Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Bal Tabarin(Dans ma lecture des ”Indésirables”)
Le Bal Tabarin était un cabaret parisien situé au 36, rue Victor-Massé dans le IXe arrondissement au pied de Montmartre.
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Le Bal Tabarin était un cabaret parisien situé au 36, rue Victor-Massé dans le IXe arrondissement au pied de Montmartre.
Une copie du Caravage vendue à 42.000£ serait un original
Debat-Ponsan, Émile Bernard... des peintres sur le retour
p.139 de mon recueil, dans le poème "Où est mon pays", dans la section "Où est mon pays"
Où est mon pays ? C'est dans le poème.
Il n'est pas d'autre lieu où je veux reposer.
Telle est l'inscription qui figure sur la tombe d'André Frénaud dans le petit cimetière de Bussy-le-Grand en Bourgogne. C'est dire l'importance de la poésie pour cet homme né en 1907 à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire.
À 23 ans, il est lecteur de français en Pologne puis il intègre l'administration en 1937. Lors de la déclaration de guerre, il est mobilisé et fait prisonnier. Deux ans après, il est libéré et, de retour en France, il entre en résistance et publie des poèmes aux éditions clandestines organisées par Paul Éluard.
Il collabore avec de nombreux artistes qui ont illustré ses poèmes.
En 1971, il épouse Monique Mathieu qui exerce le métier de relieur. Tous deux s'installent à Bussy-le-Grand.
Il reçoit en 1985 le Grand Prix national de Poésie.
André Frénaud s'éteint pendant l'été 1993. Temps des moissons.
Savoir ou ne pas savoir ... André Frénaud, la négation exigeante - Actes du Colloque de Cerisy tenu en l'an 2000 sous la direction de Marie-Claire Bancquart (2004). Éloge d'André Frénaud - Alain Freixe - Revue "Sans papier" de l'académie de Nice. Découvrez André Frénaud présenté par Florence Trocmé sur Poezibao. La présentation des ouvrages d'André Frénaud parus chez Gallimard sur Bleu de paille. À lire, l'article concernant André Frénaud sur l'encyclopédie Wikipedia. |
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Quelques pistes que j'ai tirées de: http://boudully.perso.cegetel.net/frenaud.htm
Bernard Buffet a juste vingt ans lorsqu’en 1949 le prix de la critique lui est décerné à Paris. Cette distinction par sa nouveauté et son originalité attire l’attention sur le jeune homme timide qu’il est. La violence de ses sujets fait écho aux drames et aux souffrances engendrées tout au long de la seconde guerre mondiale. Comme le mentionnait Vladimir Velickovic, son successeur à l’Académie des Beaux-arts, "La guerre avait en effet produit une irréversible cassure de la scène artistique où rien ne pouvait plus être comme avant. Cependant, ce que Bernard Buffet apportait, imposait, c’était une solution de peintre, pas un discours d’idéologue". Il fait partie des plus importants peintres figuratifs du XXième et a marqué l’art par ses compositions sombres et "son étonnante écriture de mante religieuse" comme la décrivait Jean Cocteau. Le Musée présente trois séries de gravures accompagnées de textes qui, rarement montrées, sont les plus célèbres de son œuvre.
*LA VOIX HUMAINE : Une femme souffre de la séparation, elle est fébrile et en plein désarroi. Jean Cocteau, génial manipulateur des situations et des mots, traduit dans cette courte scène l’anxiété extrême et le désespoir dûs à l’éloignement accentués par la mauvaise communication téléphonique.
**L’ENFER DE DANTE : Dans cette série, l’une des plus puissantes et des plus spectaculaires, Bernard Buffet a illustré les personnages de la Divine Comédie dont les visages traduisent l’angoisse et la souffrance des damnés.
***JEUX DE DAMES : Le peintre ne pouvait qu’être séduit par la beauté et le rythme des poèmes de Baudelaire, Rimbaud et Verlaine dont il fit un choix. La rigueur du dessin et l’ambigüité du sujet, souvent présentes dans ses nus, nous raconte ici un moment particulier entre deux amies.
