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  • Mary Cassatt à Paris: Dessins & Gravures de la Collection Ambroise Vollard

    Le Mona Bismarck American Center for art & culture est ravi d’annoncer que notre prochaine exposition sera Mary Cassatt à Paris: Dessins & Gravures de la Collection Ambroise Vollard, du 26 septembre au
    20 janvier 2013.

    L’Impressionniste américaine Mary Cassatt (1844-1926), ayant vécu à Paris, était fascinée par les défis et les possibilités artistiques qu’offrait la gravure, lui permettant de se concentrer essentiellement sur la forme, le geste ainsi que l’expression.

    A l’époque, Ambroise Vollard, l’audacieux marchand d’art de Paris, fut frappé par la modernité et la vitalité de son travail sur papier, et plus particulièrement par les impressions à différentes étapes de ses gravures, qui laissent un témoignage important sur le processus créatif. Vollard fit donc l’acquisition de l’entière collection des gravures et dessins dans l’atelier de l’artiste, et les garda en sa possession jusqu’à sa mort.

    Pour la toute première fois, près de 70 des impressionnants travaux de Cassatt seront exposés dans Mary Cassatt à Paris: Dessins & Gravures de la Collection Ambroise Vollard, parmi lesquels on trouvera des gravures, des aquatintes, des transferts de pastel et des dessins préparatoires. Le Mona Bismarck American Center for art & culture est ravi de présenter ces œuvres dans la ville de Paris, ville tant aimée par leur créateur et leur collectionneur, et où elles n’ont jamais été montrées depuis leur création.

    http://monabismarck.org/programmes/exposition/en-ce-moment

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Nous avons aimé ce week-end:Les Saintes Maries de la MER

    100_1827.JPGPhotos perso du musée

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    Ce musée est un hommage au marquis Folco de  Baroncelli-Javon (1869-1943), personnage emblématique de la Camargue. Lou Marquès, dirigeant du journal félibréen « l’Aïoli » en Avignon, ardent défenseur des coutumes du patrimoine écologique , traditionnel et culturel de la Camargue, il mène une vie de gardian et milite en faveur de la tolérance. C’est à lui que l’on doit la reconnaissance du pèlerinage gitan par les autorités ecclésiastiques.

    Le musée abrite les témoignages des traditions camarguaises, des collections consacrées à la zoologie de la Camargue, à l’archéologie des Saintes Maries de la Mer et au folklore régional. Les pièces ont été réunies en 1942 par un groupe de mainteneurs locaux.

    Le musée est  installé dans l’ancien Hôtel de Ville, aussi prétoire de justice et de paix, construit en 1876 par l’architecte arlésien Véran, qui succède au premier hôtel de ville édifié en 1655. De cet édifice, seuls subsistent les médaillons de marbre aux armoiries de France et de Navarre d’une part, des Saintes Maries de la Mer, d’autre part, sculptés par l’artiste lyonnais Pierre Sibrent, au XVIIème siècle. .

    http://www.saintesmaries.com/page.php?haut=1&navig=visiter&ssnavig=visiter3&sssnavig=visiter&page=visiter3

  • L'église des Saintes-Marie de la MER

    Construite près de l’embouchure du Petit-Rhône, l’ Eglise des Saintes Maries de la Mer avait une position stratégique importante. Car au moment de son édification, aux IX° et XII° siècles, les pirates sévissaient sur la côte et il fallait se défendre contre les invasions.

    L’église domine le village et est visible à 10 km depuis l’intérieur des terres. Il s’agit d’une véritable forteresse, formée d’une nef unique et droite, sans ornement et haute de 15 mètres. Le toit est entouré d’un chemin de ronde, avec créneaux et mâchicoulis et servit de tour de guet. Le chœur et l’abside sont surmontés par un donjon en hémicycle qui renferme l’ancienne salle du corps de garde appelée « chapelle haute ». Les murs de l’église sont percés de meurtrières. Elle servait de refuge pour la population et on y trouve même un puits d’eau douce. Aujourd’hui, la statue de Sara, élément essentiel du patrimoine des gitans, est placée dans la crypte, à droite de l’autel. On remarquera également, dans l’église un autel païen du IV° siècle avant J.C.

    Visite panoramique >>

    http://www.saintesmaries.com/page.php?haut=1&navig=visiter&ssnavig=visiter2&sssnavig=visiter&page=visiter2Photos

    photos perso

     

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  • L'île d'Yeu de Marie Billetdoux

    Par Marie Billetdoux, Stéphan Cladieu
    20/08/2010 | Mise à jour : 18:25

    Les îliens ne sont pas des gens comme les autres. Marie Billetdoux non plus. En 1991, une demi-heure avant de reprendre le bateau, elle achète une maison sur l'île d'Yeu. Depuis, son histoire d'amour ne s'est jamais démentie, comme en témoigne cette évocation élégiaque.

