Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le 28 décembre, j'ai visité la biennale de Lyon aux Usines Fagor avant et après le déjeuner(296 photos, la première fois, c'était en 2019 à 2)
https://www.labiennaledelyon.com/fr/lieux/usines-fagor
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Il va se produire aujourd’hui, dans le vaste monde, des myriades d’événements, aussi imprévisibles que surprenants, dont les JT feront le récit sur le coup de 20 heures. Il est cependant un événement qui se produira à coup sûr et que je peux d’ores et déjà annoncer : aujourd’hui, jeudi 17 novembre, comme tous les troisièmes jeudis de novembre depuis 1985, nous fêtons l’arrivée du beaujolais nouveau.
Le pianiste et chanteur américain Jerry Lee Lewis est mort à l'âge de 87 ans. Véritable bête de scène, pionnier du rock'n'roll, il s'était produit sur la scène du Printemps de Bourges en 1987.
C'est une légende du rock qui vient de s'éteindre. Jerry Lee Lewis est mort à l'âge de 87 ans, a annoncé son agent vendredi 28 octobre. Le pianiste et chanteur américain a marqué l'histoire de la musique et influencé toute une génération d'artistes.
Bruce Springsteen disait à son propos : "Il ne joue pas du rock'n roll, il est le rock'n roll." Jerry Lee Lewis était connu pour ses tubes, notamment "Great balls of fire" ou encore "Whole lotta shakin' goin' on". L'ami et rival d'Elvis Presley a aussi beaucoup défrayé la chronique avec de nombreux scandales, déboires avec la police et excès en tout genre.
Véritable bête de scène, le rockeur s'était produit sur la scène du Printemps de Bourges en 1987, jouant avec ses pieds et enchaînant les tubes devant un public berrichon conquis.
Par Emmanuelle Lequeux • le 26 octobre 2022
Disparu ce mercredi à l’âge de 102 ans, Pierre Soulages (1919–2022) a exploré plus qu’aucun autre la lumière à travers le noir, « une couleur violente, mais qui incite pourtant à l’intériorisation ». À l’occasion de son centenaire célébré par le musée du Louvre et le musée Fabre en 2019, Beaux Arts revenait sur les origines de l’outrenoir.
Pierre Soulages dans son atelier parisien le 5 décembre 2002
Pierre Soulages dans son atelier parisien le 5 décembre 2002
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C’est un autre pays. Une terre qui ne verrait jamais le jour si ce n’est en ses solstices, ses épiphanies et ses nuits sans sommeil. Un territoire où le noir est roi, en ses plus irradiantes lumières. L’outrenoir est ce continent où Pierre Soulages a décidé de dériver depuis 1979. Maître du noir, il l’est depuis soixante-dix ans. Il fallait donc aller plus loin, vers une ténébreuse aurore boréale où le noir serait, enfin, un au-delà, plus qu’un être-là. C’est un jour de 1979, donc, que la conscience lui vient soudain de ce nouveau voyage nécessaire. Le peintre comprend alors qu’il travaillait non pas avec du noir, mais avec « la lumière réfléchie par la couleur noire
https://www.beauxarts.com/grand-format/pierre-soulages-et-la-naissance-de-loutrenoir/
https://www.beauxarts.com/grand-format/pierre-soulages-en-2-minutes/
Paru dans Les 100 ans de Pierre Soulages en Décembre 2019
j'ai un HS de ce type
Haut fonctionnaire, psychanalyste, l’auteur de « La Comédie de la culture » laisse une œuvre abondante et diverse, où il évoque notamment son histoire familiale, la musique, ses auteurs de prédilection… Il est mort le 21 juillet, à l’âge de 78 ans.
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Gérard Schlosser, considéré comme le pionnier de la Figuration narrative, est décédé le 10 août à l'âge de 91 ans. S'il s'est voué à la peinture dès les années 1950, c'est vers 1970 qu'il s'est tourné vers la photographie et le photomontage.
