Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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Mon bouquet en cours
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Mon bouquet en cours
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Mon texte inédit sur ce blog:Nous au conditionnel
Liste 27
1 tulipe
2 vider
3 garage
4 aversion
5 céramique
6 cirque
7 bûche
8 après
9 peine
10 vénal
11 service
12 chèvre
et le 13 ème pour le thème : caricatureNous au conditionnel
Nous serions peut-être allés voir le bouquet de tulipes de Jeff Koons[1].
Au lieu de ça, j'essaie de vider mes archives comme des morceaux de nous.
J'ai rendu le garage puisque j'ai cassé la voiture; mon aversion pour la conduite
T'a survécu, excuse-moi; j'ai mis tous les objets en céramique, inutiles.
La seule décoration que je garde sont des photos de nous.
Je garde aussi les livres sur le cirque, les paysages comme autant
De bûches pour nourrir le feu de ton absence qui me consume.
24 mars 2020
[1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2020/03/24/le-bouquet-de-tulipes-de-jeff-koons-a-paris-sur-les-champs-e-6223301.html
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Allez plus loin dans ce blog en allant voir les sous-parties (ci-contre à droite)auxquelles est lié cette note: dans ce que j'écris, ce que je crée:
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J'ai terminé hier à la gym:L'Oeil N°697
Janvier 2017
Le bouquet Il y a des traditions que l’on aime voir perdurer. Offrir et recevoir des fleurs en est une. C’est d’ailleurs ainsi qu’il faut accepter le Bouquet de tulipes offert à la France par Jeff Koons sur proposition de madame l’ambassadrice américaine à Paris, Jane D. Hartley, pour, dit le plasticien, témoigner de l’amitié des États-Unis envers le peuple français, « de [leur] deuil et de [leur] soutien » aux familles des victimes des attentats du 13 Novembre. Les Tulips de Jeff Koons appartiennent à la série intitulée Celebration, également composée des cæurs de la Saint-Valentin et des chiens gonflables qui ont fait la célébrité de l’artiste. Celebration est née dans les années 1990 d’une invitation lancée par un galeriste à concevoir des illustrations pour un calendrier. Elle a permis à Koons de rebondir après sa très critiquée série porno réalisée avec la Cicciolina (Made in Heaven) et d’atteindre les records que l’on sait en ...
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Michel-Henry :Bouquet des champs sur la lagune
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Mon muguet du 1 er mai et mon bouquet du vendredi
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La peinture hollandaise en état de grâce
Scène d'Intérieur avec une mère épouillant son enfant (Le devoir d'une mère), de Pieter de Hooch, 1658-1660.(Image Department Rijksmuseum, Amsterdam, 2009 )
Éric Biétry-Rivierre
20/10/2009 | Mise à jour : 17:23La Pinacothèque de Paris réunit une sélection représentative du fonds du Rijksmuseum d'Amsterdam.
MULTIMÉDIA - «La Lettre d'amour» de Vermeer décryptéeBelle performance de Marc Restellini. Le directeur de la Pinacothèque de Paris a signé un accord avec le Rijksmuseum d'Amsterdam, aux trois quarts fermé pour travaux jusqu'en 2013, pour une sélection de prêts très représentative du siècle d'or hollandais. «Nous exposons toujours chez nous nos quatre cents plus grands chefs-d'œuvre, rappelle Ruud Priem, commissaire du Rijksmuseum. Mais c'est la première fois depuis 2003, date du début du chantier de désamiantage, que l'on peut avoir ailleurs une idée nette du million de pièces se trouvant dans nos réserves.»
Au XVIIe siècle dans la république des Provinces-Unies, l'essor commercial et la tolérance de pensée se conjuguaient pour faire fleurir les arts comme autant de précieuses tulipes. «Des historiens ont calculé que plus de six millions de toiles avaient pu être peintes à cette époque, résume Ruud Priem. Chaque maison se devait d'en couvrir ses salons. Il y en avait jusque dans l'atelier du tailleur, comme le montre dans l'exposition une œuvre de Brekelenkam. Remarquez aussi les tableaux dans le décor de cette Mère épouillant son enfant, de Pieter de Hooch, ou dans la célèbre Lettre d'amour de Vermeer, également prêtée.» Que de mises en abyme, en effet !
