Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon hôtel avec vue sur une route que nous avons si souvent pris en voiture
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https://www.mba-lyon.fr/fr/fiche-programmation/picasso-poussin-bacchanales
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Rebaptisée "Les Lauriers Roses" par le poète, elle est empreinte de son passage et marquée par les rencontres amicales qu'il y cultiva. À l'image de celle entretenue avec le céramiste Clément Macié ou le peintre modeleur Paulin Bertrand, dont les œuvres parsèment la maison. Ce dernier séjourna dans la bastide avec son épouse et en hérita lorsque son ami s'éteignit en 1921. C'est Julia Pillore (épouse de Paulin Bertrand) journaliste et critique d’art sous le pseudonyme de Léon de Saint-Valéry qui légua la demeure pour qu'elle devienne le musée Jean Aicard-Paulin Bertrand.
https://toulon.fr/envie-bouger/article/musee-jean-aicard-paulin-bertrand-mab
Inauguré en 1888, l’édifice se distingue par sa monumentale façade sculptée et émaillée et son plan en U. Il accueillait à l’origine trois institutions : le Musée d’Art, le Muséum d’Histoire naturelle et la bibliothèque.
Labellisé "Musée de France", le Musée d'Art dispose de fonds d'art ancien et moderne, contemporain, d’arts graphiques ainsi que des objets archéologiques et ethnographiques.
Autre point fort de la collection : L’Orient et le voyage en Méditerranée. Les peintres provençaux (Coudouan, Ziem, Tournemine, Montenard…) ne sont pas indifférents à l’engouement pour l’Orient qui se manifeste au XIXe siècle. Cette fascination les entraîne vers une exploration nouvelle de la lumière et des couleurs.
Pour des raisons de conservation, ces œuvres seront présentées au public par roulement, sous forme d’expositions temporaires dans le cabinet d’Arts graphiques.
Elle allie le respect des normes en vigueur (accessibilité, sécurité, éclairage, température, acoustique, hygrométrie, etc.) et la valorisation des précieuses collections du musée, tout en étant à même d’accueillir des expositions nationales, voire internationales.
Pour ce faire, les volumes ont été réorganisés, les éclairages totalement revus, les cheminements revisités et les thématiques choisies avec soin.
Le bâtiment a été totalement repensé. De fait, dès l’arrivée sur le boulevard Leclerc, la transformation saute aux yeux : la cour intérieure, totalement réaménagée, est passée d’un dénivelé de 2,5m à une pente douce accessible à tous, agrémentée de bassins d’eau et largement ouverte sur la ville. Le volume du hall a été multiplié par deux, un ascenseur (pour les personnes à mobilité réduite) et un monte-charge (pour les œuvres) ont été installés et la lumière naturelle baigne à nouveau l’escalier monumental. Jean-Louis Duchier, l’architecte du projet souligne que c’est un pari fou, compte tenu des délais, mais un pari tenu.
La profonde réhabilitation dont le musée a fait l'objet l'a complètement métamorphosé dans le respect du passé . La bibliothèque a été conservée « dans son jus », mais une partie de celle-ci est devenu un cabinet de curiosités. A l’entresol, ouverture de la mezzanine et création d’un cabinet d'arts graphiques. Le musée propose en outre plusieurs espaces à vocations spécifiques : une salle de lecture consacrée à l’art régionaliste (complétant l’offre de Chalucet), un lieu dédié à la médiation culturelle ainsi que des espaces de bureau et de conservation.
https://toulon.fr/envie-bouger/article/musee-d-art-de-toulon-mat
fascicule sur ce peintre:
http://peintres-officiels-de-la-marine.com/Barbaroux-Edmond/Barbaroux-Edmond.html
Issu d’une prestigieuse lignée de capitaines marins, Blaise Jean Marius Michel, dit Michel Pacha (1819 - 1907) s’engage dans la marine marchande où il fait carrière. Promu directeur général des phares de l’Empire Ottoman, le sultan élève le commandant Michel à la dignité de Pacha pour son œuvre dans le domaine des ports et des phares de la Turquie, en mer Noire, en mer Egée, en Méditerranée et à Constantinople.
Dans les années 1880, de retour dans sa province natale et doté d’une fortune considérable, Michel Pacha forme le dessein d’établir dans les quartiers de La Seyne appelé Tamaris une station balnéaire, au moment où la Côte d’Azur s’affirme être région de villégiature d’hiver.
Michel Pacha édifie, en bord de mer alors une cinquantaine de villas, entourées de parcs aux essences exotiques et variées telles qu’on les voit sur le Bosphore. Pour desservir cet ensemble nouveau, il établit un service maritime qui permet d’assurer des relations régulières entre la station balnéaire et Toulon.