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    <strong>Sous la bienveillante garde de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle</strong>, la plus ancienne chapelle de l'île, le petit port de La Meule, unique refuge de la côte sauvage, accueille dans son ventre de granit des embarcations telles ce vieux petit cotre de pêche ou ce corsaire tirant sur son amarre.
    Sous la bienveillante garde de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, la plus ancienne chapelle de l'île, le petit port de La Meule, unique refuge de la côte sauvage, accueille dans son ventre de granit des embarcations telles ce vieux petit cotre de pêche ou ce corsaire tirant sur son amarre. Stéphan Gladieu / Le Figaro Magazine

    C'est une fière, une pudique, une qui ne se donne pas le premier soir, ils arrivent non prévenus ou malmenés par une mer verdâtre, à «cinq lieues» du continent, remettent pour premier tribut à la sortie du bateau leur sac à vomissement et, laissés seuls, absolument seuls en un instant, valises aux pieds, tandis que s'éloignent bruyamment à l'entour 2 CV bleu pâle ou rouge framboise, jeeps, Méharis, emportant par familles entières les habitués et leurs connaissances, ils vont attendre là, sur le quai de Port-Joinville, le retour des deux seuls taxis partis surchargés, par chemins et venelles, déposer devant leur portail les propriétaires de résidences secondaires, plus nombreuses aujourd'hui que les maisons des Islais...

    C'est une violente, une qui a du chien, une qui charme au premier œil, ils ont pris l'aller-retour pour la journée ou pour la semaine, mariés devant Dieu à la fleur de l'âge ils sont prêts tout à coup à s'endetter, à se ruiner pour elle, royaume pour les enfants, vrai livre animé où se lèvent par surprise des mini-reliefs, des moulins, des puits, des tirettes, des petites portes et des volets multicolores qui s'ouvrent et qui se ferment...

    Tantôt île, tantôt presqu'île il y a quelques millions d'années selon le niveau de l'océan, longtemps coupée du monde (« Certains jours on ne voit plus le continent » alors résonne la corne de brume) mais toujours convoitée, assaillie avant les estivants par les envahisseurs de toutes sortes, barbares, pirates, corsaires (assiettes en étain et longs pistolets de bois à guirlandes d'argent giseraient par centaines de mètres de fond) - longtemps elle n'a pas fait parler d'elle. Encore stupéfait de son triomphe à Ré, Satan offre toujours, contre une âme, ses ouvriers contrefaits pour 25 km de pont, mais n'a pas réussi à conclure, manque l'enfant, dit-on, - « un garçonnet de 4 ans de préférence » - à emmurer vivant dans les premières fondations pour leur solidité comme à Rosporden (Finistère) celui, tout nu, une chandelle bénite dans une main, un morceau de pain dans l'autre, qu'on entend, la nuit, appeler sa mère...

    Posée dans l'océan à la proue de l'Europe, l'air d'un jeune chat assis, de dos, fixant les Anglais, oreille gauche dressée (la Pointe du But) oreille droite moussue (la Pointe de la Gournaise), le bout de la queue à la Pointe des Corbeaux, faisant gros dos du côté du large (la Côte sauvage), accueillante par où justement elle est vulnérable et par où on l'aborde depuis toujours, elle est faite de la pierre dont elle a fait ses églises et du bois de ceux qui n'ont (n'avaient) besoin de personne, hors la protection de Notre-Dame-du-Port, patronne des marins.

    Elle est là, fragile et forte à la fois, brutalité de la lumière, rose des hortensias, bleu vif des coques dansant au bas des quais, jaune des genêts et des mimosas, vert noir des hauts cupressus, mais aussi soumission, consci ence perpétuelle de celle avec les humeurs de qui chaque matin il faut compter, traiter ou pactiser; celle qui, par gros temps et grosse lune, renverse les navires, libère des hordes de chevaux blancs étincelant soudain comme les rubans des danseuses chez Degas dans le vaporeux du tulle, qui courent, courent à sa surface tout en poussière d'eau se fracasser contre les rochers; celle qui la cerne de sa présence parallèle, qui la nourrit, mais lui prend ses enfants, et d'où s'élèvent, « chaque fois que la lame en fureur roule leurs ossements dans ses plis et les éloigne du rivage », les gémissements des âmes des naufragés... (la zone la plus touchée des côtes de Vendée).

    Nombre de bateaux ont été perdus «corps et biens», sans autre explication que la violence des tempêtes, un long passé d'attente, de courage, de sauvetages la Norvège reconnaissante »), puis de deuils a marqué une population de femmes, d'enfants, d'anciens et de malades restés à terre, tandis que les hommes « prenaient service en mer comme mousses dès l'âge de 10 ans »... Ceux dont l'océan n'a pas rendu le corps - il faut 9 jours, dit-on -, chaque fois qu'une porte grince, sont toujours attendus.

