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15/11/13 -Acquisition - Paris, Musée Eugène Delacroix- Lors de la vente du 13 novembre chez Artcurial, le Musée Delacroix a pu acheter grâce à une préemption le Portrait équestre de Jérôme Bonaparte (ill. 1) peint par Théodore Géricault d’après Jean-Antoine Gros, pour 94 734 € (frais compris).
1. Théodore Géricault (1791-1824) d’après Antoine-Jean Gros Portrait équestre de Jérôme Bonaparte Huile sur toile - 48 x 38 cm Paris, Musée Eugène Delacroix Photo : Artcurial
2. Antoine-Jean Gros (1771-1835) Portrait équestre de Jérôme Bonaparte, 1808 Huile sur toile - 321 x 265 cm Versailles, Musée national du Château Photo : RMN-GP/G. Blot
L’œuvre est dérivée d’un portrait peint par Gros et conservé à Versailles (ill. 2). Mais dans la longue notice du catalogue de la vente, rédigée par Bruno Chenique, celui-ci explique, certainement à raison, que cette copie de Géricault et une autre très proche qui se trouve à Paris à la Fondation Dosne-Thiers ont probablement plutôt été exécutées d’après une esquisse de Gros pour son tableau. En effet, et même si Géricault prenait en général des libertés avec les œuvres qu’il reproduisait, les réinterprétant plutôt que les copiant strictement, les différences entre ces petites toiles et le grand tableau apparaissent trop importantes.
On sait, car il l’a écrit à de nombreuses reprises et des contemporains en ont témoigné, que Géricault avait une grande admiration pour le peintre des Pestiférés de Jaffa. L’achat par le Musée Delacroix de cette petite peinture permet ainsi d’y évoquer non seulement les liens entre Delacroix et Géricault (déjà visibles dans l’esquisse qu’il conserve de la Vierge du Sacré-Cœur), mais aussi ceux entre Delacroix et Gros qui l’avait également fortement inspiré.
Le catalogue de l’exposition dévoile les passions d’une génération aussi ardente et généreuse, que mélancolique et sentimentale. Il est disponible dès à présent en librairie. Plus d'informations
Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo
La mort, Eros, le gothique, les puissances naturelles ou l’exotisme... le romantisme s'empare de ces thèmes et explore les mystères de la vie humaine. À travers une trentaine de ses plus belles feuilles, aux techniques variées comme le graphite, la plume ou l'aquarelle, le parcours met en lumière la richesse du dessin romantique et présente des œuvres signées Géricault, Delacroix, Victor Hugo ou encore Scheffer.
« Je suis Joseph, le Maure. L’homme qui agite un chiffon blanc dans le Radeau de la Méduse, le modèle du peintre Théodore Géricault. Je suis celui que personne ne voit. »
La véritable histoire du Radeau de la Méduse (diff. 21 mars) – Découverte et connaissance
Qui connaît la véritable histoire qui se cache derrière le célèbre tableau de Géricault ? 200 ans après les faits, à partir d’une double enquête, celle contemporaine d’un historien passionné, et celle menée, il y a deux siècles, par Géricault pour la réalisation de son tableau, le documentaire nous invite à redécouvrir pièce par pièce cette stupéfiante page de notre histoire coloniale et maritime. Le dossier de presse et la bande-annonce presse >
Le musée a récemment expertisé un tableau inventorié dans ses collections, anciennement attribué à Théodore Géricault, peintre illustre du XIXe siècle.
D’après Bruno Chenique, spécialiste internationalement reconnu de l’artiste, cette oeuvre, qui représente une tête d’homme, est indéniablement de la main de Géricault - ce que confirme l’analyse scientifique -, et se rattache à l’élaboration du chef-d’oeuvre
Le Radeau de la Méduse.
