En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Située non loin de Firminy, à la limite des anciennes régions administratives de l'Auvergne et de Rhône-Alpes, à quelques encablures du Forez et aux portes du Velay, elle est traversée par la Loire. Elle s'inscrit dans l'unité urbaine de Saint-Étienne dont elle est officiellement l'une des communes de sa banlieue, à environ 20 minutes de route. Selon certaines définitions de l'INSEE, Aurec se situe aussi dans la zone d'influence de la métropole lyonnaise dont elle est reliée par train en une heure.
On recense environ 6 000 habitants en 2015, ce qui place la commune au sixième rang en matière de démographie en Haute-Loire.
La commune s'étend sur les deux rives de la Loire mais le centre ancien se situe sur sa rive droite. La situation très encaissée de la ville (430 mètres d'altitude dans le centre-ville), blottie dans une sorte de "cuvette", lui offre un microclimat, ce qui lui vaut régulièrement le surnom de « Petit Nice »[réf. nécessaire]. Sur ses hauteurs, les hameaux d'Ouillas ou Pied notamment sur la rive droite et Mons ou Beauvoir sur la rive gauche culminent à plus de 800 mètres d'altitude. Une table d'orientation installée par la municipalité est située à proximité du village de Mons, vers Saint-Maurice-en-Gourgois. Elle permet d'apprécier une splendide vue sur le bassin de vie stéphanois.
sam-dim départ 10h30 pour les 3-5 ans accompagnés d'un ou des deux parents, 14h30 pour les 6-8 ans et 15h30 pour les 8-10 ans. (1 famille = 2 adultes et 3 enfants maximum).
Les films, les livres, les expos, les infos, les poèmes, l’actu, les œuvres, les artistes, les polars nourrissent ce blog mais aussi mes 13 livres en vente ici:
A moins de 200 kilomètres au sud de Paris, entre les villes de Tours et de Blois, se cache un trésor de poésie. Oasis naturel, promontoire perché à 40 mètres au dessus de la Loire sauvage, le Domaine de Chaumont-sur-Loire, propriété de la Région Centre-Val de Loire, vous ouvre toute l’année les portes de son château et de son parc. Chaumont sur Loire, qui fut la propriété de Catherine de Médicis, de Diane de Poitiers et de la Princesse de Broglie vous accueille en toutes saisons avec ses intérieurs chaleureux et richement meublés, considérablement embellis ces dernières années.
Dans le château ou à travers les sentiers du parc, les installations de nombreux artistes contemporains sauront vous surprendre, vous séduire et vous émouvoir. En 2015, 15 nouveaux artistes investissent le domaine, le parc et ses dépendances : dans le château, l’artiste mexicain Gabriel Orozco avec ses sublimes « fleurs fantômes », les artistes suisses Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger avec leur surréaliste jardin suspendu, le Brésilien Tunga avec une installation spectaculaire dans le manège des Ecuries, le sculpteur ghanéen El Anatsui, avec une exceptionnelle tenture dans la Galerie du Fenil. Sont à découvrir dans le parc historique les structures arachnéennes de l’artiste allemande Cornélia Konrads, la « constellation du Fleuve » de Christian Lapie et l’arbre chevalier du Finlandais Antti Laitinen. De grands photographes, tels Edward Burtynsky, Naoya Hatakeyama, AlexMacLean mettent en lumière, avec des images d’une incroyable beauté, les ravages de l’action humaine sur la nature, tandis que Mélik Ohanian, Xavier Zimmermann et Jean-Christophe Ballot dévoilent la picturale splendeur d’arbres d’ici et d’ailleurs.
A Chaumont sur Loire, tout invite à l’émotion artistique.
Quelques nouvelles très fraîches du service Culture de Libération.
AU PROGRAMME Bonsoir. Ça y est, vous le tenez. Le moustique qui ruinait vos nuits et vous obligeait à dormir dans un épais manteau de laine orange, il est enfin là, au creux de votre main. Vous allez sans attendre lui demander de lister par ordre alphabétique tous les instruments dont sait jouer Rob Mazurek. Puis de vous épeler les prénoms de tous les membres de la famille Nétanyahou, sans regarder les solutions dans le dernier roman de Joshua Cohen. Après quoi vous lui ferez essayer à peu près autant d’habits que le héros de Synonymes de Nadav Lapid et l’emmènerez regarder tout Sarah Maldoror pour combler ses lacunes. Allez, c’est parti.