    Mais nombre de miracles aussi ont jalonné l'histoire de cette terre, terre enfantine et impétueuse où il faut faire avec les astres, avec le vent, avec les flots et les esprits: « Vierge, tes marins et tous leurs enfants / jamais n'oublieront tes bienfaits touchants / car cent fois ton bras menant au rivage / leur fit éviter un triste naufrage /... Reine du port, chantent depuis près de deux siècles (au temps où on chantait en mer) les marins en chœur, nous te saluons ! » Il n'est que de voir la photo prise du côté des Chiens-Perrins, au large de la Pointe du But, pour être parcouru d'un long frisson chargé d'effroi: la force de la houle là-bas est telle que l'écume épaisse, devenue jaune, semble charrier des ballots de coton brut... C'est alors (1620) qu'un maître d'équipage et un vicaire de la paroisse, après avoir ordonné de « couper les mâts », vouèrent le navire « à la glorieuse sainte Anne » et le navire... se releva! Mais aussi le Bienheureux Louis-Marie Grignion de Montfort qui réussit à déplacer, seul (1712) un énorme rocher. Mais aussi l'abbé Théophile Poirier et l'instituteur Edouard Moreaux - « nous partions quatre en excursion... » -, qui furent « à deux doigts de la mort » sauvés du lieu-dit «le Trou d'Enfer» le soir du 8 décembre 1921 par Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours...

    J'ai compté, sur une carte simplifiée, 4 trous, 6 grottes, 1 cap, 3 phares, 2 becs, 10 anses, 19 pointes, 2 églises dont un clocher tronqué par la foudre, 4 cloches, 2 cimetières et... 23 plages: il y a celle où tout de suite on n'a plus pied, celle où il n'y a jamais de vives (ou «épines de Judas»), celle où les petits ne risquent pas de se perdre, celle où « il n'y a personne », celle éclairée comme à Venise par un soleil dans le dos, celles dont on revient seul, à bicyclette au soleil couchant, ébloui, avec des mines d'explorateur de terres encore vierges, celle où les jeunes, aplatis en étoiles sur le sable en fin d'après-midi, nous préparent la société future tandis que les vagues, en rouleaux tout à coup, déchainées, trouant le sol sous les pieds, retirent leur culotte aux enfants, médailles de baptême, croix d'or en pendentifs ou boucles d'oreilles car les dames, ici, surtout plage des Vieilles (c'est un poisson), se baignent avec bijoux.

    Mais quand la mer le matin est plate, presque laiteuse, on peut voir ces dames immobiles au milieu, une cuisse levée, puis l'autre, une main en cuiller ramenant rapidement un peu d'eau sur les bras ou la nuque, parlant à une autre semblable se découper sur l'horizon et l'air aux échos de cathédrale, par bribes alors, porte aux oreilles les évènements de l'hiver: « Domitille a quitté Noé... Elle m'a dit : "Ma-man-je-ne-le-sup-porte-plus !..." » et cela peut durer un temps infini. C'est là, dans l'île, qu'on a connu tant de «premières fois»: la première fois que, pour suivre les autres, on s'est lancé à l'eau du haut de la falaise; la première fois qu'on a chanté à grande voix, «Chez Tintin», à Saint-Sauveur - les bébés en pyjama sur les épaules des papas debout dans la petite rue - des chants de marins; ou des chansons fleuries (entendez gaillardes) «Chez Jeannette», au bar de l'Escadrille, jusqu'à 3 heures du matin et foulé la rosée de Vendée; la première des «premières fois», derrière les dunes, attirée là par le séducteur de l'été (du latin seducere, conduire à l'écart) qui s'est marié deux ans plus tard avec une autre, car, de Paris, d'Angers, du Mans, d'Amboise on vient à Yeu s'épouser. Noces en juillet amènent les regrets; en août, époux jaloux; mariage retardé, mariage faussé; mais combien de mariages, aussi, sous la pluie? Si les mariés se mouillent les pieds, ils seront trois dans l'année: la première fois, alors, qu'on remorque son bébé en carriole jusqu'aux plages; la première fois qu'on lui met sur la langue un doigt trempé de pineau, des miettes de tarte aux pruneaux (pâte semi-feuilletée au beurre salé, 5 cl de rhum pour 200 grammes de pruneaux, cannelle, sucre, croisillons de pâte dorée au jaune d'œuf, 25 minutes à 220 °C) pour la tête qu'il fera; la première fois que, ligoté sur le porte-bagage de la bicyclette, on va l'emmener par les chemins creux à travers la lande couchée par le vent essayer, à son tour, de basculer la Pierre tremblante dans la mer; la première fois qu'on voit se vendre des poissons entiers, bars, turbots, dorades, ou des langoustines par kilos dans la balance: « Cinq kilos, ça vous fait trop ? » devant tout le monde, songeant à part soi « C'est sans doute ça, le bonheur »; la première fois que, ruisselant de larmes assise sur la plage, n'ayant plus le temps ni de courir ni de crier, les yeux fixés dans le ciel au sommet de la falaise où progresse en file indienne vers le vide une dizaine de jeunes gens nus, vous priez pour votre grand qui va sauter. Mais qu'un Islais en visite l'aperçoive un peu plus tard sur le canapé: « A feurm'ses eilles pir qu'ine peutonc ! » (il dort bien!).

