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Première ville à accueillir trois fois les Jeux olympiques depuis l’ère moderne, Paris s’apprête à recevoir en grande pompe les délégations du monde entier, l’été prochain. À un an de cet événement mondial, ô combien commenté, L’Hebdo souhaite regarder dans le rétroviseur et raconter les Jeux de 1924. Cent ans ont passé avec son lot de révolutions culturelles, économiques ou sociétales. Pourtant, il existe certains parallélismes flagrants entre ces Jeux et ceux qui se profilent à l’horizon. En racontant le siècle dernier, l’héritage de 1924 semble, aujourd’hui encore, être visible. «L’histoire ne se répète pas, elle bégaie», selon la citation généralement attribuée à Karl Marx. Une chose est certaine:à Paris, l’histoire olympique a toujours quelque chose d’incroyable.
Littérature étrangère:nos 6 coups de cœur à lire cet été
Envie de lire cet été ? Les spécialistes de L’Hebdo vous livrent chaque semaine leurs conseils, fruits de leurs lectures de l’année. Ce week-end, la littérature étrangère.
Avant qu’il ne retrouve sa place dans la sacristie de la cathédrale, le trésor de Notre-Dame de Paris fait l’objet d’une exposition au musée du Louvre, en charge de sa conservation depuis l’incendie. Ce hors-série retrace l’histoire mouvementée du trésor, de ses origines médiévales à sa disparition durant la Révolution, jusqu’à sa reconstitution au XIXe siècle qui voit la création de chefs-d’œuvre d’orfèvrerie imaginés par Viollet-le-Duc.
Au sommaire :
-Une histoire millénaire et méconnue : De ses origines médiévales à son éblouissante renaissance au xixe siècle, le trésor de Notre-Dame de Paris porte le récit d’une histoire passionnante. Entretien avec Jannic Durand et Anne Dion-Tenenbaum, commissaires de l’exposition au musée du Louvre. -Culte des reliques et trésors d’église : Au Moyen Âge, l’accumulation de richesses et d’instruments liturgiques précieux au nom de Dieu sert les appétits de pouvoir des prélats tout en exaltant la dévotion des fidèles. La vénération des reliques donne également lieu à la création de pièces extraordinaires. -Le trésor de Notre-Dame avant la Révolution : Il n’en reste quasiment rien aujourd’hui. Pourtant, au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, le trésor de la cathédrale parisienne était l’un des plus beaux de France. Inventaires, manuscrits et sources illustrées permettent d’imaginer sa magnificence passée. -Viollet-le-Duc et le renouveau gothique : L’image longtemps dépréciée du Moyen Âge n’a plus cours au XIXe siècle. Architecte autodidacte et féru d’architecture gothique, Viollet-le-Duc devient le fer de lance de la restauration des monuments médiévaux. Son approche rationaliste aura une influence déterminante sur les générations futures. -Le trésor ressuscité au XIXe siècle : Le regain catholique inauguré par le Concordat signe la renaissance du trésor de Notre-Dame de Paris, qui s’enrichit de regalia, dons royaux et princiers, commandes exceptionnelles. Le travail conjugué de Viollet-le-Duc et de « son » orfèvre Poussielgue-Rusand marque l’apogée de ce renouveau. -Portfolio : Focus sur quelques pièces exceptionnelles du trésor de Notre-Dame créées au XIXe siècle, des instruments du sacre de Napoléon Ier jusqu’aux somptueux objets liturgiques et reliquaires dessinés pour beaucoup par Eugène Viollet-le-Duc et réalisés par les plus grands orfèvres du temps.
Entretien, études d’œuvre, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « Le trésor de Notre-Dame de Paris » au musée du Louvre en préparation ou en complément de votre visite !
Lorsqu'un problème préoccupe, on le porte en soi. Et, un beau ,jour, la solution apparaît. D'autres fois, elle se confirme inopinément au tournant de la rue. Ainsi, cet échafaudage dressé devant les façades des Magasins du Bon Marché, confirme, dans ses dimensions, la thèse d'une échelle nouvelle à conférer aux immeubles des villes. Il semble que les maisons doivent s'éloigner de plus en plus des rues, les espaces devenant de plus en plus vastes, les constructions devront prendre de la hauteur, doubler, tripler leur hauteur. Et dans ces conditions, le module architectural fixé ,jusqu'ici aux 3 ou 4 mètres de hauteur des appartements ordinaires, devra grandir. Des conditions de plans fourniront de nouvelles conditions architecturales et un module probablement double, de 6 à 7 m de hauteur. La construction du "Pavillon de l'Esprit Nouveau" à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs à Paris fut une véritable épopée: pas d'argent, pas de terrain, et interdiction par la Direction de l'exposition de réaliser le programme arrêté.