Précedemment publié:
29/05/2012 16:11
Accidentée | Jeudi 13 août 2020 | Vienne > Col de Porte | 135 km | ÉTAPE 2 |
https://www.criterium-du-dauphine.fr/fr/etape-2
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Th%C3%A9venet
L'année dernière, à cette époque, nous étions allés voir en juillet une arrivée d'étape du Tour de France
à Sté.
"C'est au tout début des années 1980 que Stephen Bann achève la rédaction du "Destin paysager de Bernard Lassus" et que Michel Zéraffa en établit la traduction française. Sa publication était prévue par l École nationale du paysage de Versailles. Celle-ci n ayant pu cependant se concrétiser, l'essai de Stephen Bann n'a pas été diffusé en France jusqu'à ce que Bernard Lassus retrouve en 2011 le manuscrit dans ses archives. La production de ce texte, Bann le rappelle en postface, s'inscrit dans la longue relation intellectuelle (et tout autant amicale) que le paysagiste et le critique et historien de l'art entretiennent depuis le milieu des années soixante. Celle-ci pourrait être retracée à l'aune des nombreux articles publiés en France dans lesquels Stephen Bann suit et analyse la progression de la démarche de Bernard Lassus depuis les années soixante. Le "Destin paysager" est néanmoins le texte le plus complet de Stephen Bann sur le sujet. Il pourrait dès lors se lire comme une synthèse, bien que son argument ne soit justement pas monographique. Son propos vise plutôt à définir une théorie du paysage. Celle-ci repose sur l'analyse de la démarche artistique et intellectuelle de Lassus dans la perspective de construire une théorie critique qui conjugue art, architecture et urbanisme. Si trente ans après son élaboration la publication de ce texte nous paraît nécessaire, c'est précisément parce qu il constitue, à plus d'un titre, un instrument théorique de premier plan. " Aurélien Lemonier - Introduction "Le destin paysager de Bernard Lassus". (éditeur)
https://catalogue.bpi.fr/fr/document/ark:/34201/nptfl0001366235
13, place émile goudeau le douanier rousseau s'envole d'un de ses tableaux
Réjouissante « Marcel Duchamp. La peinture, même » à Beaubourg, « Niki de Saint Phalle » au Grand Palais, « Émile Bernard » à l’Orangerie, « Impression, soleil levant, l’histoire vraie du chef-d’œuvre de Claude Monet » au Musée Marmottan… La programmation des expositions d’automne, à Paris, s’annonçait aussi passionnante que sans risques et sans surprises. Et tant pis si ces expositions ne devaient pas faire avancer la connaissance, le public était attendu nombreux. Car, disons-le, de Marcel Duchamp, Niki de Saint Phalle, Émile Bernard, comme du tableau qui a donné son nom à l’impressionnisme, tout a été dit, écrit, montré. Duchamp n’est-il pas l’artiste sur lequel on a le plus épilogué ces cinquante dernières années ? Une fois que l’on a vu une nana de Niki de Saint Phalle ou une Bretonne d’Émile Bernard, ne les a-t-on finalement pas toutes vues ? Loin s’en faut !, comme le ...
Dossier spécial musées de la Ville de Paris. Gustave Doré au musée d'Orsay. La vente de la collection Félix Marcilhac chez Sotheby's. L'exposition des volets du retable du maître-autel de la cathédrale de Genève au musée d’Art et d’histoire. Les broderies d'Émile Bernard, un pan méconnu de son œuvre. Les décors de gypserie du château de Suze-le-Rousse.
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 497 - ?
http://www.estampille-objetdart.com/numero-498/une-collection-art-deco-exceptionnelle.3937.php
Créée en 1891, la course cycliste Bordeaux-Paris a connu 86 éditions, la dernière en 1988.
Cette épreuve était unique en son genre, par sa longueur d'environ 600 km et par son déroulement. Pendant la seconde partie du parcours, le coureur se plaçait derrière un engin motorisé appelé derny, conduit par l'entraîneur, afin de réduire la résistance de l'air, ce qui lui permettait d'atteindre des vitesses de l'ordre de 50 à 60 km/h. Ce règlement a cependant subi de nombreuses adaptations successives.
