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Rechercher : émile bernard

  • Bernard Grasset / Gaston Gallimard, guerre dans l'édition - Duels

            

    Replay - Bernard Grasset / Gaston Gallimard, guerre dans l'édition - Duels

    19/03/2015

     
     
     

    Gaston Gallimard et Bernard Grasset, fondateurs de deux empires de l'édition au début du XXe siècle, se sont livré une bataille impitoyable tout au long de leur vie. Durant quarante ans, ils se sont disputé les plus grands écrivains. Comment ces deux hommes se sont-ils fait un nom ? Débauchages d'auteurs, mais

     

    (...)

    http://www.france5.fr/emissions/duels/videos/bernard_grasset_gaston_gallimard_guerre_dans_ledition_19-03-2015_743099

  • Bernard Pivot, « gratteur de têtes », dans « Les confessions d’Apostrophes »

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  • « C'est simple, Bernard Tapie c'était Marseille

    À LA UNE
     
    « C'est simple, Bernard Tapie c'était Marseille »
    Spontanément, quelques centaines de supporteurs marseillais se sont relayés devant le stade Vélodrome pour saluer l'ancien président de l'Olympique de Marseille,... Lire plus
  • Bernard Petit, ex-patron du 36 quai des Orfèvres

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    À l'occasion de la parution de son premier roman, Bernard Petit, l'ex-patron du 36 quai des Orfèvres, a répondu à nos questions. 

    La Traque est votre premier polar. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure qu’est l’écriture ? Est-ce une idée qui germait en vous depuis longtemps ?

    J’aime écrire. J’ai toujours écrit. De façon confidentielle, pour mes proches. J’ai, par exemple, de très nombreux carnets de voyage avec des textes et des aquarelles. J’ai aussi rédigé une dizaine de nouvelles. Et ça faisait un certain temps que j’avais envie d’écrire un roman, tout en redoutant de le faire pour de nombreuses raisons.

    En effet, même avec une histoire solide, il faut vraiment du temps et de la persévérance pour aboutir. Et puis, je suis aussi un lecteur. Quand je commence un livre, j’ai des attentes : je veux être emporté par l’histoire, je veux être surpris, je veux rencontrer des hommes et des femmes, je veux m’interroger… C’est fou ce qu’on peut être exigeant. Alors, quand on devient auteur, on repense à tout ça et on a peur de décevoir.

    Pour moi, écrire un roman, c’est bien sûr raconter une histoire dans l’espoir qu’elle suscite l’intérêt, qu’elle captive le lecteur, mais pas que… C’est aussi s’exposer plus personnellement en livrant une certaine perception du monde et de la société. Or, le regard des autres est, comme pour beaucoup de gens, une véritable source d’appréhension.

    Finalement, écrire, c’est une aventure. D’autant que, chose à laquelle je ne m’attendais pas, on peut se laisser déborder par ses personnages ! Par une alchimie mystérieuse que je ne sais pas expliquer, ils finissent par vous échapper, ils ont leur propre vie. Certains en viennent même à vous tirer par la manche pour que vous leur fassiez plus de place…

     

    Vous avez consacré de nombreuses années de votre vie à la police et avez même été patron du célèbre quai des Orfèvres. On imagine donc facilement que vous puisez votre inspiration dans cette longue expérience. Mais vous avez cependant décidé de vous lancer dans la fiction. Pourquoi ce choix ?

    Évidemment, 38 ans d’enquêtes criminelles, ça ne s’oublie pas, ça change même votre regard sur la vie quand ça ne change pas votre personnalité ! Durant toutes ces années, j’ai écrit pas mal d’articles, de rapports, de notes, d’études… Mais dans ce genre d’écriture, on ne s’en tient qu’aux faits, on retient sa plume, on justifie beaucoup. Il n’y a pas de place pour l’imaginaire. On aborde rarement la question des sentiments. Il faut dire aussi que, dans une enquête, il est fréquent qu’on n’appréhende pas toute la vérité. Il y a beaucoup de trous, des choses qu’on ne sait pas expliquer, des moments qui restent secrets… Dans un roman, on peut combler ces « blancs », transformer les faits, et laisser place à son imagination. Il est également moins délicat de dire certaines vérités.

     

    En lisant La Traque, votre refus du manichéisme apparaît assez clairement. En effet, si on perçoit chez les braqueurs une vraie humanité, certains policiers, quant à eux, ont indéniablement un côté sombre. Était-ce important pour vous de veiller à cet équilibre en construisant des personnages avant tout caractérisés par leur complexité ?

    Oui, c’était important. Le monde n’est pas binaire, loin de là ! L’humain est extraordinairement compliqué. Qu’on le reconnaisse ou pas, il y a toujours une sorte de loterie de la vie, au moins au départ, selon son milieu ou son lieu de naissance. Le droit chemin peut être plus caché pour certains et, du coup, la tentation de prendre des raccourcis plus grande.

