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[Hommage] Général Jean-Louis Georgelin : « Le chantier de Notre- Dame, c’est l'honneur de la France »
• Nous apprenions avec tristesse la disparition, vendredi 18 août, du général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé du chantier de restauration de Notre-Dame. Notre hebdomadaire qui documente le sauvetage de la cathédrale de Paris depuis quatre ans, entretient un lien privilégié avec tous les acteurs du chantier. Le général, son maître d’œuvre, nous avait accordé de nombreux entretiens. Au printemps 2022, le général Georgelin avait accepté de préfacer notre hors-série "Au cœur d'un chantier d'exception" et avait partagé avec nos lecteurs sa passion du monument et son espérance chrétienne. Notre hebdomadaire lui rend hommage en republiant ce texte.
Il rêvait de voir se hisser à nouveau dans le ciel la flèche de Notre-Dame de Paris.
Serge Joncour : « J’écris notre temps pour qu’on ne l’oublie pas »
• Comédie familiale pleine d’humour et de tendresse, le nouveau roman de Serge Joncour est une pépite de cette rentrée littéraire. Chaleur humaine nous renvoie en miroir nos vies à l’heure du Covid et rappelle qu’il n’y a d’être humain que relié. Rencontre avec un écrivain « du dehors », sur ses terres du Lot.
Avec son dernier roman Chaleur humain, publié dès aujourd'hui, il est l'un de nos coups de cœur de la rentrée littéraire !
• En bloquant les corridors permettant l'exportation des céréales ukrainiennes, Vladimir Poutine fait pression sur l'Occident. Un chantage qui pèse sur l'approvisionnement de la moitié de la population mondiale. Et sur le portefeuille des Français.
C'est pourtant une céréale essentielle dans l'alimentation des hommes.
Assurer la rentrée des classes malgré des écoles dégradées lors des émeutes
• À La Verrière (Yvelines) où deux écoles ont été incendiées lors des révoltes de juin dernier, la mairie a trouvé des solutions pour assurer la rentrée. Mais sur le fond, rien n’est réglé.
Une rentrée sous le signe de la solidarité pour les 200 élèves concernés.
Le 15 avril 2019, sous les yeux de l'humanité tout entière, Notre-Dame brûlait. L'humanité tout entière, en effet : des Etats-Unis à la Chine, du Sénégal à la Russie, les réactions ont été immédiates dans le monde entier. Comme le dit Adrien Goetz dans ce texte de savoir, de passion et d'alerte, on s'est rendu compte à cette dramatique occasion que Notre-Dame de Paris était bel et bien Notre-Dame-de l'humanité. Par-delà les nations, par-delà les religions même, puisqu'aussi bien les dignitaires de tous les cultes ont fait part de leur émotion, c'est l'art qui unit les hommes. Telle est la leçon de ce stupéfiant événement. Du XIIe au XIXe siècle, les plus grands artisans, les plus grands artistes français, de l'auteur anonyme de la grande rose à Viollet-le-Duc, créateur de la flèche qui s'est effondrée sous nos yeux, c'est la question de la préservation de l'art qui se pose, de Notre-Dame, des églises, du patrimoine commun de l'humanité que sont les oeuvres d'art.
Un passionné d'histoire de l'art a récemment retracé le parcours d'une œuvre de l'église Saint-Nicolas de Givors (Rhône). Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir que cette immense toile était un May, un tableau peint pour orner les murs de Notre-Dame de Paris au XVIIe siècle !
Les anglophones diraient de cette toile, exposée à l’église Saint Nicolas de Givors, qu’elle était « hidden in plain sight », à la vue de tous et pourtant cachée. Son caractère particulier n’a pourtant pas échappé à Benoît Faure-Jarrousson de la Société d’histoire de Lyon, qui a retracé le parcours de cette immense Adoration des Mages et a découvert qu’il s’agissait d’un May de Notre-Dame de Paris, comme il l’a annoncé le 2 avril dernier. Ces œuvres monumentales, offertes tous les 1er mai par la corporation des orfèvres de Paris à la cathédrale, ont été saisies lors de la Révolution française puis dispersées partout en France lors de la restauration de Notre-Dame par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Ce tableau en particulier était porté disparu depuis 1810.
