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  • Gérard de Nerval et l'esthétique de la modernité

    sous la direction de Jacques Bony, Gabrielle Chamarat-Malandain et Hisashi Mizuno



    Hermann Editeurs — 2010
    ISBN 978-7056-6993-5

    Table des Matières

     
     
    I. La poétique nervalienne

    « La poésie »

    La non-révélation des Chimères, par Jean-Luc STEINMETZ

    Des Odelettes aux Chimères, par Bertrand MARCHAL

    « La traduction »

    Nerval et la notion de « traduction », par Lieven D'HULST

    « L'imaginaire nervalien »

    L'inspiration du capharnaüm dans l'imaginaire de Nerval, par Michiko ASAHINA

    Une naissance rêvée, par Fumiko ENDÔ

    « Singulières, périodiques » : la temporalité de l'origine chez Nerval, par Jonathan STRAUSS

    Sous le signe de Lorely, une Arcadie dans le monde germanique, par Henri BONNET

    La femme, l'amour, la nature. Nerval et le christianisme, avant Aurélia, par Michel BRIX

    Nerval à l'épreuve du féminin, par Gérard COGEZ

    Gérard de Nerval et Jean-Jacques Ampère en Egypte, par Daniel LANÇON

    Contraste, paradoxe et poétisation de l'ailleurs dans le VO, par Guy BARTHÈLEMY


    II. Nerval et ses lecteurs

    Sylvie de Gérard de Nerval et la Revue des Deux Mondes, par Hisashi MIZUNO

    Les œuvres dramatiques et la politique de Nerval, par Shu FUJITA

    Nerval et le poète roumain Eminescu, par Marina MURESANU IONESCU


    III. Nerval dans son temps en avance sur son temps

    Modernité de l'idylle, par Violaine BONEU

    La modernité du sacré nervalien, par Gisèle SÉGINGER

    Réalisme et fantaisie dans l'œuvre de Nerval, par Gabrielle CHAMARAT-MALANDAIN

    Inquiétudes d'Octavie, par Karin GUNDERSEN

    La prose lisse de Gérard de Nerval (Sylvie), par Eric BORDAS


    IV. Postérité littéraire de Nerval

    Modernité de Nerval : un nouveau récit, par Jacques BONY

    Ecritures de l'irrationnel : Proust lecteur de Nerval, par Dagmar WIESER

    « Echos sans fin » : Nerval et les surréalistes, par Etienne-Alain HUBERT


    V. Nerval et notre présent

    Gérard de Nerval moderne et intemporel, par Françoise SYLVOS

    Lire Nerval au temps de notre crise ?, par Pierre CAMPION


    VI. Annexes

    Projection du film Aurélia, par Jacques BONY

    Présentation de l'exposition : « Gérard de Nerval, poète du Valois » par Jean-Marc Vasseur, par Jacques BONY
  • De quel voile s’enveloppe le Voyage en Orient de Nerval ?

    couv3934-49bfbbab00ed7.jpgOn cite souvent l’allusion de Nerval au voile d’Isis sans citer ni analyser ce qui lui fait suite, une référence aux vraies femmes voilées que Nerval croise dans les rues du Caire. Il y a des fils métaphysiques, ethnographiques, idéologiques et psychanalytiques à suivre pour rendre compte du voile dans ce texte ; mais la question devient celle de ce qu’il recèle lui-même sous son double voile — sinon l’interdit par excellence. Or ce texte fut produit après une première crise psychotique et semble bien avoir été une sublimation réussie, que l’on perçoit dans l’effet de voile produit par son style.

    http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=LITT_158_0075

  • Gérard de NERVAL,Petits châteaux de Bohême

    Il n'est pas d'œuvre plus hétéroclite que celle-ci dans la production de Nerval : s'y côtoient en effet des souvenirs parus en feuilleton sous le titre La Bohème galante et des poèmes qui entreront plus tard dans Les Chimères ou dans les Odelettes. On trouvera ici, à l'exception de Corilla (annexée aux Filles du feu), le texte de l'édition voulue par Nerval en 1852. On verra que l'œuvre se présente comme une anthologie destinée à illustrer les différentes phases de la vie du poète, des paroles dorées de la déesse aux cris de douleur de la pythie.]

     

    A UN AMI

    O primavera, gioventù dell' anno,
           Bella madre di fiori,
    D'erbe novelle e di novelli amori...
                              Pastor fido.

    Mon ami, vous me demandez si je pourrais retrouver quelques-uns de mes anciens vers, et vous vous inquiétez même d'apprendre comment j'ai été poète, longtemps avant de devenir un humble prosateur.
      Je vous envoie les trois âges du poète - il n'y a plus en moi qu'un prosateur obstiné. J'ai fait les premiers vers enthousiasme de jeunesse, les seconds par amour, les derniers par désespoir. La Muse est entrée dans mon cœur comme une déesse aux paroles dorées; elle s'en est échappée comme une pythie en jetant des cris de douleur. Seulement, ses derniers accents se sont adoucis à mesure qu'elle s'éloignait. Elle s'est détournée un instant, et j'ai revu comme en un mirage les traits adorés d'autrefois !
      La vie d'un poète est celle de tous. Il est inutile d'en définir toutes les phases. Et maintenant :

    Rebâtissons, ami, ce château périssable
    Que le souffle du monde a jeté sur le sable,
    Replaçons le sopha sous les tableaux flamands...

     

    PREMIER CHÂTEAU

     

    I.
    LA RUE DU DOYENNÉ

      C'était dans notre logement commun de la me du Doyenné que nous nous étions reconnus frères - Arcades ambo, - dans un coin du vieux Louvre des Médicis, - bien près de l'endroit où exista l'ancien hôtel de Rambouillet.
      Le vieux salon du doyen, aux quatre portes à deux battants, au plafond historié de rocailles et de guivres, restauré par les soins de tant de peintres, nos amis, qui sont depuis devenus célèbres, retentissait de nos rimes galantes, traversées souvent par les rires joyeux ou les folles chansons des Cydalises.
      Le bon Rogier souriait dans sa barbe, du haut d'une échelle, où il peignait sur un des trois dessus de glace un Neptune, - qui lui ressemblait ! Puis les deux battants d'une porte s'ouvraient avec fracas: c'était Théophile. On s'empressait de lui offrir un fauteuil Louis XIII, et il lisait, à son tour, ses premiers vers, - pendant que Cydalise Ire, ou Lorry, ou Victorine, se balançaient nonchalamment dans le hamac de Sarah la blonde, tendu à travers l'immense salon.
      Quelqu'un de nous se levait parfois, et rêvait à des vers nouveaux en contemplant, des fenêtres, les façades sculptées de la galerie du Musée, égayée de ce côté par les arbres du manège.
      Vous l'avez bien dit :

    Théo, te souviens-tu de ces vertes saisons
    Qui s'effeuillaient si vite en ces vieilles maisons,
    Dont le front s'abritait sous une aile du Louvre ?

