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Les derniers mystères des templiers

 

Nous sommes à l'extrême fin du XIe siècle. En 1095, à Clermont, le pape Urbain II s'adresse à une foule bigarrée, à l'issue d'un concile régional destiné à promouvoir le programme de réforme lancé depuis quelques décennies par la papauté (mouvement que les historiens nomment la réforme grégorienne). S'adressant plus particulièrement aux «puissants», détenteurs du pouvoir et des richesses, et à ceux qui les servent en armes, les chevaliers, le pape leur propose de se porter au secours de l'empire grec d'Orient (l'Empire byzantin), qui vient d'abandonner l'Asie mineure aux Turcs seldjoukides, à la suite de la bataille de Manzikert (1071). Mais le pape va plus loin: il demande de secourir les chrétiens orientaux et - objectif plus valorisant - de libérer Jérusalem, la ville du Christ, qui est aux mains des musulmans depuis 638. En s'engageant dans ce long et périlleux pèlerinage armé, les chevaliers, mettant leurs armes au service d'une cause juste, gagneront leur salut. Ce n'est que plus tard que l'on a parlé de «croisade», mais c'en fut le modèle.

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