En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le puits des Combes a été construit au début des années 1950 par la Société des bétons Freyssinet-Limousin.
Situé sur la commune de La Ricamarie, visible aujourd'hui encore sur le flanc nord de la vallée de l'Ondaine, le puits des Combes est un des rares « témoins » de l'exploitation du charbon du bassin houiller de la Loire.
Le puits (le chevalement et la salle des machines) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
À partir de 1934, avait été creusé un « bure » (un puits souterrain ne débouchant pas au jour) servant à stocker les remblais des puits Dyèvre et St.-Dominique à 23m mètres de profondeur. Le silo souterrain était alors accessible par une galerie débouchant à la surface.
En 1935, le réservoir souterrain prolongé jusqu'au jour et le bure devint un véritable puits grâce à des moyens d’extraction de fortune. Trois campagnes de fonçage de 1937 à 1950 repousse le fond du puits des Combes jusqu’à la cote -496 m.
Le chevalement lui-même est original, de par l'absence de poussards, c'est-à-dire de deux longs jambages obliques, permettent ordinairement de compenser les forces considérables qui sont exercées par la traction des câbles. Il remplace dans les années 1950 le système de fortune installé dans les années 1930.
Le chevalement des Combes n'adopte pas ce profil en "R" mais prend la forme d'une tour au sommet de laquelle se situe un renflement bétonné sur lequel reposent les deux molettes. La force exercée sur le chevalement est ainsi compensée par ce renflement ainsi que par l'homogénéité de la structure (emploi possible du béton précontraint).
Grâce à des méthodes moderne d’abattage au fond, de grosses berlines, et une machine d’extraction de 1 500 ch. le puits des Combes réussissait à tirer vers 1960 jusqu’à 1 000 ou 1 200 tonnes de minerai par jour. Arrivées à la recette de jour, les berlines étaient expulsées de la cage à l’aide de poussoirs électriques. Elles étaient ensuite culbutées et le charbon déversé dans une trémie puis sur un convoyeur à bande de 1,2 km de long, filait à flanc de coteau, jusqu’au criblage/lavoir du puits Pigeot. Malgré sa taille modeste, il était dans les années 60 le premier puits d'extraction du bassin.
À partir de l’été 1972 et jusqu’en 1983, le puits des Combes ne fonctionnait plus que comme puits d’exhaure (épuisement des eaux). Un système de pompe à pression extrayait régulièrement les eaux, de façon à protéger les travaux du puits Pigeot.
C'est peut-être sa conception originale (un silo transformé en puits) qui explique son emplacement géographique particulier (au sommet d'une colline). C'est d'ailleurs le fait qu'il était relativement isolé et inaccessible qui explique qu'il n'ait pas été détruit à la fin de l'activité.
Couriot, l'album, coll. Patrimoine du bassin de la Loire n°1, Musée de la mine de Saint-Étienne( édition Ville de Saint-Étienne), 2002.
100 sites en enjeux, L'héritage industriel de Saint-Étienne et de son territoire, coll. Patrimoines du bassin de la Loire n°2, Musée de la mine de Saint-Étienne (édition Ville de Saint-Étienne), 2006.
M. BEDOIN, Le patrimoine minier stéphanois : guide de promenade, 1985.
L'art est un pas de la nature vers l'infini. Khalil Gibran
Chers abonnés,
L’échappée belle de l’été est enfin là ! Loin des variants Delta, Epsilon et Lambda, préparons-nous à nos itinérances estivales 2021 avec notre dossier été qui vous proposera au fil des semaines un choix sélectif d’évènements culturels, visites, lectures et autres détours pour savourer la création, l’art sacré, le patrimoine et la nature.
En ouverture de ce dossier d’été, nous vous proposons de découvrir notre entretien exclusif avec Chantal Colleu-Dumond qui dirige de main de maître le domaine de Chaumont-sur-Loire, à qui elle a su donner un déploiement artistique tout à fait remarquable.
Cette année encore, après les restrictions de la crise sanitaire, l'été se présente comme une ‘échappée belle’, une escapade enfin possible pour savourer découvertes et émerveillements sur les chemins de nos itinérances. La réouverture des lieux culturels a donné lieu à une myriade de propositions, parmi lesquelles nous avons choisi certaines haltes. Nous allons vous inviter à parcourir la France à travers cette sélection - ni exhaustive, ni restrictive, mais qualitative - d'expositions, musées, festivals, concerts, évènements...
En cette Saison d’art 2021, Chantal Colleu-Dumond a reçu Narthex pour évoquer sa vision et ses aspirations pour le domaine de Chaumont-sur-Loire, qu’elle dirige depuis 2007, conjointement avec le festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. Agrégée de lettres classiques, elle a mené un parcours à l’international en tant responsable de centres culturels français, à l’étranger et en France, avant de lancer avec talent et sensibilité ce lieu unique qu’est Chaumont-sur-Loire, espace de découverte d’artistes dont les œuvres tissent avec inventivité des liens entre art, architecture et nature.
La chapelle du château de Versailles vient de se voir libérée des échafaudages qui la masquaient depuis quelques années. Sa restauration extérieure, devenue indispensable, lui a redonné son éclat dans l’harmonie de ses pierres blanches, ses ardoises bleues et ses dorures scintillantes. Sa lumière intérieure transfigure la musique qui fut écrite pour elle, comme ce motet d’Henry Madin.
Restaurée entièrement l’an passé, la chapelle Saint-Jean du Vœu de la Cathédrale d’Amiens a retrouvé tout son éclat. C'est l'occasion de vous emmener dans la Somme, et le blog Echappé des réserves laisse la plume à Aurélien André, archiviste du diocèse d'Amiens, pour nous expliquer toute l’histoire de cette chapelle dédiée à Saint Jean Baptiste dont la fête a été célébrée il y a quelques jours.
Avec ce nouveau cycle du blog Ecrits mystiques, Martine Petrini-Poli nous invite à l'étude de la vie et de l'oeuvre de saint Bonaventure (1217 ou 1221 - 1274). Théologien et philosophe majeur du XIIIe siècle, contemporain de Thomas d’Aquin, il est devenu supérieur de l’ordre des Frères Mineurs (franciscains) et créé cardinal-évêque d’Albano à la fin de sa vie. Sa réflexion philosophique s'inscrit dans le courant de l'augustinisme. Poursuivons la lecture des chapitres III et IV de la « Legenda Major », ouvrage consacré à la vie de saint François d'Assise, avec le récit de la vie austère menée par le Poverello, adoucie par la charité et la vision consolante des créatures du monde animal.