      Ou bien, par les fenêtres opposées, qui donnaient sur l'impasse, on adressait de vagues provocations aux yeux espagnols de la femme du commissaire, qui apparaissaient assez souvent au-dessus de la lanterne municipale.
      Quels temps heureux ! On donnait des bals, des soupers, des fêtes costumées, - on jouait de vieilles comédies, où mademoiselle Plessy, étant encore débutante, ne dédaigna pas d'accepter un rôle : - c'était celui de Béatrice dans Jodelet. - Et que notre pauvre Edouard était comique dans les rôles d'Arlequin !
      Nous étions jeunes, toujours gais, souvent riches... Mais je viens de faire vibrer la corde sombre : notre palais est rasé. J'en ai foulé les débris l'automne passé. Les ruines mêmes de la chapelle, qui se découpaient si gracieusement sur le vert des arbres, et dont le dôme s'était écroulé un jour, au dix-huitième siècle, sur six malheureux chanoines réunis pour dire un office, n'ont pas été respectées. Le jour où l'on coupera les arbres du manège, j'irai relire sur la place la Forêt coupée de Ronsard :

    Écoute, bûcheron, arreste un peu le bras :
    Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas;
    Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force,
    Des nymphes, qui vivaient dessous la dure écorce?

    Cela finit ainsi, vous le savez :

    La matière demeure et la forme se perd !

      Vers cette époque, je me suis trouvé, un jour encore, assez riche pour enlever aux démolisseurs et racheter deux lots de boiseries du salon, peintes par nos amis. J'ai les deux dessus de porte de Nanteuil; le Watteau de Vattier, signé; les deux panneaux longs de Corot, représentant deux Paysages de Provence; le Moine rouge, de Châtillon, lisant la Bible sur la hanche cambrée d'une femme nue, qui dort; les Bacchantes, de Chassériau, qui tiennent des tigres en laisse comme des chiens; les deux trumeaux de Rogier, où la Cydalise, en costume régence, en robe de taffetas feuille morte, - triste présage, - sourit, de ses yeux chinois, en respirant une rose, en face du portrait en pied de Théophile, vêtu à l'espagnole. L'affreux propriétaire, qui demeurait au rez-de-chaussée, mais sur la tête duquel nous dansions trop souvent, après deux ans de souffrances, qui l'avaient conduit à nous donner congé a fait couvrir depuis toutes ces peintures d'une couche à la détrempe, parce qu'il prétendait que les nudités l'empêchaient de louer à des bourgeois. - Je bénis le sentiment d'économie qui l'a porté à ne pas employer la peinture à l'huile.
      De sorte que tout cela est à peu près sauvé. Je n'ai pas retrouvé le Siège de Lérida, de Lorentz, où l'armée française monte à l'assaut, précédée par des violons; ni les deux petits Paysages de Rousseau, qu'on aura sans doute coupés d'avance; mais j'ai, de Lorentz, une Maréchale poudrée, en uniforme Louis XV. - Quant au lit Renaissance, à la console Médicis, aux deux buffets, au Ribeira, aux tapisseries des Quatre Éléments, il y a longtemps que tout cela s'était dispersé. Où avez-vous perdu tant de belles choses ? me dit un jour Balzac. - Dans les malheurs ! lui répondis-je en citant un de ses mots favoris.

     

    II.
    PORTRAITS

      Reparlons de la Cydalise, ou plutôt, n'en disons qu'un mot : - Elle est embaumée et conservée à jamais dans le pur cristal d'un sonnet de Théophile, - du Théo, comme nous disions.
      Théophile a toujours passé pour solide; il n'a jamais cependant pris de ventre, et s'est conservé tel encore que nous le connaissions. Nos vêtements étriqués sont si absurdes, que l'Antinoüs, habillé d'un habit, semblerait énorme, comme la Vénus, habillée d'une robe moderne : l'un aurait l'air d'un fort de la halle endimanché, l'autre d'une marchande de poisson. L'armature colossale du corps de notre ami (on peut le dire, puisqu'il voyage en Grèce aujourd'hui) lui fait souvent du tort près des dames abonnées aux journaux de modes; une connaissance plus parfaite lui a maintenu la faveur du sexe le plus faible et le plus intelligent, il jouissait d'une grande réputation dans notre cercle, et ne se mourait pas toujours aux pieds chinois de la Cydalise.
      En remontant plus haut dans mes souvenirs, je retrouve un Théophile maigre... Vous ne l'avez pas connu. Je l'ai vu, un jour, étendu sur un lit, - long et vert, - la poitrine chargée de ventouses. Il s'en allait rejoindre, peu à peu, son pseudonyme, Théophile de Viau, dont vous avez décrit les amours panthéistes, - par le chemin ombragé de l'Allée de Sylvie. Ces deux poètes, séparés par deux siècles, se seraient serré la main, aux Champs Elysées de Virgile, beaucoup trop tôt.
      Voici ce qui s'est passé à ce sujet :
      Nous étions plusieurs amis, d'une société antérieure, qui menions gaiement une existence de mode alors, même pour les gens sérieux. Le Théophile mourant nous faisait peine, et nous avions des idées nouvelles d'hygiène, que nous communiquâmes aux parents. Les parents comprirent, chose rare; mais ils aimaient leur fils. On renvoya le médecin, et nous dîmes à Théo : « Lève-toi... et viens souper.» La faiblesse de son estomac nous inquiéta d'abord. Il s'était endormi et senti malade à la première représentation de Robert le Diable.
      On rappela le médecin. Ce dernier se mit à réfléchir, et, le voyant plein de santé au réveil, dit aux parents : « Ses amis ont peut-être raison.»
      Depuis ce temps-là, le Théophile refleurit. - On ne parla plus de ventouses, et on nous l'abandonna. La nature l'avait fait poète, nos soins le firent presque immortel. Ce qui réussissait le plus sur son tempérament, c'était une certaine préparation de cassis sans sucre, que ses sœurs lui servaient dans d'énormes amphores en grès de la fabrique de Beauvais; Ziégler a donné depuis des formes capricieuses à ce qui n'était alors que de simples cruches au ventre lourd. Lorsque nous nous communiquions nos inspirations poétiques, on faisait, par précaution, garnir la chambre de matelas, afin que le paroxysme, dû quelquefois au Bacchus du cassis, ne compromît pas nos têtes avec les angles des meubles.
      Théophile, sauvé, n'a plus bu que de l'eau rougie et un doigt de champagne dans les petits soupers.