Fort de sa riche collection d’oeuvres du XIXe siècle, le musée a souhaité mettre en avant, à partir de cette redécouverte, une exposition consacrée à un aspect encore inédit de l’oeuvre de Géricault : le processus de création chez l’artiste. Il est abordé avec le tableau
Le Radeau de la Méduse, véritable résumé de l’univers géricaldien, pour lequel l’artiste multiplia les études préparatoires d’ensemble et de détails.
L’exposition interroge tous les ressorts de la démarche créative de l’artiste, en mettant en lumière les points clés et les enjeux de son processus démiurgique : la problématique des têtes d’études, le rapport à l’altérité et l’envers de la création.
Menée sous le commissariat de Bruno Chenique et d’Anne-Charlotte Cathelineau, l’exposition bénéficie de prêts d’oeuvres d’importants musées français et américains, de prestigieuses collections particulières européennes avec plusieurs oeuvres inédites présentées pour la première fois au public. Pour accompagner l’intérêt du visiteur, l’édition d’un catalogue de référence l’emmène au coeur de l’univers de Géricault.
En couverture : Géricault, Picasso, Miró, Frida Kahlo, Nicolas de Staël, Hugo Pratt… Spécial expos de l’été ! En cadeau (papier uniquement) : Le guide des 1 000 expos de l’été en France et à l’étranger
En couverture : Géricault, Picasso, Miró, Frida Kahlo, Nicolas de Staël, Hugo Pratt… Spécial expos de l’été ! En cadeau (papier uniquement) : Le guide des 1 000 expos de l’été en France et à l’étranger
Géricault, Van Gogh, Van Dongen, Degas, Courbet, Picasso mais aussi Georges de la Tour, Frans Hals, Léonard de Vinci et d'autres sont réunis ici pour un voyage pittoresque dans une mise en scène audacieuse. Imaginez-vous : s'attabler dans un café sous le regard des protagonistes de l'Absinthe de Degas ou encore s'approcher d'un misérable poêle dans l'atelier d'un artiste (Delacroix ?) au regard fiévreux et pénétrant ! -
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
Voir autrement les objets du musée. Dépasser les normes de présentations habituelles. Exploiter les multiples pistes d’interprétation d’une œuvre choisie parmi tant d’autres dans les collections, en décliner tous les aspects ; telle est désormais la voie que s’est tracée le musée Denon. Sélectionné autant pour son histoire mouvementée que pour sa valeur artistique, « Le portrait d’un Noir », anciennement attribué à Théodore Géricault, fut vandalisé à coup de cutter par un agresseur cagoulé en 1991. Image du noir, objet en souffrance, un sujet pour un musée.
Une, deux, trois... Rien de plus facile que de connaître le montant de l'impôt à prélever. Il suffit aux agents du fisc de compter portes et fenêtres !
En France, en effet, depuis 1798, tout propriétaire se voit taxé sur le nombre d'ouvertures de son logement, qu'il s'agisse d'un château ou d'une chaumière.
Rien de nouveau sous le soleil puisque les Romains avaient déjà imaginé une taxe sur les ouvertures.
Les Anglais s'y mettent à leur tour au XVIIe siècle mais ils oublient un détail : le terme de « fenêtre » n'ayant pas été défini, une simple aération de garde-manger obligeait à mettre la main au porte-monnaie. Les immeubles collectifs devinrent pratiquement aveugles, provoquant insalubrité et maladies.
En France, les ouvertures sur cour étant épargnées, ce furent les façades qui perdirent leurs carreaux tandis que les maçons rivalisaient d'imagination pour créer des fausses fenêtres. Beaucoup se récrièrent, à l'exemple de Victor Hugo : « Dieu donne l'air aux hommes, la loi le leur vend ! ». La taxe perdura jusqu'en 1926, ce qui lui laissa largement le temps de changer la physionomie de nos maisons.
