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Rechercher : bouquet de tulipes de koons

  • L'actualité de l'art et de son marché le 16 janvier 2015

    Logo LeJournaldesArts.fr          

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    *rétrospective Jeff Koons
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    *Jeff Koons défait Auguste
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    À l'image du record d'affluence pour l'exposition « Jeff Koons » contrastant avec le modeste score de « Moi, Auguste » au Grand Palais, les expositions d'art contemporain à Paris ont emporté la mise.
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    *Dario Franceschini
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    *L'aggiornamento des musées italiens
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    Sous l'impulsion du président du Conseil, Matteo Renzi, le ministère de la Culture italien s'est engagé dans une refonte complète du paysage institutionnel transalpin.
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    *Jacques Monory, N.Y. N°10, 1971
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    *Monory fait son cinéma
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    Inspirées par le roman noir ou la série B, les toiles de Monory, d'une violence étouffée dans la couleur, se déploient aux Capucins à Landerneau.
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  • Génies de Pasolini

    Génies de Pasolini

    couverture de la parution
    mensuel n°551

    Dossier Pasolini. « Nous avons perdu avant tout un poète. Il n'en naît que trois ou quatre en un siècle », clame, quelques jours après l'assassinat de Pasolini en 1975, son ami Alberto Moravia. Si la vie de Pasolini est courte, elle est follement dense : le monstre de travail a trouvé le temps de démultiplier les oeuvres et les expériences, aux confins de la poésie, du roman, du théâtre et du cinéma. Enquête. La bombe Houellebecq. Il est un paradoxe vivant. Alors que son sixième roman, Soumission, sort ces jours-ci, retour sur un écrivain qui soulève autant d'enthousiasmes que de polémiques. Grand entretien: Virginie Despentes. Sans jamais abdiquer sa furia punk originelle, l'ex-enfant terrible des lettres françaises est devenue une romancière unanimement respectée et une essayiste très commentée. L'inavouable « essence du nazisme ». Faisant de la doctrine hitlérienne non un accident de l'Histoire, mais la rationalisation jusqu'au-boutiste d'idéologies déjà admises, trois livres détaillent les raisons d'un naufrage occidental. Et aussi: Philippe Djian, Jean Rolin, George R. R. Martin, Adrien Bosc, Jeff Koons…

    sommaire

  • J'ai fini hier soir:Dans l’atelier des artistes(acheté 1/4 de son prix initial chez Gibert Lyon:commencé la veille)

    Dans l’atelier des artistes

     

    Les coulisses de la création de Léonard de Vinci à Jeff Koons

     

     

     
    Jan Blanc, Florence Jaillet - 01 octobre 2011

    Ce livre propose d’aborder l’histoire de l’art sous un angle vivant et inédit : les ateliers d’artistes. De Léonard de Vinci à Jeff Koons, l’atelier est le lieu unique où le travail se fait. L’ouvrage dévoile les secrets des ateliers, berceaux de la création, à travers différents axes de lecture : environnement, outils, techniques, disciples, concurrence entre ateliers…


    Informations sur le livre: 264 pages - 22 x 28,5 cm
    EAN : 9782842788544
    Reliure : Relié

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-43-Dans-l-atelier-des-artistes.html

  • La Mer imaginaire / [commissariat de l'exposition Chris Sharp]médiathèque de la cité du design

    La Mer imaginaire / [commissariat de l'exposition Chris Sharp] |

    Edité par Jean Boîte Editions - 2021

    Se déployant dans des imaginaires divers, cette exposition présente une vision plurielle de la relation de l'homme au monde naturel, en particulier à la mer et à sa teneur énigmatique. 28 artistes internationaux sondent les modes d'exposition du monde animal subaquatique rêvé et menacé. Artistes exposés : Yuji Agematsu, Gilles Aillaud, Jean-Marie Appriou, Miquel Barceló, Bianca Bondi, Cosima von Bonin, Leidy Churchman, Julien Discrit, Hubert Duprat, Nicolas Floc'h, Camille Henrot, Adam Higgins, David Horvitz, Allison Katz, Paul Klee, Yves Klein, Jeff Koons, Jennifer J. Lee, Jochen Lempert, Micha Laury, Dora Maar, Henri Matisse, Mathieu Mercier, Bruce Nauman, Kate Newby, Melik Ohanian, Alex Olson, Gabriel Orozco, Jean Painlevé, Bruno Pelassy, Lin May Saeed, Shimabuku, Michael E. Smith, Martin Soto Climent (éditeur)

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/2954651/la-mer-imaginaire-commissariat-de-l-exposition-chris-sharp

  • Des fleurs de poésie(extrait)

    Des fleurs de poésie
    Qui font sourire
    Des bouquets de mots
     

    2008

    Pour lire la suite et d'autres textes de moi, cf. mes 13 livres en vente sur ce blog.



    Avec les mots proposés par ABC pour le jeu des voeux:http://detente-en-poesie.over-blog.com/article-15286189.html

    Le lien vers mes 10 mots :

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/01/02/jeu-d-ecriture-autour-des-voeux-propose-par-les-equipieres.html

  • Echange de recettes

    Recette d'Enriqueta

     

    Coquilles Saint-Jacques

      Faire cuire les noix de coquille Saint-Jacques et les moules dans de l'eau contenant du vin blanc et un bouquet garni. Cuire des champignons de Paris dans de l'eau également (ça peut être la même). Faire une sauce Mornay (c'est une béchamel avec du gruyère), incorporer dans la casserole où est la sauce les Saint-Jacques (coupés en plusieurs morceaux), les moules (entières) et les champignons (coupés en morceaux). Prendre les coquilles des Saint-Jacques pour servir de "plat", remplir chaque coquille (prévoir deux coquilles par convive), les saupoudrer de chapelure et les faire réchauffer au four (pas longtemps).   Cela peut-être une entrée (une coquille par personne) ou le plat principal (deux coquilles par personne), le nombre de coquilles dépend de la taille du coquillage que l'on remplit bien sûr.  

    A servir avec un bon vin blanc, je conseille un Bourgogne aligoté ou un Meursault (mes vins blanc favoris).