     

    III.
    LA REINE DE SABA

      Revenons-y. - Nous avions désespéré d'attendrir la femme du commissaire. - Son mari, moins farouche qu'elle, avait répondu, par une lettre fort polie; à l'invitation collective que nous leur avions adressée. Comme il était impossible de dormir dans ces vieilles maisons, à cause des suites chorégraphiques de nos soupers, - munis du silence complaisant des autorités voisines, - nous invitions tous les locataires distingués de l'impasse, et nous avions une collection d'attachés d'ambassades, en habits bleus à boutons d'or, de jeunes conseillers d'Etat, de référendaires en herbe, dont la nichée d'hommes déjà sérieux, mais encore aimables, se développait dans ce pâté de maisons, en vue des Tuileries et des ministères voisins. Ils n'étaient reçus qu'à condition d'amener des femmes du monde, protégées, si elles y tenaient, par des dominos et des loups.
      Les propriétaires et les concierges étaient seuls condamnés à un sommeil troublé - par les accords d'un orchestre de guinguette choisi à dessein, et par les bonds éperdus d'un galop monstre, qui, de la salle aux escaliers et des escaliers à l'impasse, allait aboutir nécessairement à une petite place entourée d'arbres, - où un cabaret s'était abrité sous les ruines imposantes de la chapelle du Doyenné. Au clair de lune, on admirait encore les restes de la vaste coupole italienne qui s'était écroulée, au dix-huitième siècle, sur les six malheureux chanoines, - accident duquel le cardinal Dubois fut un instant soupçonné.
      Mais vous me demanderez d'expliquer encore, en pâle prose, ces six vers de votre pièce intitulée : Vingt ans.

    D'où vous vient, ô Gérard ! cet air académique ?
    Est-ce que les beaux yeux de l'Opéra-Comique
    S'allumeraient ailleurs ? La reine du Sabbat,
    Qui, depuis deux hivers, dans vos bras se débat,
    Vous échapperait-elle ainsi qu'une chimère ?
    Et Gérard répondait : « Que la femme est amère ! »

      Pourquoi du Sabbat... mon cher ami ? et pour jeter maintenant de l'absinthe dans cette coupe d'or, moulée sur un beau sein ?
      Ne vous souvenez-vous plus des vers de ce Cantique des cantiques, où l'Ecclésiaste nouveau s'adresse à cette même reine du matin :

    La grenade qui s'ouvre au soleil d'Italie
    N'est pas si gaie encore, à mes yeux enchantés,
    Que ta lèvre entr'ouverte, ô ma belle folie,
    Où je bois à longs flots le vin des voluptés.

      La reine de Saba, c'était bien celle, en effet, qui me préoccupait alors, - et doublement. - Le fantôme éclatant de la fille des Hémiarites tourmentait mes nuits sous les hautes colonnes de ce grand lit sculpté, acheté en Touraine, et qui n'était pas encore garni de sa brocatelle rouge à ramages. Les salamandres de François Ier me versaient leur flamme du haut des corniches, où se jouaient des amours imprudents. ELLE m'apparaissait radieuse, comme au jour où Salomon l'admira s'avançant vers lui dans les splendeurs pourprées du matin. Elle venait me proposer l'éternelle énigme que le Sage ne put résoudre, et ses yeux, que la malice animait plus que l'amour, tempéraient seuls la majesté de son visage - Qu'elle était belle ! non pas plus belle cependant qu'une autre reine du matin dont l'image tourmentait mes journées.
      Cette dernière réalisait vivante mon rêve idéal et divin. Elle avait, comme l'immortelle Balkis, le don communiqué par la huppe miraculeuse. Les oiseaux se taisaient en entendant ses chants, - et l'auraient certainement suivie à travers les airs.
      La question était de la faire débuter à l'Opéra. Le triomphe de Meyerbeer devenait le garant d'un nouveau succès. J'osai en entreprendre le poème. J'aurais réuni ainsi dans un trait de flamme les deux moitiés de mon double amour. - C'est pourquoi, mon ami, vous m'avez vu si préoccupé dans une de ces nuits splendides où notre Louvre était en fête. - Un mot de Dumas m'avait averti que Meyerbeer nous attendait à sept heures du matin.

     

    IV.
    UNE FEMME EN PLEURS

      Je ne songeais qu'à cela au milieu du bal. Une femme, que vous vous rappelez sans doute, pleurait à chaudes larmes dans un coin du salon, et ne voulait, pas plus que moi, se résoudre à danser. Cette belle éplorée ne pouvait parvenir à cacher ses peines. Tout à coup elle me prit le ras et me dit : « Ramenez-moi, je ne puis rester ici. »
      Je sortis en lui donnant le bras. Il n'y avait pas de voiture sur la place. Je lui conseillai de se calmer et de sécher ses yeux, puis de rentrer ensuite dans le bal; elle consentit seulement à se promener sur la petite place.
      Je savais ouvrir une certaine porte en planches qui donnait sur le manège, et nous causâmes longtemps au clair de la lune, sous les tilleuls. Elle me raconta longuement tous ses désespoirs.
      Celui qui l'avait amenée s'était épris d'une autre; de là une querelle intime; puis elle avait menacé de s'en retourner seule ou accompagnée; il lui avait répondu qu'elle pouvait bien agir à son gré. De là les soupirs, de là les larmes.
      Le jour ne devait pas tarder à poindre. La grande sarabande commençait. Trois ou quatre peintres d'histoire, peu danseurs de leur nature, avaient fait ouvrir le petit cabaret et chantaient à gorge déployée : Il était un raboureur, ou bien : C'était un calonnier qui revenait de Flandre, souvenir des réunions joyeuses de la mère Saguet. - Notre asile fut bientôt troublé par quelques masques qui avaient trouvé ouverte la petite porte. On parlait d'aller déjeuner à Madrid - au Madrid du bois de Boulogne - ce qui se faisait quelquefois. Bientôt, le signal fut donné, on nous entraîna, et nous partîmes à pied, escortés par trois gardes françaises, dont deux étaient simplement MM. d'Egmont et de Beauvoir; - le troisième, c'était Giraud, le peintre ordinaire des gardes françaises.
      Les sentinelles des Tuileries ne pouvaient comprendre cette apparition inattendue qui semblait le fantôme d'une scène d'il y a cent ans, où des gardes françaises auraient mené au violon une troupe de masques tapageurs. De plus, l'une des deux petites marchandes de tabac si jolies qui faisaient l'ornement de nos bals n'osa se laisser emmener à Madrid sans prévenir son mari, qui gardait la maison.
      Nous l'accompagnâmes à travers les rues. Elle frappa à sa porte. Le mari parut à une fenêtre de l'entresol. Elle lui cria : « Je vais déjeuner avec ces messieurs.» Il répondit : « Va-t'en au diable ! c'était bien la peine de me réveiller pour cela ! »
      La belle désolée faisait une résistance assez faible pour se laisser entraîner à Madrid, et, moi, je faisais mes adieux à Rogier en lui expliquant que je voulais aller travailler mon scénario. « Comment ! tu ne nous suis pas ? Cette dame n'a plus d'autre cavalier que toi... et elle t'avait choisi pour la reconduire. - Mais j'ai rendez-vous à sept heures chez Meyerbeer, entends-tu bien ? »
      Rogier fut pris d'un fou rire. Un de ses bras appartenait à la Cydalise; il offrit l'autre à la belle dame, qui me salua d'un petit air moqueur. J'avais servi du moins à faire succéder un sourire à ses larmes.
      J'avais quitté la proie pour l'ombre... comme toujours !

