Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mes parents ont offert à mon mari:Les caravelles , Les éléments automoteurs diesels
Paul-Henri Bellot (Auteur), Raphaël Renauld (Auteur), Vincent Mendret (Auteur) - Beau livre (broché). Paru en 12/2013
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Paul-Henri Bellot (Auteur), Raphaël Renauld (Auteur), Vincent Mendret (Auteur) - Beau livre (broché). Paru en 12/2013
Vendredi 27 janvier, je suis montée au barrage de Bimont
en bus de la gare routière d'Aix-en-Provence puis à pied
pour voir la Sainte-Victoire ... et le barrage Bibemont
2 paysages enchevêtrés entre Cézanne(peinture), son ami Zola(littérature), canal de provence, montagne(Ste Vitoire) et ciel mitigé mais air doux -bref comme je les aime- qui m'ont tant captivés que j'en ai raté le bus pour redescendre sur la ville (7 km) et sans savoir à quelle distance était le village de Vauvenargues (où vécut Picasso pour voir la Ste Victoire de Cézanne.
Photos perso du 27 janvier
Le barrage Zola
Réalisé en pierre de taille entre 1850 et 1854 par le père d’Émile Zola, François, le barrage Zola était destiné à retenir les eaux de ruissellement de la montagne Sainte-Victoire afin de créer une réserve nécessaire à l’alimentation de la ville d’Aix-en-Provence. Une fois réalisée, la dérivation du lit de l’Infernet pour les besoins des Aixois fut très mal ressentie par certains propriétaires terriens du massif comme le marquis de Galliffet propriétaire du château du Tholonet . En effet, cette construction les empêchait de disposer librement et abondamment des eaux de la montagne Sainte-Victoire comme cela avait été le cas pendant des siècles. Compte tenu de la faiblesse du débit d’eau disponible 1m3/s, le barrage Zola fut dès 1877 remplacé par les eaux du canal du Verdon. Actuellement, le barrage n’a plus de fonction d’alimentation en eau.
Le Barrage Bimont
D’une hauteur de 87 mètres, il est le plus récent des barrages construits dans le massif Sainte-Victoire. Construit entre 1946 à 1951, ce barrage peut stocker 40 millions de m² d’eau. et servait à assurer l’alimentation en eau des grands centres industriels et urbains de la vallée de l’Arc et de Marseille. Il permettait de stocker à la fois les eaux de ruissellement du massif Sainte-Victoire et une partie des eaux provenant du canal du Verdon. Mais la construction du canal de Provence réduisit l’importance de cet ouvrage qui constitue surtout aujourd’hui une réserve de sécurité.
Une des premières actions d’envergure du Grand Site a été l’aménagement de l’aire d’accueil de Bimont, d’une capacité de 200 véhicules, la plus importante sur le massif. Cet aménagement paysager s’est récemment enrichi de la création de deux itinéraires accessibles aux personnes handicapées.
Publié le 17 janvier 2011 par Bernard Vassor
Par Bernard Vassor
Marie-Laetitia Bonapartre Wise est la petite-fille de Lucien, le frère de Napoléon. Elle fut l'épouse du comte de Solms en 1848, puis du premier ministre Italien Rattazzi en 1854. Femme de lettre, artiste, elle fut la première femme caricaturiste en 1850. Elle tint un salon littéraire, boulevard Bonne-Nouvelle, fréquenté par Hugo, Dumas, Sand Nerval et fut la dernière égérie d'Eugène Sue en exil à Annecy.
Cette lettre fut écrite par Gérard en janvier 1853.
A Madame de Solms
Janvier 1853.
Ne me donnez pas, chère bienfaisante, le beau livre que vous m'avez promis pour mes étrennes, je les convoitais depuis longtemps ces beaux volumes dorés sur tranche, cette édition unique. Mais, ils coûtent très cher et j'ai quelque chose de mieux à vous proposer : une bonne action.
Je vous sens tresaillir de joie, vous dont le coeur est si chercheur ! Et bien ! voici ma belle amie, de quoi l'occuper pendant toute une semaine ! Rue Saint-Jacques, n°7, au cinquième étage, croupissent dans une affreuse misère- une misère sans nom- le père, la mère, sept enfants, sans travail, sans pain, sans lumière.