Du mercredi 19 mai 2021 à 9h00 au dimanche 19 septembre 2021 à 23h55
Depuis la réouverture de l'abbaye, les artistes Anne et Patrick Poirier ont investi l’abbaye du Thoronet avec une série d'une quinzaine d'installations. En faisant appel aux sens, à la mémoire et à l’esprit du visiteur, les œuvres entrent en dialogue avec ce splendide édifice cistercien et permettent une redécouverte de ses vestiges. A découvrir jusqu'au 19 septembre 2021 à l’abbaye du Thoronet.
Structure administrative de rattachement Aucune, le canal étant détruit
Statut actuel Aliéné et détruit pour sa plus grande partie (Voir remarques)
Raisons de sa construction A l'origine, l'idée de son promoteur François Zacharie était de relier le Rhône à la Loire par un canal à bief de partage passant par Saint-Etienne. (Voir remarques)
Compagnie concessionnaire ayant permis sa création puis son exploitation Compagnie du canal de Givors, érigée en fief (décembre 1788)
Personnalités importantes ayant contribué à sa construction
Préfiguration Alléon de Valcourt
Conception François Zacharie puis son fils Guillaume
Commencé en 1760
Mis en service de Rive-de-Gier à Givors en 1780
Mis sous séquestre le 25 septembre 1793 (rendu en novembre 1794)
Mis en service de Grand-Croix à Rive-de-Gier en 1843 (en pure perte)
Loué à la Compagnie des Mines de la Loire le 1er janvier 1846
Racheté par l'Etat en 1886
Cette carte postale ancienne très connue montre le canal à l'amont de la mairie actuelle de Rive-de-Gier, ancien siège de la Compagnie du Canal de Givors, et depuis celle-ci. De gauche à droite : le quartier sud de la ville, en rive droite du Gier, un square, le canal, et le quartier nord de la ville. Nous pouvons trouver le même genre de paysage sur les canaux britanniques qui s'incustent très intimement dans le tissu urbain. De nos jours, à ces emplacements respectifs, on trouve : la quartier sud qui n'a pas bougé, un boulevard sous lequel passe le Gier busé, un parking, la rue du canal, et le quartier nord qui n'a guère changé. L'eau et la verdure ont disparu, le bitume règne en maitre. (Passer le pointeur sur l'image pour faire apparaitre les légendes.)
Plan rapproché de l'écluse, tiré de la vue précédente.Le pont du canal est toujours là, ainsi que la maison qui le surplombe, qui est une pharmacie.
La même écluse reconstituée graphiquement (Charles BERG, 1990)
Vue prise en contre-champ de la grande vue précédente. Au fond, l'hôtel de ville, ancien siège de la Compagnie du Canal de Givors. Au premier plan l'écluse, suivie du square. À droite, le Gier. De nos jours, canal, écluse, square et Gier ont disparu au profit du bitume et du béton.
Toujours à Rive-de-Gier, et dans le prolongement amont du canal, un pont-levis aujourd'hui disparu, comme le canal. On le devine au loin dans la photo du haut, grâce à la grande maison et son store clair.
Le même pont-levis vu de l'autre côté. Au loin on reconnait l'hôtel de ville, ancien siège de la compagnie du canal. Cette photo est l'exact contre-champ de la grande vue au-dessus, prise depuis l'hôtel de ville vers l'amont. De nos jours, excepté les maisons, rien de tout cela ne subsiste : le canal a disparu et le Gier passe, busé, sous un boulevard. Le beau pont aux arches en anse de panier n'a évidemment pas été épargné par ce massacre.
Une vue très semblable à la précédente, qui montre bien la façon dont le canal s'incrustait dans le tissu urbain en passant au pied-même des maisons, entre elles et le Gier dont il n'est séparé que par une digue. Ce type de paysage urbain est assez courant en Grande-Bretagne mais a complètement disparu en France avec le passage au gabarit Freycinet qui ne peut se contenter d'une emprise aussi réduite.
Du bassin de Rive-de-Gier, le canal commençait sa descente en passant au pied de l'église Saint-Jean-Baptiste. Ici, aujourd'hui : une avenue.
Le bassin de Rive-de-Gier, dominé par l'hôtel de ville, à l'origine siège de la compagnie du canal. Celui-ci passait sous l'édifice, au milieu , par une arche, pour monter vers la Grand-Croix.
Ce grand bassin servait fréquemment pour des joutes nautiques
Ouvrages et vestiges remarquables Voûte et écluse double de Tartaras Pont et aqueduc de Manevieux Pont-canal de Grand-Croix (rue du canal) Système alimentaire à Grand-Croix Barrage de Couzon Ecluse de Lorette
Système alimentaire Prise d'eau sur le Gier à Grand-Croix et barrage-réservoirde Couzon (mis en service en 1812)
Voies d'eau adjacentes : Aucune
Principales villes traversées : Grand-Croix, Rive-de-Gier, Givors
Départements concernés : Loire, Rhône
Origine du nom de la rivière Gier Des cailloux... Il est possible qu'il soit de même origine que le Cher ou la Garonne, c'est à dire basé sur Car, caillou, rocher, ce qui correspondrait très bien à sa réalité physique. Il a donné son nom à la région qui l'entoure : le Jarez (écrit autrefois Jarrest) (prononcer Jaré).
Remarques
Le coup de grâce par l'autoroute
Dans les années 1970, l'autoroute A 47 est passée sur ce qu'il en restait, n'en laissant que les méandres trop prononcés où l'on peut encore en voir des vestiges, comme à Tartaras où le site, qui comprend un tunnel et une écluse double, a été remis en valeur pour la sauvegarde du patrimoine. Signalons au passage que Tartaras est le village natal d'un académicien du XVIIIe siècle qui s'est beaucoup intéressé aux canaux : l'abbé Charles Bossut. (Retour au texte)
Deux vues rares du canal à Saint-Romain-en-Gier. Sur celle du bas, on devine l'écluse à l'arrière-plan.
Le canal à Givors. Aujourd'hui c'est l'autoroute A 47.
L'écluse amont de Givors
La même quelque temps plus tard : le chemin de fer s'est installé, les riverains empiètent de plus en plus sur le plateau de l'écluse, il n'y a déjà plus de trafic.
Le bassin de Givors peu avant sa disparition sous l'autoroute A47. L'écluse de sortie en Rhône est bien visible en bas de l'image, et elle est déjà dépourvue de portes. On voit également, à sa gauche, l'emplacement de l'écluse précédente orientée en diagonale vers l'aval du Rhône. Seule subsiste la grande maison d'administration du canal, devant l'écluse. Un beau gâchis...