Cette fois, «c'est une house sale. Ils vendent tout», lance Jean-Baptiste de Proyart, expert des six premières ventes du fonds de la librairie Pierre Berès, par la société Pierre Bergé (un grand bibliophile), à Drouot, entre 2005 et 2007. Le «prince des libraires» avait décidé de quitter le monde des livres avant de mourir, à l'été 2008, âgé de 95 ans et il avait organisé lui-même ces ventes qui avaient totalisé plus de 35 millions d'euros. Dans ce septième et dernier chapitre, chez Christie's cette fois, opus, bibliophilie et memorabilia se mêlent. «Nous avons sous-titré cette vente «Pierre Berès à livre ouvert», mais nous aurions pu tout aussi bien dire: Succession Pierre Berès», explique François de Ricqlès, président de Christie's France, qui tiendra le marteau les 12 et 13 décembre.
L'ensemble est éclectique: livres et manuscrits, mais aussi dessins et tableaux anciens et du XIXe siècle, pièces d'archéologie, art impressionniste, moderne, contemporain, art africain et océanien, photographies. Estimation globale: 3,5 millions d'euros. «Pierre Berès a vendu tout son stock. Là, c'est un peu son cabinet particulier. Mais ça lui ressemble, ça part dans toutes les directions», note le libraire Jean-Claude Vrain, expert de la littérature «à la demande de la famille».
Pour incarner l'insatiable curiosité de cet homme qui fut l'ami de Morand et de Picasso, l'éditeur d'Aragon et Barthes, ou encore le libraire de François Mitterrand, Christie's a inséré dans le catalogue des épitaphes de personnalités qui l'ont côtoyé: Françoise Choay, Marc Fumaroli, Michel Serres, Pierre Soulages, Yves Bonnefoy. La mise en scène ne saurait masquer que l'essentiel est déjà parti. Cependant, il y a des pépites. Ainsi, cet ensemble colossal de correspondances qui lui ont été adressées par une pléiade d'écrivains (André Breton, René Char, Colette, Blaise Cendrars, Paul Éluard, Sartre…), de peintres (Jean Dubuffet, Sonia Delaunay, Zao Wou-Ki…), de philosophes, d'historiens.
Soit 387 correspondances et 1 900 documents des années 1930 aux années 1980, estimés entre 30.000 et 50.000 euros. «Dans leur diversité, ces lettres offrent un bel aperçu des diverses facettes de la personnalité de Pierre Berès», écrit Jean-Claude Vrain, qui donne dans le détail le contenu de quelques savoureuses missives. Le libraire s'enthousiasme aussi pour cette édition de La Henriade offerte par Voltaire à Helvétius avec un émouvant envoi autographe signé, sur une garde en face du titre (20.000 à 30.000 euros).
Mais son coup de cœur porte le numéro 356. C'est une lettre exceptionnelle écrite par Van Gogh et Gauguin le 1er ou le 2 novembre 1888, à Émile Bernard, pour défendre la peinture moderne. Gauguin vient de rejoindre Van Gogh à Arles. Émile Bernard vient de fonder l'École de Pont-Aven. «C'est d'une importance énorme!Ce sont trois figures majeures de la peinture de la fin du XIXe siècle, s'exclame Jean-Claude Vrain. Dans cette lettre d'une lucidité exemplaire, les tenants de la peinture moderne, Van Gogh et Gauguin, étaient tous deux conscients que leur peinture ne pouvait être comprise que par les générations futures.» D'une belle écriture, cette seule lettre connue écrite par les deux peintres est estimée 350.000 à 500.000 euros.
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Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
« Et, dans la suite des temps, ceux qui ne le connaîtront que par ses œuvres l'aimeront pour l'éternel chant d'amour qu'il a chanté à la vie »
Émile Zola
Sommaire
Au sommaire de ce numéro :
Un feu d’artifice venu du Nouveau Monde.
La Chancellerie d’Orléans : un chef-d’œuvre redécouvert.
François Baudry : un ébéniste-ingénieur.
Jean-Michel Othoniel enchante le Petit Palais.