En plein cœur d’une pinède, perchée sur les hauteurs d’une colline au pied de la Méditerranée et de la baie du Lazaret, la Villa Tamaris ou « la grande maison » comme l’appelle la tradition orale fait partie du projet ambitieux de Michel Pacha.
Comme la plupart des demeures qu’il a édifiées, la Villa profite d’une architecture à la fois imposante et raffinée. Toutefois, construite sur une surface de 3700 m2, ses proportions la rapprochent plus d’un modèle palatial que d’une villa balnéaire.
Il semble que Michel Pacha ait fait construire cette villa pour sa première épouse, Marie-Louise Séris et aurait interrompu les travaux en 1893, après le décès de celle-ci.
Restée inachevée, elle est réhabilitée en 1991 par la Ville de La Seyne-sur-Mer.
A partir de 1995, elle devient Villa Tamaris, centre d’art.
En décembre 2003, elle est transférée à la Communauté d’Agglomération TPM, aujourd’hui Métropole, en tant que site de référence pour les arts visuels.
Ils sont tous nés en France ou au Portugal et c’est un florilège de leurs regards croisés, des années 1930 à aujourd’hui, que nous avons souhaité vous offrir.
Au fil de ces rencontres avec les artistes que nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir, il ne tient qu’à vous de faire vôtre cette maxime du grand auteur lusophone Fernando Pessoa : La seule réalité pour moi, ce sont mes sensations.*
Jubilation solaire des dessins, peintures et céramiques de Bela Silva, ô combien marqués par son identité lusophone. Personnalité vibrante et grande voyageuse, l’artiste se nourrit de ses nombreuses incursions en Amérique du Sud et en Inde et intègre dans son approche créative l’histoire, la culture et la nature qui lui sont une source d’inspiration inépuisable.
Surprise de découvrir ces images fixes cachées dans les archives du Maître du cinéma portugais, Manoel de Oliveira ! Comme un nouveau chapitre de la photographie portugaise. Prises dans les années trente à cinquante et restées inédites, elles sous-tendent son œuvre à venir qui compte plus de soixante films.
Les grands découvreurs portugais de Vasco de Gama à Pedro Alvares Cabral, établirent les cartes de l’empire portugais au XVè et XVIè siècle. A leur image, Alfredo Cunha arpente le globe depuis la Révolution de 1974. Un demi-siècle de photographies, avec une extrême sensibilité et une profonde pudeur, ce disciple d’Eugène Smith, nous tend un miroir de son village de Vila Verde jusqu’aux confins du monde.
Venant de l’art pictural, à partir de 1975, Helena Almeida utilise le média photographique pour s’extraire des limites du cadre imposé par la tradition et la société, au propre et au figuré. En 1979, date de la prise de pouvoir par l’Ayatollah Khomeiny en Iran qui condamne les femmes a l’obscurantisme, son autoportrait bâillonné d’un Ouve-me (Écoute-moi), lui ouvre les portes de la reconnaissance internationale.
Manuela Marques, photographe et vidéaste, nous entraîne dans un paysage lithique. Sous un ciel bleu nuit, aux limites du cosmos, sans ligne d’horizon, deux pierres oscillent. L’œil de la caméra est statique, le net et le flou alternent et le souffle du vent se fait plus ou moins violent. Hypnotique.
David Infante tente de retenir les fragments du passé en superposant des images anciennes liées à ses souvenirs et des paysages contemporains. A partir d’une prise de photographie classique que l’on retrouve au centre, il recompose un moment intemporel. Une vision poétique de l’espace et du temps qui passe.
En recherchant les traces du temps que portent nos rivages méditerranéens, sculptés au hasard de rafales des vents et des vagues, Catarina Osório de Castro y retrouve une géographie universelle qui ressemble parfois à celle plus intime dessinée par nos corps. Tito Mouraz utilise le négatif du polaroid pour poétiser sa Plongée, (Mergulho) du littoral des Açores au littoral varois. L’atmosphère est silencieuse, mais on pressent l’action du vent et des vagues... ainsi que l’exprime si justement le critique d’art Sérgio Mah.
Léna Durr jeune artiste française engagée est venue dans le quartier lisboète de la Mouraria écouter le murmure des souffrances qui hante encore ses habitants, Tandis que Zagros Mehrkian, exilé d’origine iranienne, dos à l’Atlantique, a tourné obstinément son objectif vers l’Orient, dans la capitale portugaise, cherchant aussi à contourner les figures imposées du format de l’image académique.
Micheline Pelletier et Rui Freire
* Le livre de l’intranquilité
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Le musée Jean Couty vous présente sa nouvelle exposition
"Jean Couty - Au fil de l’eau"