Un projet ambitieux avorté
Le canal de Givors, dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges, était l'amorce d'un grand canal de la Loire au Rhône qui a été à deux doigts de se concrétiser plusieurs fois jusqu'à la seconde guerre mondiale. A l'origine, François Zacharie avait eu l'autorisation de ne le construire qu'entre Rive-de-Gier et Givors (15 km et 26 écluses). La compagnie qui l'exploita ensuite ne songea qu'à engranger des bénéfices à court terme au lieu de
19 juin 2013 à 20:56 (Mis à jour: 21 juin 2013 à 12:03)
Par EDOUARD LAUNETEnvoyé spécial à Amiens et à Chaumont-sur-Loire
Jardins. A Chaumont-sur-Loire et Amiens, deux festivals invitent des artistes à rhabiller les paysages.
«Last Splash» de Boris Chouvellon. - Photo Paul Kanitzer
Ça ne va pas du tout. A force d’annoncer pour le lendemain un temps encore pire que celui de la veille, Météo France a réussi à nous gâcher le printemps. Résultat : les jardins ne savent plus où ils en sont, les jardiniers dépriment, les promeneurs s’égarent. Hier, on croyait cueillir du muguet, ce n’étaient encore que des perce-neige ! C’est probablement pour anticiper ce genre d’aléas climatiques que beaucoup de festivals liés aux jardins se sont ouverts à l’art contemporain : le créateur est moins sensible à la température que les camélias et les rhododendrons, et il livre ses productions à l’heure (enfin, assez souvent). En sus, le calme plaisir d’une promenade dans la verdure vous met dans une disposition d’esprit permettant d’apprécier jusqu’à l’œuvre la plus incongrue. Deux manifestations, à Amiens et à Chaumont-sur-Loire, au nord et au sud de Paris donc, donnent de ce mariage art-végétal deux moutures diamétralement opposées. A Amiens, le tout jeune festival Art, Villes et Paysage a parsemé les hortillonnages - jolis marais parcourus de canaux, au bord de la ville - de clins d’œil faits par des artistes britanniques et français de moins de 36 ans. C’est une exposition foutraque que l’on visite en barque, en allant d’île en île, en slalomant entre les canards et les mouettes, entre les huttes de chasseurs et les bateaux de maraîchers. A Chaumont, ce sont les paysages plus sucrés du cœur de la France, le prestige d’une manifestation - le festival international des jardins - qui en est déjà à sa 22e édition, un rendez-vous de paysagistes et d’artistes renommés, le voisinage des châteaux de la Loire. Lesquels vivent dans une ambiance assez peu maraîchère.
Canardage. Commençons par Amiens et cette belle idée : confier une petite île des hortillonnages à chacune des équipes sélectionnées par le festival créé par la maison de la culture (MCA) de la ville. La manifestation est née il y a quatre ans dans le sillage suspect de l’éphémère Conseil de la création artistique, machin sarkozien pour doubler le ministère de la Culture par sa droite. La chose avait accouché de l’initiative «Imaginez maintenant» destinée à doper la jeune création dans une dizaine de villes. De ces roides forceps a au moins émergé une manifestation pérenne, qui a pris cette année un nouveau nom - Arts, Villes et Paysages, donc - et une nouvelle direction : l’amitié franco-britannique, ce qui lui permet de bénéficier de quelques subsides européens. Le visiteur embarqué avec son chapeau et ses lunettes de soleil découvrira 18 jardins et 11 installations ; il passera près d’îles privées garnies de charmants bungalows et de moulins à vents miniatures ; il saluera en passant une douzaine de huttes de chasseurs entourées de leurs «appelants» (canards pour attirer les canards) ; il sera rassuré de savoir que le canardage n’a lieu que tôt le matin et tard le soir.
Bref, le visiteur passera deux charmantes heures dans une joyeuse mixité horticolo-culturelle. Comme si le Palais de Tokyo avait soudainement débordé dans un jardin ouvrier ! C’est d’ailleurs l’idée directrice de ce festival, ainsi résumée par Gilbert Fillinger, directeur de la MCA : «Exposer un large public à la création contemporaine sans l’obliger à passer par l’institution.» Saluons un embryon de festival «off» : sur l’île aux fagots, juste à côté d’une parcelle où le plasticien marseillais Boris Chouvellon a dressé les ruines d’un toboggan aquatique, un particulier a planté dans son potager une forêt de parapluies transparents qui ont la double qualité de protéger les fraisiers et d’adresser un amical salut à Daniel Buren et à ses parasols de la Monumenta 2012. Mais peut-être nous trompons-nous.
Big-bang. Direction Chaumont-sur-Loire maintenant, où Chantal Colleu-Dumond et François Barré veillent sur un domaine toujours plus grand, semé d’œuvres monumentales, de microjardins et - nouveauté - de quelques animaux. Le festival, créé en 1992 par Jean-Paul Pigeat, continue d’exécuter sa petite musique de fleurs et d’art, mais l’action se déplace peu à peu vers le parc, qui s’élargit avec les prés du Goualoup et accueille les créations anciennes ou récentes de Giuseppe Penone, Fujiko Nakaya, Patrick Dougherty, Tadashi Kawamata, Anne et Patrick Poirier, Andrea Branzi, Erik Samakh, Shodo Suzuki et quelques autres. Le sculpteur autrichien Klaus Pinter a abrité dans les écuries une énorme bulle transparente dont la surface est constellée de feuilles de magnolias dorées. C’est le big-bang d’un Premier Matin (nom de l’œuvre). Côté festival, soit une trentaine de petites parcelles, le thème de l’année est «Jardins des sensations». Fin mai, la première sensation qui étreignait douloureusement le visiteur était que le printemps pourri n’avait pas facilité le dérèglement des sens. Mais tout va aller mieux : quand la nature prend du retard, la culture doit prendre de l’avance. Et puis l’été ne sera peut-être pas catastrophique.
pourquoi Saint-Étienne a été bombardée durant la Seconde Guerre mondiale ?
Le 26 mai 1944, un bombardement américain a causé la mort de 925 personnes dont 99 enfants et fait 1 400 blessés et près de 25 000 sinistrés à Saint-Étienne. On vous dit pourquoi.
ourquoi Saint-Étienne a-t-elle été si lourdement bombardée durant la Seconde Guerre mondiale ? Tous les 26 mai, les Stéphanois se souviennent et commémorent ce moment tragique qui a fait 925 morts dans la ville.
