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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Cure de jouvence pour les Femmes au jardin de Monet

Claude Monet, Femmes au jardin, vers 1866. Huile sur toile, 255 x 205 cm. Paris, musée d’Orsay. En cours de restauration par le C2RMF. © OPM

Claude Monet, Femmes au jardin, vers 1866. Huile sur toile, 255 x 205 cm. Paris, musée d’Orsay. En cours de restauration par le C2RMF. © OPM

 
 

Cure de jouvence pour les Femmes au jardin de Monet
Le soleil tombait droit sur les jupes d'une blancheur éclatante ; l'ombre tiède d'un arbre découpait sur les allées, sur les robes ensoleillées, une grande nappe grise. Rien de plus étrange comme effet. Il faut aimer singulièrement son temps pour oser un pareil tour de force, des étoffes coupées en deux par l'ombre et le soleilÉmile Zola

 

Aujourd’hui conservée au musée d’Orsay, cette vision bucolique documentant la genèse de l’impressionnisme a désormais pris ses quartiers au cœur du pavillon de Flore du Louvre, où le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) travaille à lui offrir une nouvelle jeunesse. O.P.-M.

 
 
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 INSOLITE

 
 
Le marché de l’art s’en met plein les Pokemon
 

Le marché de l’art est décidément surprenant et sans limite. Le mardi 15 juin à 14 heures, chez Ivoire Troyes, une exceptionnelle collection de cartes Pokemon et Magic mise en vente par le petit Maxime L. (11 ans à l’âge de son premier achat et 33 ans aujourd’hui) a vu une carte de Dracaufeu s’envoler à près de 12 000 € ; tandis que chez Millon, le 25 juin, un ensemble de 102 cartes faisant partie de la première édition sortie en France a été adjugé 55 640 € au petit X (un homme d’affaires de plus de 70 ans, resté anonyme) – des prix encore timides par rapport au marché américain, où certaines cartes ont dépassé les 400 000 $J.F.

 

Pokemon, set de base de la première édition en français. Dracaufeu Holo. Note PSA P. Population : 158 exemplaires en français. Estimation : 2 500-3 000 €. Adjugé : 11 904 € (frais inclus). © Ivoire Troyes

 
 
 

 DÉCOUVERTE

 
 
 

Troyes (Aube), parking Cathédrale, vitraux d'Udo Zembok et Atelier Parot, 2007. © Studio OG.

 
 

Sur la route du vitrail

En attendant l’ouverture de la Cité du Vitrail à Troyes au printemps prochain, le département de l’Aube lance La Route du Vitrail, une Web application invitant à découvrir 65 édifices civils ou religieux disséminés aux quatre coins du territoire dont les vitraux méritent le détour. On retiendra notamment, à Troyes même, l’église Sainte-Madeleine et son décor chatoyant typique du XVIe siècle qui a servi de modèle pour de nombreuses églises champenoises et bourguignonnes et le parking Cathédrale aux 87 ogives habillées en 2007 par Udo Zembok ; à Ervy-le-Châtel, l’église Saint-Pierre-ès-Liens et sa verrière, unique en France, consacrée aux Triomphes de Pétrarque (XVIe siècle) ; à Fontaine-les-Grès, l’église Sainte-Agnès et ses étonnants vitraux en verre ondulé armé réalisés par Jean-Claude Vignes dans les années 1950. À la ville ou à la campagne, ancien ou contemporain, figuré ou abstrait : la chasse aux trésors est ouverte ! L’application est accessible depuis le site Internet www.route-vitrail.fr ou en téléchargement gratuit sur smartphone. S.D.-G.

 
 
 
 
 
 

 DONATION

 
 
 

Nef du musée d'Orsay. © Flickr - Yann Caradec

 
 

« Orsay Grand Ouvert »
Dans le cadre du projet « Orsay Grand Ouvert » visant à transformer le musée et notamment à redéployer ses collections, le groupe Dassault offre 2 millions d’euros en hommage à Nicole Dassault, qui fut entre 2003 et 2016 administratrice de la SAMO (la société des amis du musée d’Orsay). Cette somme sera attribuée en priorité au réaménagement des salles dédiées aux arts décoratifs du Second Empire, une période que Nicole Dassault affectionnait tout particulièrement. La future galerie qui portera son nom devrait être inaugurée en mars 2022N.d’A.

 
 
 

 EXPOSITIONS

 
 
 

Georges Bruyer, 24 estampes sur la guerre, 1917. Xylographie. © Meaux, musée de la Grande Guerre

 
 

Les « œuvres de guerre » de Georges Bruyer
En 2015, le musée de la Grande Guerre, à Meaux, a bénéficié d’un important don de la part des héritiers de Georges Bruyer (1883-1962) : 400 dessins, estampes et peintures réalisés pendant la Première Guerre mondiale ont rejoint les collections de cette institution remarquable. L’exposition « Georges Bruyer. Graver la guerre », à voir jusqu’au 3 janvier 2022, est née de la volonté de faire connaître ces « œuvres de guerre », dues à un homme qui fut soldat autant qu’artiste.
Lorsqu’il est mobilisé, Bruyer a déjà acquis une certaine notoriété. Les œuvres qu’il réalise durant le conflit montrent sa maîtrise d’une grande variété de techniques, de la peinture à l’huile au dessin, en passant par l’eau-forte et la gravure sur bois. L’exposition ouvre sur ces dernières, sans doute ses créations les plus connues. Parue en 1917, la série « 24 estampes sur la guerre » raconte dans un style simple et graphique usant d'une palette en camaïeux de gris et de bleus la vie quotidienne des poilus : l’attente entre les combats, les corvées, les assauts diurnes ou nocturnes… D’autres feuilles, dessinées en 1914, montrent la dure vie des soldats et l’enlisement rapide de la guerre. En 1915, Bruyer est blessé : convalescent, il réalise une série d’eaux-fortes ayant, là encore, la souffrance des soldats pour thème. Puis il retourne au front en tant que membre de la mission artistique aux armées : il peint alors sur toile des villes détruites par les bombardements et désormais désertes. Sa vision de la guerre, quelle que soit la technique mise en œuvre, est aussi esthétique qu’elle est sans appel. L’exposition s’achève sur une évocation de son atelier (très bien conçue pour les enfants, qui pourront apprécier l’exposition tout entière), et un film montrant l’artiste au travail dans son atelier d’Asnières, où il vécut et travailla jusqu’à la fin de ses jours. L.C. 


« Georges Bruyer (1883-1962) - Graver la guerre », jusqu'au 3 janvier 2022 au musée de la Grande Guerre de Meaux, rue Lazare Ponticelli, 77100 Meaux.

 
 
 

André Marchand, Le Bahut, Bourgogne, 1947. Huile sur toile. © Éric Mercier

 
 

André Marchand, la couleur en liberté
Le château-musée Baron Martin sort de l’ombre l’œuvre ambivalent du peintre aixois André Marchand (1907-1997). S’il a tracé une voie singulière à l’écart des sentiers battus (il n’a notamment pas étudié aux Beaux-Arts), il a pourtant reçu des marques de reconnaissance dès les années 1930. Il puise ses thèmes de prédilection dans sa Provence natale et sur la côte bretonne, mais aussi dans les forêts de Bourgogne, part méconnue de son œuvre que l’exposition met tout particulièrement en lumière. M.E.-B.

 

« André Marchand, une si insolente liberté. L’atelier de Bourgogne », jusqu’au 15 octobre 2021 au château-musée Baron Martin, 6 rue Edmond Pigalle, 70100 Gray.

 
 
 

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