Ce programme: nier l'Art Décoratif. Affirmer que l'architecture s'étend du moindre objet d'usage mobilier à la maison, à la rue, à la ville, et encore au delà. Montrer que l'industrie créée par sélection (par la série et la standardisation) des objets purs. Affirmer la valeur de l'œuvre d'art pure. Montrer les transformations radicales et les libertés nouvelles apportées par le ciment armé ou l'acier dans la conception de l'habitation de ville. Montrer qu'un appartement peut être standardisé pour satisfaire aux besoins d'un homme "de série". La cellule habitable pratique, confortable et belle, véritable machine à habiter, s'agglomère en grande colonie, en hauteur et en étendue.
Le pavillon sera donc une "cellule" d'immeubles-villas construite entièrement comme si elle se trouvait à 15 m au-dessus du sol. Appartements et jardins suspendus. Mais une annexe, la rotonde, contiendra de vastes études d'urbanisation : deux grands dioramas de 100 m; l'un, celui de la Ville contemporaine de 3 millions d'habitants" de 1922, l'autre, celui du Plan "Voisin" de Paris, proposant la création d'une cité d'affaires au centre de Paris. Aux murs, (les études approfondies, de gratte-ciel, de lotissements à redents, à alvéoles, et de quantité de types nouveaux d'architecture qui sont la conséquence fatale de vues orientées vers l'avenir.
La direction des Services d'Architecture de l'exposition, usant de ses pouvoirs, a manifesté la plus grande hostilité. Elle s'est opposée à la réalisation de ce programme. Il a fallu la présence du Ministre des Beaux-Arts (1925), M. de Monzie, venant inaugurer le Pavillon, pour faire tomber la palissade de 6 mètres que la Direction de l'Exposition avait élevée tout autour pour le mettre hors de la vue des visiteurs. Le jury international de l'exposition voulant décerner la plus haute récompense à ce pavillon, son vice-président y opposa son veto, déclarant "qu'il n'y avait pas là d'architecture" ; (c'était pourtant un homme de grande valeur, un grand architecte d'avant-garde lui-même!).
On s'aperçoit en 1929 que le pavillon de l'Esprit Nouveau a servi de point de ralliement aux nouveaux décorateurs, marquant ainsi un tournant de l'évolution architecturale. Un nouveau terme a remplacé le mot de mobilier; ce terme incarnait les traditions accumulées et les usages périmés. Le mot nouveau, c'est l'équipement de la maison. L'équipement, c'est, par l'analyse du problème, classer les divers éléments nécessaires à l'exploitation domestique. Remplaçant les innombrables meubles affublés aux formes et aux noms variés, des casiers standard sont incorporés aux murs ou appuyés au mur, disposés en chaque endroit de l'appartement où s'effectue une fonction quotidienne précise, équipés à l'intérieur suivant leur destination exacte (Penderie, linge de corps, linge de maison, vaisselle, verrerie, bibelots, bibliothèque, etc.) : ils sont réalisés non plus en bois, mais en métal, dans les ateliers où l'on construit jusqu'ici les meubles de bureau. Les casiers constituent à eux seuls le mobilier de la maison laissant un maximum de place disponible dans la pièce. Les sièges seuls demeurent et les tables.
L'étude des sièges et des tables conduit à des conceptions entièrement neuves, non point d'ordre décoratif, mais d'ordre fonctionnel; l'"étiquette" a été supprimée par l'évolution des mœurs ; il est possible de s'asseoir de bien des manières et c'est à ces diverses manières de s'asseoir que doivent répondre les nouvelles formes de siège que la construction métallique en tubes ou en tôle permet de réaliser saris difficulté; la construction de bois traditionnelle limitait des initiatives.
Equiper la maison ? Il fallait y songer. Ce classement se fixe au cours de conférences, de rédaction d'articles, de conversation. C'est un système nouveau d'organisation domestique.
A l'occasion d'une conférence sur l'ironie intitulée "Paris ne finit jamais", un écrivain décide de revenir sur ses jeunes années passées à Paris, au cours desquelles, logé par Marguerite Duras, il a fait ses classes de littérature. Obsédé par l'ombre tutélaire d'Ernest Hemingway, s'y inscrivant en négatif, il revient sur ces années de déambulation dans les rues de la capitale, de doute, d'abîme. Avec ce roman en forme de miroir, Enrique Vila-Matas s'inscrit dans la lignée des écrivains exilés, interroge la création, la difficulté à inventer encore lorsque tout a déjà été écrit, et décortique l'ambition qui fabrique un artiste.