Entre 6 et 7 heures du matin, environ 900 avions américains partirent du Sud de l’Italie. Les bombardements eurent lieu entre 10 et 11 heures du matin le 26 mai 1944, par un ciel clair.
Il s’agissait de détruire des infrastructures de chemin de fer, notamment des gares de triage, « afin d’empêcher l’armée allemande d’acheminer des troupes et du matériel vers l’ouest de la France », explique Marc Swanson dans son livre « 26 Mai 1944 – Le bombardement de Saint-Etienne, pourquoi ? ».
Les objectifs militaires furent fortement touchés, mais l’imprécision du bombardement à haute altitude fit de nombreuses victimes civiles.
Des bombardements à haute altitude imprécis
L’école publique de Tardy à Saint-Etienne, qui se trouve à proximité immédiate des voies ferrées, est frappée, tuant 8 instituteurs et 24 enfants dans les caves de l’établissement, ensevelis par les murs.
Le quartier du Soleil et le Jardin des Plantes (situés près de la gare) est également durement frappé, tout comme celui de Châteaucreux dont une église est bombardée.
Après le passage de l’aviation américaine, le bilan est très lourd. La ville de Saint-Etienne dénombre 925 morts dont 99 enfants, 1 400 blessés et près de 25 000 sinistrés.
Plus de deux cents immeubles ont été détruits par « 440 tonnes de bombes explosives et incendiaires déversées ce matin-là sur Saint-Etienne », rapporte l’association des Amis du Vieux Saint-Étienne.
Neuf bombes sur dix auraient manqué leur objectif initial.
Lyon, Chambéry, Grenoble, Nice et Saint-Laurent-du-Var seront aussi la cible de ces bombardements massifs destinés à préparer le débarquement allié.
Morte il y a 500 ans au château de Blois, Anne de Bretagne (1477-1514) fut duchesse de Bretagne et deux fois reine de France – un fait unique dans l’histoire du royaume. Au tournant du XVe et du XVIe siècle, elle donna à la dignité de reine une ampleur nouvelle et joua un rôle déterminant pour les arts de son temps. Autant de raisons de célébrer cet anniversaire et de rappeler à travers expositions, conférences ou concerts, dans ce Val de Loire où elle vécut, l’importance de cette reine légendaire.
L'ancienne chapellerie de Chazelles-sur-Lyon (Loire) a été transformée en atelier-musée avec boutique, restaurant et centre de formation. | DANIEL ULMER
L'été en séries : Improbables musées... 6/12.
Feutre gris du président François Mitterrand, melon des Frères Jacques, cloche à plume de Marie Curie ou canotier de Maurice Chevalier... Il y a les chapeaux VIP, quasi inséparables des personnalités qui les ont portés, et les bibis stars des podiums de mode : une coiffe en résille ornée d'un cœur bijou dessinée par Yves Saint Laurent (2001) ou le fameux béguin surréaliste, façon crête de coq, d'Elsa Schiaparelli (vers 1950), auquel répond un modèle contemporain hérissé de jambes de poupées Barbie, du Britannique Stephen Jones.
Ce ne sont là que les moindres trésors de l'ancienne chapellerie de Chazelles-sur-Lyon (Loire), transformée ce printemps – après trois ans de travaux – en atelier-musée avec boutique, restaurant et centre de formation. Les pièces les plus rares se font moins ostentatoires, telle cette coiffe-parapluie aux sept arceaux d'osier qui servait à protéger, en calèche, les échafaudages capillaires à la mode à la cour de Marie-Antoinette.
SAC EMPLI DE POILS DE LAPIN DE GARENNE OU DE LIÈVRE
Ou cette coiffe-moustiquaire, découpée d'une fenêtre à hauteur d'yeux,...
L’accès à la totalité de l’article est protégé Déjà abonné ? Identifiez-vous
Feutre, melon, cloche : vous saurez tout sur les bibis
Les eaux digestives pétillent sur les tables de fête et participent à la remise en forme des organismes surmenés par les agapes des réveillons. Petit tour des sources régionales.
Pour se remettre des fêtes, rien ne vaut une bonne cure d'eau minérale digestive... à domicile. On met Badoit de son côté, par exemple. Elle vient des profondeurs des sous-sols du Forez et ses vertus digestives ne sont plus à démontrer.
Elle trône toujours en bonne place sur les tables des meilleurs restaurants et se marie parfaitement avec les grands vins. Mieux encore, elle se suffit à elle-même et met en valeur les plats les plus raffinés. Elle contient, de plus, une quantité notable de magnésium (85 mg par litre, c'est une des eaux minérales françaises gazeuses les plus riches en magnésium), ce qui est souverain contre la fatigue.
La bonne nouvelle, c'est aussi l'existence de la Badoit rouge qui contient deux fois plus de bulles dans une bouteille spécialement traitée pour bien conserver l'effervescence. Idéal pour ce qu'on a !
Parmi les autres trésors qui jaillissent en Rhône-Alpes et nous aident à retrouver la forme, on citera l'eau de Thonon pour tous ceux qui craignent les bulles et dont les effets sur la digestion sont souverains, grâce aux bicarbonates qu'elle contient. Elle n'est pas non plus avare en sulfates qui assurent l'élimination des toxines dans l'organisme.
Plus confidentielle, la source César qui jaillit à Saint Alban les Eaux, dans la Loire. Très riche en sels minéraux, elle est « déferrisée » puis re-gazéifiée avec son propre gaz et comme elle se caractérise par une brillance exceptionnelle, elle est superbe dans un très beau verre. Comme toutes les autres, on veillera à la consommer fraîche, mais pas trop froide.
Last but not least, au chapitre des curiosités minérales, on citera encore la source Vernet, à Prades en Ardèche, la plus pure des eaux pures qui ne contient ni nitrates, ni nitrites et dont les bulles peuvent accompagner tout un repas voué à la modération. Elle est aussi naturellement riche en fluor et en bicarbonates. En Rhône-Alpes, les sources ont de la ressource !
Rencontres nationales « Culture & développement territorial, construire les coopérations »
Le Café-lecture participera à cet événement accueilli par Le Fil !
Les mardi 20 et mercredi 21 mars 2012, ces rencontres professionnelles, co-construites, issues d’un partenariat actif entre acteurs de la culture et de l‘êconomie sociale et solidaire, permettront de partager des réflexions, d’êchanger, de produire de l’analyse sur les pratiques, les mécanismes et les enjeux de la coopération économique terńtoriale, dans le domaine culturel.