Le couple Lavoisier par David : métamorphoses d’un portrait.
C'est un ouvrage en cinq volumes édité en 1926 à «la bibliothèque du Hérisson» par Edgar Malfère à Amiens. L'incongruité de l'enseigne ferait sourire si le titre du livre ne forçait le respect : Anthologie des écrivains morts à la guerre. L'hommage aux poilus de toute condition est de saison, mais songe-t-on assez à ces écrivains fauchés par la mitraille, emportant avec eux autant de romans, de poèmes, d'essais en cours ou à venir. La littérature est orpheline de ces 560 morts pour la France. Les noms de Péguy, Alain-Fournier, Psichari viennent assez naturellement à l'esprit. Mais que sait-on de Gustave Genevoix, homonyme de l'auteur de Ceux de 14, engagé volontaire à 68 ans et mort en Champagne en 1915 ?
Côté Goncourt, deux lauréats payèrent le tribut du sang : Louis Pergaud (Goncourt 1910, mort en 1915) et Adrien Bertrand (Goncourt 1916, tué le 18 novembre 1917). Émile Clermont, Charles Muller (l'homme des pastiches, avec Paul Reboux), Louis Codet, auteur d'un chef-d'œuvre César Capéran, demeurent tant bien que mal dans la mémoire des hommes. Mais qui lit encore, qui parle encore d'André du Fresnois, Frédéric Charpin, Émile Nolly, Lionel des Rieux et tant d'autres fantômes d'une funeste litanie.
La poésie déplore la perte de Jean-Marc Bernard et de Jean de la Ville de Mirmont qu'aimait Mauriac et dont Charles Dantzig perpétue filialement le souvenir. Et Guillaume Apollinaire, et Albert-Paul Granier, que Claude Duneton tient pour un des plus grands poètes français.
Il serait mesquin d'apposer des passeports sur la littérature. Inclinons-nous un instant devant Alan Seeger, poète américain établi à Paris dont les vers faisaient les délices de John Fitzgerald Kennedy : «J'ai un rendez-vous avec la Mort/Sur quelque barricade âprement disputée/ Quand le printemps revient avec son ombre frémissante/Et quand l'air est rempli des fleurs du pommier». Aux morts !
http://www.lefigaro.fr/livres/2009/11/12/03005-20091112ARTFIG00487-steles-.php
Artiste | |
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Date | 1886-1887 |
Technique | peinture à l'huile sur toile |
Dimensions (H × L) | 145 × 157 cm |
Localisation | Collection privée |
L'Intérieur de chez Bruant : Le Mirliton est une œuvre du peintre Louis Anquetin réalisée vers 1887 et appartenant à une collection privée.
Durant plusieurs décennies, l'œuvre de Louis Anquetin était considérée comme perdue, laissant même croire qu'elle n'avait jamais été réalisée1, bien que plusieurs esquisses du peintre et mentions dans plusieurs publications témoignaient du travail préparatoire du tableau.
L'œuvre a finalement refait surface à New York au mois de novembre 2014 lors d'un encan de la maison Sotheby's. Acquise par un collectionneur privé, elle a été exposée au Musée des beaux-arts de Montréal dans le cadre de l'exposition Toulouse-Lautrec affiche la Belle Époque tenue durant l'été 2016.
Cette toile est considérée comme une des plus importantes d'Anquetin2, tout en offrant un intérêt historique. Elle illustre d'abord l'appartenance du peintre au courant du cloisonnisme, caractérisé par des aplats de couleurs entourés d'un trait foncé. Elle figure ensuite l'ambiance du célèbre cabaret du chansonnier Aristide Bruant, lieu de rendez-vous prisé des artistes au tournant du xxe siècle. Au centre de la composition, se détache la fameuse Goulue, danseuse de cancan. Elle se penche sur une table où ont pris place à gauche le peintre Émile Bernard et à droite, légèrement vu de dos, Paul Tampier. Derrière Bernard, Marie Valette, le modèle préféré d'Anquetin, s'allume une cigarette. Presque sorti du cadre, Toulouse-Lautrec, reconnaissable à son chapeau haut-de-forme, observe la scène. À droite du tableau, derrière Tampier, on voit les peintres Albert Grenier, dissimulé derrière le fumeur, et François Gauzi en train de boire son vin. Au fond, sur scène, les mains sur les hanches, Aristide Bruant récite ses poèmes.
