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Rechercher : château la coste

  • La Fée Électricité se refait une beauté

    la une du N°2042
    La Fée Électricité se refait une beauté 
    Un denier romain bat le record pour une monnaie antique
    Disparition : Sindika Dokolo, bourse ouverte pour les artistes africains
    Le chiffre du jour : les musées nationaux britanniques à 17,4% de leur fréquentation 2019
    Les télex du 2 novembre
     
    Lundi 2 novembre 2020
     

    Numéro 588


    Disparition du collectionneur congolais Sindika Dokolo
    • La première Tefaf Online, un florilège sans grandes surprises
    • Annulation des foires en France et en Allemagne
    • Décès d’Hubert Astier, ancien président du château de Versailles
     
    Consulter cette édition
  • Connaissance des arts janvier 2022

    Magazine Janvier 2022

    Sortez vos agendas et préparez vos sorties culturelles de l'année avec notre guide des expositions 2022 ! Au programme de ce numéro : un voyage en Enfer avec Dante, Goya dans le détail, l'Elysée côté art contemporain et les beautés brutes du Congo.

    À découvrir également ce mois-ci : la ménagerie du château de Versailles, la Corse de Napoléon, l'art subversif de Meret Oppenheim, les voyages de mémoires de Patrick Zachmann, visite de l'atelier du sculpteur Wang Keping et toujours les tendances du marché de l'art et les nouveaux talents de la création contemporaine.

    https://www.connaissancedesarts.com/publications/magazine-janvier-2022/

  • HISTOIRE DE L'ANTIQUITÉ À NOS JOURS HORS-SÉRIE N° 52 VAUX-LE-VICOMTE

    Histoire de l'Antiquité à nos jours Hors-série n° 52 - Mai/juin 18

    Tout le monde connaît la fameuse fête donnée à Vaux-le-Vicomte qui aurait valu sa disgrâce à Nicolas Fouquet. L'épisode avait de quoi marquer les esprits, avec son parfum de scandale financier et d’intrigues de cour. Si l’anecdote est fausse, le château lui, est un authentique bijou du Grand Siècle, qui a marqué la naissance du classicisme à la française, et Fouquet un mécène qui a su s’entourer des meilleurs artistes de son temps. Aujourd’hui, ce domaine d’exception qui a su traverser les siècles en préservant son unité fête ses 50 ans d’ouverture au public : l’occasion pour nous de vous inviter à une découverte passionnante.

    https://www.histoire-antique.fr/numero-52/vaux-le-vicomte.4982.php

  • Le patrimoine en France 2023

    Le patrimoine en France 2023

    La 2 e édition de "Paysages de Cannelle" en vente sur Amazon et autre sites y compris étrangers

    9786202297820https://www.amazon.fr/Paysages-Cannelle-Laura-VANEL-COYTTE/dp/6202297824

    Connaissance des Arts présente à la rentrée 2023 son hors-série consacré au patrimoine en France à l’occasion des 40e journées européennes du patrimoine (16 et 17 septembre 2023). Un numéro dédié à cette riche actualité qui revient, région par région, sur les plus belles restaurations et mises en valeur des chefs-d’œuvre du patrimoine français.

     

     

    Au sommaire :

    • Regard : Entretien avec Marie Lavandier, présidente du Centre des Monuments nationaux. Arrivée le 2 mai à la tête du Centre des Monuments, nationaux, Marie Lavandier compte bien poursuivre le travail commencé par son prédécesseur au service des monuments et du public
    • Enquête : « Mission sécurité cathédrales ». Lancé par le ministère de la Culture dès octobre 2019 à la suite de l’incendie de Notre-Dame de Paris, le plan d’action « sécurité cathédrales » était renforcé en avril dernier. Bilan et projets.
    • Nord-est : Zoom sur l’actualité des restaurations : la Chapelle médiévale à Cluny, les peintures de la salle des Preuses du château de Pierrefonds… ; les trois sites retenus par la mission Bern.
    • Grand Paris : Zoom sur l’actualité des restaurations : le Buffet d’eau du Grand Trianon à Versailles, le salon des Laques du Musée national de l’histoire de l’immigration, la villa Viardot à Bougival, la Porte dorée du château de Fontainebleau, le Musée national de la Marine…
    • Ouest : En lice pour le titre de Capitale européenne de la culture en 2028, Bourges met en valeur son patrimoine ; « Suscinio, le phénix breton » : après avoir été reconstruit puis restauré, le château de Suscinio dans le Morbihan écrit une nouvelle page de son histoire ; …
    • Sud-ouest : Zoom sur l’actualité des restaurations : l’église Saint-Jean-Baptiste de Libourne, les deux sites retenus par la mission Bern
    • Sud-est : « Un nouvel écrin pour le musée Goya de Castres » ; zoom sur l’actualité des restaurations : le château Laurens, à Agde, les fresques du palais des Papes, l’observatoire de Nice…
    • Outre-Mer : Mise à mal par la colonisation, la culture marquisienne ènata s’est ravivée ces dernières décennies. Avec sa dimension naturelle sans pareil, elle est le socle de la demande d’inscription de « Te Hena Ènata – les îles Marquises » au patrimoine mondial de l’Unesco.

    https://www.connaissancedesarts.com/publications/hors-serie-patrimoine-en-france-2023-connaissance-des-arts/

  • Dossiers de l'Art n° 310 Ingres et ses princes N° 310 - Juil/Août.23

    Dossiers de l'Art n° 310 - Juil/Août.23

    Le musée Condé a la chance de conserver cinq tableaux importants de Jean Auguste Dominique Ingres, qu’il doit en outre à l’un des plus grands mécènes du peintre, bienfaiteur du château de Chantilly, le duc d’Aumale. Cadre idéal, donc, pour une évocation des liens d’Ingres avec la famille d’Orléans, il réunit pour une exposition exceptionnelle 110 œuvres qui permettent non seulement de retracer l’immense carrière du peintre, mais surtout, grâce à un nombre considérable de feuilles provenant du musée Ingres Bourdelle, d’entrer dans la fabrique des chefs-d’œuvre de cet éternel insatisfait qui fut l’un des dessinateurs les plus virtuoses de son temps. 