Une enquête à travers le temps
Il faut toujours lire les petites lettres en bas…du tableau. C’est en tout cas ce qu’a fait Benoît Faure-Jarrousson, qui a remarqué deux inscriptions mystérieuses en bas de cette œuvre de 3 mètres sur 4, lors d’une rénovation de l’église. « A. Lagneau » et « A. Magimel », lit-il. Bizarre, aucun peintre référencé ne correspond à ces initiales. En fouillant dans les Archives nationales, le mystère s’éclaircit : il ne s’agit pas des peintres, mais des commanditaires ! Le passionné d’histoire de l’art retrouve en effet un contrat signé de la main d’Antoine Lagneau et d’Antoine Magimel qui indique leur appartenance à la corporation des orfèvres de Paris. Le texte stipule qu’ils offrent un tableau de Joseph Vivien (1657-1734) à la cathédrale Notre-Dame de Paris, comme le voulait la tradition de leur confrérie à l’époque. Cette Adoration des magesest donc une réalisation de 1697 du portraitiste, qui sort ici des thèmes qu’il traitait habituellement. Outre la redécouverte de l’histoire de ce tableau, celui-ci permettra donc sans doute de documenter davantage l’œuvre de Vivien, très réputé de son temps et célèbre pour son avant-gardisme dans l’utilisation du pastel.
Si l’on ne sait pas exactement quand cette toile est arrivée à Givors, son dernier référencement daté se trouve dans le catalogue d’un marchand d’art parisien en 1810. À partir de cette date, il convient de ne parler qu’au conditionnel. Le journal « Le Figaro » estime, par exemple, que la toile aurait pu appartenir au cardinal Fesch, l’oncle de Napoléon, qui en aurait fait don à l’église de Givors entre les années 1820 et 1890. Les responsables de l’église Saint-Nicolas ont indiqué que le tableau avait souffert de dégradations, notamment liées à des infiltrations. L’œuvre devra donc être restaurée avant d’être à nouveau exposée au sein de l’église, tandis que les recherches sur son histoire se poursuivent. Par ailleurs, bien que le régisseur de Notre-Dame de Paris ait exprimé son souhait de venir voir l’œuvre à Givors, le maire de la ville Mohammed Boudjellaba est formel. « On le gardera chez nous ! », a-t-il déclaré au journal « Le Progrès ».
Les Mays de Notre-Dame, chefs-d’œuvre sacrés
Ces œuvres immenses étaient d’une grande importance dans la vie culturelle, religieuse et politique de la France entre 1630 et 1707. Tous les ans, à l’occasion du 1er mai, d’où leur surnom, la confrérie Anne-Saint-Marcel des orfèvres parisiens commande à un jeune peintre prometteur une immense toile représentant un passage des Actes des Apôtres de saint Luc, qu’elle offre ensuite à la cathédrale. Pour cette corporation, il s’agit d’un acte de dévotion à la Vierge Marie, mais pour les artistes qui les réalisent, il s’agit surtout d’une belle occasion pour se faire connaître. L’exposition d’une de ses œuvres dans le centre névralgique de la vie religieuse française est en effet une opportunité à ne pas manquer, ce qui crée une véritable atmosphère de concours autour des commandes de Mays. Ces œuvres monumentales font par ailleurs office de modèles pour la peinture religieuse de l’époque, et finissent par constituer un corpus de 73 tableaux. Pour Delphine Bastet, docteure en histoire de l’art ayant soutenu sa thèse sur le sujet, « ils constituent un décor sacré au service du roi et de la politique religieuse du royaume ». Les commandes de Mays s’interrompent en 1707, au moment de la dissolution de la corporation des orfèvres, par manque de moyens financiers.
Lorsque la Révolution française éclate, les peintures, au même titre que tous les biens de l’Église sont saisis et seuls 51 sont préservés dans un musée, qu’il s’agisse du Louvre ou du musée des Augustins. Un second coup fatal est porté aux Mays par Viollet-le-Duc, lors de la rénovation de Notre-Dame qui commence en 1843. La grande majorité des œuvres restantes est dispersée aux quatre coins de la France, dans des églises et des musées, notamment le Louvre et le musée d’Arras. Cet ensemble d’œuvres, l’un des plus fournis en termes d’art sacré français, suscite de plus en plus d’attention au sein de la communauté des historiens. Un ouvrage de Delphine Bastet sur le sujet paraîtra d’ailleurs sous peu, aux éditions Arthena.
Louis Chéron, Le prophète Agabus prédisant à saint Paul ses souffrances à Jérusalem (détail), 1687
Hors-série paru à l'occasion de l’exposition "Les Puys d’Amiens, chefs-d’œuvre de la cathédrale Notre-Dame" qui se tiendra à Amiens, au musée de Picardie, du 20 mars au 20 juin 2021.
Les Puys d'Amiens, œuvres de dévotion mariale offertes par les maîtres de la confrérie du Puy Notre-Dame, comptent parmi les chefs-d'œuvre des collections publiques amiénoises. Accrochés jadis dans la cathédrale, ils en constituaient l'un des principaux ornements, faisant de l'église épiscopale une splendide galerie de peinture et de sculpture, enrichie année après année entre le XVe siècle et la fin du XVIIe siècle.
