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  • J'ai lu hier:Caravage - Corbeille de fruits

    Le Musée du Monde - vol. 20

    La collection « Le Musée du Monde » décrypte les chefs-d’œuvre des grands peintres. Le vingtième volet de cette exposition imaginaire explore la vie, l’œuvre, l’impact immédiat et la durable influence du Caravage dans la culture européenne.

    Corbeille de fruits
    Au-delà du spadassin, de l’ombrageux mauvais garçon, qui fuit Rome accusé d’un meurtre, c’est le révolutionnaire de la peinture, le naturaliste théâtral, le maître d’une lumière savamment mise en scène, l’innovant et virtuose poète existentiel… que révèle une simple - presque désuète - Corbeille de fruits. Dans ce panier d’osier, posé en équilibre sur une étagère, ses raisins poudrés d’une fine et vivante poussière,  sa pomme, sa pêche, goûtées et gâtées par des prédateurs invisibles, évoquent la vie qui passe et le charme éphémère de ses plaisirs fugaces. Avec le peintre milanais, la nature morte vibre palpite et s’émancipe, pour bientôt devenir un genre pictural à part entière. Car chez Caravage, le réel entre en scène, avec force et fracas, dans ses portraits, ses scènes bibliques, mythologiques ou ordinaires. De sa touche allusive, de son modelé sensuel, le peintre, aux passions shakespeariennes, à l’humour picaresque, enflammé ou équivoque, métamorphose les corps en offrandes, les élance dans le combat des larmes et du sang. Ses martyres souffrent avec ostentation. Ses vierges s’alanguissent dans une lumière qui vainc les ténèbres. Le maniérisme se meurt et Caravage l’enterre. Après lui, les passeurs de cette vision puissante essaimeront dans l’Europe entière de Bartolomeo Manfredi à Giovanni Seronide, de la Florentine Artemisia Gentileschi à l’Espagnol José de Ribera jusqu’à Georges de La Tour, en France, l’un de ses derniers suiveurs. Aujourd’hui, l’éloquence de son geste, sa couleur bouleversante gardent sa révolution intacte. Pourquoi ? Parce qu’au cœur de son œuvre, son modèle - l’homme du commun - n’a pas changé. En lui, nous nous reconnaitrons toujours.

    Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.

    http://boutique.lemonde.fr/musee-du-monde-20-caravage.html

  • J'ai lu hier:Le Musée National du Bargello

    Le Musée National du Bargello - n°37

    Patrick de Carolis - Journaliste et écrivain

    “l’Italie du Rinascimento est au Musée National du Bargello, ou presque, avec cette force et cette maîtrise qui ont permis à l’Italie des XVe et XVIe siècles non seulement de rivaliser avec les chefs-d’oeuvre de l’antiquité gréco-latine, mais de parvenir à un supplément d’âme et de permettre à l’Europe d’atteindre un nouvel apogée de civilisation. Il est peu d’endroits au monde où l’on peut déambuler autour d’une telle profusion de sculptures dues aux ciseaux de Michel-Ange, Donatello, Benvenuto Cellini ou Jean de Bologne. Autant de blocs de pierres auxquels la Renaissance a d’une certaine façon donné la vie. Comme si chacun de ces chefs-d’oeuvre avaient été réunis là pour sauver l’âme des pendus de Cosme l’Ancien.”