    Le « monde obscur » auquel je fais référence dans ce roman, c’est bien entendu l’univers criminel, celui que les braves gens ne connaissent pas, sauf quand ils en sont victimes. Mais c’est également la part du Mal qui est au fond de chacun et qui peut conduire, dans certaines circonstances, à des comportements, disons, improbables. La certitude absolue d’appartenir au camp du Bien ne suffit pas toujours à éviter de se transformer en monstre, et les personnages de Delise et Hartmann en sont de beaux exemples. C’est un effort de tous les instants de garder le bon cap. Parfois, un moment d’inattention suffit à basculer de l’autre côté…

     

    Vous décrivez un univers très masculin, tant du côté des malfaiteurs que du côté des flics. Est-ce une volonté de votre part ou le simple reflet d’une réalité ? Si vous aviez dû mettre en avant une figure féminine dans ce roman, laquelle aurait-ce été ?

    Non, ce n’est pas une volonté délibérée. C’est juste que le monde de la criminalité violente est quasi exclusivement masculin, les femmes y sont beaucoup moins représentées. Dans un souci de vraisemblance, j’ai donc résisté à la tentation de mettre non pas une, mais plusieurs femmes en avant…

    Côté flic, j’étais très attaché au commandant Florence Delambre. C’est une femme d’exception. Ses qualités professionnelles surpassent celles de ses collègues masculins. Elle est au-dessus du lot et d’une grande vivacité d’esprit ! Même si sa personnalité garde sa part de mystère pour le lecteur, il y a une vraie histoire derrière elle.

    Et côté obscur, c’est évidemment de Léa, l’ancienne maîtresse de Brian, dont j’aurais pu parler davantage. Même si elle traverse la vie des autres comme une météorite, l’effet papillon est saisissant ! Cette femme a même le rôle principal. Elle est comme une synapse qui met en contact deux terminaisons nerveuses, en l’occurrence deux mondes que tout oppose et qui ne devraient pas se rencontrer. De plus, contrairement à tous les autres personnages, pas question pour elle de rester au milieu de cette histoire. Au final, c’est la seule qui parvient à s’extraire de la spirale criminelle. Son histoire, avant et après La Traque, mériterait d’être racontée. Un jour, peut-être…

    En fait, j’ai beaucoup d’affection pour toutes les femmes de ce roman. Et en disant cela, je pense également à Mélanie, car, au cours de ma carrière, j’ai rencontré beaucoup de « Mélanie » qui, par amour, ont accepté de mener des vies qu’elles n’auraient jamais choisies autrement.

     

  • Mort de Claude Bernard, galeriste de Giacometti et Bacon

    Mort de Claude Bernard, galeriste de Giacometti et BaconLe galeriste Claude Bernard est décédé le 16 novembre 2022, à l’âge de 93 ans. ©Stéphane Barsacq

    Le marchand d’art moderne et contemporain Claude Bernard est mort aujourd’hui, le 16 novembre 2022, à l’âge de 93 ans. Discret, drôle et très élégant, il a représenté dans sa galerie parisienne les plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle (de Giacometti à Bacon) tout en mettant en avant la création contemporaine.

    Plusieurs critiques d’art et journalistes, de Philippe Dagen à Roxana Azimi, ont essayé comme moi, mais en vain, de persuader Claude Bernard de nous laisser écrire sa biographie. Il refusait sans cesse, prétextant qu’écrire le récit de sa vie le ferait mourir. Pour ma part et suite à mon insistance, il m’avait fait porter la liste de toutes les expositions qu’il avait organisées à sa galerie du 7-9 de la rue des Beaux-Arts à Paris avec l’aide de sa sœur Nadine Haim, espérant que cela calmerait mes ardeurs. Depuis 1957 s’y étaient tenus en effet les plus beaux rassemblements d’œuvres modernes, où la foule se pressait les soirs de vernissages.

    Botero, Dubuffet, Szafran, Giacometti

    Côté peinture et dessin, Balthus, Bissier, Peter Blake, Bonnard, Botero, Cremonini, Dubuffet, Estève, Laget, Leroy, Music, Rebeyrolle, Truphémus ou Szafran rejoignaient sur ses cimaises et sur ses stands de foire Antonio Segui (qui a actuellement les honneurs d’un bel accrochage jusqu’au 26 novembre). César, Giacometti, Hiquily, Nevelson, Ipousteguy, Jeanclos, Roel D’Haese, pour la sculpture, cohabitaient avec Denis Monfleur pour la plus jeune génération. À l’occasion de l’exposition « Francis Bacon en toutes lettres » au Centre Pompidou en 2019, il avait enfin accepté de livrer ses souvenirs, depuis son premier achat d’un tableau du peintre anglais à la Hanover Gallery, jusqu’à un dîner réunissant Bacon, Lucian Freud et David Hockney. De celui-ci, d’ailleurs, il avait accepté de prêter son portrait lors de la rétrospective au Centre Pompidou.

    Vue de l'exposition Bacon en toutes lettres au Centre Pompidou en septembre 2019. ©Nathalie Lasserre

    Vue de l’exposition « Francis Bacon en toutes lettres » au Centre Pompidou en septembre 2019. ©Nathalie Lasserre

    Esthète et mélomane

    De Venise (qu’il aimait beaucoup) à la Touraine (où il avait organisé dans sa propriété de La Besnardière de nombreux concerts de musique classique en lien avec le festival de la Grange de Meslay dans les années 1980), Claude Bernard l’esthète et le mélomane savait alterner les plaisirs. Il était friand des plaisirs de la vie, familier des grands restaurants et des meilleurs opéras internationaux. Lui-même jouait du clavecin et possédait plusieurs orgues à la campagne. Proche de Jean Guillou, il était fier de montrer à Villedômer celle du XVIIIe siècle qui avait été rapportée d’Espagne.

