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Rechercher : feuilles d'herbe

  • Pivoine

    pivoine.jpg

    La pivoine (genre Paeonia) est un genre de plante à racines tubéreuses originaire de diverses régions de l’Europe à l’Extrême-Orient (notamment de Chine - où elle est associée à la ville de Luoyang), mais aussi de l’ouest des États-Unis.

    Etymologie[1] : Péan (ou paeon) est un des plus anciens dieux guérisseurs grecs puisqu'il est mentionné dans les tablettes en linéaire B de Knossos en Crète. Il soigna et guérit Hadès et Arès de leurs blessures de guerre. Les anciens grecs dénommaient aussi leur pivoines paeonia.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pivoine

    Photos perso d'hier et d'aujourd'hui d'un bouquet et du jardin.

    29 MAI 2009 009.jpg

    pivoine 2.jpgCHANSON DES OISEAUX
     

    Avril ouvre à deux battants

    Le printemps;

    L'été le suit, et déploie

    Sur la terre un beau tapis

    Fait d'épis,

    D'herbes, de fleurs, et de joie.

    Buvons, mangeons; becquetons

    Les festons

    De la ronce et de la vigne;

    Le banquet dans la forêt

    Est tout prêt;

    Chaque branche nous fait signe.

    Les pivoines sont en feu;

    Le ciel bleu

    Allume cent fleurs écloses;

    Le printemps est pour nos yeux

    Tout joyeux

    Une fournaise de roses.

    Victor Hugo

    29 MAI 2009 010.jpg

  • Herbes-biais de poésies: mes herbes pour l'herbier de poésie

    Mes herbiers

     

     

     

    Mon premier herbier fut  celui fait avec mon père

    Je me souviens de l’énorme presse qui je crois-venait de mon oncle-

    Je ne me souviens pas de tous les détails si ce n’est que la recherche

    D’un végétal que je n’avais pas encore était un plaisir

     

    Mon deuxième herbier fut celui de Colette et de celui qui me l’offrit

    Comme un symbole de notre contact à nous deux à la nature:

    Et de la liberté d’une femme de faire une collection d’herbes ou d’hommes

    Nature et liberté intimes, intenses, intéressantes à explorer sans limite

     

    26 septembre 2017

    herbes-biais-de-poesies

    mauvaises-herbes

    feuilles

     

    herbier-de-poesies-5983193.html

  • ”Jamais sans ma fille”

    Vers la liberté: la fille de "Jamais sans ma fille" raconte son histoire

    Par L'Express, publié le 11/09/2013 à  12:22, mis à jour à  12:28

    Vers la liberté: la fille de "Jamais sans ma fille" raconte son histoire

    Dans 'Vers la liberté', Mahtob Mahmoody (à gauche), la fille de 'Jamais sans ma fille', raconte son histoire, cette fois de son point de vue. À droite, sa mère, Betty.

     

    Éditions Gawsewitch/Balland


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/vers-la-liberte-la-fille-de-jamais-sans-ma-fille-raconte-son-histoire_1280396.html#Uq6xMsu3xB3WeLHP.99

     

    Mahtob Mahmoody, la fille de Jamais sans ma fille, raconte sa vie après la fuite d'Iran dans Vers la liberté. L'Express vous propose de découvrir le premier chapitre du livre. 


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    1988. Betty Mahmoody écrit Jamais sans ma fille. Résultat: un best-seller mondial, un succès fou en France avec trois millions d'exemplaires vendus. Forcément, l'histoire est portée sur grand écran (avec Sally Field et Alfred Molina), le film est sacré aux Oscars. 25 ans plus tard, la fille de Betty, Mahtob Mahmoody, se décide à écrire sa version des faits. 

    Sans surprise, Vers la liberté reprend donc la vie de la jeune Mahtob, 4 ans, dont le père -un médecin iranien installé depuis plusieurs années aux États-Unis, et la mère -une américaine- décident de partir en Iran pour les vacances. Une fois sur place, le cauchemar commence: le père révèle la véritable raison de ce voyage: "Maintenant, vous êtes dans mon pays. Vous devrez respecter mes règles. Vous resterez ici jusqu'à la mort". Pendant un an et demi, la fillette et sa mère seront retenus prisonnières, subissant les coups et la folie d'un père. Elles finiront par s'évader


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    Si Vers la liberté livre un nouveau regard sur cette folle histoire, celui de la fille, c'est aussi l'occasion pour Mahtob de raconter sa vie après leur fuite d'Iran: la peur de l'enlèvement, les noms d'emprunts, l'ombre menaçante (un renard) et les menaces de son père puis la célébrité de sa mère, les trahisons, la haine et les cauchemars (toujours le renard)... La force de l'espérance, aussi. Page après page, Mahtob Mahmoody décrit comment elle est parvenue à surmonter la haine de son père, à lui pardonner et à accepter sa culture perse. 

    Ci-dessous, l'extrait du premier chapitre de Vers la liberté

    TRENTE-DEUX déménagements en autant d'années. Cette dernière transition a peut-être été la plus joyeuse de toutes. Pour la première fois, je suis propriétaire. Je prends racine, je me suis décidée à rester en place... au moins plus longtemps que d'habitude... je l'espère. Assise dans mon solarium, je me prélasse dans la lumière qui entre à flots par les fenêtres. Réchauffant mes mains autour d'un mug de mon café Berres Brothers préféré, éclairci de lait, je m'interroge: Comment puis-je être aussi heureuse? 

    Ma vie a été plus mouvementée ces derniers mois. Il y a des moments où le travail et le quotidien valsent avec une telle frénésie qu'essayer de garder le rythme m'étourdit. C'est généralement au cours de ces périodes que mes cauchemars disparus refont surface. Le renard qui me pourchassait pendant mon enfance s'est volatilisé, mais le sentiment familier d'appréhension s'offre de temps à autre une petite visite nocturne. Malgré tout, là, c'est un instant de paix que je goûte. 

