Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai vu aussi hier: L'Odyssée moderne de Louis Bouquet

Autoportrait au papier-peint, vers 1918.
Collection particulière, © ADAGP, Paris, 2021. Image © Lyon MBA - Photo Martial Couderette
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Qu’ont en commun les Google Glass, des verres à vin siamois et un miroir pour mythomane ? Ils font Flops ! Mais ils nous invitent également à nous questionner sur les raisons de leur inadéquation. Quelles sont les causes qui mènent une innovation à l’échec ou au succès ? Comment les ratés peuvent-ils servir l’innovation ? Qu’est-ce qui déclenche l’appropriation par les utilisateurs ? Les flops, les bides, les ratés sont des éléments utiles pour comprendre les problématiques de la création. Ils nous amènent également à comprendre ce qui fait qu’un produit devient culte et satisfait les rêves et désirs d’une société. L’exposition Flops ! Quand le design s’emmêle vous propose un regard décomplexé et plein d’humour sur les flops du design.
Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N’essayez jamais de les corriger.
Les Improbables
Mais comment ont-ils pu arriver sur le marché ? A posteriori, l'existence même des quarante produits exposés paraît hautement improbable. La preuve ? Tous sont des flops, des échecs commerciaux ou financiers retentissants, avec un point commun : leur utilisation est problématique. Leur usage est malaisé, malaisant ou même impossible. Entre leur conception et leur mise en service, le design a échoué ou a été tout simplement oublié. Les questions que posent le designer – « à quoi cela sert-il ? qu'est-ce que cela évoque ? dans quel environnement cela s'inscrit-il ? à quel besoin cela répond-il ? -n'ont pas été posées, n'ont pas été entendues, ou n'ont jamais abouties à la remise en cause du projet.
Résultat : les erreurs, issues de domaines différents – conception, management, techniques ou technologiques, matériaux – ont toutes contrarié la fiabilité du produit ou son appropriation par les usagers. Tous ces défauts ne signent pas la fin de l’histoire. Pris en compte, analysés, décortiqués dans un processus de design avec l’utilisateur au centre, ils ont parfois servi de base à de grands succès. C’est un des enseignements voulus par Samuel West, fondateur du Museum of Failure, le musée de l’échec, ouvert en Suède en 2017, dont est issue la sélection d’objets présentée.
Les Introuvables
Leurs formes sont surprenantes, leurs noms étonnants et leur fonction toujours particulière. Issus ou inspirés du Catalogue d'objets introuvables de Jacques Carelman, tous ces engins, outils, ustensiles ou dispositifs sont dénués de toute ambition utilitaire. S'ils servent, c'est à rire ou à pleurer, à s'interroger sur l'origine des machines ou peut-être découvrir le pourquoi du comment. Une seule certitude, ils sont « parfaitement inutilisables », soulignait l'illustrateur et pataphysicien en quatrième de couverture de son ouvrage. À vous de tester ces objets, par le geste ou l'imagination. De déceler leurs plus grandes failles ou leurs meilleures intentions. Ils sont « le contraire de ces gadgets dont notre société de consommation est si friande », écrivait encore Carelman. Ils trouvent leur origine dans le fameux catalogue « Manufrance, Manufacture française d'armes et cycles » qu'il feuilletait enfant et qui lui a « procuré [ses] premières et inoubliables émotions poétiques » grâce à ces étranges objets aux fonctionnements inconnus et aux noms barbares.
Les Inconfortables
En déconstruisant le langage invisible du design dans notre réalité domestique, Katerina Kamprani apporte de légères modifications aux propriétés fondamentales d'objets simples du quotidien, et questionne nos attentes concernant la fonctionnalité. Les modèles conceptuels établis sont brisés, ce qui conduit à une appréciation du conventionnel à travers un design défectueux. La sémiotique de l'objet d'origine est maintenue, mais l'observateur est trompé lorsqu'il tente de simuler son fonctionnement, ce qui bouleverse ses attentes et donne à ces objets usuels un aspect inconfortable, absurde, et souvent surréaliste.
Conciliant humour, art et design, Katerina Kamprani analyse et redessine les objets du quotidien afin de les rendre inconfortables.


DATESDU 16 DÉCEMBRE 2020 AU 15 AOÛT 2021
LIEUMAMC+
DATESDU 16 DÉCEMBRE 2020 AU 15 AOÛT 2021
LIEUMAMC+
DATESDU 16 DÉCEMBRE 2020 AU 22 AOÛT 2021
LIEUMAMC+
DATESDU 5 MARS AU 26 SEPTEMBRE 2021
LIEUMAMC+
Jusqu'au 14 novembre 2021, l’exposition "Les Rubans de l’intime" retracera l'évolution des usages et de la perception du ruban dans les sous-vêtements du 19e siècle à nos jours, à travers des pièces exceptionnelles.
https://mai.saint-etienne.fr/expositions-evenements/exposition-en-cours/rubans-de-lintime

Du 5 juin 2021 au 30 septembre 2022, découvrez l’histoire singulière et l’univers des donateurs et donatrices du musée des Civilisations-Daniel Pouget.
Collectionneurs d’art, ethnologues, ou simples voyageurs, ils ont créé un trait d’union durable entre la ville de Saint-Just Saint-Rambert et le reste du monde.
Les objets qu’ils ont donnés au musée témoignent de ces rencontres exceptionnelles et de leurs multiples parcours.
Musée des Civilisations, Place Madeleine Rousseau, Saint-Just-Saint-Rambert, France



https://www.france.tv/france-2/telematin/2546803-l-invitee-du-jour-macha-meril.html

Critique
Ce film sensible sur la solitude après un deuil met en scène une femme à la recherche d’elle-même incarnée par une Emmanuelle Béart, devenue rare à l’écran.
Lecture en 2 min.


Retrouvez les rendez-vous proposés dans le cadre de l’exposition « Valadon et ses contemporaines », à distance en attendant la réouverture du monument.

© Monastère royal de Brou



