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Catégories : CE QUE J'AI ECRIT ET PUBLIE, Paysages nervaliens. Essai

Pourquoi lire "Paysages nervaliens"? Déjà pour le texte nervalien:

"La circassienne... Ses grands yeux noirs contrastant avec un teint d’un blanc mat... Sa coiffure formée de gazillons mouchetées d’or et tordus en turban, laissait échapper des profusions de nattes d’un noir de jais, qui faisaient ressortir ses joues avivées par le fard. Une veste historiée de broderies et bordée de fanfreluches et de festons de soie, dont les couleurs bariolées formaient comme un cordon de fleurs autour de l’étoffe, une ceinture d’argent et un large pantalon de soie rose lamée complétaient ce costume aussi brillant que gracieux." (Cf. Nuits du Ramazan 1 Stamboul et Pera 7. Quatre portraits)

 

"Le matin, vous vous colorez si doucement, à demi rose, à demi bleuâtre, comme des nuages mythologiques, du sein desquels on s’attend toujours à voir surgir de riantes divinités ; le soir, ce sont des embrasements merveilleux, des voûtes pourprées qui s’écoulent et se dégradent bientôt en flocons violets, tandis que le ciel passe des teintes du saphir à celles de l’émeraude, phénomène si rare dans les pays du nord."(Cf. Femmes du Caire- VI - La Santa Barbara 9 Côtes de Palestine)

"Lorsqu’on a tourné la rue en laissant à gauche le bâtiment des haras, on commence à sentir l’animation de la grande ville...Le lieu est d’ordinaire très frayé, très bruyant, très encombré de marchandes d’oranges, de bananes, et de cannes à sucre encore vertes, dont le peuple mange avec délice la pulpe sucrée."(Cf. Femmes du Caire : 1 - Les mariages cophtes ; 5- Le Mousky)

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