     

    http://enriqueta.over-blog.com/

  • art actuel n° 96

    visuel

    Infos Pratiques

    Art Actuel N°96

    Numéro janvier-février 2015
    En kiosque national le dimanche 20 décembre

    couverture

    Photo de couverture : Jeff Koons, Girl with Lobster. Jet d’encre et sérigraphie sur papier.

    au sommaire

    Le Top 100 des artistes de l’année, Jeff Koons au Centre Pompidou, Les grandes ventes aux enchères de New York, Xavier Veilhan, Enki Bilal, La fondation Vuitton, Shepard Fairey, etc.

    http://www.artactuel.com/magazine-art-actuel.html

  • Paris (quelques photos parmi les 2300 prises)et le sport (50 km à pied en 4 jours)du 23 au 26 octobre 2021(recap ))

    IMG_0924.JPG1.samedi 23: 14,37 km

    lever à 4h30

    descente vers la gare

    train à 6h13

    1.1. arrivée vers 9h

    à la gare de Lyon

    vieilles photos et une nouvelle de moi

    https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/a-la-gare-de-lyon-la-galerie-des-fresques-retrouve-de-sa-superbe-1334774

    J'ai terminé pendant ce séjour mon vieux carnet de tickets RATP (acheté par mon mari)avant d'utiliser les tickets à l'unité:

    https://www.lefigaro.fr/conso/ratp-la-fin-du-carnet-de-ticket-de-metro-c-est-a-partir-du-14-octobre-20210929

    1.3 Maison la Roche réunit mes 3 passions:archi, art et paysage

    Voir l'atelier la prochaine fois

    4 SUR 3200 photos prises de Paris et banlieue: yerres(on avait failli y aller avec Ddier il y a 5 ans mais avec les bouchons, c'était plus long en rer) et malmaison
    Je suis fière j'ai fait 2 aller retour en rer
    car je ne suis pas très douée normalement
     
    pendant ce séjour, j'ai des choses qu'on avait commencé ensemble
     
    de quoi faire un livre!
     
    car j'ai passé aussi  les détails vus
    et les coms sur les visites
    et les photos

    IMG_0929.JPG

    1.4:

    https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/le-grenier-porte-d-entree-maison-des-goncourt-53-boulevard-montmorency

    difficile de trouver à manger dans certains quartiers pas trop gras, ni trop cher

    marche

    métro aérien

    FIAC au Grand Palais éphémère COMME LE Salon du livre de Paris où j'ai eu un stand il y a quelques années

    IMG_1022.JPG

    mais de l'art partout

    3 heures au moins, beaucoup de photos

    Baselitz, décidément à l'honneur à Paris

    Tour Eiffel

    Trocadéro

    la Seine

    Tour Eiffel encore

    1. dimanche 24: 15,89 km

    2.1. Je m'attarde un peu dans le quartier de mon hôtel entre le vingtième arrondissement de Paris, St Mandé et Charenton: une jolie église et plein de surprises en regardant en haut et autour de soi

    2.2. expo Othoniel de la Fiac AU petit palais(en passant, pas réservé car gratuit et pas grand monde par rapport à quand je suis ressortie: le gratuit attire)

    https://www.petitpalais.paris.fr/expositions/le-theoreme-de-narcisse

    café(cher bien-sûr mais moins que dans le train) en regardant les œuvres dans le jardin.

    Travaux au Grand Palais d'où le Grand Palais éphémère ci-dessus

    2.3 le bouquet de tulipes de Koons que je voulais voir:

    http://www.lauravanel-coytte.com/apps/search?s=bouquet+de+tulipes+de+koons&search-submit-box-search-1092=OK

    métro notamment interminable station et tapis roulant de Châtelet les Halles

    qu'on ne peut pas toujours éviter.

    2.4 http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2021/10/24/l-objet-d-art-hors-series-n-150-la-bourse-de-commerce-collec-6344776.html

    dont on avait vu les travaux ensemble

    et qu'on s'était promis de voir achevé: j'ai tenu notre promesse

    je savoure le café cher... mais offert... vue le Pied de Cochon où nous avions mangé ensemble:

    https://www.pieddecochon.com/

    2.5.La samaritaine: vu seule l'achèvement de ces travaux que nous avions vus ensemble

    livre sur, avec parti-pris de départ:

    https://www.leslibraires.fr/livre/6028478-un-flagship-art-deco--la-samaritaine-selon-l--boris-veblen-editions-b2

    magasin, hôtel et voitures de luxe pour ma collection virtuelle

    2.6. Palais Royal:

    https://www.afex.fr/actualites-afex/2021/9/18/exposition-grand-prix-afex-2021-au-palais-royal-du-1510-au-1301-hg5tc

    https://www.fiac.com/fr-fr/programmation/fiac-hors-les-murs/jardin-des-tuileries.html 

    2.7.place Vendôme: nous avions déjà fait ensemble la FIAC hors les murs:

    https://www.fiac.com/fr-fr/programmation/fiac-hors-les-murs/place-vendome.html

    2.8. Printemps Haussmann, comme la Samaritaine, à voir pour l'archi, l'art et la vue sur Paris des terrasses: magique !

    1. lundi 25: 13,12 km

    3.1.A nouveau FIAC  hors les murs:

    https://www.fiac.com/fr-fr/programmation/fiac-hors-les-murs/jardin-des-tuileries.html

    avec moins de monde que le dimanche où il faisait très beau(une foule impressionnante)

    plus facile de voir plus d'œuvres

    le contemporain mêlé à l'art plus ancien

    Rucher des Tuileries

    3.2.

    l-hotel-de-la-marine-n-289-j-6330391.html#more

    extérieur ,intérieur et vue sur la Concorde ,la Tour Eiffel, Paris sublimes

    3.3.Malmaison

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2021/08/10/j-ai-lu-hier-soir-dossier-de-l-art-malmaison-le-chateau-de-j-6331417.html

    perdu mon portable ce soir là

    récupéré heureusement avant de reprendre le train à 18h55 le 26

    1. mardi 26:

    4.1.J'ai vu le mardi 26 le nouveau Palais de Justice de Paris

    https://www.paris.fr/pages/nouveau-palais-de-justice-faites-entrer-la-lumiere-5486

    4.2.

    alors que plus tard, je suis passée devant la cour d'assises spéciale de Paris où a lieu en ce moment le procès des attentats: policiers, badauds, participants

    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/proces-du-13-novembre-vous-etiez-un-exemple-alors-20211105_O6EGVAJPI5G5ZOOG3XKMYNHPUQ/

    Au fil des stations de métro, je fais de jolies découvertes, j'apprends des choses, je chante.

    A la surface aussi, je découvre des choses nouvelles alors que ça fait 40 ans que je vais(et vis un an) à Paris.

    Ca compense les lieux que je trouve pas.

    Forum des halles :redécouverte car je vais peu dans les centres commerciaux

    Encore des cadenas sur un pont: ces idiots pensent que l'amour est enfermement!

    retourné voir les travaux de Notre-Dame que nous avions vu il y 2 ans ensemble

    avec une magnifique expo qui couvre le chantier

    4.3.

    Mon Gibert a disparu

    1 est rescapé

    et Boulinier:

    https://www.boulinier.com/

    métro aérien

    4.4.