Par son choix de couleurs, la composition, les effets de perspective et de lumière (comme la lueur de l'éclairage qui camoufle le visage de Bruant), Anquetin réussit à traduire l'atmosphère festive et enfumée d'un cabaret typique de l'époque
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Int%C3%A9rieur_de_chez_Bruant_:_Le_Mirliton
du 12 janvier 2013 au 08 avril 2013 Atelier Grognard 92500 Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) 6, avenue du Château de Malmaison
Une vision élargie de l’école de Pont-Aven, du 12 janvier au 8 avril 2013, à l'Atelier Grognard
À travers une belle sélection de près de 150 peintures, gravures et dessins cette exposition revisite l’aventure de Pont-Aven sur une longue période allant de 1886 aux années 1920.
Avec une approche pédagogique et didactique, le visiteur découvrira une vingtaine de peintres réunis autour de Paul Gauguin, d’Émile Bernard à Paul Sérusier (un remarquable ensemble de 13 œuvres), en passant par Maxime Maufra, Émile Jourdan, Maurice Denis, Ferdinand Loyen du Puigaudeau, Henry Moret, présentés de manière exceptionnelle ou encore Henri Delavallée, Meijer de Haan ou Charles Filiger...
Pour la première fois, c'est une vision élargie de cette formidable histoire qui est abordée, en étudiant à la fois les années Gauguin (1886-1894), marquées par l’invention du cloisonnisme et du synthétisme à Pont-Aven, et celles qui suivent le départ définitif du maître. « Il me semblait intéressant de montrer l’importance indiscutable de Gauguin, mais aussi l’attraction que continuera d’exercer la Bretagne, avec sa rudesse, ses paysages contrastés, son terroir, sa vie quotidienne et sa ferveur religieuse, sur ces artistes qui, pour beaucoup, resteront ou reviendront à Pont-Aven après le départ de Gauguin pour Tahiti. Plus qu’une école, je considère Pont-Aven comme un laboratoire, un atelier à ciel ouvert », explique Hervé Duval, le commissaire d'exposition.
Grâce à des prêts consentis par des musées prestigieux (le Musée d’Orsay à Paris, le Musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye, les Musées des Beaux-Arts de Rennes, de Reims et d’Orléans, le Musée de la Douane à Bordeaux, le Musée Lambinet à Versailles, le Musée de la Ville de Lorient, la ville de Châteauneuf-du-Faou...), que complètent de superbes œuvres issues de collections privées, l’Atelier Grognard réunit les grands acteurs de cette « révolution picturale » née à Pont-Aven, qui marquera en profondeur l’histoire de l’art moderne.
Les visiteurs pourront bénéficier de la présence quotidienne d'une médiatrice qui, grâce à ses connaissance en histoire de l'art, leur donnera les clés de compréhension de certaines œuvres.
Un catalogue (en vente 19 €) accompagne l’exposition, préfacé par Estelle Guille des Buttes, Conservateur du Patrimoine, Directrice du musée de Pont-Aven.
Des événements associés à ne pas manquer :
- des visites guidées chaque samedi à 15 h et 16 h 30 (11 € comprenant l'entrée)
- une soirée musicale animée par les étudiants du Conservatoire à Rayonnement Régional, en hommage aux compositeurs bretons le samedi 16 février à 20 h 30 (gratuit).
- le 23 février à 20h30 : une soirée bretonne animée par le groupe Tud Laouen (entrée 15 €),
- les dimanches 23 mars et 6 avril : deux brunchs en famille, (15 € pour les adultes, 13 € pour les enfants, sur réservation),
Infos et réservations :01 47 14 11 63
Pour vos visites de groupe (minimum 20 pers.), contacter l'Office de Tourisme de Rueil-Malmaison au 01 47 32 35 75.
Ouvert tous les jours de 13h30 à 19h.