    Dehors les oiseaux chantent pour me remercier d'avoir récemment suspendu des mangeoires débordantes de graines. Le printemps est magnifique dans le Michigan. La neige adisparu pour dévoiler une couverture de terre d'un brun mat, teintée de mèches d'un vert jaunâtre. Près de moi, au boutdu canapé, une petite table resplendit sous l'amoncellement de colifichets de Norouz, le Nouvel An perse. Le Haft Sîn -littéralement les sept objets dont le nom commence par "s" et qu'on dispose sur une table- sert de carte de la sagesse ancestrale destinée à guider lors du passage d'une année à l'autre. La purification est la principale tâche de Norouz. Purifier sonâme de toute négativité; purifier son corps et même purifier son foyer.  

    Tout en sirotant mon café, je suis prise d'un élan ambitieux. Je ne sais si c'est lié à ce babillage de nettoyage de printemps oubien si c'est la proximité du Haft Sîn, mais aujourd'hui, c'est décidé, je m'attaque aux derniers cartons étiquetés "divers" entreposés au sous-sol. Trois mois que j'ignore ce fouillis bien caché, ça suffit. 

    En descendant l'escalier qui mène au niveau inférieur, je suis plus que ravie de me sentir propriétaire de ces marches couvertes de moquette douce. Dans la pièce vide qui deviendra un jour un bureau, je m'attarde devant la baie vitrée coulissante et examine attentivement la bande de terre presque inoccupée bordant mon patio. Les premières pointes de tulipes et de jonquilles poussent leurs têtes au travers du sol à demi gelé.Les buissons de lilas sont encore nus. J'ai hâte de remplir cet espace de fleurs et d'herbes, peut-être même de quelques plants de tomates. Cela attendra cependant un autre jour. 

    Au fond du sous-sol, une porte, bien trop facile à fermer puis à oublier, donne sur une partie inachevée de la maison, l'endroit idéal où cacher tout un fouillis. Avant même de pousser la porte, un soupir m'échappe. Il n'y a pas tant de cartons que ça à vider, me dis-je en entrant. Je me sentirai mieux une fois que ce sera fait

    Mon poste de travail m'attend. Il y a même un carton à l'extrémité de la table pliante, je n'ai qu'à l'ouvrir. Prenant le couteau posé à côté, je me lance. Le dessus du carton est rempli de papier journal chiffonné que je parcours rapidement en quête de mots croisés non résolus. N'en trouvant pas, je balance les feuilles dans la poubelle sous la table. O.K., voyons ça. Qu'avons-nous là-dedans? Le terme "divers" convient tout à fait: des lettres, des coupures de journaux, des photos, des souches de billets, le porte-clés rouge que j'ai gagné au concours de Jeunes Talents du lycée -objets divers, rassemblés sans cohérence, choses sans ou de peu de valeur autre que celle de l'attachement sentimental. Voilà pourquoi il est si difficilede vider ces cartons. Ils sont emplis de vestiges de mon passé qui ne s'intègrent pas vraiment à mon présent mais dont je ne peux me résoudre à me défaire. Je progresse en creusant au travers des couches successives, repérant des souvenirs qui couvrent ma vie passée, et je me rends compte que ça ne va pas être une affaire rapide. Je vais avoir besoin d'un fauteuil confortable et d'une autre tasse de café. Le carton posé sur la hanche, j'éteins la lumière, ferme la porte et me replie dans le solarium. 

    La première chose qui attire mon attention est un album photo. Sa couverture bleu foncé est imprimée d'une poignée d'étoiles et d'un croissant de lune jaune... parce que "Mahtob signifie clair de lune." Un sourire étire les commissures de mes lèvres au souvenir de mes amis me taquinant à ce sujet. Maman m'avait offert cet album pour rire, des années plus tôt. Au moment où je le sors du carton, une enveloppe s'en échappe, et mon esprit dérive des années en arrière jusqu'à ce jour où, pour la dernière fois, j'ai tenté d'achever cet album. 

    Je travaillais comme responsable des relations avec la collectivité pour un organisme de santé mentale du Michigan. J'aimais mon travail, mes collègues, ma ville, mon groupe d'amis excentriques. La vie était belle... incroyablement trépidante. Pourtant, je savais que vivre trop de bonnes choses pouvait parfois être insupportable. Aussi, quand l'occasion s'était présentée de quitter la ville pour un long week-end, je l'avais saisie et, sur un coup de tête, en préparant mon sac,j'y avais jeté cet album et une enveloppe pleine de photos. Pendant le vol, je m'étais affairée à transférer le paquet de photos dans l'album en me demandant pour quelle raison je ne parvenais pas à trouver cinq minutes chez moi pourcette petite tâche. Pourquoi devais-je traverser le pays avec ces photos pour réussir à les ranger dans l'album? La vie devait-elle vraiment être aussi trépidante?  

    Instinctivement, je jetais un oeil au dos des photos avant de les glisser dans les feuilles plastifiées libres de l'album. Le renard n'habitait plus mes rêves d'adulte, mais l'habitude deguetter son retour faisait partie de moi au même titre que la respiration. C'était une habitude inconsciente issue de toute une existence d'hypervigilance.  

    Depuis quelques années, maman, sentimentale jusqu'à la moelle, m'avait transmis de grosses quantités d'héritages familiaux. À chacune de ses visites, elle apportait une voiture entière de trésors de divers aspects de mon héritage -le rocking-chair de sa grand-mère... les tapis persans qui avaient rempli la maison de mon enfance... une peinture à l'huile qui avait appartenu à mon père avant que mes parents se rencontrent... le délicat service à thé iranien dont nous avions utilisé, chaque année, les soucoupes bordées d'or pour présenter les sept objets du Haft Sîn; des cartons remplis detoute une existence de photos en vrac... Au verso des photos qui marquent les premiers mois de mon existence se trouve le dessin d'un renard bondissant effrontément -le même renard que dans mes rêves. Ce n'est que sa silhouette imprimée enrouge, mais la ressemblance est manifeste. Il bondit, les pattes étirées, les oreilles en arrière, la queue allongée derrière lui, clairement à la poursuite d'une proie. Sous le dessin, en lettres majuscules, est écrit FOX PHOTO. 