Deux des enfants sont à moité morts de faim. Un de ces hasards qui me conduisent souvent m' y a porté hier. Je leur ai donné tout ce que je possédais : mon manteau et quarante centimes. O misère ! Puis, je leur ai dit qu'une grande dame, une fée, une reine de dix-sept ans, viendrait en leur taudis avec tout plein de pièce d'or, de couvertures, de pain pour les enfants. Ils m'ont regardé comme un fou. Je crois vraiment que je leur ai promis des rubis et des diamants, et, ces pauvres gens, ils n'ont pas bien compris, mais ils se sont mis à rire et à pleurer.
Ah ! si vous aviez vu ! Vite donc, accourez, avec vos grands yeux si doux, qui leur feront croire à l'apparition d'un ange, réaliser ce que votre pauvre poète a promis en votre nom.
Donnez à cette bonne oeuvre le prix de mes étrennes, car je veux absolument y concourir, ou plutôt remettez à D... les quatre-vingts francs que devraient coûter le chef-d'oeuvre auquel je ne veux plus penser, et je cours au Temple et chez le père Verdureau acheter tout un aménagement de prince Russe en vacances.
Ce sera beau vous verrez ! Vous serez éblouie !
Je cours quêter chez Béranger.
Au revoir petite reine, à bientôt au grenier de mes pauvres. Nos pauvres ! je suis fier en écrivant ces mots. Il y a donc quelqu'un de plus pauvre que moi de par le monde !
N'oubliez pas le numéro. A cinquième, dernier couloir, la porte à gauche.....
Le groupe France Télévisions est connu pour ses nombreuses adaptations de la littérature des dix-neuvième et vingtième siècles. Après Musset ou encore Baudelaire, la chaîne s'attaque maintenant à Stendhal et son roman La chartreuse de Parme. Et pour l'adaptation de ce classique, qui sera diffusée sur France 3, la chaîne a choisi un casting plus qu'exceptionnel.
Le téléfilm est en ce moment en tournage à Parme et à Bologne jusqu'au 16 juillet. Hippolyte Girardot, actuellement à Cannes pour soutenir le film polémique La Conquête dans lequel il interprète Claude Guéant, incarnera le rôle du compte Mosca. François Berléand, lui aussi à Cannes pour présenter Un jour mon père viendra, interprétera le prince de Parme. Quant à la duchesse de Sanseverina, elle sera incarnée par l'excellente Marie-Josée Croze, qui était il y a quelques jours à Athènes pour défendre le très bon Un balcon sur la mer avec Jean Dujardin.
Cette adaptation co-produite par la France et l'Italie n'a pour le moment pas de date de diffusion, mais au vu du casting comprenant l'excellent François Berléand, papa de jumelles de deux ans (Adèle et Lucie) avec sa compagne Alexia Stresi, on a hâte de le découvrir !
http://www.purepeople.com/article/marie-josee-croze-s-attaque-a-un-monstre-sacre_a80226/1
Enregistrement de l'émission "A plus d'un titre " sur RCF diffusé ce samedi à 10h et lundi à 18h16
Honoré d'Urfé, L'Astrée. Première partie
Sous la direction de Delphine Denis
Paris : Editions Honoré Champion, collection "Champion Classiques. Série littératures", 2011.
EAN 9782745321367
720 p.
Prix 15EUR
Présentation de l'éditeur :
Un roman
Un siècle après l'Arcadia de Sannazar (1504), L'Astrée marque l'achèvement de la conquête de l'antique fable pastorale par les littératures européennes en langues vulgaires : paru entre 1607 et 1628, le roman d'Honoré d'Urfé est le dernier des grands chefs-d'oeuvre nourris de la veine des histoires de bergers. Mais la narration des amours de Céladon et Astrée dans la Gaule du Ve siècle inaugure aussi une nouvelle époque de la littérature française. Premier des grands récits publiés au moment où la France répare les plaies nées des guerres de Religion, l'oeuvre est très vite apparue comme une étape décisive dans l'art du roman, en même temps que, par sa philosophie de « l'honnête amitié », elle s'est imposée à ses lecteurs comme une référence commune, offrant ainsi la mémoire littéraire des manières de sentir et d'aimer de l'âge classique.
