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  • J'ai lu hier:Goya - La Maja nue

    Il

    Il était doux il devint noir. Dans les ors sans lustre d’une monarchie déroutée par l’Histoire le maître du silence moral peint ce qu’il voit s’excluant peu à peu du monde. Ses toiles parlent, hurlent et vivent pour lui.

     

    Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.

    http://boutique.lemonde.fr/catalog/product/view/id/11479/?nouveaute=1

  • J'ai lu hier:Pop Art HS

     

     
    hors-série Pop Art
    Parution : 21 juin 2013

    La révolution POP.
    Le Pop Art de A à Z

    + dossier Roy Lichtenstein

    Comment un art populaire né dans les années 1950 a fait tomber les barrières et est devenu une véritable culture pop et mondiale.

    A l’image des produits qu’ils peignent, sérigraphient, recyclent, malmènent ou célèbrent, les artistes des années pop ont connu une valse d’étiquettes. Avant ou après l’avènement du mot, on les aura croisés sous les termes “néo-Dada” chez les plus cultivés, “junk art” sur la côte Ouest, “Nouveau Réalisme” en France et “New Realism” outre-Atlantique, “bunk” (“foutaises”) chez l’Italo-Ecossais Eduardo Paolozzi, mais aussi “réalisme capitaliste” plus ironique et revendiqué par Gerhard Richter. Plus drôle encore, l’appellation péjorative de “new vulgarians”, appliquée par les tenants de la peinture expressionniste abstraite à ces peintres de supermarket. Mais le terme “pop” l’emporte très vite, venu d’Angleterre sous la plume du critique Lawrence Alloway pour désigner les objets populaires issus de la nouvelle culture de masse, et capturé en 1962 par les artistes américains en raison de l’origine inévitablement US de cette nouvelle réalité socioculturelle, qui a la couleur du ketchup et le goût du Coca-Cola. 
    1956-1968 : les années pop commencent autour des multiples appropriations et détournements de l’objet populaire par des artistes américains et européens. Après la guerre et dans la nouvelle abondance de l’économie de masse, c’est l’époque des Combine Paintings de Rauschenberg, des affiches déchirées de Raymond Hains et Jacques Villeglé, tandis qu’à Londres l’expo-événement This Is Tomorrow de l’Independent Group, lieu de naissance historique du pop art, rassemble des objets archéologiques, des robots et des images de Marilyn. “Qu’est-ce qui peut bien rendre nos intérieurs d’aujourd’hui si différents, si séduisants ?”, s’y interroge dans une douce ironie Richard Hamilton, figure British de ce nouveau courant qu’il définit comme “populaire, éphémère, vite oublié, bon marché, produit en masse, jeune, spirituel, sexy, inventif, précieux, big business” : tout un programme. D’où se dégage une généreuse énergie à vouloir faire corps avec son époque. Les inRocKuptibles
     
  • J'ai lu hier:L'art déco

    Couverture du TDC n°1063

    L'article en ligne

    « Avant tout un état d’esprit ». Interview d’Anne Ruelland, directrice des publics de la Cité de l’architecture et du patrimoine.
    (pdf - 135 ko)

    La Cité de l’architecture et du patrimoine consacre une grande exposition à l’Art déco, ce style qui résume l’atmosphère des Années folles et fit rayonner l’artisanat français dans le monde. [...]

    Sur la toile

    Notre sélection de liens autour de la féodalité.

    L@ngues en ligne

    Voir le site

    En lien avec le thème de ce numéro, des dossiers pédagogiques pour l´enseignement au collège et au lycée.

    En savoir plus

    Une sélection de ressources imprimées et audiovisuelles en catalogue Scérén.

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    Vidéos

     
     
    • Le Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie

      03'35"

      Le Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie

    • Le théâtre des Champs-Élysées

      03'18"

      Le théâtre des Champs-Élysées

    http://www.cndp.fr/tdc/

  • J'ai lu :Rubens - Hélène Fourment au carrosse

    Il avait connus tous les honneurs, séjourné dans les plus grandes cours d’Europe, traversé la vie et ses tourments. Peintre vieillissant que pourtant rien ne blase, Rubens a trouvé dans l’amour de sa jeune épouse l’expression aboutie de son génie.

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  • J'ai lu hier:Vermeer - La dentellière

    La dentellière
    La grâce d’une dentellière anonyme a marqué à jamais la mémoire collective en concentrant dans son attention et les objets qui l’entourent l’univers tout entier du XVIIe siècle hollandais et l’extraordinaire circulation des idées, des progrès et des arts.

    Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.

    http://boutique.lemonde.fr/musee-du-monde-03-vermeer.html

  • J'ai lu :Les Sœurs de Napoléon

    Trois destins italiens

    9.50 € TTC

     
    16 octobre 2013

    Les trois sœurs de Napoléon furent, par la grâce de leur frère, élevées à de hautes responsabilités en Italie. Elles eurent toutes trois le goût du faste et du mécénat artistique : l’exposition rassemble décors, mobilier, objets d’art, peintures dont elles suscitèrent la création. C’est l’occasion de se plonger dans l’Italie au temps de l’Empire et de découvrir les plus grands artistes de l’époque.

    Exposition au musée Marmottan-Monet à Paris
    du 3 octobre 2013 au 2 février 2014


    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-729-Les-Surs-de-Napoleon.html
  • J'ai lu hier:Serge Poliakoff

    au musée d'art moderne de la ville de Paris

     
    23 octobre 2013

    Depuis la rétrospective au Musée national d’Art moderne en 1970, aucune exposition d’ampleur n’a été consacrée à Poliakoff, artiste pourtant majeur de la scène artistique parisienne des années 1950-1960. Plus de 80 peintures montreront l’oeuvre d’un peintre qui s’est imposé dans les débats d’après-guerre autour de l’abstraction : soutenu par les plus grands historiens de l’art abstrait, il a su éveiller par l’intermédiaire de ses marchands l’intérêt de
    nombreux collectionneurs privés.

    Exposition au musée d'Art moderne de la ville de Paris
    du 18 octobre 2013 au 23 février 2014


    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-743-Serge-Poliakoff.html
  • J'ai lu hier:So Champagne

    Publié le 09/12/2013 par Anne-Sophie Von Claer
    So Champagne
    Photo : Leif Carlsson



    En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-fetes/o109946-so-champagne#ixzz2nEtKHB9G

    L'enthousiasme du premier écrivain auquel il fut proposé d'étayer de sa plume ce SO Figaro dédié aux prestigieux champagnes n'a laissé planer aucun doute. Plus question pour nous de reculer ou d'envisager une autre option éditoriale. L'affaire était entendue. Il s'y mettrait dans l'heure, déjà transporté à l'idée de convoquer le souvenir d'Alexandre Dumas - envisageant, comme l'auteur de tant d'épopées flamboyantes, de n'avoir pour toute compagnie à sa table d'écriture qu'une coupe de grand champagne, "afin que le pétillement gagne (sa) plume... ". Il allait laisser le breuvage faire son oeuvre et venir à lui l'inspiration. Par retour de mail immédiat, un deuxième romancier, saluant cette "parenthèse bienvenue", acceptait allègrement de se lancer illico dans la rédaction d'une nouvelle, "un joli exercice que celui-ci", ajoutait-il, enivré d'emblée. C'était tout vu, le SO Figaro le plus volumineux de l'année serait placé sous le double signe de l'effervescence et des belles lettres. Avec la complicité de nombreuses signatures du Figaro, notamment, nous allions rendre hommage au vin des joyeux en invitant ceux qui se grisent de mots à nous livrer un texte s'y rapportant. Humeur, fiction, récit, souvenir, à chacun son histoire ; épique, romantique, historique, symbolique, extatique ? Qu'importe au fond, tout serait bon, ce serait selon... De fait, les mots foisonnent ici, sans modération, restent ou s'envolent, virevoltent, se font légers... " On se laisse griser, la sève est du champagne et vous monte à la tête..." Aucune chronologie particulière ne dicte leur ordonnancement. Écrits avec plaisir et liberté - et conçus pour être savourés tels quels -, ces textes personnels ont pour seule vocation d'embellir et bonifier cet exceptionnel supplément de décembre, précisément dévolu à des cuvées remarquables. Issus de ces domaines qui font la renommée mondiale d'une appellation à valeur de mythe, les Grand Vintage, Millésime et autres Cuvée Spéciale que nous avons le privilège de découvrir in situ, sont cette année au coeur du propos. Exhumés, le temps d'un flash, des lieux où ils reposent, ils font à la fois l'objet d'un minutieux décryptage de nos experts et d'une mise en scène originale que signe notre fidèle photographe Leif Carlsson. Accueilli dans une quarantaine de propriétés, il s'est partout également attaché à mettre patiemment en lumière des objets d'écriture et de mémoire - archives, livres d'or, anciens carnets de commandes, dédicaces illustres. Autant de témoignages permettant aux majestueux flacons d'aujourd'hui de s'inscrire à leur tour dans une (petite ou grande) histoire - de famille, de transmission, de patrimoine... Écrite, elle aussi. Source d'inspiration inépuisable et de mille plaisirs propres à "chasser les idées tristes", jusqu'à susciter des "expériences célestes", le champagne, cet "enchanteur", tel qu'on le dégustera ici, avec ses bulles, ses pleins et ses déliés, n'est jamais qu'un immanquable - et incomparable - compagnon de bonheur. Suprême et réjouissante vertu. Le dernier écrivain à nous livrer son papier ajoutait d'ailleurs en ce sens, hors texte, ce petit message personnel (qui restera entre nous) : "Merci de m'avoir convié à la fête !"