Photo: Jusqu'ici, tout allait bien: personne, au tournoi de tir à l'arc, n'avait remarqué que Jean-Cobra, dossard 43, avait oublié son matériel à la maison. Tom Mercier dans Synonymes de Nadav Lapid. Guy Ferrandis. SBS FILMS
Chaumont-sur-Loire, par une journée douce et ensoleillée de mi janvier, pour notre série de reportages « Paysages » nous embarquons avec Jean Ley « homme de Loire » pour une découverte originale du fleuve...
Par Anne Lepais
Publié le 16/02/2014 | 10:05, mis à jour le 16/02/2014 | 10:05
Comme une appartenance singulière et nomade, notre guide de Loire Jean Ley est devenu guide fluvial et militant passionné de l’association Millière Raboton, du nom d’un célèbre marinier de la région, dont le but est de « vivre la Loire, de la faire vivre, et d’en vivre ! ». A la tête d'une flottille de toues et de bâteaux, il propose, depuis une quinzaine d'années, de découvrir à son bord le plus long des fleuves de France sous son angle sauvage. ...
Fleuve sauvage
Avec un bassin gigantesque d'environ un cinquième de la superficie de la France la Loire, fleuve irrégulier,n'a jamais pu être régulée comme le sont le Rhin, le Rhône et la Seine. Ce qui fait la richesse de la Loire c'est que l'’homme a composé avec la nature sans la contraindre. Son paysage naturel est une superposition de bras d'eau et d'îles.
Formation des îles
A la belle saison, quand les fleurs et les graines de saules et de peupliers colonisent les bancs de sable, la végétation se développe, et tend un filet au sable, qui, petit à petit, construit l'île. Chaque année et d'une manière différente, au fil de l'eau, les îles s'effacent, se déplacent, s'agrandissent pour donner au paysage un autre aspect.
La faune
Peupliers, saules, végétation herbeuse composent les îles et les rives et sont le territoire d'une faune importante. Le Castor, par ses coupes d'arbres, reste celui qui participe le plus à la construction du paysage. En sectionnant nombre de troncs qui bordent la Loire, le castor favorise par ailleurs la régénération des ligneux du fleuve – saules et peupliers – en permettant aux souches de se développer. Du coup, la berge se maintient et les oiseaux en profitent pour venir y nicher.
Dévégétalisation
Avec l'extraction de sable et les aménagements faits pour la navigation, le lit du fleuve s'est creusé entraînant ainsi la baisse du niveau global de la Loire d'environ un mètre. Ce mètre perdu met à nu les piles des ponts souvent en bois donc fragilisées au contact de l'air, ainsi que les fondations des berges non cimentées. Pour que le fleuve creuse moins profondément son lit et que le sable s'y installe, il faut à la Loire un plus grand espace entre les rives. Cet espace peut être gagné en éliminant par endroit certaines îles qui obstruent le passage du fleuve. C'est pour cette raison que la dévégétalisation est nécessaire.
Découverte
La Loire, est un milieu vivant, aux paysages toujours en mouvement. A l' image du fleuve, Jean Ley ne sait jamais où il va nous emmener, ce qu il va nous expliquer. L'itinéraire varie selon l'intérêt du moment, de la saison et la préservation du milieu. Chaque balade est une invitation aux découvertes et rencontres inattendues. C'est la Loire qui en décide ! Sylvain Hadelin, Hervé Tiercelin et Patrice Blot ont embarqué avec lui.