    https://www.dossiers-art.com/numero-310/ingres-princes.53802.php

  • Arts & Nature 2023. Domaine de Chaumont-sur-Loire

    La saison d’art 2023 du Domaine de Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, propose un nouveau parcours autour des œuvres de quinze artistes, inspirées par les formes minérales, végétales, animales et anthropomorphes. De Lee Ufan à Alechincky, de Fabrice Hyber à Claire Morgan, ce hors-série présente les dessins, peintures, sculpture et installations disséminés dans les espaces d’exposition du château et dans le parc, en écho avec le paysage et l’architecture du lieu.
    Mai 2023-36 pages
     
  • ART DE L'ENLUMINURE SPLENDEUR DE L'HUMANISME PARISIEN : LES ÉVANGILES GRÉCO-LATINS DU CARDINAL DE BOURBON N° 86 - Sept/O

    Art de l'Enluminure n° 86 - Sept/Oct/Nov.23

    La presse artistique, comme tout ce qui m'intéresse,inspire ce que j'écris, à acheter ici

    À l'occasion de l’exposition consacrée aux manuscrits des ducs de Bourbon (XIVe-XVIe siècle) par le musée Condé du château de Chantilly (7 octobre 2023-6 janvier 2024), la revue Art de l'enluminure présente un fleuron de la bibliothèque de ce puissant lignage princier, commandé à la fin du XVe siècle par le cardinal et archevêque de Lyon Charles II de Bourbon : le ms. Grec 55, aujourd'hui conservé à Paris à la Bibliothèque nationale de France.

    https://www.faton.fr/art-de-lenluminure/numero-86/splendeur-l-humanisme-parisien-evangiles-greco-latins-cardinal-bourbon.53869.php

  • Sport du 24 au 29 septembre 2022: encore un malaise hier, analyses de sang ce matin

    samedi 24: médiathèque centrale pour leur vente annuelle de livres

    acheté 10

    payé 7

    grâce à des dames qui m'aiment bien

    cinéma

    courses en ville

    5,34 km

    + danse

    dimanche 25: marché

    1,85 km

    + danse

    lundi 26:

    cdi de campagne

    midi: château et église

    8,34 km

    mardi 27: cdi de ville

    visite du sculpteur

    6,72 km

    mercredi 28: cdi de campagne

    train gare cdi:2,93 km

    marche du midi pour dissiper le malaise

    je demande à ce qu'on me ramène en voiture

    médiathèque

    bus

    gare pour des infos sur la grève d'aujourd'hui

    tram

    bus

    jeudi 29: grève mais mon train était maintenu

    marche du midi

    3,27 km

    médiathèque

    train

    tram

    bus

    6,49 km

  • DOSSIERS DE L'ART LOUIS XV, PASSIONS D'UN ROI N° 303 - Nov.22

    Dossiers de l'Art n° 303 - Nov.22

    Trois siècles après son sacre et son installation à Versailles, Louis XV est de retour au château par le biais d’une vaste et ambitieuse exposition qui s’attache à évoquer et à comprendre l’homme dissimulé derrière le souverain. Par la réunion spectaculaire de près de 400 œuvres, objets et documents, elle nous convie à la découverte de la personnalité d’un roi silencieux, qui aimait à s’entourer de ses intimes, et des passions qu’il cultiva au plus haut degré, en partie pour tromper sa mélancolie. Outre son goût pour la physique et l’astronomie, la chasse et l’architecture, le public le verra aussi au milieu des arts de son temps et des chefs-d'œuvre de la rocaille qui ornaient son quotidien.

    https://www.dossiers-art.com/numero-303/louis-xv-passions-d-un-roi.53366.php

  • Nous avons visité jeudi CHAUMONT qui a eu de multiples PROPRIÉTAIRES

    Princesse de BroggliePrincesse de Brogglie au Domaine de Chaumont sur Loire

    La Princesse Henri-Amédée de Broglie, dernier propriétaire privé du château

    « Je veux ça, je veux ça... ». Tels sont les mots prononcés par Marie-Charlotte-Constance Say (1857-1943), petite fille du sucrier Louis Say, lorsqu'elle se promène un jour sur les bords de Loire avec sa sœur Jeanne Say (1848-1916), marquise de Brissac, et est séduite par le château de Chaumont-sur-Loire.
    Le 17 mars 1875, Mademoiselle Say, âgée de 17 ans devient propriétaire du château de Chaumont-sur-Loire et des terres attenantes, soit 1 025 hectares.
    Le 07 juin 1875, Mademoiselle Say épouse le prince Henri-Amédée de Broglie à l'église de la Madeleine, à Paris. Celle-ci n'ayant plus ni père, ni mère apporte à son époux douze millions de francs or ainsi que le château de Chaumont et un hôtel particulier situé au n° 10, rue de Solférino à Paris. A part la maison des Rothschild, il n'y a pas en France une plus riche héritière. Peu après cette union, la princesse de Broglie fait du château de Chaumont sa résidence habituelle et pendant un demi-siècle, la fastueuse demeure est le cadre de fêtes somptueuses.
    Lorsqu'elle réside à Chaumont, elle y passe au moins la moitié de l'année et a toujours une quinzaine d'invités à demeure pour plusieurs semaines en dehors des hôtes de week-end et de ce qu'elle appelle « les passagers volants » appartenant le plus souvent au « Personnel des Altesses et princes royaux ». Cette demeure palatiale voit défiler une grande partie des souverains d'Europe et d'Orient (Edouard VII d'Angleterre, Don Carlos de Portugal, Charles 1er de Roumanie, les Maharadjahs de Kapurthala, de Baroda, de Patiala), les savants les plus en renom, les artistes les plus célèbres (Charles le Bargy, Francis Planté, Francis Poulenc, Marguerite Deval).