Luigi Ghirri (1943-1992) entreprend dès les années 70 de traduire le monde contemporain en couleur, à une époque où seule la photographie en noir et blanc était reconnue dans le monde de l’art. L’artiste Italien a oeuvré dans la province de Reggio Emilia où il est né et où il a vécu. Tournant le dos aux édifices baroques et aux monuments antiques de la péninsule, il a cadré les fêtes foraines, les cabanes de plages, les maisons sans qualité en périphérie des villes… Au premier abord, les images frontales peuvent paraitres anodines, mais elles sont en réalité moins innocentes qu’il n’y parait. Luigi Ghirri éprouve une fascination pour les affiches, les posters, les cartes postales, les papiers peints paysagers des restaurants, qui saturent notre regard. Chacune de ses compositions s’interroge sur le statut de l’image dans notre société et de nourrir un questionnement entre le vrai et l’artifice. Derrière ses chromos poétiques se déploie une œuvre réflexive qui a bouleversé les codes de la photographie du XXème siècle.
Jeu de Paume "Institution culturelle emblématique du jardin des Tuileries, le Jeu de Paume est un centre d’art et un lieu de référence pour la diffusion de l’image des XXè et XXIè siècles, sous toutes ses formes : photographie, vidéo, art plastique, cinéma, création en ligne… Le Jeu de Paume a vocation à produire ou coproduire des expositions et des publications, mais aussi à organiser des cycles de cinéma, des colloques, des séminaires et des activités éducatives. En offrant une visibilité à des artistes reconnus, méconnus ou émergents, cette institution confronte images fixes et animées, récits historiques et expérimentations contemporaines. "
Arrivé à Paris en 1811, le peintre Ary Scheffer, artiste d’origine hollandaise, s’installe avec sa famille le 17 juillet 1830 au n° 7 de la rue Chaptal (actuel n° 16), dans une propriété construite par l’entrepreneur Wormser, où courent déjà treilles et glycines sous un toit à l’italienne, typique de l’époque Restauration.
Une fièvre de construction s’est emparée de Paris, en pleine explosion démographique. Sur les premiers contreforts de la butte Montmartre, vergers et terrains maraîchers ne résistent pas longtemps à l’appétit des spéculateurs. A partir de 1820, ils cèdent la place à des lotissements où des architectes de renom, nourris de tradition antique, font surgir de belles demeures néoclassiques, immeubles de rapport et ateliers d’artistes…
En prenant ses quartiers dans cette « nouvelle république des arts et des lettres », Ary Scheffer, professeur de dessin des enfants du duc d’Orléans depuis 1822, digne représentant de l’école romantique, affirme sa réussite.
Au bout de l’allée qui mène à sa propriété, Ary Scheffer fait alors construire deux ateliers à verrière, orientés au nord, de part et d’autre de la cour pavée : un atelier de travail et un atelier de réception.
Cette demeure connut durant 30 année, une intense activité politique et littéraire. Dans l’atelier-salon, Scheffer, portraitiste renommé sous la monarchie de Juillet, recevait le Tout-Paris artistique et intellectuel. Chacun exposait ses œuvres ou donnait lecture de ses pièces. Delacroix, Géricault viennent en voisin ; ils retrouvent George Sand avec Chopin et Liszt, mais aussi Rossini, Tourgueniev, Dickens. En face, dans un délicieux fouillis de seringas et de rosiers, l’atelier de travail était utilisé par Ary Scheffer et son frère Henry, lui aussi peintre.
Il y ouvre ses portes à d’autres artistes, comme Théodore Rousseau qui acheva rue Chaptal, La Descente des vaches. Ce tableau ayant été refusé au Salon de 1835, Ary Scheffer l’exposa en même temps que des toiles de Paul Huet et Jules Dupré, instituant ainsi une sorte de Salon des Refusés. Scheffer abrita également dans cet atelier une partie des collections de la famille royale qui devait quitter la France.
Cet atelier, récemment rénové d’après le tableau de Arie Johannes Lamme, Le Grand atelier de la rue Chaptal en 1851, accueille aujourd’hui des expositions temporaires.
Agrémentée d’une serre et d’un jardin, cette propriété qu’Ary Scheffer loua pendant près de trente ans, fut achetée à sa mort en 1858 par sa fille unique Cornélia Scheffer-Marjolin.
Elle va préserver le cadre où a évolué son père, conserver son œuvre et perpétuer une tradition familiale de philanthropie. Elle organise un an plus tard une exposition rétrospective de son père, 26 boulevard des Italiens à Paris. Cornélia et son mari René Marjolin vont recevoir des personnalités telles que Henri Martin, Ivan Tourgueniev ou Charles Gounod .
Les ateliers furent délaissés quelques temps avant d’abriter un hôpital de secours en 1870 -1871, hôpital auquel les époux Marjolin se dévouèrent. Ils servirent ensuite de lieu d’exposition sommaire aux principales toiles de Scheffer.
