Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Couronnement de Charles III : voici le programme complet des trois jours de festivités
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Le galeriste Claude Bernard est décédé le 16 novembre 2022, à l’âge de 93 ans. ©Stéphane Barsacq
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Il va se produire aujourd’hui, dans le vaste monde, des myriades d’événements, aussi imprévisibles que surprenants, dont les JT feront le récit sur le coup de 20 heures. Il est cependant un événement qui se produira à coup sûr et que je peux d’ores et déjà annoncer : aujourd’hui, jeudi 17 novembre, comme tous les troisièmes jeudis de novembre depuis 1985, nous fêtons l’arrivée du beaujolais nouveau.
Le pianiste et chanteur américain Jerry Lee Lewis est mort à l'âge de 87 ans. Véritable bête de scène, pionnier du rock'n'roll, il s'était produit sur la scène du Printemps de Bourges en 1987.
C'est une légende du rock qui vient de s'éteindre. Jerry Lee Lewis est mort à l'âge de 87 ans, a annoncé son agent vendredi 28 octobre. Le pianiste et chanteur américain a marqué l'histoire de la musique et influencé toute une génération d'artistes.
Bruce Springsteen disait à son propos : "Il ne joue pas du rock'n roll, il est le rock'n roll." Jerry Lee Lewis était connu pour ses tubes, notamment "Great balls of fire" ou encore "Whole lotta shakin' goin' on". L'ami et rival d'Elvis Presley a aussi beaucoup défrayé la chronique avec de nombreux scandales, déboires avec la police et excès en tout genre.
Véritable bête de scène, le rockeur s'était produit sur la scène du Printemps de Bourges en 1987, jouant avec ses pieds et enchaînant les tubes devant un public berrichon conquis.
Par Emmanuelle Lequeux • le 26 octobre 2022
Disparu ce mercredi à l’âge de 102 ans, Pierre Soulages (1919–2022) a exploré plus qu’aucun autre la lumière à travers le noir, « une couleur violente, mais qui incite pourtant à l’intériorisation ». À l’occasion de son centenaire célébré par le musée du Louvre et le musée Fabre en 2019, Beaux Arts revenait sur les origines de l’outrenoir.
Pierre Soulages dans son atelier parisien le 5 décembre 2002
Pierre Soulages dans son atelier parisien le 5 décembre 2002
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C’est un autre pays. Une terre qui ne verrait jamais le jour si ce n’est en ses solstices, ses épiphanies et ses nuits sans sommeil. Un territoire où le noir est roi, en ses plus irradiantes lumières. L’outrenoir est ce continent où Pierre Soulages a décidé de dériver depuis 1979. Maître du noir, il l’est depuis soixante-dix ans. Il fallait donc aller plus loin, vers une ténébreuse aurore boréale où le noir serait, enfin, un au-delà, plus qu’un être-là. C’est un jour de 1979, donc, que la conscience lui vient soudain de ce nouveau voyage nécessaire. Le peintre comprend alors qu’il travaillait non pas avec du noir, mais avec « la lumière réfléchie par la couleur noire
https://www.beauxarts.com/grand-format/pierre-soulages-et-la-naissance-de-loutrenoir/
https://www.beauxarts.com/grand-format/pierre-soulages-en-2-minutes/
Paru dans Les 100 ans de Pierre Soulages en Décembre 2019
j'ai un HS de ce type
Haut fonctionnaire, psychanalyste, l’auteur de « La Comédie de la culture » laisse une œuvre abondante et diverse, où il évoque notamment son histoire familiale, la musique, ses auteurs de prédilection… Il est mort le 21 juillet, à l’âge de 78 ans.
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Gérard Schlosser, considéré comme le pionnier de la Figuration narrative, est décédé le 10 août à l'âge de 91 ans. S'il s'est voué à la peinture dès les années 1950, c'est vers 1970 qu'il s'est tourné vers la photographie et le photomontage.
Le 10 août dernier est décédé Gérard Schlosser dans son sommeil à 91 ans. Né à Lille en 1931, le pionnier de la Figuration narrative a étudié à Paris l’orfèvrerie entre 1948 et 1951 à l’École des arts appliqués, avant de se diriger vers l’École des Beaux-Arts pour approfondir ses connaissances. En parallèle, il s’initie à la sculpture en autodidacte. Suite à la découverte bouleversante en 1953 de la représentation d’En Attendant Godot mise en scène par Roger Blin, il se livre définitivement à la peinture. Il se tourne vers la photographie et le photomontage vers 1970, période à laquelle il participe à l’exposition Mythologies quotidiennes 2 réalisée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
L’œuvre de Gérard Schlosser est imprégnée du théâtre de Samuel Beckett, des titres de ses toiles jusqu’à leur trame narrative. « Quand chez Beckett, Vladimir mange un radis sorti de sa poche, Schlosser va retranscrire ce détail de mise en scène dans un tableau de 1963 intitulé J’aime mieux les radis. L’impression profonde laissée par cette découverte théâtrale va se traduire directement sur ses toiles par deux composantes qui resteront pour toujours sa marque : la phrase qui sert de présentation à chaque œuvre, et une focale toute personnelle, le gros plan », résume la galerie Strouk qui le représente. À l’instar des conversations aussi prosaïques que métaphysiques entre Didi et Gogo d’En Attendant Godot, la peinture de Gérard Schlosser suggère le quotidien par des représentations de loisirs ou de l’oisiveté.
Gérard Schlosser est un pionnier de la Figuration narrative, un mouvement pictural né dans les années 1960 en France, qui s’oppose à l’abstraction. S’il revendique un retour à la peinture comme récit, son œuvre narrative s’inspire du cinéma. « Schlosser met en œuvre un story-board qui emmène les adeptes de l’art contemporain vers un univers sublime », rappelle la Galerie PetitJean à Lyon. Comme des petites scènes figées dans le temps et dans l’espace, chaque peinture raconte une histoire que le spectateur est libre d’imaginer. C’est le cas de la toile Il n’a rien dit, qui pourrait ramener le spectateur à un vieux souvenir personnel, sinon à un film de Rohmer ou à « Tropismes » de Nathalie Sarraute.
Dans son parcours artistique interviennent ensuite les photomontages : Gérard Schlosser travaille plusieurs clichés puis juxtapose des visions prises avec des profondeurs de champs différentes. En 2012, il innove et fait de son spectateur un voyeur : les toiles de Gérard Schlosser prennent des formes de trous de serrures. Une rétrospective 1957-2013 lui a été dédiée au Palais synodal de Sens et au musée des Beaux-Arts de Dole en 2013. La galerie Strouk a exposé son œuvre à trois reprises entre 2008 et 2017. L’année dernière, les Éditions In Fine ont publié un livre-objet d’art, intitulé De-ci, de-là dessins choisis (avec une édition collector limitée) qui réunit un ensemble de dessins inédits embrassant toute la carrière de l’artiste.