>>> voir le reportage
Voir la vidéo
Paysages : Jean Ley, guide de Loire
Retrouvez notre série de reportages sur les Paysages en région Centre sur le site de France 3 Centre et sur Pluzz.fr
La lente Loire passe altière et, d'île en île, Noue et dénoue, au loin, son bleu ruban moiré ; La plaine mollement la suit, de ville en ville, Le long des gais coteaux de vigne et de forêt ;
Elle mire orgueilleuse aux orfrois de sa traîne Le pacifique arroi de mille peupliers, Et sourit doucement à tout ce beau domaine De treilles, de moissons, de fleurs et d'espaliers…
Ce jardin fut le nôtre ; un peu de temps encor, Ta douce main tendue en cueillera les roses ; J'ai regardé fleurir dans sa lumière d'or La fine majesté des plus naïves choses :
Les reines ont passé - voici la royauté Des Lys, que leur blason au parterre eût ravie, Et voici fraîche encor d'éternelle beauté La frêle fleur éclose à l'Arbre de la Vie.
De belles balades en pleine nature, avec de multiples belvédères en surplomb, du fantastique spectacle des Gorges de la Loire, c'est idéal au printemps. Et c'est entre Lyon et Saint Etienne. A pied...
Pour admirer les Gorges du plus long fleuve de France (1 012 kilomètres) et aussi le moins aménagé - ce qui signifie que sa nature sauvage est très respectée - , rien ne vaut le village médiéval de Saint Victor sur Loire, comme point de départ.
Le bourg, qui vivait autrefois du commerce du saumon, puisque le poisson rose revenait frayer dans la rivière, avant de repartir en mer, vaut pour son ancien presbytère, ses maisons de passementiers et son église romane à colonnes du XIème siècle, avec une vierge en bois doré et surtout un autel Louis XIII, lui aussi en bois doré et rehaussé de cuir de Cordoue.
On peut prendre du temps pour la visite, car les promenades en belvédère au-dessus des Gorges dépassent rarement les cinq à six kilomètres.
Après un parcours en forêt dans une végétation semi- méditerranéenne, qui annonce déjà l'Ardèche avec ses pins courts, on suit les murets de pierres, parmi les genêts qui fleurissent en mai. Un spectacle flamboyant à ne pas manquer. On est sur le plateau de la Danse, ainsi baptisé en raison d'une légende qui prétend que les filles légères de Saint Victor exécutaient une danse, avant d'être punies de mort par les elfes. Souvenir d'une époque où l'on ne rigolait pas avec la vertu des demoiselles !
De là, on admire l'île de Grangent et son château, le barrage construit en 1957, avant de profiter de la pêche et de toutes les activités nautiques que l'on y pratique à la belle saison et le château d'Essalois.
Il se visite librement et offre un très beau panorama sur les Gorges depuis la tour. Bâti au XVIème siècle autour de fortifications qui datent du XIIIème siècle, on peut admirer aussi son jardin à la française et son théâtre de verdure.
Pratique
Syndicat des Gorges de la Loire, à St Etienne (Loire)
Pour trouver des idées de balades le long des Gorges de la Loire, on peut consulter le site du Syndicat des Gorges de la Loire et commander « Le topoguide de randonnées pédestres » qui s'adresse à un public essentiellement familial. Il invite à la découverte du patrimoine des Gorges de la Loire, grâce au grand circuit de 57,5 kilomètres et aux 13 parcours (1,7 à 13 kilomètres).
Un livret comprenant des informations sur le patrimoine architectural et sur le milieu naturel est joint. Prix : 10,50 euros.
Pour séjourner dans la Loire et en découvrir les charmes
En contrebas du village, le dolmen de Roche Cubertelle a traversé les âges. Réel mégalithe, daté du IIIe millénaire avant Jésus-Christ, il témoigne de la très ancienne occupation de ce qui deviendra le territoire des Ségusiaves avant l’arrivée des Celtes.
Chalencon était au moyen age le carrefour entre les routes du Velay et celles du Forez. Le village prospéra donc et une puissante forteresse y fut érigée dés le Xe siècle. Un donjon rond, une enceinte carré, et une chapelle, elle appartenait aux riches seigneurs de Chalencon, alliés de la famille de Polignac.