    Orgue de Claude Bernard à La Bernardière. ©Guy Boyer

    Orgue de Claude Bernard à La Bernardière. ©Guy Boyer

    Il aimait également raconter que Sam Szafran avait décidé de dessiner ses premiers philodendrons après avoir vu ceux qui ornaient son jardin d’hiver. Maniant l’humour et les piques acerbes, Claude Bernard savait captiver son monde, quitte à le faire sursauter devant tant d’arrogance. Il se souvenait des mille détails de soixante-dix ans de carrière et savait les raconter. Avec lui, les plus grands artistes paraissaient proches et l’art à portée de la main.

  • Petits désordres / Maïté Bernard, Christophe Guillaumot: en relisant le résumé, je regrette mon emprunt

    Petits désordres par GuillaumotPAYSAGES DE KANDINSKY,SAND ET CADOULa bibliothèque comme tout ce que j'aime inspire ce que j'écris à acheter ici

    Livre

    Bernard, Maïté (1970-....) | Guillaumot, Christophe

    Edité par Liana Levi. Paris - 2023

    "On n'est pas des pédés". C'est par cette phrase malheureuse que la vie professionnelle de Grégoire Leroy, commandant de police, chef d'une brigade de répression du proxénétisme, se met à vaciller. Il l'a balancée à l'emporte-pièce à une collègue membre de l'association des flics LGBTQI+ parisiens. Grégoire n'a voulu offenser personne, mais le mal est fait, qui lui vaut l'ire de sa hiérarchie : le conseil de discipline se profile à l'horizon pendant qu'il tente de calmer la grogne sociale des prostituées. Mama Prospérité, à la tête de la filière nigériane des Authentic Sisters, a été obligée de casser les prix pour faire face à la nouvelle concurrence : UberPute, un site du Darknet qui livre des prostituées à domicile. Avec l'aide de sa brigade hétéroclite, Grégoire Leroy doit neutraliser les chefs de la plateforme. Une folle tourmente semble s'emparer de tous, de son chef à sa fille, toujours partante pour l'action militante. Un chien névrosé et un mouton philosophe pourraient bien se révéler les meilleurs alliés de ce flic à l'ancienne qui cherche un sens aux mots d'aujourd'hui.

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3178664/petits-desordres-maite-bernard-christophe-guillaumot

  • J'ai parcouru hier: Le Bada / Bernard Stora(médiathèque)

    Le bada par Stora

    Livre

    Stora, Bernard (1942-....)

    Edité par Editions Denoël. Paris - 2023

    "Quand avait eu lieu cette conversation ? Peu avant l'été, sans doute. Depuis, Jean n'avait cessé d'y penser. N'était-il pas passé à côté, lui aussi ? N'avait-il pas raté, par aveuglement, par prudence excessive, l'instant unique où un mot, un simple geste aurait tout changé ? Chacun était confronté, un jour ou l'autre, à une brève opportunité. Combien savaient s'en saisir ? " Septembre 1943. Les Allemands occupent Nice. Jean, un jeune et talentueux couturier juif, est contraint de céder à vil prix sa boutique de mode à son principal concurrent qui promet de lui verser, en contrepartie, un substantiel dessous-de-table, un "bada", comme on dit dans le Midi. Pendant que s'étire la journée où il attend, pour fuir, de toucher la somme espérée, Jean se remémore les événements qui l'ont projeté, lui et sa famille, au coeur de la tourmente. Dans ce premier roman aux allures de saga, Bernard Stora tisse en virtuose les destins mêlés d'une famille du sud de l'Italie arrivée en France, poussée par la misère, et celui d'une famille juive venue d'Algérie, croyant échapper à l'antisémitisme.

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3205604/le-bada-bernard-stora

  • Bernard M.-J. Grasset (dans Arpa 97): Art, intériorité et mystère

    Accueil du site > Les auteurs > Bernard M.-J. Grasset
    Auteur d’un essai, Les Pensées de Pascal, une interprétation de l’Ecriture(Kimé, 2003) et premier traducteur de la poétesse Rachel en français (Regain, Arfuyen, 2006), Bernard M.-J. Grasset a également fait paraître plusieurs recueils de poésie chez divers éditeurs (Fondamente, Littérales, L’Epi de seigle…). A paraître en 2009 : un essai, Vers une pensée biblique, et un recueil, Contrepoints


  • « La capture du tigre par les oreilles » de Jean-Bernard Pouy, illustré par Florence Cestac

     

    LE MONDE | 05.09.2014 à 17h55 • Mis à jour le 05.09.2014 à 20h06 | Par Macha Séry

     

    « La capture du tigre par les oreilles » de Jean-Bernard Pouy, illustré par Florence Cestac.

    « La capture du tigre par les oreilles » de Jean-Bernard Pouy, illustré par Florence Cestac. | LE MONDE

    Jamais tranquille

     

    Bernard n’est pas un type exigeant. A la vie, il ne demande pas grand-chose. Juste se baigner tout nu dans le golfe du Morbihan, le corps caressé par la brise du matin, et descendre une bouteille de muscadet. Plaisir toujours différé tant le monde abonde en casse-pieds. Et il est en première ligne, Bernard, au front tous les jours.