    RER pour Yerres

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2014/04/05/caillebotte-a-yerres-au-temps-de-l-impressionnisme-5329322.html

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2021/11/04/j-ai-vu-le-26-octobre-paul-durand-ruel-et-le-post-impression-6347595.html

    http://www.proprietecaillebotte.fr/

    http://www.proprietecaillebotte.fr/la-propriete/la-maison-452.html

    http://www.proprietecaillebotte.fr/la-propriete/le-parc-et-les-fabriques-451.html

    C'est aussi un lieu de sculpture contemporaine et de poésie

    J'ai aussi vu un écureuil(et ailleurs un journaliste de télématin).

    4.5.

    Récupération de mon portable(où on me l'avait mis de côté),de mes bagages à l'hôtel et gare de Lyon(où je suis beaucoup passé ces 4 jours) où j'ai fait une charmante rencontre et où j'ai failli boire un verre:

    https://www.le-train-bleu.com/fr/

    Où je m'étonne que mon mari ne m'aie jamais emmené

    ne serait-ce que pour un café.

    IMG_3247.JPGMon premier séjour à Paris seule a été intéressant, exaltant, déprimant, fatigant, douloureux etc.

    Comme dans la vie, j'arrive  à faire des choses qu'il faisait

    des choses nouvelles

    et des échecs

     

     

     

     

  • La confrérie des chasseurs de livres

     

    Raphaël JERUSALMY

    Le roman de Raphaël Jerusalmy commence là où calent les livres d’histoire. François Villon, premier poète des temps modernes et brigand notoire, croupit dans les geôles de Louis XI en attendant son exécution. Quand il reçoit la visite d’un émissaire du roi, il est loin d’en espérer plus qu’un dernier repas. Rebelle, méfiant, il passe pourtant un marché avec l’évêque de Paris et accepte une mission secrète qui consiste d’abord à convaincre un libraire et imprimeur de Mayence de venir s’installer à Paris pour mieux combattre la censure et faciliter la circulation des idées progressistes réprouvées par Rome. Un premier pas sur un chemin escarpé qui mènera notre poète, flanqué de son fidèle acolyte coquillard maître Colin, jusqu’aux entrailles les plus fantasmatiques de la Jérusalem d’en bas, dans un vaste jeu d’alliances, de complots et de contre-complots qui met en marche les forces de l’esprit contre la toute-puissance des dogmes et des armes, pour faire triompher l’humanisme et la liberté.
    Palpitant comme un roman d’aventures, vif et malicieux comme une farce faite à l’histoire des idées, regorgeant de trouvailles et de rebondissements, La Confrérie des chasseurs de livres cumule le charme et l’énergie de Fanfan la Tulipe, l’engagement et la dérision de Don Quichotte et le sens du suspense d’un Umberto Eco.

    «Je tombe sur ceci, à propos du poète François Villon, condamné à être pendu :

    Le 5 janvier 1463, le Parlement casse le jugement et bannit Villon de Paris. Nul ne sait ce qu’il advint de lui par la suite.

    Comment résister à une telle invite !
    D’autant plus que Villon est le héros romanesque par excellence. Téméraire, attachant, tragique, rebelle. Mais aussi farceur, gredin, mystérieux. Parfait pour un récit d’aventures. Et puis Villon, c’est surtout un combat. Des comptes à régler avec le pouvoir, l’injustice, la souffrance humaine. Une épopée de l’esprit et de la lutte pour la liberté. Impossible de cantonner un tel personnage dans un seul lieu, un seul niveau de lecture, une seule intrigue. Enfin, il y a les livres. Autres héros de cette histoire. Et la poésie.
    L’invite se transforme vite en défi.
    C’est alors que je fais appel à la Confrérie des chasseurs de livres. Constituée d’érudits, de mercenaires, de mécènes, d’agents secrets, elle offre à Villon une mission à la mesure de son génie débridé. Et de son insolence. Mais comme c’est à l’esprit contestataire que mon roman rend hommage, Villon n’obéira pas aveuglément aux consignes et montera son propre coup d’éclat. En franc-tireur.
    Ces mêmes chasseurs de livres possèdent un arsenal de manuscrits et éditions dont la diversité abracadabrante me donne toute licence pour inclure en un même volume un conte picaresque, un écrit subversif, un traité de bibliophilie, un roman d’espionnage, un essai de psychologie, quelques poésies et deux canulars. Seule façon de mettre en scène une destinée aussi riche et complexe que celle de Villon sans la priver de sa dimension de légende.
    Mon précédent héros s’était mis dans l’idée de Sauver Mozart. Villon, lui, va sauver ce qu’il appelle la Parole. Et par là, tous deux sauvent leur âme, sinon la nôtre. On ne peut sauver la musique qu’en la jouant. Et la parole qu’en parlant. Ou en écrivant. Même des histoires. Surtout des histoires.
    Ceci est l’une d’elles. »

    http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/la-confrerie-des-chasseurs-de-livres

    R.J.

  • Signac, les couleurs de l'eau, le bonheur à Giverny

     

    Dès le premier soleil, cap sur Giverny. C'est le bon moment, avant la chaleur et les touristes de l'été. Les nymphéas sont en train de se former doucement à la surface de l'étang, les tulipes sont sorties des massifs et les nouveaux accrochages, voulus par Hugues Gall, directeur de la Fondation Claude Monet, dans la chambre et les appartements privés du peintre méritent à eux seuls une visite.

    http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/05/22/03015-20130522ARTFIG00461-le-bonheur-a-giverny.php

  • Signac, les couleurs de l'eau, le bonheur à Giverny

     
      • Par Adrien Goetz
      • Mis à jourle 22/05/2013 à 17:50
      • Publiéle 22/05/2013 à 16:21

    Dès le premier soleil, cap sur Giverny. C'est le bon moment, avant la chaleur et les touristes de l'été. Les nymphéas sont en train de se former doucement à la surface de l'étang, les tulipes sont sorties des massifs et les nouveaux accrochages, voulus par Hugues Gall, directeur de la Fondation Claude Monet, dans la chambre et les appartements privés du peintre méritent à eux seuls une visite.

    http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/05/22/03015-20130522ARTFIG00461-le-bonheur-a-giverny.php

  • Le tour de France des expositions

    Par Valérie Duponchelle Mis à jour le 03/07/2012 à 12:26 | publié le 03/07/2012 à 06:00 
    <i>Parade</i>, 1917, ce monumental rideau de théâtre est le plus grand Picasso du monde. Il est exposé au Centre Pompidou-Metz.<i></i>
    Parade, 1917, ce monumental rideau de théâtre est le plus grand Picasso du monde. Il est exposé au Centre Pompidou-Metz. Crédits photo : Succession Picasso, 2011/ Christian Bahier et Philippe Migeat - Cetre Pompidou, MNAM-CCI/Dist. RM-GP

    Sélection des plus belles haltes sur les routes des vacances, de Chambord à Nantes, de Quimper à Ajaccio.