     

    http://boutique.lefigaro.fr/produit/108818-le-musee-national-du-bargello-n-37

  • J'ai lu hier:La Galerie Palatine

    La Galerie Palatine - n°36

    Patrick de Carolis - Journaliste et écrivain

    “La Galerie Palatine est en quelque sorte la matrice originelle de tous les musées du monde. C’est là que depuis leur acquisition du Palais Pitti au XVIème siècle, les Médicis entassèrent - il n’y a pas d’autre mot - les richesses d’une Renaissance qu’ils avaient eux-mêmes contribuée à faire éclore.Pendant près de trois siècles, des trésors incomparables ont été acheminés pour servir de décor à la résidence privée de cette famille dont le nom se confond avec l’histoire de Florence. Aujourd’hui, cet accrochage baroque qui fit horreur aux érudits des siècles passés montre que les chefs-d’oeuvre ne sont pas là pour servir la science des conservateurs mais réjouir l’oeil des visiteurs comme ils avaient mission de le faire pour les princes florentins.”

    http://boutique.lefigaro.fr/produit/108817-la-galerie-palatine-n-36

  • J'ai lu hier:L'Oeil N°665

    L'OeilFévrier 2014

    ETUDES  L’étude sur l’apport de la culture à l’économie française, dont nous annoncions ici la publication le mois dernier, a été remise au gouvernement. Sans surprise, elle corrobore celle réalisée à la demande des sociétés d’auteurs, France créative, qui mettait en avant la place centrale du secteur culturel dans le rayonnement et la compétitivité du pays. Certes, les résultats diffèrent : si les branches culturelles emploient 670 000 personnes pour la première analyse, les emplois directs passent à plus de 1,1 million pour la seconde ; et quand le rapport remis au gouvernement parle de 3,2 % de « PIB culturel », France créative estime la part des industries culturelles dans le PIB à 2,8 %. Mais il n’est pas question de chicaner sur ces variations imputables aux différences de périmètre des études et aux données prises en compte (l’une parle de valeur ajoutée – 57,8 Mds € – quand l’autre regarde ...

     

    http://www.lejournaldesarts.fr/oeil/couvertures/numeros/parus_couverture/00638/oeil-fevrier-2014.php

  • J'ai lu hier:François Truffaut

     

    LE MONDE | 24.04.2014 à 14h24 • Mis à jour le 24.04.2014 à 14h46 | Par Jean-Luc Douin

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    "François Truffaut, le roman du cinéma", Hors-série du « Monde ». Collection « Une vie, une œuvre ». En kiosques à partir du 24 avril. 7,90 €."François Truffaut, le roman du cinéma", Hors-série du « Monde ». Collection « Une vie, une œuvre ». En kiosques à partir du 24 avril. 7,90 €. | LE MONDE

     

    A l’heure de célébrer les 30 ans de la mort de François Truffaut et au moment où s’annonce le Festival de Cannes qui, en 1959, lui décerna le prix de la mise en scène pour Les Quatre Cents Coups, il convient de sortir le cinéaste de sa chapelle ardente.

    Si l’auteur de La Chambre verte mérite bel et bien d’être l’objet d’un culte, ce n’est plus comme icône intouchable, petit prince d’une cinématographie bien-pensante, gendre idéal pour plateaux télévisés consensuels. Si François Truffaut reste actuel, si ses films suscitent la vénération, c’est peut-être parce qu’il est aujourd’hui l’incarnation d’un tempérament irréductible, d’une sensibilité incorruptible, d’une noblesse de caractère privilégiant le mystère intime par rapport aux modes, aux consensus, au politiquement correct.

    PUDEUR

    Il est par exemple aujourd’hui de bon ton de s’extasier devant « la » scène au cours de laquelle Michel Serrault couine en déshabillé dans La Cage aux folles. La manière dont, après avoir passé une première nuit ensemble, Claude Jade explique à Antoine Doinel l’art et la manière de beurrer les biscottes sans les casser, dans Baisers volés, est singulièrement plus délicate, comme la façon dont Truffaut suggère l’homosexualité du personnage incarné par Jean Poiret dans Le Dernier Métro.

    Telle est l’une des qualités primordiales de Truffaut : la pudeur. Oui, il aimait les femmes (et les enfants, et les morts), oui, il n’hésita pas à signer des films physiques sur l’amour, mais il avait le goût du secret, le dégoût des scènes érotiques ou susceptibles de stigmatiser une catégorie sociale, le réflexe de célébrer l’amour comme une liturgie, d’honorer « le monde des sentiments comme une messe ».