Les vendredi 16, samedi 17 et dimanche 17 septembre, venez nombreux découvrir le spectacle "Ploutos" proposé par la compagnie Collectif 7. L'évènement commencera au cœur de la ville, dans la rue (rue des Martyrs de Vingré) pour venir se développer dans l'Agora (place Jean Cocteau) par la suite.
A cette occasion, un espace de «paroles» sera ouvert aux spectateurs présents, où chacun pourra prendre la parole. Le public sera ainsi invité à participer aux intermèdes choraux manquants sous forme de débat autour des thèmes de la pièce et de l'action venant de se dérouler au plateau. Les interventions seront supervisées et orientées par le Coryphée-modérateur ainsi que par les acteurs.
Ploutos: la fable Chrémyle, un Athénien, accompagné de son esclave Carion, rentre de Delphes où il s’est rendu pour interroger l’oracle d’Apollon sur l’avenir de son fils : doit-il travailler, comme son père, et vivre pauvrement, ou imiter les vauriens qui s’enrichissent ? Éludant la question, le dieu lui enjoint de suivre la première personne qu’il trouvera sur son chemin : celle-ci mettra fin à tous ses problèmes. Obéissant aux injonctions d’Apollon, maître et esclave suivent un vieillard couvert de haillons, crasseux, édenté, et aveugle, qui n’est autre que Ploutos, le dieu de la richesse. Comprenant alors la cause de leurs maux, Chrémyle et Carion décident de guérir Ploutos de sa cécité afin que ce soit lui qui règne sur le monde ; Ploutos accepte d’aller se faire soigner...
Traduction : Lucie Thévenet Mise en scène : Gilles Chabrier Collaboration artistique: Bertrand Saugier Assistant mise en scène : Nicolas Zlatoff Comédiens: Muriel Coadou, Nathalie Ortéga, Angelo Arancio, Stéphane Bernard Création costumes : Florence Gil Régie générale et lumières : Hubert Arnaud Création Son : François Chabrier Chargée de production : Aurélie Maurier Chargée de communication : Aurélie Loire Cette création bénéficie d’un soutien de la ville de Saint-Etienne, du Conseil Général de la Loire et de la Région Rhône-Alpes.
Vendredi 16 septembre à 19h Samedi 17 septembre à 15h et 19h Dimanche 18 septembre à 16h. Place Jean Cocteau à Saint-Etienne Entrée gratuite
Mobilisé en 1916, Louis de Cazenave servit dans l'infanterie coloniale avant de rejoindre, en janvier 1918, des unités d'artillerie.Crédits photo : AFP
Décédé dimanche matin à l'âge de 110 ans, il avait participé aux batailles de la Somme et du Chemin des Dames.
L'avant-dernier «poilu» s'est éteint dimanche au petit matin à son domicile de Brioude, en Haute-Loire. Louis de Cazenave, 110 ans, «est mort comme il le désirait, chez lui, dans son sommeil, sans souffrir», a témoigné son fils, également prénommé Louis.
Le secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Alain Marleix, a salué la mémoire du soldat : «Il a été de ceux, parmi les plus braves, qui ont tenu, dans les tranchées et les casemates de la Grande Guerre, la France “à mains nues” jusqu'à l'armistice du 11 novembre».
Né le 16 octobre 1897 à Saint-Georges-d'Aurac, en Haute-Loire, Louis de Cazenave était le doyen des poilus survivants. Mobilisé en 1916, à l'âge de 18 ans, il servit dans différents régiments d'infanterie coloniale dont le 5e bataillon de tirailleurs sénégalais et rejoignit, à partir de janvier 1918, des unités d'artillerie. Il participera notamment à la bataille de la Somme, à l'offensive du Chemin des Dames et à la libération du territoire national, avant d'être démobilisé en 1919. Devenu cheminot, marié et père de trois fils, il prit une retraite partielle à 41 ans.
Lazare Ponticelli, le dernier
Dimanche, le président Nicolas Sarkozy a adressé «à sa famille les condoléances attristées de la nation». En 1995, l'ancien combattant avait reçu la Légion d'honneur. Il sera enterré mardi. «Sa disparition est l'occasion pour chacun d'entre nous d'avoir une pensée particulière pour les 1,4 million de combattants français qui ont fait le sacrifice de leur vie durant ce conflit» , a ajouté le chef de l'État.
Lazare Ponticelli, lui aussi âgé de 110 ans, est désormais le dernier survivant de la Première Guerre mondiale. Cet ancien chasseur alpin d'origine italienne, engagé à 16 ans, a déjà indiqué qu'il refusait les funérailles nationales promises en 2005 par Jacques Chirac, estimant que «ce serait un affront pour les gens qui sont morts avant moi».
uteur notamment du Rivage des Syrtes et de Eaux Etroites, l'écrivain Julien Gracq est mort, samedi 23 décembre, à l'âge de 97 ans, a-t-on appris dimanche de sources concordantes dans son entourage. Il avait été hospitalisé au CHU d'Angers en début de semaine après avoir eu un malaise à son domicile de Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), où il vivait retiré depuis de nombreuses années, ont précisé les mêmes sources.
Né le 27 juillet 1910 dans ce même village d'Anjou, en bord de Loire, Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, figurait parmi les très grands écrivains francais. Il a signé 19 ouvrages (poésie, théâtre, essais et romans). Jamais édité en poche, il est resté fidèle à des tirages limités qui ne l'ont pas empêché de jouir d'un grand prestige dans le monde des lettres. Pourquoi avoir choisi le nom de Gracq ? Pour des "raisons de rythme et de sonorité", avait-il expliqué.
Homme secret et rétif aux honneurs - il menait une vie "très éloignée des cercles littéraires et des parades mondaines", peut-on lire sur le site de son éditeur, José Corti -, Julien Gracq avait refusé le prix Goncourt en 1951 pour son chef d'oeuvre Le rivage des Syrtes, l'histoire d'un suicide collectif sur fond de pays imaginaires. Il avait cependant accepté d'entrer en 1989 dans la prestigieuse collection de Gallimard, la Pléiade et avait ainsi été l'un des rares contemporains à être publié de son vivant dans cette collection.
Agrégé d'histoire et de géographie, il écrit tout en enseignant dans des lycées de Quimper, Nantes, Amiens et Paris. En 1938, il présente en vain le manuscrit de Au château d'Argol à la NRF (Gallimard). Il s'adresse alors à l'éditeur et libraire José Corti, à qui il restera fidèle durant toute sa vie.