    La princesse de Broglie est une femme d'une fantaisie sans limites et d'un caprice toujours en éveil. A côté de beaucoup de qualités, elle est cependant affligée d'un énorme défaut. Détestant toute règle, toute discipline, elle est d'une inexactitude à rendre malade tous les chefs cuisiniers ou maîtres d'hôtel. Comme son chef ne peut jamais prévoir à quelle heure il convient d'avoir faim, celui-ci prépare plusieurs dîners semblables afin d'en avoir un toujours de prêt à servir.

    En 1905, le crack Crosnier amène la faillite. Cependant grâce à la sage administration du prince de Broglie, la fortune personnelle de sa femme est mise à l'abri. Un conseil de famille est cependant organisé en présence du prince Albert de Broglie (1876-1922), fils ainé, Jacques de Broglie (1878-1974), le cadet et la princesse Marguerite de Broglie (1883-1973). Après avoir discuté longuement du fantastique train de maison, la princesse Amédée de Broglie tire la conclusion suivante : « Puisqu'il nous faut nous restreindre, je décide de supprimer les petits pains au foie gras du goûter. » Avec ou sans foie gras, la vie à Chaumont se poursuit comme avant. La perte suite au crack Crosnier est conséquente puisqu'elle avoisine les 28 millions de francs or. La princesse de Broglie a cependant encore suffisamment de millions pour continuer le genre d'existence qu'elle affectionne et continue à s'entourer d'amis fidèles ou intéressés, que lui vaut son hospitalité généreuse.
    Plusieurs années après le crack Crosnier, survient le décès du prince de Broglie en novembre 1917. Fin gestionnaire, il s'est occupé dès 1875 à agrandir le domaine de Chaumont-sur-Loire. La princesse de Broglie n'ayant aucune idée de la gestion laisse peu à peu les affaires en suspens. Suit en 1929, le crack boursier entrainant une dévaluation de la monnaie et une perte conséquente de millions pour la princesse.
    Enfin, elle décide le 19 septembre 1930 à Londres de se marier en secondes noces avec S.A.R l'Infant Louis Ferdinand d'Orléans et Bourbon (1888-1945). Elle a 72 ans lors du mariage et lui seulement 43 ans.
    Malgré une fortune considérable, de nombreux revers financiers (crack Crosnier, mort du prince Henri-Amédée de Broglie, mauvaise administration du domaine après 1917, remariage de la princesse avec l'Infant d'Espagne), obligent la princesse d'Orléans et Bourbon à vendre son hôtel particulier au n° 10 de la rue de Solférino à Paris, à morceler le domaine de Chaumont, à se séparer de multiples œuvres d'art lors de ventes aux enchères.

    Le 12 octobre 1937, la princesse d'Orléans et Bourbon est expropriée puisque l'Etat par la voie du tribunal de première instance de Blois engage une expropriation pour cause d'utilité publique. Une indemnité pour une somme de 1 800 000 francs or est votée sur un fonds spécial de la caisse des Monuments Historiques au profit de la princesse d'Orléans et Bourbon.

    La remise des clés officielle à l'Etat à lieu le 1er août 1938.
    La princesse d'Orléans et Bourbon finit ses jours dans deux palaces (le Ritz et le Georges V) et dans son appartement parisien, rue de Grenelle, où elle décède le 15 juillet 1943, à 86 ans.

     

    Les Lumières et le Romantisme

    Le siècle des Lumières et l'époque romantique sont marqués à Chaumont, par deux personnages exceptionnels : Jacques-Donatien Le Ray (1726-1803), Intendant des Invalides de Louis XVI (1754-1793), et Germaine de Staël (1766-1817), femme de lettres des XVIIIe et XIXe siècles.
    Jacques-Donatien Le Ray , originaire de Nantes, fait fortune dans le négoce et achète le château de Chaumont en 1750. Vingt ans plus tard, Louis XVI le nomme Intendant des Invalides. En 1772, il fonde deux manufactures - l'une de poterie, l'autre de cristallerie - à l'emplacement actuel des écuries. Il en confie la gestion à Jean-Baptiste Nini (1717-1786), célèbre sculpteur italien. Jacques-Donatien Le Ray, sympathisant de la cause des insurgés américains pour la guerre d'Indépendance, agit en tant qu'intermédiaire entre le roi Louis XVI et les représentants américains (Benjamin Franklin, Arthur Lee, Silas Deane) et finance également l'armée américaine avec ses biens personnels.
    Jacques-Donatien Le Ray fils (1760-1840), s'installe en Amérique en 1785 et continue cependant de séjourner à Chaumont. Il épouse une Américaine et devient citoyen américain.
    En exil imposé par Napoléon, Germaine de Staël profite de l'absence de son ami James Le Ray pour séjourner à Chaumont d'avril à août 1810, afin de corriger et surveiller l'impression de son livre « De l' Allemagne » à Tours. La présence de Madame de Staël, amène à Chaumont plus d'un hôte célèbre, courtisan de son exil, à l'exemple de Madame Récamier, Adelbert Von Chamisso, les comtes de Sabran et de Salaberry ainsi que l'auteur d'Adolphe, Benjamin Constant.
    En 1833, le comte d'Aramon (1787-1847) acquiert le domaine. Il consacre l'essentiel de ses efforts à la création du parc qui manquait depuis toujours à Chaumont. A sa mort, sa veuve se remarie au vicomte Joseph Walsh (1792-1860) qui fait appel à l'architecte Jules Potier de la Morandière (1813-1883) afin de restaurer le château, classé Monument Historique depuis 1840. Malgré ses efforts, ce dernier ne parvient pas à tenir son coûteux programme de réfection. En 1872, Chaumont est à nouveau mis en vente.