     VENCE. La collection Burda au Musée Granet

    Toute la peinture allemande du XXe en 50 chefs-d'œuvre, d'August Macke à Gerhard Richter. Avec, aussi, De Kooning et Picasso. Jusqu'au 30 septembre.

    COLMAR. Matthias Grünewald et Adel Abdessemed

    À côté du retable d'Issenheim, le tableau absolu de Grünewald (vers 1512-1515), le Musée d'Unterlinden présente les Christ d'acier d'Adel Abdessemed, jusqu'au 16 septembre.

    LANDERNEAU. Gérard Fromanger pop à la Fondation Leclerc

    Couleurs vitales et conscience très politique avec ce peintre joyeux de la figuration narrative. Jusqu'au 28 octobre.

    NANTES. «Le Voyage à Nantes»

    Toute la ville et son estuaire sont«renversés par l'art», du Serpent d'océande Huang Yong Ping à l'Observatoire des marais de Kawamata. Jusqu'au 19 août.

    NÎMES. Vera Lutter au Carré d'Art

    Négatif? Positif? La photographe allemande transforme le Carré d'Art en camera obscura, boîte transparente et lumineuse. Jusqu'au 16 septembre.

     

    <i>L'Artiste Marcella</i>, 1910, Ernst Ludwig Kirchner et «Die Brücke», à Quimper.
    L'Artiste Marcella, 1910, Ernst Ludwig Kirchner et «Die Brücke», à Quimper. Crédits photo : Brücke-Museum, Berlin

     

    QUIMPER. Les peintres sauvages de Die Brücke

    Après le Musée de Grenoble, ces peintres dans le vent expressionniste sont en Bretagne, du 11 juillet au 8 octobre.

    SAINT-PAUL-DE-VENCE. Gasiorowski tout fou à la Fondation Maeght

    «Fou de peinture», «le plus peintre d'entre nous», selon Jacques Monory, Gérard Gasiorowski a disparu en 1986, à 56 ans. À redécouvrir jusqu'au 30 septembre.

    MONACO. L'art «Extra large» au Forum Grimaldi

    Le Centre Pompidou expose ses artistes en «Extra large»: Miró, Dubuffet, Matta, Soulages, Stella, Yan Pei-Ming, Beuys, Sol LeWitt, Anish Kapoor ou Bill Viola. Jusqu'au 9 septembre.

    CHAMBORD. La chair de Rebeyrolle au château

    Tous les corps à corps en matière de Paul Rebeyrolle (1926-2005) envahissent Chambord sous l'œil vif de Jean-Louis Prat. Jusqu'au 23 septembre.

    TOURS. Les clichés de Bourdieu

    Exposition au château de 150 photos de la société algérienne prises par le sociologue pendant la guerre d'Algérie. Jusqu'au 4 novembre.

    METZ. «1917» en guerre au Centre Pompidou

    Que répond l'art à la guerre? Coupe transversale dans les combats et les ateliers, plus de 1000 œuvres en tourbillon dans une scénographie en spirale. Jusqu'au 24 septembre. On peut aussi s'éblouir devant Doug Wheeler au Frac Lorraine, jusqu'au 11 novembre

     

    Jean Prouvé devant sa maison à pans modulables, vers 1955, à Nancy.
    Jean Prouvé devant sa maison à pans modulables, vers 1955, à Nancy. Crédits photo : Adagp, Paris

     

    NANCY. Jean Prouvé, retour au pays natal

    Il est l'héritier direct de l'École de Nancy, mouvement Art nouveau dont son père Victor Prouvé est l'un des chefs de file, et son parrain, Émile Gallé, le fondateur. Nancy lui rend de multiples hommages jusqu'au 28 octobre.

    AVIGNON. La collection Lambert

    En 2011, Yvon Lambert a confirmé la donation de sa collection à l'État et son dépôt permanent à la ville d'Avignon. Voici donc ses artistes mus par un désir de rupture (Lawrence Weiner, Serra, Marden, Mangold) face à ceux qui s'approprient le passé (Serrano, Douglas Gordon, Lavier, Basquiat, Lavier, Zilvinas Kempinas). Jusqu'au 11 novembre.

     

    <i>Grondin volant</i>, 1998, Nakanishi, nature japonisante et technique indirecte, à Concarneau.
    Grondin volant, 1998, Nakanishi, nature japonisante et technique indirecte, à Concarneau. Crédits photo : Monaco, Musée océanographique de Monaco, Fondation Albert 1er, Prince de Monaco.

     

    BRETAGNE. Le Japon à l'Ouest

    Cet été, la Bretagne est à l'heure japonaise avec sept expos. Le Musée de la pêche de Concarneau présente l'art du Gyotaku. Les beaux-arts de Brest, le japonisme et son influence sur les peintres français. Les beaux-arts de Rennes, estampes et kimonos. Jusqu'en septembre.

    ÉVIAN. «L'art d'aimer» au Palais Lumière

    Boucher, Courbet, Ingres, Henri Martin, Maurice Denis, Picasso, Chagall, Rouault, Foujita, Tamara de Lempicka, Henri Lartigue, Doisneau, Man Ray, Pierre et Gilles dessinent la carte du tendre. Jusqu'au 23 septembre.

    SAINT-TROPEZ. Les peintres sculptent à l'Annonciade

     

    Gerard Fromanger, <i>En Chine à Hu-Xian</i>, 1974.
    Gerard Fromanger, En Chine à Hu-Xian, 1974. Crédits photo : Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN / Philippe MIGEAT

     

    Daumier le premier, Degas, Renoir, Gauguin sont à la poursuite du mouvement. Bonnard, Vallotton, Matisse, Picasso, Braque, Giacometti, Arp… N'en jetez plus! Du 7 juillet au 8 octobre.

    AJACCIO. Le Parmesan en clair-obscur au Musée Fesch

    Maniériste exacerbé, Francesco Mazzola (Parme, 1503-Casalmmaggiore, 1540), dit Le Parmesan, se révèle dans son chef-d'œuvre La Vierge au long cou (1534-1539), gloire divine des Offices à Florence. Jusqu'au 1er octobre.

    BOURG-EN-BRESSE. Gustave Doré au monastère de Brou

    Sombre et lumineuse, réaliste et visionnaire, la peinture de Gustave Doré (1832-1883) est exaltée, onirique, spirituelle. Rêver devant 40 de ses huiles et aquarelles, jusqu'au 16 septembre.