Des yeux tout ronds, un nez un peu long, des seins inégaux... Et pourtant, Margherita Luti était pour son amant Raphaël la beauté même. Comment le peintre italien aurait-il pu résister au regard mutin de La Fornarina, la « fille du boulanger » ? Possessif, il revendique ici son amour en écrivant son nom sur le bracelet que porte au bras sa Vénus pudique.
De rudes montagnards firent un jour le serment de s'unir contre le seigneur qui les opprimait. C'était il y a 730 ans, un 1er août, nous dit la chronique. Depuis 1899, la Suisse a fait de cet anniversaire mythique sa fête nationale...
Observez bien Le Radeau de la Méduse (1819) de Théodore Géricault. Parmi les victimes se trouve Eugène Delacroix. Où s'est-il caché ?
Obsédé par la vraisemblance, Géricault a multiplié les esquisses, faisant poser - dit-on- cadavres et relations. C'est ainsi que son ami Eugène Delacroix se retrouve au premier plan, sur le ventre, le bras sur une poutre. Difficile de reconnaître le maître du romantisme dans une telle position !
La part importante des artistes modernes et contemporains, plus d’un tiers du livre : 135 artistes au total dont 50 artistes du XXe siècle / 300 textes / 400 ill.
• Les grandes figures de l’art contemporain français représentées : Pierre Soulages Zao Wou-Ki Sophie Calle Christian Boltanski
• Mais aussi, siècle par siècle, tous les grands artistes qui ont marqué l’histoire de l’art depuis la Renaissance jusqu’à nos jours : XVIe siècle Léonard de Vinci - Michel-Ange - Dürer XVIIe siècle Rubens –Poussin - Le Bernin XVIIIe siècle Goya – Fuseli -Canova XIXe siècle Ingres – Géricault – Manet – Degas – Cézanne - Van Gogh Munch XXe siècle Schiele –Kandinsky – Klee – Matisse – Picasso - Giacometti Bacon –Warhol - De Staël -Ben…
• La variété des œuvres Des peintures en majorité mais aussi des arts graphiques de la sculpture (Cellini, Bernin, Canova) de la photographie (Fox Talbot, Claude Cahun) et des installations d’art contemporain (Ben, Boltanski…)
• La variété des textes Traités théoriques ou pratiques (Léonard de Vinci, Dürer, Vasari…) Journal intime (Pontormo, Warhol) Correspondance (Titien, Bronzino, Rubens, Poussin, Van Gogh, Matisse, Bonnard, De Staël…) Interviews (Picasso, Henry Moore, Lucian Freud, Louise Bourgeois…) Autobiographie (Chagall) Poésies (Michel-Ange, William Blake, Egon Schiele)
Contrairement à sa légende, Gustave Courbet ne fut ni un peintre réaliste ni un peintre politique, encore moins un peintre provincial. Il fut révolutionnaire, bien sûr, mais en pratiquant, comme les plus grands, la peinture à l'oeil. Expression à entendre au double sens d'une peinture gratuite (ne dépendant ni des commandes de l'Etat ni des prix du Salon), et surtout d'une peinture qui ne fait pas 'à l'idée' ce qu'elle aurait déjà prévu - mais qui voit dans l'acte même de peindre. D'où une rupture avec le primat du dessin (Ingres), avec l'exotisme (Delacroix), le spectaculaire (Géricault), avec la maîtrise du regard du peintre, cela pour libérer la peine des hommes et l'élégance des choses. Courbet inaugure ainsi la vraie peinture de marines ; de nus érotiquement neutres ; de natures mortes, ou plutôt natures vives, rochers, feuilles et rivières aussi présents que des visages d'hommes. Comme Cézanne, qui se revendiquait de lui, Courbet élève les choses à leur dignité dernière : non des objets construits et produits, mais des phénomènes surgissant et se donnant d'eux-mêmes à voir. Le tableau ne représente rien, il présente pour la première fois le visible en sa gloire.