    Maisons du bourg et fleurs des rues, hantées encore par les silhouettes noires des dentellières et des gaufreuses en quichenotte, ou maisons avec terrain, marguerites et résineux? Il y a ceux qui trouvent vulgaire la rose trémière, - une roturière qui se prend pour une aristo (al et fagotée comme une maraîchine), une m'as-tu-vu qui fait sa pimbêche au pied des façades (a leuve un nez pir qu'in chin qu'emporte ine tripe), et ceux qui la révèrent pour les mêmes raisons, sa solitude et son indépendance. Il y a ceux qui se souviennent des forts caractères qu'a produit cette île: l'abbé Tournemire qui réglait les différends entre paroissiens à coups de poings, mort à la guerre, ou la veuve Dumonté, née Félicie Bernard: « Je donne et lègue tous mes biens aux pauvres et malades de la commune de l'île Dieu (sic)... Le nom de M. Dumonté sera mis en relief sur la porte d'entrée [de l'hôpital], si on n'accepte pas cette condition, je ne donne rien ! », il y a 134 ans... Et il y a ceux qui oublient qu'elle a dû conquérir tout de haute lutte pour sa survie (l'électricité par câbles sous-marins en 1954, l'eau courante idem en 1961 seulement, coupures mémorables par «cargos non identifiés», etc.), une île qui se réveille ahurie de s'entendre appelée, depuis quelques étés, «le Saint-Tropez de l'Atlantique».

    Et pourtant... Visite de maisons à vendre (un jeune notaire vient d'arriver), mais aussi concours de surf-casting, sorties en voilier pour la journée ou le coucher de soleil, école de plongée, championnats et tournois de foot pour benjamins et poussins, défilés de chars fleuris à la Pentecôte, Fêtes de la sardine, dédicaces à la Maison de la presse, après-midis patois par l'association « Y vl'ons parler îlas », trail sur 45 ou 23 km organisé par les pompiers de l'Extrême, florilège d'airs et de duos d'opéras, et même, même, saut en «chute libre», de l'hélico OYA VENDÉE, 15 minutes de vol (+ le film): « Avec une mariée aussi ? » fis-je, voyant déjà la robe, le voile, les petits pieds dans le ciel comme un Chagall: « Mariée, divorcée, pacsée... J'emmène tout le monde ! »


    Les bonnes adresses de Marie Billetdoux


    Crédits photo : Le Figaro Magazine

    Le restaurant La Meule (barbecue sur la terrasse en juillet-août, 02.51.59.57.32).

    Le restaurant «Les Bafouettes» (spécialités de la mer, 02.51.59.38.38).

    Le café «A l'abri des coups de mer» (Chez Tintin), à Saint Sauveur, (pour ses tables en merisier «polies par les manches des marins» et son ambiance, (02.51.58.52.31). On ne réserve pas, on entre, on prend un verre.

    La crêperie Snack-Martin (pour ses patagos à l'ail et au vin blanc, 02.51.58.52.68.)

     

    Par Marie Billetdoux

  • J'ai fait découvrier hier à mon mari:Musée Lumière

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    Le musée Lumière offre au visiteur un parcours esthétique, scientifique et historique sur l'histoire de l'invention du Cinématographe par Louis Lumière en 1895.
    La collection d'appareils anciens de la Ville de Lyon acquise en 2003 comporte d'incontournables chefs d'œuvre techniques. Parmi eux, le Cinématographe dit "n°1", celui qui projeta les dix premiers films le soir du 28 décembre 1895 au Grand Café à Paris devant 33 curieux qui devinrent les premiers spectateurs. Cette collection a été rassemblée par le docteur Paul Génard et se mêle avec celle de l'Institut Lumière.


    Le scénario d'exposition du musée Lumière a été réalisé par Dominique Païni, Directeur du Département du Développement Culturel du Centre Georges Pompidou, d’emblée passionné par le projet qu’il a mené depuis l'été 2002. Dominique Païni a été choisi pour ce qu’il est : un intellectuel praticien, un homme de cinéma et un homme des arts plastiques qui porte une réflexion originale sur la question muséographique du cinéma.

    Le musée Lumière valorise Louis et Auguste Lumière autant comme artistes que comme ingénieurs et s’appuie sur une conception de l’espace qui entend mettre l’extraordinaire Villa familiale en valeur. Il s’étend sur l’ensemble les trois étages du "Château Lumière" qui est ouvert pour la première fois au public.
    Le parcours du musée Lumière n'est pas chronologique ; il favorise les grandes tendances créatrices et scientifiques de ces génies de la recherche optique et médicale qu'étaient les frères Lumière.

    Sur quatre niveaux différents et vingt et une pièces ouvertes au public, le musée offre un regard sur Lumière peintre, sur la préhistoire du cinéma avec de nombreux objets interactifs, sur l'évolution technique qui a conduit au Cinématographe, sur Lumière cinéaste et ses opérateurs, sur Lumière photographe avec la plaque sèche et l'autochrome, sur Lumière inventeur avec des objets insolites exposés, sur des artistes contemporains qui regardent le monde comme Lumière et sur le premier et deuxième étages de la Villa entièrement consacrés à la famille avec un détour par une salle d'appareils en hommage à Paul Génard et par trois salles d'expositions temporaires.
     

