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Rechercher : Nikki de St Phalle

  • Le monde enchanté de Jacques Demy : l'exposition

    Conçue par La Cinémathèque française et présentée au printemps 2013, l’exposition Jacques Demy fera rimer ses extraits de films avec des photographies, peintures, dessins ou sculptures créés par l'artiste lui-même et par des artistes dont le réalisateur a revendiqué l’influence (Jean Cocteau, David Hockney, Alexander Calder, Raoul Dufy, Niki de Saint-Phalle).

    A la fois spectaculaire et intime, l’exposition nous plongera dans un univers coloré et musical !

    http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/exposition-jacques-demy/

  • Art actuel n° 95

    visuel

    novembre-décembre 2014

     

    Infos Pratiques

    Art Actuel N°95

    Numéro novembre-décembre 2014
    En kiosque national le mardi 28 octobre

    couverture

    photo de couverture : Cooper & Gorfer, The Feather Portrait, Série Weather Diaries, Nordic Fashion Biennale 2014

    au sommaire

    Le Mois de la Photo 2014, Nouveau musée Picasso, Niki de Saint-Phalle, Anselm Kiefer

    http://www.artactuel.com/magazine-art-actuel.html

  • Nous avons visité le 23 décembre avec Nicolas, mon beau-fils et Johanna(son amie):Musée Tinguely

    Basel - Museum Tinguely1.jpgLe Musée Tinguely (conçu par l'architecte tessinois Mario Botta) est consacré à l'artiste Jean Tinguely et se trouve à Bâle (Suisse). Il a été inauguré en 1996.

    Sa femme Niki de Saint Phalle, a fait don au musée d'une de ses NanaGwendolyn1 ainsi que le dessin d'un projet réalisé en commun : Honune nana géante habitable, et détruite ensuite.

    C'est grâce à Niki de Saint-Phalle que ce musée a vu le jour : Niki lui a légué cinquante cinq sculptures de Jean2.

    • es collections permanentes du Musée présentent une sélection de ses machines sculptures, reliefs et dessins de toutes les périodes de sa carrière. Parmi ces machines se trouvent un grand nombre de Méta Matics nom donné à des sculptures animées qui sont aussi des machines à dessiner3.
    • Le musée offre de surcroît un programme varié d’expositions temporaires sur les artistes compagnons et contemporains de Tinguely, tels Bernhard LuginbühlNiki de Saint Phalle et Yves Klein, sur ses modèles tels Marcel Duchamp et Kurt Schwitters, et sur des thèmes liés à l’art cinétique contemporain.

    Notes et références

    1.  Gwendolyn au musée Tinguely [archive]
    2.  Bloum Cardenas dans Collectif Grand Palais, Niki de Saint Phalle, Paris, RMN, 367 p. (ISBN 978-2-7118-6151-4)p. 12
    3.  voir quelques exemplaires sur le site du musée [archive]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Fontaine de Jean Tinguely à l'entrée du musée

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Tinguely

    http://www.lauravanel-coytte.com/la-suisse-sejourne/

  • Magazine Connaissance des Arts septembre 2014

    Signature : CDA - 21 août 2014
     
    Magazine Connaissance des Arts septembre 2014

    Au sommaire : Les chocs de la rentrée 2014, Niki de Saint-Phalle au Grand-Palais, la Biennale des Antiquaires...

    Portfolio
    Hedi Slimane, l'enfant du rock
    Dossier
    Les expos de la rentrée
    L'Evénement
    Les deux visages de Niki de Saint Phalle
    A la découverte de
    L'Hôtel de Caumont à Aix
    Visite d'atelier
    Le rêve dansant de Jean-Michel Othoniel
    Collection privée
    Les trésors océaniens de Murray Frum
    L'oeil de Radolphe Rapetti
    Emile Bernard, le grand oublié
    Architecture
    Les nouveaux temples du Studio Milou
    Style
    Le Pérugin, maître de Raphaël ?
    Enquête
    A Paris, le design en partage
    Nouveau Talent
    Didier Trenet / Laure Prouvost / Vespieren & Simonnet
    Dossier spécial
    27e Biennal des antiquaires, l'exception française

  • Le pouvoir aux nanas

    Par Anne-Laure Walter, Nicolas Greslin, le 05.09.2014 (mis à jour le 05.09.2014 à 09h08) Niki de Saint Phalle

     

    Dolorès, au Sprengel Museum de Hanovre. - © 2014 NIKI CHARITABLE ART FOUND.