     

    <i>Ecce Homo</i>, vers 1605, Le Caravage, sensualité et clair-obscur, à Montpellier.
    Ecce Homo, vers 1605, Le Caravage, sensualité et clair-obscur, à Montpellier. Crédits photo : Genova Musei di Strada Nuova

     

    MONTPELLIER et TOULOUSE. Le Caravage et ses grands disciples

    Événement estival incontournable que cette double exposition au Musée Fabre et au Musée des Augustins, qui tisse les liens entre le génie de l'extase et ses émules, Ribera, Valentin de Boulogne ou Terbrugghen. Jusqu'au 14 octobre.


    Multipliant les références à l'histoire de l'art, les artistes ravivent les visions surnaturelles de Bruegel, Valckenborch, Verhaecht, Momper. Télescopage contemporain via Fantastic/Lille3000, jusqu'au 14 janvier.

    TOULOUSE. «La vie des formes» aux Abattoirs

    Géométrie avec Mona Hatoum. Cadrage avec Charlie Chaplin. Déploiement avec Yayoi Kusama. Croissance avec Michel Blazy. Ça bouge au Frac Midi-Pyrénées, jusqu'au 2 septembre.


    Pour sa 43e édition, les Rencontres fêtent les 30 ans de l'École nationale supérieure de la photographie (ENSP) en 60 expos. Jusqu'au 23 septembre.


    La découverte d'un procédé permettant la reproduction de la réalité (1839) pousse des artistes à acquérir des photos, à passer commande à des photographes (Courbet, Ingres) ou à pratiquer (Friant, Muenier, Degas). Jusqu'au 1er octobre.

    LIRE AUSSI:

    » L'été continue à briller pour les grandes expos 

  • Le Château de Versailles fait sa révolution

    v-17857.jpgPar Olivier Le Naire, publié le 25/06/2010 à 18:30

    Retraite rêvée des plus hauts serviteurs de l'Etat, rendez-vous obligé des people, destination immanquable de 6 millions de touristes... Versailles n'a jamais tant rayonné et attiré.

    Bertrand Desprez/VU pour L'Express

    Le mythique domaine de Louis XIV achève peu à peu sa métamorphose. Restauré à coups de millions d'euros, repensé par la com', il n'a jamais offert tant de divertissements à son nouveau roi : le public. Souvent pour le meilleur, mais pas toujours.

    Ah, s'il revenait ne serait-ce qu'une heure à Versailles ! Sans doute éprouverait-il quelque stupeur devant ces hordes de visiteurs venus d'un autre monde qui se pressent et se compressent dans la galerie des Glaces. Mais quelle fierté de voir son palais fasciner encore et toujours la planète en ce IIIe millénaire !

    Depuis sa mise en chantier, voilà plus de trois cents ans, Versailles n'a jamais tant fait rêver ni attiré de monde. Restauré, repensé, réorganisé, ce domaine qui naguère fleurait bon la poussière des siècles, la promenade du dimanche en souliers vernis, et d'où sourdait un délicieux ennui, a opéré sa métamorphose. En quinze ans, il est devenu la retraite rêvée des plus hauts serviteurs de l'Etat, le rendez-vous obligé des people. Et l'incontournable destination de 6 millions de touristes, qui déposent aux pieds du Roi-Soleil leur écot en dollars sonnants, en yens trébuchants.

    Aujourd'hui, que cela plaise ou non, à Versailles, Jeff Koons accroche des homards aux lustres du château, Sofia Coppola travestit Marie-Antoinette en rock star, Vanessa Paradis donne des concerts sur la scène de l'Opéra royal, des intellectuels dissertent au Jeu de paume sur "Internet et la démocratie". Même James Bond envisage une partie de ski nautique sur le Grand Canal, et le tournoi de Roland-Garros espère se décentraliser à l'extrémité du parc ! Nicolas Sarkozy, lui, refait le monde et ses gouvernements à la Lanterne, tandis que le Tout-Paris se rue aux vernissages d'expositions prestigieuses. Dans les bosquets, de riches mécènes, lors des soirées VIP, s'abandonnent, une coupe de champagne à la main, au chant de fontaines qui, avant leurs dons généreux, étaient aussi asséchées que nos finances.

    Signe tangible de cette révolution de palais, nombre de ministres rêveraient de troquer leur fardeau contre la présidence de ce merveilleux domaine, jadis abandonné aux mains expertes de conservateurs anonymes. Comment s'étonner que le sémillant Jean-Jacques Aillagon, actuel maître des lieux, se soit battu bec et ongles pour garder son poste ? Et Xavier Darcos pour tenter en vain de le lui rafler à la hussarde (lire l'entretien de Jean-Jacques Aillagon) !

    Oui, Versailles a changé. Tant changé, même, que ceux qui n'y ont pas mis les pieds depuis longtemps auront le sentiment de découvrir ce qu'ils croyaient connaître. Depuis la transformation du musée en établissement public, en 1995, et le lancement du schéma directeur prévoyant 390 millions d'investissements sur vingt ans, d'énormes travaux ont déjà été menés à bien. Autant grâce à l'Etat qu'aux mécènes, plus courtisés aujourd'hui que le Roi-Soleil en son temps.

    Côté château, la galerie des Glaces a été restaurée, la climatisation installée, le chauffage et les toitures ont été rénovés, le système de sécurité a été revu, l'accueil du public, amélioré et le circuit de visite, repensé. L'Opéra royal (voir notre diaporama) et de nombreux appartements ont été remis en état ou remeublés. Initiatives plus discutables et discutées, l'ancienne grille royale, détruite à la Révolution, a été restituée, les huisseries ont été repeintes en jaune, les toitures, redorées. Et la statue équestre de Louis XIV a été déplacée sur la place d'Armes.

    Côté jardin, la tempête de 1999 a paradoxalement débouché sur un miracle. Grâce aux dons du public, le parc et une partie du domaine ont été replantés en un temps record. On en a aussi profité pour restaurer le Petit Trianon et le Hameau de la reine. Après la résurrection du bosquet des Trois Fontaines - qui n'était plus qu'un champ de ronces ! - les Bains d'Apollon, rafraîchis, viennent de rouvrir. Et le bassin de Latone se prépare à son tour à un grand lifting. Sans parler des 43 kilomètres d'allées qui retrouveront bientôt une nouvelle jeunesse, toujours grâce au mécénat. Seul le Grand Trianon, en triste état, attend toujours son généreux donateur.

    Plusieurs autres chantiers majeurs sont d'ores et déjà bien engagés. Le plus important concerne le déménagement au Grand Commun, en 2012, de tous les services administratifs, qui libéreront de la place pour mieux accueillir les visiteurs. Autre projet d'envergure : le redéploiement, dans les espaces libérés par le Parlement, de l'ensemble des collections du méconnu musée de l'Histoire de France, créé par Louis-Philippe (lire l'article).