    Le François Truffaut que nous voulons évoquer dans ce hors-série du Monde, à travers un florilège de ses textes, une sélection des points de vue et des hommages qu’il a suscités, est celui qui revendique le mystère humain, sa complexité et ses apparentes contradictions. Celui qui fustigea une certaine tradition du cinéma français, mais fit perdurer une autre tradition culturelle, de Charles Trenet à Bobby Lapointe, de Jean Vigo à Jean Renoir. Celui qui symbolise un cinéma à la première personne, résolument autobiographique et en même temps romanesque.

    Truffaut avait un rapport exigeant à la vie et aux livres, il avait peaufiné un art de parler de soi sans en avoir l’air, un art de parler de nous à travers son propre vécu, ses propres fantasmes. Pour sésame de son œuvre, l’une de ses répliques récurrentes est devenue citation du patrimoine passionnel, repère des blessures clandestines universelles : « L’amour est à la fois une joie ET une souffrance. »


    François Truffaut, le roman du cinéma
    Hors-série du « Monde ». Collection « Une vie, une œuvre »
    En kiosques à partir du 24 avril. 7,90 €.

     
    • Jean-Luc Douin
      Journaliste au Monde
  • J'ai lu aujourd'hui:Manet:Olympia




    Le Musée du Monde - vol. 30

                                                       

    Olympia
    Exposé au Salon en 1865, Olympia a suscité une vive polémique. Edouard Manet, par une touche en à-plats concis et marqués y transgresse la tradition picturale du nu féminin. Bien que le peintre conjugue habilement les références visibles à la Vénus de Titien, à la Maja de Goya et à l’Odalisque d’Ingres, il se garde de l’idéaliser selon les principes de l’Académie. Au contraire, il la pare d’un regard hardi, d’une attitude aguicheuse, traduisant un désir ardent. Cette audace lui vaudra un tollé de la part de la critique. Cherchant par l’application de la couleur en mouvements brefs à camper la réalité et ses aspects changeants, la peinture de Manet ouvre la voie aux impressionnistes et rencontre leurs recherches formelles audacieuses. Mais, si le peintre leur témoigne un soutien sans faille, il n’exposera jamais avec eux, préférant, dans cet esprit de renouveau, un chemin plus personnel et indépendant. Manet puise aux sources de sa culture dans la peinture italienne, et notamment vénitienne, acquise au cours de longs et multiples voyages en Europe

    http://boutique.lemonde.fr/livres/musee-du-monde/musee-du-monde-30-manet.html

  • J'ai lu hier:Grande Galerie n°27




    mars-avril-mai 2014

     

     
    10 mars 2014

    Au programme :
    - exposition événement à Paris : la collection du Louvre Abou Dabi
    - Auguste et les chefs-d'œuvre de Rome, du Louvre au Grand Palais
    - Les grandes restaurations d'aujourd'hui (Léonard, Titien, Rembrandt)


    Informations sur ce numéro: - 22 x 28,5 cm
    EAN : 9791020400796
    Reliure : Broché
    fhttp://www.beauxartsmagazine.com/0125-797-Grande-Galerie-n27.html
  • J'ai lu ce matin:Vinci - La Joconde









    Le Musée du Monde - vol. 21

    La tradition veut que ce tableau, qui est probablement l’oeuvre d’art la plus célèbre au monde, représente Monna Lisa, dame d’un riche Florentin, Francesco del Giocondo, qui lui donna son titre, La Joconde. Léonard de Vinci semble avoir beaucoup tenu à ce portrait, au point de l’emporter partout avec lui, lors de ses nombreux déplacements, et notamment au château d’Amboise, au Clos Lucé, où il passa les dernières années de sa vie. La Joconde marque l’apogée de cet artiste et inventeur d’exception, aux multiples talents, dont l’intérêt majeur, l’étude de la nature sous toutes ses formes, se manifeste par une intense pratique du dessin et de la peinture. Par la multiplicité de ses intérêts et son humanisme, Léonard de Vinci incarne l’homme de la Renaissance, qui emploie toutes ses capacités intellectuelles à acquérir la connaissance la plus vaste possible du monde et de l’univers.