     

    De Catherine de Médicis à Diane de Poitiers

    La reine Catherine de Médicis (1519-1589), épouse du roi Henri II (1519-1559), achète le château en 1550. Le domaine est alors très rentable (péage sur la Loire et nombreuses terres agricoles). Elle utilise probablement Chaumont-sur-Loire comme rendez-vous de chasse et comme étape entre les châteaux d'Amboise et de Blois.
    Toute sa vie, Catherine de Médicis s'entoure d'astrologues dont les plus célèbres sont Nostradamus (1503-1566) et Cosimo Ruggieri (?-1615). Selon la légende, c'est à Chaumont que Ruggieri prédit à Catherine de Médicis la fin de la dynastie des Valois au profit de celle des Bourbons, avec l'avènement d'Henri IV (1553-1610) - roi de Navarre -. Cosimo Ruggieri fit apparaître dans un miroir les visages des trois fils de la reine destinés à régner. Le miroir fit autant de tours que d'années de règne de chacun des trois rois - François II (1559 - 1560), Charles IX (1560 - 1574), Henri III (1575-1589).
    À la mort d'Henri II en 1559, à l'occasion d'un tournoi, Catherine de Médicis, devenue gouvernante de la France, demande à son ancienne rivale Diane de Poitiers (1499-1566) de lui rendre le château de Chenonceau. Ce cadeau du roi est, en effet, un bien inaliénable car il appartient à la couronne. Elle lui donne en échange le château de Chaumont.
    L'ancienne favorite d'Henri II ne fait que des séjours ponctuels à Chaumont, mais soucieuse de ses résidences, elle poursuit la construction du château jusqu'à sa mort en 1566. Elle donne à Chaumont l'essentiel de sa physionomie actuelle.
    Sa fille, devenue propriétaire, est la première à manifester le désir de doter le château d'un parc en 1573. Mais sa mort, l'année suivante, met un terme au projet.

     

    Du Moyen-Âge à la Renaissance

    Le château de Chaumont-sur-Loire est fondé aux environs de l’an mil par Eudes Ier (973/978-996), comte de Blois, afin de surveiller la frontière entre le comté de Blois et le comté d’Anjou tenu par Foulques III Nerra (978-1040).
    Le chevalier normand Gelduin (av. 996-1040) reçoit Chaumont et fait consolider la forteresse. Son fils et successeur Geoffroy, sans enfant, choisit pour héritière sa petite nièce Denise de Fougères (vers 1035-1096), qui épouse en 1054 Sulpice Ier d’Amboise (vers 1030-1074). Le château passe ainsi dans la famille d’Amboise pour cinq siècles.
    En 1465, Louis XI (1423-1483) fait raser et brûler Chaumont pour punir Pierre Ier d’Amboise (1408-1473), impliqué dans la “Ligue de Bien Public” (complot des nobles contre le roi). Ses terres lui sont restituées à son retour en grâce. Secondé par son fils Charles Ier (1430-1481), il entreprend alors de reconstruire le château. Puis Charles II (1473-1511), aidé de son oncle, le cardinal Georges d’Amboise (1460-1510), continue l’entreprise. Cette famille puissante et proche du pouvoir connaît son apogée sous le règne de Louis XII (1462-1515).
    Ses membres sont également de grands mécènes, à l’exemple de Georges d’Amboise et son neveu Charles II d’Amboise.
    Georges d’Amboise est archevêque de Narbonne, puis de Rouen. Promu cardinal, puis légat du pape, il est le conseiller privilégié de Louis XII. Il est l’un des premiers à introduire en France le goût italien et il supervise la construction des châteaux de Chaumont, Gaillon et Meillant.
    Charles II d’Amboise, proche du roi, qui lui rend visite en 1503, est nommé gouverneur de Lombardie, Maréchal, puis Amiral de France. Il est le premier Français à passer commande auprès de Léonard de Vinci, dont il fait venir l’élève, Andrea Solario, en France en 1507.

    Princesse de Brogglie - Château de Chaumont sur Loirehttp://www.domaine-chaumont.fr/fr_chateau_proprietaires?scat=5a&expandable=2

  • Carrières de Bibémus

     

    Chemin de Bibémus


    En 1896, Numa Coste écrit à Emile Zola : « Il a loué un cabanon aux carrières du barrage et y passe la plus grande partie de son temps ». En août 1897, Cézanne écrit à Philippe Solari : «  Mon cher Solari, dimanche, si tu es libre et si ça te fait plaisir, viens déjeuner au Tholonet, restaurant Berne. Si tu viens le matin, tu me trouveras vers huit heures auprès de la carrière où tu faisais une étude l’avant dernière fois que tu vins ». Cette étude dont parle Cézanne est toujours conservée sur le site. Philippe Solari a sculpté dans un bloc de pierre, à proximité du cabanon loué par Cézanne, une étude anatomique. Lorsque Cézanne installe son chevalet au milieu des carrières, elles ne sont plus exploitées depuis quelques décennies. Leur exploitation s’est étendue de la période romaine à la fin du XVIIIe siècle. Les parois de molasse calcaire conservent des stries obliques qui résultent des coups de pics portés par les carriers dans la roche pour en détacher les blocs. Dans ce paysage chaotique, abandonné des hommes, Cézanne peint entre 1895 et 1904, onze huiles et seize aquarelles. Cinq motifs reproduits dans son œuvre sont encore aujourd’hui identifiables : « Le rocher rouge » conservé au musée de l’Orangerie à Paris, les deux « Carrières de Bibémus » conservées dans la Fondation Barnes et dans la collection Stephen Hahn à New-York, « La carrière de Bibémus » conservée à Kansas City dans une collection particulière, et « La montagne Sainte-Victoire vue de Bibémus », conservée au musée d’Art de Baltimore. Cézanne a également peint la montagne Sainte-Victoire depuis la terrasse du cabanon.

    La ville d’Aix, propriétaire des lieux, a engagé un aménagement paysager afin d’ouvrir les carrières aux visites. L’intervention proposée pour l’accueil des visiteurs est minimaliste et considère que le site est une grande « fouille archéologique », un amas de blocs et un lieu de vie végétale qu’il ne faut pas perturber

    Le parcours permettra de :
    • comparer le motif original (Sainte-Victoire, la nature : branches de pins, silhouettes d’arbres mais aussi les « rochers » orange aux formes géométriques, dont le peintre a tiré des œuvres saisissantes de renommée mondiale annonçant le cubisme), les points de vue devant lesquels Cézanne installait son chevalet, de mesurer le travail de composition, de géométrisation, de la couleur,
    • situer le cabanon où l’artiste entreposait ses œuvres,
    • s’approcher des rochers et de la carrière, éléments d’histoire de la ville d’Aix,
    • ressentir l’ambiance d’un site préservé, épargné par le temps, un lieu en dehors du monde.