    Cette révolution, Versailles la doit à son statut. En contrepartie d'une large autonomie, l'établissement doit s'autofinancer. Donc faire venir des célébrités, des mécènes. Et trouver toujours plus d'idées, bonnes ou moins bonnes, pour attirer les touristes et les regards. C'est la loi de l'argent, la loi de la com'. La loi du siècle.

    Les grandes eaux répétées abîmeraient la statuaire

    Cela présente d'indéniables avantages pour le public, devenu le nouveau roi de Versailles. On se soucie enfin de son confort, on lui aménage des lieux d'accueil, de superbes salles à manger et - miracle ! - des toilettes décentes. Jamais il ne lui a été proposé de découvrir tant d'espaces et de trésor. Car il se passe toujours quelque chose à Versailles !

    A condition de payer, ce sont chaque week-end, en saison, les grandes eaux musicales dans les bosquets restaurés. Une merveille ! Payants aussi le domaine de Marie-Antoinette, les spectacles pyrotechniques... mais aussi les expositions, les opéras, les concerts. Un week-end ne suffirait pas à épuiser tant de plaisirs.

    Cette multiplication de l'offre n'est évidemment pas due au hasard : pour éviter l'engorgement et multiplier les recettes, l'établissement tente de répartir le public sur l'ensemble du domaine et prévoit de généraliser la réservation à horaires fixes. Ainsi, en attendant l'heure de visiter les appartements royaux, les touristes auront-ils le loisir d'arpenter le musée d'Histoire de France, les bosquets du Petit Parc, les Trianons, voire le Jeu de paume ou le parc de Marly, qui dépendent aussi, hors des grilles, de cet immense domaine.

    Si la course à la fréquentation et à la rentabilité a redonné vie à Versailles, elle a pourtant son revers. Pour nombre d'inconditionnels des lieux - dont Didier Rykner, fondateur du site culturel La Tribune de l'art, s'est fait le héraut - les grandes eaux à répétition abîment la statuaire ; certaines restaurations "clinquantes" ou des spectacles de variétés "racoleurs" trahissent la "dysneylandisation" du site. Et la perte progressive du pouvoir des conservateurs face aux politiques et aux mécènes signerait une "privatisation rampante", à l'heure où l'Etat n'a plus un sou à mettre dans ses monuments. Versailles est ainsi, à sa manière, le porte-étendard de la nouvelle politique patrimoniale.

    Jean-Jacques Aillagon, dont l'action est saluée quasi unanimement, et qui s'est démené pour attirer visiteurs et mécènes, a beau affirmer qu'il pourrait accueillir encore plus de visiteurs, est-ce bien ce qu'il faut souhaiter ? A voir.

    Pour tout savoir sur les conditions de visite du château et de son domaine, de ses dépendances, mais aussi sur les expositions, les grandes eaux, les concerts, les spectacles, les colloques, les visites conférences : www.chateauversailles.fr

    http://www.lexpress.fr/culture/art/patrimoine/le-chateau-de-versailles-fait-sa-revolution_901507.html?XTOR=EPR-618

  • Fin de:Babel

    01. 02. 03.

    En prélude à l’exposition de l’automne 2012 : Fables du paysage flamand, Bosch, Brueghel, Bles, Bril, BABEL est la première exposition exclusivement contemporaine sur le thème universel de la Tour de Babel, la plus célèbre des allégories architecturales de l’histoire de l’art.
    BABEL présente une centaine d’oeuvres de 40 artistes qui illustrent les multiples facettes du mythe biblique dans l’art contemporain... L’engouement actuel pour la Tour de Babel répond à celui du XVIe siècle flamand. A l’exemple des tours de la Renaissance flamande, qui fourmillent de détails, l’immense richesse graphique de ces visions contemporaines entre en résonance avec certaines tragédies du monde moderne.
    Dans la peinture, la photographie, le cinéma d’anticipation et la BD, les Babel contemporaines et futuristes confrontent l’hommes à sa propre vanité et à la part d’insensé qui gouvernent parfois ses actes, guidés par l’orgueil et l’ambition.
    Dans cette perspective morale et philosophique, l’exposition condense les références anciennes, modernes et actuelles pour produire un effet de vertige dans le temps et dans l’espace.
    (A. Kiefer ; J. & D. Chapman ; D. Zhenjun ; R. Fischer ; F. Schuiten…)

    Commissaire de l’exposition : Régis Cotentin, Chargé de la programmation contemporaine.

    - Tarifs : 5 € - 3 € (exposition seule) et 8 € - 5 € (expo. + musée)
    À p. du 06 octobre, inclus dans le billet musée + expositions :9 € - 6 €)

    Achetez vos billets en ligne !

    - Autour de l’exposition :
    Mer. 14 nov. 12h30.
    Les Greniers de Babel, visite-lecture.
    - Merc. 21 nov. 19h
    La Nuit fantastique, Nocturne étudiants.
    - Lun. 03 déc. 2012
    Têtes de lecture. Lecture avec JC Carrière et C.Bouquet.

    - Catalogue de l’exposition : 88 pages, 65 illustrations, 12 €. Editions Invenit.

    - Application mobile gratuite pour iPhone et Android disponible sur AppStore et Google Play. En partenariat avec Audiovisit.

    - Téléchargez le dossier de presse de l’exposition BABEL.

    Cette exposition est réalisée grâce au mécénat du Crédit du Nord, d’Avenir Public et de Air liquide. En partenariat avec Let’s motiv.
    Elle est produite dans le cadre de FANTASTIC / lille3000.

    The Wind, 2010 © Du Zhenjun - Galerie RX, Paris

    http://www.pba-lille.fr/spip.php?article2608

    04. 05.

  • Le seul regret de Gina Lollobridgida

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    FABIENNE REYBAUD.
     Publié le 06 août 2007
    Actualisé le 06 août 2007 : 08h16

    Considérée comme la plus belle femme du monde dans les années 1950, la star italienne a eu tous les hommes à ses pieds. Pourtant, cette artiste pluridisciplinaire n'en a jamais trouvé un à sa mesure.