    Les photos que je tenais étaient plus récentes. Elles n'avaient pas été développées chez Fox Photo. Il n'y aurait pas de prédateur sur leur verso et, pourtant, sans réfléchir, je vérifiai malgré tout. Ce n'est pas une coïncidence si cette image est celle que mon esprit a capturée pour symboliser mon père. Il était, après tout, le photographe de la famille et j'étais son modèle préféré. Les cartons et les albums qui ont fini par atterrir aujourd'hui dans ma maison sont les reflets de milliers d'instants figés dansle temps par l'objectif de son appareil photo. Ma vie aurait pu être si différente. Quelle personne serais-je devenue si les choses s'étaient déroulées selon les plans de mon père?  

    J'étais perdue dans mes souvenirs et le grondement des moteurs de l'avion quand la femme assise à côté de moi s'est penchée et a entamé la conversation. Je l'avais tout de suite remarquée au moment de l'embarquement. Sa présence était frappante, elle était habillée tout en noir à l'exception de ses escarpins à talons aiguilles imprimés léopard. Elle transportaitune besace disproportionnée et un chapeau de paille. Une paire de gigantesques lunettes de soleil haute coutureretenait ses courts cheveux blonds en arrière. Comme il m'arrive souvent, la conversation a rapidement dérivé versles livres et, avant que je m'en rende compte, je griffonnais ses conseils de lecture dans la marge du carnet de mots croisés du New York Times que j'avais emporté pour le voyage. Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, La Couleur dessentiments, L'École de détectives privés du Limpopo. Il n'a pas fallu longtemps pour que je laisse de côté l'album de photos. J'ai glissé le reste des clichés dans l'enveloppe que j'ai fourrée à l'intérieur de l'album. Cette tâche attendrait un autre jour. Je ne sais ce qu'il y a chez moi mais les gens, souvent de parfaits étrangers, ont l'habitude de m'ouvrir leur coeur. Cela fait partie de ma personnalité au moins depuis mon année de CE1. Mes amis avaient l'habitude de faire la queue à l'extrémité de la cage à poules, attendant leur tour pour venir s'asseoir sur labalançoire à côté de moi et, comme on dit dans le jargon dela psychiatrie, "exprimer leurs ressentis". Aussi peu probableque cela puisse paraître, on aurait dit qu'une bulle flottait au-dessus de ma tête avec la mention " Conseil en psychiatrie5 cents" ou que j'arborais une pancarte racoleuse autour du cou annonçant que "le docteur consultait" -dans le style du personnage de Lucy de la bande dessinée Peanuts. Il fallait aussi que cela m'arrive avec une étrangère. 

    Nous avons discuté pendant tout le vol. C'était une femme charmante, au sourire chaleureux et au regard aimable. Elle s'est avérée être agent immobilier dans une petite ville rurale près de l'endroit où j'avais grandi. Son mari et elle, me dit-elle, vivaient dans un décor pastoral paisible où elle m'invitait à venir lui rendre visite si j'avais besoin d'un refuge plus proche de chez moi. Quand l'avion a atterri, nous avions évoqué, le temps de la conversation, Le Château de verre, De l'eau pourles éléphants et Le Secret des abeilles, comme deux amies de longue date. 

    "Combien de temps dure votre escale? m'a-t-elle demandé alors que nous attendions notre tour pour nous joindre à la queue qui débarquait 

    -Environ deux heures. 

    -Bien, vous avez le temps de déjeuner alors." 

    Ce n'était pas une question. J'ai tenté de protester mais elle a insisté. Nous nous sommes dirigées vers un restaurant de fruits de mer où nous avons poursuivi notre conversation littéraire en buvant du vin et en partageant une assiette de calamars. Comme dans toute discussion, un sujet nous a menées à un autre et, de fil en aiguille, cette superbe femme a fini par me confier un épisode incroyablement douloureux de son existence. Pendant de nombreuses années, me dit-elle, elle avait porté en elle, en silence, la charge émotionnelle de cette expérience, sans même partager sa douleur avec ses plus proches amis.  

    Voyant ses yeux s'emplir de larmes, je n'ai pu m'empêcher de penser au vieux cadre noir qui était posé sur mon bureau, au travail. J'avais imprimé, sur une feuille de papier à lettres en lin couleur ivoire, les vers du Weaver's Poem. C'était, mot pour mot, le poème tel que ma chère amie, Hannah, me l'avait appris le jour de notre remise de diplôme. J'avais 18 ans etcela avait été un des jours les plus tristes de ma vie. C'étaient sans aucun doute des fils sombres que ma nouvelle amie me décrivait. Et pour chaque fil sombre, j'en suis convaincue, il y a un bienfait à trouver quelque part, visible ou pas. Je me suis demandé si elle comprenait cela. 

    "Je n'arrive pas à croire que je vous raconte tout cela, a-t-elle dit en reniflant. C'est bizarre, j'ai l'impression de vous connaître depuis des années et je me rends compte que je ne sais même pas votre nom. 

    -Je m'appelle Mahtob, ai-je répondu en souriant et entendant la main par-dessus la table. 

    -Mahtob. Quel beau nom. De quelle origine est-il? 

    -Perse 

    -Perse, comme iranien? 

    -Hmm, ai-je fait en buvant une gorgée de riesling. Monpère était originaire d'Iran. 

    - 'ai lu un livre vraiment très intéressant il y a quelques années, a-t-elle commencé et j'ai aussitôt su où cela allait nous mener. Il parlait d'une femme qui habitait dans le Michigan. Elle a épousé un Iranien. Il l'a emmenée, avec sa fille, en Iran pour voir sa famille puis il les y a séquestrées. Pour arranger les choses, c'était en temps de guerre et la ville où elles se trouvaient était bombardée. C'est une histoire vraie. Peut-on imaginer une histoire pareille? Après plusieurs tentatives et autant d'échecs, la femme a finalement réussi à s'échapper avec sa petite fille. Cette histoire était tout simplement étonnante. Il y a même eu un film. Comment s'appelait-il déjà? 

    -Jamais sans ma fille. 

    -C'est ça, Jamais sans ma fille. Vous l'avez lu? 

    -Non, répondis-je en gloussant. Je l'ai vécu!" 

    Vers la liberté, par Mahtob Mahmoody. Jean-Claude Gawsewitch, 464 p., 22,90 euros. 