Tarifs : 5 € (plein tarif), 2,50 € pour les groupes à partir de 11 personnes, les membres des Amis du Louvre et les demandeurs d’emploi, gratuit pour les moins de 18 ans.
Atelier Grognard, 6 avenue du Château de Malmaison, 92500 Rueil-Malmaison.
http://www.rueil-tourisme.com/FR/agenda_unique.php?Id=714711
CULTIVER SON JARDIN AVEC LES GRANDS ÉCRIVAINS
Chaque pastiche est traduit de l’anglais par un spécialiste ou un fin connaisseur de l’écrivain pastiché.
Le jardinage est une passion anglaise, dit-on, et la littérature une passion universelle. Il était donc naturel que Mark Crick, londonien et amoureux des livres, les réunisse dans ce troisième recueil de pastiches littéraires qui fait suite au succès des savoureuses recettes de La soupe de Kafka et des surprenants travaux manuels de La Baignoire de Goethe.
Dans Le Jardin de Machiavel, Mark Crick nous initie aux subtilités de l’art du jardinage en compagnie des grands écrivains. Avec le redoutable penseur politique florentin, le lecteur apprendra comment devenir le prince de son jardin. Pablo Neruda lui enseignera que tailler un rosier en automne est la plus élégante manière de se séparer d’un amour d’été. Avec Bret Easton Ellis, il assistera à une frénétique chasse aux pucerons et autres parasites sur les toits branchés de l’Upper East Side…
Mark Crick brille une nouvelle fois par sa fantaisie, son humour et un sens de la dérision jubilatoires. Ses dons graphiques continuent à servir son œuvre : chaque texte est accompagné d’une illustration à la manière de grands artistes, de Munch à Lichtenstein ou Rivera.
CE QU’ILS EN ONT PENSÉ :
« Encore un écrivain qui se nourrit du travail et de la sueur de ses confrères. J’accuse ! » – Émile Zola
« Une influence corruptrice. » – Ibsen
« Cela ne vaut pas un sou. » – Bertolt Brecht
« La fin ne justifie pas les moyens. » – Machiavel
Mark Crick
En raison de l’asthme chronique qui a accompagné son enfance, la première éducation de Mark Crick s’est davantage illustrée par ses absences que par ses succès scolaires. De longues nuits d’insomnie passées à lire à la lueur de la bougie ont remplacé les leçons ; les chevaliers de la Table ronde, J.R.R. Tolkien et Jack London ne quittaient pas le chevet du jeune Crick. Épuisé par ses lectures nocturnes, ce dernier passait ses heures diurnes sur un canapé, à boire du sherry de Chypre et à suivre les aventures de ses camarades de classe : Brer Rabbit, Long John Silver, Héraclès, Gandalf, sans oublier l’endurant Ulysse aux mille tours. Adolescent, il a atterri au lycée Condorcet, à Paris, où il a découvert les écrivains français : Alain-Fournier, Camus, Colette et Cocteau. Plus tard, il a fait des études de lettres à l’université de Warwick et à l’université de Londres. Après avoir travaillé successivement comme employé de bureau, infirmier, enseignant, peintre, décorateur et charpentier, Crick a commencé sa carrière d’auteur en tant que journaliste photographe.
Le Jardin de Machiavel rend hommage à quelques-uns des grands écrivains qui lui ont tenu compagnie pendant ses longues et nombreuses nuits d’insomnie et ses longues heures passées à parler aux roses comme aux cactus.
Traduit de l’anglais par :
Raymond Carver Geneviève Brisac
Bertolt Brecht Jean-Yves Masson
Isabel Allender Michel Wagner
Machiavel Jacques Attali
Henrik Ibsen Jean Pavans
Bret Easton Ellis Brice Matthieussent
Sylvia Plath Camille Laurens
Émile Zola Patrice de Méritens
Alan Bennett Isabelle D. Philippe
Mary Shelley René de Ceccatty
Martin Amis Bernard Hœpffner
Pablo Neruda Michel Wagner
http://editionsbakerstreet.com/le-jardin-de-machiavel-mark-crick/
Préface de 30 p. de Marcel Proust
Propos de peintre est une compilation des meilleurs portraits de peintres et autres figures intellectuelles du début du précédent siècle, écrits par Jacques-Émile Blanche, tels qu’ils furent publiés entre 1919 et 1928. La sélection des textes a été réalisée par Frédéric Mitterrand. L’exposition en 2012 à la Fondation Pierre Bergé a rappelé combien Jacques-Émile Blanche était un artiste incontournable de son époque.