En 1899, Cornélia Scheffer-Marjolin meurt. Elle lègue les toiles de son père au musée Ary Scheffer de Dordrecht aux Pays-Bas (ville d’origine de l’artiste), et la propriété de la rue Chaptal à Noémi Renan-Psichari (petite-nièce de Scheffer). Cette dernière installe un grand salon et une bibliothèque consacrée aux œuvres de son père Ernest Renan dans un atelier, et loue le second à des artistes.
C’est dans cet atelier-salon que Noémi Renan-Psichari, puis sa fille Corrie Psichari-Siohan continuèrent à accueillir le monde des arts et des lettres. Anatole France ou Puvis de Chavannes à la Belle Epoque, Maurice Denis dans les années vingt, ou plus récemment André Malraux prirent la suite de Chopin, de Delacroix ou de Pauline Viardot dans l’atelier de la rue Chaptal.
La maison est vendue à l’Etat pour un montant symbolique en 1956, afin qu’y soit établit une institution culturelle. Après avoir accueilli un centre universitaire d’enseignement et de recherche consacré à l’étude des sons et des couleurs, les époux Siohan entreprennent en 1980 des démarches afin de créer dans l’ancienne demeure du peintre « une institution culturelle à dominante muséographique ». L’Etat remet alors la gestion de l’immeuble à la ville de Paris en 1982 pour une durée de 18 ans.
L’annexe du musée Carnavalet, crée en 1981 prend ainsi le nom de « Musée Renan-Scheffer ». Son lancement se fait principalement grâce à une exposition organisée en 1984 par Dominique Morel. Néanmoins, sans réelles collections, le musée devait être re-pensé. Une nouvelle approche du musée est proposée en mettant en valeurs les bâtiments et la présentation des souvenirs de George Sand. Le musée prend alors l’ appellation de « Musée de la Vie Romantique ».
Le premier « débarcadère » parisien fut posé en 1837 : la ligne Paris-Germain était ouverte !
Depuis cette date, 6 grandes gares ont fleuri dans la capitale. Leurs promoteurs les ont conçues comme de nouvelles cathédrales, des théâtres immenses où chaque jour se relaient des milliers de figurants, des villes dans la ville : ils y ont réussi !
Cette nouvelle édition raconte cette saga, celles des hommes, entrepreneurs, architectes, ingénieurs, les évènements dont les grandes gares ont été témoins, la disparition souvent regrettée des gares de moindre importance. Lorànt Deutsch est parti à leur redécouverte, afin de nous décrire leur reconversion.
Nous n’oublions pas que depuis la fondation de la gare Saint-Lazare en 1843, les gares sont devenues des espaces de civilisation, décrétant leurs propres règles, l’homme ayant décidé d’y être maître de l’espace et du temps. Lieux de rencontre, théâtres politiques, le cinéma s’est pris de passion pour la « Lison » de la gare Saint-Lazare conduite par Jean Gabin, pour les locomotives Pacific 231 célébrées en musique par Arthur Honneger. Comment fonctionnent ces énormes entreprises ?
Nous publions le reportage de Raphaël Turcat : « 24 heures en compagnie de la direction de la gare Montparnasse » : un scoop !
Nous terminons avec la présentation de gares futuristes, celles conçues pour le Grand Paris express : une nouvelle génération, spectaculaire, où les artistes trouvent leur place.
En concevant son propre « De l’Allemagne », le Louvre s’est donné pour ambition de révéler et de faire comprendre la peinture allemande à un public français qui la méconnaît largement ou l’aborde avec réticence. L’occasion était belle de le faire en 2013, au moment où l’on célèbre le cinquantenaire de la signature du traité de l’élysée. L’amplitude de la période, qui se déploie de 1800 à 1939, de Friedrich à Beckmann, a conduit à réunir près de 200 œuvres d’une qualité exceptionnelle. Elle permet d’éclairer les enjeux, les ressorts et les développements d’un art qui a accompagné l’élaboration d’une conscience nationale, qui s’est cherché et questionné sans relâche, et qui a tracé des voies fortes, sans équivalent en Europe.
Peut-on construire en plein centre ancien de Paris un immeuble en rupture avec son environnement historique ? Le débat est relancé après une décision de justice favorable à la reprise du chantier de la Samaritaine.
Peut-on construire en plein centre ancien de Paris un immeuble en rupture avec son environnement historique ? Le débat est relancé après une décision de justice favorable à la reprise du chantier de la Samaritaine.
Ultime péripétie dans ce dossier, la cour administrative d’appel de Paris a autorisé jeudi 16 octobre la reprise du chantier de rénovation du grand magasin la Samaritaine, suspendu depuis l’annulation du permis de construire mi-mai. Au-delà du bras de fer entre le groupe LVMH de Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, et des associations de défense du patrimoine, c’est la double question de la place de l’architecture contemporaine à Paris et de la protection du paysage haussmannien qui est posée.