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    La Villa d’Antoine Lumière, construite en 1900 par trois architectes, demeure encore aujourd’hui une des plus majestueuses demeure privée. Elle est ici reproduite à l’échelle 1/20ème et a été réalisée par Dan Ohlmann, l’un des plus grands miniaturistes du monde. Objet d’une précision sidérante, elle permettra au visiteur de tout connaître sur la demeure.




    Le Photorama ou l’invention démesurée de Louis Lumière enfin visible. En 1901, le public pouvait admirer des photos projetées à 360° sur une hauteur de 6mètres. Dans le musée, retrouvez la reproduction du Photorama et entrez dans le port de Marseille au début du siècle.

    Information et réservations

    1 ere note de visite seule:

    07/06/2010 11:29

  • ”La dame qui tue” de Marie-Aude Murail

    Tout commence par la réouverture d'une tombe étrusque vide, probablement dévalisée par des pillards. Mais si cette tombe ne contient plus rien, pourquoi ses couloirs ont-ils été soigneusement murés? Pourquoi est-elle truffée de pièges? Et pourquoi le matériel utilisé pour les fouilles disparaît-il? Une fois de plus, pour Nils Hazard et Catherine Roque, les héros de Dinky rouge sang et L'assassin est au collège, les énigmes s'accumulent. Quel étrange secret les jumelles Angela et Mina sont-elles susceptibles de révéler? Pourquoi Mateo, l'idiot du village, tombe-t-il à genoux, tétanisé par la peur, lorqu'il voit une femme en noir? Et par quelle ironie l'ouverture d'un tombeau peut-elle devenir une course contre la mort? Retrouvez Nils Hazard dans: "Dinky Rouge sang", "L'Assassin est au collège", "Tête à rap", "Scénario catastrophe", "Qui veut la peau de Maori Cannell?", "Rendez-vous avec Monsieur X".

    Source:

    http://www.ecoledesloisirs.fr/index1.htm

  • FEMMES ARTISTES, de Mary Cassatt à Sophie Calle

    Tamara de Lempicka

    Fort du succès de nos ventes thématiques en 2012, les départements Art Moderne et Art Contemporain présentent à l’occasion de la journée internationale de la femme la vente « Femmes Artistes ».
    Cet événement proposera une traversée du XXème jusqu’à nos jours…Si la femme a toujours inspiré l’art de notre civilisation, elle est aujourd’hui plus que jamais acteur de la création. Notre propos est bien là : montrer et offrir aux collectionneurs la création à travers la sensibilité féminine ainsi que réaffirmer l’importance de la femme en tant que précurseur dans l’Art.
    Durant ces deux derniers siècles, sont apparues des femmes artistes dont l’importance et l’influence n’est plus à démontrer.
    Ce thème a donc deux objectifs : montrer la création moderne et contemporaine au travers du regard de la femme et rendre honneur au rôle de la femme en tant que force et symbole de progrès.

    Les oeuvres de Tamara de Lempicka :


    Les oeuvres de Sonia Delaunay :

     

    La Section contemporaine :



    Passionnée par la peinture, Sonia Delaunay avait trouvé en la personne de son époux Robert, le meilleur partenaire d'échange dans sa quête d'un nouveau mouvement pictural. Guillaume Apollinaire leur grand ami, vécu avec eux un temps, et racontait « En se réveillant, les Delaunay parlaient peinture » Cette quête qui dura toute sa vie, a en effet abouti à un style à nul autre comparable, et si intellectuel qu'il est difficile à expliquer. En effet, comment expliquer l'émotion ressentie par le spectateur lorsqu'il regarde cette gigantesque toile représentant ces formes géométriques colorées ? Car ce résultat n'est nullement le fruit du hasard, ni même le titre donné à cette œuvre. Si, par souci financier, Sonia Delaunay s'est consacrée aux arts décoratifs de 1918 à 1935 avec abnégation, elle a pu murir son style pour toucher enfin du doigt, avec cette toile de 1952 par exemple, à la réalisation de la théorie qu'elle souhaite appliquer à la peinture ; à savoir celle de Monsieur Eugène Chevreul, « La loi des contrastes simultanés des couleurs » Dans cette théorie, l'on comprend notamment que les couleurs ne sont pas associées par hasard ; la complémentaire de chaque couleur s'additionne à l'autre. Ainsi leurs accords ou leurs dissonances, résumés par E. Chevreul par l'expression « contrastes simultanés », créent à la fois la forme, l'espace, le rythme, et en font une réalité vivante et nouvelle. C'est ainsi qu'en 1952, date de l'œuvre que nous présentons ici, Sonia Delaunay explique elle-même sa démarche et celle de Robert ; « si nous fûmes amenés à une nouvelle conception de la peinture, ce ne fut pas un raisonnement philosophique mais par l'observation de la lumière. La brisure des objets et des formes par la lumière et la naissance des plans colorés amenait une nouvelle structure du tableau. Ainsi le lien avec la peinture ancienne est définitivement rompu ; la couleur est libérée, elle n'est plus un élément qui sert à décrire un sujet, elle prend sa vie propre et devient elle-même sujet. » Ainsi c'est grâce aux couleurs vives, poussées à leur intensité maximum que Sonia Delaunay veut atteindre la représentation du simultané. La couleur est donc seule forme et objet sans recherche de perspective ou de naturalisme. Dans ce contraste simultané de 1952, l'artiste a une telle maîtrise de son art que les couleurs lui obéissent et s'orchestrent, savantes et simples à la fois, dynamiques et rayonnantes. Notre chance est qu'aucun mur n'ait été confié à couvrir à Sonia Delaunay car cette dernière rêvait d'une qualité murale, c'est-à-dire un mur poreux qui absorberait et donnerait à ses toiles la finesse et la matité qu'elle recherchait. Qu'importe, elle a réussi à reproduire cet effet sur la toile en diluant dans ses couleurs beaucoup d'essence qui s'évapore vite et donne à son œuvre la couleur opaque, fine et parfois « brossée » qu'elle recherchait. Cette toile est donc l'illustration pure de la recherche d'une vie, celle de Sonia Delaunay.