Et à en croire Philippe Dagen du Monde : « Ce Blanche-là (écrivain) a compris son temps avec une justesse enviable. Certaines de ses analyses le placent à la hauteur de Valéry. »
Jacques-Émile Blanche (1861-1942) fut un peintre français. Eclectique et mondain, il a principalement brillé comme portraitiste (Henri Bergson, Antoine Bourdelle, Paul Claudel, Jean Cocteau, André Gide...). Écrivain et critique d'art, il a publié de nombreux articles, des volumes sur la peinture, ainsi que des romans et des nouvelles.
http://www.editions-seguier.fr/livre/11352/Propos_de_peintre
Vendredi 30 marsÉmile Guimet et l'Égypte antique L’exposition Un jour, j’achetai une momie… apporte un éclairage inédit sur la passion d’Émile Guimet pour les antiquités égyptiennes : sarcophages, momies, papyrus, amulettes, sculptures… |
Collectionneur atypique, il crée un musée dans sa ville natale de Lyon, dès 1879, puis à Paris, en 1889, et à nouveau à Lyon, en 1913. La démarche exceptionnelle de cet industriel visionnaire devenu directeur et mécène de musées est replacée dans le contexte historique et scientifique français et européen de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Commissariat
Geneviève Galliano, conservateur en chef, département des Antiquités, musée des Beaux-Arts de Lyon
Catalogue
Sous la direction de Geneviève Galliano, Éditions Hazan, 260p., 39 euros
http://www.mba-lyon.fr/mba/mba/sections/fr/expositions-musee/expo-egypte-antique/emile-guimet
Le mercredi 24 septembre 2014 à 17:18:50
Quand le peintre interprétait la littérature. À la manière d'autres contemporains, tel son ami et néanmoins rival Picasso, Henri Matisse s'est plongé dans l'aventure du livre illustré. Entre la publication des Poésies de Mallarmé, en 1932, et l'achèvement de son portfolio des Poésies antillaises de John-Antoine Nau, en 1953, l'artiste aura illustré 14 beaux livres au total. Un pan de son œuvre qui débuta avec les plus célèbres vers de Baudelaire.
Les Fleurs du mal, par Charles Baudelaire, ont à l'origine été publiées (et censurées) en 1857. Le recueil a par la suite été réédité de multiples fois et notamment sous forme de livres d'art qu'auront illustrés des artistes renommés au rang desquels Émile Bernard, Charles Despiau, Jacob Epstein, Gustave Rodin, Georges Rouault, ou encore Pierre-Yves Trémois.
En 1930, une société de bibliophiles lyonnais baptisée « les XXX » contacta Henri Matisse dans cette optique. Mais ce projet, d'une approche singulière, avec une série de 33 portraits dessinés au crayon gras, compositions destinées à être reportées ensuite sur la pierre lithographique, n'aboutirait que partiellement en 1947 chez La Bibliothèque Française.
Cette série d'illustrations comprend notamment un autoportrait du peintre ainsi qu'une représentation du poète maudit, mais surtout des femmes, Henri Matisse ayant songé illustrer la poésie de Baudelaire en cherchant à dépeindre les muses qui auraient pu inspirer ses vers. Si l'interprétation est littéraire, elle ne se voulait toutefois pas littérale, mais plutôt complémentaire de l'œuvre originale.
Comme le précise le synopsis d'une réédition récente de l'ouvrage par les éditions Hazan, les dessins originaux furent perdus des mains de l'ouvrier lithographe. Matisse ayant pris la précaution de les faire photographier avant de les adresser à l'atelier, il parvint à récupérer plus ou moins son œuvre en mettant à profit le procédé de photolithographie, qui permet le transfert d'une photographie sur une pierre calcaire recouverte d'une couche sensible.