     

    V.
    PRIMAVERA

      En ce temps, je ronsardisais, - pour me servir d'un mot de Malherbe. Il s'agissait alors pour nous, jeunes gens, de rehausser la vieille versification française, affaiblie par les langueurs du dix-huitième siècle, troublée par les brutalités des novateurs trop ardents; mais il fallait aussi maintenir le droit antérieur de la littérature nationale dans ce qui se rapporte à l'invention et aux formes générales.
      « Mais, me direz-vous, il faut enfin montrer ces premiers vers, ces juvenilia. « Sonnez-moi ces sonnets », comme disait Dubellay. »
      Eh bien ! étant admise l'étude assidue de ces vieux poètes, croyez bien que je n'ai nullement cherché à en faire le pastiche, mais que leurs formes de style m'impressionnaient malgré moi, comme il est arrivé à beaucoup de poètes de notre temps.
      Les odelettes, ou petites odes de Ronsard, m'avaient servi de modèle. C'était encore une forme classique, imitée par lui d'Anacréon, de Bion, et, jusqu'à un certain point, d'Horace. La forme concentrée de l'odelette ne me paraissait pas moins précieuse à conserver que celle du sonnet, où Ronsard s'est inspiré si heureusement de Pétrarque, de même que, dans ses élégies, il a suivi les traces d'Ovide; toutefois, Ronsard a été généralement plutôt grec que latin : c'est là ce qui distingue son école de celle de Malherbe.
      Vous verrez, mon ami, si ces poésies déjà vieilles ont encore conservé quelque parfum. - J'en ai écrit de tous les rythmes, imitant plus ou moins, comme l'on fait quand on commence.
      L'ode sur les papillons est encore une coupe à la Ronsard, et cela peut se chanter sur l'air du cantique de Joseph. Remarquez une chose, c'est que les odelettes se chantaient et devenaient même populaires, témoin cette phrase du Roman comique : « Nous entendîmes la servante, qui, d'une bouche imprégnée d'ail, chantait l'ode du vieux Ronsard :

      Allons de nos voix
    Et de nos luths d'ivoire
      Ravir les esprits ! »

      Ce n'était, du reste, que renouvelé des odes antiques, lesquelles se chantaient aussi. J'avais écrit les premières s

  • Colloque : Gérard de Nerval et l'esthétique de la modernité

    Evénement

    Information publiée le lundi 25 février 2008 par CCIC) (source : Michaël Morel)

    Du 23 août 2008 au 30 août 2008, Centre Culturel International de Cerisy

    GÉRARD DE NERVAL ET L'ESTHÉTIQUE DE LA MODERNITÉ

    DIRECTION : Jacques BONY, Gabrielle CHAMARAT-MALANDAIN, Hisashi MIZUNO

    ARGUMENT :

    Ce colloque a plusieurs ambitions: examiner le parcours critique de l'œuvre de Nerval depuis sa mort, le rôle essentiel joué par la publication des Œuvres complètes dans la Pléiade, entre 1984 et 1993, mais aussi d'examiner l'actualité littéraire et historique de l'œuvre aujourd'hui en ouvrant des pistes pour les lectures à venir.
    De son vivant, Nerval s'est toujours montré attentif aux événements de son temps, littéraires, sociaux, religieux, politiques. Ses contemporains, écrivains, musiciens, artistes, français et étrangers, sont impliqués dans son œuvre, comme en témoigne l'abondance des adaptations, traductions, projets de collaboration, qu'ils ne cessent de concevoir. Ensuite chaque époque a relu cette œuvre selon un point de vue nouveau, imprimant sa marque à l'interprétation qui en était faite. Les textes sont passés par le prisme de la génération de ses amis et héritiers, Théophile Gautier, Arsène Houssaye... L'âge symboliste l'a ensuite salué et élu parmi ses prédécesseurs, avant que Proust ne le redécouvre en même temps que Barrès dans une tout autre perspective. Puis sont venus les surréalistes fascinés par l'écrivain du rêve et de la folie.
    L'histoire de l'œuvre nervalienne est aussi marquée par les projets d'Œuvres complètes et la difficulté qu'il y avait à établir les textes. Un renouveau critique s'est dessiné, en même temps que le texte était enfin établi avec rigueur, par un certain nombre de travaux critiques attentifs avant tout aux textes et à leur place dans les productions contemporaines. Un écrivain à part entière apparaissait, échappant à la commune définition jusque là de "petit romantique" et faisant de Nerval un écrivain romantique de premier plan.
    Deux cents ans après la naissance de Nerval, la rencontre de Cerisy reposera la question de ce qu'on peut appeler la "modernité", au sens très large du terme, de Nerval et de ce qu'il peut offrir à l'intelligence du monde contemporain.

    COMMUNICATIONS :

    * Michiko ASAHINA: Collection et archéologie: entre folie et poésie à venir
    * Guy BARTHÈLEMY: L'Ecriture contrastante du Voyage en Orient
    * Henri BONNET: Sous le signe de la Lorely, une Arcadie dans le monde germanique
    * Eric BORDAS: La prose lisse de Gérard de Nerval
    * Michel BRIX: Nerval et le christianisme
    * Pierre CAMPION: Lire Nerval au temps de notre crise
    * Philippe DESTRUEL: Nerval à l'heure?
    * Roselyne DE VILLENEUVE: Détermination et référence dans Promenades et Souvenirs
    * Lieven D'HULST: La notion de "traduction" chez Nerval
    * Fumiko ENDÔ: Une naissance rêvée. Polysémie d'un manuscrit délaissé de Promenades et Souvenirs
    * Antonia FONYI: Nerval, psychose et connaissance
    * Shu FUJITA: Les éléments politiques dans les œuvres théâtrales de Nerval
    * Karin GUNDERSEN: "Octavie" ou les registres de l'inquiétude
    * Etienne-Alain HUBERT: Echos sans fin, Nerval et les surréalistes
    * Pierre LAFORGUE: Les Illuminés, précurseurs du socialisme, précurseurs de la Révolution
    * Daniel LANÇON: Gérard de Nerval et Jean-Jacques Ampère en Egypte: mise à l'épreuve des savoirs et rencontres d'altérités
    * Gisèle SÉGINGER: La modernité du sacré nervalien: un chant du monde
    * Jean-Luc STEINMETZ: La non-révélation des Chimères
    * Janathan STRAUSS: Les Temps de Nerval
    * Françoise SYLVOS: Gérard de Nerval moderne et intemporel
    * Dagmar WIESER: Ecritures de l'irrationnel: Proust lecteur de Nerval