Depuis la Renaissance, artistes et naturalistes n’ont cessé d’observer les animaux et de les représenter avec toute l’exactitude possible. Néanmoins, le naturalisme s’arrête là où commencent la norme et la morale : des critères éthiques et esthétiques sont mis en place, qui motivent les différences de point de vue. Ainsi, les manières de représenter une même bête varient extraordinairement. Elles traduisent notre fascination et notre curiosité pour un monde qui n’a pas fini de livrer sa diversité.
A travers des œuvres majeures, l’exposition explore les rapports que les artistes, souvent les plus grands peintres et sculpteurs, entretiennent avec les animaux. [...]
Regardez l’Empire tel que vous ne l’avez jamais vu !Au lieu de célébrer la fin d’une épopée, nous vous proposons de découvrir les arts du Premier Empire sous des angles surprenants.Au service de la gloire de Napoléon Ier, entre 1800 et 1815, ils ne peuvent être réduits à cette seule image. Dans les arts décoratifs, la peinture et la sculpture, des motifs originaux aux coloris inédits, des formes innovantes et fonctionnelles apparaissent. Entre néo-classicisme, style troubadour ou pré-romantisme, de grands noms scandent cette époque: David, Prudhon, Girodet ou Géricault.Un goût nouveau se répand dans la société française et dans toute l’Europe, notamment dans le Grand-Duché de Varsovie, et sera une source d’inspiration jusqu’au XXe siècle.Le palais de Compiègne en collaboration avec le château royal de Varsovie propose de montrer l’originalité, la richesse et la modernité de cette époque, à partir d’une sélection d’oeuvres provenant des principales collections publiques françaises, enrichie à Varsovie par des oeuvres des collections polonaises. - See more at: http://palaisdecompiegne.fr/actualite/napoleon-ier-ou-la-legende-des-arts-1800-1815#sthash.i8S92GFJ.dpuf
C'est là, dans ce lieu de mémoire riche de souvenirs et d'émotions, qu'est actuellement exposée une collection qui sera une révélation pour le public français qui verra ces œuvres pour la première fois : celle de Karen B. Cohen, riche collectionneuse américaine, fascinée par Delacroix au point de réunir depuis plus de trente ans tableaux, esquisses et dessins qui racontent le parcours artistique du maître. Durant quelques semaines, ce bel ensemble retrouve ainsi les lieux où il a été créé. Toute la carrière de Delacroix est ici évoquée : un demi-siècle de peinture, durant une période étrangement bousculée. Delacroix naît dans les toutes dernières années du XVIIIe siècle, alors que Fragonard qui a connu la « douceur de vivre » de ce temps vit toujours. Il meurt alors que Monet, Renoir et Cézanne se sont déjà rencontrés à Paris. Bientôt, on parlera des impressionnistes. Dans l'intervalle, Delacroix a joué son rôle sans que l'on sache très bien où il convient de le situer dans ce siècle traversé de courants contradictoires. Le mystère de sa naissance n'a jamais été percé : il serait le fils de Talleyrand, amant de sa mère et avec lequel des contemporains lui trouvent une ressemblance assez frappante. Voilà en tout cas qui expliquerait que, jeune artiste débutant, Eugène reçoive déjà des commandes prestigieuses de l'Etat. Il semblait qu'un protecteur occulte veillait sur lui. Ses premières années se passent à Bordeaux où l'organiste de la cathédrale, qui avait été l'ami de Mozart, remarque ses dons. Comme Ingres, Delacroix jouait du violon et, sa vie durant, la musique l'accompagnera : il aimait entendre de l'orgue quand il travaillait à Saint-Sulpice, il fut l'ami fidèle de Chopin et de Berlioz. Mais c'est finalement la peinture qui va l'emporter : il fréquente l'atelier de Pierre Guérin, où il fait la connaissance de Géricault, dandy rétif à l'art officiel qui fascine Delacroix, qui posera pour lui pour Le Radeau de la Méduse. L'atelier de Géricault était alors une sorte de morgue où s'entassaient des cadavres, des pieds et des bras coupés qu'étudiait le peintre pour réaliser sa grande saga des suppliciés du naufrage. Exposé au Salon de 1819, le tableau fait grand bruit et donne à Delacroix l'envie de frapper lui aussi un grand coup : en 1821, il travaille à une toile dont il prédit lui-même qu'elle sera considérable. Exposée au Salon de 1822, La Barque de Dante est en effet un coup d'éclat. La critique est en état de choc et si certains parlent de «vraie tartouillade», d'autres comparent au contraire Delacroix à Michel-Ange et à Rubens. Après Dante, Delacroix interrogera Byron, Shakespeare, le Tasse, Goethe, Walter Scott, avec la même complaisance pour le thème de la solitude du génie à l'écart des hommes.