Ce premier volume d'un ensemble appelé à en compter cinq constitue la première édition critique intégrale de L'Astrée.
Cette publication a reçu le soutien du CNL au titre des " Lacunes ".
Un défi
L'extrême complexité de la tradition éditoriale de l'Astrée a dissuadé plus d'un chercheur de se lancer dans l'aventure d'une publication rigoureuse, véritablement critique. L'Astrée reste classé, en France, jusqu'à ce jour, au titre des « Lacunes du patrimoine » par le Ministère de la Culture. Attendue par toute une communauté de spécialistes et de lecteurs enthousiastes, car aucune édition critique complète de L'Astrée n'a encore vu le jour, en dépit de nombreuses recherches qui ont, depuis le texte procuré par Hugues Vaganay (Lyon, Masson, 1925-1928), enrichi notre connaissance des nombreux problèmes à résoudre sur le seul plan philologique. C'est ce défi que l'équipe éditoriale se propose de relever.
Une méthode
Pour le mener à bien, deux objectifs s'imposent. D'une part, donner à lire un texte établi selon un rigoureux protocole philologique. D'autre part, tout en faisant choix d'une tradition éditoriale déterminée – en l'occurrence la plus diffusée, qui fut aussi celle retenue par les deux grandes éditions collectives de 1632-1633 puis de 1647 –, offrir au lecteur l'intégralité des options éditoriales concurrentes, ainsi que des variantes constituées par les états antérieurs du texte. Il faut donc recourir à un dispositif inédit. Les éditeurs s'appuient ainsi sur deux supports complémentaires :
– d'un côté, le livre imprimé, appareillé de notes critiques en version reliée (collection Champion "Sources classiques" n°104. 9782745321350. 50 EUR) et en version brochée dans le format semi-poche de la collection Champion Classiques, en 5 volumes ;
– de l'autre, un site Internet (www.astree.paris-sorbonne.fr) entièrement dédié au roman, numérisé au format XML TEI, qui permettra au lecteur de confronter les divers états du texte. Un moteur de recherches inédit, élaboré en partenariat avec l'ARTFL (Université de Chicago), facilitera la consultation méthodique des variantes. Les deux conclusions ou continuations rivales (celle de Baro et celle de Gomberville) du roman, resté inachevé à la mort de l'auteur en 1625, figureront également sur le site. Y seront également publiées les réécritures tardives entreprises à compter de 1678, jusqu'à la monumentale édition illustrée attribuée à l'abbé Souchay (Paris, Witte et Didot, 1733, 5 vol.).
L'équipe éditoriale
Delphine DENIS, directrice du projet, est professeur à l'Université de Paris-Sorbonne; Jean-Marc CHATELAIN est conservateur à la Bibliothèque nationale de France; Camille ESMEIN-SARRAZIN est maître de conférences à l'Université d'Orléans; Alexandre GEFEN est maître de conférences en littérature française du XXe siècle à l'Université Montaigne (Bordeaux-III); Laurence GIAVARINI est maître de conférences à l'université de Bourgogne; Frank GREINER est professeur à l'Université de Lille 3; Françoise LAVOCAT, professeur de littérature comparée à l'Université Denis-Diderot (Paris 7); Stéphane MACÉ est professeur à l'Université Stendhal-Grenoble III.
photos perso de vendredi dernier à Paris
Situé à côté des Champs Elysées, le Musée Jacquemart-André présente la plus belle collection privée d’œuvres d’art de Paris, associée à l’atmosphère d’une grande demeure du XIXème siècle. Découvrez avec une visite audioguidée ce magnifique hôtel particulier, la passion d’Edouard André et de Nelie Jacquemart et leur éblouissante collection de peinture flamande, du XVIII siècle français, de la Renaissance Italienne, de mobilier rare… Le café Jacquemart-André offre l’un des plus beaux décors de Paris. Un moment inoubliable dans le musée préféré des Parisiens
http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/jacquemart/
Photo perso de l'entrée du musée du 16 septembre 2009
Précédente publication:23/09/2009 15:57
-Treize ans :
-Une coupure de bonheur :
-Il n’y a plus que toi :
D'autres poèmes disséminés dans ce blog, un livre pour eux et un chapitre dans mon recueil "Des paysages amoureux et érotiques"( catégorie à ce titre dans "ce que j'écris") que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.
