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  • Bulletin Nerval nº 123 / 1er février 2013

     

     
     
    OUVRAGES
     
    Violaine BONEU, " L'Idylle en France au XIXe siècle", Paris, PUPS, coll. "Lettres Françaises", 2014.
    [Un chapitre est consacré à Nerval: "Nerval : chimères et consolations poétiques" (p. 293-329).]

    Alain MONTANDON, "Théophile Gautier, le poète impeccable", Editions Aden, coll. "Le Cercle des poètes disparus", 2013 (nombreuses mentions de Nerval)


    EDITION
    G. de Nerval, "Aurélia ou le Rêve et la Vie", éd. Jean-Nicolas Illouz, Paris, Classiques Garnier, 2013 ("OEuvres complètes de Nerval", t. XIII).


    ARTICLE
    Gabrielle CHAMARAT, "Nerval dans l'oeuvre critique de Max Milner", in "L'Année Baudelaire", n° 16 (2012 ; paru en 2013), p. 13-24.
     
     
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    Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.
     
     
  • Bulletin Nerval nº 119 / 1er octobre 2013


     

     
     
    COMPTE RENDU

    P. Adinolfi, CR de G. de Nerval, "Voyages en Europe" (éd. M. Brix et H. Mizuno, Paris, Ed. du Sandre, 2011), in "Zeitschrift fur Franzosische Sprache und Literatur", Band 122, 2012, Heft 3, p. 313-315.
     
     
    COLLOQUE

    Nineteenth Century French Studies Colloquium, 24-26 octobre 2013, Richmond

    Vendredi 25 octobre, session 7, 15 h 30 - 17 h, atelier F : Karen Haddad, "Chateaubriand, Nerval, Alfieri, autres formes de l'autofiction"

    Samedi 26 octobre, session 11, 16 h 15 - 18 h, atelier C : Adriana Chimu Harley, "El Desdichado et la préface aux Filles du Feu de Nerval, ou le portrait du je lyrique en comédien"
     
     
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  • Bulletin Nerval nº 118 / 1er septembre 2013


     
     
    ARTICLE

    M. Brix, "Liszt, interlocuteur et confident de Gérard de Nerval", in "Franz Liszt. Lectures et écritures", sous la dir. de Florence Fix, Laurence Le Diagon-Jacquin et Georges Zaragoza, Paris, Hermann, 2013, p. 163-178.
     
     
    COMPTE RENDU

    VIOLAINE BONEU, compte rendu, Lire Nerval au 21e siècle. Invitation au monde nervalien pour les jeunes lecteurs, textes réunis par HISASHI MIZUNO. Kobe/Saint-Genouph, La Société des Études du Romantisme au Japon/Librairie Nizet, coll. « Études du Romantisme au Japon », 2007. Un vol. de 243 p
     
     
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  • Bulletin Nerval nº 107 / 1er juillet 2012


     

    ARTICLES

    - Charlotte Michaux, "La Féerie nervalienne" et Marie-France Borot, "Magie et fantasme dans Le Diable amoureux de Jacques Cazotte", in "Magie et magies dans la littérature et les arts du XIXe siècle français", textes réunis par Simone Bernard-Griffiths et Céline Bricault, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, coll. "Révolutions et Romantismes, 19", 2012.

    - Hisashi Mizuno, " Nerval se raconte ou l'écriture dialogique du moi poétique ", in Les destinataires du moi : altérités de l'autobiographie. Sous la direction de Shojiro Kuwase, Makoto Masuda et Jean-Christophe Sampieri, Editions universitaires de Dijon, juin 2012, p. 171-186


    COMPE RENDU

    Henri Bonnet, CR de G. de Nerval, "Les Faux Saulniers" (éd. M. Brix, Paris, Editions du Sandre, 2009), in "Les Lettres romanes", tome 65, n° 3-4, 2011, p. 525-528.
     
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  • J.-N. Illouz (dir.), Littérature, n° 158 : ”Nerval”

    Littérature n° 158

    michel-field-presentateur-dans-au-field-de-la-nuit-2818786qatua_1610.jpgNerval, sous la dir. de J.-N. Illouz

    Armand Colin

    Juin 2010

    EAN : 9782200926502



    Sommaire

     

    Jean-Nicolas Illouz

    Avant-propos

     

    Jean-Nicolas Illouz

    Nerval, poète renaissant

     

    Henri Bonnet

    Métamorphoses de l'idylle dans l'univers nervalien

     

    Dagmar Wieser

    Nerval : la science des déplacements

     

    Odile Bombarde

    Palimpseste et souvenir-écran dans Sylvie : la noyade du petit Parisien

     

    Régine Borderie

    Bizarre et vie privée dans l'oeuvre en prose de Nerval

     

    Patrick Née

    De quel voile s'enveloppe le Voyage en Orient de Nerval ?

     

    Henri Scepi

    Dire le réel : détours et recours biographiques (à propos des Illuminés)

     

    Jean-Luc Steimetz

    Les rêves dans Aurélia de Gérard de Nerval

    http://www.litterature-et-histoires.univ-paris8.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=118:j-n-illouz-dir-litterature-nd-158-qnervalq&catid=34:actualites-des-publications&Itemid=59

  • Bulletin Nerval nº 130 / 1er octobre 2014

                                 Bulletin Nerval nº 130 / 1er octobre 2014

     
    OUVRAGES
     
    - Ann Jefferson,  "Le défi biographique", Paris, PUF, 2012.  (chapitre 9. Les vertus de la marginalité dans "Les Illuminés" de Nerval [pp. 209-224]).
     
    - Edgard Pich, "Le Temps, la mort, le moi et la littérature", Lyon, éditions Jacques André, 2014 (plusieurs chapitres sur Nerval)
     
     
    TÉLÉFILM
     
    "La clinique du docteur Blanche"  Arte, 12 septembre 2014, à 20 h 50. 
    Réalisateur : Sarah Lévy
     
     
     
    MUSIQUE
     
    Choix de poèmes de Nerval mis en musique et chantés, à la guitare folk, par François Térrog
     
     
     
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  • Bulletin Nerval nº 73 / 1er juin 2009

    nerval.jpg

    COMPTES RENDUS

    - Barbara Keller, CR de Cl. Pichois et M. Brix, "Dictionnaire Nerval" (Tusson, Du Lerot, 2006), in "Nineteenth Century French Stusies", vol. 37, numeros 3-4, spring-summer 2009, p. 338-340.