     

    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/vers-la-liberte-la-fille-de-jamais-sans-ma-fille-raconte-son-histoire_1280396.html#Uq6xMsu3xB3WeLHP.99
  • Dorade à la tahitienne

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    • Temps de préparation : 15 min
    • Temps de cuisson : 20 min
    • Difficulté : Très facile
    • Type de plat : Plat

    Ingrédients

    pour 4 personnes

     

     
     

    Préparation de la recette

    Préparation de la sauce

    Découper les feuilles de bananier de façon à en entourer chaque poisson.

    Verser l’huile de coco dans un bol, râper au-dessus sur une râpe fine le gingembre, le zeste d’un citron vert, ajouter 2 cuillerées à soupe du jus de citron et saler.

    Préparation de la dorade

     

    Badigeonner de ce mélange chaque côté des poissons, les poser sur les feuilles de bananier, ajouter sur chacun 1 brin de basilic, ½ bâton de citronnelle, 1 gousse d’ail, 1 petit piment, et enfermer chaque poisson dans sa feuille. Les poser sur un gril ou une plancha et laisser cuire 10 minutes de chaque côté.

    Servir aussitôt dans la feuille de bananier, accompagné d’un quartier de citron.

    https://madame.lefigaro.fr/recettes/dorade-a-la-tahitienne-230715-97563dorade-a-la-tahitienne_0.jpg

  • Buste en bronze de Van Gogh exposé dans le jardin d'été (photo perso)

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    Né au Pays-Bas en 1853, Vincent Van Gogh est mort en 1890. Durant son court séjour à Arles, entre 1888 et 1889, il réalisa plus de 300 oeuvres, laissant pour toujours son nom lié à la Ville d'Arles.

    Dans sa correspondance, il évoque notamment les Alyscamps en ces termes :

    « …je crois que tu aimerais la chute des feuilles que j’ai faite. C’est des troncs de peupliers lilas, coupés par le cadre là où commencent les feuilles. Ces troncs d’arbres comme des peupliers bordent une allée où sont à droite et à gauche alignés de vieux tombeaux romains d’un lilas bleu. Or les sol est couvert, comme d’un tapis, par une couche épaisse de feuilles orangées et jaunes tombées. Comme des flocons de neige il en tombe toujours encore… »

    (Lettre de Vincent à son frère Théo, novembre 1988)

    http://www.patrimoine.ville-arles.fr/arles/ville.cfm?action=fiche_personnage&id_personnage=6

  • Avocat aux câpres

    34926b0be01c1095b6943a444555036c.jpgPréparation: 5 minutes

    Ingrédient pour 4 personnes

    2 cuillère(s) à café d' huile d'olive
    - 2 cuillère(s) à café de poivre
    - 2 avocat(s)
    - 4 cuillère(s) à café de câpres
    - 1 endive(s)

    A la fourchette, écrasez grossièrement la pulpe des avocats avec 4 cuillères à café de câpres et 2 cuillères à café de poivre.
    Ajoutez 4 cuillères à café d'huile d'olive et salez.
    Lavez quatre feuilles d'endive.
    Servez la préparation dans le creux des feuilles.
    Bon à Savoir : huile d'olive
    Bon à Savoir : avocat(s)
    Bon à Savoir : endive(s)

     Pulpe

    Source: i-saveurs

  • Onopordon (chardon aux ânes)




    Created by Readiris, Copyright IRIS 2005  Created by Readiris, Copyright IRIS 2005

    Onopordon acantbtum
     

    L'onopordon (de onos, âne, et pordê, pet: "pet d'âne"), commun ou assez commun en sols nitratés, surtout calcaires (bord des chemins, friches, décombres, voisinage des lieux habités), mérite aussi le titre d'ornemental. Bisannuel, de culture facile (on le reproduit de graines récoltées à la maturité; elles sont alors grises maculées de noir), on le plantera par pieds isolés dans un parterre, ou dans une grande rocaille, et de la magnifique rosette blanchâtre de première année montera jusqu'à 2 m une robuste tige ailée portant de gros capitules de fleurs pourpées.
    Cette belle plante, appelée aussi chardon à feuilles d'acanthe, herbe aux ânes, a plus d'un usage. Médicinal d'abord: la racine, surtout apéritive et stomachique, aurait les indications des carlines ; on a employé sa décoction dans les maladies vénériennes. A l'extérieur, le suc des feuilles a été utilisé sur les dermatoses d'origine parasitaire et même sur les ulcères, paraît-il avec succès, mais nous manquons de données récentes sur ses effets précis. L'onopordon fait aussi partie des plantes alimentaires sauvages: ses capitules non épanouis se mangent, bouillis, à la façon de l'artichaut dont ils ont à peu près le goût (seul le réceptacle est utilisable car les bractées ne sont nullement charnues !) ; les racines jeunes sont bonnes cuites à l'eau et servies au beurre; on peut aussi manger la côte principale des feuilles jeunes, épluchée et apprêtée comme le cardon.
    Les akènes sont une excellente nourriture pour la volaille. Ils renferment 25 % d'huile bonne à brûler, qui ne se fige qu'à - 13 oc. Les Espagnols, autrefois, en raclant légèrement les poils des feuilles, obtenaient, après séchage, une sorte d'amadou qui prend feu très facilement sous le briquet.

    http://www.poivrecayenne.com/plantes_medicinales/Onopordon.htm

  • Végétal et minéral

    15 août 2010 019.jpg

    Arbre et pierre

    Pierre ancienne

    Et feuilles nouvelles

    Entre ciel et terre.

     

    21 août 2010

     

    Photo perso à la Garde Adhémar le 15 août 2010

    Pour lire  la suite et d'autres textes de moi, cf. mes 13 livres en vente sur ce blog.

  • Parmi les ”66 plus belles poésies” que j'ai lues

    Mes_66_bellespoesies-a7071.jpgLes sanglots longs
    Des violons
    De l'automne
    Blessent mon coeur
    D'une langueur
    Monotone.

    Tout suffocant
    Et blême, quand
    Sonne l'heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens
    Et je pleure

    Et je m'en vais
    Au vent mauvais
    Qui m'emporte
    Deçà, delà,
    Pareil à la
    Feuille morte.