    Ces aménagements ont été réalisés par Philippe Deliau et Hélène Bensoam, ALEP, paysagistes à Cadenet.

    Plus de renseignements <- cliquez-ici

    Voir les peintures
    Bibémus
     

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 14 bannières de ce blog

  • Aéroport de Lyon le 21 juin 2009

    Précédente note à ce sujet:

    lyon 21 juin 2009 022.jpghttp://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/06/22/aeroport-de-lyon-saint-exupery-le-21-juin-20091.html

    dans la catégorie "Lyon" de la partie "Ce que j'aime"

    Photos perso

    lyon 21 juin 2009 023.jpg

    La décision de construire un nouvel aéroport est prise à la fin des années 1960, afin de pallier la saturation progressive de l'aéroport de Lyon-Bron. En effet, celui-ci, situé en milieu urbain, ne possédait pas de possibilité d'extension, et ses pistes trop courtes étaient inadaptées à l'accueil de vols long-courrier. Par ailleurs, la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon souhaitait de doter la région Rhône-Alpes d'un aéroport à la mesure de son développement et de ses ambitions internationales.

    Après quatre ans de travaux, le nouvel aéroport est inauguré le 12 avril 1975 par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, le préfet de région Pierre Doueil et le président de la CCI de Lyon, Fernand Blanc. Les activités de l'aéroport de Lyon-Bron y sont transférées dans la nuit du 19 au 20 avril et l'aéroport accueille ce même jour son premier vol commercial, un Mercure de la compagnie Air Inter en provenance de Paris.

    Gare Lyon TGV, dessinée par l'architecte espagnol Santiago Calatrava.

    En 1994 est inaugurée la gare TGV. Dessinée par l'architecte espagnol Santiago Calatrava, son architecture audacieuse et visible plusieurs kilomètres à la ronde évoque un oiseau prenant son envol. Vue du ciel, la nouvelle configuration de l'aéroport (terminaux, parkings et gare) fait immédiatement penser à une tête d'oiseau.

    Le 29 juin 2000, l'aéroport est renommé Lyon-Saint-Exupéry, à l'occasion du centième anniversaire d'Antoine de Saint-Exupéry, né à Lyon[1].

    En 2005, un rapport commandé par le gouvernement au groupe de travail des Conseillers au Commerce Extérieur (CCE) sur Saint-Exupéry critique violemment la gestion de l'aéroport, pointant du doigt son retard de développement par rapport à d'autres aéroports européens de taille comparable, le manque de compagnies régulières et low cost, l'insuffisance de la desserte ferroviaire (pas de TER allant jusqu'à l'aéroport) et de la signalisation routière, des dysfonctionnements internes (notamment la livraison des bagages au terminal 2), et un manque flagrant de cohérence de la politique commerciale de la plate-forme. Les conseillers accusent très clairement le directeur de l'aéroport d'alors, remercié quelques mois après[2].

    Suite à ce rapport et au vote d'une nouvelle loi sur la gestion des aéroports français, la société Aéroports de Lyon, destinée à gérer les deux aéroports lyonnais et attirer des capitaux privés dans leur gestion est créée le 21 décembre 2006. La concession est cédée par la CCIL le 6 mars 2007, et la société est officiellement lancée le 9 mars. À cette occasion, la concession de l'aéroport est renouvelée jusqu'en 2047

    http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9roport_Lyon-Saint-Exup%C3%A9ry

  • Le Journal des Arts

    ÉVÉNEMENT

     

    L'Assemblée nationale renonce à assujettir les œuvres d'art à l'ISF

    PARIS [17.10.14] - Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2015 dans l'hémicycle de l'Assemblée vendredi 17 octobre, les députés ont renoncé à assujettir les œuvres d'art à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). PAR Nathalie Eggs

    Lire la suite >>

     

    L'imbroglio Navracsics

    Après le rejet de la candidature de Tibor Navracsics par le Parlement européen, Jean-Claude Juncker doit trouver une nouvelle combinaison. PAR Isabelle Spicer (Correspondante à Berlin)

    Lire la suite >>

     

    Professions réglementées : l’inquiétude des commissaires-priseurs judiciaires

    La profession se mobilise depuis que les professions réglementées sont dans le collimateur des pouvoirs publics. PAR Alexis Fournol (Avocat à la cour)

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    Couac budgétaire sur l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles

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  • Un meuble royal pour Versailles

     

    La Fondation Safra a fait don au château d'une commode de Louis XV. Unique au monde, elle est estimée à 40 millions d'euros.

     

    On n'imagine pas à quel point l'arrivée d'un meuble royal est une fête à Versailles. Il y a dix jours, il y avait foule pour assister à l'ouverture d'une lourde caisse venant d'Italie. À l'intérieur, une commode ayant appartenu à Louis XV, objet rare en marbre et en laque du Japon, estimée à plusieurs dizaines de millions d'euros. Un «meuble unique au monde», selon le conservateur en chef au château, Gérard Mabille.

    La commode a fait son entrée à Versailles grâce à un don de la Fondation Edmond Safra. De fait, la direction du château n'aurait jamais pu l'acquérir avec ses propres deniers, alors qu'elle s'est lancée dans une lente politique de remeublement pour ses 1200 pièces. Le don, qualifié de «fabuleux» par Catherine Pégard, est donc une aubaine. À peine retiré de sa gangue de protection, le meuble a d'ailleurs été posé dans les appartements de Mesdames, au rez-de-chaussée. «Il permet de nourrir un peu plus le témoignage de la vie de cour à Versailles au XVIIIe siècle», explique Gérard Mabille.