    - Evelyne Ender, CR de D. Wieser, "Nerval. Une poetique du deuil a l'age romantique" (Geneve, Droz, 2004), in "Nineteenth Century French Studies", vol. 37, numeros 3-4, spring-summer 2009, p. 340-343.

    - Leisha Ashdown-Lecointre, CR de "Lire Nerval au 21e siecle (textes reunis par Hisashi Mizuno, Nizet, 2007)", in "New Zealand Journal of French Studies" vol. 30, nº 1, 2009,pp. 50-51.

    - Jean-Nicolas Illouz, CR d'Emmanuel Godo,  "Nerval ou la raison du reve" (Cerf, 2008), in "Revue d'Histoire litteraire de la France", Nº 2, juin 2009, p. 466-468.
    SITES

    - le site des Archives ouvertes sur Nerval par Dominique Casajus.
    (Information fournie par Dominique Casajus)

    - le site sur Nerval par Sylvie Lecuyer
    (Information fournie par Sylvie Lecuyer)


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    Je vous rappelle que ce bulletin Nerval a rendu compte, le 1er juillet 2007, de mon mémoire en vente en haut de ce blog; j'en suis très fière:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/07/02/ils-parlent-de-mon-memoire-de-maitrise-en-vente-sur-lulu-et.html

    Cette note est référencée dans Google et Lartino:

    http://www.lartino.fr/bulletin-nerval-no-73-1er-pn7647.html

     

     

  • Bulletin Nerval nº 129 / 1er septembre 2014

     

     
    ARTICLE
     
    Corinne Bayle, "Nerval en ses "Chimères" : mémoire culturelle, voix fantômes", in "Revue des Sciences humaines", n° 314, avril-juin 2014, p. 37-48.
     
    COMPTE RENDU
     
    Lise Sabourin, CR de G. de Nerval, "Voyages en Europe" (éd. M. Brix et H. Mizuno, Paris, Sandre, 2011), in "Studi Francesi", n° 172, anno LVIII/1, janvier-avril 2014, p. 167
     
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  • E.Macron réinvente Villers-Cotterêts et cite Nerval dans son discours

    Le Journal des Artshttps://www.france.tv/actualites-et-societe/magazines-d-actu/5390514-edition-speciale-en-direct-de-villers-cotterets.html

    Les événements, comme tout ce que j'aime, inspirent ce que j'écris à acheter ici

     

    LA QUOTIDIENNE

    À LA UNE

    Lundi 30 octobre 2023

     

     

     

     

    Emmanuel Macron inaugure aujourd'hui la Cité de la langue française à Villers-Cotterêts après un chantier pharaonique.

    PAR SINDBAD HAMMACHE

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    Cité de la langue française, un modèle à affiner

    La toute nouvelle Cité doit concilier une ambition culturelle et des missions de service public avec une pérennité économique axée sur le tourisme. Car la viabilité du projet dans le temps reste à assurer.

    PAR SINDBAD HAMMACHE

    Le Journal des Arts

    https://www.la-croix.com/culture/A-Villers-Cotterets-leloge-dEmmanuel-Macron-langue-francaise-2023-10-30-

     

    https://www.france.tv/jeux-et-divertissements/divertissements/5390496-un-voyage-en-langue-francaise.html

    https://www.france.tv/jeux-et-divertissements/divertissements/5390496-un-voyage-en-langue-francaise.html

  • Bulletin Nerval nº 87 / 1er octobre 2010

    ARTICLE

    Daniel S. Larangé, "L'Initiation libanaise de Gérard de Nerval. Voyage mystique dans "Druses et Maronites"", in "Travaux de littérature", vol. XXIII ("Les Ecrivains français et le monde arabe", sous la direction de Ralph Heyndels), Genève, Droz / Adirel, 2010.

    COMPTE RENDU 

    Hisashi Mizuno, CR de G. de Nerval, "Les Faux Saulniers. Histoire de l'abbé de Bucquoy" (éd. M. Brix, Paris, Editions du Sandre, 2009), in "Revue d'Histoire littéraire de la France", juillet 2010, n° 3, p. 734-736.


    COLLOQUE

    "De la pseudonymie littéraire. Formes et enjeux d'une pratique auctoriale (XVIe - XXIe siècles)", UCL, Louvain-la-Neuve, Belgique, 28-30 octobre 2010 (organisé par David Martens).

    28 octobre, 17 heures (Collège Erasme, Salle du Conseil) : Michel Brix, "Gérard, Beuglant, Aloysius, Fritz et Cie : Nerval et ses doubles".

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                                                                                                      Michel Brix <Michel.Brix@fundp.ac.be>
                                                                                                      Hisashi Mizuno <hisashi.mizuno@kwansei.ac.jp

  • Bulletin Nerval nº 131 / 1er novembre 2014

    OUVRAGES
     
    Jonas Christian von Moritz, Die Rezeption von Religion in Romantischer und Moderner Literatur. Alfred de Vigny - Gérard de Nerval, Francfort (etc.), Peter Lang, 2013.

    Corinne Bayle, La Poésie hors du cadre. Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Pierre Reverdy, René Char, Paris, Hermann, 2014.


    ARTICLE

    Catherine Talley, "From Identity to Identification : depersonalizing the Subject of the Nervalian Chimere", Nineteenth-Century French Studies, vol. 43/n° 1-2, automne-hiver 2014-2015, p. 1-16.


    SÉMINAIRE 

    Séminaire Nerval, vendredi 12 décembre 2014, 16 h - 19 h, Amphithéâtre Guizot, en Sorbonne (Jean-Nicolas Illouz, Jean-Luc Steinmetz, Sylvain Ledda, Filip Kekus)


    COLLOQUE

    Martine Gantrel, "Nerval ou l'impossible fuite en avant", colloque annuel de l'association des Nineteenth-Century French Studies, jeudi 16 octobre, session 2 (15 h - 16 h 30), Panel 2B, Université de Porto Rico, San Juan.
     
     
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  • Bulletin Nerval nº 54 / 1er octobre 2007



    ARTICLE 
    - Patrick Labarthe, " Nerval ou le prosateur obstiné " in  " Versants" , n° 51, 2006, pp. 95-112.