Le 10 août dernier est décédé Gérard Schlosser dans son sommeil à 91 ans. Né à Lille en 1931, le pionnier de la Figuration narrative a étudié à Paris l’orfèvrerie entre 1948 et 1951 à l’École des arts appliqués, avant de se diriger vers l’École des Beaux-Arts pour approfondir ses connaissances. En parallèle, il s’initie à la sculpture en autodidacte. Suite à la découverte bouleversante en 1953 de la représentation d’En Attendant Godot mise en scène par Roger Blin, il se livre définitivement à la peinture. Il se tourne vers la photographie et le photomontage vers 1970, période à laquelle il participe à l’exposition Mythologies quotidiennes 2 réalisée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
L’œuvre de Gérard Schlosser est imprégnée du théâtre de Samuel Beckett, des titres de ses toiles jusqu’à leur trame narrative. « Quand chez Beckett, Vladimir mange un radis sorti de sa poche, Schlosser va retranscrire ce détail de mise en scène dans un tableau de 1963 intitulé J’aime mieux les radis. L’impression profonde laissée par cette découverte théâtrale va se traduire directement sur ses toiles par deux composantes qui resteront pour toujours sa marque : la phrase qui sert de présentation à chaque œuvre, et une focale toute personnelle, le gros plan », résume la galerie Strouk qui le représente. À l’instar des conversations aussi prosaïques que métaphysiques entre Didi et Gogo d’En Attendant Godot, la peinture de Gérard Schlosser suggère le quotidien par des représentations de loisirs ou de l’oisiveté.
Gérard Schlosser à la galerie Strouk lors de son exposition en 2013 ©Strouk Gallery
Gérard Schlosser est un pionnier de la Figuration narrative, un mouvement pictural né dans les années 1960 en France, qui s’oppose à l’abstraction. S’il revendique un retour à la peinture comme récit, son œuvre narrative s’inspire du cinéma. « Schlosser met en œuvre un story-board qui emmène les adeptes de l’art contemporain vers un univers sublime », rappelle la Galerie PetitJean à Lyon. Comme des petites scènes figées dans le temps et dans l’espace, chaque peinture raconte une histoire que le spectateur est libre d’imaginer. C’est le cas de la toile Il n’a rien dit, qui pourrait ramener le spectateur à un vieux souvenir personnel, sinon à un film de Rohmer ou à « Tropismes » de Nathalie Sarraute.
Vue de la rétrospective Gérard Schlosser au musée des beaux-arts de Dole en 2013 ©Henri Bertrand
Dans son parcours artistique interviennent ensuite les photomontages : Gérard Schlosser travaille plusieurs clichés puis juxtapose des visions prises avec des profondeurs de champs différentes. En 2012, il innove et fait de son spectateur un voyeur : les toiles de Gérard Schlosser prennent des formes de trous de serrures. Une rétrospective 1957-2013 lui a été dédiée au Palais synodal de Sens et au musée des Beaux-Arts de Dole en 2013. La galerie Strouk a exposé son œuvre à trois reprises entre 2008 et 2017. L’année dernière, les Éditions In Fine ont publié un livre-objet d’art, intitulé De-ci, de-là dessins choisis (avec une édition collector limitée) qui réunit un ensemble de dessins inédits embrassant toute la carrière de l’artiste.
Un trait mondialement connu qui saisit le moment, le geste, l’attitude, la situation, avec ou sans texte : le dessinateur a raconté son époque au rythme d’un album par an, de « unes » du magazine américain « The New Yorker », de grands journaux français, ou à travers le personnage du Petit Nicolas, qu’il avait créé en 1960. Il est mort le 11 août, à l’âge de 89 ans.
LAURENT (Saint), Laurentius (couronné de laurier, en latin), diacre, martyr à Rome, au troisième siècle, honoré le 10 août.
Issu d’une prestigieuse lignée de capitaines marins, Blaise Jean Marius Michel, dit Michel Pacha (1819 - 1907) s’engage dans la marine marchande où il fait carrière. Promu directeur général des phares de l’Empire Ottoman, le sultan élève le commandant Michel à la dignité de Pacha pour son œuvre dans le domaine des ports et des phares de la Turquie, en mer Noire, en mer Egée, en Méditerranée et à Constantinople.
Dans les années 1880, de retour dans sa province natale et doté d’une fortune considérable, Michel Pacha forme le dessein d’établir dans les quartiers de La Seyne appelé Tamaris une station balnéaire, au moment où la Côte d’Azur s’affirme être région de villégiature d’hiver.
Michel Pacha édifie, en bord de mer alors une cinquantaine de villas, entourées de parcs aux essences exotiques et variées telles qu’on les voit sur le Bosphore. Pour desservir cet ensemble nouveau, il établit un service maritime qui permet d’assurer des relations régulières entre la station balnéaire et Toulon.
En plein cœur d’une pinède, perchée sur les hauteurs d’une colline au pied de la Méditerranée et de la baie du Lazaret, la Villa Tamaris ou « la grande maison » comme l’appelle la tradition orale fait partie du projet ambitieux de Michel Pacha.