UNE PERFECTION DE STYLE
En 1939, après avoir rencontré André Breton, chef de file du surréalisme, il devient un compagnon de route du mouvement dont il s'éloigne cependant assez vite.
Avec une perfection de style frisant parfois la préciosité, il était pamphlétaire dans La littérature à l'estomac (1950), où il stigmatisait les moeurs littéraires, poète dans Liberté grande (1947), critique dans Préférences (1967), nouvelliste dans La presqu'île (1970) et, bien sûr, romancier dans Un beau ténébreux (1945) ou Un balcon en forêt (1958). Il était aussi l'auteur de En lisant, en écrivant (1981) ou La forme d'une ville (Nantes) (1985).
Un balcon en forêt,Le roi Cophetua - une des trois nouvelles composant La presqu'île - et Un beau ténébreux ont été adaptés au cinéma respectivement par Michel Mitrani, André Delvaux et Jean-Christophe Averty.
De très nombreux ouvrages savants sont parus sur son oeuvre, traduite en plusieurs langues.
Section Loire de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques
L’AMOPA-Loire
propose aux jeunes lycéens de 2des un concours d’Ecriture créative ludique et tout à fait nouveau. Il s’agit d’un "architexte", version pédagogique du logorallye : trois éléments imposés doivent être insérés dans un cours texte narratif.
L’épreuve dure 45mn. Elle s’adresse à des élèves volontaires et il est souhaitable qu’elle se déroule au CDI puisque le CDI est aussi récompensé en cas de succès de l’élève. Elle est dotée de nombreux prix sous forme de chèques-cadeaux en librairie.
OBJECTIF
Aider les professeurs à faire découvrir aux jeunes le plaisir d’écrire.
LE MOYEN
Leur proposer un moment d’écriture créative qui soit ludique et motivant grâce à :
Un exercice simple et agréable : "l’architexte"
Une compétition bien cadrée : brouillon en trente minutes ; rédaction au propre en un quart d’heure.
Des récompenses valorisantes : au prix individuel sous forme de chèque-cadeau s’ajoute un prix pour le CDI de l’établissement. L’élève fait ainsi gagner son établissement.
Cette épreuve peut stimuler les élèves et les aider à se motiver. Notre démarche n’a pas d’autre but.
En mars 2014, 340 élèves ont participé à la première édition de ce concours. Leurs témoignages et ceux des professeurs confirment qu’ils ont apprécié la formule. La variété et la qualité des meilleurs textes obtenus sont remarquables (cf. ci-dessous). L’expérience se révèle donc très positive et sera reconduite l’an prochain.
Le CDI décoré par les élèves et la rencontre elle-même avec un journaliste de la presse écrite locale, de la radio
Lire un extrait
Cassandre vient déclarer à la gendarmerie la disparition de son mari. Pourtant elle sait où il se trouve, et qu’il ne reviendra plus. Bientôt, elle reçoit de mystérieux courriers annonçant des révélations au sujet du passé de Léon. Que peut-elle ignorer de cet époux taiseux, qu’elle a aimé résolument un tiers de siècle durant dans le quotidien rugueux d’une ferme de Saône-et-Loire ? Et connaissait-il bien sa femme, son étrangère à la peau sombre qui ne lui a pas donné d’enfant et n’a cessé de rêver du lointain pays de ses ancêtres ? On ne mesure jamais les zones de violence que recèle toute vie, la part de mensonge que contient tout amour, la force des liens qui nous attachent à la terre et aux hommes. D’Haïti à la mer Égée, de l’Algérie au Mexique, de l’Antarctique aux États-Unis, ce roman fiévreux à l’écriture envoûtante explore les géographies intimes au hasard desquelles les fragiles destins humains s’abîment, se heurtent et malgré tout se bâtissent.
“J’ai voulu que ce texte éprouve la justesse de nos sentiments, la puissance de nos attachements, un roman à l’intérieur duquel s’insinueraient plusieurs livres comme s’entrelacent plusieurs vies dans chacune de nos existences. Et c’est peut-être cette nécessité fiévreuse qui parcourt ces Baisers : relater la géographie des songes, sonder les abysses, fouiller les interstices, non pas comme on remue un couteau dans la plaie mais comme on draine un abcès.
Ce sont les mots qui ont généré les lieux et non l’inverse. Puisqu’il s’agissait de s’immiscer dans la faille qui façonne nos destins, mon attachement à la terre d’Haïti s’est naturellement imposé. À la faveur d’un poignant reportage photographique, s’est également dessiné un bout de France rurale où les fureurs de la Loire rongent la falaise, fissurent les murs du domaine du Grand-Fleury et le coeur de ceux qui y vivent. Deux contrées puissantes entre lesquelles oscille, écartelée et ambivalente, l’âme vagabonde de Cassandre. Elle est née dans la moiteur des mornes. Elle a grandi et vécu cernée par les méandres du fleuve. Dans cet entre-deux, il lui faudra tracer sa voie. Et lorsqu’elle sera enfin dotée de cette encombrante liberté – décider seule de sa destinée –, Cassandre ne renoncera pas à ses rêves. Elle réalisera qu’à ce choix impossible, être de là où l’on est né ou de là où l’on a grandi, peut se substituer le vertige édifiant de se savoir à jamais de là où l’on a aimé.
Pendant l’écriture de ce texte, le domaine du Grand-Fleury a été détruit. Non pas par les colères du fleuve, mais par l’anticipation précautionneuse des hommes. Je me suis rendue sur ce champ de ruines, j’en ai longuement foulé le sol jusqu’à ressentir la présence de Cassandre et Léon. Et j’ai su alors qu’ils étaient bien là, dans les livres et dans la vie, partout où sont les destins souverains de ceux qui marchent sans fléchir vers eux-mêmes.”
Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 514
Avec six itinéraires dans différentes régions de France et d'Europe, et un supplément estival de 40 pages, ce numéro de L'Objet d'Art vous accompagnera sur la route des vacances. Au sommaire également : de la sculpture à Londres et St Ives avec Barbara Hepworth, de la peinture à Évian avec Jacques-Émile Blanche ou à Monaco avec l'avant-garde russe, et une plongée au cœur du Whitney Museum of American Art à New York ou à l'intérieur du "plus beau des petits musées de France" à Saint-Tropez. Enfin un détour s'imposera par la Loire afin de visiter le charmant château d'Azay-le-Rideau, en cours de restauration.