Delacroix n'en néglige pas pour autant ses relations mondaines. En mars 1833, il est invité au grandiose bal costumé que donne Alexandre Dumas et auquel est conviée toute la fine fleur du romantisme. Rossini est déguisé en Figaro, le sculpteur Barye en tigre du Bengale et Delacroix en Dante. Il fait, ce soir-là, la connaissance d'Elisa Boulanger, qui devient sa maîtresse. Les femmes occupent d'ailleurs une grande place dans sa vie : Alberte de Rubempré, qui a aussi une liaison avec Stendhal, Joséphine de Forget, avec laquelle il entretiendra une complicité de plus de trente ans, George Sand, enfin, pour qui il éprouvera toute sa vie une amitié amoureuse. Il séjournera plusieurs fois chez elle, à Nohant, dans le Berry, avant de passer ses dernières années dans une retraite quasi ascétique place de Furstenberg, au cœur de Saint-Germain-des-Prés, dorloté par sa vieille servante, Jenny Le Guillou. Son existence sera de plus en plus vouée au travail. Visité par de rares amis, parmi lesquels Andrieu et Baudelaire, dont l'œuvre critique est presque tout entière une glorification de Delacroix, il se tiendra à l'écart des luttes de la peinture vivante. Dans son testament, Delacroix demandait que la totalité des œuvres qui se trouvaient dans son atelier soit dispersée aux enchères. La vente eut lieu en février 1864 et dura plus d'une semaine. Ce fut un énorme succès : tout ce que Paris comptait d'amateurs, de marchands, de gens du monde était là. On découvrit alors l'étendue de ses hardiesses, mais dans un dessin pur. On comprit la profondeur de ses connaissances qui n'entravait pas la spontanéité de son génie. Un peintre à la fois classique et moderne.
Écouter François Lorenceau, c’est comprendre l’évolution du marché de l’art ces dernières décades.
« Le principal changement, relate-t-il, s'est produit progressivement après la Seconde Guerre mondiale, quand le marché s'est ouvert entre l'Europe et les États-Unis et que les clients ont commencé à acheter aux maisons de ventes. Alors qu'avant, on ne se fiait qu'à quelques marchands pour constituer sa collection. » Pourtant, le facteur confiance demeure essentiel dans cette illustre maison qui a soutenu Delacroix, Géricault, Rodin ou Ingres et qui aujourd'hui se tourne vers Vieira da Silva, Calder ou Sam Francis. Pour célébrer les 150 ans de la galerie, un catalogue reproduit quelque trois cents tableaux emblématiques, sélectionnés par toute l'équipe. Car si Antoine et Thomas Lorenceau ont rejoint leur père et Sylvie Brame, l'ensemble des salariés de la galerie, qui en compte une douzaine, se réunit tous les matins pour le « comité de lecture », afin de donner son avis sur l'ensemble des oeuvres qu'il est intéressant d'acheter ou de vendre...
La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Ce douzième opus plonge dans le romantisme avec Eugène Delacroix. Inspiré par l’Orient, le peintre s’oppose à la rigueur des Lumières en exaltant le sentiment et le rêve.