    Paul Verlaine, "Poèmes saturniens"

     

    Cette note a été selectionnée par Lartino:

    http://www.lartino.fr/parmi-66-plus-belles-poesies-pn1124.html

  • Echange de recettes

     

    NGREDIENTS : Une pincée du cas-vanel ,une à deux feuilles de lauria , 500 gr de coyotte

     

    Mettez le tout dans une cas-terrine , ajoutez y un peu de mortier ,faire cuire sans faire bouillonner

    tout cela à petit feu ,le tour est joué !!!après  quelques journées et vous recevrez un mail pour tout dé"mailer"

     

    Bon à petit

    AL

    http://maury.al.over-blog.fr/

     

  • ELUARD : La terre est bleue comme une orange (L'amour la poésie, 1929)

    La terre est bleue comme une orange
    Jamais une erreur les mots ne mentent pas
    Ils ne vous donnent plus à chanter
    Au tour des baisers de s'entendre
    Les fous et les amours
    Elle sa bouche d'alliance
    Tous les secrets tous les sourires
    Et quels vêtements d'indulgence
    À la croire toute nue.

    Les guêpes fleurissent vert
    L'aube se passe autour du cou
    Un collier de fenêtres
    Des ailes couvrent les feuilles
    Tu as toutes les joies solaires
    Tout le soleil sur la terre
    Sur les chemins de ta beauté.

  • Les déshérités», le livre que Najat Vallaud- Belkacem doit lire avant la rentrée

    «Les déshérités», le livre que Najat Vallaud- Belkacem doit lire avant la rentrée

     

    FIGAROVOX/BONNES FEUILLES - La culture n'est pas un ornement. Elle seule peut, selon François-Xavier Bellamy, apaiser les tensions qui traversent la société. Elle est aujourd'hui menacée et combattue, surtout à l'école, plaide-t-il dans « Les déshérités ou l'urgence de transmettre». Morceaux choisis.

  • Bellamy : «Je ne crois pas au choc des cultures, mais au choc des incultures»

    Bellamy : «Je ne crois pas au choc des cultures, mais au choc des incultures»

     

    Bellamy : «Je ne crois pas au choc des cultures, mais au choc des incultures»

    FIGAROVOX/BONNES FEUILLES - Le nouveau ministre de l'Education nationale ferait bien de lire l'ouvrage de François -Xavier Bellamy, Les déshérités ou l'urgence de transmettre, un texte décisif pour prendre la mesure de la crise de la culture contemporaine. Extrait.

  • Soupe froide concombre et radis

    Soupe froide concombre et radis

    INGRÉDIENTS

    PRÉPARATION

    1. Faites bouillir 50 cl d’eau dans une casserole, pelez le(s) concombre(s), faites cuire les épluchures 3 mn et égouttez-les.

    2. Faites chauffer 1 l d’eau salée dans la casserole.

    3. Lavez les radis, coupez-les en rondelles très fines, mettez-les dans un bol d’eau froide et réservez les feuilles.

    4. Coupez le(s) concombre(s) en morceaux en retirant le cœur et les pépins, faites-les cuire avec les feuilles de radis dans l’eau bouillante pendant 15 mn.

    5. Mixez la soupe à l’aide d’un mixeur plongeant en ajoutant les épluchures, la menthe, le jus de citron, le fromage blanc et du poivre.

    6. Laissez refroidir et réservez au frais. Servez la soupe de concombre dans des bols avec les rondelles de radis. Ajoutez éventuellement quelques fleurs de carotte sauvage ou de coriandre.

    L'ASTUCE

    Vous pouvez remplacer le fromage blanc par de la crème fraîche ou de la purée d’amande blanche dans les mêmes proportions.

    https://www.elle.fr/Elle-a-Table/Recettes-de-cuisine/Soupe-de-concombre-et-radis-1285332

  • Mon texte inédit sur ce blog:Tous poètes

    Semaine du 29 janvier au 4 février 2018 - Tous poètes


    En conservant uniquement le dernier mot de chaque vers du poème d' Antoine-Vincent Arnault "La feuille", nous vous proposons de créer votre propre poème sur le thème de votre choix.

    Nul besoin d'alexandrins, faites vous plaisir et faites nous rire, frissonner ou pleurer.

    Votre "feuille" devra nous parvenir avant le dimanche 4 février minuit à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com

    De ta tige détachée
    Pauvre feuille desséchée
    Où vas-tu ? — Je n'en sais rien
    L'orage a frappé le chêne 
    Qui seul était mon soutien
    De son inconstante haleine
    Le zéphyr ou l'aquilon 
    Depuis ce jour me promène 
    De la forêt à la plaine
    De la montagne au vallon
    Je vais où le vent me mène
    Sans me plaindre ou m'effrayer, 
    Je vais où va toute chose
    Où va la feuille de rose 
    Et la feuille de laurier.

    http://impromptuslitteraires.blogspot.fr/

    De la France détachée,

    Je n’ai  pu  trouver la cascade  desséchée,

    Rentrée dans mon pays, je n’avais plus rien.

    Plus de palmier, mais le chêne

    Il ne faut pas dire que j’ai eu peu de soutien.

    Je pédalais dans la Drôme des collines à perdre haleine,

    Le vent s’engouffrait dans la vallée du Rhône, l’aquilon

    Est-il plus porteur que ce désordre que je promène ?

    Des  courants froids de l’Atlantique à la plaine

    Champenoise, de Casablanca au vallon

    Des bulles dorées, la curiosité me mène

    A lire et marcher jusqu’à m’effrayer,

    Tant de livres et chaque chose

    A découvrir alors que le temps de la rose

    Est plus court que de la gloire le laurier.

  • J'ai commencé hier soir: Le dernier message(médiathèque best seller)

    Le dernier message par Beuglet

    Nicolas Beuglet

    Edité par XO éditions. [Paris] , DL 2020

    Voulez-vous vraiment connaître la vérité ? Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d'angoisse et de folie... Ile d'Iona, à l'ouest de l'Ecosse. des plaines d'herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du "Chemin des morts", la silhouette grise du monastère. Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d'être retrouvé assassiné. Son corps mutilé de la plus étrange des façons. C'est l'inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l'enquête. Après un an de mise à l'écart, elle joue sa carrière, elle le sait. Sous une pluie battante, Grace pousse la lourde porte du monastère. Elle affronte les regards fuyants des cinq moines présents. De la victime, ils ne connaissent que le nom, Anton. Tous savent, en revanche, qu'il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Un cabinet constellé de formules savantes... Que cherchait Anton ? Pourquoi l'avoir éliminé avec une telle sauvagerie ? Alors qu'elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d'une des énigmes les plus vertigineuses de l'humanité repose tout entière sur ses épaules...