     

    Vingt-deux ouvrages accompagnent la rétrospective au Grand Palais à Paris,  du 17 septembre au 2 février.

     

     

    De Niki de Saint Phalle (1930-2002), on connaît surtout les Nanas, sculptures ultra-colorées, représentant des silhouettes féminines aux formes amplifiées. L’artiste, membre du groupe des nouveaux réalistes, sera au cœur d’une rétrospective au Grand Palais, du 17 septembre au 2 février, qui permettra de comprendre le propos présent dans son œuvre. "Le communisme et le capitalisme ont échoué.

    http://www.livreshebdo.fr/article/le-pouvoir-aux-nanas

  • A VOIR

    Contact établi avec Olafur Eliasson

     

    <i>Contact</i> établi avec Olafur Eliasson

    NOUS Y ÉTIONS - La star dano-islandaise de l'art contemporain inaugure ce lundi 15 décembre son installation cosmique à la Fondation Louis-Vuitton, à Paris. Ultimes préparatifs de l'artiste et premières sensations du public.
    Olafur Eliasson : «Une grande œuvre d'art ne supporte aucun compromis»

    Les expos à voir avant fin 2014 à Paris

     

    Les expos à voir avant fin 2014 à Paris

    Niki de Saint Phalle, William Eggleston, Sade, Duchamp... Voici les sept expositions parisiennes indispensables avant de clore l'année.

  • Sacha Sosno et les Écoles de Nice : Un dialogue privilégié

    Fondation Regards de Provence

    Le Musée Regards de Provence met à l'honneur « Sacha Sosno et les Ecoles de Nice : Un dialogue privilégié », exposition qui retrace l’implantation de l’art moderne à Nice et dans la région dans les années soixante, à travers un parcours d’œuvres et de documents. Un hommage particulier est rendu au sculpteur, peintre et plasticien Sacha Sosno, né à Marseille en 1937, qui fut un témoin de cette aventure artistique et de la formation des Écoles de Nice. Cet évènement fait revivre le dialogue privilégié que Sosno a entretenu avec les grands noms du manifeste des Nouveaux-Réalistes qui ont travaillé à Nice et des artistes plus indépendants. Des peintures, dessins, photographies, sculptures et installations d’Arman, César, Christo, Hains, Klein, Raysse, Niki de Saint Phalle, Ben, Charvolen, Gilli, Serge III, Dan, De Domenico, Villers, se côtoient dans les salles jusqu'au 11 Janvier 2015.

  • Balade sur les traces de grandes figures féminines à Paris

    Carte sur les traces des figures féminines à Paris

    Artistes, philosophes ou scientifiques, découvrez les lieux où toutes ces femmes marquèrent l'Histoire

    Ecrivaines, philosophes, scientifiques ou artistes... nombreuses sont les femmes qui au fil des siècles marquèrent l'Histoire et firent de Paris la ville qu'elle est aujourd'hui. A travers ce parcours, découvrez le portrait de certaines des plus illustres femmes qui ont exprimé leurs talents de bien des manières et continuent aujourd'hui d'inspirer dans le monde entier.

    Colette - 9 rue de Beaujolais

    Dernier lieu de résidence de l'écrivaine Colette, le Palais-Royal est décrit comme une petite province dans Paris par cette femme de lettres française mais aussi actrice et journaliste. Elle se fait connaître par son roman Claudine et devient la deuxième femme élue à l'académie Goncourt en 1945. Femme libre engagée, elle œuvrera pour la liberté des femmes et écrits de nombreux ouvrages sur la bisexualité.