    Comme souvent pour les pièces de mobilier d'appartenance royale, la commode a une trajectoire mouvementée. C'est Antoine-Robert Gaudreaus, ébéniste du garde-meuble de la Couronne, qui la créa en 1744 pour la chambre de Louis XV au château de Choisy-le-Roi. Il utilisa, luxe suprême, des pans d'un ancien paravent en laque noir, lui-même cadeau du roi de Siam à Louis XIV. Cette curiosité, mélange de vernis noir, de bronze doré et de marbre fut ensuite transportée à Saint-Cloud. Elle y orna la chambre de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, puis celle de Marie-Antoinette.

    Dispersée lors des ventes révolutionnaires, la commode disparut ensuite pendant près de deux cents ans, avant de réapparaître en 1987 à Venise. C'est là que la Fondation Oswald et Josa Finney, du nom de riches Anglais d'Alexandrie, la vendit à Edmond J. Safra, un grand banquier.

    «L'affaire de la commode»

    Mais les époux Safra eurent toutes les peines du monde à faire sortir leur bien d'Italie - le pays l'ayant classé abusivement «Trésor national». Lily Safra, femme du monde, s'en ouvrit un jour à Jean-Jacques Aillagon, alors président de Versailles. Ce dernier se rendit jusqu'à l'Élysée pour plaider la cause de cette œuvre française stockée depuis trente ans dans un entrepôt près de Venise. Ironie de l'histoire: c'est Catherine Pégard, alors conseillère de Nicolas Sarkozy, qui l'aida sur «l'affaire de la commode», devenue une sorte d'enjeu diplomatique et culturel.

    «Tous les gouvernements successifs ont été mobilisés sur cette histoire», affirme aujourd'hui la présidente de Versailles. Est-ce le fait que la fondation ait clamé haut et fort son intention de faire don du meuble au château, plutôt que de le vendre, si elle parvenait à le récupérer? En tout cas, l'Italie finit par céder, sous les huées des spécialistes italiens du patrimoine. Et le prestigieux objet a donc fini par revenir en France. Émue, Lily Safra affirma, en ouvrant la caisse, qu'elle n'avait pas vu sa commode depuis dix-huit ans.

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  • Festival d’Histoire de l’Art : un weekend de fête à Fontainebleau

    Vendredi, samedi et dimanche se déroule la 3ème édition du déjà très connu Festival d’Histoire de l’Art au Château de Fontainebleau. Après une première édition sur l’Italie et la Folie, une seconde sur l’Allemagne et le Voyage, voici cette année Le Royaume-Uni et l’Éphémère.

    Cette manifestation se tiendra non seulement dans les locaux du Château mais également en Ville puisque le théâtre municipal, le cinéma l’Ermitage ou encore l’École des Mines accueilleront des événements. Pas moins de 374 intervenants et 327 événements se succéderont sur les trois journées ! Nous ne pouvons que nous féliciter que la Ville de Fontainebleau, la Communauté de Communes et l’Office de Tourisme soient partenaires de cet événement. Après les 15 000 visiteurs de 2011, les 18 000 de 2012, nous ne pouvons qu’espérer franchir la barre des 20 000 ! Les commerçants de la Ville se mobiliseront eux aussi pour le weekend avec des offres spéciales.

    Une Ville en fête le temps d’un weekend grandiose. Il n’y a plus qu’à prier les cieux pour que le beau temps soit de la partie.

    Pourhttp://www.cedric-thoma.fr/2013/05/29/festival-dhistoire-de-lart-un-weekend-de-fete-a-fontainebleau/ plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site officiel ou télécharger le programme ici.

  • André le Nôtre en perspectives

    André le Nôtre en perspectives

     

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    Ses plus belles réalisations sont étudiées et illustrées ici aussi bien que le rôle de ses collaborateurs et l'impact de son oeuvre sur la définition du modèle du jardin français tandis que celui-ci est replacé dans une perspective longue dans le temps et élargie dans l'espace couvrant ainsi plusieurs siècles en Europe et au-delà. La plupart des dessins connus de la main de Le Nôtre et de ses collaborateurs sont réunis pour la première fois sous cette forme, avec de nombreux documents et oeuvres exceptionnelles ou étonnantes permettant au lecteur de découvrir l'émotion de dessins originaux, le choc des chefs-d' oeuvres de ses collections, et la surprise de réalisations inattendues ou méconnues.

    http://www.evene.fr/livres/livre/patricia-bouchenot-dechin-georges-farhat-andre-le-notre-en-persp-2184609.php

  • A Pommard, un nouveau grand millésime de l'art

    Pomm'Art 2013 offre la vie de château aux artistes contemporains

     

    Dès le 19 avril, au Château de Pommard, en Bourgogne, Pomm'Art 2013 ouvre ses portes!... Une exposition d'art contemporain à déguster comme un Grand Vin.

    A la carte du millésime 2013, côtoyant Marc Chagall, Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Julien Marinetti, Richard Orlinski, Josepha, Stéphane Cipre... Les sculptures, uniques, de Paul Beckrich.

    Pomm'Art 2013, une exposition grisante

    Depuis cinq ans, maintenant, la collaboration entre les Galeries Bartoux et le Château de Pommard, domaine viticole de 20 hectares mondialement réputé, donne du corps, et un précieux bouquet, à des expositions d'art

     
     

    contemporain dont l'écrin est le château lui-même.

    Cette année encore, l'assemblage promet une visite grisante, tant dans les jardins que dans la galerie du château.

    A consommer sans modération

    Grandiose, à l'image de ce site légendaire et de la palette des créations exposées, Pomm'Art 2013 présente (et propose à la vente) des oeuvres, pour certaines monumentales, dont la notoriété rayonne sur les cinq continents.

    Dans le parc, dominent les sculptures de Josepha, d'Orlinski, de Cipre... et dans l'une des galeries du château, non loin des cimaises éclairées par des

     
     

    oeuvres de Matisse, de Miró ou de Picasso, deux pièces uniques, ciselées par Paul Beckrich à la manière d'un orfèvre, attirent tout particulièrement les regards.

