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Catégories : Istanbul(Turquie):travail et séjour, Voyage

"Istanbul" par Daniel Rondeau

Récit de voyage, flânerie érudite, évocation poétique...

« Après Tanger et Alexandrie, avec cet Istanbul, Daniel Rondeau arrive au terme d’un voyage en Méditerranée commencé il y aura bientôt vingt ans. Trois villes entre deux mondes, entre deux mers, situées sur le parcours d’un voyage homérique, trois villes comme des charnières à la surface du monde…

Istanbul ou la Sublime Porte : le portrait d’une ville magique, une promenade dans ses mystères, et une autre façon d’interroger l’histoire et la littérature. De nombreux séjours ont conduit l’auteur à entrer dans l’intimité de la ville. À la manière de Pausanias, ce voyageur et géographe grec du IIe siècle, qui parcourut les villes de la Grèce, petites et grandes, pour en faire une Description dans un style simple et sans prétention, Rondeau raconte ce qu’il voit là où ses pas le mènent : le long de la muraille, sur les rives du Bosphore, aux îles des Princes, dans les cimetières d’Europe et d’Asie.

Choses vues, choses lues, choses vécues aussi, glanées en quelques années de fréquentation assidue d’une ville inoubliable : une invitation au voyage merveilleusement écrite, un souffle chargé de couleurs et de passions.

Son livre nous parle des choses qui sont et de celles qui ne sont plus, de la Grèce et de Rome, de la culture des tulipes, de la vente des tourterelles, des yeux clairs des Natacha, des Arméniens et des Juifs, des travestis qui courent sur l’Istiklal, de la mémoire et de l’histoire, et des trois Dieux qui veillent sur l’ancienne capitale ottomane. « Le lyrisme et la culture de Rondeau effacent la poussière du temps », écrivait Bruno Corty dans le Figaro littéraire au sujet d’Alexandrie… » (présentation de l'éditeur)

« Rondeau est le seul écrivain français à ma connaissance qui est sensible aux quartiers non touristiques d'Istanbul et à la vie du menu peuple qui y vit. Qui aurait en effet l'idée de parler non pas des cimetières de la Corne d'Or chers à
Loti, mais des cimetières de voitures américaines. (...) Cela dit, l'auteur parle aussi de cimetières, de tous les cimetières de la ville pour commémorer les morts, tous les morts, qu'ils soient musulmans, chrétiens ou juifs. Daniel Rondeau porte un nouveau regard sur une ville ancienne pour y déceler des vies cachées et faire des portraits de gens dont on ne parle pas (...).

En dépit de quelques coquilles concernant les noms de lieux, ce beau livre est un des rares ouvrages qui parlent à la fois des slpendeurs et des misères de ma ville bien-aimée qui m'a suivi partout et dont le souvenir, tel un fer rouge, est à jamais planté dans ma mémoire. Rondeau a trouvé une belle métaphore pour expliquer son expansion qui fait peur : "Un jour, la ville a sauté le mur. Depuis, elle galope." » (extraits d'un article de Nedim Gürsel, Le Monde, décembre 2002)


Un extrait sur le site de l’éditeur

http://www.bibliomonde.com/livre/istanbul-1024.html

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