    Table Ronde : Sur la poésie de Nerval, avec Patrick LABARTHE (Remarques sur Nerval et les ruines) et Bertrand MARCHAL (Des Odelettes aux Chimères)


    Responsable : Centre Culturel International de Cerisy

    Url de référence :
    http://www.ccic-cerisy.asso.fr/gerarddenerval08.html

    Adresse : Le Château 50210 Cerisy-La-Salle
    http://www.fabula.org/actualites/article22618.php
  • J'ai été heureuse de poser mes pieds dans ceux de Nerval

    les-charmes-de-baden-baden-couv.inddhttps://www.lyceebaden.net/2018/03/26/baden-baden-et-gerard-de-nerval/

    http://www.gillespudlowski.com/138798/livres/baden-baden-et-ses-charmes-litteraires

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    paris/

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  • Epitaphe de Gérard de Nerval(Poésies diverses) pour les Jeudis en poésie

    •  

      Après les Cardabouche qui ont proposé un défi de haut vol,

      non seulement, sont-ils dessinateurs,  écrivains mais aussi des concepteurs,

       c’est Durgalola qui prend la barre pour ce défi anniversaire.

      200 défis divisés par 25 par an en moyenne ;

      cela fait au moins huit ans de défis proposés par des capitaines de trempe

      bien différente, tous animés par l’amour d’écrire et/ou l’amour de la poésie.

      Alors bon anniversaire moussaillons et capitaines.

      Pour le deuxième jeudi en poésie, j’ai pris 2018 – 200 = 1818.

      Je vous suggère de choisir un texte d’un poète du dix neuvième siècle

      (Victor Hugo, Lamartine, Georges Sand ….) ou un  poème sur l’hiver.

       

      A la barre du défi 200 pour les croqueurs de mots http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2018/02/13/defi-anniversaire-la-200eme/

    PAYSAGES NERVALIENS

    Épitaphe

    Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,
    Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
    Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre.
    Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait

     

    C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
    Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
    Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
    Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.

    Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
    Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
    Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.

    Et quand vint le moment où, las de cette vie,
    Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
    Il s'en alla disant : " Pourquoi suis-je venu ? "

    Lire mes "Paysages nervaliens"

  • Constance, un paysage décevant pour Nerval lors de son ”Voyage en Orient”

    6a47e02347db54dea217e928942d3009.jpg O. C, II, 188, (Oeuvres complètes de Nerval, volume 2 dans la Pléiade) Constance : « Seulement, lorsqu’on arrive près des portes, on commence à trouver que la cathédrale est moins imposante qu’on ne pensait, que les maisons sont bien modernes, que les rues étroites comme au Moyen-Age, n’en ont gardé qu’une malpropreté vulgaire. » 188-189 : « Tu me demanderas pourquoi je ne m’arrête pas un jour de plus à Constance, […] C’est qu’en vérité je voudrais ne pas gâter davantage Constance dans mon imagination. […] je t’ai dit aussi combien, en approchant, on trouvait ensuite la ville elle-même indigne de sa renommée et de sa situation merveilleuse. » Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288(couverture ci-dessus)

  • Le Caïre,paysage décevant pour Nerval lors de son ”Voyage en Orient”

    9e0fa2121ad267a588c995134969f0a1.jpg O. C, II, 262, Le Caire : « Le soir de mon arrivée au Caire, j’étais mortellement triste et découragé. […] j’étais parvenu à me démontrer que j’allais passer là les six mois les plus ennuyeux de ma vie, […]. Quoi ! c’est là, me disais-je, la ville des Mille et Une Nuits, […]. Et je me plongeais dans l’inextricable réseau des rues étroites et poudreuses, […] aux approches du soir dont l’ombre descend vite, grâce à la poussière qui ternit le ciel et à la hauteur des maisons. Qu’espérer de ce labyrinthe confus, grand peut-être comme Paris ou Rome, [….] ? Tout cela a été splendide et merveilleux sans doute, mais trente générations y ont passé ; » Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288(couverture ci-dessus)

  • Nerval amateur de théâtre : sur les origines des « personnages » d’« El Desdichado »

     

     
    Revue d'histoire littéraire de la France 2014/2

    Vouloir revenir sur l’allusivité archidécryptée du plus célèbre des sonnets de Nerval aurait l’air d’une entreprise bien hardie, pour ne pas dire déplacée, vu le caractère étroit du lien qui existe entre la magie de la parole nervalienne et le refus, de la part de celle-ci, de se prêter à une quelconque identification précise ou stable. La témérité d’une telle ambition s’avère encore plus évidente...

    http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RHLF_142_0368

  • Zurich, un paysage décevant pour Nerval lors de son ”Voyage en Orient”

    DES PAYSAGES DE BAUDELAIRE ET NERVAL

    Le texte

    O. C , II, 187,(Oeuvres complètes, 2 e volume dans la Pléiade)

    Zurich : « voilà ces montagnes d’où descendaient des chœurs de paysans en armes ; voilà ce beau lac qui ressemble à celui de Cicéri. Après cela, l’endroit est aussi vulgaire que possible. […] cette ville est fort au-dessous des avantages de sa position naturelle. Son lac et ses montagnes lui font d’ailleurs des vues superbes. La route qui mène à Constance domine longtemps ce vaste panorama et se poursuit toute la journée au milieu des plus beaux contrastes de vallées et de montagnes. »

    Quelques remarques.

    Cicéri est surtout connu comme décorateur de théâtre
    Déception par rapport à la connaissance qu’il avait de cette ville
    Cadrage


    Achetez "des-paysages-de-baudelaire-et-nerval"

    Mon passage à Zurich

  • Bulletin Nerval nº 105 / 1er mai 2012(sous-partie ”Gérard de Nerval” de la partie ”ceux que j'aime”)

    Jacques CAZOTTE, "Le Diable amoureux", précédé de sa vie, de son procès, et de ses prophéties et révélations par Gérard de Nerval, illustrations d'Edouard de Beaumont, notes et postface de Michel Brix et Hisashi Mizuno, Tusson, Du Lérot, 2012, 269 p.

