Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le tour du monde en 80 jours de 420 bouteilles de Bourgogne
La Confrérie des chevaliers du Tastevin compte 12000 membres à travers le monde. Crédits photo : DR
Pour célébrer son quatre-vingtième anniversaire, la Confrérie des chevaliers du Tastevin a organisé ce voyage inédit pour démontrer que le transport n'altère en rien les qualités gustatives des vins.
Jules Verne, super-agent commercial au service des vins de Bourgogne. Pour fêter ses 80 ans, la Confrérie des chevaliers du Tastevin, qui œuvre pour la promotion de la Bourgogne, et en particulier de ses grands vins et de sa cuisine régionale, a organisé le tour du monde en 80 jours… de 420 bouteilles des nectars de la région.
Objectif: prouver que ce voyage n'altère pas leurs qualités gustatives. «Pour fêter nos 80 ans, nous avons pensé à Jules Vernes et son tour du monde en 80 jours, raconte Louis-Marc Chevignard, grand connétable de la confrérie. C'est une belle opération, symbolique. La Bourgogne exporte déjà 60 % de sa production de vin. Mais certains s'inquiètent encore de son transport.»
Sûre d'elle, la Confrérie, qui compte 12.000 membres à travers le monde, ne recule devant aucun sacrifice pour convaincre les sceptiques. Elle organisera ainsi le samedi 25 octobre, à l'occasion du chapitre du 80e anniversaire, une prestigieuse soirée de dégustation de ces vins globe-trotters, au château du Clos-Vougeot, bâtisse dont elle est propriétaire. Les invités pourront comparer (à l'aveugle?) les bouteilles ayant fait le tour de la terre et celles restées en Bourgogne.
«En France, l'an dernier, nous avons exporté 1 million de bouteilles de vins et spiritueux par jour. L'idée est de montrer que les technologies sont là pour assurer sans souci le transport des vins, même si le coût est sensiblement plus élevé»
420 bouteilles vont faire le voyage: du crémant de Bourgogne rosé tasteviné, du saint-aubin blanc 2010 tasteviné, du nuits-saint-georges premier cru Les Saints-Georges Hospices de Nuits 2007 en magnum, enfin du corton grand cru Clos des Cortons 2007 tasteviné.
L'opération a été rendue possible grâce au leader mondial de la logistique de vins et spiritueux, JF Hillebrand, commissionnaire de transport, et au transporteur CMA CGM. «En France, l'an dernier, nous avons exporté 1 million de bouteilles de vins et spiritueux par jour. L'idée est de montrer que les technologies sont là pour assurer sans souci le transport des vins, même si le coût est sensiblement plus élevé», insiste Philippe Bruneau, président de JF Hillebrand France. «Nos conteneurs sont réfrigérés par des moteurs dotés des dernières technologies, qui assurent une température constante de 15°C, explique-t-on chez CMA CGM. Les gens pensent encore à tort que le transport abîme la qualité des vins.»
Les bouteilles sont parties du Clos-Vougeot samedi en camion, direction Le Havre. Elles vont passer par le canal de Panama, celui de Suez, l'Australie… Mais pas question de ramener de vins du Nouveau Monde pour le dîner du 25 octobre.
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Le tour du monde en 80 jours de 420 bouteilles de Bourgogne
Pour célébrer son quatre-vingtième anniversaire, la Confrérie des chevaliers du Tastevin a organisé ce voyage inédit pour démontrer que le transport n'altère en rien les qualités gustatives des vins.
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Édition du 22 février 2022 |
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A Lyon, Nicole Garcia et Richard Berry font leur caprice de stars
CULTURE - Le festival les Nuits de Fourvière voulait des têtes d’affiche pour remplir les arènes de son petit théâtre antique en surplomb de Lyon. Alors le metteur en scène Emmanuel Meirieu est allé en chercher, pour donner voix aux quatre personnages de son adaptation théâtrale du roman de Russel Banks, De beaux lendemains. Mais toutes n’ont pas joué le jeu. Nicole Garcia et Richard Berry n’ont pas pris la peine d’apprendre leur texte, et ont refusé d’être dirigés, déséquilibrant totalement le spectacle par leurs caprices de stars. Des spectateurs, choqués par tant de désinvolture, criaient au scandale. Pendant quatre soirs, le superbe plateau de Fourvière a livré un exemple éclatant et grotesque des limites du star-système…
« C’est Nicole Garcia ! » A l’entrée de la comédienne sur le plateau de l’Odéon de Fourvière, des chuchotements s’élèvent dans les rangs du public. L’effet « tête d’affiche » marche à plein régime. La preuve : les mille places du théâtre antique sont pleines, comme lors des trois autres représentations.
