ai eu la critique dont je suis le plus fier : le film est nul mais Guy Marchand est insubmersible») et préférait sa carrière de chanteur (son Moi je suis tango, tango est resté dans quelques mémoires). De fait son album Buenos Aires, publié en 1995, mérite qu’on lui jette bien plus qu’une oreille. Il confessait d’ailleurs, en 2003 : «Moi, je suis un chanteur, et je ne fais le comédien que pour des raisons fiscales.»
Jouisseur désinvolte et attachant, revendiquant avec dérision «jouer très bien les rôles de con», il avait joué au polo contre Charles III (et l’avait traité de «gros cul» au passage). En 2007, il avait titré son autobiographie : le Guignol des Buttes-Chaumont.
Par Alexandre Crochet
Reconnu dans le monde entier, l’artiste colombien avait été peintre avant de passer à la postérité pour ses sculptures girondes.
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16/08/2023 09:06
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Disparition Tina Turner, the best
La chanteuse est morte ce mercredi 24 mai à 83 ans. Battue pendant des années par son mari et mentor Ike Turner, elle aura accompli après sa rupture la plus flamboyante des résurrections musicales. Lire plus
Tina Turner est morte à 83 ans, selon un communiqué publié mercredi 24 mai sur son compte Instagram. Au cours de sa carrière, elle a remporté huit Grammys, la récompense la plus prestigieuse de la musique américaine.
Lecture en 2 min.
La chanteuse Tina Turner, « la reine du rock’n’roll », est morte « paisiblement » mercredi 24 mai à 83 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé son agent. La star américaine, naturalisée suisse, est décédée dans sa maison près de Zurich.
Au cours de sa carrière entamée dans les années 1950 aux États-Unis, elle aura remporté huit Grammys, récompenses ultimes de la musique américaine. Interprétant des tubes comme Proud Mary ou The Best, l’artiste pionnière a su enflammer les foules à travers le monde avec sa voix inimitable et son jeu de scène explosif.
Celle qui affirmait n’avoir pas peur de vieillir, disait en avril au Guardian qu’elle espérait qu’on se souvienne d’elle comme de la « reine du rock’n’roll ». Un pari largement gagné, tant ce surnom revient dans les nombreux hommages.
Mick Jagger, chanteur des Rolling Stones, a partagé sa tristesse après le décès de sa « merveilleuse amie ». Une artiste « tellement talentueuse », mais aussi « chaleureuse, drôle et généreuse », a-t-il dit. Le guitariste du groupe, Ronnie Wood, a également déploré la perte de la « reine du rock et de la soul », une « amie chère de notre famille ».
« Les termes “légendaire” , “icône”, “diva”, et “superstar” sont souvent utilisés à tort et à travers, pourtant Tina Turner les incarne tous et tant d’autres », a rendu hommage Mariah Carey, soulignant en outre son talent sur scène et son rôle de « pionnière ». Une autre superstar de la chanson, Gloria Gaynor, a rappelé que Tina Turner avait « ouvert la voie à tant de femmes dans le rock, qu’elles soient noires ou blanches ».
L’émotion est partagée jusqu’aux sommets de l’État tant aux États-Unis qu’en Suisse. Le président Joe Biden a salué dans un communiqué « la seule femme à gagner dans les catégories pop, rock, et RnB » aux Grammy Awards, « signe de sa polyvalence, de sa créativité, et de sa vaste popularité » auprès de différents publics.
Pour le président de la Confédération suisse Alain Berset, « avec la mort de Tina Turner, le monde a perdu une icône ». « Mes pensées vont aux proches de cette femme impressionnante qui avait trouvé en Suisse une deuxième patrie », a-t-il ajouté dans un tweet.
Des fans se sont rassemblés mercredi soir devant la maison de la chanteuse à Küsnacht, près de Zurich, et ont déposé fleurs et bougies pour lui rendre hommage. Des bouquets et une couronne de fleurs ont également été déposés sur son étoile du Hollywood Walk of Fame, en Californie.
Née Anna Mae Bullock le 26 novembre 1939 dans le Tennessee (sud des États-Unis), Tina Turner a fait ses débuts à 16 ans avec le groupe de blues « Kings of Rythm » de celui qui deviendra son mari, Ike Turner. C’est avec lui et « The Ike and Tina Turner Revue » que la chanteuse commencera à connaître une certaine renommée en devenant l’une des formations noires les plus populaires des États-Unis dans les années 1960.
En 1966, Ike Turner et ses musiciens assurent la première partie de la tournée britannique des Rolling Stones, ouvrant au couple la porte du succès en Europe. Mais Ike Turner la bat régulièrement. Elle prend finalement la fuite en 1976 et doit se cacher de lui pendant un temps avant enfin d’obtenir le divorce en 1978. Dans la pluie d’hommages qui ont été rendus à la chanteuse mercredi, beaucoup mettent en avant sa résilience et son courage face à cette violence.
Après une traversée du désert, Tina Turner retrouvera le sommet dans les années 1980, avec notamment l’album « Private Dancer ». Selon le communiqué de son agent, « des obsèques privées auront lieu en présence d’amis proches et de la famille ».
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