    COMPTE RENDU
    Corinne Bayle, "Aspects de Nerval – Histoire – Esthétique - Fantaisie" de Jacques Bony, Eurédit, 2006, 432 p., in "Eurpoe" n°938-939, juin-juillet 2007, pp. 352-354.

    COLLOQUE
    Colloque international : « Baudelaire et Nerval: poétiques comparées »
    25 – 27 octobre 2007, Université de Zürich, Karl-Schmid-Strasse 4, 8006 Zürich, salle F-152.
    Colloque organisé par Patrick Labarthe et Dagmar Wieser.
    http://www.rose.unizh.ch

    - Jeudi, 25 octobre 2007 : « La poésie de Paris ». 17.15 : Ouverture du colloque par Peter Fröhlicher.
    17.45-18.15 : Gabrielle Chamarat, "De Nerval à Baudelaire : variations sur la flânerie".
    18.15-18.45 : Jean-Paul Avice, " Nerval, Baudelaire, Paris. Métropole et mélancolie". 
     
    - Vendredi, 26 octobre, matin : Les « Fleurs de l’Impossible ». Présidence : Gabrielle Chamarat
    9.15-9.45 : Corinne Bayle, "Nerval et Baudelaire : De la fleur bleue du Romantisme à la fleur du “rouge idéal”.
    9.45-10.15 : Michel Brix, " Nerval et la symbolique des fleurs" 
    10.45-11.15 : Dagmar Wieser, “Poésie et charité”.
    11.15-11.45 : Olivier Pot, "Le fantastique chez Baudelaire et chez Nerval".

                        après-midi : « Correspondances ». Présidence : Michel Brix
    14.45-15.15 : Hisashi Mizuno, "Cythère revisitée : le beau et la subjectivité chez Nerval et Baudelaire".
    15.15-15.45 :  Violaine Boneu, "Baudelaire, Nerval, ou l’idylle revisitée" 
    16.15-16.45 : Kurt Schärer, " “Reprendre à la musique son bien” : Nerval et le Symbolisme" 
    16.45-17.15 : Jean-Nicolas Illouz, "Nerval et Baudelaire devant Nadar. 

    - Samedi, 27 octobre, matin : « Mémoire fertile ».Présidence : Corinne Bayle
    9.15-9.45 : Odile Bombarde, " Mémoire fertile et souvenir révé" 
    9.45-10.15 h :  Patrick Labarthe, “L’incorrigible Gérard”.
    10.15-10.45h :  Aurelie Loiseleur, "Un monde sans garde-fous : Proust lecteur de Nerval et Baudelaire".
    11.15-11.45 h : Clôture : table ronde. 

    CONFERENCE
    Jacques Clémens, "Gérard de Nerval et la tour abolie",  le mercredi 12 décembre 2007, à 18 heures, Bibliothèque Municipale de Bordeaux.
    (information fournie par Jacques Clémens)

    MANIFESTATION 
    Le dimanche 30 septembre,  à 17h30, en l'église d'Ermenonville, a eu lieu une manifestation musicale "Lolo Dolenti"
    les Chimères de Gérard de Nerval, mises en musique par François Grandsir.
    Soprano : Stéphanie Lachant
    Contreténor : Ericde Giovannini
    piano : François Grandsir
    Prix des places : 8 euros
    (Information fournie par Henri Charvenet)
     
    INTERNET
    On trouve une numerisation (en mode image) des "Poésies allemandes" de 1830 à l'adresse
    http://books.google.com/books?id=jW4oAAAAMAAJ&pg=PA161#PPA260,M1

  • Bulletin Nerval nº 58 / 1er fevrier 2008

    Bulletin Nerval nº 58  / 1er fevrier 2008


    OUVRAGE 

    "Lire Nerval au 21e siecle. - Invitation au monde nervalien pour les jeunes lecteurs", textes reunis par Hisashi Mizuno, Librairie Nizet, coll. " Etudes du romantisme au Japon" tome 3, 2007, 246 p. :

    Hisashi MIzuno, Aux jeunes lecteurs
    Jacques Bony : Sylvie racontée à ses petits-enfants
    Pierre Campion : Lire les rêves dans Nerval
    Daniel Sangsue : Vingt ans après : le récit excentrique revisité
    Jean-Pierre Mitchovitch :Nous vous laissons une clé sur la porte...
    Jean-Marc Vasseur :Gérard de Nerval, un homme ordinaire mais si différent
    Michel Brix : Hoax et canards nervaliens
    Henri Bonnet : L’œuvre de Nerval, une Odyssée dans le noir, mais aussi dans la lumière
    Guy Barthélemy : Nerval à la rencontre de l’Orient
    Françoise Sylvos : Figures du voyageur excentrique
    Fatiha Dahmani : Nerval, Proust et Visconti : autour de l’indicible
    Bruno Trismans : Féeries sous le volcan chez Nerval et Roblès
    Christian Leroy : Folie, humour et poésie chez Gérard de Nerval
    Hisashi Mizuno : Modulations japonaises sur la poésie de Nerval



    ARTICLES 
    - Gerard Cogez: "Nerval : comment peut-on etre femme?" in La Lecture Litteraire, Revue du Centre de Recherche sur la Lecture des Textes Litteraires de l'Universite de Reims, n°9, "Lecture et Psychanalyse", decembre 2007, pp. 53-68.

    - Michel Brix, "Nerval feuilletoniste. De l'edition a l'interpretation", in "Le Miel et le Fiel. La Critique theatrale en France au XIXe siècle", textes reunis par Mariane Bury et Helene Laplace-Claverie, Paris, Presses de l'Universite Paris-Sorbonne / coll. "Theatrum Mundi", 2008, p. 249-257.

    COMPTE RENDU 
    Philippe Destruel, CR de Claude Pichois et Michel Brix, "Dictionnaire Nerval" (Du Lerot, 2006), in "Romantisme", n° 138, 2007/4, p. 157-158.


    CONFERENCE
    Michel Brix, "Nerval, poete de l'Arcadie", Musee des arts anciens (Bruxelles), 22 janvier, 12 h 30 (dans le cadre des "Midis de la poesie" ; avec des extraits de l'oeuvre de Nerval lus par Jean-Francois Brion)

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                                                                                                      Michel Brix <Michel.Brix@fundp.ac.be>

                                                                                                      Hisashi Mizuno <mizuno@amitie-nerval.com> 

  • Bulletin Nerval nº 116 / 1er juin 2013

     

    OUVRAGES

    - Collectif, "Le temps vécu - Prépa S 2013-2014", Flammarion, "GF Prépas Scientifiques", 29 mai 2013.