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/457755/le-dernier-message-nicolas-beuglet

  • Les 50 ans de la collection Poésie / Gallimard

    Crée en mars 1966, la collection dirigée par André Velter fête ses 50 ans.   
    Avec plus de cinq cents titres publiés, cette collection au format de poche, entièrement vouée à la poésie, s’attache à mettre en résonance les poèmes d’aujourd’hui avec ceux de tous les siècles passés. Les œuvres des poètes classiques, comme celles des grands contemporains, sont ainsi proposées aux lecteurs à un prix de collection populaire, mais dans une présentation élégante, attrayante, inventive, qui incite à les garder en bibliothèque. Pour la plupart des auteurs consacrés la règle est de donner leurs recueils en version intégrale. Apollinaire, Cendrars, Breton, Éluard, Aragon, Desnos, Saint-John Perse, aussi bien que Villon, Verlaine, Laforgue, Charles Cros ou Lautréamont sont donc publiés avec toutes les garanties qu’offrent des éditions critiques : c’est exemplairement le cas de Baudelaire, Nerval, Mallarmé ou Pierre Reverdy. Le domaine étranger est largement représenté, parfois dans des éditions bilingues, par Blake, Whitman, Rilke, Garcia Lorca, Alberti, Borges, Pasternak, Coleridge, Keats, Milton, Shelley, Dickinson, Holan, Trakl, Neruda, Akhmatova, Maïakovski, Tsvétaïéva, Sylvia Plath, Ted Hughes, Ingeborg Bachmann, Juan Gelman. Et la rencontre de Char, Jouve, Michaux, Catherine Pozzi, André Frénaud, Guillevic, Aimé Césaire, Yves Bonnefoy, Philippe Jaccottet, André du Bouchet, Jacques Dupin, Michel Butor, Jacques Réda, Lorand Gaspar, Bernard Noël, Jacques Roubaud, François Cheng ou Alain Jouffroy avec Charles d’Orléans, Louise Labé, Maurice Scève, Ronsard, Théophile de Viau, Rimbaud ou Valéry, comme avec la poésie arabe  (Adonis, Darwich),  bengalie  (Tagore), indienne (Kabîr, Kolatkar), persane (Omar Khayam), turque (Hikmet), grecque (Cavafis, Séféris, Elytis, Ritsos, Kiki Dimoula), italienne (Gaspara Stampa, Ungaretti, Montale, Luzi), portugaise (Camões, Pessoa, Ramos Rosa, de Andrade, Helder, Judice), suédoise (Tranströmer), finlandaise (Holappa), brésilienne, chinoise, russe, yiddish ou tchèque, donne à cette collection l’allure d’un périple dans la poésie universelle. Aux anthologies de référence, qui suivent le rythme des siècles, s’ajoutent maintenant des ouvrages qui privilégient d’autres approches, soit en célébrant une forme (Soleil du Soleil – le sonnet de Marot à Malherbe -, Haiku – anthologie du poème court japonais -, ou Les Poètes du Tango), soit en ressuscitant un lieu (Les Poètes du Chat Noir), soit en évoquant un dessein éditorial (Mon beau navire ô ma mémoire – un siècle de poésie française, Gallimard 1911-2011), soit en renouant avec une aventure fulgurante (Les Poètes du Grand Jeu), soit en escortant ceux qui veulent courir le monde (Poètes en partance – de Charles Baudelaire à Henri Michaux), soit en faisant place à une expérience jubilante (L’OuLiPo), soit en revisitant les rapports constants entre poésies et chansons (Je voudrais tant que tu te souviennes – poèmes mis en chansons de Rutebeuf à Boris Vian), soit en convoquant les désirs (Éros émerveillé – anthologie de la poésie érotique française), soit en imaginant un ensemble d’un genre inédit (Lycophron et Zétès de Pascal Quignard). Une attention particulière est également réservée aux Grands Singuliers qui, à la suite d’Hölderlin, ont décidé d’habiter poétiquement le monde, quitte à en souffrir, quitte à en mourir : Antonin  Artaud, Roger Gilbert-Lecomte, Henri Pichette, Armand Robin, Jean Genet, Pier Paolo Pasolini, Jean-Pierre Duprey, Paul Celan, Ghérasim Luca. Quant aux créations les plus actuelles, elles sont accueillies sans souci d’école ni de parti pris esthétique, avec la volonté de présenter le panorama le plus diversifié et le plus vaste possible. C’est pourquoi Christian Bobin, Guy Goffette, Ludovic Janvier, Abdellatif Laâbi côtoient ici Jean-Pierre Verheggen, Jacques Darras, Zéno Bianu, Valère Novarina, Franck Venaille, ou encore Jean-Pierre Lemaire, Michel Houellebecq, Jean Ristat, et beaucoup d’autres… Établis et commentés par les meilleurs spécialistes, tous ces recueils, classiques ou non, de Sapphô à nos jours, offrent à la fois aux étudiants d’indispensables instruments de travail et d’inépuisables sujets de recherches. D’autant que les progrès techniques permettent de réaliser désormais d’authentiques exploits éditoriaux : l’intégrale de La légende des siècles de Hugo, l’édition bilingue de l’ensemble de La Comédie (enfer . purgatoire . paradis) de Dante, ou l’anthologie des Poètes de la Méditerranée qui explore vingt-quatre pays à travers dix-sept langues. Aussi, des livres rares, somptueusement illustrés : Lettera amorosa de René Char, Georges Braque et Jean Arp, Les Mains libres de Paul Éluard et Man Ray, L’effilage du sac de jute de René Char et Zao Wou-Ki, Glossaire j’y serre mes gloses suivi de Bagatelles végétales de Michel Leiris, André Masson et Joan Miro. Ainsi, un volume de Poésie/Gallimard peut-il aider à passer un examen ou à rédiger un mémoire tout en demeurant un incomparable viatique : le plus tonique des compagnons de voyage, d’évasion, de méditation, de révolte et de rêverie.

