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Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Chaumont-sur-Loire, Le paysage

Loire et la manière

 

Quelques nouvelles très fraîches du service Culture de Libération.

AU PROGRAMME Bonsoir. Ça y est, vous le tenez. Le moustique qui ruinait vos nuits et vous obligeait à dormir dans un épais manteau de laine orange, il est enfin là, au creux de votre main. Vous allez sans attendre lui demander de lister par ordre alphabétique tous les instruments dont sait jouer Rob Mazurek. Puis de vous épeler les prénoms de tous les membres de la famille Nétanyahou, sans regarder les solutions dans le dernier roman de Joshua Cohen. Après quoi vous lui ferez essayer à peu près autant d’habits que le héros de Synonymes de Nadav Lapid et l’emmènerez regarder tout Sarah Maldoror pour combler ses lacunes. Allez, c’est parti.

Photo: Jusqu'ici, tout allait bien: personne, au tournoi de tir à l'arc, n'avait remarqué que Jean-Cobra, dossard 43, avait oublié son matériel à la maison. Tom Mercier dans Synonymes de Nadav Lapid. Guy Ferrandis. SBS FILMS

 

par OLIVIER LAMM

VA-T-ON ENFIN CANCELLER SPOTIFY?  Le temps serait-il enfin venu de la grande transhumance? Depuis le temps que les artistes attendaient ça, un mouvement s’est mis en branle chez les vedettes du rock dans la foulée de Neil Young, qui annonçait la semaine dernière sa décision de retirer son catalogue de Spotify. Rappelons que le propos du Canadien, qui s’est ensuite répandu en réclames pour les plateformes concurrentes, était de protester contre la présence sur Spotify du podcast de l’agitateur libertaire et droitier Joe Rogan, qu’il accuse de propager des fausses informations sur les vaccins contre le Covid. Après avoir reçu le soutien de l’OMS, Young a été rejoint vendredi soir par sa compatriote Joni Mitchell, rescapée comme lui d’une polio juvénile et sauvée par les vaccins, qui l’a relayé par un communiqué: «Je suis solidaire de Neil Young et des communautés scientifiques et médicales de par le monde.» Puis, alors que les réseaux sociaux s’enflammaient autour d’un mot-clé #CancelSpotify, c’est Nils Lofgren, ami de longue date de Young et collaborateur de Bruce Springsteen, qui annonçait son «départ», alors que la podcasteuse texane Brené Brown mettait en veille ses programmes produits pour la firme suédoise, suivie de près par Meghan Markle et le prince Harry, producteurs via leur média Archewell Audio de contenus exclusifs pour la plateforme. Assisterait-on au début d’un mouvement massif contre l’entreprise, dont le succès insolent malgré les faux pas médiatiques successifs (qui se souvient que son PDG Daniel Ek a investi en novembre près de 100 millions d’euros dans une entreprise de défense, Helsing?) suggérait qu’elle avait atteint cette masse critique emblématique des Gafam qui leur autorise tous les excès?

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«SYNONYMES» 

de Nadav Lapid (visible sur Arte) 

Nadav Lapid a fait un film comme on enfonce une porte. La fin de Synonymes, ours d'or à Berlin, nous laisse dans l'incertitude de savoir si elle va s'ouvrir, cédant aux coups d'épaule de Yoav (Tom Mercier), son héros, qui semble avoir épuisé toute autre issue. Yoav, de toute façon, est sur le palier ou sur le seuil, toujours entre deux portes fermées, et le film aussi, qui n'est jamais rien d'autre que son personnage. Arrivant d'Israël à Paris, dans un appartement vide où il se retrouve nu et dépouillé de tout, Yoav est recueilli par deux jeunes Français, Emile et Caroline (Quentin Dolmaire et Louise Chevillotte), qui lui offrent entre autres de quoi se couvrir. C'est le défilé des habits qui commence et ne s'arrêtera plus, la quête obstinée d'une apparence qui convienne, mais voilà: ici, tous les vêtements sont des uniformes, toutes les chemises sont des drapeaux. Alors Yoav s'agite nu sur tous les seuils: entre Israël et la France, entre l'hébreu (qu'il refuse de parler) et le français (qu'il déclame). Et aussi entre l'homme et la femme, en prenant la place du tiers dans le couple formé par Emile et Caroline. Il trace sa route en zigzag dans un monde qui ne se distribue toujours qu'en deux, et où la série des couples semble infinie, comme autant de supports de projection, d'offres d'identification insuffisantes, incomplètes: encore et entre autres, le nationalisme ou la poésie ; le soldat et le juif ; l'actif et le passif (explicitement dans le film: la bite et le trou du cul), sans que tous ces couples de notions se recoupent exactement, en tout cas à première vue. L.C.

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Photo: Guy Ferrandis. SBS FILMS 

 
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Il y a très précisément trente-deux ans sortait sur les écrans français Society, premier film de Brian Yuzna, connu pour sa spectaculaire scène de partouze protéiforme et ses effets spéciaux gerboulatoires conçus par le Japonais Screaming Mad George. De quel artiste ce dernier dit-il s’être ouvertement inspiré pour les maquillages du film?

Salvador Dalí 

Jérome Bosch

Edvard Munch

DEVINEZ, CLIQUEZ, GAGNEZ DU BEURRE!

La réponse au jeu de jeudi était bel et bien «Michael Hutchence». Bravo aux winners.

LIBÉ CULTURE
vous fut tricoté aujourd'hui par Lelo Jimmy Batista et Elisabeth Franck-Dumas avec Luc Chessel et tout le service Culture en pensées.
Photo: Dylan Calves  – Conception graphique: LibéStudio
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