     

     

    Anne-Sophie Pic, La Dame de Pic, 20 rue du Louvre

    Anne Sophie Pic

    Fille et petite-fille de chefs triplement étoilés au Michelin, Anne-Sophie Pic tient ici son restaurant La Dame de Pic depuis 2012. En 2007, elle gagne une étoile au Michelin et est élue "cheffe de l'année" par les guides Michelin. Elle fait partie des rares cheffes à avoir reçu les 3 étoiles.

     

    Niki de Saint Phalle - Fontaine Stravinsky, Place Igor Stravinsky

    Fontaine Stravinsky, sculpture de Niki de Saint Phalle, Paris © OTCP - Amélie Dupont

    Artiste peintreplasticienne et sculptrice franco-américaine Niki de Saint Phalle est membre du groupe des Nouveaux réalistes. Elle devient mondialement connue avec ses tableaux de la collection "Tir", série de tableaux en peinture et plâtre réalisée dans les années 60. En 1971 elle se marie avec Jean Tinguely et réalise avec lui la Fontaine Stravinsky créée dans le cadre de la construction du Centre Pompidou.

     

     

     Marie Antoinette - Conciergerie, 2 Boulevard du Palais

    Traitresse étrangère, martyr de la révolution française, icône de mode et désormais reine pop, la reine Marie Antoinette continue de déchainer les passions plus de 200 ans après sa mort. Considérée comme l'une des reines les plus connues au monde, elle va avec son mari le roi Louis XVI marquer l'Histoire par son destin hors du commun et sa triste fin. C'est à la Conciergerie, prison révolutionnaire que Marie-Antoinette va passer les dernières semaines de sa vie. La reine sera jugée à quelques mètres de sa cellule dans le Tribunal Révolutionnaire et y rédigera sa dernière lettre testament avant d'être finalement décapitée sur la Place de la Concorde.

     

     

    Simone Signoret - 15 Place Dauphine

    Auteure et actrice française Simone Signoret tourne avec les plus grands. Elle est la seconde actrice française à recevoir l’oscar de la meilleure actrice en 1960, puis le César de la meilleure actrice en 1977. Populaire auprès des français, elle tiendra de nombreux rôles tout au long de sa carrière et n’hésitera pas à affirmer ses idées politiques en signant par exemple le Manifeste des 121 en 1960, déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie. Mariée à Yves Montand ils passeront une partie de leur vie dans l’ancienne librairie « la Roulotte » au 15 place Dauphine. Tous deux reposent aujourd’hui au Père-Lachaise.



     

    Coccinelle – 75 bis rue des Martyrs

    Coccinelle

    Jacqueline, Charlotte Dufresnoy, dite Coccinelle était l’égérie du cabaret de Madame Arthur. C’est à cette adresse qu’elle a débuté sa carrière dans le monde du spectacle en 1953, avant de s’illustrer dans d’autres cabarets parisiens. Première célébrité a changé officiellement d’état civil, elle est un véritable symbole du combat pour la reconnaissance des droits des personnes trans. Une promenade à son nom a été inaugurée en mai 2017, située entre le numéro 2 et le 16 du terre-plein du boulevard de Clichy.

     

    Sophie Germain - 13 Rue de Savoie

    Passionnée par les mathématiques elle lit dès l'enfance Newton et Euler et entreprend de devenir mathématicienne. Sophie Germain s'invente alors un pseudonyme : Antoine-Auguste Le Blanc pour pouvoir accéder à l'école polytechnique de Paris, alors exclusivement réservée aux hommes. Elle travaille essentiellement sur la théorie des nombres (théorème de Fermat) et faits de très nombreuses découvertes dont le fameux théorème Sophie Germain. Elle vécue ici de longue années jusqu'à sa mort en 1831.