      

     

    Calendrier

     le 21 janvier 2016, rencontre – lectures  au CNL autour de la collection Poésie/Gallimard, en présence d’André Velter et de : Zéno Bianu, Xavier Bordes, Jacques Darras et Abdellatif Laâbi. La rencontre sera animée par Jean-Claude Perrier

    le 25 février 2016, rencontre – lectures  au CNL autour de la collection Poésie/Gallimard, en présence d’André Velter et de : Olivier Barbarant, Alain Duault et Vénus Khoury-Ghata. La rencontre sera animée par Jean-Claude Perrier

     

    10 titres appartenant au fonds de Poésie/Gallimard vont être spécialement réimprimés  en édition collector sous de nouvelles couvertures:    
    Paul Eluard, Capitale de la douleur  
    Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou  
    Francis Ponge, Le Parti pris des choses  
    Louis Aragon, Le Roman inachevé  
    René Char, Fureur et mystère  
    Saint-John Perse, Eloges  
    Henri Michaux, Plume
    Federico Garcia Lorca, Poète à New York suivi de Chant funèbre pour I.S. Méjias et de Divan du Tamarit  
    Pablo Neruda, Vingt poèmes d'amour  
    Haïku, anthologie du poème court japonais

     

    Historique de la collection

    En 1953, la Librairie Hachette lance Le Livre de Poche. Les ouvrages les plus diffusés du fonds Gallimard, notamment les romans de Gide, Malraux, Saint-Exupéry, Camus, Sartre, etc, prennent immédiatement place dans cette collection. Seuls quelques poètes (Apollinaire, Éluard, Prévert) y sont accueillis. C’est pourquoi Claude Gallimard imagine, en 1966, de créer un espace autonome exclusivement destiné à la poésie. Décision remarquable, qui anticipe de cinq ans la rupture avec Hachette et le lancement de Folio en 1972.  L’idée de Claude Gallimard était simple, mais dans le contexte de l’époque tout à fait audacieuse : publier en format de poche (sur beau papier et avec une maquette inventive de Massin, d’inspiration warholienne), les grands poètes de sa maison d’édition. Voici, par ordre de parution, les noms des premiers publiés : Éluard, Garcia Lorca, Mallarmé, Apollinaire, Claudel, Valéry, Aragon, Queneau, Supervielle, Breton, Larbaud, Jouve, Saint-John Perse, Char, Ponge… À l’exception de Mallarmé, qui bien sûr était dans le domaine public, tous sont sous copyright Gallimard. La préparation et la première programmation de la collection ont été le fait d’Alain Jouffroy et de Robert Carlier. Alain Jouffroy, poète, romancier, critique d’art, était membre du comité de lecture de Gallimard. Robert Carlier avait assuré la direction littéraire du Club français du livre : il devait assez vite prendre seul la responsabilité de l’entreprise, en assurer le suivi éditorial pendant cinq ans en respectant strictement le « cahier des charges » initial : programmer les œuvres poétiques majeures éditées par
    Gallimard au XX° siècle. Quant à Alain Jouffroy, sa présence devait perdurer à travers les préfaces qu’il allait consacrer à Aragon, Artaud, Breton, Leiris ou encore Jean-Pierre Duprey.  André Fermigier, agrégé de lettres, professeur d’histoire de l’art et critique d’art, prit la direction de la collection à un moment crucial : après la rupture des relations commerciales entre Gallimard et Hachette en 1971, ce qui mettait fin à la collection Le Livre de poche classique, jusque là exploitée en commun. D’où l’entrée quasi immédiate, au catalogue de Poésie/Gallimard, de Baudelaire, Hölderlin, Rimbaud, Lautréamont, Vigny, Hugo, Corbière, Verlaine, Villon, etc. À partir de cette date, la collection ne se limite plus au fonds Gallimard, même si les contemporains désormais programmés continuent d’en être issus, y compris les poètes étrangers. Jusque là, il n’y avait eu que Garcia Lorca, Tagore et Octavio Paz à être retenus, arrivent alors Neruda, Rilke, Pavese, Pasolini, Machado...  Jusqu’en 1988, André Fermigier, assisté de Catherine Fotiadi, développe la collection avec les grands poètes classiques de la littérature française et de la littérature mondiale, avec aussi Guillevic, Frénaud, Bonnefoy, Césaire, Jaccottet, Lorand Gaspar, Édouard Glissant, Armand Robin, Georges Perros, Jacques Roubaud et tant d’autres. À noter que le format des livres a changé, s’apparentant à celui des Folio, perdant 4 millimètres de large et en gagnant 12 en hauteur.  En 1989, c’est Jean-Loup Champion, écrivain et critique d’art, qui succède brièvement à André Fermigier, avant que Marc de Launay, philosophe et traducteur d’allemand, ne poursuive l’aventure de 1992 à 1997. Pendant ces années là, une mutation de la collection est amorcée. Si les auteurs Gallimard sont toujours privilégiés (Pichette, Claude Roy, Réda, Dadelsen, Jabès), des poètes venus d’autres maisons d’édition entrent au catalogue (Norge, Sabatier, Bernard Noël, Calaferte, André du Bouchet), et il en va de même pour les poètes étrangers (Adonis, Valente, Ramos Rosa, Hofmannsthal, Holappa, Trakl, Celan). En arrivant en 1998, André Velter, poète, essayiste, homme de radio, amplifie le mouvement. Tout en continuant d’explorer les œuvres de ceux qui sont devenus « les grand classiques du XX° siècle », par exemple en ajoutant des titres d’Aragon (Le Fou d’Elsa, Elsa), d’Artaud (Pour en finir avec le jugement de Dieu, Suppôts et suppliciations), et ainsi de suite jusqu’à Valéry (Poésie perdue), il  multiplie les approches originales comme avec Ghérasim Luca, Pierre Albert-Birot, François Cheng, Jean-Pierre Duprey, Lubicz-Milosz, Gaston Miron, Marie Noël, Christian Bobin, Pascal Quignard, Valère Novarina… Et cela concerne plus encore les poètes étrangers dont les recueils nécessitent souvent la commande de traductions inédites, d’où un changement majeur : la collection n’est plus seulement un passage en « poche » d’ouvrages pré-existants, mais elle suscite d’emblée des livres pour son propre compte. Il suffit d’évoquer les volumes consacrés à Constantin Cavafis, Nâzim Hikmet, Anna Akhmatova, Ingeborg Bachmann, mais aussi à William Blake ou à Quevedo pour suggérer la mesure d’un tel engagement. En plus d’être le lieu privilégié des rééditions poétiques, Poésie/Gallimard devient donc un lieu de création, voire de re-création. Ainsi, des ouvrages déjà publiés sont-ils entièrement revus, augmentés, repensés afin d’offrir de véritables éditions critiques. C’est exemplairement le cas de Baudelaire, Nerval, Mallarmé, également de Reverdy, également d’Yves Bonnefoy, Jacques Dupin et Michel Deguy qui ont vu leurs œuvres littéralement « réarchitecturées ».  Par ailleurs, les progrès techniques ayant ouvert de nouvelles perspectives, il est désormais possible (grâce à un papier quasi Bible et à une colle résistante et souple) de réaliser impeccablement des livres de « poche » de 1500 pages. Sans cela, il n’aurait pas été imaginable d’inscrire au catalogue l’intégrale de La légende des siècles de Hugo, l’intégrale de Feuilles d’herbe de Whitman, l’intégrale bilingue de La Comédie (enfer . purgatoire . paradis) de Dante. Et sur un autre registre, une translation en « poche » d’ouvrages de haute bibliophilie, n’aurait pas non plus été envisageable, avec des reproductions ne trahissant pas les lithographies ou les gravures des artistes : Lettera Amorosa de René Char, Georges Braque et Jean Arp, Les Mains libres d’Éluard et Man Ray, Effilage du sac de jute de René Char et Zao Wouki, Glossaire j’y serre mes gloses, de Michel Leiris, André Masson et Joan Miro. Quant à la présence des auteurs vivants, elle obéit à l’un des buts essentiels de la collection : mettre au contact l’ensemble des grandes œuvres du passé avec celles qui, aujourd’hui, sont parmi les plus représentatives et les plus singulières, d’Adonis à Franck Venaille, Philippe Jaccottet à Jean-Pierre Verheggen, de Tahar Ben Jelloun à  Yves Bonnefoy, Christian Bobin, Michel Butor, François Cheng, Georges-Emmanuel Clancier, William Cliff, Michel Deguy, Philippe Delaveau, Kiki Dimoula, Hans Magnus Enzensberger, Lorand Gaspar, Guy Goffette, Pentti Holappa, Michel Houellebecq, Ludovic Janvier, Alain Jouffroy, Nuno Judice, Gérard Macé, Jean-Michel Maulpoix, Bernard Noël, Valère Novarina, Pierre Oster, Pascal Quignard, Lionel Ray, Jacques Réda, Jean Ristat, Jacques Roubaud, Paul de Roux, Jude Stéfan et Kenneth White, désormais rejoints par Olivier Barbarant, Zéno Bianu, Xavier Bordes, Jacques Darras, Alain Duault, Emmanuel Hocquard, Vénus Khoury-Ghata, Anise Koltz, Abdellatif Laâbi, Jean-Pierre Lemaire, Richard Rognet et James Sacré. Une telle énumération suffit à souligner combien l’ensemble du champ poétique, dans sa diversité, dans sa richesse, dans ses lignes de fracture aussi, se retrouve en Poésie/Gallimard.