    En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-fetes/o109946-so-champagne#ixzz2nEtNEer0

  • J'ai lu hier soir:Fantastic 2012

     
    octobre 2012

    Après avoir exploré l’Inde et les multiples facettes de l’Europe, lille3000 part pour un nouvel univers, quitte les frontières de la réalité et plonge Lille et l’Eurométropole dans une atmosphère surnaturelle et étonnante à l’occasion de sa nouvelle édition : Fantastic 2012.
    Depuis Lille 2004 Capitale européenne de la culture, lille3000 approfondit ce dynamisme fédérateur avec les grandes expositions du Tripostal, "Futurotextiles" en tournée dans le monde entier ou "Les nouveaux rendez-vous de la Gare Saint Sauveur".
    Le 6 octobre 2012, la désormais célèbre parade d’ouverture lancera une nouvelle édition thématique dans l’esprit de "Bombaysers de Lille" et d’"Europe XXL" : des mondes où l’étrange rencontre le paranormal, la démesure gagne la ville métamorphosée pour devenir... FANTASTIC. Le visiteur qui parcourra Lille et ses alentours sera confronté au surnaturel, au merveilleux, à l’étrange, à une réalité sublimée et parfois à la distorsion de l’espace et du temps. Le public se frottera les yeux au détour d’une rue, en poussant les portes secrètes du Tripostal ou de la Gare Saint Sauveur, des musées, des maisons Folie... Chacun est invité à l’exploration d’univers parallèles, tantôt poétiques, tantôt hightech, où une promenade dans l’Eurométropole se transforme en conte fantastique.
    Au programme : une grande parade d’ouverture accompagnée par de gigantesques créatures fantastiques, l’orchestre national de Lille et de nombreux DJs, des "métamorphoses urbaines" installant des œuvres au cœur de l’espace public, des expositions dans tous les lieux partenaires pour explorer les multiples sens du mot "fantastique", les évènements "100% design" et "100% enfants", mais aussi des spectacles, des rencontres littéraires et des projections cinématographiques.
    Beaux Arts éditions accompagne cette manifestation exceptionnelle en réunissant tous ses temps forts dans un album de 100 pages.


    Informations sur le livre: 100 pages - 22 x 28.5 cm
    EAN : 9782842789480
    Reliure : Broché
  • J'ai lu:L'Oeil N°637

    image.jpgJuillet-août 2011

    La structure d’Anish Kapoor a rendu, le 23 juin, son dernier souffle. Après l’arrêt des turbines qui le maintenaient en vie, le Léviathan conçu par l’artiste pour Monumenta, un monstre de caoutchouc haut de 17,35 m pour 100 m de long, a fini de cracher les 72 000 m3 d’air envoyés dans ses poumons. Mort, le Léviathan ? Pas sûr, il est comme le monstre de Job : « inébranlable », capable de rire « du frémissement du javelot ». Même si l’artiste a fait référence au Léviathan de Hobbes, allégorie de l’État, le Léviathan de Kapoor partage avec celui de la Bible ce pouvoir de faire se retirer « les vagues de la mer »… afin que s’ouvrent les colonnes des journaux étrangers. Du New York Times à Der Spiegel, d’El País au Chicago Tribune, la presse internationale a unanimement salué la prestation de l’artiste britannique, le critique du Telegraph confessant même avoir été « complètement ...conquis ».

    Lire la suite >>

    http://www.artclair.com/oeil/couvertures/numeros/parus_couverture/00555/oeil-juillet-aout-2011.php

    cf.

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/j'ai%20lu

    http://www.lauravanel-coytte.com/la_presse/

    parce que j'aime lire la presse magazine, quotidienne, hebdo, mensuelle, généraliste ou spécialisée

    et que ce blog parle de ce que j'aime

    Conquis par l’œuvre d’abord, mais aussi par le Grand Palais que d’aucuns ont comparé – excusez du peu – au Turbine Hall de la Tate Modern à Londres. À quelques semaines de l’inauguration de la Fiac et de Paris Photo sous les verrières du même Grand Palais, cette comparaison apporte un peu d’oxygène à la capitale française qui semble reprendre son souffle sur la scène mondiale. Un Paris comme regonflé à bloc…  

    Gonflé Daniel Buren est-il d’avoir accepté la prochaine invitation de Monumenta, en 2012. Il avoue lui-même, dans une interview à paraître dans L’œil au mois de septembre, avoir le trac, tant investir le Grand Palais revient à « prendre un risque » (Anish Kapoor, Guardian). Mais il y a des rendez-vous qui ne se manquent pas. Pourtant, s’il existe un artiste qui présente a priori les qualités pour réussir « son » Monumenta, c’est bien lui. Identifié sur la scène internationale, Buren a montré à maintes reprises son talent à s’emparer de lieux difficiles :  le Palais-Royal en 1986, le Centre Pompidou en 2002, le Guggenheim de New York en 2005… Cet été encore, il réussit le tour de force de faire entrer la cathédrale messine au dernier étage du Centre Pompidou-Metz. Mais Pompidou-Metz n’est pas le Grand Palais. Cela Buren le sait,  qui devra se surpasser pour habiter un monument vers lequel le monde entier sera tourné… 

    Gonflé enfin, est Luc Ferry qui, quelques jours avant ses déclarations tonitruantes sur le plateau de Canal+, nous a accordé l’entretien que vous lirez dans ce numéro. Si le philosophe y dresse un portrait sévère, et parfois juste, de l’art contemporain, il est délicat de réduire le Carré noir sur fond blanc de Malevitch à une simple raillerie de la perspective en peinture.  C’est faire abstraction de la visée insurrectionnelle d’une œuvre dans le contexte d’une révolution sociale plus profonde. Comme il est curieux d’en appeler aux « contribuables » pour attaquer le Monumenta de Christian Boltanski en 2010. C’est oublier les retombées de l’événement, positives  pour l’image de la France, en omettant de dire que, si le contribuable paie, les artistes apportent aussi une partie de son financement… Gonflé et gonflant.

    Fabien Simode

     

    L'oeil en mouvement
  • J'ai lu:”Les mots après les autres”

    les mots après les autres.jpgle nouveau recueil Elisabeth Leroy que vous pouvez lui commander par ici:

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2008/08/31/mon-nouveau-recueil-de-poesies.html

    De jolies illustrations (faites par elle-même), un beau poème en anglais, des trouvailles poétiques géniales, du romantisme, de la mélancolie, de la musique, des paysages superbes etc.

    Des mots pas comme les autres...

  • J'ai lu: ”Le Cyclisme” en 1001 photos”

    cyclisme.jpg

    François Faber (né le 26 janvier 1887 à Aulnay-sur-Iton, Eure - mort le 9 mai 1915 à Carency (Pas-de-Calais) est un coureur cycliste de nationalité luxembourgeoise, vainqueur du Tour de France en 1909.

    Biographie

    • François Faber est le demi-frère d'Ernest Paul.
    • Natif de l’Eure, François Faber était Luxembourgeois par ses parents. Luxembourgeois de passeport, Faber était en fait Français de cœur.
    • Son père, Jean-François, est originaire de Wiltz dans le grand-duché du Luxembourg
    • Sa mère, Marie-Paule, est née en Lorraine.
    • Cycliste professionnel de 1906 à 1914 (27 victoires), il était surnommé le géant de Colombes.
    • Faber porte les couleurs de « Labor » en 1906 et 1907, passe chez « Peugeot » en 1908, puis rejoint « Alcyon » de 1909 à 1911. Membre de l’équipe « Automoto » en 1912, il retrouve « Peugeot » en 1913 et 1914.

    Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, et cinq jours plus tard, il s’engage dans la Légion étrangère )Mle 1921). Il signe un contrat d’EVDG au bureau de recrutement de la Seine, Il est affecté au 1er régiment étranger au dépôt de Bayonne, le 22 août 1914.

    Caporal du 2e RM du 1er RE, il est tué à l’ennemi le 9 mai 1915 au cours de la bataille des « ouvrages blancs » à Mont Saint Eloi près de Berthonval.

    Le matin de sa mort, Faber reçoit une lettre l’informant de la naissance d’un fils. Une plaque à sa mémoire déposée à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, rappelle son sacrifice.

    Son demi-frère Ernest Paul, né le 5 déc. 1881 à Villotte-sur-Ource en Côte d'or, décédé le 9 sept. 1964 à Saint-Gatien-des-Bois est également un vainqueur d’une étape sur le Tour de France.

    Décorations

    • Cité à l’ordre de la division avec croix de guerre 1914 – 1918.
    • Médaillé militaire à titre posthume au Journal officiel du 24 mai 1922.

    Anecdote

    Le même jour, un autre François Faber, matricule 1668 s’engage au même centre de recrutement. Ce dernier, né le 17 juil. 1893, à Beggen Wimtzig au grand-duché du Luxembourg, disparait le 9 mai 1915 à Berthonval, il est déclaré décédé par jugement rendu le 25 fév. 1921 par le tribunal de la Seine.

    Palmarès

    Résultats sur le Tour de France

    Bibliographie

    • François Faber, du Tour de France au champ d'honneur, Pascal Leroy - Editinos L'Harmattan - Paris - 2006

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Faber

    Cette note a été selectionnée par Lartino:

    http://www.lartino.fr/ai-lu-cyclisme-1001-photos-pn1141.html

  • J'ai lu l'Anthologie de poésie anglaise”

    extase.jpgChoix,traduction et commentaires par Lous Cazamian.

    Editions Stock,1946.

    Parmi ces poèmes:

    The Ecstacy

    WHERE, like a pillow on a bed,
    A pregnant bank swell'd up, to rest
    The violet's reclining head,
    Sat we two, one another's best.


    Our hands were firmly cemented
    By a fast balm, which thence did spring;
    Our eye-beams twisted, and did thread
    Our eyes upon one double string.


    So to engraft our hands, as yet
    Was all the means to make us one;
    And pictures in our eyes to get
    Was all our propagation.