Impossible de ne pas reconnaître la célèbre comédienne. Elle est d’ailleurs habillée en Nicole Garcia, puisqu’elle a refusé de porter le costume qu’avait prévu le metteur en scène. Tout le long de son monologue, elle restera Nicole Garcia, avec sa voix rocailleuse, récitative. Elle n’incarnera jamais Dolorès Driscoll, la conductrice de bus scolaire qui, voulant éviter un chien, précipita son véhicule dans une gravière gelée et tua 14 enfants d’un village de l’Etat de New-York. Son texte à la main, elle s’y plonge régulièrement, empêchant la magie théâtrale d’opérer. Pourtant, Nicole Garcia a parfois des trémolos dans la voix et lève des yeux presque embués de larmes. Mais pas trop, parce que sinon, après, ça brouille la lecture. Sans peur du ridicule, elle arrête les trémolos, replonge dans son papier, puis les reprend.
Richard Berry, lui, ne fait même pas cet effort de paraître touché. Et ce n’est pas plus mal. Car il assume plutôt bien le côté touriste en scène. Il mettrait sans doute volontiers les mains dans les poches s’il n’en avait besoin pour tenir son texte. Et puis finalement, ce détachement colle pas si mal avec son personnage. Il est Billy Ansel, le père de jumeaux morts dans l’accident, un type blasé, cassé par la mort de sa femme et ses enfants, plus vraiment dans la vie. Même les yeux rivés à son papier, il parvient à être en partie dans son personnage dont il a accepté, lui, d’endosser la moitié du costume…
Puis Hippolyte Girardot s’avance. Enfin non, pas lui, Mitchell Stephens, ténor du barreau new-yorkais venu convaincre les parents en deuil de plaider la négligence pour faire raquer la collectivité. Il adopte d’emblée la posture du rapace, de l’homme révolté, celui qui défend les victimes parce qu’il refuse d’en être, même s’il est, en privé, la proie d’un odieux chantage affectif. Hippolyte Girardot a bossé, il connaît son texte et en fait passer les subtilités et les roueries, les ressorts intimes et les tensions dramatiques. Avec lui, on est enfin dans le théâtre. La pièce prend une épaisseur dramatique rehaussée par la belle scénographie de Seymour Laval, une immense nappe de neige gelée à flanc de précipice.
La qualité du spectacle, gâchée en première partie par la désinvolture des stars, va crescendo. Vient enfin le plus beau monologue, celui de Nicole Burnell, la seule enfant rescapée, le corps brisé. Il est porté avec profondeur et grâce par une jeune actrice prometteuse. Encore épargnée par les ravages du star-system, Judith Chemla éclipse et surclasse haut la main les têtes d’affiche. Elle n’est pas là pour cachetonner, mais pour vibrer, avec intelligence, sensibilité et malice. Elle clôt le spectacle avec une vitalité et un engagement dramatique qui emportent le public.
Initialement, le spectacle devait s’achever sur un second monologue de Nicole Garcia. Le jour de la première, lassé de ne pouvoir diriger l’actrice, le metteur en scène l’a supprimé. La comédienne a menacé de quitter le spectacle. Ses agents ont débarqué de Paris dans l’après-midi pour négocier à la Villa Florentine, le plus bel hôtel de Lyon où sont logés les « personnalités » du festival. Le contrat ne pouvait être rompu, elle est finalement restée. Dès avant la première du spectacle, le metteur en scène Emmanuel Meirieu et ses têtes d’affiche ne s’adressaient plus la parole.
Vices et vertus du star-système : ceux là même qui, sur leur nom, ont sans doute permis à Emmanuel Meirieu d’attirer près de 3 800 spectateurs à la découverte de son travail l’ont en partie gâché.
Anne-Caroline Jambaud
J'ai aimé mercredi:Bright Star
Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète.
Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez froids.
John trouve que Fanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature.
C'est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie.
Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amoureux sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. " J'ai l'impression de me dissoudre ", écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage une obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause...
Date de sortie cinéma : 6 janvier 2010
Réalisé par Jane Campion
Avec Abbie Cornish, Ben Whishaw, Paul Schneider (II), plus
Long-métrage américain, britannique. Genre : Drame, Romance
Durée : 1h59 min Année de production : 2006
Distributeur : Pathé Distribution
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Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 80 - Flamboiement d'automne... auquel je participe
Pour ce 80ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler la photo ci-dessus, prise à Montréal en octobre 2016, et de nous raconter ce que vous vouliez sur le thème des couleurs flamboyantes de l'automne.
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez,photographiez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er janvier 2017)
Vous êtes 7 à avoir participé.
Il s'agit maintenant de voter pour vos trois participations préférées,en utilisant le module de vote en bas à gauche, jusqu'au 31 décembre 2016.
Participation n° 1 :
Voyage de noce à l'or...
Les rêves font miroiter
Des voyages impossibles
Mais les rêveurs incorrigibles
S'y accrochent, emportés...
On ne roule pas sur l'or
Mais après maints efforts
D'épargne
De hargne
On gagna cette guerre
L'autre bout de la terre
Encore debout encore vivant
Encore deux toujours amants...
Dieu que l'automne ma mie
Y est beau, y est joli
Dans ses jupons lie de vin
Ocre, orangé, carmin
Qu'on dirait pour sûr
Un tableau, une peinture...
On se prit par la main
Nos vieux coeurs éprit
Par le charme des lieux
Sous d'autres cieux
Qu'on désira soudain
Que nos cendres un matin
Puissent y reposer ma foi
A même la mousse des bois...