    - Nicholas Manning et Léa Thalmard, "Le temps vécu : Nerval, Sylvie ; Virginia Woolf, Mrs Dalloway ; Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience", Atlande, "Clefs Concours-Histoire Moderne", 10 juin 2013."(un chapitre sur Sylvie)".

     
    ARTICLE

    Dominique Jullien, "Oriental Disguise and the "Thousand and One Nights" in Nerval", in "French Forum", vol. 37, number 3, Fall 2012, p. 31-48.
     
     
    COLLOQUE 

    Henri Scepi, "L'essayisme nervalien : étude d'une déviation", coll. international "L'Essai au XIXe siècle", Université Paris-Sorbonne, 23-25 mai 2013 (vendredi 24 mai, 15 h, Maison de la recherche de Paris IV)

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  • Bulletin Nerval nº 86 / 1er septembre 2010

    COMPTE RENDU

    Jennifer YEE, CR de M. Brix et JC Yon, "Nerval et l'Opéra-Comique. Le dossier des Monténégrins", in "Modern Language Review", volume 105, n° 3, juillet 2010, p. 874-875.

     
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                                                                                                      Michel Brix <Michel.Brix@fundp.ac.be>
                                                                                                      Hisashi Mizuno <hisashi.mizuno@kwansei.ac.jp

  • Bulletin Nerval nº 81 / 1er mars 2010

    OUVRAGE

    Jacques Demarcq, "Nervaliennes", Paris, Jose Corti, coll. "En lisant, en ecrivant", 2010
    http://www.fabula.org/actualites/article36105.php


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    Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.

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                                                                                                      Michel Brix <Michel.Brix@fundp.ac.be>

                                                                                                      Hisashi Mizuno <hisashi.mizuno@kwansei.ac.jp>

  • Spectres du nom & inventions de soi : la Généalogie fantastique de Gérard de Nerval

    Jean-Nicolas Illouz

    Sylvie Lécuyer, La Généalogie fantastique de Gérard de Nerval. Transcription et commentaire du manuscrit autographe, Namur : Presses universitaires de Namur, coll. « Études nervaliennes et romantiques », 2011, 125 p., EAN .
     
     

    Le manuscrit que Jean Richer a intitulé La Généalogie fantastique est contemporain de la crise de délire de février-mars 1841 qui conduit Nerval à être interné d’abord dans la maison de santé de Madame Sainte‑Colombe, rue de Picpus, puis chez le docteur Esprit Blanche à Montmartre. Il se présente sous la forme d’un double feuillet, avec, dans la partie gauche, des éléments de la généalogie des Bonaparte et un récapitulatif de la fin du règne de Napoléon, et, dans la partie droite, « tête‑bêche » et comme en miroir l’un de l’autre, le côté paternel et le côté maternel de la généalogie personnelle. Dans la partie droite, l’écriture, d’abord appliquée, donne bientôt naissance à une sorte de jungle graphique, où, de part et d’autre d’un tronc d’encre, ou d’un rhizome poussant à la fois vers le haut et vers le bas, les lignées des aïeux, côté père, se ramifient et s’enchevêtrent, en s’ornant ici ou là de dessins ou d’un blason, et, côté mère, s’affinent en traits moins appuyés, s’espacent, ou se prolongent dans des tracés cartographiques ou des esquisses d’itinéraire.

    Ce document fascinant avait fait l’objet déjà d’un commentaire

    admirable de Jean‑Pierre Richard, dans la première de ses Microlectures (Seuil, 1979). J.‑P. Richard y était attentif au « fonctionnement linguistique, thématique et fantasmatique » de ce texte, où l’identité, au lieu de se fixer dans le nom, s’y voyait indéfiniment disséminée, par décomposition des signifiants, sollicitation de figures étymologiques, traduction d’une langue en une autre, déplacement métonymique, ou glissement d’un territoire à un autre. La folie révèle à Nerval l’autre versant du langage ; et la force de la lecture de J.‑P. Richard tenait dans le rapprochement qu’elle opérait entre le texte délirant de la Généalogie fantastique, et l’écriture poétique elle‑même, telle que Nerval la découvre au même moment dans l’élaboration des sonnets qui entrent dans le genèse des futures Chimères, et qui, contemporains de la Généalogie fantastique, se caractérisent par la même hyperactivité sémiotique en même temps que par la même rigueur formelle.

    En publiant et en commentant la Généalogie fantastique, Sylvie Lécuyer en déploie à son tour les significations avec une précision accrue et une intelligence admirable.

    Son apport est d’abord philologique, puisqu’elle transcrit minutieusement le document, — en corrigeant des erreurs de lecture commises jadis par Jean Richer, et en comblant la lacune laissée par Jean Guillaume et Claude Pichois qui n’ont pas intégré ce texte dans les Œuvres complètes de Nerval dans la bibliothèque de la Pléiade, l’évoquant seulement ici ou là dans les notes.

    Son apport est aussi historique, puisqu’en dépouillant des archives (fiches d’état civil ou documents militaires reproduits en annexe), elle prouve que les informations sur lesquelles s’appuie Nerval sont en effet « authentiques » (le mot est entouré dans le manuscrit de la Généalogie fantastique). Nerval, ici comme dans Les Faux Saulniers et Angélique, « n’invente rien » ; mais l’« authenticité » des noms, des lieux et des dates, ici comme dans Les Faux Saulniers et Angélique, ne protège pas du délire, mais plutôt le nourrit et, en quelque sorte, le catalyse, jusqu’à lui donner l’évidence d’une réalité de substitution.

    Surtout, S. Lécuyer, en déchiffrant petits morceaux par petits morceaux le manuscrit — comme « en suivant la main de Nerval » (car le corps dans la folie est parlant) —, est la première à envisager vraiment le document dans son ensemble, à la fois pour en isoler les plus petits îlots de signifiance et pour en saisir la logique générale.