Marie-Antoinette, icône moderne ? Il y a seulement vingt ans, qui aurait imaginé voir ainsi celle qu'avec mépris les pamphlétaires de son temps surnommaient « l'Autrichienne » accéder au rang de star – héroïne glamour pour Sofia Coppola, sujet d'une biographie signée de la Britannique Antonia Fraser (1) ? L'engouement populaire pour le destin tragique de Marie-Antoinette, exécutée en octobre 1793 alors qu'elle n'était plus la reine de France, atteint aujourd'hui des sommets. Reposant, en partie, sur un élan de compassion parfaitement anachronique, qui fait même comparer Marie-Antoinette à Lady Di , l'une et l'autre victimes expiatoires de leur époque, l'une et l'autre femmes « rebelles », modernes, ayant payé au prix fort l'affirmation de leur singularité.
Cet excès irraisonné d'empathie apparaît comme la réponse outrée à l'aversion démesurée qu'elle provoqua longtemps. C'est que Marie-Antoinette revient de loin. Il n'est besoin, pour s'en convaincre, que de se plonger dans les libelles et pamphlets haineux qu'elle suscita, dès les premières années de son mariage (1770) avec le futur Louis XVI, qui n'était encore que le Dauphin. Chantal Thomas a fait ce travail et a publié, en 1989, l'année du bicentenaire de la Révolution, les fruits de cette immersion dans les archives : ce fut La Reine scélérate (2), belle étude historique qui tient le registre des agressions verbales d'une violence inouïe dont fit l'objet Marie-Antoinette. Injures teintées de xénophobie, de misogynie, de fantasmes sexuels, qui contribuèrent à véhiculer l'image erronée d'une souveraine frivole, dépensière, traîtresse, incestueuse.
Le propos rigoureux et argumenté de Chantal Thomas n'était certes pas d'idéaliser Marie-Antoinette, mais simplement de rectifier l'image, de lui rendre ses justes couleurs. En se gardant de toute sensiblerie. En évitant aussi le piège de la manipulation historique et idéologique qui consisterait, à travers la réhabilitation de la reine, à mettre en cause l'héritage de l'événement révolutionnaire et les valeurs fondatrices de la République issues de ces années terribles. Entre glorification et diabolisation, l'équilibre réside dans une vérité historique à laquelle ont contribué aussi, au cours des dernières années, les travaux biographiques d'Evelyne Lever (3) et les réflexions de Mona Ozouf sur la Révolution et la fin de la royauté (4). Marie-Antoinette est bel et bien un individu d'Ancien Régime. Une figure complexe « attachée à une image ancienne de la royauté que dans le même temps elle bafoue et contribue à discréditer », explique Mona Ozouf dans le hors-série que Télérama consacre à Marie-Antoinette. Une personnalité qu'aucun cliché ne saurait résumer.
(1) Ed. Flammarion.
(2) Ed. du Seuil et en poche dans la coll. Points.
(4) “Varennes, la mort de la royauté”, éd. Gallimard.
(3) Ed. Fayard. On doit aussi à Evelyne Lever la très belle édition de la “Correspondance de Marie-Antoinette” (éd. Tallandier).
A VOIR
Marie-Antoinette, exposition par Robert Carsen : 300 oeuvres (peintures, sculptures, objets d'art...) pour évoquer la vie et le siècle de la souveraine. Du 15 mars au 30 juin aux Galeries nationales du Grand Palais, Paris VIIIe. Tél. : 01-44-13-17-17.
