Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Rechercher : 26 décembre 2018
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4 décembre 2019
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7 décembre 2019
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Le point du 12 décembre 2019
N° 2468 -
Au sommaire de ce numéro :Comment la France est devenue folle
Couverture - Notre abracadabrant modèle socialLe Point de la semaine - La croisade municipale de CivitasFrance - Rassemblement national, le vaisseau fantôme de Marine Le PenMonde - Le bon plaisir du « roi » de GéorgieSociété - Cabourg : après les coups, la gêneÉconomie - Exclusif : le palmarès de la féminisation des instances dirigeantes des grandes entreprises françaisesSciences - Au Teil, la terre n’a pas livré tous ses secretsCulture - Cinéma : Anthony Daniels, l'interprète du mythique C-3PO de « Star Wars », vide son sacTendances - Spécial cadeaux : un Noël sous le signe de l’artLe Postillon - Robert Plomin : la vrai influence de nos gènes -
VENDREDI 6 DÉCEMBRE 2019
Sophie de Villeneuve,
rédactrice en chef de CroireÉDITO
Quel Dieu attendons-nous ?
Quel est ce Dieu que nous attendons dans la venue d’un enfant ? Il serait tout-puissant, créateur du ciel, de la terre et de tous ceux qui l’habitent, humains, plantes, animaux… Et donc notre Père à tous. Un Père, nous dit la Bible, bienveillant, protecteur et… nourricier. À chaque eucharistie, ne sommes-nous pas en effet nourris par ce Père qui donne sa propre substance ? Nous voici donc engagés dans une filiation qui est une réalité vivante et constructive. Ce Dieu Père attend de nous une réciprocité. Tous ensemble, nous sommes ses fils et ses filles, nous faisons sa joie, attendant la fin des temps pour comprendre un amour qui nous cimente, oblige à l’unité, et dépasse notre entendement. Cette paternité de Dieu, qui est aussi maternité, oblige à réfléchir à notre propre fécondité et à la façon dont nous accompagnons ceux qui nous sont confiés. Délicatesse, tendresse, discrétion, que de choses nous avons à apprendre de notre Père à tous !
L’ÉVANGILE COMMENTÉ
J’espère !
Par une sœur de la Communauté des sœurs apostoliques de Saint-Jean
Un point sur l'évangile
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6 décembre 2019
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12 décembre 2019
Au carmel, le temps de Noël est l’occasion de fêtes et de représentations théâtrales.
« O Dieu ! dans les langes
Tu ravis les anges
Verbe fait Enfant
Vers toi je m’incline en tremblant. » -
12 DÉCEMBRE 2019
PAR NOTRE JOURNALISTE
DOMINIQUE LANG● Prendre le temps de redécouvrir la grâce de nos gestes, petits et grands. Voilà une belle aventure à vivre durant ce temps de l’Avent. Car se préparer à célébrer Noël, c’est aussi reprendre conscience de la promesse qui nous est faite quand nous contemplons Dieu s’incarner dans notre expérience humaine : désormais, notre corps, nos gestes, nos paroles sont visités par Celui qui vient. Un grand mystère de la foi se révèle dans le petit mystère de notre existence.
Écoutez notre série de podcasts et, chaque jour, découvrez un geste concret pour cheminer vers Noël.PARTAGEZ
● La comédie de Béthune vient de lancer une classe « prépa » d’un genre nouveau. Depuis septembre, elle accueille des jeunes âgés de 18 à 25 ans, sans condition de diplôme ni de ressources, et les prépare aux concours d’art dramatique.
Un bon moyen d’ouvrir les portes de ces concours aux moins favorisés et d’améliorer le manque de diversité.PARTAGEZ
Meisenthal, petit village où est née la traditionnelle boule de Noël
● Chaque fin d’année, les visiteurs se pressent en nombre à Meisenthal. Car, c’est ici, derrière les murs de briques rouges d’une vieille usine du petit village mosellan, que s’élaborent des milliers de boules de Noël. Une belle tradition née, d’après la légende, en 1858...
Une idée lumineuse qui, depuis, a traversé les cultures et le monde entier.PARTAGEZ
● Et si vous appreniez aux enfants à décrypter, dans une église ou au musée, la scène qui se déroule devant eux ? Grâce à notre cahier « Reconnaître les saints dans l’art », aidez-les à identifier ces grandes figures chrétiennes et à mieux connaître leur incroyable aventure humaine et spirituelle.