     

    Sarah Bernhardt - 5 Rue de l'École de Médecine

    Rendez-vous au 5 rue école de Médecine, lieu de résidence de Sarah Bernhardt. Qualifiée de « monstre sacré » par Jean Cocteau, Sarah Bernhardt aura une carrière internationale, influencera la mode, la littérature et les arts décoratifs de son époque. Elle sera directrice de théâtre à la Renaissance puis au théâtre des Nations qu'elle nomme le théâtre Sarah Bernhardt. Femme engagée elle prend le parti d'Émile Zola dans l'affaire Dreyfus et s'engage contre la peine de mort. Amputée d'une jambe en 1915, elle ne se produira plus qu'assise, très populaire, la France lui consacre des funérailles nationales lors de sa mort en 1923.

     

     

    Marie Curie - Institut Curie 1 Rue Pierre et Marie Curie

    Physicienne et chimiste Marie Curie mène des recherches sur un nouveau phénomène qu’elle nommera radioactivité. Ses recherches mèneront également à la découverte de deux nouveaux éléments le radium et le polonium avec son mari Pierre Curie. Après avoir reçu le prix Nobel de physique en 1903, l'Université de Paris et l'Institut Pasteur édifient un nouveau bâtiment en son nom : le Laboratoire Curie, composante de l'Université de la Sorbonne, désormais l'Institut Curie. Elle y exercera le métier de professeure de physique pendant près de 20 ans, et sera la première femme à donner des cours à des étudiants. En 1911, elle décroche le Nobel de Chimie. Elle repose aujourd’hui avec son mari au Panthéon. C'est à cet Institut que sa fille Irène Curie et Frédéric Joliot découvriront la radioactivité artificielle en 1934.

     

     

    Françoise Sagan - 34 Rue Guynemer

    Dans cet appartement, face au jardin du LuxembourgFrançoise Sagan détestant la solitude et grande généreuse organisait des réceptions où elle invitait ses amis Orson Welles, Ava Gardner ou encore Georges Pompidou. Devenue célèbre avec son premier roman, Bonjour tristesse en 1954 alors qu'elle n'a que 18 ans, Françoise Sagan connait un destin de grande écrivaine et dramaturge avec plus d'une cinquantaine de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre et de chansons.

     

    Olympe de Gouges - 18 - 20 Rue Servandoni

    Olympe de Gouges

    Auteure de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791 rédigée au 18 rue Servandoni, Olympe de Gouges est féministe et réformiste. Elle milite pour l'abolition de l'esclavage et réclame des refuges pour les plus vulnérables. Véritable engagée, elle plaide notamment pour le droit au chômage des ouvriers et le droit au divorce pour les femmes. Elle sera la deuxième femme après Marie-Antoinette à être décapitée lors de la Révolution Française.

     

    Simone de Beauvoir - Le Café de Flore

    Le Café de Flore était considéré comme le quartier général de plusieurs grands esprits dont Simone de Beauvoir. Avec son mari Jean-Paul Sartre, elle fait de ce lieu leur siège social et considère le café comme chez eux. Ici, les journées de Simone de Beauvoir seront consacrées à ses écrits, devenue l'une des auteures les plus lues du monde, elle obtient le prix Goncourt pour son roman "Les Mandarins" en 1954.

    Théoricienne du mouvement féministe avec son livre "Le Deuxième Sexe", Simone de Beauvoir participe dans les années 70 au mouvement de la libération de la femme.

     

    Sonia Delaunay - 16 rue Saint Simon

    Sonia Delaunay

    Artiste peintre d’origine ukrainienne, Sonia Delaunay et son mari Robert vécurent et créèrent au 16 rue de St-Simon. Le fauvisme inspire ses premières créations avec notamment le célèbre tableau « Philomène », conservé aujourd’hui au centre Pompidou. Artiste reconnue de son vivant, Sonia Delaunay se verra offrir une rétrospective de son œuvre au musée du Louvre en 1964 et la distinction d’officier de la Légion d’honneur en 1975. 