Corinne Royer invite des lycéens à pénétrer dans sa « géographie des songes »
Loire le 26 octobre 2016 - Alice Mayoussier et Rachel Riocreux - Livres - article lu 15 fois
Dans le cadre de l'opération « journalistes d'un jour » et de la Fête du livre de Saint-Étienne, les élèves de 1re L du lycée La Salle ont reçu Corinne Royer, auteure du roman « Et leurs baisers au loin les suivent ».
Pouvez-vous nous résumer votre roman en quelques mots ?
L'histoire se déroule dans un domaine agricole en Saône-et-Loire et met en scène la vie de Cassandre née en Haïti et adoptée à l'âge de 18 mois. Celle-ci va effectuer un véritable voyage dans son passé, en quête de son identité.
Quel a été votre parcours ?
J'ai toujours écrit (mal au début...). Mais j'ai arrêté l'école à 17 ans pour être jockey ! J'ai dû passer mon bac en candidat libre. Ensuite j'ai monté une agence de communication que j'ai dirigée pendant 28 ans. Je l'ai revendue il y a un an pour me consacrer pleinement à l'écriture.
Combien de temps vous faut-il pour écrire un roman et en particulier celui-ci ?
Le temps est plutôt variable. Celui-ci a nécessité deux ans. Au-delà de la phase d'écriture, il faut effectuer les recherches. Quand je commence d'écrire, je connais uniquement le début et la fin, mon travail consiste donc à les relier, sans savoir ce qui va arriver à mes personnages. Je ne les contrôle pas et souvent ils m'échappent...
Pourquoi vous inspirez-vous de faits réels tels que la guerre d'Algérie ?
Aucun auteur ne peut complètement occulter le monde réel. Ici, on peut parler de géographie des songes, on parcourt divers paysages, pays et histoires à travers les pensées. La fiction est un habillage de la réalité, on prend des éléments réels pour sublimer la fiction !
Est-ce que vos lectures inspirent votre écriture ?
Évidemment ! Écrire, c'est composer sa musique ; et pour composer sa propre musique il faut avoir écouter celle des autres. J'ai toujours lu, même en cours, au lieu de travailler, je sortais discrètement un livre de mon sac... La littérature classique m'a beaucoup marquée, notamment La Mort heureuse de Camus et La Femme pauvre de Langlois.
Avez vous d'autres projets d’écriture en cours ?
Oui, je suis actuellement en train d'écrire un roman narrant l'histoire d'une femme qui aujourd'hui a 91 ans. Il s'agit du vol de sa découverte scientifique dans les années 1950. Bien entendu son histoire sera romancée. Cependant, je demeure dépendante de cette femme : c'est à elle de décider ce qu'elle accepte de nous livrer.
Propos recueillis par Alice Mayoussier et Rachel Riocreux
Le musée des beaux-arts d’Orléans révèle dans une exposition le fruit de longs mois de recherches consacrées au Saint Thomas de Velázquez, fraîchement restauré grâce au mécénat. Un autre tableau, inédit, possiblement du maître espagnol vient tout juste de rejoindre de façon exceptionnelle l’exposition.
Annulé en 2020 en raison de la pandémie, le festival de photographie renoue avec le public cet été sous l’impulsion de Christoph Wiesner. Une édition 2021 resserrée, mais ancrée dans les débats de notre temps.
Basé à Carquefou, dans la banlieue nantaise depuis 2000, le FRAC Pays de la Loire vient d’ouvrir un deuxième espace au Hangar à bananes, sur l’île de Nantes. Le nouveau lieu présente pour son inauguration une exposition de l’artiste belge Rinus Van de Velde.
Tribune: l’exposition du Rijksmuseum sur l’esclavage pourrait servir de modèle
Par Taco Dibbits.
Taco Dibbits, directeur du Rijksmuseum d’Amsterdam, estime dans cette tribune que les Pays-Bas doivent examiner collectivement comment leur passé a façonné la société d’aujourd’hui.
Eric Collet, dirigeant de la Maison Collet à Renaison : "Nous vivons une croissance très pétillante"
Eric Collet enregistre pour la Maison Collet une croissance importante. Surfant sur les tendances du marché, il s'est diversifié et a développé trois marques. Il retrace la success story familiale et dévoile ses futurs projets.
GRAND TÉMOIN
Le premier distributeur de béton en libre-service développé à Rive-de-Gier
Après quatre ans de développement, la start-up Rapid’Béton fondée par Stéphane Thomas livrera son premier distributeur autonome de béton en libre-service en janvier 2022 dans une entreprise de la région stéphanoise.
IMMOBILIER ET BTP
E-Totem construit une usine à Saint-Etienne
Le spécialiste français de la recharge de véhicules électriques, en forte croissance, va accroître sa présence à Saint-Etienne en y installant une ligne d’assemblage de bornes de chargement ultra-rapide.
INDUSTRIE
Med In Town développe l’impression 3D pour le marché des dispositifs médicaux
La première micro-usine de la start-up Med In Town, inaugurée le 22 novembre dernier, rue des Aciéries à Saint-Etienne, dédiée à l’impression 3D de dispositifs médicaux en petites, moyennes et grandes unités, est opérationnelle.
SERVICES
Pothier Productions repris par Poncin Métal
La PME de mécano-soudure et de chaudronnerie de Régny (Loire) rejoint le groupe rhodanien de tôlerie industrielle présidé depuis 2020 par Jean-Charles Valet, qui élargit son offre.
INDUSTRIE
Saint-Etienne : Sainté shopping se renouvelle et change de cap
Alors que l’association des commerçants Sainté shopping était en déclin, l’arrivée d’une nouvelle équipe présidée par Sébastien Couturier depuis mai dernier, relance la dynamique avec un changement d’orientation annoncé récemment.
COMMERCE
Mellila Bakha : "Les critères d’inégalités évoluent dans le temps"
Après une période difficile pour le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de la Loire, et une forte rotation de la gouvernance, Mellila Bakha a pris il y a un an la direction de l’association.
DÉCIDEUR
Thales renforce sa vision stratégique à Saint-Héand avec l’optronique du combattant
Le groupe mondial Thales-Angénieux mise sur son site de Saint-Héand pour en faire son centre d’excellence de l’optronique du combattant débarqué. Le site ligérien devient le leader des produits et technologies de vision nocturne.
INDUSTRIE
Saint-Etienne : l’offre de restauration de Steel gagnerait à être mieux connue
La vingtaine de commerces de restauration du retail park stéphanois ouverte l’an dernier affirme souffrir d’un manque de fréquentation. L’un d’entre eux vient d’être liquidé.