La Mort de Sardanapale Charles Baudelaire aura pour le peintre des mots qui campent l’homme, l’artiste comme le territoire qu’il a choisi d’explorer : « Quel est donc ce je-ne-sais-quoi de mystérieux que Delacroix a mieux traduit qu’aucun autre ? C’est l’invisible, c’est l’impalpable, c’est le rêve, c’est les nerfs, c’est l’âme. » Son Sardanapale (1827), aussi alangui qu’impassible, indifférent à son propre destin, est un emblème du héros mythique désabusé, qui préfère précipiter son peuple dans le chaos et le néant plutôt qu’accepter la défaite en renonçant au pouvoir. Il périra par le feu, et sa cour par les armes. Dans cet Orient romantique et imaginaire – que Delacroix ira étudier sur place – s’affirme le privilège du sentiment sur la raison, du rêve et de la fantaisie sur une vision lucide ou maîtrisée du monde. Les romantiques s’opposent à la rigueur rationnelle des Lumières et au néoclassicisme de leurs prédécesseurs. Le drame et la passion entrent dans l’histoire, et avec eux la délicatesse de Corot ou la sensualité de Géricault. Avaient-ils raison ? La violence d’un tigre au combat, le regard détourné d’une esclave dans un harem en disent peut-être davantage sur les moeurs et les idées d’un temps que bien des discours. Le regard de Delacroix possède ce pouvoir flamboyant de vie, nous répétant sans cesse que la modernité est en marche. Signac ou Van Gogh s’en saisiront, rappelant eux aussi que le romantisme n’a pas seulement traversé le xixe siècle mais les passions de tout temps.
Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
Cette toile, présentée dans le cadre de l'exposition-dossier organisée par J.-P. Cuzin autour de la Diseuse de bonne aventure de Caravae, venait d'être achetée sur le marché parisien. Non signée, elle était attribuée à Schnetz.
Peinture française Peinture (Portrait)
Dimensions : 62 cm x 75 cm Matériaux : Peinture à l'huile sur toile
A PROPOS DE CE TABLEAU(et de ce thème dans la peinture) MON TRAVAIL DE DEA p.21:
VAUX DE FOLETIER(François de), La divination bohémienne et les grands de ce monde in Etudes tsiganes, 1980, n°4, p. 17-24.
Légendaires ou historiques, les rapports entre la divination bohémienne et les grands de ce monde ont inspiré les peintres du XIX e siècle.
Une devineresse aurait annoncé au jeune Félix Peretti qu’il deviendrait pape ; il le deviendra en 1585 sous le nom de Sixte – Quint. Cela ne l’empêcha pas de condamner la géomancie, la nécromancie et la chiromancie dans la bulle Coeli et terre en 1585.
Victor Schnetz a peint Devineresse annonçant à un jeune berger qu’il sera pape, présenté au Salon de 1824.
Une bohémienne aurait prédit à Vivant Denon, enfant : « Tu seras aimé des femmes, une belle étoile luira sur toi. »
Devéria sous-titre son tableau : « Il serait dans les bonnes grâces de tous les souverains d’Europe. Cette prophétie lui fut toujours présente et influa sur sa destinée. »
Vivant Denon fut en effet comblé de succès féminins et officiels. Il sera directeur du Musée du Louvre.
Navez écrira de Rome, à son mécène Auguste de Hemprine, premeir propriétaire du tableau : "J'ai terminé un tableau qui, j'en suis sûr, ferait de l'effet à votre exposition. C'est une diseuse de bonne aventure, d'une expression et d'un ton extraordinaire. A coté d'elle sont deux femmes de brigands, avec le mari de l'une d'elles dans leur costume."
Peinture française Peinture (Scène)
Dimensions : 1,28 m x 1,04 m Matériaux : Peinture à l'huile sur toile
VAUX DE FOLETIER(François de), La divination bohémienne et les grands de ce monde in Etudes tsiganes, 1980, n°4, p. 17-24.
