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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

    Une histoire qui finit bien

     RESTAURATION
     
    Gustave Caillebotte, Parterre de Marguerites, vers 1893.
     
     
    Gustave Caillebotte, Parterre de marguerites, vers 1893. Huile sur toile, 205 x 116 cm (chaque panneau). Giverny, musée des impressionnismes. Photo service de presse. © Giverny, musée des impressionnismes / photo F. Doury
     
     
    Devant un parterre reconstitué
    Étonnante histoire que celle de ce panneau décoratif peint par Gustave Caillebotte (1848-1894), à voir fraîchement restauré dans quelques jours au musée des impressionnismes de Giverny… Acquis par le musée en 2016, à l’occasion d’une exposition où l’on avait découvert un Caillebotte aussi jardinier que peintre, le Parterre de marguerites se présentait alors sous la forme de quatre panneaux verticaux d’un mètre sur 50 cm chacun. L’ensemble, par son rythme répétitif, ses variations imperceptibles, évoquant l’esprit des séries mis en œuvre par les impressionnistes dans des toiles monumentales, avait déjà, sous cet aspect, de quoi convaincre. Et pourtant ! En même temps que ces quatre panneaux étaient entrés dans les collections trois autres petits panneaux sur châssis et dix-sept fragments issus du même décor. Une fois réassemblé sur deux grands châssis, avec l’aide de clichés documentant l’état ancien, ce puzzle permet d’émettre quelques hypothèses qui devront être confirmées par les recherches. Les panneaux auraient ainsi pu être peints par Caillebotte pour sa résidence du Petit-Gennevilliers (où il s’était, comme Monet à Giverny, aménagé un jardin idéal), et laissés inachevés par son décès en 1894. De plus de deux mètres de haut, le format retrouvé plaide pour un décor placé au-dessus d’un lambris, interrompu par un élément de mobilier qui justifierait l’espace laissé blanc par l’artiste. Cette restauration impressionnante, menée par le musée avec le concours du C2RMF, n’est que la première étape dans la résolution de cette belle énigme. Pour l’heure, les deux panneaux sont à découvrir au musée dès le 19 mai dans l’exposition « Côté jardin. De Monet à Bonnard », jusqu’au 1er novembre 2021. Peu après, cet ensemble unique, que l’on peut d’ores et déjà considérer comme un jalon dans l’histoire du décor peint japonisant de l’époque impressionniste, sera à n’en pas douter l’une des œuvres les plus commentées de l’exposition « Décorations impressionnistes », du 1er mars au 11 juillet 2022, au musée de l’Orangerie. A.F.
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.mdig.fr

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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'architecture

    Chroniques d'architecture | No 248

    A LA UNE

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