Participation n° 2 :
J’adore ces couleurs flamboyantes quoiqu’elles me rappellent les peurs de mon enfance :
J'ai lu hier:L'Estampille/L'Objet d'Art n° 80
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 80
MARCEL DUCHAMP. LA PEINTURE, MÊME
N° 80 - Octobre 2014 - 9,50 €
ISSN : 0998-8041
Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 80
On connaît surtout Duchamp comme l’inventeur des readymades et le fossoyeur de la peinture. L’exposition présentée au Centre Pompidou propose une vision plus complexe de l’artiste, de ses débuts de peintre fauve puis cubiste aux readymades qui osèrent désacraliser jusqu'à la Joconde, révélant une démarche qui, parfois poétique et désincarnée, parfois crue et brutale, est, avant tout, libre.
Articles
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- Duchamp, romantique et iconoclaste
- Chronologie
- Vers une peinture non rétinienne
- Pour une connivence avec le regardeur
- Les readymades ou la question de l'art
- L.H.O.O.Q. La Joconde démystifiée
- La Mariée mise à nu par ses célibataires, même
- Étant donnés : 1° la chute d’eau, 2° le gaz d’éclairage...
- Duchamp « écriveur »
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 504 - Spécial Biennale
http://www.estampille-objetdart.com/numero-80/marcel-duchamp-peinture-meme.4056.php
L' enfance de Cannelle dans les années 70-80(pour le défi 245 des Croqueurs de mots)
Ohé Mâtelôts !!!
Pour ce défi 245, c’est Fanfan qui s’y colle et c’est pour du bon cette fois <img class="emoji" role="img" draggable="false" src="https://s.w.org/images/core/emoji/13.0.1/svg/1f609.svg" alt="
L' enfance de Cannelle dans les années 70-80
24 octobre 2020
Pour lire d'autres "Paysages de Cannelle", achetez son livre pour la Saint-Valentin
PARIS-NICE 2022 : ÉQUILIBRE ET VARIÉTÉ SUR LA 80E ÉDITION ! passe où je travaillais l'année dernière
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La tournée des idoles : la magie des années 60 à 80 / Réalisé par Jean-David Curtis(médiathèque)
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La musique comme tout ce que j'aime(2 e partie ce blog) inspire ce que j'écris à acheter ici
J'ai fini hier:Télé Star Hors-série / Paris secret -
http://www.priceminister.com/offer/buy/2209696187/tele-star-hors-serie-paris-secret-lieux-confidentiels.html
Mort de Patrick Macnee, star de Chapeau melon et bottes de cuir
Vidéos Télévision | Par Xavier Allain | Publié le 25/06/2015 à 22h21
L'acteur britannique, qui interprétait le personnage culte de John Steed, est décédé à l'âge de 93 ans.
Un monstre sacré de la télévision n'est plus. L'acteur britannique Patrick Macnee, principalement connu pour son rôle de John Steed dans la série télévisée Chapeau melon et bottes de cuir est décédé ce jeudi, à son domicile de Rancho Mirage en Californie. Il avait 93 ans.
Véritable icône du petit écran, son personnage de John Steed, agent secret armé d'un humour et d'un flegme purement britannique, et toujours en (bonne) compagnie aux côtés, notamment d'Emma Peel (Diana Rigg), a marqué les esprits des téléspectateurs. La série, dont le titre original est The Avengers («les vengeurs»), créée par Sydney Newman et Leonard White, a été diffusée à partir de 1961 sur ITV, en Grande-Bretagne. Ce n'est qu'en 1967 que la France va découvrir la série. Et son fameux générique signé Laurie Johnson.
Malgré la fin de la série, l'appel de sa Majesté est plus fort. Et lui colle à la peau: après la fin de la première «version», en 1969, secouée par le départ en 1967 de la féline Diana Rigg, Macnee redresse son chapeau melon et embarque son parapluie pour une seconde mouture de Chapeau melon et bottes de cuir, entre 1976 et 1977.
Si le personnage de John Steed est sans nul doute le rôle d'une vie, Patrick Macnee a pourtant fait des apparitions dans divers films, comme dans un James Bond, Dangereusement vôtre avec Roger Moore (1985), et certains épisodes de séries, comme Magnum ou Pour l'amour du risque. Après des «guests» sur d'autres plateaux télé, son dernier rôle majeur date de 2001 où il joue le père d'un comédien dans Frasier. Sa dernière participation remonte à 2003.
Si son flegme et son sourire resteront à jamais dans les mémoires des téléspectateurs, Macnee était pourtant loin de ressembler à son personnage. Il ne goûtait que peu les belles voitures anglaises - mal à l'aise au volant de sa Bentley, il restait perpétuellement sur la troisième vitesse - , était particulièrement sensible - il sombra dans la dépression à plusieurs reprises - et a toujours demandé que le sang ne soit jamais montré durant la série.
Générique de fin. En lettres capitales.
Jean-Jacques Annaud : « Notre-Dame est ma star, les pompiers, mes héros »(j'ai adoré dimanche son film)
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