« Après cette décision, de plus en plus d’architectes voudront s’affranchir de l’environnement haussmannien qui fait l’unité du paysage de Paris », a dit à l’AFP le spécialiste du Paris haussmannien (1853-1870) Michel Carmona.
La refonte de l’îlot de la Samaritaine prévoit, après démolition de trois bâtiments pré-haussmanniens datant de 1852 sur la rue de Rivoli, la construction d’une façade ondulée en verre conçue par l’agence japonaise Sanaa. Un projet qui jurerait avec l’alignement, la couleur et le matériau des façades du quartier, selon la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF), à l’origine du recours, et l’association SOS Paris.
Pour elles, le projet Sanaa ne respecterait pas les règles du Plan local d’urbanisme (PLU) qui stipule que les « constructions nouvelles doivent s’insérer dans le paysage par leur volume, leurs matériaux, leur aspect ». Le rideau de verre viendrait dégrader un ensemble considéré comme « le prototype architectural » du Paris haussmannien, selon la Commission du Vieux Paris, qui a émis un avis défavorable au projet, cette section de la rue de Rivoli étant la première percée entreprise sous le Second Empire.
« pas obligatoire de rompre pour créer » – Une vision contestée par les défenseurs de Sanaa, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2010. L’ilôt du magasin ? Un ensemble composite, selon eux, où se côtoient un immeuble de 1910 de Frantz Jourdain, des édifices plus anciens et une extension d’Henri Sauvage de 1928, chef d’oeuvre de l’Art déco et inscrite à ce titre aux Monuments historiques. Quant à la référence au baron Haussmann, certains la jugent curieuse. « Il a détruit 90% du Paris médiéval… et sauvé la ville » de l’engorgement tout en améliorant sa salubrité, assure Bruno Decaris, architecte des Monuments historiques.
Mais, justement, répond Michel Carmona, « le système haussmannien a donné par son ampleur son image à Paris ». « Faire des choses disparates est d’autant plus idiot que toutes les villes cherchent à avoir une unité », fait-il valoir. « Les étrangers sont émerveillés par la fantastique unité du paysage de Paris ». C’est aussi l’avis de l’Unesco. « Paris s’est établie au XIXe siècle comme une ville à six étages », a déclaré le sous-directeur général de l’Unesco pour la Culture, Francesco Bandarin, appelant à protéger le système haussmannien.
Quand on construit dans le centre historique de Paris, « on bouscule une mémoire et chacun a sa mémoire. Il faut trouver un consensus », avance toutefois M. Decaris, rappelant que le Centre Pompidou s’est fait « contre le public ». « A chaque fois qu’il y a une intervention significative, la majorité est très défavorable », dit-il.
Pourtant édifier un projet audacieux dans un quartier ancien ne relève pas forcément de l’impossible. « Il n’est pas obligatoire de rompre pour créer », dit Julien Lacaze, vice-président de la SPPEF. « Le croire abolit toute idée de finesse architecturale ou même la possibilité pour un bâtiment contemporain d’être beau et modeste, alors que Paris est essentiellement fait d’édifices de ce type », ajoute-t-il.
L’architecte Rem Koolhaas, longtemps symbole de rupture, crée aujourd’hui la Fondation des Galeries Lafayette dans un immeuble du XIXème en respectant le bâtiment et son environnement. De même, l’architecte italien Renzo Piano vient de le prouver avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Sorte de tatou géant, le bâtiment est lové dans une cour derrière une façade conçue par Rodin à deux pas de la Manufacture des Gobelins.
À la Pinacothèque de Paris, à partir du 26 janvier 2011
1000 ans d'un dialogue inédit
La Pinacothèque de Paris poursuit son cheminement et se dote d'une collection permanente unique au monde. C'est àtravers l'exposition d'oeuvres majeures, révélées pour la première fois au public parisien, que la Pinacothèque de Paris présente une nouvelle vision de l'histoire de l'art et fonde le premier musée transversal.
Grâce aux prêts de collectionneurs privés et d'institutions publiques, la inacothèque de Paris dévoile une collection permanente d'une centaine d'oeuvres de maîtres, tels que Van Dyck, Monet, Modigliani ou encore Delacroix et Pollock, exposées sur 800 m2.
Ces tableaux, qui proviennent du monde entier, investissent les lieux pour une période de 1 à 15 ans, mais ce fonds n'est pas figé, il va vivre au gré d'accrochages réguliers et inédits.