La légende du pont du diable
Au bas du promontoir où se situe le château et son village, le pont du Diable enjambe l'Ance. Une merveilleuse légende entourecet endroit. A l'époque, les ouvriers du seigneur essayèrent à mainte reprise de construire ce pont, mais la difficulté du terrain faisait régulièrement échoué le travail. Le Diable, intrigué depuis plusieurs mois par ce manège, proposa ces services. Le seigneur, épuisé par ses nombreux échecs accepta l'offre. En échange, le Diable demandais de recevoir l'âme de la première personne qui traversera le pont.
Plusieurs semaines plus tard, tous les habitant de la région s'étaient donnés rendez-vous devant le pont enfin batit. Le seigneur du lieu, trop honnête pour sacrifier un de ses sujets, se présenta en premier pour la traversé du pont et avança vers le Diable souriant. C'est alors qu'un chien le doubla et devint la créature promise au Diable qui disparut pour ne jamais revenir.
Les films, les livres, les expos, les infos, les poèmes, l’actu, les œuvres, les artistes, les polars nourrissent ce blog mais aussi mes 13 livres en vente ici:
Cette 25e édition du festival de Chaumont est consacrée aux jardins du siècle à venir. Au sommaire : Cette petite entreprise développe des activités de loisirs pour tous les goûts. Aquarelliste et ethnobotaniste, Dominique Mansion partage sa fascination pour les trognes, des arbres taillés et retaillés. Visite du vignoble de Mesland.
La forteresse de Chaumont sur Loire fut bâtie vers l’an 1000 pour surveiller la frontière entre les comtés de Blois et d’Anjou. En 1465, Louis XI fait brûler et raser le château qui sera reconstruit quelques années plus tard. Propriété de la famille d’Amboise durant 500 ans, c’est Charles II d’Amboise qui inaugure sa métamorphose en château d’agrément dans le style Renaissance. Le décor sculpté prend de l’importance et devient l’élément majeur des façades extérieures.
En 1550, Catherine de Médicis acquiert le domaine, mais ne lance pas de grands chantiers sur le château, dont elle se sépare en 1560, au profit de Diane de Poitiers. L’ancienne favorite du roi met en œuvre les travaux qui lui confèrent sa physionomie actuelle, avec en particulier, l’achèvement des chemins de ronde du châtelet d'entrée et de la tour Saint-Nicolas.
En 1750, Jacques-Donatien Leray ordonne la destruction de l’aile Nord et ouvre ainsi un point de vue unique sur la Loire. Il accueille le sculpteur italien Jean-Baptiste Nini. Le château présente aujourd’hui la plus belle collection au monde de médaillons « pièces uniques » de ce célèbre sculpteur.
En 1875, Marie-Charlotte-Constance Say achète le château et se marie avec le prince Henri-Amédée de Broglie. Elle décore les pièces avec du mobilier Renaissance et supervise de nombreux travaux pour rendre la demeure digne des plus grandes réceptions. C’est l’architecte Paul-Ernest Sanson qui sera en charge de ce chantier. Ce dernier conçoit également les luxueuses écuries. Enfin, l’architecte Marcel Boille procède à l’édification de la ferme modèle du Domaine.
Cédé à l’Etat en 1938 par la Princesse d'Orléans et Bourbon, le Domaine de Chaumont-sur-Loire est la propriété de la Région Centre depuis 2007 et Etablissement Public de Coopération Culturelle depuis janvier 2008.
Ô de qui la vive course Prend sa bienheureuse source, D’une argentine fontaine, Qui d’une fuite lointaine, Te rends au sein fluctueux De l’Océan monstrueux, Loire, hausse ton chef ores Bien haut, et bien haut encores, Et jette ton oeil divin Sur ce pays Angevin, Le plus heureux et fertile, Qu’autre où ton onde distille. Bien d’autres Dieux que toi, Père, Daignent aimer ce repaire, A qui le Ciel fut donneur De toute grâce et bonheur.