Un cahier pratique de 16 pages pour renouer avec une culture populaire et retrouver un lien intime avec nos saints familiers !PARTAGEZ
Témoignage de foi : « Aujourd’hui, je sais qui je suis et où je vais »
● Pour oublier son mal-être, Georges, se réfugie dans la drogue, alors qu'il n'a que 11 ans. Sept ans plus tard, en rupture avec sa famille, au ban de la société, incapable de quitter l’enfer de la drogue malgré son désir, il entend parler du Cenacolo...
« Mon frère, c’est simple. Toi tu ne crois pas en ta vie. Mais t’inquiète, nous sommes quarante à croire en toi, à prier pour toi. »PARTAGEZ
ET AUSSI
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8 décembre 2019
En ce deuxième dimanche d’Avent, nous contemplons l’œuvre du Greco.
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16 décembre 2019
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20 décembre 2019
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5 décembre 2019
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9 décembre 2019
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VENDREDI 13 DÉCEMBRE 2019
Sophie de Villeneuve,
rédactrice en chef de CroireÉDITO
Noël : une aventure extrême
"Noël est la promesse que la vie l'emporte sur tout le reste." Vous connaissez Jean d'Artigues. Ses yeux clairs et son beau regard ne vous auront pas échappé dans le film Lourdes. Il était plongé dans l'eau des piscines avec infiniment d'attention et de soin. Jean d'Artigues est ici interrogé sur son corps souffrant et immobile. Lui si grand, il mesure deux mètres ! est passé, nous dit-il, "d'un état de toute-puissance à un état de faiblesse". Ce que dit tout simplement Jean d'Artigues, c'est que c'est en vivant la Passion que l'on découvre la paix véritable et la confiance. Un beau message pour ce Noël qui approche. "La joie de Noël est pour tous et d'abord pour toutes celles et tous ceux qui vivent, dans leur corps et dans leur cœur, la brûlure de la Passion", disait lui aussi le Père Ceyrac. Cette proximité entre Noël et Passion, Jean d'Artigues la vit chaque jour. La joie dans les yeux.
COMPRENDRE
Quelle est la place
du merveilleux dans
les écrits apocryphes ?Vidéo : la Madone
aux fraisiersL’ÉVANGILE COMMENTÉ
Un hymne à la joie
Un point sur l'évangile
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13 décembre 2019
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23 décembre 2019
Une prière du P. Jean Debruynne (1925-2006), à l’usage de tous les impatients...
« Je n'aime pas attendre
parce que je n'ai pas le temps
et que je ne vis que dans l'instant »Avent dans la ville S'arrêter, vivre une attente Toute maternité est une prophétie Comme la jeune mariée fait la joie de son époux, tu seras la joie de ton Dieu.
Livre d'Isaïe, chapitre 62, verset 5
Frère Jean Paul Vesco Evêque d'Oran (Algérie) Ecouter la méditation Qu’elle devait être belle, Marie, enceinte de Jésus ! Qu’elle devait être belle, illuminée de cette lumière propre aux jeunes mariées et aux femmes enceintes, elle qui était à la fois l’une et l’autre ! Une femme enceinte, même dans la boue ou dans la chaleur d’un camp de réfugiés, porte en elle l’éclat de l’invincible espérance en une vie plus belle et plus forte que toutes les épreuves.
Chaque maternité est une prophétie, et tout au long de notre âge, nous vivons de cette énergie prophétique de la mère qui nous a portés. Marie sent le créateur de l’univers prendre chair en elle, prendre chair de sa chair. Mais pour elle, Jésus le Christ, c’est d’abord son enfant, son unique, comme chaque enfant du monde est unique dans le regard de sa mère. Le mystère de sa conception n’y change rien.
Marie, comme toutes les mères du monde, brille du trésor qu’elle porte en elle.
Et Joseph, comme tous les pères du monde au moment d’une naissance, est là, à la fois acteur et spectateur. Il ne voit rien de ce qui se vit dans l’intime du corps et du cœur de Marie. Il ne voit rien, sauf le reflet dans les yeux de son épouse, et ce seul reflet lui emplit le cœur.