Marc Restellini, en historien d'art éclairé, nous expose son point de vue à travers la présentation de ces oeuvres exceptionnelles. En abandonnant les classifications traditionnelles par artiste ou par mouvement, et en privilégiant des thématiques transversales, il offre au public son « musée imaginaire » et fait de la Pinacothèque de Paris un véritable cabinet de curiosités, ce lieu intime qui, à la Renaissance, rendait hommage à la passion des collectionneurs.
9,50 € par personne incluant la location de l'audiophone (obligatoire). Groupes de 7 à 20 personnes avec conférenciers.
Le tarif de 9,50 € n'inclut pas la prestation du conférencier. *Tarif réduit (sur présentation d'un justificatif) De 12 à 25 ans, étudiants, demandeurs d'emploi (justificatif daté de moins d'un an), famille nombreuse, carte Améthyste et Emeraude, maison des artistes, carte de priorité pour personne handicapée, guides et conférenciers, professeurs d'arts et d'arts plastiques. Gratuité (sur présentation d'un justificatif) Moins de 12 ans, journalistes, ICOM, RSA, ASS et minimum vieillesse, guide conférenciers et professeurs ayant une réservation de groupe, carte d'invalidité.
La Galerie 3F, dans le quartier des Abbesses, vous présente trois photographes : Catherine Bussi, Diane Chesnel et François Rastoll. Venez découvrir leurs "Inspirations d'ici et d'ailleurs" jusqu'au 9 novembre 2014 : Venise, Lisbonne, Paris. Trois regards, trois inspirations.
Il suffit parfois d’une lumière, d’une perspective, d’un détail, d’un bruit ; en pleine ville ou dans la nature ; au coin de la rue où à l’autre bout du monde, pour que la magie opère. Alors prendre une photo devient irrépressible et quelle que soit l’Inspiration, l’artiste se révèle.
Catherine Bussi : Que l’on soit amoureux ou pas, que l’on soit artiste ou pas, VENISE est source d’inspiration. Imaginez un instant la nature sortir de ses gonds dans ce cadre exceptionnel. Ce n’est qu’après avoir vécu ce phénomène, que Catherine Bussi, accrochée à son appareil photo, a compris ce qui l’avait tant inspirée et touchée : « Le parallèle avec nos vies s’est imposé à moi. Nous avons tous connu ça : Un évènement va arriver et nous dévaster… On le sait mais on est impuissant à inverser la situation… S’y préparer… Se protéger… Au mieux… Et puis c’est là… Tout s’écroule… Se réparer… Cheminer… La vie reprend. La vie est là… Ne pas en perdre une miette et de nouveau s’émerveiller ».
Diane Chesnel : Pour Diane Chesnel, les lieux se déclinent avant tout à partir des lumières. Avant de toucher à son appareil photo, elle s’en imprègne, ce sont elles qui l’inspireront pour décliner un lieu, tout comme les œuvres de ses peintres préférés : Cézanne, Braque, Auguste Macke, Paul Klee, Nicolas de Staël… Elle se plait à construire des tableaux abstraits, où les lignes et les plans s’entremêlent à partir de l’architecture des Cyclades, jouant avec les ombres et les textures des murs mille fois repeints.
Par contre l’hiver humide de Lisbonne ponctué de quelques éclaircies aussi fugaces que lumineuses lui a insufflé une vision de la ville hésitant entre larmes et sourires. On regarde sa vision de la ville comme on écouterait du Fado.
François Rastoll vous présentera une sélection de photos prises à Paris et ailleurs.
L’Institut du monde arabe organise d’avril à septembre 2016 une grande exposition consacrée aux Jardins d’Orient. Il s’agit essentiellement des jardins arabo musulmans mais l’exposition y inclut la période préislamique en Mésopotamie, Iran et Égypte. Le visiteur voyage des jardins suspendus de Babylone aux délices des jardins d’Andalousie pour finir à Marrakech dans les jardins Majorelle. L’accent est mis sur l’imbrication fondamentale des jardins et de la ville. Une grande leçon reprise à son compte par Alphand qui fut chargé de l’aménagement du bois de Boulogne et des principaux parcs de Paris comme Ménilmontant. Sur l’esplanade de l’IMA, un jardin à deux étages est reconstitué pour le plus grand plaisir des amateurs d’essences rares et exotiques. Ce hors-série revient sur l’histoire des jardins depuis l’Antiquité jusqu’aux innovations les plus contemporaines. Il aborde l’art des jardins sous tous ses aspects, analyse ses sources d’inspiration, ses codes et est enrichi d’explications techniques et de photos.