    Elle laisse après sa mort en 1979, une œuvre riche comprenant aussi bien des tableaux, des tissus imprimés, des livres d'artistes, des robes de haute couture, des objets d’art… Sonia Delaunay se disait incapable de définir sa forme d’art. Discriminée par les critiques d’art de l’époque moderne, le style Delaunay est aujourd’hui mondialement reconnu.

     

    Madame de Staël - 102 rue de Grenelle

    Madame de Staël

    Cette adresse est le lieu de résidence à partir de 1798 de Madame de Staël, grande romancière du mouvement romantique. Germaine de Staël joue un rôle politique avec ses livres "Delphine" en 1802 et "Corinne ou l’Italie" en 1807 qui dénoncent les conditions de la femme du 18e siècle.

    Pour la plupart des hommes politiques et écrivains de l'époque, elle est décrite comme empiétant les domaines réservés aux hommes.

     

    Romy Schneider - 11 rue Barbet-de-Jouy

    Connue du grand public pour son rôle de Sissi l’impératrice, Romy Schneider tourne avec les plus grands : Visconti, Tavernier, Welles, Sautet. Engagée pour les droits de la femme, Romy Schneider milite dans les années 70 pour un avortement libre et signe le Manifeste des 343 pour l'avortement précisant avoir elle-même avorté.

    Elle vit à Paris, rue Barbet-de-Jouy jusqu’à sa mort prématurée à 43ans en 1982, après avoir connu une grande carrière internationale. Romy Schneider reçoit en 2008 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

     

     

    Simone Veil - 11 Place Vauban

    Simone Veil

    Le 11 place Vauban était le lieu où Simone Veil vécut avec son mari Antoine et leurs enfants. Son discours pour le droit à l'IVG marquera l’histoire puisque le 17 janvier 1975, "la loi Veil" fut adoptée légalisant l'interruption volontaire de grossesse.

    Femme politique émérite, Simone Veil repose aujourd’hui au 

  • INSOLITE Les 8 sépultures d’artistes les plus remarquables(j'en ai vu 3, devinez lesquels)

    1. La plus émouvante : celle de Vincent van Gogh

    Une simple pierre plantée dans la terre. Véritable lieu de pèlerinage niché dans le petit cimetière municipal d’Auvers-sur-Oise, la sépulture de Vincent van Gogh (1853–1890), aujourd’hui célèbre dans le monde entier, est si modeste qu’elle en est bouleversante. À ses côtés, Théo, son frère et unique soutien, repose sous une stèle jumelle. Tel un édredon, un tapis de lierre planté en 1924 par le fils du docteur Gachet – médecin et ami du peintre lors de ses derniers mois passés au village – recouvre les deux dormeurs. Un tableau humble et solitaire, à l’image de la vie de ce grand incompris…

     

     
    Les tombes de Vincent et Théodore van Gogh au cimetière municipal d’Auvers-sur-Oise
     

    Les tombes de Vincent et Théodore van Gogh au cimetière municipal d’Auvers-sur-Oise

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    Cimetière municipal d’Auvers-sur-Oise

     

    2. La plus exubérante : celle du facteur Cheval

    Surchargé de décorations en pierre enroulées comme des torsades de guimauve, cet étonnant mausolée, sculpté dans le cimetière de Hauterives, a demandé huit ans de travail au facteur Ferdinand Cheval (1836–1924), qui s’y est attelé à l’âge de… 78 ans ! L’artiste, qui y repose avec toute sa famille – dont sa fille morte prématurément – aurait préféré être enterré (si la ville ne l’en avait pas empêché) dans son chef-d’œuvre de même style : son improbable et féerique Palais Idéal, bijou d’art brut et d’architecture naïve érigé au cœur du village, de 1879 à 1912.