A LIRE
Télérama Hors-série "Marie Antoinette, rétrospectice au Grand Palais", 7,80 €.
http://www.telerama.fr/scenes/26006-une_tete_qui_nous_revient.php
Bonjour,
Où l'on découvre les secrets d'une bourgeoisie hollandaise
Jan Steen, La visite du médecin, vers 1660, Wellington Museum, Londres |
Dans un intérieur bourgeois richement décoré, une jeune femme visiblement mal en point se tient la tête tandis qu’un médecin lui prend le pouls.
Une domestique tient un flacon de verre. Il s’agit de la Visite du médecin, peinte par Jan Steen en 1660. Une scène de la vie quotidienne, bien banale en somme…
Mais quand on connaît la malice du peintre hollandais et son goût pour les énigmes, on peut y voir tout autre chose.
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Je n'écris plus
Mais je t'aime de plus
En plus
Je crie beaucoup
Et je te pousse à bout
Mais ça reste nous
J'ai toujours mal
Et ça me fait aussi mal
De t'aimer mal
Je parle trop
Du boulot
C'est un de mes maux
Je me plains sans cesse
Mais jamais je ne cesse
De désirer tes caresses
Tu m'as fait si peur
Peur de perdre le bonheur
De nos corps à cœur
Je n'écris plus
Mais je t'aime de plus
En plus
Vendredi 22 mai 2015,18h48
BONNE FETE
Lire la note de Bogomila Welsh-Ovcharov dans le cadre de la polémique.
"Voici la découverte la plus révolutionnaire de toute l’histoire
de l’œuvre de Van Gogh. Non pas un dessin, ni dix,
ni même cinquante, mais soixante-cinq !"
Ronald Pickvance
Du livre de comptes, autrement appelé "brouillard", offert par monsieur et madame Ginoux, les propriétaires du Café de la Gare à Arles, Vincent Van Gogh a fait un carnet de dessins qu’il a emporté avec lui pendant deux années cruciales, dans ses pérégrinations en Provence, entre février 1888 et mai?1890, pour réaliser des paysages, des esquisses, quelques portraits, dont celui de Gauguin, et son autoportrait, de face, saisissant. On découvre ainsi toute la gamme du génie dans les derniers mois de sa vie, juste avant la remontée fatale vers Auvers-sur-Oise.
Ce document d’une valeur historique et esthétique inestimable a traversé plus de cent vingt ans d’oubli pour ressurgir aujourd’hui comme un trésor intact, dont l’analyse détaillée de Bogomila Welsh-Ovcharov permet de saisir toute la mesure et le retentissement. Elle raconte l’histoire passionnante de ce "brouillard", et resitue chaque dessin dans le contexte de l’œuvre de Van Gogh et de son séjour à Arles puis à Saint-Rémy-de-Provence.
Ce livre est l’acte de divulgation d’un carnet enfin retrouvé, et porté à la jouissance de chacun.
Toi
Toi, qui es mon espace et mon paysage
Toi, qui es mon jardin secret et mon paradis sur terre
Toi qui hais ceux qui m’infligent des souffrances
Toi qui aime ma peau, mon corps et mon visage
Toi qui es mon mari, mon amant et mon frère
Je sais que cela est beaucoup et te pèse
Toi qui es mon ami et ma famille
Je suis plus forte que tu ne penses
Toi que j’aime aimer lorsqu’aimer aime
Caresser, embrasser et se nourrir d’étreintes
Toi qui m’aimes sans mesure
Mesure que je t’aime plus que moi-même
Toi qui calme un peu mes angoisses
Toi qui me fais gagner en confiance
Appuie-toi sur moi plus, sur mes faiblesses :
Pour toi, elles se feront forces.
22 mai 2017
Yaël Armanet : « J'ai continué le combat de mon mari pour la paix au Proche-Orient » Yaël Armanet, femme de Dov Chernobroda, architecte-urbaniste israélien, militant pour la paix entre Palestiniens et Juifs (1). |
Pour voir en quoi l'actualité influe sur moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog
textes, Serge Vannier ; photogr., Alain Ruter photogr. aériennes, Charly Hel
Edité par CPE éd. , 2005
Support : Livre
http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/145223/les-ponts-de-la-loire
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Préface de Stella Mancuso.