    INTERVIEWER Gina Lollobrigida provoque une sorte de choc. D'abord parce qu'elle est sans doute la dernière grande star de cinéma au monde. Marilyn Monroe est morte. Brigitte Bardot a pris un autre chemin. Et Sophia Loren, sa cadette, n'a jamais eu une notoriété planétaire. Ensuite, parce que Lollobrigida est une femme qui dégage une force de caractère aussi puissante que sa beauté. Dans sa grande maison, à Rome, la diva italienne vit entourée de paons, de cigognes et autres oiseaux de paradis qui volettent entre ses sculptures monumentales.
    Elle est vêtue d'un tailleur léopard qui flatte un visage d'une perfection irréelle. L'actrice n'attend pas la question et se lance en s'exprimant dans un français presque parfait que lui enseigna Gérard Philipe, lors du tournage de Fanfan la Tulipe. « Mon seul regret est parisien. Je voulais exposer sur le parvis de Notre-Dame la sculpture de 6 mètres de haut que j'ai faite de moi en Esmeralda. C'est un chef-d'oeuvre et je ne dis pas ça parce que je l'ai réalisée ! La Mairie de Paris a préféré prendre l'oeuvre d'un artiste contemporain qui mettait en scène un perroquet vivant ! Vous vous rendez compte, mon rival était un perroquet... » Celle que l'on a surnommée la « Mona Lisa du XXe siècle » préfère parler de son art, la sculpture qu'elle exerce depuis vingt ans, plutôt que de cinéma. Pourtant, les deux sont intimement liés.
    Arrivée à Rome en 1945, elle améliore son ordinaire en dessinant portraits et caricatures qu'elle vend aux soldats américains. La jeune femme obtient une bourse pour étudier à l'Académie des beaux-arts et se voit, dans la rue, proposer de faire de la figuration dans un film, L'Aigle noir, de Riccardo Freda. Elle accepte pour pouvoir se payer des leçons de chant... « Je ne considérais pas le cinéma comme un art. La peinture, la sculpture, la musique, oui ! J'ai appris ensuite que l'on pouvait être une artiste en tournant devant une caméra. »
    Fanfan la Tulipe la consacre en 1951. La « Lollo » devient une star, que les grands réalisateurs s'arrachent. À tel point que Marilyn Monroe lui dit un jour à New York : « Sais-tu qu'ici ils m'appellent la Lollobrigida d'Amérique ? » Mais la déesse italienne garde les pieds sur terre. Car il y a chez elle une volonté farouche d'indépendance qu'aucun pont d'or, qu'aucune caméra n'a jamais pu entamer. Elle le dit sans regret. « Au cinéma, je pouvais rarement m'exprimer, j'étais utilisée comme un objet. L'acteur n'est pas le maître du film. Ma revanche a été d'être la seule actrice italienne à faire une carrière sans l'aide de personne, ni mari producteur, ni petit ami réalisateur. »
    Dans les années 1970, elle se lance dans la photographie. D'objet, elle devient sujet au même titre que les portraits qu'elle saisit de Kennedy, Indira Gandhi, Castro, Gagarine... « Toute ma vie, j'avais été regardée, et là, c'était moi qui regardais le monde. C'était beaucoup plus intéressant. Finalement, je n'ai rien à regretter de ma vie. »
    Fin de l'entretien. Sauf que... Le téléphone s'est mis à sonner. Gina a décroché en se mettant dans une colère noire. « Sept pages ! Cet homme que j'ai bien fait de ne pas épouser l'an dernier s'est répandu dans la presse à scandale espagnole. Qu'il parle en mon nom, c'est incroyable ! » La fureur, bien réelle, agit comme un révélateur de ce qui semble être son seul et unique vrai regret, l'amour. « J'ai été admirée, courtisée, désirée par des milliers de gens et je n'ai jamais trouvé un homme qui m'aime sincèrement, c'est ironique, n'est-ce pas ? » Celle à qui Orson Welles consacra un documentaire secret dont il ne se séparait jamais, celle qui rendit fou d'amour Howard Hugues, celle enfin dont la beauté épargna en 1983 les troupes italiennes au Liban parce que le ministre syrien de la Défense ne voulait pas qu'« une seule larme coule des yeux de biche de Gina » est d'une lucidité implacable. « Pour un homme, j'ai toujours été trop célèbre, trop forte, trop indépendante. Ils rêvent de sortir avec une déesse mais, en fait, ils ne le supportent pas. Ils veulent qu'on leur repasse les chemises, qu'on leur fasse à manger... Vous pensez bien qu'avec une femme comme moi, ils étaient mal tombés ! Je me suis consolée en me disant que le Bon Dieu m'avait tellement donné d'un côté, qu'Il ne pouvait pas, en plus, me donner l'amour. C'est un manque certes. Mais il m'a aidée à être moi-même. »
  • Les amis de mes amis…

    Artips

    Où l’on prépare le futur de la peinture au milieu des vieux tableaux.

     

    1868. Le peintre Fantin-Latour traverse au pas de course les salles du musée du Louvre. L'artiste n’est pas là pour admirer les tableaux… Il cherche ses deux nouvelles amies, les jeunes sœurs Morisot, Edma et Berthe.

    Henri Fantin-Latour, Autoportrait, 1859, huile sur toile, 101 x 83 cm, Musée de Grenoble
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    Les voilà ! Penchées sur leurs feuilles, elles reproduisent des détails d’immenses toiles de Rubens. À l'époque, copier les œuvres des maîtres anciens est un passage obligé de la formation de tout artiste. Surtout pour les jeunes femmes : l'école des Beaux-arts leur est alors interdite.

    De plus, la bienséance empêche les demoiselles de se former à l’anatomie, qui implique de dessiner d’après des modèles vivants nus… Heureusement, que ce soit en peinture ou en sculpture, le Louvre déborde de messieurs en tenue d'Adam !

    Pierre Paul Rubens, Le Débarquement de la reine à Marseille, le 3 novembre 1600, vers 1623-1625, huile sur toile, 394 x 295 cm, Musée du Louvre, Paris
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    Ce jour-là, Fantin-Latour n'est pas venu seul : il présente aux sœurs son ami, le sulfureux peintre Édouard Manet. Ce dernier, qui a fait scandale quelques années plus tôt avec son Déjeuner sur l'herbe, est une célébrité.

    L'entente est immédiate ! Tous partagent une conception identique de ce que devrait être la peinture, plus réaliste et ancrée dans la modernité.

    Édouard Manet, Le Déjeuner sur l’herbe, 1863, huile sur toile, 207 x 265 cm, Musée d'Orsay, Paris
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    Mais même s'il les trouve "charmantes", Manet ne semble pas très sensible au talent des Morisot. Il estime "qu'elles pourraient, comme femmes, servir la cause de la peinture", non pas en peignant, mais en allant épouser des artistes au classicisme vieillot pour aller "mettre la discorde dans le camp des gâteux".
    Son opinion, heureusement, évoluera vers une admiration sincère pour leur travail.

    Édouard Manet, Berthe Morisot au bouquet de violettes, 1872, huile sur toile, 55 x 40 cm, Musée d'Orsay, Paris
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    Et si Edma arrête la peinture après s'être mariée, Berthe Morisot, elle, persévère, bien décidée à faire carrière. Et elle a bien fait : avec ces artistes rencontrés au Louvre et leurs amis, elle participe activement à la naissance d’un des plus célèbres courants de l’histoire de l’art… l'impressionnisme !

