Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Cay Rademacher

  • J'ai fini hier soir:Le faussaire de Hambourg / Cay Rademacher(réservation médiathèque) PASSIONNANT

    Le faussaire d'Hambourg, tome 3 par Rademacher

    Cay Rademacher ; traduit de l'allemand par Georges Sturm

    Edité par Editions du Masque , DL 2019

    Hambourg, 1948. Au cours d'une interpellation de routine à Sankt Pauli, l'inspecteur principal Frank Stave est grièvement blessé. Une fois rétabli, il quitte la brigade des Homicides pour l'Office de lutte contre le marché noir. Il est immédiatement confronté à une affaire énigmatique : des femmes en train de déblayer les ruines d'un immeuble de bureaux sont tombées sur des oeuvres d'art datant de la République de Weimar - juste à côté d'un cadavre, dont le collègue des Homicides n'a manifestement pas l'intention de découvrir l'identité. Peu de temps après, le lieutenant MacDonald confie une autre enquête à Stave : de curieux billets de banque ont fait leur apparition au marché noir et dérangent les plans secrets des Alliés. Stave découvre d'étranges parallèles entre les deux affaires... Mais la vérité est dangereuse. Et pas seulement pour lui...

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/424742/le-faussaire-de-hambourg-cay-rademacher

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hambourg

    p.131:

    https://de.wikipedia.org/wiki/Anni_Mewes

    p.150:

    https://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_romaine_(Mommsen)/Texte_entier

    p.157:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nivea

    p.159:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Veit_Harlan

    Le livre AcrostichesAchetez "acrostiches"

  • J'ai lu le tome 2 de la Trilogie hambourgeoise de Cay Rademacher: L'orphelin des docks(commencé avant que tu me quittes)

    L'orphelin des docks par RademacherHambourg, 1947, l'été est écrasant de chaleur. L'inspecteur principal de la police allemande, Frank Stave, vivote dans une ville faite de privations et de rationnements. Il continue d'attendre des nouvelles de son fils disparu après la guerre dans la débâcle du front de l'Est mais commence à perdre espoir.
    Dans un entrepôt en ruine, à deux pas du port désormais vide, le corps d'un enfant assassiné est découvert étalé sur une bombe qui n'a jamais explosé. La scène est macabre et le crime odieux. L'enquête va conduire l'inspecteur sur les traces des enfants-loup, ces orphelins de guerre qui vivent à l'écart de la société, sauf lorsque la faim les pousse au trafic ou à la prostitution.
    Avec l'aide de son ami MacDonald, lieutenant anglais dans la police d'occupation, Frank Stave va mener l'enquête en se risquant dans une ville détruite où la loi est suspendue et la morale perdue.

    https://www.babelio.com/livres/Rademacher-Lorphelin-des-docks/1006735

    p.15:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bismarck_(cuirass%C3%A9)

    dont j'avais déjà lu les tomes 1 et 3

     

    Couverture L'Assassin des ruines

    dont j'ai déjà lu le 3 e tome:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2019/03/31/le-faussaire-de-hambourg-cay-rademacher-reserve-mediatheque-6140416.html

    Le livre AcrostichesAchetez "acrostiches"

    L'assassin des ruines  par Rademacher

    https://www.babelio.com/livres/Rademacher-Lassassin-des-ruines/888715

    - Saviez-vous qu'à Hambourg, plus de 250 000 appartements et maisons ont été détruits lors des bombardements ? 3 500 entreprises, 277 écoles, 24 hôpitaux, 58 églises. 43 millions de mètres cube de ruines et de décombres. On dirait que les gars de l'Office sont fiers de leurs chiffres.
    - Ça leur assure vingt ans de boulot.
    p. 169

    https://polar.zonelivre.fr/cay-rademacher-assassin-ruines/

  • J'ai terminé ce matin:La traversée vers Mascate / Cay Rademacher(commencé le 26: passionnant et bien écrit, auteur que j

    La Traversée vers Mascate par RademacherCay Rademacher

    https://www.babelio.com/livres/Rademacher-La-Traversee-vers-Mascate/1569451#!

    Livre

    Rademacher, Cay (1965-....)

    Edité par Editions du Masque. Paris - 2023

    Eté 1929. Le Champollion, un immense paquebot sillonnant les mers, doit mener la famille Rosterg de Marseille jusqu'à Mascate, pour leur négoce d'épices. Theodor Jung, gendre des Rosterg et photographe, décide de profiter du voyage de sa femme, Dora, pour immortaliser la traversée. Mais au troisième jour, l'impensable survient. Dora n'est plus là. Dora n'a jamais été là. Tout le monde le dit, et le doute s'insinue dans l'esprit de Theodor. Serait-il devenu fou ? Les instants passés avec sa femme, à tenter de raviver les cendres de leur mariage, n'auraient-ils été qu'un rêve ? Pire encore : et si, à leur arrivée à Mascate, on s'apercevait qu'elle n'était nulle part, ni sur le paquebot ni en Allemagne, et qu'on l'accusait, lui, de l'avoir fait disparaître ? Démarre alors pour Theodor une insoutenable course contre la montre dans les entrailles du vaisseau.