    http://boutique.lemonde.fr/musee-du-monde-21-vinci.html

  • J'ai lu hier:Les Merveilles du monde chrétien

    Dans ce numéro, les Cahiers de Science&Vie vous présentent une sélection des plus beaux chefs-d’œuvre de l’architecture et de l’art religieux.
    Un florilège d’édifices et d’œuvres d’art tous plus impressionnants les uns que les autres.
    « Pour l’Église, il était nécessaire de faire voir pour mieux faire croire » Daniel Russo, Page 104

    Le saviez-vous ?

    James P.Blair - National geographic Creative

    James P.Blair – National geographic Creative

    À quelque 2 800 mètres d’altitude,sur le site de Lalibela en Ethiopie
    Onze églises ont été creusées dans le basalte, taillées en blocs d’un seul tenant.
    P. 68

    Melih Sular - AFIAP

    Melih Sular – AFIAP

    La basilique de sainte-Sophie fut tour à tour une cathédrale catholique, une mosquée puis un musée. P. 30

    Avec un reportage exclusif

    Dans la mémoire du Vatican
    Couchés sur papier et sur parchemin, des siècles d’histoire dorment à l’abri dans les sous-sols du musée du Vatican. Correspondance papale, procès, récits de guerres, les précieuses archives recèlent de véritables trésors. En Page 91

    N’attendez plus ! Les merveilles du monde chrétien vous attendent chez votre marchand de journaux

    http://cahiers.science-et-vie.com/2013/12/ce-mois-ci-les-merveilles-du-monde-chretien/

  • J'ai lu hier:Gauguin - Sur la plage

    La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Le quinzième volume nous entraîne dans le sillage de ce voyageur au regard simple et incisif. Un artiste loin des préjugés de son temps, qui réconcilie l’être et la nature.

    Sur la plage
    Une enfance péruvienne, une guerre de 1870 passée à bourlinguer pour la marine marchande ont nourri chez Paul Gauguin un goût de l’ailleurs. L’abandon de soi et des siens fut le prix de sa liberté dans un territoire immense et inconnu. Laissant derrière lui une brève carrière de courtier en Bourse et le possible confort d’une vie bourgeoise, il choisit l’aventure. Celle de la peinture, de l’impressionnisme aux nabis, du groupe de Pont-Aven à l’ambitieux projet de Van Gogh et de son grand atelier du Midi… Celle d’une recherche plastique, où l’imbrication harmonieuse et épaisse des formes unit figure et paysage. Dans l’élan de la découverte, sa quête le met à distance de son époque et de la course effrénée d’un progrès corrosif, voire illusoire. En visionnaire de l’essentiel, Gauguin capte le rythme de gens simples, leur immédiateté, leurs attitudes ordinaires, leur grâce discrète. Du même oeil, il immortalise Bretonnes et Polynésiennes, s’en faisant l’humble chroniqueur et l’éloquent avocat. Avec passion, et une douceur empreinte de mysticisme, il tente de réconcilier l’être et la nature. Les îles lointaines furent sa terre promise. Là, Sur la plage [Femmes de Tahiti], où le temps se traîne sans exotisme, où une mer d’huile épouse une indolence maorie dans des aplats colorés et massifs, ses Tahitiennes deviennent des déesses terriennes et maternelles. Pourtant leur silence parle à chacun et Gauguin y clame sa foi de peintre et d’homme. Semblant lancer une gifle à une modernité convenue, il revient aux sources, à l’originel : à l’autre. Comme Van Gogh ou Cézanne, il emprunte cette voie où l’épure, la sensation simple et vraie, la justesse appartiennent soudain à une vision philosophique du monde.

    Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.

    http://boutique.lemonde.fr/musee-du-monde-15-gauguin.html

  • J'ai lu hier:L'Oeil N°660

    L'OeilSeptembre 2013

    ÉTÉ STUDIEUX En ce qui concerne le marché de l’art, la France, on le sait, n’est plus le centre du monde. Un récent rapport sur Les Risques induits par une nouvelle augmentation du taux de TVA à l’importation sur les œuvres d’art rappelle que le pays «n’a pas cessé de perdre des parts [de marché] pour ne plus représenter qu’un peu plus de 5% d’un bloc mondial dominé par les États-Unis, la Chine et l’Angleterre». Il en constituait l’élément principal après la Seconde Guerre mondiale. Que s’est-il passé? L’Hexagone a raté le train de la mondialisation, ce qui permet à l’historienne Julie Verlaine de parler, dans sa passionnante étude sur Les galeries d’art contemporain à Paris, 1944-1970, de «marginalisation de la capitale française […] dans la géographie des relations artistiques» (Publications de la Sorbonne). À la rentrée, ce marché risquerait d’être un peu ...

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    L'oeil en mouvement
    L'oeil du collectionneur
    • Tendances
  • J'ai lu hier:Le Patrimoine en France 2013

    Le Patrimoine en France 2013

    • Evénement

    Paris Grand Siècle : restauration des monuments méconnus du XVIIe siècle

    • Ouest

    A Giverny, le temps retrouvé chez Claude Monet

    Du minimal dans l'art roman

    • Nord-Est

    Le château d'Andlau, une vigie en Alsace

    • Sud-Est

    Notre-Dame-de-Consolation, l'éloge de l'humilité

    Fléchères, un hymne franco-italien

    • Sud-Ouest

    Le refuge d'André Breton

    En Aquitaine, dix siècles d'hôpitaux

    • Ile-de-France

    A Paris, le cinéma a son temple

    Les trésors retrouvés de Champs-sur-Marne

    Le nouveau règne du Prince de Galles

    Le musée du Cheval de Chantilly repart au galop

    • Drom

     

    Septembre 2013
    http://boutique.connaissancedesarts.com/offres/2592

  • J'ai vu et lu:Manet-Ritorno a Venezia

    Manet

    Nel descrivere Manet come il rampollo di Velázquez o il figlio spirituale di Goya, gli studiosi hanno per lungo tempo dato prova di pigrizia. Secondo questa tesi, l’ispanismo sarebbe l’unica fonte della “modernità” dell’artista francese, che grazie al modello spagnolo sarebbe riuscito a evitare l’enfasi e a precorrere il ventesimo secolo, sfuggendo alle trappole della tradizione accademica. Tuttavia tale approccio, piuttosto semplicistico, si fonda su un’omissione significativa: la passione precoce e duratura di Manet per l’arte italiana. Le Déjeuner sur l’herbe e Olympia, due variazioni liberamente ispirate a Tiziano, dimostrano il legame di Manet con l’Italia, ma non sono le uniche testimonianze della fedeltà dell’artista a Venezia, Firenze e Roma.

    Manet. Ritorno a Venezia, frutto della collaborazione tra la Fondazione Musei Civici di Venezia e il Musée d’Orsay, analizza per la prima volta le influenze nella pittura di Manet dell’arte italiana, che l’artista ebbe modo di conoscere direttamente nel corso di tre viaggi al di là delle Alpi. Alla fine del 1874, il pittore di Le Fifre e Le Balcon “fece ritorno a Venezia” per ritrovarsi a contatto con Carpaccio, Tintoretto, Guardi e Longhi e ridestare così il suo entusiasmo. Le vedute del Canal Grande, ricche di blu profondi e di romantici neri, furono la sua risposta all’impressionismo nascente.