    Berthe Morisot, L'ombrelle verte (Edma), 1873, huile sur toile, 46 x 72 cm, Cleveland Museum of Art, Cleveland
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    Pour en savoir plus :

    Le Louvre et les artistes… C’est une histoire d’amour qui dure depuis des siècles !
    Que ce soit pour s’y former ou y chercher l’inspiration, de nombreux peintres et sculpteurs ont parcouru ses salles et admiré ses milliers d’œuvres.

    Parmi eux, un certain Picasso : le musée du Louvre-Lens décrypte jusqu'au 31 janvier 2022 ces liens féconds, dans la passionnante exposition "Les Louvre de Pablo Picasso".

    En savoir plus sur l'exposition, © Succession Picasso 2021, photo : Cecil Beaton © ITAR-TASS News Agency / Alamy Banque D'Images – Artwork : © h5

    Artips

  • J'ai lu: La Mer imaginaire / [commissariat de l'exposition Chris Sharp]médiathèque de la cité du design(à la Fondation C

    La Mer imaginaire (avec la Fondation Carmignac)

    Edité par Jean Boîte Editions - 2021

    Se déployant dans des imaginaires divers, cette exposition présente une vision plurielle de la relation de l'homme au monde naturel, en particulier à la mer et à sa teneur énigmatique. 28 artistes internationaux sondent les modes d'exposition du monde animal subaquatique rêvé et menacé. Artistes exposés : Yuji Agematsu, Gilles Aillaud, Jean-Marie Appriou, Miquel Barceló, Bianca Bondi, Cosima von Bonin, Leidy Churchman, Julien Discrit, Hubert Duprat, Nicolas Floc'h, Camille Henrot, Adam Higgins, David Horvitz, Allison Katz, Paul Klee, Yves Klein, Jeff Koons, Jennifer J. Lee, Jochen Lempert, Micha Laury, Dora Maar, Henri Matisse, Mathieu Mercier, Bruce Nauman, Kate Newby, Melik Ohanian, Alex Olson, Gabriel Orozco, Jean Painlevé, Bruno Pelassy, Lin May Saeed, Shimabuku, Michael E. Smith, Martin Soto Climent (éditeur)

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/2954651/la-mer-imaginaire-commissariat-de-l-exposition-chris-sharp

  • Le fils oublié de Gauguin refait surface à la Piscine de Roubaix

     

    Home CULTURE Arts Expositions
    Verseuse double, style précolombien, 1953, en grès vernis turquoise.

    Verseuse double, style précolombien, 1953, en grès vernis turquoise. Crédits photo : A. Leprince. © ADAGP Paris 2014

    Peu visibles jusqu'alors, les sculptures et céramiques de cet artiste danois, mort en 1961, sont réunies au Musée d'art et d'industrie de la ville. L'héritage sauvage, exubérant et tourmenté d'un père manquant?

    Nom: Gauguin. Prénom: Jean-René. Profession: sculpteur et céramiste malheureux. Négligé depuis sa mort en 1961, ayant toujours souffert de la notoriété sans cesse grandissante de son père, ce «fils de» mérite pourtant plus qu'une attention compatissante.

    À Roubaix, le beau Musée d'art et d'industrie, aménagé dans une ancienne piscine Art déco, le réhabilite. On y découvre un artiste aussi étrange qu'oublié. Voici, en farandoles de bronzes, de petits centaures et danseurs se contorsionnant nus. Leur corps, comme gainé au latex, semble souffrir d'extrémités trop lissées. Leur visage grimace comme dans Le Cri de Munch. Joues et bouches s'étirent jusqu'à ressembler au masque de Scream, que porte le serial killer des films de Wes Craven.

    Suivent les céramiques: quelques ectoplasmes étirés à la manière du Greco et surtout un bestiaire fantastique, mi-Pompon mi-grotesque. On passera sur la dernière partie du parcours, envahie de bronzes de sportifs issus du vitalisme des années d'aryanisation germanique, pour se concentrer sur ces séries plus délirantes. Quelle ménagerie que ces singes en grès émaillé, ces buffles, zèbres chamottés ou phacochères se grattant l'oreille! Ils rivalisent d'exubérance avec le kitsch d'avant Jeff Koons: ­Europe violées par un taureau, Vénus emportées par des flots de céramique crémeuse et rosâtre ou naïades se ­débattant dans les tentacules d'une pieuvre géante…

    «Jean-René l'a détesté pour ce qu'il avait fait à sa mère»

    «Né à Paris en 1881, quatrième enfant de Paul Gauguin et de son épouse danoise Mette Sophie Gad, Jean-René a eu une carrière prolifique, rappelle le commissaire Jean-Loup Champion, responsable des livres d'art chez Gallimard et défricheur toujours raffiné et judicieux. D'abord marin puis charpentier, il embrasse finalement son art vers 1910 avec des bois en taille directe. Lorsqu'il est embauché par la firme Grøndhal de Copenhague, son travail de céramiste est déjà très apprécié. Connu dans les années 1930, il s'est trouvé ­notamment bien représenté lors des expositions universelles. Il avait été invité à Sèvres en 1927 et est demeuré actif ­jusqu'à la fin.»

    Dans les vitrines où sont réunies ses pièces venues du Danemark ou prêtées par de rares amateurs privés, on repère aisément certaines formes, motifs et manières de son père qu'il n'a vraiment croisé qu'une seule fois à l'âge de 10 ans, juste avant que ce dernier s'embarque pour la Polynésie.

    «Jean-René l'a détesté pour ce qu'il avait fait à sa mère. Lui-même avait 3 ans lorsqu'il a été abandonné au ­Danemark, ajoute Jean-Loup Champion. Il a toujours démenti une quel­conque influence. Pourtant son père avait laissé un certain nombre de tableaux et de céramiques, et en a expédié d'autres.»

    Derrière les elfes et trolls d'inspiration islandaise, sous les variations autour de masques inuits, autour des pièces néobaroques, chinoises ou ­précolombiennes de fantaisie, bref, soutenant ce primitivisme exacerbé, se devine alors un geste touchant. Comme un hommage inconscient au «sauvage idéal», le père honni.

    Jusqu'au 18 mai à la Piscine de Roubaix (Nord), puis du 27 mai au 12 juillet à Paris, Maison du Danemark. Catalogue Gourcuff Gradenigo, 160 p., 34 €. Tél.: 03.20.69.23.60. www.roubaix-lapiscine.com

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      Peu visibles jusqu'alors, les sculptures et céramiques de cet artiste danois, mort en 1961, sont réunies au Musée d'art et d'industrie de la ville. L'héritage sauvage, exubérant et tourmenté d'un père manquant?

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