    As,'twixt two equal armies, Fate
    Suspends uncertain victory,
    Our souls —which to advance their state,
    Were gone out— hung 'twixt her and me.


    And whilst our souls negotiate there,
    We like sepulchral statues lay;
    All day, the same our postures were,
    And we said nothing, all the day.


    If any, so by love refined,
    That he soul's language understood,
    And by good love were grown all mind,
    Within convenient distance stood,


    He —though he knew not which soul spake,
    Because both meant, both spake the same—
    Might thence a new concoction take,
    And part far purer than he came.


    This ecstasy doth unperplex
    (We said) and tell us what we love;
    We see by this, it was not sex;
    We see, we saw not, what did move:


    But as all several souls contain
    Mixture of things they know not what,
    Love these mix'd souls doth mix again,
    And makes both one, each this, and that.


    A single violet transplant,
    The strength, the colour, and the size —
    All which before was poor and scant—
    Redoubles still, and multiplies.


    When love with one another so
    Interanimates two souls,
    That abler soul, which thence doth flow,
    Defects of loneliness controls.


    We then, who are this new soul, know,
    Of what we are composed, and made,
    For th' atomies of which we grow
    Are souls, whom no change can invade.


    But, O alas! so long, so far,
    Our bodies why do we forbear?
    They are ours, though not we; we are
    Th' intelligences, they the spheres.


    We owe them thanks, because they thus
    Did us, to us, at first convey,
    Yielded their senses' force to us,
    Nor are dross to us, but allay.


    On man heaven's influence works not so,
    But that it first imprints the air;
    For soul into the soul may flow,
    Though it to body first repair.


    As our blood labours to beget
    Spirits, as like souls as it can;
    Because such fingers need to knit
    That subtle knot, which makes us man;


    So must pure lovers' souls descend
    To affections, and to faculties,
    Which sense may reach and apprehend,
    Else a great prince in prison lies.


    To our bodies turn we then, that so
    Weak men on love reveal'd may look;
    Love's mysteries in souls do grow,
    But yet the body is his book.


    And if some lover, such as we,
    Have heard this dialogue of one,
    Let him still mark us, he shall see
    Small change when we're to bodies gone.


    John Donne

    L'Extase

    Là où comme sur un lit un oreiller,
    Une rive en crue invitait les violettes
    A reposer leurs testes,
    Nous nous assîmes, l'un à l'autre tout entiers.


    Nos mains étaient fermement cimentées
    Par siccatif rapide, et de là s'exhalaient, subtil;
    Nos oeillades enfilaient, et tenaient enlacés
    Nos regards, sur un collier à double fil.


    Ainsi greffer nos mains
    Restait pour nous unir le seul moyen;
    Et des images captées dans nos yeux
    De nostre route les seules lieues.


    Comme entre deux égales Armées
    La Fortune, une victoire indécise balance à attribuer parfois,
    Nos asmes —qui avaient quitté leurs corps pour leur état rapprocher,—
    Se tenaient suspendues entre elle, et moi.


    Et tandis que là, négociaient nos asmes,
    Nous, comme gisants restions étendus;
    De tout le jor nous ne bougeâmes,
    De tout le jor, de nous, rien ne fut entendu.


    S'il en fut un, si raffiné par l'amour,
    Que langage de l'asme il connut,
    Et que son esprit se fut nourri de bon amour,
    Non loin de nous se fut tenu,


    Lui —quelle asme parloit, bien qu'il ne put l'apprendre
    Car les deux pensoient et disoient de mesme,— peut-être put
    Nouvel élixir prendre,
    Et repartir bien plus pur qu'il n'éstoit venu.


    Cette Extase, de son index
    (Dit-on), ce qu'aimons nous désigne pour sûr;
    Par celle-ci, on voit que ce n'était pas le sexe;
    Nous voyons ce qu'avant nous estoit mouvement obscur:


    Mais comme les asmes contiennent à la fois
    Un mélange de choses qu'elles ignorent,
    Amour, ces asmes meslées, il les remesle encore,
    Et chacune ceci, et cela, d'une seule, deux finalement faict.


    De violettes un simple transplant,
    La force, la taille, et la couleur —
    Tout ce qui étoit pauvre et chétif avant—
    Connaît regain ,et vigueur.


    Mais lors doncque l'amour, l'un à l'autre opère
    Telle entr'animation, il obtient le croisement,
    D'une nouvelle asme, étrangère
    Aux défauts de ses éléments.


    Lors nous, qui sommes cette novelle asme éclose,
    Nous savons de quelle paste nous sommes faicts
    Car les anatomies qui nous composent
    Et desquelles nous croissons, ce sont nos asmes, sur quoy rien n'a d'effet.


    Mais, O hélas! Tant que vivons l'un et l'autre
    Nos corps, pourquoi les tenons-nous à mépris?
    Bien qu'ils ne soient pas nous-mesmes, ils sont nostres
    Ils sont la sphère, nous sommes leurs esprits.


    Nous leur devons reconnaissance
    Car ce sont eux qu'à nous-mesme unis, nous ont d'abord conviés
    Nous donnèrent leur vigueur, leurs sens,
    Et nous sont alliage, non déchets.


    Sur l'homme, l'influence du paradis ne se peut si bien étendre,
    Qu'elle improigne l'ayr d'abord;
    Car l'asme dans l'asme ne se peut répandre,
    Qu'elle n'ait avant habité le corps.


    Comme notre sang besogne à faire
    Des Esprits, que le plus semblable aux asmes il veut;
    Par ce que de tels doigts sont nécessaires
    Pour nouer de l'homme le subtile noeud;


    Ainsi que des purs amants les asmes descendent
    Jusqu'aux facultés et affections,
    Que peut-être les sens atteignent et appréhendent,
    Sinon un grand Prince végète en prison.


    Lors, tournons-nous vers nos corps, qu'ainsi le vulgaire
    Puisse l'amour contempler;
    Dans les asmes, ont beau s'épanouir des amours les mystères,
    Reste que le corps est son Livre Révélé.


    Et si quelqu'amant, à notre semblance,
    A compris ce dialogue, d'un seul ja cité,
    Qu'il nous marque, il verra peu de différence
    Quand en nos corps serons ressuscités.


    Version française par: Gilles de Seze

    Image et traduction(qui n'est pas celle que j'ai lue):

    http://www.pierdelune.com/donne2.htm

    Biographie de John Donne:

    http://www.pierdelune.com/donne.htm

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    http://www.lartino.fr/ai-lu-anthologie-poesie-anglaise-pn1140.html

  • J'ai lu:Patricia Cornwell:”Tolérance zéro”

    tolérance zéro.jpg

    L'inspecteur Win est convoqué par Monique Lamont, une femme aussi séduisante que redoutable. Elle lui annonce son intention de se présenter au poste de gouverneur. En guise de vitrine, elle veut promouvoir un nouvel outil de lutte contre le crime, baptisé 'Tolérance zéro', capable, selon elle, d'élucider 'n' importe quel crime, n'importe quand'. Il s'agit en fait d'une technique de pointe en matière d'analyse ADN. Très sûre d'elle, Mme Lamont décide de revenir sur un meurtre commis vingt ans plus tôt. Win est sceptique, mais il n'a pas le temps d'exprimer ses réticences : un acte violent se produit, qui ébranle leurs vies. S'agit-il d'une coïncidence, d'une vengeance personnelle ou professionnelle ? Une chose est sûre, les ennuis ne font que commencer...

    http://www.evene.fr/livres/livre/patricia-cornwell-tolerance-zero-30548.php

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    http://www.paperblog.fr/1030849/j-ai-lupatricia-cornwelltolerance-zero/

    et Lartino:

    http://www.lartino.fr/ai-lu-patricia-cornwell-tolerance-pn1077.html

  • J'ai lu: ”La traversée du mal” de Germaine Tillion

    1770231940.jpg

    Germaine Tillion, ethnographe depuis le début des années 30, exerce une science qui, affolée par le terrorisme et la torture, n’est pas, d’évidence, une école d’optimisme. Traquer le secret du fonctionnement et les raisons d’être d’un groupe social ne porte pas nécessairement à l’indulgence.

    Source: Editions Arléa

  • J'ai lu:”Meurtres au scalpel” de Kathy Reichs

    reichs.jpg
    Résumé du livre

    Une vieille clocharde, un jeune drogué, un cinquantenaire tranquille... apparemment rien de commun entre ces gens dont la police de Charleston, Caroline du Sud, a retrouvé les cadavres putréfiés. Sauf un détail : tous portent sur une certaine vertèbre une légère incision faite au scalpel. Pour faire le lien entre un si minuscule indice et un éventuel trafic d'organes, il fallait un médecin légiste pas comme les autres : Temperance Brennan, alias Tempe... Sans transition, celle-ci passe des bras de son merveilleux amant, l'irrésistible Ryan, à l'air glacé de la morgue de Charleston. Puis s'en retourne flirter avec Peter, son ex-mari plus enjôleur et spirituel que jamais, en attendant un nouveau cadavre – encore plus répugnant que le précédent. Finalement, Tempe délaisse la jalousie de Ryan et les avances torrides de Peter pour aller assiéger en personne la sinistre clinique où le docteur Herron assassine les marginaux et leur vole foie ou reins au profit de riches malades en attente de greffe d'organe. Intelligence alerte, flegme redoutable, Temperance Brennan est désormais mondialement célèbre à l'instar de 'Bones ', son incarnation à la télévision (M6). Elle trace sa route sans craindre ni l'état de décomposition (très avancé) de ses sujets d'étude ni la violence sous aucune forme...

    http://www.evene.fr/livres/livre/kathy-reichs-meurtres-au-scalpel-34940.php

    Très bien, plein de rebondissements et des personnages intéressants.