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3223285/la-traversee-vers-mascate-cay-rademacher

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Spitzweg

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_transbordeur_de_Marseille

    https://en.wikipedia.org/wiki/RAF_Fayid

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyonel_Feininger

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lacs_Amers

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sinbad_le_marin

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fata_morgana_(optique)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Aden

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabie

  • Olivier Barrot

    Il ne faut pas se fier à son air de garçon sage, de guerrier appliqué et de lettré télégénique. Olivier Barrot est fou. Un fou volant. Sa seule patrie, c'est un tarmac dans le petit matin. A la fois Fregoli, ubiquiste et schizophrène, il ne cesse de faire le tour du monde et ne prend même pas le temps de se poser. On ignore ce qu'il fuit, ce qu'il cherche, en jonglant avec les fuseaux horaires. A côté, l'homme pressé selon Paul Morand est un flemmard.

    Lorsque, entre Turks-et-Caicos et Oaxaca, il lui arrive de faire escale à Paris, Barrot s'empresse d'enregistrer son émission «Un livre, un jour», de diriger le magazine «Senso», de donner des causeries dans les théâtres et des manuscrits sur Jean Vilar, René Clair ou Patrick Modiano. Le reste du temps, il est ailleurs. Son plus grand bonheur: «Atterrir dimanche à Tahiti en provenance de l'Australie quittée lundi. » Barrot gravite, jusqu'au vertige, dans le temps et l'espace. Il parcourt la Libye de l'empereur Septime Sévère, croise saint Grégoire l'illuminateur au monastère de Khor Virap, salue Somerset Maugham à l'Oriental de Bangkok, caresse l'encolure des akhal-teke sur le marché d'Achkhabad, lorgne la villa de Bruce Willis sur l'île de Parrot Cay, roule vers Singapour à bord de l'Eastern and Oriental Express et dévore la page sportive du «Daily Telegraph» au-dessus de la mer Caspienne.
    Précisons qu'Olivier Barrot ne voyage jamais seul. Considérant que la cabine d'un avion est le cabinet de lecture idéal, cet insomniaque prie les écrivains de l'accompagner. Ils ne demandent que ça. C'est ainsi qu'il survole le Pacifique avec la Correspondance de Gide et Allégret, s'imprègne du Journal de Jean Cocteau pour aller à Auckland, se plonge dans Obaldia à Mexico et emmène partout Valéry Larbaud; son maître: qui lui a inspiré «Décalage horaire» (Folio, 6 euros), le plus subjectif; raffiné et inapplicable des guides de voyage. Car il serait vain de le suivre, il est déjà ailleurs.


      Jérôme Garcin Le Nouvel Observateur - 2228 - 19/07/2007   Source:http://livres.nouvelobs.com/p2228/a350249.html

  • Dessinateurs et architectes sur la même ligne

    ar Béatrice De Rochebouet, Olivier Delcroix
    07/06/2010 | Mise à jour : 12:25

    À la Cité de l'architecture, une passionnante exposition relate la fascination des auteurs de bandes dessinées pour la ville, et celle des architectes pour les cités imaginaires.

     


     

    À peine franchies les portes de l'exposition, une planche monumentale de Little Nemo aspire le regard. Un petit garçon en pyjama glisse le long de buildings miniatures, pour finir par patauger dans l'Hudson comme s'il s'agissait d'une mare aux canards ! En une planche, tout est dit. «C'est plus le sentiment urbain, le fait métropolitain que nous avons voulu capter dans cette expo que l'influence de l'architecture dans la BD et inversement», explique Francis Rambert, directeur de l'Institut français d'architecture.

    «Le choix a été cruel pour réunir en deux ans 350 œuvres de 150 auteurs, observe le commissaire Jean-Marc Thévenet, ancien directeur du Festival d'Angoulême, mais finalement je ne regrette rien.»

    Une scénographie innovante de l'agence Projectiles transforme l'interminable galerie de Chaillot en une ruelle pleine de surprises, grâce à un matériau nouveau, le Barrisol. Cette membrane blanche déformable à volonté, est rétroéclairée, ce qui permet d'enrober le parcours d'une lumière quasi irréelle. Un peu comme dans les couloirs du vaisseau de 2001:l'odyssée de l'espace.

    On ressort d'ailleurs de l'exposition en ayant le sentiment d'avoir fait un gigantesque voyage dans le temps et l'espace. Le jeu de cache-cache entre BD et architecture fonctionne pleinement. «Le mode ludique de la BD est plus actuel que jamais», confie Jean-Marc Thévenet. Et Francis Rambert de conclure:«C'est un signe si les plus grands architectes du moment, Herzog et de Meuron, se servent des cases et des bulles pour faire comprendre leurs projets futurs.»