Cérès, lorsque vagabonde Allait quérant par le monde Sa fille, dont possesseur Fut l’infernal ravisseur, De ses pas sacrés toucha Cette terre, et se coucha Lasse sur ton vert rivage, Qui lui donna doux breuvage. Et celui-là, qui pour mère Eut la cuisse de son père, Le Dieu des Indes vainqueur Arrosa de sa liqueur Les monts, les vaux et campaignes De ce terroir que tu baignes. Regarde, mon Fleuve, aussi Dedans ces forêts ici, Qui leurs chevelures vives Haussent autour de tes rives, Les faunes aux pieds soudains, Qui après biches et daims, Et cerfs aux têtes ramées Ont leurs forces animées. Regarde tes Nymphes belles A ces Demi-dieux rebelles, Qui à grand’course les suivent, Et si près d’elles arrivent, Qu’elles sentent bien souvent De leurs haleines le vent. Je vois déjà hors d’haleine Les pauvrettes, qui à peine Pourront atteindre ton cours, Si tu ne leur fais secours. Combien (pour les secourir) De fois t’a-t-on vu courir Tout furieux en la plaine? Trompant l’espoir et la peine De l’avare laboureur, Hélas! qui n’eut point d’horreur Blesser du soc sacrilège De tes Nymphes le collège, Collège qui se récrée Dessus ta rive sacrée. Qui voudra donc loue et chante Tout ce dont l’Inde se vante, Sicile la fabuleuse, Ou bien l’Arabie Heureuse. Quant à moi, tant que ma Lyre Voudra les chansons élire Que je lui commanderai, Mon Anjou je chanterai. Ô mon Fleuve paternel, Quand le dormir éternel Fera tomber à l’envers Celui qui chante ces vers, Et que par les bras amis Mon corps bien près sera mis De quelque fontaine vive, Non guère loin de ta rive, Au moins sur ma froide cendre Fais quelques larmes descendre, Et sonne mon bruit fameux A ton rivage écumeux. N’oublie le nom de celle Qui toutes beautés excelle, Et ce qu’ai pour elle aussi Chanté sur ce bord ici.
La ramberte est un bateau à usage unique fabriqué sur la Loire de 1704 à 1860.
La ramberte tire son nom de la ville de Saint-Rambert-sur-Loire, dans la région de Saint-Étienne, où elle était construite. On la trouve aussi nommée "saint-ramberte" qui par déformation deviendra "salambarde". Nommer ainsi un bateau à partir de la ville ou de la région où il est construit est chose courante en milieu fluvial (cf la sisselande, le coutrillon, le marnois...)
C'est à la suite du dégagement des gorges de Villerest des rochers qui les encombraient, par la Compagnie La Gardette en 1704, qu'une navigation exclusivement avalante put alors s'établir à partir de la région stéphanoise, afin d'exporter la houille, mais aussi les autres produits foréziens : céramiques et vins principalement. (Notons au passage que ce dérochement des gorges de Villerest aura des conséquences dramatiques dans la basse vallée de la Loire lors de la cure de 1707, le flot n'étant plus freiné par les rochers. Cela conduira à l'édification rapide des digues de Pinay et de la Roche, en 1711).
La ramberte est un bateau assez sommaire, conçu pour tenir le temps d'un voyage unique à la descente, qui l'emmène en basse Loire ou à Paris (par la canal de Briare). C'est une version fruste et légère du chaland de Loire, construite en sapin. On le trouve aussi nommé "sapine", mais d'autres bateaux différents portent aussi ce nom sur la Saône, le Rhône et le Midi.
Une version un peu plus grande de la ramberte sera construite à Roanne à la même époque. Elle s'appelle bien logiquement "roannaise".
Rambertes et roannaises fréquenteront la Loire de 1704 à 1860, après avoir connu leur apogée en 1846. Quand elles cessent d'être construites en 1860, concurrencées à la fois par le rail et les canaux latéraux à la Loire (Roanne-Digoin et Latéral, ouverts tous deux en 1838), ce furent ainsi des centaines de milliers de bateaux qui, en un siècle et demi, seront descendus du haut Forez. Cette construction massive est aussi responsable de la déforestation de la haute-vallée de la Loire, et en partie de la gravité des grandes crues des XVIIIe et XIXe siècle, en particulier 1790, 1846, 1856 et 1866.
La ramberte est assez fréquemment représentée sur des lithographies et autres gravures, mais beaucoup moins en photographie, ce qui s'explique facilement par la date de l'arrêt de sa fabrication. Néanmoins, on trouve des clichés en représentant.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.