  • J'ai lu:”Roman nègre” de Dan Franck

    roman.jpgAharon Appelfeld:"L'écriture est un vêtement."
    Résumé du livre

    Le jour, il écrit pour les autres, et la nuit, pour lui-même. Ainsi vit le personnage de Taro, tiraillé entre une existence diurne, où se croisent agents véreux, éditeurs ambigus, poussières de stars, et nocturne où l'obsède l'histoire de ce médecin juif anonyme enlevé au Liban en 1984 en même temps que les journalistes français pris en otage à Beyrouth.

    http://www.evene.fr/livres/livre/dan-franck-roman-negre-34185.php

    La critique [evene]
    La note evene : 3/5La note evene : 3/5
       par Caroline Beraud

    On s’aperçoit vite en lisant ‘Roman nègre’ que Dan Frank a touché à toutes les formes d’art : ses collaborations avec le cinéaste Vautrin et avec l’auteur de BD Bilal, mais aussi ses propres réalisations de films, transparaissent clairement dans la rapidité de ses scènes croquées sur le vif. Ses expériences artistiques transversales sont aussi et surtout visibles dans les descriptions attentives de chacun de ses personnages : ancienne reine du 16e sur le retour, médecin courageux, politicien véreux et agent vénal, tous ces personnages pourraient être des stéréotypes. Mais par l’habileté du "coup de crayon" de Dan Franck, ils acquièrent une identité propre et échappent ainsi avec beaucoup d’élégance au piège de la caricature.
    Cependant, une fois appréciée la plume légère de l’auteur, le lecteur reste sur sa faim : ‘Roman nègre’ est une histoire trop codée, un peu trop réservée aux initiés. On sent que Dan Frank se délecte à décrire ce petit monde au fil des aventures de Taro, qu’il a lui même vécues pour la plupart (il a écrit comme son héros une biographie de Zidane). Mais on ne peut réprimer un certain agacement quand on sent que, derrière chacun de ces personnages de soi-disant fiction, se cache une personnalité réelle d’un petit monde parisien inconnu du lecteur lambda. Et parfois on se sent presque de trop dans cette histoire à clés. Vous avez dit snob ?

    L' avis [des lecteurs]

    Avis de JULIETTECH  La note none : 5/5
    Du suspense comme dans un roman policier, plusieurs niveaux d'histoire, un éclairage nouveau pour les profanes sur le monde de l'édition, une écriture originale... Un roman passionnant. Moi qui suis à mille lieues du monde de l'édition et du "petit monde parisien inconnu du lecteur lambda", je ne me suis pas sentie de trop et je ne l'ai pas trouvé snob pour un sou.


    Et vous ? Vous avez lu ce livre ? Faites nous part de vos impressions !

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    La revue de [presse]

    Lire - Baptiste Liger (Avril 2008)
    Si les sinuosités du récit sont habilement agencées, 'Roman nègre' souffre d'une peinture un peu grossière des milieux du sport et de l'édition, de bons mots inutiles et de naïvetés sentimentales.

    Nouvel Observateur - Claire Julliard (12 Juin 2008)
    Porté par une architecture subtile, une structure en trompe-l' oeil qui ne freine en rien la lecture, ce 'roman nègre' se lit comme l'histoire d'un auto-engendrement, celui d'un écrivain authentique.

    Les extraits de "Roman nègre"

    La première phrase
    Il traversa le Champ de Mars en diagonale et emprunta l'allée Jean Paulhan.


    Morceau choisi
    Les trois Américains furent entourés de bandelettes autocollantes qui les emprisonnèrent de la pointe des pieds jusqu'au sommet du crâne. Immobilisés telles des momies. Un trou fut percé au niveau de la bouche pour leur permettre de respirer. Ils furent enfermés dans les socles de canapés démontés pour la circonstance. Malgré les chaînes qui le retenaient au mur, Gad tenta de s'interposer : le supplice de ces hommes serait abominable. [... ]

    - page : 300 - éditeur : Grasset - date d'édition : 2008 -


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    Dan Franck

    Dan Franck

    Ecrivain français
    Né en 1953

    Après des études de sociologie à l'université de la Sorbonne, et quelques petits boulots, Dan Franck se consacre, depuis plus de vingt-cinq ans, à l'écriture. Prix du premier roman en 1980, avec 'Les Calendes grecques', il est aussi l'auteur de 'Le Petit Livre de l'orchestre et de ses instruments' ou 'Les Têtes de l'art'. Dan Franck écrit aussi à quatre mains, notamment avec Jean Vautrin [...]

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    Biographie d'Aharon Appelfeld

    A l'âge de dix ans, après une enfance heureuse, Aharon Appelfeld s'évade du camp de concentration, en Roumanie, à la frontière de l'Ukraine, dans lequel il avait été déporté avec son père en 1941 (sa mère étant déjà morte au début de la guerre). À la fin de la guerre, après plusieurs années d'errance, il s'embarque pour la Palestine. Il doit y oublier son passé, apprendre une nouvelle langue, l'hébreu. Il comprend qu'il est porteur d'un héritage, celui du judaïsme européen, et que son refus équivaudrait à un suicide. Il découvre Kafka. Citoyen israélien, Aharon Appelfeld récuse avec énergie le statut d''écrivain de la Shoah'. Il lui a fallu se forger une langue et créer un monde bien à lui pour accéder à la vérité intérieure qui est l'objet même de sa recherche. Une langue péniblement arrachée au silence, puis au bégaiement, nourrie du yiddish qu'il apprendra tardivement. Il est aujourd'hui un des plus grands auteurs israéliens.

    http://www.evene.fr/celebre/biographie/aharon-appelfeld-16573.php

  • J'ai lu:Sohrâb Sepehri: ”Volume vert”

    304414110.jpg

    Volume Vert (extrait) :

    L'eau

    Ne rendons pas l'eau boueuse :
    Il semblerait qu'en aval un pigeon s'abreuve,
    Ou qu'en un lointain bosquet un chardonneret lave ses plumes,
    Que dans un hameau une cruche s’emplisse.

    Ne rendons pas l'eau boueuse :
    Peut-être va-t-elle, cette eau vive, jusqu'au pied d'un peuplier laver la tristesse d'un cœur.
    La main d'un derviche y a peut-être plongé son pain sec.

    Une belle femme est venue au bord de la rivière,
    Ne rendons pas l'eau boueuse :
    Le beau visage s'est dédoublé.

    Quel délice cette eau !
    Quelle limpidité cette rivière !
    Ces gens en amont que de grâce ils ont !
    Que leurs sources bouillonnent, que leurs vaches donnent des flots de lait !
    Je n'ai pas vu leur village,
    Sans doute y a t-il au pied de leurs haies la trace du pied de Dieu.
    Là-bas le clair de lune illumine l'étendue de la parole.
    Sans doute, au village en amont, les murets sont-ils bas.
    Les gens y savent quelle fleur est le coquelicot.
    Sans doute, là-bas, le bleu est-il bleu.
    Qu'un bouton éclose, les villageois sont au courant.
    Quel village ce doit être !
    Que ses chemins s'emplissent de musique !
    Les gens du haut de la rivière comprennent l'eau :
    Ils ne la rendent pas boueuse. Nous non plus
    Ne rendons pas l'eau boueuse.

    Recueil traduit du persan par Tayebeh HASHEMI et Jean-Restom NASSER

    Cet ouvrage ne bénéficiant d'aucune diffusion commerciale, vous ne le trouverez que dans peu de librairies.
    Seul le "bouche à oreille" peut permettre de porter cette voix lointaine à la connaissance d'un auditoire francophone amateur de poésie...

    Editions de l'Arbre
    7, route d'Hammeret 02370 Aizy-Jouy
    Prix : 16 €  (chèques à l'ordre de Christine Brisset-Le mauve)
    Envoi possible d'un bulletin de souscription, par courriel, dans ce cas veuillez donner vos coordonnées par MP.

     http://www.mizehgerd.com/forum/viewtopic.php?pid=23239

  • J'ai lu:Henri Heine:”Poèmes et légendes”

    ampuis 23 mai 2010 014.jpgque NERVAL A TRADUITS .



     

    Henri Heine

    la modernité du lyrisme et la couleur du sang

     

    "Avec moi se referme la vieille école du lyrisme allemand, et en même temps s'ouvre les voies de la modernité du nouveau lyrisme allemand"

    Heine n'a pour véritable égal et contemporain que Baudelaire. Tous deux sont des chantres de la modernité poétique. Tous deux admiraient et écrivaient sur les peintres de leur temps surtout Delacroix. Chacun d'eux était plongé dans l'amertume et le besoin, et haïssaient pareillement les bourgeois. Chacun d'eux ne se faisait guère d'illusion sur l'amour. Chacun d'eux maudissaient les hommes et aimaient avec passion l'humanité.

    Chacun est mort en exil. Heine sera interdit en Allemagne, Baudelaire s'enfuira en Belgique. Leurs poèmes ne seront véritablement compris que bien aprés, et par eux deux le scandale est arrivé au milieu des panses bourgeoises et nationalistes. La beauté vénéneuse de leur poésie n'en finit pas de nous hanter.

    Heine est un écrivain politique qui croira au bonheur de la révolution. Il est aussi l'enfant de la société industrielle naissante. Comme Baudelaire à partir de la médiocrité du présent, il transfigure la poésie. Il fait rendre gorge à la banalité du quotidien. Il est, dans la même source, baigné d'amertume, d'ironie, de joie parfois et aussi de pathos. L'art de Heine est là dans son extréme simplicité des mots, par ses résonances et ses rimes. Heine est déjà totalement chant dans ses poèmes. Déjà dans ses poèmes fait à l'âge de seize ans les ailes du chant le porte.
    Et c'est en 1821 qu'il marque d'une pierre blanche l'histoire de la poésie occidentale.