Y a-t-il plus grand bonheur que d’attendre un enfant de la femme qu’on aime ? Et si la prophétie posée sur chacune de nos vies n’était pas seulement une promesse de salut ? Et si cette prophétie nous désignait comme la joie de notre créateur, ainsi qu’une jeune épouse enceinte est la joie de son époux ?
Et si Dieu s’était fait homme simplement pour connaître ce bonheur de se noyer dans chacun de nos regards, comme jadis Joseph se noyait dans le regard de Marie, enceinte du créateur du ciel et de la terre ?
Noël, c'est la promesse de pouvoir un jour, plonger notre regard dans le regard de Dieu infiniment. -
21 décembre 2019
« Dom Hélder Câmara est un homme qui n’a jamais agi par haine, mais toujours par le dialogue. »
Avent dans la ville S'arrêter, vivre une attente fr. Adrien Candiard : «Le prophète, c'est celui qui rencontre les autres comme des frères» fr. Philippe Verdin Couvent de Lille Dans l’Eglise catholique en France, le frère Adrien Candiard est sans doute l’un des prophètes les plus marquants et les plus jeunes ! Ses livres ont rencontré un étonnant succès. Il trouve les mots forts justes, profonds et parfois drôles pour témoigner de la bonne nouvelle avec un ton singulier. «Veilleur, où en est la nuit ?» sur l’espérance, a reçu le prix de littérature religieuse en 2017 et «A Philémon», le prix de la Liberté intérieure en 2019.
Spécialiste de l’Islam, il a également publié «Comprendre l’Islam... ou pourquoi on n’y comprend rien». Il est chercheur à l’IDEO, institut des Dominicains au Caire.
Il nous raconte comment il a rencontré le prophète Jérémie et pourquoi cette lecture a changé sa vie. Il nous confie sa confiance : les chrétiens sont prophètes aujourd’hui quand ils inventent la fraternité.
Entretien à regarder absolument et à diffuser !
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22 décembre 2019
En ce quatrième dimanche d’Avent,
nous contemplons la Vierge allaitant du Greco.Avent dans la ville S'arrêter, vivre une attente Quelles sont nos craintes ? Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse.
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 1, verset 20
Frère Jean Paul Vesco Evêque d'Oran (Algérie) Ecouter la méditation Ne crains pas. C’est par ces mots que l’Ange du Seigneur s’adresse à Joseph en songe, alors qu’il a le projet de renvoyer Marie en secret. Ne crains pas, c’est par ces mêmes mots que l’ange Gabriel s’était adressé à Marie pour lui annoncer qu’elle porterait en elle le Messie. C’est encore par ces mots que les anges s’adresseront aux bergers dans les environs de Bethléem pour leur annoncer la naissance de l’enfant Dieu.
Et nous, qu’entendons-nous dans ce ne crains pas ? Quelles sont nos craintes ? La crainte d’échouer, de ne pas être à la hauteur ? La crainte de ne pas être aimé(e) ? d’être quitté(e) ? La crainte de perdre un être cher ? un enfant ? La crainte de souffrir ? de vieillir ? de mourir ? Toutes ces craintes sont légitimes, elles disent le risque de la vie. La plus insidieuse est celle qui ne dit pas son nom. Elle plane sur la fragilité de nos vies qui ne tiennent qu’à un fil. Elle se tient tapie dans l’ombre, toujours prête à distiller son angoisse comme le serpent distille son venin.
À la crainte de Joseph de s’être trompé sur sa fiancée, ou simplement à sa crainte du regard des autres, l’ange répond de ne pas craindre d’accueillir Marie, celle qui porte l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. Cette promesse dont Marie est porteuse n’éteint pas la source de nos légitimes craintes. Mais ces craintes n’ont pas le dernier mot, car désormais plus rien ne sera jamais tragique.
Au lieu de nous paralyser, nos craintes peuvent nous mettre en mouvement, comme Joseph, comme Marie, comme les bergers se sont mis en mouvement. Noël, c’est faire le choix de la confiance. Noël, c’est choisir, chaque matin, de se jeter dans la vie comme un enfant se jette dans les bras de son père.
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31 DÉCEMBRE 2019