Traduit de l’italien par Christophe Carraud.
Un ouvrage de 560 pages, de format 22 x 27 cm, imprimé à Venise sur les presses des Grafiche Veneziane.
890 illustrations. Relié sous jaquette.
Venise est une ville est un ouvrage exceptionnel d’intelligence urbanistique et environnementale. Le titre en manière d’évidence ironique et affectueuse fait le fond du propos de l’auteur, Franco Mancuso, architecte et urbaniste de renom, dont l’acuité du regard — technique, historique, critique — offre au lecteur de comprendre Venise comme peu d’ouvrages le lui permettent. Venise est une ville : non pas une image, un prétexte à rêverie, un conservatoire de temps révolus, un tableau romantique ou une méditation sur la mort et ses masques — ce qu’elle fut trop souvent, et chez trop d’esprits, pour que l’auteur ait à s’en soucier. Non : une ville où l’on vit, une ville bien actuelle aussi, invitant à la vie qu’on peut y mener, que ses habitants y mènent concrètement, et surtout au déchiffrement de ses formes, de la manière dont elle s’est construite et dont elle continue d’exister.
Mais bien sûr ce n’est pas n’importe quelle ville : non seulement parce qu’une cité lagunaire n’est pas chose fréquente, et que l’est moins encore une telle richesse architecturale et artistique. Mais aussi parce qu’elle n’a cessé d’inventer sa façon propre d’être une ville, dans les conditions où elle se trouvait. D’où l’immense intérêt de l’ouvrage de Franco Mancuso, dont le lecteur peut suivre les explications et les descriptions pas à pas, en vérifiant au besoin sur le riche matériau documentaire rassemblé par l’architecte : quelles ont été les réalités de sa construction — les moyens de sa négociation avec l’eau, les techniques qu’elle a mises au point, les principes urbanistiques qu’elle a su inventer, en somme cette industrie toute concrète qui l’a rendue telle ? Comment a-t-elle pu exister dans un site si hostile à toute habitation, et comment peut-elle continuer de le faire quand celui-ci est soumis à toutes les menaces de la « modernisation » de la Lagune ?
On sait gré à l’auteur de répondre à ces questions avec la sobriété précise et ardente de ses compétences urbanistiques, sans se perdre en propos mille fois lus ; sa connaissance de Venise — qu’il habite depuis l’enfance — et l’inquiétude où il est du devenir de la ville et de son environnement posent à leur manière une question essentielle, celle que suggérait Giancarlo De Carlo : « Venise apparaît par magie plus belle tous les jours, simplement en restant telle qu’elle est, parce que les villes du monde deviennent tous les jours tragiquement plus laides. »
Richement illustré d’images en grande partie inédites, le livre de Franco Mancuso permet aussi de mesurer la place que peut occuper aujourd’hui l’histoire de Venise et de sa Lagune dans la réflexion sur le devenir des villes que nous habitons et des lieux où elles s’inscrivent.