    Hier, ce médiateur de la République désamorçait une assemblée de copropriétaires du centre-ville de Rennes, ce genre de réunions où les gens s’étripent à propos d’ascenseur à deux places ou de tuyaux d’évacuation vétustes, menaçant d’en venir aux mains à chaque désaccord brutalement formulé. Le voilà à présent appelé en urgence près de Lorient, pour raisonner un patron de PME furibard. Après avoir criblé de chevrotines un délégué syndical, celui-ci s’est retranché dans son bureau. Rien n’y a fait. Le placide Bernard va devoir dompter la bête.

    Illustration de « La capture du tigre par les oreilles » de Jean-Bernard Pouy, illustré par Florence CestacIllustration de « La capture du tigre par les oreilles » de Jean-Bernard Pouy, illustré par Florence Cestac | LE MONDE

    DISCIPLE DE QUENEAU

    Jean-Bernard Pouy, lui, est un homme exigeant. Plus il est soumis à des contraintes, plus il doit franchir d’obstacles, meilleur il est. Ainsi dans La Capture du tigre par les oreilles, il enchaîne des phrases (après un point) qui débutent par les lettres de l’alphabet prises dans l’ordre, à la manière de l’Oulipo.

     
    Annulation spectacle. Quotidom, l'assistance multi-services
    Annulation spectacle. Quotidom, l'assistance multi-services

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    Disciple de Queneau, le créateur du personnage de détective Gabriel Lecouvreur, alias Le Poulpe, une série libertaire apparue en 1995, aux éditions Baleine, dont il est l’un des cofondateurs, semble coutumier du fait. Nombre de ses œuvres appliquent une règle cachée, tels les incipit de romans en ouverture de chapitres ou le cadavre exquis que ce fils de cheminot a conçu avec Daniel Pennac et Patrick Raynal, sous le pseudo de J.-B. Nacray, pour La Vie Duraille (Fleuve noir, 1980).

    On le sait, le romancier insurgé, monté sur les barricades en Mai 68, goûte peu l’esprit de sérieux. En témoignait, dès 1983, le titre de son premier livre : Spinoza encule Hegel (Albin Michel). La Capture du tigre par les oreilles débute ainsi : « Aaah, les belles questions : qu’y a-t-il de plus chiant qu’une communication d’Alain Minc au symposium “L’avenir radieux des délocalisations ?” » La drôlerie de ce récit est renforcée par les illustrations loufoques de Florence Cestac, l’auteur du Démon de midi (Dargaud, 1997) et du Démon du soir ou la ménopause héroïque (Dargaud, 2013).

    A déguster bien frais, avec un verre de muscadet.

    Retrouvez « Les Petits Polars du “Monde” avec la SNCF », saison 3, « Comme un crabe, de côté », de Marin Ledun, samedi 6 septembre à 21 heures, sur France Culture. A réécouter et à podcaster sur Franceculture.fr.


    Jean-Bernard Pouy et Florence Cestac vus par Florence Cestac.Jean-Bernard Pouy et Florence Cestac vus par Florence Cestac. | LE MONDE

    L'auteur : Jean-Bernard Pouy

    Né en 1946 à Paris, Jean-Bernard Pouy est titulaire d'un DEA en histoire de l'art (cinéma). Avant de devenir romancier et scénariste, il fut animateur culturel, professeur de dessin, graphiste concepteur et journaliste. Il est également poète et homme de théâtre, mais c'est dans le domaine du roman noir qu'il est reconnu, dès 1983, avec un titre qui donne le ton : Spinoza encule Hegel (Albin Michel), suivi, en 1984, de Nous avons brûlé une sainte, où il fait ses débuts dans la « Série noire », chez Gallimard. Il y signe, entre autres, La Clef des mensonges ou La Belle de Fontenay, des polars originaux et fantaisistes, à la fois noirs et ironiques.

    Amateur de romans populaires et nostalgique des grands feuilletons du XIX7e siècle, il fonde, en 1995, en compagnie de Patrick Raynal et Serge Quadruppani, la collection « Le Poulpe », avec son héros récurrent, l'enquêteur libertaire Gabriel Lecouvreur. Il inaugure cette longue aventure avec La petite écuyère a cafté, aux éditions Baleine. Jean-Bernard Pouy aime les aventures éditoriales. C'est ainsi qu'il imagine, en 2006, un hommage à la « Série noire » qui abandonne au même moment son format poche. Il lance donc « Suite noire », aux éditions La Branche, une belle collection cartonnée où il réunit des auteurs de la « Série noire » comme Didier Daeninckx, Marc Villard, Tito Topin ou Patrick Raynal.

    Les jeux verbaux et les détournements littéraires l'inspirent également : il participe à l'émission Des Papous dans la tête (sur France Culture) et s'amuse à glisser des contraintes inattendues dans ses romans noirs. C'est entre autres pour cette raison qu'il s'associe à Marc Villard dans trois livres édités chez Rivages/Noir : Ping pong, Tohu bohu et Zigzag, où chaque fois les deux auteurs se répondent à coups de cadavres exquis, duels burlesques ou détours thématiques.

