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La fiction française se porte bien sur France Télévisions

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Arnaud Ducret et Valerie Bonneton dans la série <i>Fais pas ci, fais pas ça,</i> diffusée sur France 2.
 

Arnaud Ducret et Valerie Bonneton dans la série Fais pas ci, fais pas ça, diffusée sur France 2. Crédits photo : BARBEREAU/BARBEREAU Bernard / FTV

Le groupe public représente 60 % du financement des téléfilms et séries tricolores.

2013 ne restera pas dans les annales de France Télévisions. Les chaînes du service public ont toutes vu leur part d'audience diminuer, malgré de bons résultats en prime time. La case se maintient, grâce notamment au succès de la fiction française. Bien sûr, les séries américaines ont monopolisé en 2013 le classement des meilleures audiences de la télévision, s'arrogeant 58 des 100 premières places sur TF1. Et elles font pareillement grimper l'audience de France 2 lorsque la chaîne diffuse des épisodes de Castle. Cela n'empêche pas les créations hexagonales de continuer à fédérer largement sur le service public.

La preuve, en avril dernier, le téléfilm Meurtres à Saint-Malo avec Bruno Solo sur France 3 a même fait mieux que Les Experts

de TF1 en nombre de téléspectateurs. Et une marque installée comme Fais pas ci fais pas ça a amusé 5 millions de Français en moyenne lors de la diffusion en novembre de la 6e saison. «La fiction française est ce qui nous distingue de la télévision privée, c'est l'un des piliers de France Télévisions, confirme Bruno Patino, le directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques du groupe. Elle représente aux alentours de 60 % de l'offre des soirées de France 2 et de France 3.» Ainsi, sur 364 premières parties de soirée, on trouve 98 fictions françaises sur France 2 et 99 sur France 3. Cette année, le service public a également ouvert France Ô à ce genre, avec la série Cut notamment. Quant à France 4, la future chaîne jeunesse et nouvelles écritures du groupe devrait aussi lui accorder davantage de place. En outre, une réflexion est en cours pour développer sur France 2 une fiction en journée, type Plus belle la vie . «D'une manière générale, c'est un genre qui s'étend pour France Télévisions. On souhaite continuer à le faire progresser», poursuit Bruno Patino. Durant l'exercice 2013-2014, dix séries auront été renouvelées sur France 2 et dix autres, inédites, auront été lancées.

Faire vivre cette économie

Seulement, pour continuer à produire autant, encore faut-il que les investissements suivent. «Aujourd'hui, France Télévisions représente 60 % du financement total de la fiction par les chaînes françaises», explique Martin Ajdari, le secrétaire général du groupe audiovisuel public. Étant calculé sur le chiffre d'affaires de l'entreprise, en baisse, cet apport financier diminue forcément. En 2012, il était de 249 millions d'euros. Pour palier cette diminution et préserver le volume de fictions à l'antenne, France Télévisions «alterne des investissements importants dans des films prestigieux avec des séries à coûts plus maîtrisés», indique Martin Ajdari. Résultat, le coût unitaire moyen des soirées de fiction a déjà baissé de près de 10 % entre 2010 et 2014.

Le soutien de France Télévisions à la fiction française et à la création «made in France» en général est en tout cas crucial pour le secteur. Rémy Pflimlin, le président du groupe audiovisuel public, ne manque d'ailleurs pas de le rappeler: «Nous sommes un acteur de cette économie qui fait vivre des producteurs, des auteurs, des comédiens, des réalisateurs, des techniciens.»

 
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