    Celle-ci est clairement dégagée dans l’introduction et la conclusion : Nerval, ne pouvant croire en la réalité de ses origines, reconnues authentiques mais frappées d’inconsistance du fait du monnayage indéfini du nom du père dont elles découlent, se pare d’identités imaginaires, en s’inventant, comme dans le sonnet El Desdichado, des « filiations illustres », des « propriétés considérables » ou quelque « blason fabuleux ». Le travail le plus formidable de la Généalogie consiste dans la manière dont Nerval tend à substituer à la généalogie des Labrunie la généalogie des Bonaparte, — de telle façon que le nom, dans la logique de son déploiement, finisse par donner réalité à un fantasme œdipien selon lequel l’enfant, se proclamant fils de Joseph Bonaparte et se rêvant frère de l’Aiglon, ferait revenir vivante sa mère, que le père réel, médecin militaire dans la Grande Armée, a, quant à lui, laissé mourir en « froide Silésie », lors de la campagne de Russie.

    La double page de la Généalogie, l’une consacrée aux Bonaparte, l’autre aux origines des Labrunie, trouve ainsi, sinon sa « raison », dirait Nerval, du moins son mode de « raisonnement » spécifique. Plus finement, le mythe napoléonien est tout entier contenu dans des concrétions verbales, mixtes de réalité et de fiction, dont S. Lécuyer délie la logique associative. Par exemple, lorsque dans la partie « maternelle » du feuillet droit, Gérard mentionne le clos de Nerval, dont le poète tire son pseudonyme (palindrome presque parfait du nom de la mère Laurent), il y voit un apanage qui serait « impérial » à plus d’un titres : d’abord parce qu’il est dit aussi le clos de Nerva (« il a conservé le nom du dixième des Césars » écrit Nerval dans Promenades et souvenirs) et qu’il est donc logiquement relié à Rome dans le tracé d’itinéraires de voyage que dessine Nerval ; d’autre part parce qu’il appartient au domaine de Mortefontaine dont Joseph Bonaparte a été l’un des propriétaires, et que, en outre, Mortefontaine renvoie à Schoenbrunn par le fait que Schoenbrunn (soit belle fontaine) vaut dans l’imagination nervalienne comme une formulation dénégative de Mortefontaine, et permet ainsi à la fois la superposition de Vienne et du Valois et l’identification de Gérard, orphelin, à cet autre orphelin que fut le Duc de Reichstadt, résidant à Schoenbrunn, soit le Roi de Rome, enfant légitime de Napoléon. Ce scénario fantasmatique illumine littéralement le nom du père Labrunie, puisque Nerval, évoquant le nom d’un Giuseppo Labrunöe dans la partie maternelle de la Généalogie, le transcrit alors en alphabet grec et le décompose en Lamb* – Bronos* – Brounos*, pour faire apparaître une racine grecque, Brontè*, le tonnerre ou la foudre ; or, au même moment, dans un sonnet du manuscrit Dumesnil de Gramont a dédié à Mme Ida Dumas, Nerval évoque un Napoléon voleur de feu (« Mais le César romain nous a volé la foudre ») ; et, dans une lettre (à Jules Janin, 16 mars 1841), il signe G. Nap. della torre brunya. Alexandre Weill raconte comment, venu visiter Nerval à la maison du docteur Blanche, Gérard lui dit : « Moi je descends de Napoléon, je suis le fils de Joseph, frère de l’Empereur, qui a reçu ma mère à Dantzig ». Dans la Généalogie fantastique, il n’est pas impossible que le scénario fantasmatique selon lequel le fils s’identifierait à un nouveau Napoléon, victorieux, se traduise dans le lapsus que commet Nerval en donnant à sa mère le prénom de Marie Victoire Laurence, que l’on ne trouve pas dans l’état civil : Les Mémorables aussi (à la fin d’Aurélia), comme El Desdichado, se terminent par une image de « Victoire », qui viendrait conjurer la fatalité de l’échec qui assombrit la lignée des Labrunie comme elle marque celle des Bonaparte. Le mythe napoléonien vaut donc comme un « mythe personnel » ; mais l’essentiel est que la Généalogie fantastique maintienne ce mythe dans une forme qui présente toutes les caractéristiques du langage du rêve : chaque terme ou motif y est surdéterminé, et la force générative du Nom procède des multiples valences des signifiants quand ils sont directement reliés à l’affect ou à la pulsion.

    Le transfert d’identité des Labrunie aux Bonaparte rapproche la Généalogie fantastique d’un roman familial dans le sens freudien, mais d’un roman familial noté en pointillés et qui serait condensé dans la charge émotionnelle de quelques vocables. De ce point de vue, les perspectives que S. Lécuyer ouvre vers les essais proprement romanesques de Nerval sont très éclairantes : dans Un roman à faire, Nerval transcrit les lettres d’amour d’un chevalier Dubourget, qui a pour modèle un certain Justin Duburgua, mentionné dans la Généalogie fantastique, — signe que, même dans le roman, Nerval « n’invente rien », ou que « l’invention » elle-même vaut comme un « ressouvenir », — ainsi qu’il l’écrit dans la préface aux Filles du feu. De même, les événements de l’hiver 1839 à Vienne et de l’hiver 1840 à Bruxelles, rappelés dans la Généalogie fantastique où ils sont étroitement liés au destin de Napoléon, donnent matière à des tentatives d’élaboration romanesque — Les Amours de Vienne — qui n’aboutiront jamais que transfigurées dans Pandora et Aurélia, au-delà cette fois de tout roman.

    Car le roman suppose une représentation relativement stabilisée des identités, de l’espace et du temps, qui ne peut donc accueillir complètement ce qui se joue de plus étrange dans la Généalogie fantastique. S. Lécuyer propose un autre rapprochement très éclairant : avec le Second Faust de Goethe, et avec l’analyse qu’en donne Nerval en 1840, quand il fait du royaume des Mères « un infini toujours béant » où tout, du passé, se conserve « à l’état d’intelligences et d’ombres », et où l’irréversible n’a plus cours. Le récit d’Aurélia aussi, rappelle S. Lécuyer, fait assister à cet éternel retour des Ancêtres, qui, dans la version primitive, est aussi un éternel retour des figures de l’histoire universelle. Comme le rêve de Faust, et comme les rêves d’Aurélia, la Généalogie fantastique élargit le « moi » à tous les points de l’espace et du temps, le multipliant en autant de reflets ou fragments, jusqu’à le perdre au seuil d’une « Nuit des temps », — dont Nerval voudrait qu’elle n’existât pas : « Il n’y a pas de nuit des temps », note‑t‑il au bas du feuillet droit, comme en commentaire de sa tentative généalogique.