    http://www.scoop.it/t/poezibao

  • Le Journal des Arts

    ÉVÉNEMENT Vendredi 13 février 2015

     

    Une secrétaire d'Etat belge veut une « étude systématique » sur les œuvres d’art pillées par la France entre 1794 et 1815

    BRUXELLES (BELGIQUE) [13.02.15] – Elke Sleurs, la secrétaire d’Etat belge à la Politique scientifique veut entreprendre une « étude systématique » sur le patrimoine artistique pillé par l’armée française pendant la Révolution et la période napoléonienne. PAR Cléo Garcia

    Lire la suite >>

    Les brèves

    Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem présentent leur « feuille de route » pour l’éducation artistique et culturelle

    PARIS [13.02.15] – Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem ont présenté une « feuille de route conjointe » pour [...]

    Fleur Pellerin nomme Olivier Meneux à la tête du projet de Villa Médicis à Clichy-Montfermeil

    PARIS (FRANCE) [13.02.15] – Olivier Meneux, actuellement directeur général de Ciclic, l'agence régionale du Centre pour le [...]

  • Rétro 2021:Mort de Patrick Juvet, interprète romantique et vedette du disco dans les années 1970(comme tout ce que j'aim

    Lire Le Figaro en PDF en ligne

     

    https://www.la-croix.com/

    https://www.lefigaro.fr/

    Le Figaro et ses magazinesEn voir plus 

    https://www.liberation.fr/

    hier aussi exceptionnellement pour un événement

    Coco, les feuilles fortes

    Aujourd'hui exceptionnellement pour un événement

    https://www.lemonde.fr/

     

    2021-03-31

     

    https://www.lopinion.fr/

    https://www.leprogres.fr/

    https://www.lesechos.fr/

     

    Le 14 avril 1997, le chanteur suisse Patrick Juvet lors d’un concert à L’Olympia, à Paris.Le 14 avril 1997, le chanteur suisse Patrick Juvet lors d’un concert à L’Olympia, à Paris. 

     

    02/04/2021 08:33

  • L'Arbre aux corbeaux (côte de la mer Baltique) (vu il y a un mois à Paris)

    Le chêne, frappé par le temps, enraciné dans un tumulus de l'époque des Huns (" Hühnengrab"), évoque la vaine gloire du héros païen enseveli là. Oiseaux noirs, feuilles mortes, souches aux formes menaçantes sont signe de mort et d'adversité ; le paysage lumineux du fond, avec Arkona au loin (île de Rügen), évoque au contraire l'espoir chrétien de la vie éternelle.

    http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=8645