    Pubblicato in occasione dell’esposizione curata da Stéphane Guégan, con la direzione scientifica di Gabriella Belli e Guy Cogeval, il volume presenta un’ottantina circa tra dipinti, disegni e incisioni di Manet provenienti dal Musée d’Orsay di Parigi, l’istituzione che conserva il maggior numero di capolavori di questo straordinario pittore, e da altri importanti musei internazionali.

     

    Mostra a

    Venezia, Palazzo Ducale

    24 aprile – 18 agosto 2013

     

    Una mostra ideata e progettata da Gabriella Belli e Guy Cogeval

    Mostra tutto

    http://www.skira.net/manet-5919.html

  • J'ai lu hier:UNIVERS DES ARTS

    UNIVERS DES ARTS : N°170 - juillet août septembre 2013

    N°170 - juillet août septembre 2013
    AU SOMMAIRE DE CE MAGAZINE

    Jiang Shanqing
      Adami
      Trozzi
      Kijno
      Combas
      Bonnefoit
      Michel-Henry
  • J'ai lu hier: ”Les Tournesols” de Van Gogh

    La collection "Le Musée du Monde" décrypte les chefs-d'oeuvre des grands peintres. Ce deuxième opus se penche sur la plus célèbre toile de l'artiste néerlandais, qui, grâce à de simples fleurs, raconte le cycle de la vie et crée une émotion lucide et profonde.. Tel un portrait qui, dans une seule image, livrerait tour à tour ses différentes facettes, les fleurs de Van Gogh possèdent une forte portée symbolique. Elles rappellent, comme jadis Ronsard, que le temps passe inexorablement. La métaphore n'a cessé de traverser la poésie et la peinture occidentale. Ici, Van Gogh est, avec nous, l'un de ces tournesols qui naissent, bourgeonnent, resplendissent et fanent dans une lumière impartiale et toute-puissante.

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1246717&xtmc=les_tournesols&xtcr=1

  • J'ai lu aujourd'hui:Masculin-masculin

    25 septembre 2013

    Entre voile pudique et nudité provocatrice, le musée d’Orsay présente une exposition dédiée au corps masculin dans l’art, du xixe siècle à nos jours. Le musée ne se contente pas de mettre en scène le nu masculin, mais cherche à éclairer les multiples facettes et les métamorphoses de la représentation de l’homme nu. La nudité masculine n’a pas toujours un lien avec l’érotisme ou la sexualité. C’est ce que l’exposition et ce hors-série montrent de manière saisissante

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-721-Masculin-masculin.html

  • J'ai lu hier:PIAF, UN DESTIN FRANÇAIS

    Taille 1,47 mètre. Pointure 32,5. Célébrité planétaire. Caractère impossible, capricieux, amoureux. Et un destin à nul autre pareil, qui prend racine dans France misérable, dans les rues de Paris que Piaf chantera comme personne, pour conquérir le monde entier, faire trembler et pleurer ces publics qui l’acclament. Et finir seule et adulée.

    C’est à ce destin français, à ce mythe qu’est tout entier consacré ce hors série qui paraît tout juste 50 ans après la disparition de la Môme en octobre 1963

    Oct.-Nov. 2013

    Taille 1,47 mètre. Pointure 32,5. Célébrité planétaire. Caractère impossible, capricieux, amoureux. Et un destin à nul autre pareil, qui prend racine dans France misérable, dans les rues de Paris que Piaf chantera comme personne, pour conquérir le monde entier, faire trembler et pleurer ces publics qui l’acclament. Et finir seule et adulée.