    Heine est plus connu comme l'ange noir inspirant les musiciens romantiques allemands que par ses propres oeuvres. Il aura été, et de loin, le poète allemand le plus mis en musique, bien avant Goethe. Car son chant est le Chant.

     

    Schubert, -le Chant du cygne-, Schumann, -les Amours du poète et divers lieder-, Brahms, -dans la mort est la fraîche nuit-, et tant d'autres ont suivi la musique chantante des poèmes de Heine. Mendelssohn, Grieg, Reger, Richard Strauss, Liszt, Cornélius,... Peu, très peu, et surtout pas Schumann, on comprit que derrière le lyrisme fluide de Heine se lovait une amertume absolue, un mal d'être de l'exilé. Sa Lorelei a des larmes amères et elle engloutit le corps de cette Allemagne qui voulait flotter dans l'inconscience. Heine en faisant semblant de reprendre des formes poétiques populaires dynamite en fait de l'intérieur l'imaginaire allemand: "Avec moi se referme la vieille école du lyrisme allemand, et en même temps s'ouvre les voies de la modernité du nouveau lyrisme allemand". Là où l'on se réjouissait d'entendre les beaux chants d'un nouveau rossignol de la langue allemande se dissimulait un merle persifleur.
    Sous le miel le fiel sourdait.
    Ainsi:

    "-Wenn ich in deine Augen seh',
    So schwindet all' mein Leid und Weh;
    Doch wenn ich küße deinen Mund,
    So werd' ich ganz und gar gesund.

    Wenn ich mich lehn' an deine Brust,
    Kommt's über mich wie Himmelslust;
    Doch wenn du sprichst: ich liebe dich!
    So muß ich weinen bitterlich.

    Quand je regarde au fond de tes yeux
    toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent
    Mais quand j'embrasse ta bouche
    Là je deviens tout à fait guéri

    Quand je me repose contre ta poitrine
    il vient sur moi comme la joie céleste
    mais quand tu dis: je t'aime
    alors je dois pleurer amèrement."

    On peut croire à première lecture qu'il s'agit d'un poème d'amour heureux, mais le sens profond qui est l'éternel mensonge en amour apparaît et les larmes viennent de ces mots "je t'aime" qui sonneront faux jusqu'à la fin du monde.

    "J'aime la mer comme une maîtresse, et j'ai chanté sa beauté et ses caprices." et Heine qui souvent passe ses automnes prés d e la Mer du Nord a fait de sa poésie une marée d'images. Le flux et le reflux des eaux des origines. Ses amours malheureuses avec ses cousines Amélie puis Thérèse lui apprendront que l'amour cachait la mort et le mensonge (Buch des Lieder, 1827- Livre des chants)

    Il reste le mouton noir de la germanitude, l'inclassable, le trop doué pour la musqué absolue des mots, en fin l'être double: juif et converti, allemand et parisien, saint-simonien et bonapartiste, poète et journaliste.Il; est aussi le poète dans une société mercantile, le pauvre au milieu d'une famille riche, vivant de l'aumône d'un parent, aristocrate par goût et démocrate par principe, "Allemand de naissance et Français d'éducation, rêveur et sceptique, amoureux et libertin". Il ne sera que contrastes et il savait tout cela. Sa lucidité est bien "la blessure la plus rapprochée du soleil" dont parlait René Char.

    Il doit assumer ses élans de révolutionnaire, sa condition de converti, lui le juif qui de Harry deviendra Heinrich.

    Il était né à Düsseldorf le 13 décembre 1797, ville presque française à l'époque car occupée depuis 1806 jusqu'en 1814 par les Français, mais sa ville véritablement natale sera Hambourg où il vécut malheureux de 1816 à 1819, puis de 1825 à 1827. Délaissant son diplôme de docteur en droit, alors qu'il voulait exercé à Hambourg comme avocat , il préférera devenir européen allant dans divers régions d'Allemagne, en Angleterre, en Italie, en France, en Pologne. Haï parce que juif, détesté parce que porteur des idées nouvelles, parce qu 'internationaliste et progressiste, il sera l'homme à abattre des nationalistes allemands. Et il deviendra le poète le plus détesté de l'Allemagne surtout dans les années 1930: le " cochon de Montmartre ", est l'artisan de la "désagrégation de l’art allemand ", "il a déversé des baquets de purin nauséabond sur le christianisme " et " trahi et outragé l’Allemagne de la façon la plus ignoble ".

    Que Dieu me le pardonne! Depuis douze ans , je suis discuté en Allemagne; on me loue et on me blâme, mais toujours avec passion et sans cesse. Là, on m'aime, on me déteste, on m'apothéose, on m'injurie. Depuis presque quatre ans, je n'ai pas entendu un rossignol allemand.

    Hitler lui-même interdira personnellement son oeuvre et tous les livres de Heine furent jetés dans les brasiers allumés le 10 mai 1933. Près de quatre-vingt ans aprés sa mort. Mais même maintenant son oeuvre suscite bien des réticences en Allemagne, sauf les poèmes ânonnés dans les écoles (Lorelei,...) et les cycle de lieder.

    Il faudra attendre 1988 pour que l’université de Düsseldorf porte le nom du fils le plus célèbre de la ville. Mahler a connu un sort analogue avec Vienne. Dés son époque Heine fut vomi, ainsi par son contemporain Grabbe: "Heine est un petit juif maigre et laid, qui n’a jamais connu de femme, et compense tout cela par son imagination. Sa souffrance, aussi peu naturelle puisse-t-elle sembler, est peut-être réelle. Mais ses vers ne sont pas des poésies. De la masturbation". Un juif ne pouvait pas faire de la beauté.
    Cette haine pathologique du juif et du lyrisme sera le terreau du nazisme, le basculement du romantisme vers l'obscur précipitera la chute de l'Allemagne dans sa barbarie qui était sous-jacente. Il prédit le noir à venir, la réalité de ce qu'il appelle la misère de l'Allemagne, et donc la chute dans la barbarie.

    Curieusement l'état d'Israel ne le célébrera que récemment (2002), ne lui pardonnant pas sa conversion, lui le fils d'un juif orthodoxe et d'une mère issue d'une longue filiation de juifs érudits et libéraux. Le nationaliste et l'intégrisme n'ont pas de frontières, et les lumières disparaissent dans la fumée de l'intolérance. Pourtant Heine est l'un des grands poètes juifs avec Celan, Brodsky, Sachs,...

    Sa conversion obligatoire le 28 juin 1825 au protestantisme afin d'accéder à une fonction publique,sera une épreuve pour lui qui ne croyait qu'en l'avenir radieux de l'homme par les idées. Il devait échapper au ghetto du pays-( des villes comme Frankfort avaient bel et bien des ghettos en 1820. Le 18 août 1822, le roi de Prusse interdit toute présence de juifs dans l'enseignement et les sciences. Comme le dit Heine "leur patrie d’adoption allemande ne veut même pas autoriser les juifs à devenir fonctionnaires du roi de Prusse ou avocats, pour les changer du commerce de vieux pantalons !".

    Mais l'ironie ne sauve pas de la bêtise et Heine doit ruser. Il se convertit au baptême chrétien (allemand luthérien), mais cela ne servira à rien car il restera" le juif" aux yeux des autres. Et rejeté par sa communauté comme traître. Il finit par se haïr d'être juif, et aussi d'être allemand. " Tout ce qui est allemand me répugne [...] agit sur moi comme un vomitif. La langue allemande me déchire les oreilles. Parfois mes propres poèmes me dégoûtent quand je prends conscience qu’ils sont écrits en allemand. "

    "Pour les teutomanes, ces vieilles Allemagnes, dont le patriotisme ne consistait que dans une haine aveugle contre la France, je les ai poursuivis avec acharnement dans tous mes livres".

    Voyageur et attentif aux craquements des absolutismes, lui l'admirateur effréné de la révolution française. De cette révolution il ne voyait que les drapeaux et les tambours, pas la guillotine. Napoléon était la liberté incarnée, et de fait l'Allemagne en sera bousculée. Installé car banni d'Allemagne dés 1831, il écrivit pour plusieurs journaux allemands. Il était devant cette marmite qu'était la monarchie de Juillet, et qu'il croyait être un laboratoire des idées à venir, une préfigutation de la modernité dont il rêvait lui l'enfant des Lumières.
    Il se disait le fils et l'amant de la Révolution Française sous laquelle il aurait été certainement guillotiné, lui l'oiseau libre et impertinent. Comme un papillon épris de liberté il venait se poser sur Paris où semblait se redéfinir la politique et le social du monde à venir, loin de ces teutons pris dans leur haine baveuse du nationalisme.

    Ses rares amis furent George Sand, Balzac, Musset. Il va épouser en 1843 aprés sept ans de liaison "une servante au grand coeur", petite vendeuse de son état, la très bigote catholique et très illettrée Eugénie Crescence Mirat, qu’il rebaptisa " Mathilde ", - "Je ne sais si elle a été vertueuse, mais elle a toujours été laide, et, en fait de vertu, la laideur, c'est la moitié du chemin". Frappé de paralysie (une douloureuse sclérose latérale myatropique), dés 1848.
    Il se trainera miséreux, presque aveugle, sans jamais avoir revu l'Allemagne sauf pour deux brefs séjours en 1843 et 1844. Prisonnier de son" lit tombeau", de son sarcophage il était figé dans la douleur. Mais cloué il écrivait surtout de la prose lucide et profonde, puis son ultime recueil Romancero(1851), qui semblait montrer un retour au Heine des années lyriques de 1822. Le corps était mort, mais son esprit scintillait encore. Le 17 février 1856 il mourut.