http://www.revue-conference.com/collection-lettres-d-italie/venise-est-une-ville.html
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Clergé | ||||||||||||||||||||||||||
En 1770, le clergé se composait de 7 personnes : 2 acolytes En 1834, le curé était M. Godequin, 3, rue d'Elbeuf. | ||||||||||||||||||||||||||
Mobilier | ||||||||||||||||||||||||||
Elle contenait une chaire de bois du XVIIe siècle provenant de l'église Saint-Herbland. Une statue en bois polychrome, du XVIIIe siècle également, représentant saint Sever et placée près du maître-autel, pourrait faire partie de l’ancien mobilier. Un maître-autel surmonté d’un retable avait été installé dans l’église en 1721. Les panneaux orientaux des voûtes de bois étaient peints. Ils contenaient, à droite, la Vierge, saint Jean, saint Luc, saint Grégoire, saint Jérôme, saint Paul et, à gauche, Jésus Christ, saint Marc, saint Matthieu, saint Pierre, saint Augustin, saint Ambroise ainsi que quelques anges et, au-dessus, un prêtre, sans doute le curé de St-Sever qui les avait fait exécuter. La pierre de dédicace de l’église datant de 1538 est encore bien visible au revers du portail de l’actuel. | ||||||||||||||||||||||||||
Tableaux | ||||||||||||||||||||||||||
Une toile peinte par Déhays fils (1746) figurait dans la décoration de l'église. En 1849, elle avait reçu une toile, copie d'un tableau du peintre Lesueur, l'Assomption. Deux toiles de l’actuelle St-Sever proviennent de l’ancienne église : Jésus nourri par les anges d’un artiste anonyme du XVIIIe siècle et un Ecce homo (ce dernier tableau étant sous verre). Un tableau de confrérie figurait dans l'église. L'église est figurée en arrière plan, à gauche. Il ne reste que deux tableaux dans une chapelle à l'est, près de la sacristie. | ||||||||||||||||||||||||||
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Nouvelle église | ||||||||||||||||||||||||||
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Mobilier | ||||||||||||||||||||||||||
Le maître-autel est particulièrement orné de multiples panneaux historiés. L'autel de la chapelle absidiale est est en bois et consacré à Saint-Michel, celui de la chapelle ouest est à la Vierge. Une poutre de gloire orne l'arc de la première travée de la nef. | ||||||||||||||||||||||||||
Vitraux | ||||||||||||||||||||||||||
Les vitraux sont de M. Drouin. Il y a cinq verrières dans le chœur, toutes de 1860.
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Tableau | ||||||||||||||||||||||||||
Un tableau de confrérie fig | ||||||||||||||||||||||||||
Orgues | ||||||||||||||||||||||||||
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Cloches | ||||||||||||||||||||||||||
L'ancienne église possédait trois cloches qui avaient été fondues par Joseph Mahuet et Petitpas, le 30 août 1758 dans une cour de la rue Pavée. deux d'entre-elles disparurent à la Révolution et furent remplacées en 1814. La Marie-Michel avait été fondue Par Caplain Père et fils. Elle nécessita une refonte à la fin du XIXe siècle. Elle se nomma ensuite Marie-Antoinette-Mathilde et fut fondue par Adolphe Havard de Villedieu. Elle avait été vendue par Henri Roy, de Sainte-Austreberthe. | ||||||||||||||||||||||||||
Confréries | ||||||||||||||||||||||||||
Les confréries vécurent de nombreux conflits. La Charité. Elle existait semble-t-il au XIIe siècle. Elle a été reconstituée en 1465 et approuvée en 1489. Confrérie de sainte Suzanne, saint Mathurin et sainte Barbe. Elle apparaît en 1468 et est à nouveau érigée en 1525. Confrérie du saint Esprit, saint Jean-Baptiste, saint Sébastien. Fondée en août 1566. Confrérie du saint Sacrement. Approuvée en 1681. Confrérie de sainte Clothilde. Confrérie du Sacré cœur. Confrérie de Notre Dame de Pitié. http://www.rouen-histoire.com/Eglises_Rouen/St-Sever.htm |
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Thierry Gallauziaux, David Fedullo
Edité par Eyrolles , DL 2012
Support : Livre
http://mediatheques.saint-etienne.fr/
Le mystère de la lecture, c’est que de toutes les passions, c’est une de celles qui ne s’épuisent pas. On pourrait imaginer qu’avec le temps vient la lassitude. C’est tout le contraire. L’appétit reste vif. On mesure tout ce qu’on n’a pas lu et nous restera à jamais ignoré. On va mourir sur sa faim. Des continents entiers demeureront ignorés qui contenaient de petits paradis et des sortilèges qui garderont leurs secrets.
Pour moi, je n’ai jamais envisagé la lecture que comme un décryptage de ma propre vie. Aussi, quand viendra l’heure, ce ne sera pas seulement au dernier mot d’un livre mais à mon dernier souffle qu’il faudra ajouter le mot « fin »
(…) A ces amis qui ont enchanté ma vie, je devais bien dire ma reconnaissance : c’est ce livre.
Nathalie Nerval est une comédienne française, ayant passé près de vingt-cinq ans à la Comédie-Française, née le à Paris et morte le à Paris.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Nerval