Comme la plupart des demeures qu’il a édifiées, la Villa profite d’une architecture à la fois imposante et raffinée. Toutefois, construite sur une surface de 3700 m2, ses proportions la rapprochent plus d’un modèle palatial que d’une villa balnéaire.
Il semble que Michel Pacha ait fait construire cette villa pour sa première épouse, Marie-Louise Séris et aurait interrompu les travaux en 1893, après le décès de celle-ci.
Restée inachevée, elle est réhabilitée en 1991 par la Ville de La Seyne-sur-Mer.
A partir de 1995, elle devient Villa Tamaris, centre d’art.
En décembre 2003, elle est transférée à la Communauté d’Agglomération TPM, aujourd’hui Métropole, en tant que site de référence pour les arts visuels.
Ils sont tous nés en France ou au Portugal et c’est un florilège de leurs regards croisés, des années 1930 à aujourd’hui, que nous avons souhaité vous offrir.
Au fil de ces rencontres avec les artistes que nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir, il ne tient qu’à vous de faire vôtre cette maxime du grand auteur lusophone Fernando Pessoa : La seule réalité pour moi, ce sont mes sensations.*
Jubilation solaire des dessins, peintures et céramiques de Bela Silva, ô combien marqués par son identité lusophone. Personnalité vibrante et grande voyageuse, l’artiste se nourrit de ses nombreuses incursions en Amérique du Sud et en Inde et intègre dans son approche créative l’histoire, la culture et la nature qui lui sont une source d’inspiration inépuisable.
Surprise de découvrir ces images fixes cachées dans les archives du Maître du cinéma portugais, Manoel de Oliveira ! Comme un nouveau chapitre de la photographie portugaise. Prises dans les années trente à cinquante et restées inédites, elles sous-tendent son œuvre à venir qui compte plus de soixante films.
Les grands découvreurs portugais de Vasco de Gama à Pedro Alvares Cabral, établirent les cartes de l’empire portugais au XVè et XVIè siècle. A leur image, Alfredo Cunha arpente le globe depuis la Révolution de 1974. Un demi-siècle de photographies, avec une extrême sensibilité et une profonde pudeur, ce disciple d’Eugène Smith, nous tend un miroir de son village de Vila Verde jusqu’aux confins du monde.
Venant de l’art pictural, à partir de 1975, Helena Almeida utilise le média photographique pour s’extraire des limites du cadre imposé par la tradition et la société, au propre et au figuré. En 1979, date de la prise de pouvoir par l’Ayatollah Khomeiny en Iran qui condamne les femmes a l’obscurantisme, son autoportrait bâillonné d’un Ouve-me (Écoute-moi), lui ouvre les portes de la reconnaissance internationale.
Manuela Marques, photographe et vidéaste, nous entraîne dans un paysage lithique. Sous un ciel bleu nuit, aux limites du cosmos, sans ligne d’horizon, deux pierres oscillent. L’œil de la caméra est statique, le net et le flou alternent et le souffle du vent se fait plus ou moins violent. Hypnotique.
David Infante tente de retenir les fragments du passé en superposant des images anciennes liées à ses souvenirs et des paysages contemporains. A partir d’une prise de photographie classique que l’on retrouve au centre, il recompose un moment intemporel. Une vision poétique de l’espace et du temps qui passe.
En recherchant les traces du temps que portent nos rivages méditerranéens, sculptés au hasard de rafales des vents et des vagues, Catarina Osório de Castro y retrouve une géographie universelle qui ressemble parfois à celle plus intime dessinée par nos corps. Tito Mouraz utilise le négatif du polaroid pour poétiser sa Plongée, (Mergulho) du littoral des Açores au littoral varois. L’atmosphère est silencieuse, mais on pressent l’action du vent et des vagues... ainsi que l’exprime si justement le critique d’art Sérgio Mah.
Léna Durr jeune artiste française engagée est venue dans le quartier lisboète de la Mouraria écouter le murmure des souffrances qui hante encore ses habitants, Tandis que Zagros Mehrkian, exilé d’origine iranienne, dos à l’Atlantique, a tourné obstinément son objectif vers l’Orient, dans la capitale portugaise, cherchant aussi à contourner les figures imposées du format de l’image académique.
Micheline Pelletier et Rui Freire
* Le livre de l’intranquilité
https://metropoletpm.fr/actualites/design-parade-toulon-hyeres-c-parti-3-jours-de-festival