    Jean-Bernard Pouy écrit également pour le cinéma, adaptant, par exemple, Le Poulpe, réalisé par Guillaume Nicloux.
    En 2012, il a publié la novella Le Bar parfait (éditions Atelier In8), Samedi 14 (collection Vendredi 13 aux éditions La Branche) et Sous le vent (éditions Lattès), sur des illustrations de Joe Pinelli. En 2013, il a publié Blonde(s), aux éditions Terre de brume, puis Calibre 16 mm chez In8. Christine Ferniot

    L'illustratrice  : Florence Cestac

    Née à Pont-Audemer, Florence Cestac intègre d'abord les Beaux- arts de Rouen avant d'entrer aux Arts décoratifs de Paris. Elle dessine pour des magazines comme Salut les copains ou Lui, avant d'ouvrir en 1972, avec Etienne Robial, la première librairie de bandes dessinées parisienne. En 1975, le duo fonde les éditions Futuropolis, qu'elle codirigera jusqu'en 1994. Parallèlement, elle crée le personnage Harry Mickson, héros mythique avec gros nez et salopette qui fera les beaux jours d'A Suivre, Métal hurlant, ou Charlie. En 1989, elle reçoit l'Alph'Art de l'humour au Festival d'Angoulême pour Les Vieux Copains pleins de pépins. Elle travaille également pour Le Journal de Mickey en créant la bande dessinée des Déblok, qui sera ensuite publiée en album chez Dargaud.

    En 1997, elle reçoit une seconde fois l'Alph'Art de l'humour pour Le Démon de midi (Dargaud), où l'on suit la vie quotidienne de Noémie, lâchée à la quarantaine par son mari pour une fille beaucoup plus jeune. La bande dessinée est d'abord adaptée au théâtre par Michèle Bernier et Marie Pascale Osterrieth, avant d'être portée à l'écran en 2005. Après la publication d'albums comme La Vie en rose, Du sable dans le maillot ou Les Phrases assassines (avec Véronique Ozanne), elle reçoit en 2000 le Grand Prix de la ville d'Angoulême. Suivront des ouvrages comme La Vie d'artiste, Super catho (avec René Pétillon) ou Le Démon d'après midi.

    Elle continue de dessiner pour les enfants et les ados en créant La Fée Kaca et son mal Cuit-cuit (dans Pif Gadget puis aux Humanoïdes associés) ou Les Ados Laura et Ludo (dans Le Monde des ados, puis en album chez Dargaud). En 2007, elle publie La Véritable Histoire de Futuropolis, puis, en 2009, avec Jean Teulé, elle réalise la très belle biographie de Charlie Schlingo, auteur disparu en 2005, sous le titre Je voudrais me suicider mais je n'ai pas le temps (Dargaud).

    En 2011, avec Nadège Beauvois, elle publie On va te faire ta fête, maman ! (Dargaud), puis, avec Tonino Benacquista, Des salopes et des anges (Dargaud). Elle a également publié en 2013 Le Démon du soir ou la ménopause héroïque (Dargaud), nouvelles aventures de Noémie à l'aube de la soixantaine. Une leçon de vie sacrément drôle.
    Chr. F.

     
    • Macha Séry
      Journaliste au Monde
  • J'ai terminé hier soir:Nuit / Bernard Minier(commencé le 29)

    Nuit / Bernard Minier | Minier, Bernard (1960-....)

    Le Roi des Aulnes
    Johann Wolfgang Goethe 

     

    Qui chevauche si tard dans la nuit dans le vent ?
    C'est le père avec son enfant,
    Il serre le garçon dans ses bras,
    Il le tient fermement, il le garde au chaud

    https://www.musicologie.org/theses/erlkonig.html

     

    Une autre fois.
    Il faisait nuit encore. De l’eau glissait

     

    Les planches courbes, Poésies Gallimard

    http://vivelescouleurs.hautetfort.com/archive/2010/11/13/les-planches-courbes-d-yves-bonnefoy.html

    Bernard Minier

    Edité par XO éditions , DL 2017

    Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l'hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière. L'inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d'une technicienne de la base off-shore. Un homme manque à l'appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz. L'absent s'appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Etrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d'un enfant. Au dos, juste un prénom : GUSTAV. Pour Kirsten et Martin, c'est le début d'un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/385470/nuit-bernard-minier

  • Bernard Tapie : «Mon boulot n'est pas d'être aimé par les journalistes»

    Bernard Tapie : «Mon boulot n'est pas d'être aimé par les journalistes»

     

    EXTRAITS - Dans un entretien au Figaro, Bernard Tapie clarifie ses positions, à quelques jours de la décision du tribunal de commerce de Nice sur la reprise de Nice-Matin. L'homme d'affaires dévoile ses plans pour La Provence et Corse Matin. Il s'explique sur ses mauvaises relations avec les journalistes.