    C’est à ce destin français, à ce mythe qu’est tout entier consacré ce hors série qui paraît tout juste 50 ans après la disparition de la Môme en octobre 1963.

    http://boutique.lepoint.fr/produit/505/piaf-un-destin-francais?affiliate=15

  • J'ai lu hier soir:FACINO CANE

    Accueil

    FACINO CANE

    par Anne GEISLER

     

    I. L'HISTOIRE

    Facino Cane, l'un des récits les plus brefs de La Comédie Humaine (treize pages dans l'édition Furne) se compose de deux parties de dimension inégale, centrée chacune sur l'évocation des pouvoirs surnaturels d'un personnage. Le narrateur, dans les premières pages, affirme avoir découvert un certain nombre de drames enfouis au fond des hommes, grâce à son don de seconde vue qui lui permet de se transposer en pensée dans l'âme et le corps de ceux qu'il observe. Entre toutes ces « odyssées oubliées », il choisit de rappeler celle d'un vieux joueur de clarinette aveugle, pensionnaire des Quinze-Vingts, Marco Facino Cane, aliasle Père Canet, qu'il a rencontré au cours d'une noce de la rue de Charenton en 1820. 

    La seconde partie du récit est tout entière consacrée à retracer la vie de ce personnage. Riche et noble sénateur de Venise, Facino Cane devient hors-la-loi en 1760, après avoir assassiné le mari de sa belle. Arrêté par un rival, avec lequel il se bat, il est enfermé dans un cachot des puits, à Venise, et condamné à la décapitation. Mais il parvient à s'évader en creusant un souterrain et il tombe… sur le trésor secret de la République vénitienne. Le flair surnaturel dont il est doué depuis la naissance lui a permis de sentir l'or à distance. Il y puise à pleines mains, parvient à fuir à Smyrne, puis à Amsterdam, Madrid et Paris, où il vit dans le luxe et le plaisir. Mais tout ce bonheur se transmue en malheur : la cécité le frappe, peut-être en punition de l'abus de puissance visuelle qu'il a pratiquée. Sa maîtresse le trahit, le vole, l'abandonne, puis le fait enfermer. Un espoir pourtant lui reste : son interlocuteur est jeune, fougueux, et il aime l'or. Avec lui, il pourrait recommencer la chasse au trésor …

     

    II. HISTOIRE(S) DU TEXTE

    Nous ne possédons aucun document de genèse de ce texte, ni manuscrit, ni épreuve, et guère de renseignements sur sa rédaction. Si Balzac annonce le 1er août 1836 à Eve Hanska qu'il a écrit Facino Cane, comme La Messe de l'athée et La Perle brisée en une seule nuit, il ne précise pas de date. Celle de « mars 1836 », sans précision de quantième, qui apparaît à la fin du texte à partir de l'édition originale, renvoie sans doute à la première publication, le 17 mars, dans la Chronique de Parisdont Balzac assure la direction depuis le début du mois de janvier. 

    – 1837 : Facino Cane paraît pour la première fois en volume chez Delloye et Lecou, au tome XII des Etudes philosophiques, en juillet. Il est placé entre Les Deux Rêves, et Les Martyrs ignorés, à la suite de La Messe de l'athée (inédit). Balzac ajoute une localisation « Paris, mars 1836 » à la fin de la nouvelle. Les corrections apportées au texte sont nombreuses mais ponctuelles. Balzac avive l'intensité dramatique par des corrections stylistiques, multiplie les références spatio-temporelles, les notations italiennes, corrige les références chiffrées dans un sens plus vraisemblable. Il étoffe la présentation de ses personnages, accentue l'enthousiasme du narrateur, enfiévré par les récits fabuleux du joueur de clarinette, et donne ainsi tout son relief à l'annonce finale de la mort du vieillard. Outre ces remaniements, il faut remarquer le classement de la nouvelle dans les Etudes philosophiques.