Rêveuse et mystérieuse
Vermeer est donc là, évoqué par ce seul mais inépuisable chef-d'œuvre. Sa lettre, Gerard ter Borch semble l'avoir ouverte. Dans sa toile accrochée non loin, il l'a fait lire à sa sœur, habillée en paysanne. Celle-ci se tourne, rêveuse, elle aussi mystérieuse, dans la pénombre de l'arrière-plan. Plus loin, Rembrandt se fait moins rare mais pareillement précieux. Voici son renversant clair-obscur du Reniement de saint Pierre et son auguste et mélancolique Oriental. Un des plus beaux turbans jamais peints.
Sur une autre cimaise est accroché le portrait de son fils Titus qui ne fut jamais franciscain mais qui apparaît vêtu d'une robe de bure. Prétexte à une époustouflante variation marron et à un effet si mélancolique qu'il en devient visionnaire : Titus mourra un an avant son père. On regrette de ne pouvoir admirer plus de ces maîtres, même si pour Rembrandt plusieurs œuvres d'atelier et d'élèves compensent.
Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont vraiment représentatifs de leur temps. L'âge d'or hollandais ne se caractérise pas par le seul portrait, la seule scène biblique ou d'intimité profane. De Delft à Haarlem, la profusion des genres est telle que les artistes choisissent souvent de se spécialiser pour mieux cibler la clientèle. Willem Claesz Heda, Willem Kalf, Jan Van Huysum et Peter Claesz se concentrent sur la nature morte ou la vanité. Il faut avoir le nez sur l'improbable bouquet attribué à Jan de Heem ou sur ceux de son suiveur, Abraham Mignon, pour remarquer une araignée pendue à son fil. Ou bien le reflet d'une fenêtre dans un vase. On y distingue des nuages. Pour un peu on en déduirait la météo…Un Jan Van Goyen ou un Meindert Hobbema vendent surtout des paysages. Parfois ils les nimbent d'une lumière dorée, italianisante, alors qu'on voit des polders ou des canaux. Parfois encore, un paysage devient un leitmotiv, comme chez Jacob Van Ruysdael avec son château de Benheim dont l'ombrage grandiose ravissait les préromantiques. De leur côté, un Adrian Van Ostade fait rire par ses satires villageoises tandis qu'un Jan Steen ose peindre une jeunesse ôtant ses bas (elle a encore leur marque à mi-mollet) et qu'un Pieter Codde multiplie les allusions grivoises dans ses retours de chasse. À l'inverse, un Emanuel de Witte ou un Pieter Jansz Saenredam magnifient l'austère grandeur des monuments dans des géométries dont un futur compatriote, Mondrian, saura tirer toute la substance. Le précieux Dirck Santvoort et, dans un style beaucoup plus enlevé, Frans Hals sont avant tout des portraitistes, Willem Van de Velde s'impose comme peintre de marines et Paulus Potter adore si bien les animaux que l'humanité jaillit de l'œil de ses vaches… Par la réunion de cette soixantaine de tableaux enrichis d'objets précieux ainsi que d'une trentaine d'aquarelles et de dessins (dont un génial autoportrait de Moses Ter Borch réalisé à l'âge de 8 ans !), l'exposition réussit à aborder correctement chacun de ces genres.
» EN IMAGES - Les trésors d'Amsterdam
Jusqu'au 7 février, 28, place de la Madeleine, Paris (VIIIe).
Catalogue Pinacothèque 304 p., 45 €. Hors-série du «Figaro», 114 p., 7,90 €.
Le Club Figaro Loisirs organise des visites. Rens. : 01 57 08 70 02.http://www.lefigaro.fr/culture/2009/10/13/03004-20091013ARTFIG00355-la-peinture-hollandaise-en-etat-de-grace-.php