    Mais cette famille immense, à laquelle la Généalogie essaie de donner forme, a aussi sa face d’ombre, que S. Lécuyer souligne très bien : elle expose le moi aux fantômes des aïeux et aux revenances de l’histoire. En cela, la Généalogie fantastique est une forme de l’inquiétante étrangeté, soit du retour des autres dans le même, et de l’étrange dans le familier. En prolongeant la mémoire individuelle dans la mémoire infinie des siècles, elle dit aussi la propension du sujet à devenir, dans la folie, « tous les noms de l’histoire ». Ainsi de Nietzsche1. Ou de Aby Warburg.

    Mais Sylvie Lécuyer montre aussi que, comme le récit d’Aurélia, les notations généalogiques auxquelles se livre Nerval à l’asile participent d’une thérapie intime. Non seulement parce qu’elles témoignent d’un « travail psychique sur soi » et misent sur la vertu cathartique des représentations. Mais surtout parce que le sujet s’y transforme en sujet d’une écriture, de telle façon que la folie, qui rivait Nerval au retour du passé, le cède à l’avenir possible d’une œuvre.

    Publie sur Acta le 26 septembre 2011
    Notes :

    1  Nietzsche, lettre à Jacob Burckardt, 6 janvier 1889, in Friedrich Nietzsche, Dernières Lettres, Préface de Jean-Michel Rey, Traduit de l’Allemand par Catherine Perret, Rivages Poche, Petite Bibliothèque, 1989, p. 151 : « Ce qui est désagréable et embarrassant pour ma modestie, c’est qu’au fond je suis chaque nom de l’histoire ».

    Pour citer cet article :Jean-Nicolas Illouz, "Spectres du nom & inventions de soi : la Généalogie fantastique de Gérard de Nerval", Acta Fabula, Editions, rééditions, traductions, URL :

     

    http://www.fabula.org/revue/document6495.php

     

  • G. de Nerval, Les Faux Saulniers. Histoire de l'abbé de Bucquoy

    Parution livre (édition)

    Parution : 12 octobre 2009.

    Information publiée le vendredi 6 novembre 2009 par Florian Pennanech (source : Michel Brix)

     

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    Gérard de Nerval, Les Faux Saulniers. Histoire de l'abbé de Bucquoy

    Edition de Michel Brix

    Paris : Editions du Sandre, 2009, 275 p.


    • ISBN : 978-2-35821-024-9
    • Prix : 29 €

    Présentation de l'éditeur :


    Les Faux Saulniers de Nerval ont paru dans le feuilleton du journal républicain Le National, pendant l'automne de 1850.

    34042.jpgCe récit est à la fois bien et mal connu. Bien connu, parce que l'auteur en a utilisé une grande partie dans ses oeuvres aujourd'hui les plus lues (Les Filles du Feu et Les Illuminés, principalement, mais aussi, pour de plus courts passages, Lorely et La Bohême galante). Mal connu, car ledit récit, dont on croit tout savoir — et dont on ignore souvent qu'il renferme des passages qui n'ont jamais été repris par Nerval —, s'est trouvé délaissé par les éditeurs. Situation dommageable : Les Faux Saulniers constituent tout ensemble le creuset des chefs-d'oeuvre nervaliens et un modèle de récit excentrique en français ; il propose par surcroît d'amples considérations sur l'autobiographie moderne ; enfin, il donne accès à la pensée « politique » de Nerval et développe une réflexion complexe sur le rôle de l'écrivain dans la société. Autant de raisons qui suggèrent que ce texte mérite d'être découvert et analysé dans l'immédiateté et la totalité de son jaillissement, et non seulement à travers ses membra disjecta.

    Responsable : Michel Brix

     

    Url de référence :
    http://www.editionsdusandre.com/home.php?contexte=book_details&id=105

     

    Adresse : Faculte de Philo et Lettres / Rue de Bruxelles, 61 / B-5000 Namur / Belgique
    http://www.fabula.org/actualites/article34042.php
  • Le cabaret de la mère Saguet, de Gérard de Nerval à Alexandre Schanne

    Par Bernard Vassor

    medium_Moulin_de_beurre_plaine_de_vaugirzrd_05_sepia.jpg

    Situé dans la plaine de Vaugirard, après la barrière du Maine, au pied du Moulin de Beurre, le Cabaret de la mère Saguet était fréquenté par des écrivains, des peintres, des chansonniers du Caveau. Ils chantaient à tue-tête  et vidaient des litres des bouteilles. A l'emplacement approximatif aujourd'hui de la rue du Moulin Vert

    Le peintreCharlet avait conduit là son élève Poterlet, qui ne supporta pas longtemps ce régime. Raffet, y crayonna ses premiers dessins et Davignon (qui s'est suicidé en se jetant d'un échafaudage place du Châtelet) le plus fameux peintre en lettres et attributs que l'on ai connu depuis l'invention des enseignes. le minuscule Adolphe Thiers et Mignet son compère, du temps de leur jeunesse parisienne figurèrent parmi les plus assidus. L'été, se réunissait la Société des Joyeux qui se transportait en hiver à Paris chez le marchand de vin traiteur Guignet, 59 rue de Sèvres, au coin de la rue Saint-Placide et prenait le nom de Société des Frileux dont un extrait des statuts (dont le président était Jean-Victor Billioux) stipule : " Pour entretenir leur douce et franche confraternité, les Frileux ont leurs petites soirées les mardi, vendredi et samedi. A sept heures, le vin sur la t able et le piquet à quatre.- Un sou la marque.- Qui touche mouille.- Les non-joueurs payent autant que ceux qui ont pris le plus de marques (...) A dix heures un quart, on arrête les frais des opérations de la Société, toutes expressément au comptant"

    Bien sûr, nous donnerons la vision de Gérard de Nerval sur le Cabaret de la Mère Saguet

    RECTIFICATION

    Grâce  aux informations fournies par un lecteur de cet article (voire les commentaires)

    voici, ci-dessous la localisation de la rue du Moulin de Beurre sur un plan de Paris de 1860

    medium_rue_du_Moulin_de_Beurre_05.jpg
    Perpendiculaire à la rue de Constantine (aujourd'hui Vercingétorix)
    la rue du Moulin de Beurre commençait rue de la Gaité, et se terminait rue Saint Médard.
  • Mon mémoire de maïtrise,”Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval(15/20)” en vente sur Lulu

    3293a5fbe720c472ecfdbd6dd939f772.jpgAvec moi, vous parcourrez les paysages littérairement et culturellement construits par Baudelaire dans ses Fleurs du Mal  et par Nerval dans ses poèmes.