  • J'ai fini hier soir :Soeurs / Bernard Minier( médiathèque) facile à lire

    Soeurs par Minier

    pas comme le précédent:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2018/07/12/noir-corbeau-mediatheque-6065989.html

    p.117:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Minimes_(Toulouse)

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    Bernard Minier

    Edité par XO éditions , DL 2018

    Mai 1993. Deux soeurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d'arbres. Le jeune Martin Servaz, qui vient d'intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s'intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l'oeuvre aussi cruelle que dérangeante. Les deux soeurs n'étaient-elles pas ses fans ? L'un de ses plus grands succès ne s'appelle-t-il pas La Communiante ?... L'affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle. Février 2018 Par une nuit glaciale, l'écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée... elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l'affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu'à l'obsession

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/409620/soeurs-bernard-minier

    p.33

    p.39:

     

     

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  • Bernard Pagès Mouvoir 07 mai - 16 juillet 2022(photos perso en bas)

    Exhibition-View-Bernard-Pagès-Mouvoir-2022

     L’inventaire des matériaux mobilisés, depuis plus d’un demi-siècle, par les sculptures de Bernard Pagès est déjà, à lui seul, un poème de la diversité et une source, polyphonique, de sensations visuelles et tactiles. Nous voilà spectateurs enchantés du bois et du grillage, du granit ou du ciment coloré, du bois calciné, de l’os et du plexiglas, des bidons et des cabochons, ou des briques et de la terre, de la tôle ondulée et du plâtre teinté, du caoutchouc , des fers à béton, de la céramique et de l’IPN, de l’acier rouillé ou du métal galvanisé, du plomb moulé, de la paille et de la plaque d’égout, de planelles de ciment et du cuivre, de fers à cheval, de tubes et poutrelles d’acier, de pointes métalliques, de galets de grès, de granit rose, de blocs de craie, de fers  ronds, de feuilles ou coques de plomb doré à l’or fin, de béton, de tuiles, de culots d’obus, de barbelés, de carrelages, de guirlandes de chantier, etc. Mais l’artiste, loin de se laisser submerger par ces averses de l’hétérogénéité qui pourraient emporter l’œuvre dans quelque dissémination incohérente, les examine attentivement et, dès 1967, avec les Arrangements , les couple et dévoile leur logique concrète faite d’oppositions, de différences, de correspondances, de contrastes ou d’équivalences concernant leurs formes, lignes, volumes, textures, compacité, etc.
    Cet art aime les antagonismes, les dissemblances, les antinomies, le pluriel, et s’enthousiasme d’effectuer des conjonctions cohérentes, une unité dynamique, des assemblages recevables, une mise en relation tensorielle du Même et de l’Autre. Significatif est ce cauchemar, récurrent et « affreux », dit-il, de Bernard Pagès : le voici dans un éboulis de rochers en vrac en plein champ, condamné à la tâche infinie d’ordonner ce chaos. Et, dès 1984, il remarquait : « Le chaos, oui, c’est vrai, je n’aime pas ça. Mon travail (…) cherche une espèce d’équilibre entre ordre et désordre ».    
    Passion de Bernard Pagès : faire « bouger » la sculpture – ainsi, dit-il, « Les Fléaux c’est une danse » - mais aussi la rendre oblique, la faire vibrer dans la dualitude de l’équilibre et du déséquilibre. Innombrables, en effet, tout au long du parcours de l’artiste, sont les œuvres qui, selon ses propres termes, sont « de guingois », ont un côté « bancal », sont « déhanchées », sont « inconfortablement installées et montrent leur instabilité », penchent et flirtent avec le vide, ou semblent « posées sur le flanc comme un bateau à marée basse ». Songeons, par exemple, aux Larrons et à L’Echappée, et à Sculptures I et II dont les corps de métal filent, obliques et tordus, vers le ciel ; aux pièces du Jardin de Chambord, aux Gloriette ou aux Chevêtres ; aux Acrobates qui « utilisent à nouveau la colonne dans son entier, mais sans rétablir son équilibre » (B.Pagès) ; à La Déjetée, si déportée, décentrée – « excentrique » au double sens du terme – et qui, à la fois solide et énergique tient debout tout en déportant par trois fois son centre de gravité, en jouant jusqu’à l’extrême avec les lois de la pesanteur, en défiant le risque de déséquilibre, d’écroulement et de rupture. Ces privilèges accordés à l’oblique périlleuse se retrouvent aussi, sous diverses modalités, dans la famille des Profilés, ou dans L’Echappée, Tout au bout, La Pirate, et, bien sûr, dans les Pals. Du premier Pal qu’il réalisa l’artiste dit joliment : « Je lui ai appointé le cul pour qu’il ne tienne plus droit »  Vivante, une sculpture doit connaître le mouvement, voire la virtuosité de l’équilibriste. Et Bernard Pagès de confier l’immense admiration qu’il porte – on l’aurait deviné ! – aux monde des trapézistes et autres acrobates du cirque.
    Ainsi la sculpture ne représente rien, n’illustre ni notre image ni l’image de quoi que ce soit. Elle se suffit de traiter des questions de sculpture, … mais, ce faisant, elle se révèle nous parler, nous regarder, nous inviter à des pensers sculpturaux et à des cheminements de l’imagination. Nombre de légendes d’œuvres sont déjà, par elles-mêmes, des invitations possibles à des rêveries matérielles : Le Chapeau de Venise (1984), Le Cimier mauve (1986), L’Electrisée (1988),  L’Ecorchée (1989), La Rayonnante (1989) , La Lambrusque (1990), La Noctambule (1990), Les Chevêtres (1992), Le Dévers aux falbalas (1994), Le Dévers aux fruits d’or (1997), Les Ceps en foule (2000), Les Larrons (2004), Le Balcon sur la mer (2009), La Pirate (2011), L’Echelle de Jacob (2017-2018)…  Alors le guingois, le bancal, nous parlent peut-être de notre faiblesse et vulnérabilité. Le couple équilibre/déséquilibre, si fréquent et porté au bord du risque de rupture, peut faire signe en nous à quelque chose tant de L’Homme qui marche que de L’Homme qui chavire d’Alberto Giacometti notant : « J’ai toujours eu l’impression ou le sentiment de la fragilité des êtres vivants, comme s’il fallait une énergie formidable pour qu’ils puissent tenir debout ».
     