Exposition à l'Institut du monde arabe à Paris du 19 avril au 25 septembre 2016
Informations sur le livre: 76 pages - 22 x 28,5 cm EAN : 9791020402417 Reliure : Broché
Le plaisir de voir « en vrai » les dessins de Lautrec vus dans le livre, « Toulouse-Lautrec au cirque » que vous pouvez voir dans ma bibliothèque Babelio :
Si Apocalypse signifie ‘Révélation’ comme on le sait, on voit ici le septième ange, qui annonce l’accomplissement de la promesse, et la réintégration finale de l’humanité au sein de la Divinité, sa renaissance. L’arc-en-ciel au-dessus de l’ange symbolise de l’espoir de cette harmonie retrouvée.
Au Couvent de la Tourette, une nouvelle proposition artistique invite à découvrir les vidéos de Caroline Duchatelet, qui filme l’aube inlassablement depuis dix ans, avec une profonde dimension spirituelle, subtile et discrète. Une belle métaphore de la renaissance sans fin.
Restez bien connecté pour vivre la Toussaint avec notre blog musique, qui vous conduira à la contemplation de « la paix ensoleillée du divin amour » avec Messiaen.
L'originalité de la démarche proposée par Manifesto part d'un constat : les artistes sont contraints de céder leur place dans les friches industrielles à des entreprises en quête d’attitudes créatives. Manifesto leur propose une alternative, un chassé croisé, en les confrontant à l’univers d’un immeuble de bureaux. Ainsi se forme une ruche éphémère collaborative, où la proximité des ateliers favorise les échanges nombreux et stimulants entre artistes et une vraie convivialité.
Sous la rubrique Des Livres et nous, voici trois ouvrages consacrés à la question de l'église abandonnée, en ruines, désertée - ou ressuscitée par une juste restauration. Avec [monumental] - revue scientifique des monuments historiques - on explore ces renaissances fascinantes. Le livre « Eglises en ruine » de Mathieu Lours ouvre un passionnant panorama historique sur ce sujet sensible. Enfin, l'ouvrage « Le Royaume du silence » de Philippe Abjean dresse un constat plein de gravité, tempéré par une aspiration à un nouveau modus vivendi pour ces lieux.
Poursuivant sa collaboration avec Saint- Eustache et les Beaux-Arts de Paris Rubis Mécénat apporte son soutien à un jeune artiste de l’École à travers une aide à la production et une exposition. En 2021, le peintre Dhewadi Hadjab a été sélectionné pour réaliser un diptyque monumental exposé à l’église Saint-Eustache jusqu'au 12 décembre. Pour l’artiste, né en Algérie, cette œuvre n’est pas a priori « religieuse ». Pourtant, le cadre de Saint-Eustache, où la présence d’un prie-Dieu utilisé comme point d’appui par le personnage représenté amène peu à peu celui qui la regarde vers une réflexion qui en dépasse la vision première. Françoise Paviot apporte ici son éclairage et ses observations, qui interrogent la photographie et invitent à plusieurs niveaux de lecture de ce diptyque surprenant.
Le blog Ecrits mystiques poursuite son nouveau cycle de patristique dédié aux pères du désert, aux pères cappadociens, aux pères de l’Eglise latine. Voici la parabole du Bon Samaritain décryptée selon les 'quatre sens de l’Ecriture', définis par la Lectio divina d’Origène (185-253).
Du mardi 28 septembre 2021 à 9h00 au dimanche 02 janvier 2022 à 23h55
Sur une proposition du Petit Palais, Jean-Michel Othoniel investit la totalité du musée et son jardin. Il s’agit de la plus grande exposition personnelle de l’artiste à Paris depuis sa rétrospective My Way au Centre Pompidou en 2011. Autre actualité concomittante, Othoniel vient d'être reçu membre de l'Académie des Beaux-Arts. Cette exposition, une « invitation au rêve » pour « résister à la désillusion du monde », est à découvrir jusqu'au 2 janvier 2022.
Du vendredi 10 septembre 2021 à 8h00 au dimanche 09 janvier 2022 à 23h55
Dans l'esprit du Bauhaus, cette exposition inédite consacrée à Anni et Josef Albers organisée par le Musée d'Art Moderne de Paris réunit plus de trois cent cinquante œuvres (peintures, photographies, meubles, œuvres graphiques et textiles) significatives de l'évolution de ce couple d'artistes habité par la passion de créer, d'innover et de transmettre. A découvrir jusqu'au 9 janvier 2022 !
Commissariat général : Gilles Chazal, directeur du Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. Commissariat scientifique : Maryline Assante di Panzillo, conservateur au département des peintures, Petit Palais, Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. Denis Coutagne, conservateur en chef honoraire du patrimoine ; Président de la société Paul Cézanne.