Les quelque 300 originaux ayant survécu s'arrachent désormais à prix d'or, à près de 6000 € le bouquin. Mais l'on peut trouver plus d'une réédition française à des tarifs bien plus raisonnables.
(via OpenCulture)
Pour approfondir
Journaliste ActuaLitté. Padawan de l'information, en passe de devenir Jedi
N° 505 - Octobre 2014 - 8,50 €
ISSN : 0998-8041
Au sommaire de ce numéro :
- Le musée Marmottan Monet qui?vient de mener une étude sans précédent sur le chef-d’œuvre de Claude Monet Impression, soleil levant, livre?ses conclusions dans une exposition exceptionnelle.
- À l’occasion de la rétrospective qui est consacrée à Paul Durand-Ruel au musée du Luxembourg, Paul-Louis et Flavie, ses descendants et détenteurs de ses archives, reviennent sur son extraordinaire personnalité et sa vie, entre audace et intuition de génie.
- Au musée d’Art moderne de la ville de Paris, plus de 400 peintures et objets révèlent l’originalité de Sonia Delaunay, une pionnière de l’abstraction, dont l’œuvre prolifique abolit la frontière entre arts majeurs et arts décoratifs.
- Créée au XVIIIe siècle, la manufacture de Baccarat est devenue symbole du luxe, du savoir-faire et de l’art de vivre à la française. Le Petit Palais s’associe à son 250e anniversaire en exposant quelque 500 pièces conçues pour les grandes expositions parisiennes de?1823 à 1937.
- Adulé par les critiques d’art français depuis la fin du XIXe siècle, le peintre japonais Hokusai (1760-1849) fait l’objet d’une rétrospective d’une ampleur inégalée au Grand Palais.
- Aménagé pour Napoléon III de 1853 à 1856 par Hector Lefuel, le théâtre impérial du château de Fontainebleau, dernier témoignage d’un théâtre de cour, vient d’être sauvé de l’oubli grâce au mécénat de l’émir d’Abu Dhabi.
L'Estampille/L'Objet d'Art n° 504 - Spécial Biennale
http://www.estampille-objetdart.com/numero-505/impression-soleil-levant.4057.php
À la Une
L’ouvrage est à l’image de son sujet : monumental. En deux volumes et sept cents pages, Frédéric Edelmann et Jérémie Descamps, fins connaisseurs de l’architecture en Chine, en dressent un ambitieux panorama, admirablement servi par les photographies de Tim Franco.
Chaque semaine, Guy Boyer, directeur de la Rédaction de "Connaissance des Arts" vous donne ses idées de sortie.
Le Japonais Hokusai a les honneurs des galeries nationales du Grand Palais pour une rétrospective sans précédent en France. L'un des deux commissaires de l'exposition, Laure Dalon, est l'invitée de Guy Boyer. Ils reviennent ensemble sur la carrière prolifique de cet artiste et sur la Vague, son œuvre emblématique.
Connue depuis plus de trente ans pour ses performances et ses sculptures cinétiques, l’artiste allemande nous reçoit dans sa Fondation au sud de Francfort, un lieu pluridisciplinaire à l’image de son œuvre mêlant arts plastiques, poésie et musique. Elle expose cet automne à la galerie Lelong à Paris et à Cambridge (MA).
Dans le cadre du Mois de la Photo 2014, le musée d’Art et d’histoire du Judaïsme propose une véritable réévaluation de l’œuvre de Roman Vishniac, depuis ses débuts à Berlin jusqu’à l’après-guerre aux États-Unis.
Le 12 rue Cortot attira aussi bien Renoir, qui y peignit son « Bal du Moulin de la Galette », qu’Émile Bernard puis quelques Fauves, pour enfin abriter jusqu’en 1926 Suzanne Valadon, son compagnon Utter et son fils Maurice Utrillo.
« J’ai la chance de faire un métier passionnant, et je ne sais pas toujours ce qui relève du travail ou du plaisir », confie Zoë Gray.
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