    Paul Beckrich, le parcours d'une imagination libérée

    La mère de Paul Beckrich était styliste dans une maison de couture. Serait-ce là l'origines des amours de Beckrich pour la noblesse des étoffes, sculptées, qui habillent ses oeuvres d'aujourd'hui?

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    l'heureuse idée de suivre un stage d'émaillage et de tournage... Des heures, précieuses, qui l'incitent à vite quitter la banque pour l'artisanat et les marchés, où il propose, avec bonheur, ses émaux, ses coupes, ses vases et poteries!

    Bientôt, ses premiers personnages voient le jour, modelés dans la terre, le grés. Enseignant, aussi, dans les centres culturels, Paul Beckrich est sélectionné, en 1987, pour un concours qui le conduit au Japon.

    Le thème du concours est "le vent", et dans ce sujet, pourtant imposé, Beckrich puise un nouveau souffle, une bouffée de liberté créatrice.

    Pour la première fois, ses personnages apparaissent vêtus de légers voiles, qui sont comme tissés dans la céramique. Parcourues par la magie du

     
     

    mouvement, ces créations laissent entrevoir les premiers élans du sculpteur pour une oeuvre qui s'impose par son art de la posture.

    La rencontre avec le succès, scellée dans le bronze

    Hostile à tout système qui risquerait de l'enfermer, à terme, dans des créations répétitives, le sculpteur s'éloigne de la céramique, de la terre, dont il pense avoir fait le tour. Il "s'attaque" à la majesté du bronze, avec, pour allié, le célèbre Atelier de fonderie Delval.

    En osmose avec la fonderie, Paul Beckrich se lance à la conquête de patines inexplorées, claires ou foncées, aborde des camaïeux, inédits, de prunes, de bleus, de verts, décline les oppositions de matières, depuis le

     
     

    polissage jusqu'aux incrustations d'or ou d'argent.

    Remarqués, dans la fonderie Delval, par Robert et Jean Guy Bartoux, les premiers bronzes de Paul Beckrich marquent les débuts de la lumineuse collaboration entre l'artiste et les Galeries Bartoux.

    Au château de Pommard, les deux sculptures en bronze de Paul Beckrich, incrustées de pierres précieuses, flamboient comme des joyaux. Elles témoignent de la singularité du talent de l'artiste.

    Paul Beckrich, ce joyau du mouvement, de la vie

    Bien que figées dans l'éternité, les oeuvres de Paul Beckrich sont portées par

     
     

    la grâce du mouvement. Elles semblent toujours prêtes à s'élancer dans la vie, dans l'action avec noblesse et fière allure.

    Glorieux personnages des contrées du soleil levant ou d'Afrique, princes ou guerriers en tenue d'apparats, sultans sertis de mille et une nuances ... L'inspiration de Paul Beckrich voyage dans les cultures lointaines, invite à s'abreuver aux sources de couleurs luxuriantes. Ses sculptures sont autant d'instantanés oniriques, où l'esprit et les sens vibrent dans de sensuelles correspondances.

    Qui pourrait demeurer insensible (on n'ose dire... "de marbre"!) devant ces bronzes, chatoyants, qui donnent à voir l'âme de personnages

     
     

    millénaires, infiniment présents !?

    Pomm'Art 2013 ouvre ses portes, au coeur du Château de Pommard, dès le 19 avril 2013 et accueille les visiteurs tous les jours, de 10 heures à 18 heures (entrée 21 euros comprenant visite, dégustation commentée et accès exposition - gratuit pour les moins de 16 ans).

    L'exposition prendra fin bien après les vendanges... le 30 novembre 2013.

    http://www.art-en-bourgogne.com/

  • 5ème édition du ”Festival de la correspondance” à Vitré

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    C'est au Château des Rochers, près de Vitré, que Mme de Sévigné, célèbre épistolière, écrivit la plupart de ses lettres adressées à sa fille Madame de Grignan .

     

     

     

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    Le Festival de la correspondance "Les Sévignales" propose des manifestations tout au long de l'année, à Vitré, qui constitueront autant d'occasions de promouvoir l’épistolaire, de favoriser la rencontre entre auteurs et lecteurs, de créer et pérenniser des liens entre les publics, les institutions culturelles de la ville et les partenaires du festival. Voici un bref historique ce festival

    Mars - Avril 2006 

    Lancement des 3 concours (Adulte/Scolaires/Jeunesse)

    -

    ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

    1996 : Célébration à Vitré du Tricentenaire de la mort de Madame de Sévigné (1626-1696), épistolière renommée qui écrivit un grand nombre de ses lettres au Château des Rochers-Sévigné.

    13-14-15 octobre 2006 

    Lancement officiel de la manifestation (spécial Lire en fête)

     

    --

    ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

    2004-2005 : 4è édition avec création du Festival de la correspondance « Les Sévignales » : maintien du concours littéraire et programmation d’événements tout au long de l’édition (2004, 2005) afin d’impliquer la population locale.

     

    30 juin 2007 

    Date limite d'envoi pour les manuscrits 

    -

    ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

    2006-2007 : 5è édition du festival « Les Sévignales », organisé sur quatre saisons.

    21, 22 et 23 septembre  2007

    Remise des prix et Clôture du festival  « Fête de la correspondance »

    -

    ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

  • Festival de Grignan de la correspondance du 4 au 8 juillet 2007

    par Alain Rubens
    Lire, juillet 2007

    Une fois de plus, le Festival de la correspondance de Grignan va se parer de ses plus belles plumes. Inauguré en 1996, pour la célébration du tricentenaire de la mort de la marquise de Sévigné (1626-1696) qui s'y était installée en y déployant son génie épistolaire, le village de Grignan, dans la Drôme, est aujourd'hui associé à la correspondance de plaisir. Sur le parvis du château et dans les jardins ombragés, dans les ruelles et sur les places, on déambule parmi les conteurs, les calligraphes et les lecteurs de lettres: ils disent le charme d'un genre - la correspondance - qui résiste aux coups de boutoir des fulgurants SMS et de l'écriture phonétique, et refuse d'envoyer aux antiquailles tout soupçon de syntaxe et d'orthographe. Près du château, des «chambres d'écriture» seront mises à la disposition du passant. A un coin de rue, au détour d'une humeur, rien ne manquera pour inciter à écrire: bureau, plumes et beau papier. Chaque année, un thème est retenu. Du 4 au 8 juillet 2007, c'est le «cinéma» qui titillera l'imagination épistolière. L'année dernière, Claude Allègre avait donné le coup d'envoi à un festival consacré à la «science», sujet austère qui n'a nullement désarmé les «mains à plume».