     

    1905 - New York, la première icône

    Il était une fois l'Amérique…» Fasciné par Detroit, New York, Cincinnati et Chicago où a lieu l'Exposition universelle de 1893, le dessinateur ­Winsor McCay (1871-1934) se sert de la ville comme écrin à son personnage de Little Nemo , rêveur plongé dans le monde merveilleux de Slumberland. Publiée chaque semaine dans le New York Herald puis le New York American , jusqu'en 1913, Little Nemo fait de New York la première icône urbaine de la BD et de l'architecture comme en témoigne le projet d'immeuble de verre imaginé par Mies Van Der Rohe, en 1928, sur la Friedrich Strasse, à Berlin. L'univers de McCay fait aussi penser à celui du jeune architecte italien issu du mouvement futuriste, Antonio Sant'Elia.

     

     

     

    (Franquin/Dupuis)
    (Franquin/Dupuis)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1958 Des bulles sous la mer

    L'Atomium de ­l'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles marque une vraie rupture, tant au niveau de l'architecture que de la BD. 42 millions de visiteurs découvrent ce qu'est l'architecture moderne porteuse de la promesse d'un monde meilleur. C'est l'époque où Jacques Tati met en scène la villa avant-gardiste de Mr Arpel dans le film Mon oncle. Au moment de la conquête spatiale, tout semble possible, même les cités sous-marines de Jacques Rougerie , cet architecte de la mer qui vit toujours sur une péniche à Paris. Prêtée par le Centre Pompidou, la maquette qui matérialise une ville sous­marine sous une bulle nous fait penser au travail d'André Franquin dans Spirou et les hommes-bulles (1964).

     

     

     

    Daredevil 1968 (Courtesy Galerie 9ème art, Paris © DR ) et Amazing Archigram Couverture, numéro 4 - Warren Chalk, Archigram 1654 © The Archigram Archives
    Daredevil 1968 (Courtesy Galerie 9ème art, Paris © DR ) et Amazing Archigram Couverture, numéro 4 - Warren Chalk, Archigram 1654 © The Archigram Archives

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1960-70 Daredevil contre «Archigram»

    Depuis vingt ans, les superhéros américains issus des comics survolent la ville de part en part. Jack Kirby imagine un Surfer d'Argent sillonnant les hauteurs de New York à la vitesse de l'éclair. Cela donne aussi l'occasion à Gene Colan (1926), l'auteur de Daredevil, de créer une cité lumière, turbulente, violente et fourmillant de gratte-ciel. Le «pop art» s'empare rapidement du phénomène pour en détourner les codes, le graphisme, les couleurs et les trames mécaniques. Dans le sillage du mouvement lancé par Andy Warhol, le groupe d'architectes libertaires Archigram publie un projet intitulé Plug-in City, où il reprend à son compte l'image du superhéros planant au-dessus d'une ligne d'immeubles futuristes. Une vision délibérément utopiste et optimiste.

    1970-1980 Les utopies citadines

    Ils en ont tous rêvé. La ville idéale a toujours nourri l'imaginaire des architectes comme celui des auteurs de BD. De Claude Parent, avec ses études de ville surréalistes en spirales, à Philippe Druillet et à son univers baroque, sans limite, sans oublier les virtuoses de la science-fiction, tel Jean-Claude Mézières , qui a inspiré Luc Besson pour Le Cinquième Élément. Dans le domaine de la BD, la saga rétrofuturiste des Cités obscures, de François Schuiten et Benoît Peeters, s'impose également comme un des chefs-d'œuvre du genre. Moebius et Jodorowsky s'attaquent eux aussi à la ville futuriste dans ce qu'elle a d'oppressant et de destructeur dans leur série L'Incal.

    2000 Apocalypse now

    La fin des temps est venue, faites pénitence ! » prévient le prophète Philipulus dans L'Étoile mystérieuse, la neuvième aventure de Tintin et Milou. Cette planche de Hergé, présentée à l'exposition, exacerbe l'atmosphère apocalyptique d'une ville à bout de souffle. Les enfants, inquiets, sont descendus dans la rue en pyjama tandis que Tintin s'enlise dans le goudron chauffé à blanc par cette «maudite étoile» qui s'approche. Autre vision d'une ville infernale, consumée par les flammes, celle, beaucoup plus actuelle, du jeune dessinateur chinois Benjamin , Savior, édité en France par les éditions Xia Pan, en 2010.

    «Archi & BD. La ville dessinée», du 9 juin au 28 novembre, à la Cité de l'architecture et du patrimoine, 1, place du Trocadéro, Paris XVIe. www.citechaillot.fr.