    Extrait du texte de Bruno  Duborgel , Sculpturale, une chorégraphie d’oxymores, 2021
     
     

     




    Artiste de l'exposition : Bernard Pagès


    Informations Pratiques

    Ceysson & Bénétière
    10 rue des Aciéries
    42000 Saint-Étienne

    https://www.ceyssonbenetiere.com/fr/exhibitions/mouvoir-saint-etienne-acieries-2022-1221/
     
    1 ère publication:
    2022/06/01/
     
    20220608_171033.jpg20220608_171310.jpg
  • Lu dans la presse:Le Rêve entouré d'eau”, de Bernard Chapuis : les rêveries d'un forcené tranquille

     

    Ce petit monde s'est soudé en adoptant les quatre enfants d'un couple de leurs amis, mort dans un crash aérien. Bernard Chapuis nous conte leurs homériques bombances avec une gourmandise digne de Daniel Boulanger. Tout en nonchalantes digressions historiques (Chapuis est le roi du name-dropping érudit), le récit tourne autour d'une chasse aux trésors. Avec infiniment plus d'élégance, d'humour et d'amitié que dans une téléréalité, ces épicuriens copains se lancent à la recherche d'objets perdus : la selle d'un cavalier indien, un lit en bois précieux arraché jadis aux nazis, une takuba (épée touareg ensablée dans le Ténéré), un matsu (pin maritime japonais).

    "Me décrire ? C'est obscène !"

    Lire Bernard Chapuis s'apparente à une délicieuse visite dans un musée des petits bonheurs évaporés. On retrouve chez lui les figurines en plastique à peindre du café Mokarex, des photos de famille façon Harcourt, un coït mélodieux suivi par une assiette de ratatouille froide et un verre de blanc glacé. Les Japonaises y portent leur casquette avec visière rabattue sur le visage "à la Suzanne Lenglen", Bichot y conserve, comme une fleur dans un livre, "les baisers interdits qu'il avait échangés tous les soirs, à la limite des comtés d'Auteuil et de Passy, avec Thérèse", grand amour de ses 16 ans.

    Deux maîtres mots chez cet homme qui porte haut Le Voyage d'Urien d'André Gide, Un roi sans divertissement de Jean Giono, Chateaubriand, Montherlant, Durrell et les écrivains maritimes, la façon dont Joseph Conrad dépeint l'entrée d'un port, et celle dont Herman Melville retrace la vie dans une frégate en 1836 dans White Jacket : la narration et l'imagination.

    "Mes livres sont pleins de détails sortis à la pince à épiler", avoue-t-il. Il clame sa volonté de raconter des histoires plutôt que de se raconter : "Me décrire ? Pour moi c'est l'horreur absolue ! C'est obscène !" Ces objets d'antan dont il est friand comme un antiquaire sont-ils les indices pudiques semés par un individu peu porté sur l'exhibitionnisme ? "Ce sont des paravents."

    De livre en livre (celui-ci est son septième), cet homme né en 1945 à Alger, puis lancé dans le journalisme après Sciences Po et la fac de droit (il a connu Combat, Le Canard enchaîné, Le MondeJacques Fauvet le fit succéder à Robert Escarpit, puis la rédaction en chef de Vogue) laisse filtrer son secret. La passion des bateaux ? "Mon père était officier de marine." Le culte de la bande ? "Il est mort quand j'avais 11 ans, et ses copains se sont occupés de moi. Pour moi l'amitié va de pair avec le culte des ancêtres. J'honore l'héritage, la transmission." Ce goût de la culture british ? "J'ai été élevé dans une école anglaise de Singapour, et quand je suis revenu en France, je parlais français avec l'accent anglais." Cet amour de la fête, de l'allégresse, du luxe, de l'élégance, de la bonne cuisine, mêlé à ce désabusement, cette mélancolie ? "Quand mon père est mort, j'ai compris que rien n'est éternel. Je prône la fidélité à ce qu'on a aimé. On n'était pas si riches que ça, je portais de belles fringues mais c'était des vêtements portés par les fils des amies de ma mère. Depuis ce coup de tonnerre, je sais la fragilité des choses. La mélancolie ? Elle génère la gaieté."

    Il raconte. Son passé d'escrimeur (son chat s'appelle Aramis). Un oncle à la mode de Bretagne (incarné par Jean-Pierre Cassel dans Paris brûle-t-il ?) qui arrêta le général von Choltitz. Les visites chez la mère de l'épouse de Francis Carco, pour fumer de l'opium (d'où sa collection de pipes). Il entonne des chansons gaillardes. Porte le smoking de son père, et croit, comme lui, qu'il vaut mieux accepter "un chapon trop cuit" qu'un "Chapuis trop con".


    LE RÊVE ENTOURÉ D'EAU de Bernard Chapuis. Stock, 396 p., 20,99 €.