    – 1843 : La nouvelle est reprise dans Les Mystères de province, recueil collectif en 4 volumes in-8, publié par H. Souverain, enregistré à la Bibliographie de la France le 9 décembre 1843. Elle se situe au tome IV. Les précisions de date et de lieu qui figuraient à la fin de la nouvelle ont disparu. A quelques modifications de présentation près, le texte ne diffère pas de l'édition antérieure. Mais la nouvelle change de titre et de classement : elle s'intitule ici Le Père Canet. Son intégration à des Mystères de provinceest curieuse dans la mesure où aucune allusion à la province n'est faite dans le texte.

    – 1844 : Facino Cane paraît enfin dans les Scènes de la vie parisienne à côté de La Messe de l'athée et de Sarrasine, tome X, Furne, in-8, enregistré à la Bibliographie de la France le 28 novembre 1844. Balzac reprend le titre initial et, à la fin de son texte, la localisation qui figurait dans l'édition Delloye et Lecou. La plupart des corrections sur le texte vont dans le même sens que celles qui ont déjà été apportées dans l'édition originale : il faut ajouter l'introduction, à la fin de la nouvelle, d'une allusion aux « Memmi », destinée à créer un lien avec Massimilla Doni et à intégrer plus étroitement Facino Cane dans La Comédie humaine.

    – Le Furne corrigé : Balzac biffe dans la marge de son exemplaire Furne la dédicace « A Louise / Comme un témoignage d'affectueuse reconnaissance » qui avait figuré jusqu'ici.

     

    III. PERSONNAGES

    Deux personnages seulement jouent, à proprement parler, un rôle dans Facino Cane : le narrateur, anonyme, et Marco Facino CANE (1738-1820), ex prince de Varèze, surnommé tantôt Père Canet, tantôt Père Canard. Les autres personnages sont secondaires : ils n'ont pour fonction que d'aider Facino Cane dans sa fuite (la maîtresse Bianca Vendramini et le geôlier Benedetto Carpi) ou, au contraire, de faire obstacle à sa bonne fortune (Sagredo, le mari de Bianca, ou le Provéditeur anonyme). Mis à part FacinoCane dont le nom est simplement mentionné dans Massimilla Doni, aucun de ces personnages ne reparaît dans La Comédie humaine

     

    IV. LECTURES ET COMMENTAIRES

    La nouvelle se rattachait bien aux Etudes philosophiques, autant par l'évocation des dons exceptionnels du narrateur, qui peut « quitter ses habitudes, devenir un autre que soi par l'ivresse des facultés morales » ou de  Facino Cane affirmant qu'il « verr[a] l'or à travers les murailles ». Tous deux ont en commun « la seconde vue », le fantasme balzacien développé dans Louis Lambert. Et le destin de Facino Cane, à la cécité symbolique, usé et tué par une idée (la monomanie de l'or) constitue une attestation de ce qu'avait dit Felix Davin dans son Introduction aux Etudes philosophiques, en décembre 1834 : « M. de Balzac considère la pensée comme la cause la plus vive de la désorganisation de l'homme » (Pl., X, 1210). Mais l'appel de la rue Lesdiguières est le plus fort et entraîne la nouvelle dans le cycle des rencontres parisiennes : Venise reste imaginaire, et peut-être  inventée. Il est temps en effet de dévoiler l'identité du narrateur, qui se présente ainsi au début de la nouvelle : « Je demeurais alors dans une petite rue que vous ne connaissez sans doute pas, la rue Lesdiguières ». « Alors » ? On est en 1820, Balzac a vingt ans et médite, dans sa mansarde de la rue Lesdiguières, sur le pouvoir et les dangers de la pensée. 

     http://www.v1.paris.fr/commun/v2asp/musees/balzac/furne/notices/facino_cane.htm

  • J'ai lu hier:Michel-Ange - La Sainte Famille

    Celui qui fut un maître de la couleur préférait pourtant la sculpture et l’architecture. Etre et artiste complexe, protégé des princes et des papes, il aimera l’équilibre comme la démesure, les lignes douces et fluides comme la sauvage véhémence de la nature.

    Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.

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