Mise à mal par le clergé réformateur au début du XVIIIe siècle, cette collection se réduit aujourd’hui à une trentaine d’œuvres réparties entre la cathédrale, le Musée de Picardie et quelques collections publiques parisiennes. Modeste souvenir de la gloire passée de l’institution, elles n’en constituent pas moins d’irremplaçables témoins de l’histoire religieuse, sociale et artistique d’Amiens à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne.
Le long métrage de Jean-Jacques Annaud, reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019 lorsque la cathédrale subissait le plus important sinistre de son histoire. Et comment des femmes et des hommes vont mettre leurs vies en péril dans un sauvetage rocambolesque et héroïque.
Le budget consacré aux décors de Notre-Dame brûle est estimé à cinq millions d'euros, soit 20% du coût de production total du long métrage, qui est de 25 millions. S'il est question d'un budget confortable, il ne s'agit pas, et de loin, du film le plus cher du réalisateur Jean-Jacques Annaud, habitué aux grosses productions comme en témoignent Or Noir (40 millions d'euros), Deux frères (60 millions d'euros), Stalingrad (68 millions Lire plus
Lieux de tournage
Jean-Jacques Annaud a commencé par tourner Notre-Dame brûle dans les cathédrales de Sens, Amiens et Bourges, ainsi qu'à la fameuse basilique de Saint-Denis. Les scènes de feu ont quant à elles été recréées dans les studios de la Cité du cinéma à Saint-Denis. Par ailleurs, une séquence a aussi été mise en boîte à la gare de Versailles-Château-Rive-Gauche.
Etre crédible
Pendant le tournage, un adjudant des pompiers de Paris a veillé à la sécurité et était parallèlement conseiller technique, s'assurant que tout ce qui allait être montré à l'écran soit crédible. Les acteurs se sont aussi immergés dans une véritable caserne et ont été formés aux gestes du métier. Jean-Jacques Annaud a par ailleurs écouté les témoignages de tous les pompiers ayant vécu la catastrophe.
Ce site majeur sur le plan archéologique vous offre un panorama somptueux sur la baie du Mont-Saint-Michel, Dol et les marais. Au sommet du Mont, visitez la chapelle Notre-Dame de l’espérance, la tour Notre-Dame, le vieux moulin, le rocher des " griffes du Diable ". Cette terre de légende est réellement envoûtante.
La cathédrale Notre-Dame de Die a été la cathédrale de l'évêché de Die du IVème siècle à 1801. A cette date, l'évêché de Die a été, en grande partie, rattaché à celui de Valence.
De son atelier normand sortaient, en 2013, les cloches de Notre-Dame. Début décembre, il recevait le prix national « Stars et Métiers 2014 ». Rencontre avec un fondu de fonderie.
Vous aimez Ken Follet et son roman historique Les piliers de la terre dédié aux cathédrales du Moyen-âge ?
Je vous donne rendez-vous lundi 13 décembre, à 18H30, avec le grand écrivain britannique, pour un Facebook live exceptionnel d’une heure. Ken Follett partagera avec vous sa passion pour Notre-Dame de Paris et répondra à vos questions sur son nouveau thriller Pour rien au monde.
Durant cet échange, nous vous montrerons nos plus belles photographies du chantier de restauration de la cathédrale de Paris.
Rejoignez-nous, cette rencontre est gratuite et ouverte à tous !
Accessible même à ceux qui ne sont pas inscrits sur Facebook.
« Si un peuple peut relever Notre-Dame, c’est le vôtre ! »
Il a révolutionné le roman historique avec Les piliers de la terre et nous étonne avec son nouveau thriller contemporain, Plus rien au monde. Dans cet entretien exclusif, l'auteur gallois partage avec nous sa passion pour Notre-Dame de Paris.
Notre-Dame de Paris, le chantier de la renaissance
Stéphane Compoint est l'un des rares photographes à avoir accès au chantier de Notre-Dame de Paris et nous propose régulièrement des clichés exclusifs de la cathédrale, prise sous tous les angles possibles. Pour les lecteurs du Pèlerin, l’écrivain britannique à succès, Ken Follett commente ses dernières images du chantier de restauration.
Où en sommes-nous du chantier de Notre-Dame de Paris ?
Entre les annonces, les travaux de consolidation, de restauration...Vous avez été nombreux à vous poser la question du suivi du chantier de Notre-Dame de Paris. Alors que les travaux de consolidation sont terminés et que l’Établissement public chargé de la restauration lance ses appels à candidature pour les entreprises, le point sur les étapes du chantier.
Notre-Dame-de-vie, la villa où l'artiste a passé les dernières années de sa vie, à Mougins, près de Cannes, est proposée pour la modique somme de 170 millions d'euros.
L' église Notre-Dame : construite au début du XIXe siècle elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques y compris son décor intérieur ( arrêté du 11 mai 1981).
Source:Wikipédia
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