    Il est enterré au cimetière Montmartre. Amer, en colère contre les hommes "Le monde compte plus d'imbéciles que d'habitants". Il a vu venir la plongée dans l'obscur de l'Allemagne et aussi de l'Europe. " Nous ne comprenons guère les ruines que le jour où nous-mêmes le sommes devenus.

    Sans arrêt dans ses écrits reviennent par auto citations, par thèmes les fondements de son idée fixe: l'Allemagne est sur la voie de la régression, la France sur la voie de l'émancipation, voir Germania, conte d'hiver, Lettres de Helgoland et Louis Börne. Une véritable obsession du sang et de la guillotine parcourt son oeuvre. Sang non pas des victimes, dont il aurait fait partie, mais sang libérateur, émancipateur. la couleur du sang chez Heine a les couleurs d'un drapeau tricolore.
    Son premier amour, Josepha était la rousse, très rousse, fille du bourreau de Düsseldorf !

    Ces têtes coupées semblaient être le sacrifice nécessaire à la mort historique d'un monde pourri. Le tambour Legrand reprend cette imagerie d'Epinal de la révolution française et napoléonienne, comme le ferait un film de propagande des premières années soviétiques. Élève de Hegel il croyait que l'histoire a un sens. Mais il avait compris qu'une révolution ne ferait pas la révolution politique et sociale qu'il appelait de toutes ses forces. Les écrits du jeune Marx sont contemporains (1848) et moins pénétrants. Heine le lisait depuis 1843, il était son ami.
    Friedrich Engels traduira ses poèmes en anglais.

    Violemment anti-nationaliste allemand dans ses paroles et ses écrits, Heine a un rapport déchiré et déchirant avec son pays natal.Il aurait tant voulu être le médiateur entre les deux peuples allemand et français.

    Profondément en lui, comme d'autres ont mal à l'âme, lui avait mal à l'Allemagne.

    O Allemagne, mon lointain amour,
    Quand je pense à toi, les larmes me viennent aux yeux.
    La gaie France me paraît morose,
    Et son peuple léger me pèse.
    Seul le bon sens froid et sec
    Règne dans le spirituel Paris.
    O clochettes de la folie, cloches de la foi,
    Comme vous tintez doucement dans mon pays!
    Il me semble que j'entends résonner de loin
    La trompe du veilleur de nuit, son familier et doux.
    Le chant du veilleur vient jusqu'à moi,
    Traversé par les accords du rossignol.

    Il sera donc le poète de l'écartelement, celui qui voit même dans les yeux embués de l'amour le mensonge et la trahison. Il est aussi la fermeture du monde romantique face à un pays en route vers son industrialisation et qui n'a pas de penchant pour les fées, plutôt pour le charbon. Heine assiste a la fin d'un monde, à la crispation des consciences, à la montée des fanatismes. Son lyrisme cristallin ne pouvait qu'être compris de travers, surtout que dans un deuxième sens toujours présent Heine exprime son désespoir devant la comédie des apparences que sont les sentiments humains.

    Ne croyez pas que la lecture de Heine soit facile. Ses poèmes semblent se présenter comme des chants populaires, les enfants s'en emparent. Mais cela n'est pas lisse, derrière le cristal et les mots qui sonnent l'un contre l'autre se trouve des fontaines bien étranges. Pour saisir sa magie ondoyante seul la lecture en allemand permet d'entendre sonner sa langue que le français alourdit.

    Certes certains de ses poèmes semblent de nouvelles chansons populaires gorgées de lyrisme. Mais la plupart sont tissés d'allusions historiques, de légendes à connaître, de sous-entendus, et de doubles sens amers. D'ailleurs Heine est délaissé car sa lecture exige beaucoup de son lecteur. Et les nuages noirs des préjugés accumulés sur sa pauvre tête le rendent encore plus difficile à fréquenter. En plus il écrit dans des formes comme lui inclassables. Reisebilder- images de voyages- en est un exemple parfait, mélangeant la confession intime, le roman d'apprentissage, les haines et les amours dévoilés, la satire corrosive. Il faut bien connaître les recueils de chansons populaires allemandes comme le Knabenwunderhorn" ( le cor merveilleux de l'enfant), qui influença tant Mahler, dont Heine est si proche.
    Cortège funèbre où l'on voit soi-même ou l'aimée, chasseurs, oiseaux qui vous comprennent, fleurs qui parlent;

    Si l'on n'a pas en soi cette naïveté première Heine vous sera à tout jamais fermé.

    Il est dans le romantisme finissant mais son rire amer retentit souvent au milieu des effusions lyriques.

    Il dynamite en fait le romantisme littéraire, autant que le classicisme. Ses rapports plus qu'ambigus avec Goethe montre son isolement et son originalité. Il reprochait aux romantiques l'impuissance de la forme, et la perpétuelle indétermination de leur pensées. Les formes structurées, canonisées, du chant populaire, des légendes d'antan, mettait en flots cohérents ses mots.

    Il tord le cou au vaporeux romantisme en lui faisant prendre les droits chemins des vieux chemins oubliés. Il le ramène vers la lumière du classique. "Vous y verrez quels sons nouveaux je fais entendre et quelles nouvelles cordes je fais vibrer. J'ai subi de très bonne heure l'influence du chant populaire allemand et les mystères de la métrique". Heine va ressourcer, rafraîchir la poésie allemande en la trempant dans la rivière fraîche de la simplicité, de la simple musique des mots. Il voulait être pur et clair, cristallin et enfantin. Il avait sous estimé son amertume profonde qui va colorer ce bleu du ciel avec les zébrures de l'ironie. Il n'avait pas sous estimé sa passion profonde qui font retentir vrais ses poèmes.

    Il préférera le formes brèves, les rimes qui sont bruit doux, les visions qui sont magies. Bien sûr il n'évite pas le lourd héritage du romantisme et il sombre parfois dans la mièvrerie. Mais il a des ailes et il s'envole toujours.

    Heine réintroduit le paganisme et le Jadis dans le consensus chrétien de la culture occidentale. Ses poèmes seront sources d'influence pour le jeune Rilke. L'intrusion des bruits du monde réel dans la poésie, sa lutte pour la démocratie en font un homme de la modernité, un frère cadet de tous les hommes.

    Heine avait une philosophie de l'histoire, des pensées précises sur le monde à venir, l'amour du progrès et les nécessités presque messianique des douleurs de l'enfantement de la modernité.Il savait aussi la faiblesse des hommes: Je suis fermement persuadé que les ânes, quand ils s'insultent entre eux, n'ont pas de plus sanglante injure que de s'appeler hommes.

    Heine représente l'honneur du poète et de l'intellectuel moderne.
    Fils des lumières il les a fait monter parmi les autre:
    « Mais quelle est la grande tâche de notre temps? C'est l'émancipation, non pas seulement celle des Irlandais, des Grecs, des juifs de Frankfort, des noirs d'Amérique et autres populations également opprimées, mais celle du monde entier, et spécialement de l'Europe, qui est devenue majeure, et qui rejette aujourd'hui les lisières de fer des privilégiés, de l'aristocratie. Quelques renégats philosophiques de la liberté ont beau forger les chaînes des syllogismes les plus subtils, pour nous démontrer que des millions d'hommes sont créés pour être les bêtes de somme de quelques mille chevaliers privilégiés; ils ne pourront nous convaincre, tant qu'ils ne prouveront pas, comme dit Voltaire, que ceux-là sont nés avec des selles sur le dos et ceux-ci avec des éperons aux pieds. ».
    Ce texte est de1830!

    Émancipé il sera émancipateur. Il aurait pu rester un grand poète romantique, il sera un écrivain visionnaire:

    "Ceux qui brûlent des livres finissent tôt ou tard par brûler des hommes." Heinrich Heine

    Traduire Heine est accepter de perdre sa musique et son amertume, il faut bien s'y résoudre dans ses adaptations personnelles.



    Der Tod, das ist die kühle Nacht,
    Das Leben ist der schwüle Tag.
    Es dunkelt schon, mich schläfert,
    Der Tag hat mich müd gemacht.

    Über mein Bett erhebt sich ein Baum,
    Drin singt die junge Nachtigall;
    Sie singt von lauter Liebe -
    Ich hör es so gar im Traum.

     

    La mort voici la fraîche nuit
    la vie est le jour lourd
    Déjà il fait sombre, je m'endors
    le jour m'a tant fatigué.

    Au-dessus de mon lit se dresse un arbre,
    un jeune rossignol y chante;
    il chante d'amours éperdus et sonores-
    je les entends à peine dans mon rêve.


    Fragen

    Am Meer, am wüsten, nächtlichen Meer
    Steht ein Jüngling-Mann,
    Die Brust voll Wehmut, das Haupt voll Zweifel,
    Und mit düstern Lippen fragt er die Wogen:
     "O löst mir das Rätsel,
    Das qualvoll uralte Rätsel,
    Worüber schon manche Häupter gegrübelt,
    Häupter in Hieroglyphenmützen,
    Häupter in Turban und schwarzem Barett,
    Perückenhäupter und tausend andere
    Arme schwitzende Menschenhäupter -
    Sagt mir, was bedeutet der Mensch?
    Woher ist er gekommen? Wo geht er hin?
    Wer wohnt dort oben auf goldenen Sternen?"
    Es murmeln die Wogen ihr ewges Gemurmel,
    Es wehet der Wind, es fliehen die Wolken,
    Es blinken die Sterne, gleichgültig und kalt,
    Und ein Narr wartet auf Antwort.