     

    Sonia Delaunay

    Sonia Delaunay-Terk
    Rythme coloré, 1952
    Huile sur toile
    105 X 194,5 cm                                 
    Estimation : 400 000/600 000 €

     

    Tamara de Lempicka

    Tamara de Lempicka (1898-1980)

    La Sagesse, vers 1974
    Huile sur toile54,7 x 38 cm

    Estimation : € 250,000-300,000

    Alors que la « vieille Europe » est en ébullition, Tamara de Lempicka – de l'autre côté de l'Atlantique- réalise « la Sagesse » (1940).
    Une femme élégante, au regard rempli de douceur, est plongée dans la méditation que lui inspire la lecture d'un ouvrage dont elle tourne délicatement les pages. Elle est coiffée d'un catogan, orné de perles et d'un turban chamoiré.
    Puisant dans des solutions esthétiques déjà explorées quelques années plus tôt dans les portraits de femmes (cf. notamment « vierge bleue », 1934), l'artiste dessine un visage quasi monochrome au modelé oriental, pour dégager une atmosphère faite de calme et de sérénité, au moyen d'une bouche subtilement charnue, surmontée par des yeux effilés, en amande, sans cils.
     La composition s'inspire des modèles de la  peinture classique, à l'instar d'un Greuze « Ecolier qui étudie sa leçon » (1857). Elle prend aussi appui sur des chef-d'oeuvres plus anciens telle que la Madonne della Sedice de Raphael, source majeure d'influence des grands maîtres qui lui ont succédé. Par ce jeu de simplification du cadrage,  Tamara de Lempicka  capture le regard du spectateur, pour le diriger tout entier vers la nature humaine excluant le monde naturel, de manière à ne pas l'arracher à la gamme infiniment riche des émotions que l'on peut lire sur le visage.
    C'est dans l'art du portrait que Tamara de Lempicka déploie toute sa science et ses capacités infinies d'interprétation et d'introspection psychologique. Le portrait de cette femme coiffée d'un chapeau cloche, de cheveux courts et au regard troublant s'inscrit dans la lignée des portraits de l'artiste représentant la femme moderne: « les amies » 1928, « le téléphone » 1930, « autoportrait », 1929.
    Le cadrage presque cinématographique, le traitement de la carnation finement rendue par un sfumato d'une exécution délicate et le regard aux iris lumineux chargé d'évocation rappelle les portraits d'actrices des « années folles », déesses modernes dont Tamara de Lempicka aimait  à s'inspirer.

     

    Louise Nevelson

    Louise Nevelson (1899-1988)
    Silence-Music II, 1979-1982
    Relief muralBois peint
    135 x 129 x 25,5 cm
    Estimation : € 60,000-80,000


    Louise Nevelson a résumé le concept de son travail en quelques mots : « Je voulais créer un univers ». Comme elle le reconnait aisément, « Je ne suis pas très modeste ; je dis toujours que je construis un empire ». L'univers de Nevelson est un monde personnel de forme et d'espace, avec ses soleils et ses lunes, sa terre et son ciel, sa lumière et ses ombres. L' « empire » magique qu'elle crée est fait d'autant de strates que sa personnalité. Elle y intègre volontairement le passé, le présent et les rêves de futur.

     

    Vieira da Silva

    Vieira Da Silva
    Narthex,1972
    Tempera sur papier
    63,5 x 47,5 cm
    Estimation : 30 000/50 000 €

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    http://www.tajan.com/fr/actualite/CP2013/Videos_Femmes_Artistes.asp

  • Mon mari a aimé voir jeudi:l'Écluse de Chautagne

    L'écluse de Chautagne située à Anglefort.

    Les écluses de Chautagne sont deux écluses implantées sur la commune d'Anglefort dans l'Ain, sur le Rhône. Elles permettent de franchir la Centrale d'Anglefort, situé sur la rive droite. Leur gestion revient à la Compagnie nationale du Rhône.