     
    La tombe de Ferdinand Cheval, dit facteur Cheval, au cimetière communal de Hauterives
     

    La tombe de Ferdinand Cheval, dit facteur Cheval, au cimetière communal de Hauterives

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    Cimetière communal de Hauterives

     

    3. La plus branchée : celle d’Andy Warhol

    À première vue, la tombe d’Andy Warhol (1928–1987), pape du pop art américain, semble bien banale. Hormis quelques boîtes de soupe déposées par des fans, elle ne se distingue pas de ses voisines dans ce paisible cimetière de Bethel Park, non loin de Pittsburg, ville natale de l’artiste en Pennsylvanie. Du moins en apparence. Car, depuis le 6 août 2013, sur une proposition du musée Andy Warhol en partenariat avec Earth Cam, la sépulture est filmée en continu, en plan fixe, afin que chacun puisse la visionner en direct sur Internet ! Une idée originale qui aurait certainement plu à la star.

     

     
    La tombe d’Andy Warhol, au cimetière de St. John the Baptist Byzantine à Bethel Park
     

    La tombe d’Andy Warhol, au cimetière de St. John the Baptist Byzantine à Bethel Park

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    Cimetière catholique de St. John the Baptist Byzantine

     

    4. La plus colorée : celle de l’assistant de Niki de Saint Phalle

    Difficile de manquer cette tombe au cimetière Montparnasse ! Tout en rondeurs, haut d’un mètre cinquante, un gros chat en mosaïque blanche ornée de fleurs colorées est assis sur la pierre, comme s’il veillait son maître. Célèbre créatrice des Nanas, l’artiste Niki de Saint Phalle (1930–2002) livre ici un hommage émouvant à son ami et assistant Ricardo Menon, décédé en 1989 à seulement 37 ans.

     

     
    Sculpture de Niki de Saint Phalle sur la tombe de Ricardo Menon au cimetière Montmartre
     

    Sculpture de Niki de Saint Phalle sur la tombe de Ricardo Menon au cimetière Montmartre

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    Cimetière Montparnasse

    Division 6

    5. La plus romantique : celle de Théodore Géricault

    À la fin de sa vie, le peintre romantique Théodore Géricault, paralysé suite à une chute de cheval, était contraint de peindre allongé. C’est dans cette pose, sa palette à la main et le regard perdu au loin, et sur un socle orné de reproductions en bas-relief de trois de ses œuvres les plus célèbres (dont Le Radeau de la Méduse) que l’a représenté le sculpteur Antoine Étex pour décorer sa tombe érigée au cimetière du Père-Lachaise.

     

     
    Le tombeau de Théodore Géricault au cimetière du Père-Lachaise à Paris
     

    Le tombeau de Théodore Géricault au cimetière du Père-Lachaise à Paris

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    Cimetière du Père-Lachaise

    Division 12

    6. La plus maçonnique : celle d’Antonio Canova

    À Venise, la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari abrite de nombreux trésors, dont le tombeau du sculpteur Antonio Canova (1757–1822), chef-d’œuvre en trois dimensions ciselé dans le marbre par ses disciples d’après un dessin qu’il destinait à la sépulture du Titien. Gardée par un lion ailé symbole de Venise, une « porte de l’au-delà » – vers laquelle se dirigent plusieurs personnages allégoriques à taille humaine – évoque l’entrée d’une pyramide égyptienne. Cet étrange triangle est en vérité un symbole franc-maçon : le Delta du Grand Architecte de l’Univers…

     

     
    Le tombeau d’Antonio Canova à la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari à Venise
     

    Le tombeau d’Antonio Canova à la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari à Venise

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    Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari

     

    7. La plus exotique : celle de Paul Gauguin

    C’est en Polynésie française, où il avait trouvé refuge et l’inspiration, que Paul Gauguin (1848–1903) a été inhumé. Ombragée par un frangipanier, sa tombe (à deux pas de celle du chanteur Jacques Brel) jouit d’une vue paradisiaque sur les eaux turquoises de la baie d’Atuona, sur l’île d’Hiva Oa aux Marquises. Un temps abandonnée, la sépulture du peintre a repris de l’allure grâce à plusieurs interventions, dont l’installation, en 1973, d’une version en bronze de sa sculpture Oviri, déesse du deuil dans la mythologie tahitienne.