    Quatrième de couverture:
    Le Diable amoureux de Jacques Cazotte (1772) est le premier roman fantastique à avoir été composé en français. Gérard de Nerval a procuré en 1845 une réédition illustrée du Diable amoureux et a saisi cette occasion pour donner, en guise d'introduction, un portrait de Cazotte qui rentrera quelques années plus tard dans le recueil des Illuminés (1852). On trouvera ici reproduite cette réédition de 1845, qui s'ouvre sur les pages où Nerval reconnaît en Cazotte son frère en génie.
     

    Sébastien Baudouin, "Les Filles du Feu de Nerval, entre cygne et phénix", in "La Femme et l'oiseau aux XVIIIe et XIXe siècles, dans la littérature, la peinture et la musique", études réunies et présentées par Simone Bernard-Griffiths et Daniel Madelénat, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal / CELIS, 2011, p. 83-95.

    http://www.msh-clermont.fr/IMG/pdf/PUBP_Femme-Oiseau-232p.pdf

     
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  • Bulletin Nerval nº 94 / 1er mai 2011

    EDITION

    Sylvie Lécuyer, "La Généalogie fantastique de Gérard de Nerval. Transcription et commentaire du manuscrit autographe", Presses Universitaires de Namur, coll. "Etudes nervaliennes et romantiques XIV", 2011, 125 pages

    http://www.pun.be/FMPro?-db=catpun.fp3&-format=catfiche.htm&-lay=fiche&NUM=1247&-find=

    Le fonds Spoelberch de Lovenjoul de la Bibliothèque de l'Institut de France conserve, de la main de Gérard de Nerval, un document extraordinaire, que l'on a appelé Généalogie fantastique, ou même délirante, et que l'on pourrait mieux qualifier de rêveuse, au sens où dans le cadre essentiellement intime d'un double feuillet destiné à un usage personnel, donc libre de toute censure, la rêverie opère un véritable travail psychique sur soi, en vue de métamorphoser des origines reconnues authentiques, mais vécues comme frappées d'inconsistance. On s'est attaché ici  à suivre la main, qui - autour d'un arbre grossièrement griffonné - a progressivement rempli le double feuillet, et a déconstruit les origines réelles de l'auteur pour jeter les vases de ses origines mythiques. (Extrait de la p. 4 de couverture.)

    COMPTE RENDU

    Liliana Fosalau, CR de "Gerard de Nerval et l'esthetique de la modernite", sous la direction de Jacques Bony, Gabrielle Chamaraat-Malandain et Hisashi Mizuno, Hermann, "Cerisy", Paris, 2010, "Revue roumaine d'Etudes francophones" , nº 3, 2011, pp. 159-163.

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  • Claude Joseph Vernet(que Nerval évoque dans le ”Voyage en Orient”)

    809141148.jpgClaude Joseph Vernet, né à Avignon le 14 août 1714 et mort à Paris le 3 décembre 1789, est un peintre, dessinateur et graveur français.Sommaire * 1 Biographie * 2 Œuvres * 3 Sa cote * 4 Bibliographie * 5 Peintres de marines inspirés par Vernet * 6 Galerie d'images Il est formé dans le Sud de la France. On lui donne comme maître Adrien Manglard. En 1734, Vernet part pour Rome pour y étudier le travail des précédents paysagistes et peintres de la marine comme Claude Gellée, dont on retrouve le style et les sujets dans les tableaux postérieurs de Vernet. Il admire également Poussin. Il crée cependant, à force de travail, son propre style.Il représente en général la nature en accordant beaucoup de place au ciel (les deux tiers du tableau) et les personnages et scènes de la vie quotidienne qui animent les lieux.En 1753, Le Marquis de Marigny, futur directeur des Bâtiments de Louis XV, lui commande 24 tableaux de Ports de France pour informer de la vie dans les ports, mais seuls quatorze tableaux seront réalisés de 1753 à 1762. Ces peintures sont de véritables témoignages de la vie dans les ports il y a 250 ans et font de lui un des plus grands peintres de la marine. Ils lui vaudront une reconnaissance de son vivant de la plupart des nobles les plus attachés à la marine, comme le comte Jean-Joseph de Laborde.Notons encore que son fils, Carle Vernet et son petit-fils Horace Vernet, seront également peintres.Œuvres * À Avignon la Fondation Calvet présente au Musée Calvet plusieurs de ses œuvres. * À Paris, le musée de la Marine présente, déposés par le musée du Louvre en 1943, treize tableaux de la série des 15 ports de France. Le Musée du Louvre expose de cette série L'entrée du port de Marseille et La ville et la rade de Toulon.Sa cote * En 1999, une paire Le Soir et Au clair de lune a été vendue pour l'équivalent de 1,98 million d'euros. * En 2003, une paire de tableaux : Un Calme et une Tempête (huiles sur toile, 114 x 163 cm, signées et datées de 1773, lot n° 65), ont été vendues chez Sotheby's à Londres le 10 juillet, pour 2 357 600 £ * En 2007, le tableau Un port méditerranéen (huile sur toile, 64,9 x 80,8 cm, signée, lot 64), a été vendu à Londres chez Sotheby's le 4 juillet, pour 1 028 000 £.Bibliographie * Léon Lagrange, Joseph Vernet et la peinture au XVIIIe siècle, Paris, 1864 (deuxième édition). Les documents et pièces justificatives publiés sont des références essentielles. * Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, Peintre de marine, Étude critique et catalogue raisonné..., Paris, 1926, deux volumes. Ouvrage ancien, mais indispensable.Peintres de marines inspirés par Vernet * Charles-François Grenier de Lacroix dit Lacroix de Marseille. * Jean Henry dit Henry d'Arles. * Alexandre Jean NoëlGalerie d'images Vue de Naples avec le Vésuve (vers 1748).Source:WIKIPEDIA

  • Bulletin Nerval nº 112 / 1er février 2013

    OUVRAGES

    - Hisashi Mizuno, " Gérard de Nerval. Poète en prose", Kimé, janvier 2013. (ISBN: 9782841746125)

    Quatrième de couverture:
    Gérard de Nerval enchante bien des coeurs par son écriture poétique. Certes, sa folie et son goût hors du commun pour les vagabondages aussi diurnes que nocturnes devaient l’égarer dans sa vie, et on aime bien les anecdotes comiques ou tragiques qui parsèment ses écrits ainsi que ceux de ses amis et connaissances. Mais, même si quelques mythes littéraires comme celui de Jenny Colon ou du fol délicieux se sont cristallisés autour de lui pour amorcer l’attention de certains lecteurs, son charme particulier ne se crée qu’à travers le parfum de sa poésie.
    Où est la poésie de Nerval ? Voilà la question que je me pose à la suite de Nerval lui-même : "On dira que nous ne savons écrire qu’en prose. – Mais où est le vers ? ... dans la mesure, dans la rime – ou dans l’idée ?"
    Cette interrogation a mené notre poète à ses tentatives de renouvellement de la poésie française, et les oeuvres composées dans ses dernières années : "Sylvie", "Promenades et Souvenirs" ou "Aurélia", sont les fruits de ces recherches menées toute sa vie littéraire durant depuis sa traduction du Faust de Goethe en 1827.
    Claude Herzfeld, " Gérard de Nerval - L'Epanchement du rêve ", L'Harmattan, coll. "Espaces littéraires", 2012. 172 p.