    À partir de 2008, les écluses de Chautagne ainsi que les écluses de Belley (dont l'aménagement est similaire) ont été construites dans le but d'augmenter de 50 km la portion navigable sur le Haut-Rhône.

    Les écluses de Chautagne ont été mises en service le 15 juin 2010. Depuis cette date, 117 bateaux ont passé l'écluse amont et 81 bateaux ont passé l'écluse aval (chiffres enregistrés au 30 septembre 2010).

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cluse_de_Chautagne

  • JOYEUX ANNIVERSAIRE A MON MARI avec un poème inédit:Soixante six

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    Soixante six ans aujourd’hui et de le vivre avec toi, c’est un délice

    Orgie de baisers, de whisky et de bulles au programme de ce supplice

    Inondé de caresses, tu crieras grâce et voudras que ça finisse

    Xylophone : le seul hic  dans ce réjouissant exercice

    Affamé comme à soixante cinq ans, tu préféreras mon corps de tentatrice

    Ne te retiens pas, je suis là pour céder à tous tes caprices

    Talentueux, tu sauras faire vibrer tous les cordes sans que tu faiblisses

    Embrassons-nous plus que jamais avant que le jour finisse

    P1200124.JPG

    P1200123.JPGSouhaits les plus doux pour cette nouvelle année qui s’esquisse

    Inspirée plus que jamais par toi et ces soixante si

    X années dont vingt deux ans passés ensemble : quel délice !

    23 juin 2017

     

    BON ANNIVERSAIRE

    P1200125.JPG

  • 63 ans de mon mari(acrostiche et bouts rimés)

     

     

    Si tu savais comme tes ans

    Ont sur moi un effet d’aimant.

    Ils te rendent encore plus excitant ;

    X et XXL sont mes désirs, ascendants.

     

     

    Laura VANEL-COYTTE

    Le 23 juin 2014

     

    Pour lire la suite et d'autres textes de moi, cf. mes 13 livres à acheter en passant par les bannières sur ce blog.

  • Décès de Marie Dubois, blonde figure de la Nouvelle Vague

    AFP 15-10-2014 - 22:10

     

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    Décès de Marie Dubois, blonde figure de la Nouvelle Vague
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    L'actrice Marie Dubois, décédée mercredi à l'âge de 77 ans, a été l'une des interprètes de la Nouvelle Vague, en particulier de François Truffaut qui la révéla.

    La belle jeune femme blonde aux yeux bleus a été est révélée par François Truffaut en serveuse de bar dans "Tirez sur le pianiste" (1959).

    C'est lui qui lui fera prendre le pseudonyme de Marie Dubois, titre d'un roman de Jacques Audiberti paru en 1952 dont elle aimait l'héroïne.

    Souffrant depuis sa jeunesse de sclérose en plaques, elle est morte dans une maison de retraite de la banlieue de Pau où elle vivait depuis 2010, a précisé à l'AFP le maire de Lescar, Christian Laine.

    En 2013, elle avait reçu chez elle les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur des mains de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

    Née Claudine Lucie Pauline Huzé le 12 janvier 1937 à Paris, Marie Dubois avait débuté au théâtre après le Conservatoire.

    - 'La mort ne me fait pas peur'-

    Dès cette époque, elle subit les premières atteintes d'une sclérose en plaques qui devait la confiner dans un fauteuil roulant à la fin de sa vie.

    "La mort ne me fait pas peur. La foi m'est naturelle", avait-elle confié en publiant en 2002 une touchante autobiographie dans laquelle elle évoquait sa lutte contre la maladie ("Je n'ai jamais menti, j'ai pas tout dit...", Plon).

    Après ses débuts au théâtre, elle s'était fait remarquer à la télévision, notamment dans "Les cinq dernières minutes" (1959), puis au cinéma avec Eric Rohmer dans "Le signe du lion" (1959).

    L'actrice retrouvera François Truffaut deux ans plus tard dans "Jules et Jim".

    Malgré sa beauté pure et lumineuse, Marie Dubois refuse d'incarner les ingénues.

    Elle joue des rôles souvent difficiles avec des cinéastes tels que Jean-Luc Godard ("Une femme est une femme"), René Clair ("Les fêtes galantes"), Louis Malle ("Le voleur"), Claude Sautet ("Vincent, François, Paul et les autres", "Garçon !"), Luchino Visconti ("L'innocent") ou Alain Corneau ("La menace"), qui lui vaut le César du meilleur second rôle en 1977, Claude Chabrol ("Rien ne va plus").

    Mais on la retrouve également dans des comédies comme "La grande vadrouille" de Gérard Oury (1966). L'année précédente elle était déjà aux côtés de Bourvil et Lino Ventura dans "Les Grandes Gueules" de Robert Enrico.

    Marie Dubois s'engage parallèlement auprès des jeunes réalisateurs et contribue à révéler, entre autres, le Suisse Michel Soutter ("Les arpenteurs", "L'escapade").

