Une mise au point pour en finir avec les critiques incessantes. L'ex-champion Laurent Jalabert s'est fendu d'un message sur son compte Instagram alors même que le journaliste Bruno Masure et bien d'autres remettent en cause les performances du Slovène Pogacar ou l'omerta autour du dopage qui continuerait de sévir sur le Tour de France – rappelons que Lance Armstrong avait été déchu de ses 7 succès sur le Tour en 2012, une vraie douche froide pour les fans de la compétition cycliste.

Dans une tribune publiée la semaine dernière sur le site cyclisme-dopage.fr, Bruno Masure n'y est pas allé de main morte concernant sa vision du Tour, se faisant ainsi le porte-parole de plusieurs déçus de la Grande Boucle. « Maintenant, je ne regarde le Tour que pour admirer la beauté de nos villes et paysages vus du ciel : je coupe le son et je laisse parler l'image », écrit l'ancien présentateur du JT de France 2. « Les commentaires sont ineptes : par exemple, quand un coureur a un comportement bizarre, attaque en dépit du bon sens, on ne nous explique jamais s'il est juste débile ou si c'est une magouille entre équipes décidée en amont. »

« Dopé non repenti »

À DécouvrirLe Kangourou du jourRépondreEt de critiquer directement le consultant Jalabert, champion des années 1990, qui a brillé plusieurs fois sur le Tour de France notamment en remportant le maillot à pois de meilleur grimpeur (2001, 2002). « J'en veux énormément aux commentateurs de ne jamais prononcer le mot dopage, jamais, même devant les exploits de Pogacar ou d'Armstrong, jadis ! Avoir choisi comme “commentateur” un dopé non repenti comme Jalabert est, pour moi, la honte du service public (et de RTL) ! »

L'ex-champion ne pouvait laisser passer l'affront : il est sorti de sa réserve samedi pour dire toute sa lassitude face à ces sempiternelles attaques. « Je suis fatigué de lire toujours les mêmes commentaires depuis le premier jour et les mêmes insultes, écrit-il sur Instagram. La seule vérité, aujourd'hui, c'est qu'en France, on déteste les gens qui réussissent, on déteste ceux qui gagnent, car ils nous renvoient à ce que nous ne réussissons pas nous-même. Leur tort est-il d'être fort ? Ou de ne pas être français ? » s'interroge-t-il en faisant allusion à la nationalité de Pogacar. Et de conclure : « Gardez votre énergie pour votre vie, vraiment. Vous vous remercierez… »