    Présentation de l'éditeur :
    Claude Herzfeld commente et analyse des extraits de onze oeuvres de Gérard de Nerval pour mettre en exergue cette pensée: exprimée en vers ou en prose, la poésie nervalienne est l'expérience vécue par l'auteur. Le songe transforme la vie réelle comme les souvenirs. Le passé individuel correspond à celui de l'humanité. C'est ainsi que tout devient signe et symbole.


    ARTICLE

    Pierre Brunel, " Gérard de Nerval: De "La Pandora" à "Pandora", in "Sonderdruch aus Pandora. Zur mythischen Genealogie des Frau" Universitatsverlag, WINTER, Heidelberg, 2012, pp. 151-158.

    COMPTES RENDUS

    Franca Zanelli-Quarantini, CR de Jacques Cazotte, "Le Diable amoureux, avec une introduction de Nerval" (éd. M. Brix et H. Mizuno, Tusson, Du Lérot, 2012) et de G. de Nerval, "Voyages en Europe" (éd. M. Brix et H. Mizuno, Paris, Sandre, 2011), in "Studi Francesi", n° 168, anno LVI, fascicolo 3, septembre-décembre 2012, p. 592-593


    COLLOQUE

    Corinne Bayle, "Figures de l'identité nervalienne : d'El Desdichado à Ravenswood, les métamorphoses du roman scottien", in "L'Ecosse des romantiques", journée d'étude des "Cahiers d'Etudes nodiéristes", université de Bourgogne-Dijon, Amphithéâtre Eicher, 11 janvier 2013, 16 h 30.

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  • Bulletin Nerval nº 109 / 1er octobre 2012



    EDITION
     
    G. de Nerval, "La Reine des Poissons", avec des dessins originaux de Julia Holler, La Rochelle, Editions Les Arêtes, coll. "Poèmes de la nuit", 2005
    http://www.wix.com/editionslesaretes/lesaretes3


    ARTICLE

    Guy Barthélemy, "Rhétorique de la perte", "Romantisme", nº 157, 2012-3, pp. 89-99.


    COLLOQUE

    Linda Simonis, "Les Projets d'édition de Gérard de Nerval. La réception comme moyen de création poétique", jeudi 4 octobre 2012, 11 h - 11 h 45, université de Tours, site des Tanneurs, dans le cadre du XXXVIIIe Congrès de la Société Française de Littérature générale et comparée (3-6 octobre 2012).

     
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  • Bulletin Nerval nº 100 / 1er décembre 2011

    COLLOQUE

    Corinne Bayle, "De la langue perdue à l'harmonie universelle : l'utopie du poème dans l'oeuvre de Gérard de Nerval", 25 janvier 2012, 14 heures, Fondation Singer-Polignac (43, av. Georges-Mandel, Paris), dans le cadre de "Le XIXe siècle et ses langues", Congrès de la Société des Etudes romantiques et dix-neuviémistes, 24-26 janvier 2012.

    SEMILNAIRE

    Séminaire "Nerval" de la Sorbonne (org. A. Guyaux, P. Tortonese, JN Illouz, JL Steinmetz)
    Vendredi 2 décembre 2011, 15 - 18 h, Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, Paris, Salle D 040

    Henri Bonnet, "Les inspirations apocalyptiques dans l'oeuvre de Nerval"
    Dagmar Wieser, "Le Voyage d'hiver de Gérard de Nerval (les traductions de l'allemand)"
    Gérard Cogez, "Identifications de Nerval"
    Loic Le Denmat, "Nerval et l'école d'Alexandrie"


    CONCERT

    Interprétation de la scène 3 de l'acte II des "Monténégrins" (version de 1849), précédée d'une analyse musicale et littéraire, par Pierre Bugnon et Evelyne Thouvenot
    (Maison de la Norvège, Cité universitaire, 7, blvd Jourdan, Paris; samedi 14 janvier, 15 heures.)


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  • Bulletin Nerval nº 97 / 1er septembre 2011


     
    COMPTE RENDU 

    Martine Monteau, "Gérard de Nerval, rêveur d'ancêtres" (CR de Sylvie Lécuyer, "La Généalogie fantastique de Gérard de Nerval", Presses univ. de Namur / "Etudes nervaliennes et romantiques XIV", 2011), http://www.nonfiction.fr/articleprint-4879-gerard_de_nerval_reveur_dancetres.htm


    COLLOQUE

    Michel Brix, "Liszt, interlocuteur et confident de Gérard de Nerval", colloque "Liszt", Dijon, samedi 24 septembre, première séance de la matinée.

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  • Bulletin Nerval nº 115 / 1er mai 2013

     

     

    ARTICLE

    Jean-Michel Lou, "Nerval, Vienne", in "L'Infini. Littérature, philosophie, art, science, politique", n° 122, printemps 2013, p. 73-80.

     
    COMTE RENDU

    Sylvie Lécuyer, "Une lecture de l'œuvre de Nerval comme "prose sur l'avenir de la poésie": Hisashi Mizuno, Gérard de Nerval poète en prose, Paris : Éditions Kimé, 2013, 257 p.", Fabula.
     

    COLLOQUE 

    Colloque "Littérature et totalitarisme", 14 mai 2013, université de Namur, salle académique de la Faculté de Philosophie et Lettres : 13 h 30 - 14 h 30, Michel Brix, "Les Faux-Saulniers de Nerval".

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  • Bulletin Nerval nº 133 / 1er janvier 2015

    Bulletin Nerval nº 133 / 1er janvier 2015

     
    OUVRAGE
     
    Daniel S. Larangé, "Sciences et mystique dans le romantisme social. Discours mystiques et argumentation scientifique au XIXe siècle", préface de M. Angenot, Paris, L'Harmattan, 2014, p. 195-216 ("L"initiation libanaise de Gérard de Nerval")
     
    CONFERENCE 
     
    Hisashi Mizuno, "Aurélia ou une étude poétique de l’âme humaine.Du biographique à l’autobiographique dans les dernières œuvres de Gérard de Nerval", dans le cadre de "Après-midi d’étude Du Bellay / Nerval", le samedi 13 décembre 2014, à 15 h, Maison de la recherche-Sorbonne (Paris IV).
     