    Ces paysages peuvent être symbolisés et se situent souvent entre visible et invisible.

    La théorie des correspondances joue un rôle essentiel dans la construction du paysage et la symbolique des couleurs conduit à rapprocher paysage, poésie et peinture.

    Quant à la temporalité du paysage, elle vous conduira dans le paysage historique de Paris au XIX e siècle et vers les rivages mélancoliques de l’Ailleurs.

    A travers ces paysages naturels ou urbains, vous découvrirez  les paysages intérieurs de Baudelaire et Nerval qui sont aussi un peu les miens…

     

    CERTAINS TEXTES,POEMES ET ARTISTES EVOQUES DANS CE MEMOIRE SONT PRESENTS SUR CE BLOG, CF.NOTAMMENT CATEGORIES "Baudelaire" ET "Nerval"

    f8b22bb67aecd098430df1505adcecb1.jpgCe mémoire ainsi que mes paysages poétiques (recueil de poèmes) sont à vendre et télécharger sur Lulu:

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  • ”Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval”, mon mémoire de lettres modernes (mention bien) en vente

    ccd64744fa3fad3d8655953a8417e5bc.jpgLa nature tient une place prépondérante dans cette étude (mon mémoire de maîtrise obtenue en 2001 avec la mention bien) puisqu’elle est présente même au sein du paysage urbain  où elle est domestiquée par l’homme et surtout le poète.

    L’horizon est une problématique essentielle, notamment dans les paysages désertiques. Dans les « Fleurs du Mal »(FM), le paysage désertique est aussi spleenétique

    Lors de la sexualisation du paysage, l’horizon est inséparable de la femme aimée. L’occultisme et l’alchimie sont  présents tout au long de l’étude. La réunion des contraires (coincidentia oppositorum) se réalise dans les Correspondances, systématisées dans le célèbre sonnet de Baudelaire.

    Les rapprochements intertextuels sont inévitables. En ce qui concerne, Nerval, il s’agit surtout du romantisme allemand (Novalis, Jean – Paul Richter notamment) 

    Pour Baudelaire, on peut évoquer Hoffmann (pour le lugubre des paysages nocturnes par exemple). On perçoit aussi dans les FM l’influence d ‘anglais comme Young (les paysages nocturnes encore) ou Coleridge (le rôle de l’imagination dans la création poétique).                                                                                                                                                 

    Il est impossible d’évoquer l’onirisation du paysage sans citer Aurélia, ni le paysage en peinture sans utiliser l’œuvre critique de Baudelaire. En ce qui concerne justement la peinture, il s’agissait d’établir les rapports entre les paysages de certains artistes et les paysages contenus dans les poèmes de Baudelaire et Nerval. Il semblait important d’évoquer les rapports personnels qui ont pu exister entre les deux poètes et certains peintres. Le dernier axe essentiel  de cette étude est la temporalité du paysage.

     Les paysages urbains des « Tableaux Parisiens » naissent de la confrontation entre modernité et historicité, entre la réalité historique et les images crées par le poète selon sa volonté.  En  contraste avec la vision souvent maussade de Paris, les paysages exotiques des FM  rappellent parfois ceux du XVIII e siècle (Bernardin de Saint – Pierre).          

    Les paysages originels se situent  bien - sûr du côté de l’enfance : le Valois, l’Agenais ou Paris  mais aussi en Orient  qui donne l’impression de conserver l’Antiquité vivante.                                                                                                                                           

    La conscience qui se cherche peut espérer se reposer au Paradis qui ressemble souvent à l’enfance  mais les paysages limbiques ressemblent déjà aux paysages spleenétiques  et infernaux.

     

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  • ”Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval”, mon mémoire de lettres modernes (mention bien) en vente

                              

                                580fc9e3a42e43cfaf5c1c11a4c7874b.jpgTABLE DES MATIERES                

     

     

     

     

     

     

    INTRODUCTION  

                                                                                                                                                    

    1.LE PAYSAGE 

                                                                                                                                                                                                           1. 1.  Définitions                                                                                                    

     

            1. 2. Problématiques                                                                                              

     

                    1. 2. 1. Le pays                                                                                                            

     

                  1. 2. 2. L'horizon                                                                                           

     

                  1. 2. 3. La nature                                                                                                          

     

                 1. 2. 4. Le paysage intérieur                                                                          

     

                  1 .2. 5.  Poétiques                                                                                          

     

                                    

     

        2. LES OEUVRES ETUDIEES                                                                                           

     

               2. 1. Charles Baudelaire: Les Fleurs du Mal                                                                        

     

               2. 2. Gérard de Nerval                                                                                            

     

      PREMIERE PARTIE: POETIQUE DU PAYSAGE                                                  

     

                      1.  LA CONSTRUCTION TYPOLOGIQUE DU PAYSAGE.                                             1. 1. Les quatre éléments                                                                                       

     

                                                                                                                               

     

    1. 2. Des paysages littérairement et culturellement construits                             

     

                      1. 2. 1. Poétique de l'eau                                                                               

     

                     1. 2. 2. Poétique du feu.                                                                              

     

                                                       

     

                    1. 2. 3. Poétique de l'air.                                                                             

     

                     

     

      1. 3.  Les états intermédiaires de la matière                                                        

     

                      1. 3. 1.La transmutation de l’air : l’écharpe d’Iris                                     

     

                    1. 3. 2. Les papillons,  les oiseaux et la verdure                                                          1. 3. 3. L’orage.                                                                                          

     

                    1. 3. 4. L’île.                                                                                                                1. 3. 5. La grotte                                                                                         

     

                    1. 3. 6. Le brouillard ou la brume                                                                               1. 3. 7. La neige et la glace                                                                                                      

     

        2. LA SYMBOLISATION DU PAYSAGE.                                                                                         2. 1. Lumière et saisons poétiques                                                                      

     

                      2. 1. 1. La représentation antithétique                                                        

     

                    2. 1. 2. L’ambivalence                                                                                                                                                2. 1. 3. L’ambiguïté                                                                                                   

     

      2. 2. La sexualisation du paysage dans Les Fleurs du Mal.                                