     

    Jean-Luc Douin
     
    Extrait
     

    "Ils lisaient parfois les mêmes livres, aimaient parfois la même musique, ils regardaient les émissions animalières à la télévision, ils pouvaient être d'accord sur les mêmes choses, ils pouvaient passer des jours sans se voir en se téléphonant plusieurs fois. Ils n'avaient pas la moindre idée de ce que c'était que la vie, mais ce n'était pas la même idée, et, de toute façon, ils n'en parlaient pas. Ils ne parlaient pas de leur passé, de leurs autres mondes, sauf si l'occasion se présentait et ça n'allait pas loin. Leur rencontre était une île, pas un refuge. Un soir, elle était arrivée en zigzaguant jusqu'au canapé du capitaine Achab, elle avait défait la ceinture de sa jupe qui était tombée, elle était allée s'allonger en slip sur le canapé prune et lui avait demandé de lui servir un Campari soda avec gin et une tranche d'orange et beaucoup de glaçons. Quand il était revenu avec le verre, elle l'avait vouvoyé d'un ton mauvais :

    - Vous voyez, je suis ivre, je n'ai plus de secret pour vous."


    ("Le Rêve entouré d'eau", p. 116-117.)

     

     

     

     

  • J'ai lu à la gym(ramené de l'expo de Paris vu en octobre):Bernard Buffet

    Hors-série : Bernard Buffet, rétrospective

    Bernard Buffet est à la fois considéré comme l’un des plus importants peintres français du XXe siècle et le plus mal aimé.

    Certains l’adulent, les autres le détestent. Ce hors-série, édité à l’occasion de l’exposition du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, revient sur l’œuvre polémique de cet artiste hors-norme.

    https://www.connaissancedesarts.com/publication/hors-serie-bernard-buffet-retrospective/

    Ces notes(que je n'écris pas et dont je donne toujours la source) sont des aspects de ce(ux)que j'aime qui nourrissent ce que j'écris(dont  mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog).
     
  • J'ai lu hier:La mémoire n'en fait qu'à sa tête / Bernard Pivot,...

    La mémoire n'en fait qu'à sa tête / Bernanrd Pivot,... | Pivot, Bernard (1935-....)

    On s'arrête tout à coup de lire. Sans pour autant lever les yeux. Ils restent sur le livre et remontent les lignes, reprenant une phrase, un paragraphe, une page. Ces mots, ces simples mots, ne nous évoquent-ils pas notre enfance, un livre, une querelle, des vacances, un voyage, la mort, des plaisirs soudain revenus sur nos lèvres ou courant sur la peau... C'est sans doute pourquoi elle interrompt aussi mes lectures pour des bagatelles, des sottises, des frivolités, des riens qui sont de nos vies des signes de ponctuation et d'adieu.

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/386051/la-memoire-n-en-fait-qu-a-sa-tete-bernanrd-pivot

  • l’exposition Bernard Buffet et Jean Couty « parcours croisés »(que nous avons vue il y a un moment) est prolongée jus

    Musée Couty 2.jpg

     Venez découvrir ou redécouvrir

     cette exposition qui réunit 

    plus de 60 tableaux et dessins 

    de Bernard Buffet et de Jean Couty

     

     Commissaire d’exposition : Lydia Harambourg 

    Musée Jean Couty 3.jpg 

    Musée Jean Couty

    1, place Henri Barbusse 69009 Lyon
    Tél : 04 72 42 20 00

     www.museejeancouty.fr

    Horaires d’ouverture : du mercredi au dimanche de 11 h à 18 h 

    Tarifs / Billet d’entrée 

    Plein tarif : 6 €
    Tarif réduit : 4 € Gratuit pour les - de 12 ans 

    Visites guidées : sur réservation pour les groupes de 12 à 30 personnes

     

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  • Bernard Tapie est mort(mon mari aurait été triste)demain, j'achète les couv de journaux papier

    Image par défaut de la provence

    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6512216/bernard-tapie-est-mort.html

    https://www.lepoint.fr/politique/bernard-tapie-est-mort-03-10-2021-2445922_20.php

    https://www.lci.fr/societe/direct-disparition-homme-affaire-bernard-tapie-est-mort-2197912.html

    https://www.bfmtv.com/societe/bernard-tapie-est-mort-a-l-age-de-78-ans_AN-202110030048.html

    https://www.youtube.com/watch?v=-8psVpvmfEY

    https://fr.finance.yahoo.com/video/sophie-tapie-deuil-fille-bernard-174735166.html

    https://www.francebleu.fr/infos/politique/bernard-tapie-est-mort-1561574587

    https://www.leparisien.fr/economie/bernard-tapie-est-mort-a-lage-de-78-ans-03-10-2021-3OFJ3DJSZZGEXPN4T27BII2JAQ.php

    https://www.youtube.com/watch?v=kSbHerqFrro

    https://www.ladepeche.fr/2021/10/03/bernard-tapie-est-mort-9828054.php

    https://rmcsport.bfmtv.com/football/bernard-tapie-est-mort-toutes-les-reactions-en-direct_LN-202110030050.html

    https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/de-nombreuses-personnalites-saluent-la-memoire-du-combattant-bernard-tapie-1351551

    https://www.lefigaro.fr/musique/le-blues-du-businessman-reussir-sa-vie-les-reves-de-hit-parade-de-bernard-tapie-20211003

    https://www.midilibre.fr/2021/10/03/bernard-tapie-est-mort-ce-dimanche-3-octobre-9828044.php

    Bernard Tapie est mort ce dimanche 3 octobre