     
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  • Bulletin Nerval nº 110 / 1er novembre 2012


     
    ARTICLES

    M. Brix, "Nerval et les risques du métier" et Laure Murat, "La Médecine face à son rêve éveillé", in "Le Magazine littéraire", octobre 2012, n° 524 ("Ce que la littérature sait de la folie"), p. 58-60.


    COMPTES RENDUS 

    Denis BJAI, CR de G. de Nerval, "OEuvres complètes", tome I ("Choix de poésies de Ronsard...", éd. E. Buron et JN Illouz, Classiques Garnier, 2011), in "Revue d'Histoire Littéraire de la France", juillet 2012, p. 715-716.

    Henri BONNET, CR de Sylvie Lécuyer, "La Généalogie fantastique de Gérard de Nerval" (Etudes nervaliennes et romantiques XIV, 2011), in "Les Lettres romanes", vol. LXVI, 1-2, 2012, p. 344-345.

    Jacques CLEMENS, CR de Sylvie Lécuyer, "La Généalogie fantastique de Gérard de Nerval" (Etudes nervaliennes et romantiques XIV, 2011), in "Revue de l'Agenais", n° 3, 2012, p. 260-261.


    COLLOQUE

    Hollie Markland Harder, "'La fête' and the Evocation of the Ideal in Nerval's Sylvie", session 2/B, 11 octobre 2012 (38e Colloque annuel des Nineteenth Century French Studies, Raleigh, NC, 11-14 octobre 2012).
     
     
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  • Bulletin Nerval nº 106 / 1er juin 2012

    Bulletin Nerval nº 106 / 1er juin 2012

    EDITION

    Lettres des Dioscures. Edition  de la correspondance croisée de Gérard de Nerval et Théophile Gautier", par Corinne Bayle, publication de l'UMR 6563 CNRS, Université de Bretagne Occidentale, Brest, juin 2011 (192 p.).


    ARTICLE

    Corinne Bayle, "Nerval, Gautier et la Vénitienne de Gozzi : l'invention d'un mythe fraternel", in "Muses et Nymphes au XIXe siècle", études réunies et présentées par Eric Francalanza, actes du colloque des 4-6 juin 2008 à la Maison d'Alfred de Vigny, Château du Maine-Giraud, "Eidôlon" n° 95, Presses universitaires de Bordeaux, mars 2012, p. 65-74.


    COMMUNICATION DE COLLOQUE

    Corinne Bayle, "Colonne de saphir, d'arabesques brodée... Nerval, Gautier, de la poésie à la peinture orientaliste", communication au Colloque "L'Arabesque, le plus spiritualiste des dessins", organisé par Corinne Bayle et Eric Dayre, CERCC (Centre d'Etudes et de Recherches Comparées sur la Création), Ecole Normale Supérieure de Lyon, 9-11 mai 2012.
     
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  • Bulletin Nerval nº 111 / 1er décembre 2012


     
    OUVRAGE

    Claude Herzfeld, "Gérard de Nerval - L'Epanchement du rêve", L'Harmattan, coll. "Espaces littéraires", 2012.
    http://www.fabula.org/actualites/c-herzfeld-gerard-de-nerval-l-39-epanchement-du-reve_53929.php

    DVD

    Nerval, "une géographie magique". DVD réalisé pour le CRDP de l’Académie d’Amiens, par Delphine Petit et Michel Gombart, avec la participation de Jean-Marc Vasseur, François Grandsir et Jacques Bony. Diffusion : web TV du Conseil Régional de Picardie.


    ARTICLES

    - Christine Belcikowski, "Nerval à sa fenêtre ou le paysage de l'impase du Doyenné".
    http://belcikowski.org/ladormeuseblogue3/?p=5166

    - Dominique Casajus, "Qu'alla-t-il faire au Caire ? Le Voyage en Orient de Gérard de Nerval", in "Terrains d'écrivains. Littérature et ethnographie", textes réunis par Alban Bensa et François Pouillon, Paris, Anacharsis, 2012, p. 67-104.


    COMPTES RENDUS

    - MARTA KAWANO " QUAND NERVAL DEVIENT UN POÈTE DU XVIE, ET INVERSEMENT", CR d'"Œuvres complètes de Gérard de Nerval", tome I : Choix de poésies de Ronsard, Du Bellay, Baïf, Belleau, Du Bartas, Chassignet, Desportes, Régnier, édition préfacée, établie et annotée par Emmanuel Buron et Jean-Nicolas Illouz, Classiques Garnier, coll. « Bibliothèque du xixe siècle », 2011, 450 p. , EAN 9782812403323.
    http://www.fabula.org/revue/document7339.php

    - (anonyme), CR de G. de Nerval, "Voyages en Europe" (éd. M. Brix et H. Mizuno, Paris, Editions du Sandre, 2011), in "Histoires littéraires", avril-juin 2012, vol. XIII, n° 50, p. 145.


    SEMINAIRE 

    Séminaire "Nerval" organisé à la Sorbonne, 16 novembre 2012, 16 h - 19 h.

    Jean-Luc Steinmetz, "L'Espace dans les Chimères"
    Jacques-Rémi Dahan, "Nerval, Nodier : fécondité du désappointement"
    Jean-Nicolas Illouz, "Un mille-pattes romantique : Aurélia de Gérard de Nerval"


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    Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.

    Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.
    http://www.gerarddenerval.be/

  • Bulletin Nerval nº 105 / 1er mai 2012


     
    EDITION

    Jacques CAZOTTE, "Le Diable amoureux", précédé de sa vie, de son procès, et de ses prophéties et révélations par Gérard de Nerval, illustrations d'Edouard de Beaumont, notes et postface de Michel Brix et Hisashi Mizuno, Tusson, Du Lérot, 2012, 269 p.

    Quatrième de couverture:
    Le Diable amoureux de Jacques Cazotte (1772) est le premier roman fantastique à avoir été composé en français. Gérard de Nerval a procuré en 1845 une réédition illustrée du Diable amoureux et a saisi cette occasion pour donner, en guise d'introduction, un portrait de Cazotte qui rentrera quelques années plus tard dans le recueil des Illuminés (1852). On trouvera ici reproduite cette réédition de 1845, qui s'ouvre sur les pages où Nerval reconnaît en Cazotte son frère en génie.
     
     

    ARTICLE

    Sébastien Baudouin, "Les Filles du Feu de Nerval, entre cygne et phénix", in "La Femme et l'oiseau aux XVIIIe et XIXe siècles, dans la littérature, la peinture et la musique", études réunies et présentées par Simone Bernard-Griffiths et Daniel Madelénat, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal / CELIS, 2011, p. 83-95.

    http://www.msh-clermont.fr/IMG/pdf/PUBP_Femme-Oiseau-232p.pdf
     
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