Légendaires ou historiques, les rapports entre la divination bohémienne et les grands de ce monde ont inspiré les peintres du XIX e siècle.
Une devineresse aurait annoncé au jeune Félix Peretti qu’il deviendrait pape ; il le deviendra en 1585 sous le nom de Sixte – Quint. Cela ne l’empêcha pas de condamner la géomancie, la nécromancie et la chiromancie dans la bulle Coeli et terre en 1585.
Victor Schnetz a peint Devineresse annonçant à un jeune berger qu’il sera pape, présenté au Salon de 1824.
Une bohémienne aurait prédit à Vivant Denon, enfant : « Tu seras aimé des femmes, une belle étoile luira sur toi. »
Devéria sous-titre son tableau : « Il serait dans les bonnes grâces de tous les souverains d’Europe. Cette prophétie lui fut toujours présente et influa sur sa destinée. »
Vivant Denon fut en effet comblé de succès féminins et officiels. Il sera directeur du Musée du Louvre.
In keeping with its tradition of exhibiting masterworks from collections outside of New York, the Frick will present fifty-eight drawings from The Courtauld Gallery, London. This exhibition marks the first time that so many of the principal drawings in The Courtauld's renowned collection — one of Britain's most important — have been made available for loan. The prized sheets represent a survey of the extraordinary draftsmanship of Italian, Dutch, Flemish, German, Spanish, British, and French artists active between the late Middle Ages and the early twentieth century. The survey features works executed in a range of drawing techniques and styles and for a variety of purposes, including preliminary sketches, practice studies, aide-mémoires, designs for other artworks, and finished pictures meant to be appreciated as independent works of art. Among the artists in the Frick's exhibition will be Andrea Mantegna, Leonardo da Vinci, Albrecht Dürer, Michelangelo Buonarroti, Peter Paul Rubens, Jusepe de Ribera, Rembrandt Harmensz van Rijn, Jean-Antoine Watteau, Charles-Joseph Natoire, Thomas Gainsborough, Francisco Goya y Lucientes, Joseph Mallord William Turner, Théodore Géricault, Edgar Degas, Paul Cézanne, Vincent van Gogh, Georges Seurat, Henri Matisse, and Pablo Picasso.
The exhibition is organized by Colin B. Bailey, the Frick's Deputy Director and Peter Jay Sharp Chief Curator, and Stephanie Buck, Martin Halusa Curator of Drawings at The Courtauld Gallery. The show, which is accompanied by a scholarly catalogue, opened first at The Courtauld Gallery and ran from June 14 to September 9, 2012. It travels to New York this October and will be a highlight of the Frick's fall exhibition program.
Support for the presentation in New York is generously provided by Jean-Marie and Elizabeth Eveillard, The Christian Humann Foundation, The Peter Jay Sharp Foundation, the late Melvin R. Seiden in honor of Neil and Angelica Rudenstine, the Joseph F. McCrindle Foundation, Diane Allen Nixon, and an anonymous gift in honor of Colin B. Bailey and in memory of Melvin R. Seiden. The exhibition is also supported by an indemnity from the Federal Council on the Arts and the Humanities.
Peter Paul Rubens (1577–1640), Helena Fourment, c. 1630, black, red, and white chalk and pen and ink, 24 x 21 1/2 inches; The Courtauld Gallery (Samuel Courtauld Trust)
Son nom On le désigne par la lettre grecque ( phi ) en hommage au sculpteur grec Phidias (né vers 490 et mort vers 430 avant J.C) qui décora le Parthénon à Athènes. C'est Théodore Cook qui introduisit cette notation en 1914.
L' histoire ...
Il y a 10 000 ans : Première manifestation humaine de la connaissance du nombre d'or (temple d'Andros découvert sous la mer des Bahamas).