    Au théâtre, au début de sa carrière, elle se produit dans "La contessa ou la volupté d'être", de Maurice Druon, "Les vacances de Jessica" ou "L'engrenage".

    Elle a également joué pour la télévision dans "Jacques le fataliste", "Marie Curie", "François le Champi", "Madame le juge" ou "Bel-Ami".

    En 2001, elle s'engage publiquement dans la lutte contre la sclérose en plaques, en témoignant dans un film réalisé par Alain Corneau. Le 3 novembre 2007, elle perd son mari Serge Rousseau (agent et acteur de cinéma) avec qui elle s'était mariée en 1961, père de sa fille Dominique.

    http://actu.orange.fr/people/l-actrice-marie-dubois-est-decedee-a-l-age-de-77-ans-afp_CNT0000005brdd.html

  • Bon anniversaire à mon mari:Des mots contre les maux

     

     

    Vivre chaque instant avec toi

    Sans penser à avant, ni après

    C’est si difficile pour moi

    J’essaie pourtant, tu sais

    Soif de tes caresses

    De ton corps et de tes bras

    Manque sans cesse

    De mots, de ta voix

     

    Joie de te retrouver

    Bonheur de te dire bonjour

    Souffrir de te quitter

    Quand finit le jour

     

    Douleurs qui gâchent nos vies

    Colères qui nous emportent

    Amour qui souffle sur notre lit

    Quand le désir nous porte

     

    Pourquoi se faire tant de mal

    Alors que le plaisir est là

    Et que  son élan vital

    Emmène l’espoir et la foi

  • Mon poème inédit sur ce blog:NOEL(écrit pour mon mari pour NOEL 2015)

    Que te dire que je ne t'aurais dit en vingt ans?

    Peut-être te dire merci pour mes beaux- parents

    Qui m'aiment, il me semble, comme leur enfant

    Et m'ont appris la famille plus que mes parents.

    Que te dire que je ne t'aurais dit en vingt ans?

    Te remercier pour le plaisir d'aujourd'hui et d'avant

    M'excuser de mes douleurs qui me font souvent

    Imbuvable et à fleur de ma peau que tu aimes pourtant

     

    Que te dire que je ne t'aurais dit en vingt ans?

    Nos Noëls, nos anniversaires, nos jours de l'an

    Ta souffrance pendant un réveillon, mon erreur de jugement

    Avant que je m'en rende enfin  compte brutalement

     

    Que te dire que je ne t'aurais dit en vingt ans?

    Que te dire que tu ne saurais pas, tes renoncements

    Pour mon bonheur:  ton frère, tes enfants et petits enfants

    Tu me diras que je me fais mal inutilement.

     

    Que te dire que je ne t'aurais dit en vingt ans?

    Puisque tu sais tout de moi: mon passé et mon présent

    Mon amour imparfait et mon parfait égarement

    Entre ce que je rêve et ce que je vis vraiment

     

    Que te dire que je ne t'aurais dit en vingt ans?

    Te dire en caresses et baisers, mon amant.

    Repartir avec toi pour au moins vingt ans

    Mon ami, mon frère, mon mari en avançant.

     

    JOYEUX NOEL 2015

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

  • Mon mari et moi, nous avons lu:”Les paquebots, ambassadeurs des mers”

    paquebots.jpg

    paquebots.jpgOuvrage de 160 pages, format poche, ISBN 2-07-05-3095-7



    « L?histoire des grands paquebots, une course à la vitesse, au gigantisme et à la somptuosité commencée il y a plus de cent ans. Tandis que les lignes d?Orient offrent l?exotisme des voyages au long cours, vers le Nouveau Monde la transatlantique cultive la démesure et le luxe en mer. « Ile de France », « Normandie », « France », des capitales flottantes où se côtoient aristocrates et milliardaires, stars de l?art et du show-business. Mode de transport ou art de vivre, les paquebots sont entrés dans la légende. »

    Ce livre est illustré par de nombreuses photos et illustrations.



    Pierre-Henri Marin



    (extrait de la quatrième de couverture)



    Editions Découvertes Gallimard

    Dimensions : H18x L12,5

     

    http://www.frenchlines.com/boutique/article_fr_C330.php

    1 ère publication:

    25/06/2008 11:35

  • Paysages de la semaine où j'ai dit au revoir au mari

    IMG_20191103_160125[1].jpgSaint-Quentin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un arc-en-ciel sur la ville cette semaine-là qui m'a fait sourire quand même avec un gamin  qui attendait le bus avec moi

    puis je me suis dit que c'était dommage que mon mari ne le voit pasIMG_20191104_165811[1].jpg

     

    L'eglise Saint-Martin où on a fait la commémoration avant son incinération...

    celle où nous étions allée à la messe de minuit un an avant

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Martin_de_Saint-Quentin

     

     

     

    IMG_20191104_163534[1].jpg

    Graffiti sur un chantier dans sa ville de naissance

    que nous avons tant arpenté ensemble

    et que j'ai arpenté seule cette semaine là

    IMG_20191013_174341[1].jpg