COMMERCE
El Clandestino, une nouvelle adresse à Saint-Etienne
Ouvert depuis le 4 novembre dans le quartier d’affaires de Châteaucreux à Saint-Etienne, le restaurant El Clandestino propose une cuisine à base de produits frais et locaux.
COMMERCE
Des nappes de chez Troigros transmutées en acryliques sur toile
Au Bateau Libre à Roanne, Ivan Lagrelle remet le couvert en donnant à "boire" des yeux, des nappes offertes par Marie-Pierre Troisgros.
Jean Tibéri en avait rêvé, Anne Hidalgo l’a fait: à Paris, un musée abritant la collection d’art contemporain de François Pinault ouvrira le 22 mai 2021, au terme d’un processus qui aura connu de multiples rebondissements.
Installées dans un bâtiment signé par l’agence Freaks, les réserves du FRAC Île-de-France ont été inaugurées le 6 mai au sein du nouveau quartier artistique «Komunuma», en Seine-Saint-Denis. Autant lieu de conservation que d’exposition et de diffusion, elles doivent ouvrir au public le 19 mai.
S’apprêtant à inaugurer le Pavillon libanais de la 17e Biennale d’architecture de Venise, qui sera repris au Palais de Tokyo (Paris) dans l’exposition «Réclamer la terre» et à l’abbaye de Jumièges, Hala Wardé revient sur son parcours et son rapport à l’art.
Avec le red bridge project, le Mois européen de la photographie, ses galeries et musées ouverts, le Grand-Duché de Luxembourg fait du printemps une saison culturelle forte.
Le domaine de Chaumont-sur-Loire a rouvert le 8 mai. Dans un premier temps sont accessibles les 32 hectares extérieurs, soit le parc historique, les jardins pérennes des Prés du Goualoup, ainsi que les trente nouvelles entités créées, cette année, pour le Festival international des jardins 2021 sur le thème du «Biomimétisme».
Artiste, poétesse et cheffe, Precious Okoyomon, qui exposera bientôt à Luma Arles, évoque sa commande pour Frieze ainsi que ses inspirations et ses projets.
Paris s’étend, Paris s’étire. Sa première couronne est dense, sa deuxième tend à le devenir. Alors parfois, pour prendre vraiment l’air, la tentation de prendre un peu de champs se fait sentir. Passé les frontières de l’Ile-de-France, à une heure de TGV ou à peine plus en voiture, se trouve une troisième couronne méconnue, pleine de trésors à découvrir.
Au sud. De Montargis, la « Venise de la Beauce » aux promenades à vélo sur les quais d’Orléans, les balades fraicheurs sont nombreuses et variées. Moins connus que leurs voisins de la Loire, les châteaux du Loiret révèlent beaucoup de surprises (Meung-sur-loire, La Ferté - Saint-Aubin…). Dans l’Yonne, cité de lumière et d’histoire, Sens révèle un riche patrimoine dans cette sous-préfecture où s’est marié Saint-Louis.
A l’est. Après un petit détour à Château-Thierry, fief de La Fontaine, cap sur les vignes du champenois, dont les premières grappes sont déjà en Ile-de-France. Balade au sein du parc naturel de la Montagne de Reims, à la pointe en termes de tourisme durable. Du côté de Provins, jolie balade au château de La Motte-Tilly, qui fait partie du giron du CMN. Une villégiature du XVIIIe siècle entièrement meublée et entourée d’un agréable parc de 60 ha.
Au nord. Les Hortillonnages d’Amiens, à une heure de Paris en train, c’est la garanti d’une visite dépaysante. Au menu 65 km de canaux où s’entrelacent jardins et potagers sur de charmantes petites îles. Sublime. Et avant de partir, on file jeter un coup d’œil à la cathédrale classée à l’Unesco. A la frontière avec la Normandie, cap sur les Andelys à la recherche de l’héritage de Richard Cœur de Lion. On en profite pour retourner faire un saut à Giverny, dans l’antre de Monet, et à Vernon, voir la sublime maison sur l’eau, qui servit de cadre à Jules et Jim. On pousse jusqu’à Rouen, berceau de l’impressionnisme.
A l’ouest. Chartes, halte superbe, pour sa cathédrale, ses ruelles pavées, son petit train parmi les plus sympathiques de France. Et pourquoi pas un petit séjour dans le Perche, à moins de deux heures de Paris, avec notamment une visite de Nogent-le-Rotrou et son château fort qui plait aux enfants.
Les installations sportives municipales sont impraticables jusqu'au lundi 4 avril à 9h : l'ensemble des terrains de sports municipaux, les pistes de vélo et d'athlétisme, les terrains de foot synthétiques, en herbe, stabilisés (excepté le stade Geoffroy-Guichard). > Consulter l'arrêté municipal
Chroniques Carnets de route D’un château l’autre, l’art contemporain en Val-de-Loire L’état des choses Tacita Dante Pages d’art Monet, courriers non distribués Continent-médias Travaux : quand les musées ferment
Découvrir Peinture italienneLa grande magie de Naples. Musée du Louvre, Paris IngresL’artiste et ses princes. Château de Chantilly – musée Condé, Chantilly Olivier DebréPeinture de la fluidité. Centre de Création contemporaine Olivier Debré, Tours Art cinétiqueŒil moteur, œil mû. Villa Datris, L’Isle-sur-La-Sorgue Martial Raysse« La peinture est une affaire de morale ». Musée Paul-Valéry, Sète Pierre Alechinsky Le roi des cartes. Domaine de Chaumont-sur-Loire / Atelier du Hézo / Studio5, Saint-Julien-du-Sault
Débattre Art dans la villeUn été au Havre. Entretien avec Gaël Charbau Muséologie Trente ans de Carré d’Art à Nîmes Livres L’ombre et le désir selon Annie Le Brun / Basquiat (aimé) par Suzanne Mallouk / Le nu, une histoire en grand format / L’art des États-Unis par ses sources
2023 - Copyright Art Absolument Tous droits réservés. Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 6 Janvier 1978, vous disposez à tout moment, d'un droit d'accès et de rectification ou d'opposition aux données personnelles vous concernant. Il vous suffit de nous contacter en écrivant à Art Absolument 11 rue Louise Weiss 75013 Paris, en joignant une pièce justificative d’identité.
Art Absolument | France
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
Si vous souhaitez utiliser un de mes textes ou photos, merci de me contacter au préalable par e- mail et de citer mon nom et le mon adresse URL... comme je m'efforce de le faire pour les créations des autres.