    Renseignements au 04 75 46 55 83 et sur Internet: www.festivalcorrespondance-grignan.com

    Source:http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=51466/idR=200
  • Tours d'Arras-sur-Rhône(Ardèche)

    Ce sont des arras 1 er mai 2009 035.jpgvestiges du château d'Arras qui à l'époque féodale fut partagée en deux coseigneuries : La Tour Blanche dite de Soubise (28 m de haut) et la Tour Brune dite de Jovyac.

    Nous y avons accédé par un chemin en pente serpentant entre les vignes.

    Site de l'Ardèche verte:

    Vous y serez accueilli par un faucon avec qui vous découvrirez l'histoire de cette ancienne forteresse, celle tout aussi cahotique du fleuve Rhône et des "chalets" qui couvrent ses coteaux vertigineux.

    "Nul ne sait qui de l'homme ou du faucon a le premier découvert ce endroit... chacun y dépose son empreinte. Un nid, une tour.

     

    Chez les faucons on raconte que les hommes, attirés par le fleuve tout proche, fréquentaient déjà la place il y a 5000 ans, au Néolithique. Quant aux romains, ils déposaient en ces lieux paisibles le précieux "acrarium", trésor public qui servait à payer les légions!

     

    Aujourd'hui, perché sur la tour d'Arras, j'observe les hommes : ils se promènent, contemplent le Rhône, grattent la terre et la pierre pour trouver les indices de notre passé commun. C'est ainisi qu'au Moyen-Age, ce lieu est un jour devenu stratégique, car un château gardait ici les possessions du seigneur d'Arras"

    http://www.ardeche-verte.com/fiche-sentier-La%20tour%20d'Arras-sur-Rh%F4ne-5.html

    Autres note sur Arras-sur-Rhône:

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/arras-sur-rhône

     

    Photo personnelle du 1 er mai 2009.

  • BALADE DU SAMEDI

    roussilon.jpgDans le Roussillonais sous la pluie.

    Repérés et à retourner voir:

    -Le château de Roussillon (seul château de la Renaissance en Isère).

    -Parc et maison St Prix au Péage de Roussillon : très beau parc aux arbres centenaires. La maison musée de l'ancien comédien Raymond St Prix possède une belle collection de dessins et d'objets anciens, témoignages du théâtre du début du 20ème siècle.
    Rue Nivoley - 38 Péage de Roussillon. Tél : 0474867207.

    -Le Prieuré roman de Salaise-sur-Sanne, le pont des moines et la fontaine Saint-Juste, le quartier ancien de la Rebatière et l'église du 19ème S avec choeur chevet roman.

    Situé au carrefour de 4 départements (Loire, Rhône, Ardèche et Drôme), le Pays Roussillonnais s'étend sur 22 communes du Sud-Ouest de l'Isère dont Roussillon (7437 habitants) est le chef-lieu.
    Bénéficiant du climat doux et ensoleillé de la vallée du Rhône, il est la 1ère zone productrice de fruits de l'Isère et le 1er terroir de production de pommes en Rhône-Alpes.
    On y fabrique aussi des pêches, fraises, abricots, cerises et framboises. Le vaste plateau de Louze entre Auberives-sur-Varèze et Roussillon est un exemple de verger Roussillonnais.

    http://philippe.bouvier1.free.fr/roussillonnais.php

  • J'ai lu hier, suite à notre visite vendredi:Blois, une cité sur la Loire

    Dossier de l'art n° 97 - Juillet 2003

    Dossier de l'art n° 97

    Dossier de l'art n° 97

    N° 97 - Juillet 2003 - 9,00 €

    ISSN : 1161-3122

    Une redécouverte de la ville de Blois et des différents visages qu'elle a pu prendre au cours des siècles. Des moments forts de l'architecture de la ville illustrent et permettent de suivre les étapes d'un destin historique tout à fait singulier.

     

    Sommaire

    Numéro précédent : Dossier de l'art n° 96 - Léonard de Vinci, dessins et manuscrits
    Numéro suivant : Dossier de l'art n° 98 - Dresde, les collections des princes de Saxe

     

    http://www.dossier-art.com/numero-97/blois-une-cite-loire.1765.php

  • J'ai fini hier soir:2020 l'année du divin Raphaël

    2020 l'année du divin Raphaël

    Ce mois-ci dans Connaissance des Arts : 2020, l'Année Raphaël, la collection d'Helena Rubinstein au musée du Quai Branly-Jacques Chirac, William Kentridge au LaM Lille Métropole, les splendeurs de Saxe, l'épure selon Nendo au Bon Marché, l'art de Pieter de Hooch, le monde de l'art à l'heure du numérique, le récit d'une vie de Pierre de Nolhac, conservateur au château de Versailles, Seattle à l'heure des musées, notre dossier spécial consacré au bilan des enchères de 2019 et notre itinéraire à Gand dans les pas de Van Eyck.
     
    PORTFOLIO : L’œil de madame Rubinstein
    ÉVÉNEMENT : 2020 l’Année Raphaël
    VISITE D’ATELIER : William Kentridge et son théâtre d’ombres
    MUSÉES : Splendeurs de Saxe
    STYLE : L’épure selon Nendo
    ÉTUDE D’UNE ŒUVRE : Pieter de Hooch : La Cour d’une maison à Delft
    DOSSIER : Immersions numériques
    RÉCIT D’UNE VIE : Pierre de Nolhac, conservateur bouillonnant au château de Versailles
    ITINÉRAIRE : Seattle à l’heure des musées
     
                                               Février 2020 - 140 pages