    Questions

    Près de la mer, prés de la mer déserte, nocturne,
    Un jeune homme est debout,
    La poitrine débordant de chagrin, l'esprit plein de doute;
    il interroge les flots avec ses lèvres assombries:
    "Oh! expliquez-moi l'énigme,
    L'antique et douloureuse énigme,
    Sur laquelle tant de têtes se sont penchés:
    Têtes à calottes d'hiéroglyphes,
    Têtes en turban et barrettes noires,
    Têtes coiffées de perruques et mille autres
    Pauvres fronts humains baignés de sueur.
    Dites-moi, la vie humaine a-t-elle un sens?
    D'où vient l'homme? Où va-t-il?
    Qui habite là-haut dans les étoiles d'or?"

    Les flots murmurent leur éternel murmure,
    Le vent souffle, et les nuages s'enfuient,
    Les étoiles scintillent, indifférentes et froides,
    Et un fou attend une réponse.


    In weite Ferne will ich träumen!
    Da wo Du weilst.
    Wo aus den schneeig hellen Räumen
    Die Bäche in die Seeen schäumen!
    Da wo Du weilst, da wo Du weilst!
    Will mit Dir durch die Berge streifen!
    Da wo Du weilst.
    Wo auf dem Eisfeld Gemsen schweifen,
    Im warmen Tale Feigen reifen!
    Da wo Du weilst, da wo Du weilst!
    Und heimlich will ich weiter lieben!
    Wenn Du heimkehrst!
    Es soll die Zeit mich nicht betrüben,
    Wir sind dieselben noch geblieben!
    Wenn Du heimkehrst, wenn Du heimkehrst!

     

    Dans le loin lointain je veux rêver!
    Là où tu demeures.
    Là où surgis des lieux clairs
    se jettent en écumant les ruisseaux dans la mer
    Là où tu demeures, là où tu demeures!
    je veux rôder avec toi dans les montagnes!
    Là où tu demeures!

    Là où sur les glaciers divaguent les chamois,
    où dans les chaudes vallées mûrissent les figues!
    Là où tu demeures, là où tu demeures!
    Et en secret je veux continuer à t’aimer encore!
    Dès que tu retournes!

    Le temps ne devrait point m’affliger,
    Nous restons les mêmes, inchangés!
    Dès que tu retournes, dès que tu retournes!


     


    Am Kreuzweg wird begraben

    Am Kreuzweg wird begraben
    Wer selber sich brachte um;
    Dort wächst eine blaue Blume,
    Die Armesünderblum'.

    Am Kreuzweg stand ich und seufzte;
    Die Nacht war kalt und stumm.
    Im Mondschein bewegte sich langsam
    Die Armesünderblum'.

    au carrefour sont enterrés
    ceux qui se sont suicidés
    Là pousse une fleur bleue
    la fleur des pauvres pêcheurs.

    Au carrefour je me tiens et soupire;
    la nuit était froide et muette.
    Dans les reflets de la lune se balance doucement
    l
    a fleur des pauvres pécheurs.


    Du bist gestorben und weißt es nicht,
    erloschen ist dein Augenlicht,
    erblichen ist dein rotes Mündchen,
    und du bist tot, mein totes Kindchen.

    In einer schaurigen Sommernacht
    hab ich dich selber zu Grabe gebracht;
    Klaglieder die Nachtigallen sangen,
    die Sterne sind mit zur Leiche gegangen.

    Der Zug, der zog den Wald vorbei,
    dort widerhallt die Litanei;
    die Tannen, in Trauermänteln vermummet,
    sie haben Totengebete gebrummet.

    Am Weidensee vorüber gings,
    die Elfen tanzten inmitten des Rings;
    sie blieben plötzlich stehn und schienen
    uns anzuschaun mit Beileidsmienen.

    Und als wir kamen zu deinem Grab,
    da stieg der Mond vom himmel herab.
    Er hielt eine Rede. Ein Schluchzen und Stöhnen,
    und in der Ferne die Glocken tönen.

     

    Tu es morte et tu ne le sait pas
    éteinte en un instant, pâlie ta belle bouche rouge,
    et tu es morte, mon enfant morte.

    Et dans une nuit d'été lugubre
    je t'ai moi-même porté en terre,
    les rossignols ont chanté des chants funèbres,
    les étoiles sont venus avec moi sur ton cadavre.

    le cortège, qui passait devant la forêt,
    a repris les litanies;
    Les pins encagoulés de tristesse,
    ils ont bourdonné les prières des morts.

    En passant par les prairies du lac
    les elfes dansaient en rond;
    ils se sont soudain figés et semblaient
    portaient des visages de douleur.

    Et quand nous arrivâmes à la tombe,
    la lune se leva depuis tout le ciel,
    et elle tint un discours. Un sanglot et un gémissement
    et au loin les cloches résonnaient.


    Wie kannst du ruhig schlafen

    Wie kannst du ruhig schlafen,
    Und weißt, ich lebe noch?
    Der alte Zorn kommt wieder,
    Und dann zerbrech ich mein Joch.
    Kennst du das alte Liedchen:
    Wie einst ein toter Knab
    Um Mitternacht die Geliebte
    Zu sich geholt ins Grab?
    Glaub mir, du wunderschönes,
    Du wunderholdes Kind,
    Ich lebe und bin noch stärker
    Als alle Toten sind!

    Comment peux-tu dormir en paix

    Comment peux-tu dormir en paix
    et savoir que je vis encore?
    La vieille colère revient encore,
    et brise mon joug.
    Connais-tu la vieille chansonnette:
    comment jadis un garçon mort
    a attiré dans sa tombe son aimée
    à minuit?
    Crois-moi, ma toute belle,
    enfant merveilleuse,
    je vis encore
    et je suis plus fort que tous les morts!


     

    Ich grolle nicht, und wenn das Herz auch bricht

    Ich grolle nicht, und wenn das Herz auch bricht,
    Ewig verlor'nes Lieb ! Ich grolle nicht.
    Wie du auch strahlst in Diamantenpracht,
    Es fällt kein Strahl in deines Herzens Nacht.
    Das weiß ich längst.

    Ich grolle nicht, und wenn das Herz auch bricht,
    Ich sah dich ja im Traume,
    Und sah die Nacht in deines Herzens Raume,
    Und sah die Schlang', die dir am Herzen frißt,
    Ich sah, mein Lieb, wie sehr du elend bist.
    Ich grolle nicht.

    Je te maudis pas, mon coeur dût-il se fendre

    Je te maudis pas, mon coeur dût-il se fendre,
    mon amour eperdu à jamais! Non, je ne te maudis pas.
    Tu as beau resplendir de l'éclat du diamant,
    Aucun rayon ne perce la nuit de ton coeur.
    Je le sais depuis si longtemps.

    Je te maudis pas, mon coeur dût-il se fendre
    je t'aie pourtant vu en rêve
    j'ai vu la nuit dans l'espace de ton coeur
    et j'ai vu le serpent qui te dévore le coeur,
    j'ai vu mon amour, combien tu es tant misérable
    Je te maudis pas.



    Wenn zwei von einander scheiden,
    So geben sie sich die Händ,
    Und fangen an zu weinen,
    Und seufzen ohne End.
    Wir haben nicht geweinet,
    Wir seufzten nicht Weh und Ach!
    Die Tränen und die Seufzer,
    Die kamen hintennach.

     

    Quand deux se séparent l'un de l'autre,
    ils se donnent la main,
    et commencent à pleurer
    et soupirent sans fin.
    Nous n'avons pas pleurer,
    nous n'avons pas soupiraient de douleur et de peine!
    Les larmes et les soupirs
    sont venus dans le fond des nuits


    Am fernen Horizonte

    Am fernen Horizonte
    Erscheint, wie ein Nebelbild,
    Die Stadt mit ihren Türmen,
    In Abenddämmrung gehüllt.

    Ein feuchter Windzug kräuselt
    Die graue Wasserbahn;
    Mit traurigem Takte rudert
    Der Schiffer in meinem Kahn.

    Die Sonne hebt sich noch einmal
    Leuchtend vom Boden empor
    Und zeigt mir jene Stelle,
    Wo ich das Liebste verlor.

    La Ville

    À l'horizon lointain
    apparaît comme une image de la brume
    la ville avec toutes ses tours
    enveloppait dans l'ombre du soir.

    Une brise humide frise
    la nappe grise des eaux;
    le batelier dans ma barque
    rame en triste cadence.

    Le soleil une fois encore
    s'élève, éclairant le sol,
    et me montre la place même
    où j'ai perdu l'Amour.


     

    Wo ich bin, mich rings umdunkelt

    Wo ich bin, mich rings umdunkelt
    Finsterniß so dumpf und dicht,
    Seit mir nicht mehr leuchtend funkelt,
    Liebste, Deiner Augen Licht.

    Mir erloschen ist der süßen
    Liebessterne goldne Pracht.
    Abgrund gähnt zu meinen Füßen.
    Nimm mich auf, uralte Nacht.

     

    Là où se suis, me voici encerclé par le noir,
    Là où se suis, me voici encerclé par le noir,
    des ténèbres si sourdes et épaisses,
    car pour moi , bien-aimé, tes yeux de lumière
    ne donnent plus d'étincelles.

    Pour moi se sont éteintes les douces étoiles d'amour
    dans la nuit dorée.
    L' abîme s'ouvrent sous mes pas
    Nuit éternelle engloutis-moi!


    Ein Jüngling liebt ein Mädchen,
    Die hat einen andern erwählt;
    Der andre liebt eine andre,
    Und hat sich mit dieser vermählt.
    Das Mädchen heiratet aus Ärger
    Den ersten besten Mann,
    Der ihr in den Weg gelaufen;
    Der Jüngling ist übel dran.
    Es ist eine alte Geschichte,
    Doch bleibt sie immer neu;
    Und wem sie just passieret,
    Dem bricht das Herz entzwei.

     

    Un jeune homme aimait une jeune fille
    qui en épousa un autre
    l'autre en aimait une autre,
    et s'était fiancé avec.
    De colère la jeune fille épousa
    le premier venu
    qui lui plut en chemin
    Le jeune homme en est meurtri.