     

     
    La tombe de Paul Gauguin au cimetière du Calvaire sur l’île d’Hiva
     

    La tombe de Paul Gauguin au cimetière du Calvaire sur l’île d’Hiva

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    Cimetière du Calvaire

     

    8. La plus pensive : celle d’Auguste Rodin

    À Meudon, dans le parc de la Villa des Brillants où Auguste Rodin (1840–1917) a vécu les vingt dernières années de sa vie, la tombe du sculpteur se dresse devant la façade du château d’Issy. Veillé par son célèbre Penseur, l’artiste y repose avec sa femme, Rose. L’occasion de méditer face au val de Seine avant de visiter la maison du maître, sa superbe galerie des plâtres et son atelier des antiques, écrin de sa collection de sculptures gréco-romaines.

     

     
    Le « Penseur » surmontant la tombe d’Auguste Rodin à Meudon
     

    Le « Penseur » surmontant la tombe d’Auguste Rodin à Meudon

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    Villa des Brillants

     
  • Je viens de lire: Arts magazine de mars 2008

    985274935.jpget au sommaire du numéro d'avril(je ne sais pas si je le trouverais ici):

    La vie de l’art

    6 Actu

    Événements, débats, initiatives.

    10 Biz’art

    Tout ce qui nous a amusés ou énervés.

    12 La chronique du néophyte

    Un GPS pour Indiana Jones (notre reporter cobaye perdue au Louvre).

    16 On en parle

    Penck le primitif et Closky l’antipub.

    18 Secrets de fabrication

    George Rousse, explique comment il fait un rond avec une cabane de béton.

    20 Enquête

    L’armée de l’ombre de l’art contemporain.

    24 Shopping

    Stars du design, en version immaculée.

    À voir

    26 Barbier-Mueller

    Les fleurons du plus grand collectionneur d’arts premiers, exposés à Paris.

    36 Daumier

    Le dessinateur satiriste fait face à ses héritiers grâce à deux expos parisiennes.

    40 Odilon Redon

    Avignon rend hommage à l’énigmatique et inclassable artiste.

    42 Marie-Antoinette

    La reine mécène et ses goûts.

    44 Dans les galeries

    Notre choix pour avril.

    Dossier

    48 Quand les artistes créent des jardins

    Des délires de Niki de Saint Phalle aux lignes pures des paysagistes, le végétal se fait sculpture ou... tableau.

    L’art dans la vie

    64 Voyage

    Nos suggestions pour un week-end en Ombrie, l’autre berceau de la Renaissance.

    71 Métier d'art

    Le canut de Saint-Georges, à Lyon.

    74 Portfolio

    Bijoux d’artistes. Quand Calder, César ou Picasso jouaient aux joailliers.

    Comprendre

    80 Histoires de l’art

    Ça bouge, mais comment ? Un défi pour les artistes : donner l’illusion du mouvement.

    88 La chronique de Christian Monjou

    Le point de vue décalé de notre expert sur Francisco de Zurbarán.

    90 Architecture

    La tour vertigineuse de Malmö, en Suède. Un architecte, un style, un défi.

    92 Le coin du collectionneur

    Pourquoi s’inscrire à une artothèque ? Nos expertises gratuites

    94 Livres

    Les dernières sorties.

    L’agenda

    97 Le guide des meilleures expos du moment

     

    Et aussi

    4 De nous à vous… de vous à nous.

    Édito, invitations, rencontre, débats, courriers...

    114 Quiz

    La science au secours de l’art. Enquêtez !

    http://www.artsmag.fr/article.php?menu=2&fichier=articles/23_sommaire.xml

  • Par Danièle Kapel-Marcovici Présidente de la Villa Datris

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    Pourquoi la Villa Datris a-t-elle choisi d’exposer uniquement des sculptrices ?