     

                      2. 2. 1. Le corps tout entier                                                                        

     

                    2. 2. 2. La chevelure                                                                                                    2. 2. 3. Le visage                                                                                        

     

                    2. 2. 4. Les yeux                                                                                         

     

                    2. 2. 5. Le sexe                                                                                           

     

      2. 3. La totalisation du paysage chez Nerval .                                                    

     

      DEUXIEME PARTIE : LE PAYSAGE ENTRE VISIBLE ET INVISIBLE.                      1. CORRESPONDANCES                                                                                  

     

                      1. 1. Les références occultistes                                                                            

     

                      1. 1. 1. L’alchimie                                                                                      

     

                   1. 1. 2.  L’illuminisme                                                                                

     

         2. La théorie des Correspondances                                                                 

     

                      1. 2. 1. Baudelaire                                                                                                     

     

                    1. 2. 2. Gérard de Nerval.                                                                           

     

      2.ONIRISATION DU PAYSAGE                                                                                      

     

          2. 1. Le sommeil                                                                                                                                   

     

          2.2. Le rêve                                                                                                       

     

     

       2. 3. L’ « épanchement du songe dans la vie réelle » (Aurélia )                             2. 4. Les paradis artificiels                                                                                                                           

     

                                                                                  

     3.  LA SYMBOLIQUE DES COULEURS                                                         

     

      3. 1. Les couleurs de la mort                                                                                

     

     

     3. 2. Les couleurs du soleil                                                                                  

     

       3. 3. Les couleurs de l’enfer                                                                                

     

     

      3. 4. Les couleurs des yeux.                                                                                

     

                    3. 4. 1. Les yeux noirs                                                                                

     

                    3. 4. 2. Les yeux verts                                                                                

     

      3. 5. Les couleurs de la nature                                                                             

     

      3. 6. Les couleurs du spleen                                                                                 

     

      3. 7. Les couleurs mystiques                                                                               

     

      4.  PAYSAGE, POESIE ET PEINTURE.                                                          

     

      4. 1. Le paysage réconciliateur                                                                            

     

                  4. 1. 1. Antoine Watteau. (1684 – 1721)                                                                                 4. 1. 2. Claude Lorrain. (1600 – 1682)                                                          4. 2. Le paysage romantique.                                                                                                                      

     

    4. 3.  Le paysage réaliste                                                                                                                                                                                                  .                                             

     

                    4. 3. 1. Gustave Courbet.(1819 – 1877)                                                     

     

                    4. 3. 2. Edouard Manet. (1832 – 1883)                                                      

     

                     4. 4. Le paysage comme horizon.                                                                                               

     

                    4. 4. 1. Caspar David Friedrich. (1774 – 1840)                                                                 

     

                    4. 4. 2. Eugène Fromentin. (1820 – 1876)                                                

     

                                                                                     

     

    TROISIEME  PARTIE: TEMPORALITE DU PAYSAGE.     1. LE PAYSAGE HISTORIQUE                                                                        

                    1. 1 Le contexte.   

     1. 1. 1. Une période agitée                                                                       

     

     

                             

     

     

                       1. 1. 2.  Paris au XIX e siècle                                                                           

     

     

                             

     

     

             1. 2. Modernité et historicité                                                                                            

     

     

    1. 2. 1. La géographie parisienne                                                              

     

     

                            .                                   

  • Gérard de Nerval : une lettre édifante à Marie-Laetitia de Solms.

    Publié le 17 janvier 2011 par Bernard Vassor

    Par Bernard Vassor

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    Marie-Laetitia Bonapartre Wise est la petite-fille de Lucien, le frère de Napoléon. Elle fut l'épouse du comte de Solms en 1848, puis du premier ministre Italien Rattazzi en 1854. Femme de lettre, artiste, elle fut la première femme caricaturiste en 1850. Elle tint un salon littéraire, boulevard Bonne-Nouvelle, fréquenté par Hugo, Dumas, Sand Nerval et fut la dernière égérie d'Eugène Sue en exil à Annecy.

    Cette lettre fut écrite par Gérard en janvier 1853.

    A Madame de Solms

    Janvier 1853.

    Ne me donnez pas, chère bienfaisante, le beau  livre que vous m'avez promis pour mes étrennes, je les convoitais depuis longtemps ces beaux volumes dorés sur tranche, cette édition unique. Mais, ils coûtent très cher et j'ai quelque chose de mieux à vous proposer : une bonne action. 

    Je vous sens tresaillir de joie, vous dont le coeur est si chercheur ! Et bien ! voici ma belle amie, de quoi l'occuper pendant toute une semaine ! Rue Saint-Jacques, n°7, au cinquième étage, croupissent dans une affreuse misère- une misère sans nom- le père, la mère, sept enfants, sans travail, sans pain, sans lumière.

    Deux des enfants sont à moité morts de faim. Un de ces hasards qui me conduisent souvent m' y a porté hier. Je leur ai donné tout ce que je possédais : mon manteau et quarante centimes. O misère ! Puis, je leur ai dit qu'une grande dame, une fée, une reine de dix-sept ans, viendrait en leur taudis avec tout plein de pièce d'or, de couvertures, de pain pour les enfants.  Ils m'ont regardé comme un fou. Je crois vraiment que je leur ai promis des rubis et des diamants, et, ces pauvres gens, ils n'ont pas bien compris, mais ils se sont mis à rire et à pleurer.

    Ah ! si vous aviez vu ! Vite donc, accourez, avec vos grands yeux si doux, qui leur feront croire à l'apparition d'un ange, réaliser ce que votre pauvre poète a promis en votre nom.

    Donnez à cette bonne oeuvre le prix de mes étrennes, car je veux absolument y concourir, ou plutôt remettez à D... les quatre-vingts francs que devraient coûter le chef-d'oeuvre auquel je ne veux plus penser, et je cours au Temple et chez le père Verdureau acheter tout un aménagement de prince Russe en vacances.

    Ce sera beau vous verrez ! Vous serez éblouie !

    Je cours quêter chez Béranger.

    Au revoir petite reine, à bientôt au grenier de mes pauvres. Nos pauvres  ! je suis fier en écrivant ces mots. Il y a donc quelqu'un de plus pauvre que moi de par le monde !

    N'oubliez pas le numéro.  A cinquième, dernier couloir, la porte à gauche.....