    C'est un bien vieille histoire là,
    mais elle est toujours nouvelle; et quand elle vient juste de vous arriver
    votre coeur éclate en deux.


    Schöne Wiege meiner Leiden

    Schöne Wiege meiner Leiden,
    schönes Grabmal meiner Ruh',
    schöne Stadt, wir müssen scheiden, -
    Lebe wohl! ruf' ich dir zu.

    Lebe wohl, du heil'ge Schwelle,
    wo da wandelt Liebchen traut;
    lebe wohl! du heil'ge Stelle,
    wo ich sie zuerst geschaut.

    Hätt' ich dich doch nie gesehen,
    schöne Herzenskönigin!
    Nimmer wär' es dann geschehen,
    daß ich jetzt so elend bin.

    Nie wollt' ich dein Herze rühren,
    Liebe hab' ich nie erfleht;
    nur ein stilles Leben führen
    wollt' ich, wo dein Odem weht.

    Doch du drängst mich selbst von hinnen,
    bittre Worte spricht dein Mund;
    Wahnsinn wühlt in meinen Sinnen,
    und mein Herz ist krank und wund.

    Und die Glieder matt und träge
    schlepp' ich fort am Wanderstab,
    bis mein müdes Haupt ich lege
    ferne in ein kühles Grab.

     

    Joli berceau de mes souffrances

    Joli berceau de mes souffrances,
    Belle tombe de mon repos,
    Chère ville, nous devons nous séparer-,
    je te dis adieu pour toujours!

    Adieu, ô seuil sacré
    Que passait ma rendre amie
    Adieu, lieux sacrés,
    Où je la vis la première fois.

    Ah! si je pouvais ne t'avoir jamais vue,
    Belle reine de mon coeur!
    Jamais cela ne serait advenu
    que je sois si misérable maintenant

    Jamais, je n'ai voulu toucher ton coeur
    Jamais, je n'ai imploré ton amour;
    Je ne demandais qu'à vivre en paix,
    Là où passe ton souffle.

    Mais tu me chasses de ces lieux,
    Ta bouche me jette des mots amers,
    La folie vient s'enfouir dans mes sens
    Et mon coeur est malade et blessé.

    Avec mes membres si las et endormis
    je me traîne appuyé sur mon bâton de voyageur
    jusque enfin je puisse poser ma tête
    loin dans une tombe froide


     


    Der Doppelgänger

    Still ist die Nacht, es ruhen die Gassen,
    In diesem Hause wohnte mein Schatz;
    Sie hat schon längst die Stadt verlassen,
    Doch steht noch das Haus auf demselben Platz.

    Da steht auch ein Mensch und starrt in die Höhe
    Und ringt die Hände vor Schmerzensgewalt;
    Mir graust es, wenn ich sein Antlitz sehe -
    Der Mond zeigt mir meine eigne Gestalt.

    Du Doppelgänger, du bleicher Geselle!
    Was äffst du nach mein Liebesleid,
    Das mich gequält auf dieser Stelle
    So manche Nacht, in alter Zeit?

    Le double

    Silencieuse est la nuit, les rues se reposent
    dans cette maison vivait mon amour,
    elle a depuis longtemps quitté cette ville
    mais la maison se dresse encore à la même place.

    Là aussi est un homme, il regarde vers le haut
    il tord ses mains la force de la douleur;
    L'horreur me saisit quand je vois ces traits
    la lune me montre mes propres traits.

    O toi, mon double, mon camarade blafard!
    Qu'as-tu donc à singer ma peine d'amour,
    qui m'avait tant torturé sur ces lieux mêmes,
    tant et tant de nuits, dans les temps anciens?


    Das ist ein Brausen und Heulen,
    Herbstnacht und Regen und Wind;
    Wo mag wohl jetzo weilen
    Mein armes, banges Kind?
    Ich seh sie am Fenster lehnen
    Im einsamen Kämmerlein;
    Das Auge gefüllt mit Tränen,
    Starrt sie in die Nacht hinein.

    Quel bruit quel hurlement,
    nuit d'automne et pluie et vent;
    où peux-tu maintenant demeurer
    mon pauvre enfant apeuré?
    Je la vois appuyée à sa fenêtre
    dans a petite chambre solitaire;
    les yeux emplis de larmes,
    fixant le fond de la nuit.



    Aus meinen Tränen sprießen
    Viel blühende Blumen hervor,
    Und meine Seufzer werden
    Ein Nachtigallenchor.
    Und wenn du mich lieb hast, Kindchen,
    Schenk ich dir die Blumen all,
    Und vor deinem Fenster soll klingen
    Das Lied der Nachtigall.

     

    De mes larmes sont écloses
    beaucoup de fleurs fleuries
    et mes soupirs sont devenus
    un choeur de rossignol.

    Si tu m'aimes, petite enfant,
    je t'offre toutes les fleurs
    à ta fenêtre va résonner
    le chant du rossignol.


     


     

    bibliographie sommaire en français


    De la France
    L'École romantique
    Écrits autobiographiques
    Écrits mythologiques
    Livre des chants
    Ludwig Börne suivi de Ludwig Markus
    Nuits florentines
    Poèmes tardifs
    Romancero
    Tableaux de voyage
    Tableaux de voyage en Italie

    Les nuits florentines  - Suivi de Le rabbin de Bacharach et de Les mémoires de M. de Schnabéléwopski

    Mais qu'est-ce que la musique ?  - chroniques

    Ecrits mythologiques

    Nouveaux poèmes  - 

    Mémoires suivi de Les aveux d'un poète  - 

    Ecrits autobiographiques  - 
      
    L'intermezzo


    Idées


     


     

     


    adresse du site : http://www.espritsnomades.com

    Photo perso du 23 mai 2010

  • J'ai lu: ”In tenebris” de Maxime Chattam (Pocket)

    7678b087732e209ab226f084f596bea6.jpg New York, hiver 2002 : on a retrouvé une femme atrocement scalpée. Détective de Brooklyn, Annabel O'Donnel enquête : la victime a été droguée à l'Ativan, un somnifère et obtient l'adresse de Lynch, un grand acheteur d'Ativan qu'elle surprend chez lui à réaliser des perruques avec des scalps humains ! Lynch abattu, Annabel découvre, des cadavres putréfiés et les photos de personnes disparues. Tandis que sur le mur, des lettres de sang glorifient Caliban, Annabel retrouve un texte énigmatique et reçoit l'aide de Joshua Brolin, un profileur : selon lui, Lynch n'agissait pas seul... Quel succès ! La trilogie du mal de Maxime Chattam (' L' âme du mal', 'In Tenebris' et 'Maléfices') s'est écoulée à 400.000 exemplaires Les extraits de "In Tenebris" La première phrase Harvey Morris ouvrit la tablette située devant lui et y a posé sa montre à quartz. La dernière phrase Puis la nuit couvrit entièrement le paysage. Morceau choisi Il y a dans Brooklyn Heights une promenade qui surplombe Manhattan, une bande sombre de béton au-dessus de la baie où les couples et les personnes âgées aiment à venir. Les maisons qui jalonnent cette allée sont hautes et étroites, avec des façades travaillées de reliefs et auréolées de nombreuses fenêtres dans la nuit. Sur le toit d'une d'entre elles brille une lueur étrange. http://www.evene.fr/livres/livre/maxime-chattam-in-tenebris-17167.php

  • J'ai lu ce mois-ci le magazine Muze

    1021183508.jpgComme ça m'arrive lorsque les sujets traités m'intéressent:le dossier "Je veux écrire", un article sur Thomas Mann et sa "Montagne magique", un interview de Ruth Rendell, la reine du polar, etc.

    Même si je ne lis plus(depuis assez longtemps) les magazines féminins.

    Car je trouve que celui-ci est plus culturel et littéraire que féminin.

    Muze de mars 2008:

    Dans la foule de lecteurs qui va se précipiter au Salon du Livre de Paris dès le 14 mars, nombreux sont ceux qui écrivent eux-mêmes et rêvent d'être publiés. À tous ces lecteurs, Muze propose ce mois-ci un dossier spécial et donne tous les conseils des pros pour écrire et être publié.

    Israël est l'invité d'honneur du Salon cette année : pour découvrir sa littérature, Muze présente huit auteurs essentiels et leurs meilleurs romans.

    Muze a  rencontré ses lecteurs, le samedi 15 mars à 15h45 sur le stand Bayard (stand J 55).

    Salon du Livre de Paris
    14-19 mars 2008
    Paris Expo
    Porte de Versailles - Hall 1

    Muze, premier magazine féminin culturel
    CULTURE / ALLURE / LITTÉRATURE
    Échanger des idées, nourrir toutes les envies de lecture, donner à voir, croiser les repères, cultiver sa différence, partager l'actu, provoquer des rencontres, affirmer son style... C'est chaque mois l'esprit de Muze.

    Contact presse : Dorothée Leclère
    01 44 35 65 77 - dorothee.leclere@bayard-presse.com

    Plus de Muze sur www.muze.fr

    http://www.bayardpresse.com/index.php/fr/articles/actu/id/133

  • J'ai lu le Figaro magazine du 15 mars 2007

    Avec notamment, la révélation de Horst Rippert qui dit avoir abattu Saint-Exupéry

    Un superbe article sur l'exposition consacrée à l'art animalier à la Piscine de Roubaix:

    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/03/15/01006-20080315ARTFIG00613-un-temple-de-l-art-animalier.php

    Sur la Russie blanche:

    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/03/18/01006-20080318DIAWWW00461-au-coeur-de-la-russie-blanche.ph

    Les îles anglo-normandes

    Le salon du livre bien sûr et en particulier Des écrivaines israéliennes

    ETC.