    Tout simplement parce que cela est passionnant et nécessaire et que cela s'impose comme une évidence : la réalité montre que les artistes femmes sont moins exposées que les hommes, et la parité artistique est loin d'être habituelle dans les musées et lieux culturels...

    Plus symboliquement, la Villa Datris souhaite, à travers cette exposition, rendre hommage aux sculptrices et aux femmes. Montrer leur tempérament pionnier, leur talent, leur spécificité, ce qu'elles ont apporté au monde de l'art. Leur donner une visibilité, une reconnaissance.

    Pour la Villa Datris, tout cela s'intègre dans une démarche cohérente, une fidélité à certaines convictions qui sont celles de la Fondation RAJA - Danièle Marcovici que j'ai créée en 2006, dont la mission est d'apporter son soutien aux femmes à travers le monde, qui offre son parrainage à l'exposition Sculptrices.

    Avec l'exposition Sculptrices, la Villa Datris souhaite "donner une visibilité et une reconnaissance" à ces artistes qui revendiquent non pas un art 'au féminin', mais la sculpture par les femmes. Sous l'égide de la 'Blue Goddess' de Niki de Saint Phalle, Thoëris divinité égyptienne baroque et mordante, protectrice de la fécondité féminine, cette "exposition-manifeste" propose une lecture éclectique et fantaisiste, jubilatoire et sans concession de la création en trois dimensions telle qu'elle est perç­­­ue et pratiquée par les femmes.­­ Surprenante, l'exposition Sculptrices réunit une soixantaine d'artistes, avec plus de 90 œuvres, dont une vingtaine de sculptures sont à découvrir dans le jardin de la Villa Datris, avec une sélection d'œuvres d'artistes confirmées ou émergentes de la scène internationale telles Ghada Amer, Rina Banerjee, Louise Bourgeois, Martha Boto, Geneviève Claisse, Camille Claudel, Parvine Curie, Odile Decq, Nathalie Elemento, Camille Henrot, Rebecca Horn, Louise Nevelson, Meret Oppenheim, Sarah Oppenheimer, Marta Pan, Alicia Penalba, Germaine Richier, Niki de Saint Phalle, Chiharu Shiota, Kiki Smith, Jessica Stockholder, Joana Vasconcelos...

    ­A mille lieues de la vision traditionnelle de la sculpture, les sculptrices s'approprient cet art réputé 'viril' et s'expriment librement à travers les techniques les plus variées : de l'assemblage à la taille directe sur bois, du marbre au métal, de la porcelaine au néon...
    Il en résulte une approche de la sculpture sans détour, émotionnelle ou cérébrale, trou­­blante ou rebelle, toujours engagée et profondément ancrée dans la chair et l'esprit.

    Réalisant avec Sculptrices une nouvelle avancée autour de la création des femmes, la Villa Datris souhaite amorcer une réflexion sur leur démarche, leur vision du monde et de l'art, à travers cette exposition qui se veut avant tout "joyeuse" et accessible au plus grand nombre.

    http://www.villadatris.com/fr/expositions/exposition-2013/sculptrices/edito.html

  • Femmes artistes, passions, muses et modèles

    Femmes artistes : passions, muses et modèles@Conseil Général du Loiret 

    Du 16 juin 2012 au 19 août 2012

    Après le succès de l'exposition sur le peintre Foujita, la Grande Halle de Chamerolles, accueillera  l'exposition « Femmes artistes : passions, muses et modèles ». De Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun à Niki de Saint Phalle, elle retrace à travers 150 oeuvres le destin d'une cinquantaine de femmes artistes nées ou ayant vécu dans l'entourage professionnel, intellectuel et familial d'autres génies de leur époque, du XVIIIème au XXème siècle.

    http://www.tourismeloiret.com/fr/0/0/1/135/actualites/d/0/femmes-artistes-passions-muses-et-modeles