2800 av JC : La pyramide de Khéops a des dimensions qui mettent en évidence l'importance que son architecte attachait au nombre d'or.
Vè siècle avant J-C. (447-432 av.JC) : Le sculpteur grec Phidias utilise le nombre d'or pour décorer le Parthénon à Athènes, en particulier pour sculpter la statue d'Athéna Parthénos . Il utilise également la racine carrée de 5 comme rapport.
IIIè siècle avant J-C. : Euclide évoque le partage d'un segment en "extrême et moyenne raison" dans le livre VI des Eléments.
1498 : Fra Luca Pacioli, un moine professeur de mathématiques, écrit De divina proportione ("La divine proportion").
Au XIXème siècle : Adolf Zeising (1810-1876), docteur en philosophie et professeur à Leipzig puis Munich, parle de "section d'or" (der goldene Schnitt) et s'y intéresse non plus à propos de géométrie mais en ce qui concerne l'esthétique et l'architecture. Il cherche ce rapport, et le trouve (on trouve facilement ce qu'on cherche ...) dans beaucoup de monuments classiques. C'est lui qui introduit le côté mythique et mystique du nombre d'or.
Au début du XXème siècle : Matila Ghyka, diplomate roumain, s'appuie sur les travaux du philosophe allemand Zeising et du physicien allemand Gustav Theodor Fechner ; ses ouvrages L'esthétique des proportions dans la nature et dans les arts (1927) et Le Nombre d'or. Rites et rythmes pythagoriciens dans le développement de la civilisation occidentale (1931) insistent sur la prééminence du nombre d'or et établissent définitivement le mythe .
Au cours du XXème siècle : des peintres tels Dali et Picasso, ainsi que des architectes comme Le Corbusier, eurent recours au nombre d'or.
1945 : Le Corbusier fait bréveter son Modulor qui donne un système de proportions entre les différentes parties du corps humain.
Le 26 Février, l’Hôtel des ventes Legros proposera à Verviers en Belgique une vente d’Antiquités et Objets d’art. Vous pourrez acquérir une huile sur panneau de d’Auguste Mambour représentant une femme africaine. Cette œuvre signée sera mise en vente pour une estimation comprise entre 7 000 et 8 000 € (Lot 372). Le 28 Février, La maison Briscadieu organisera à Bordeaux une vente de Tableaux Anciens, Moderne, de Mobilier et Objets d’art. Ne manquez pas ce cavalier à l’arrêt et son chien réalisé par Alfred de Dreux vers 1840/44. Cette huile sur toile d’un proche de Théodore Géricault, dont il partagea la passion pour les chevaux, sera estimée entre 15 000 et 20 000 € (Lot 28, photo ci-contre).
Le même jour, la maison Carvajal dirigera une vente cataloguée à Antibes. Nous attirons votre attention sur une huile sur toile de Nicolas Eekman représentant un nu au potiron. Cette œuvre datant de 1961 est estimée entre 5 000 et 6 000 € (Lot 248, photo ci-contre). Toujours le 28 Février, la maison allemande Auktionshaus Stahl mettra en vente à Hambourg 160 lots d’Art du nord de l’Allemagne lors de la première partie de sa vente. Vous pourrez enchérir sur une huile sur toile de 1923 d’Ivo Hauptmann intitulée « Baigneurs sur la plage d’Hiddensee » et estimée 15 000 € (Lot 76).
Enfin, Le 1er mars, la maison Conan Lyon Rive Gauche Organisera une vente de Mobilier et Objets d’art. Le lot phare de cette vente est une huile sur toile de Maurice de Vlaminck. Ce paysage aux accents expressionnistes, intitulé « Saint Denis la rouge » est estimée entre 45 000 et 50 000 € (Lot 76, photo ci-contre). Retrouver aussi une huile d’Albert André représentant la Saône à Lyon et estimée entre 12 000 et 15 000 € (Lot 69).
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