Cézanne (1839-1906), qu’une légende tenace décrit comme "le Maître d’Aix" solitaire et retiré en Provence, ne s’est en réalité jamais éloigné de la capitale et de l’Ile-de-France : entre 1861et 1905, il n’a cessé d’y revenir et de s’en inspirer. Son œuvre témoigne de ces séjours au cours desquels il fréquente les impressionnistes, Pissarro, Guillaumin, Renoir, Monet. Quelques amis le soutiennent comme le Docteur Gachet à Auvers-sur-Oise. À Paris, Cézanne se confronte tout autant à la tradition qu’à la modernité. Il trouve les "formules" avant de les exploiter en Provence (plus de vingt fois il fait l’aller/retour Paris/Provence). L’exposition nous éclaire sur les grands thèmes qu’il explore alors : quelques vues dans Paris, les paysages d’Ile-de-France, les nus, natures mortes et portraits. Son amitié avec Zola est privilégiée. Après 1890, critiques, marchands, et collectionneurs commencent à s’intéresser à son œuvre. Cézanne se montre attentif à cette reconnaissance qui ne peut venir que de Paris. Ainsi imprime-t-il sa marque dans l’art moderne : l’avant-garde le considèrera comme un précurseur, "notre père à tous", selon la formule de Picasso.
Organisée en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, l’exposition réunit environ 80 œuvres majeures issues du monde entier.
L’exposition Cézanne et Paris est organisée par la Rmn-Grand Palais en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Cette exposition bénéficie de prêts exceptionnels du Musée d’Orsay.
Crédit photo : Cézanne, Le Quartier du Four à Auvers-sur-Oise (détail), vers 1873, Philadelphia Museum of Art, Philadelphie, USA. The Samuel S. White 3rd and Vera White Collection, 1967.
Une grande exposition raconte au Grand Palais les bohèmes, la bohème des gens du voyage et celle des artistes. La convergence entre la figure du Rom et celle de l’artiste fauché du XIXe siècle. Ou comment les artistes, en s’émancipant du pouvoir, se sont identifiés à une certaine figure de liberté (jusqu’au 14 janvier 2013)
La figure du bohémien a fasciné les artistes », souligne Sylvain Amic, le commissaire de l’exposition. Celle-ci est une « longue route » à travers cinq siècles d’imaginaire. L’exposition commence avec un dessin de Léonard de Vinci de 1493, où un homme se fait délester de sa bourse par des « tsiganes » au visage grimaçant. Elle se termine en 1937, avec l’exposition d’ "art dégénéré " des nazis, représentée ici par le portfolio du peintre allemand Otto Mueller, membre du mouvement Die Brücke, sur les bohémiens des Balkans.
Le bohémien, une figure qui attire et fait peur La première partie de l’exposition, au premier niveau, s’intéresse à l’image du bohémien dans la peinture, depuis la fin du XVe siècle. Image grimaçante chez Léonard de Vinci. Ou idéalisée dans un paysage de Gainsborough qui représente un campement sous un arbre. On est toujours, en effet, entre attirance, fascination, peur ou répulsion.
« Le bohémien est réputé sans patrimoine, sans cesse en mouvement, sensuel, profondément connecté à la nature, porteur d’un mystère qui échappe à la majorité de la population », résume Sylvain Amic.
« Il y a un divorce entre le mythe et la réalité », fait-il remarquer, ajoutant que, de tous les temps, « on aime beaucoup les bohémiens en peinture, beaucoup moins au fond de son jardin ».
Le divorce ira jusqu’à la « schizophrénie » quand, en 1942, Leni Riefenstahl, la réalisatrice préférée de Hitler, fait sortir 150 Roms des camps pour figurer dans un de ses films. Après le tournage, ils sont enfermés de nouveau. Un demi-million d’entre eux seront exterminés.
Une génération d'artistes va s'identifier aux bohémiens Georges de La Tour reprend le thème du bohémien voleur dans « La Diseuse de bonne aventure » (1630). A l’inverse, la Vierge prend parfois les traits d’une gitane, comme chez Georges Lallemant (« La Sainte Famille », début du XVIIe).
Au début du XIXe siècle, un changement s’opère avec Gustave Courbet qui, le premier, s’identifie aux bohémiens. Ceux-ci ne sont plus alors seulement une figure de fascination. « Dans notre société si bien civilisée, il faut que je mène une vie de sauvage. (…) Pour cela je viens donc de débuter dans la grande vie vagabonde et indépendante du bohémien », dit Courbet.
Il représente, dans « La Rencontre » (1854) deux bourgeois qui croisent un vagabond sur un chemin et le saluent comme un prince. « La Bohémienne et ses enfants » (1853-54), un grand tableau découvert récemment les montre en chemin, lourdement chargés. Sa très belle « Rêverie tsigane », est le pendant de l’identification de l’artiste aux bohémiens. Les cheveux noirs de la fille dégringolent sur une chemise blanche ouverte sur sa poitrine.
Renoir peint le même genre de figure quand il représente sa compagne en bohémienne, tandis que Corot peint une gitane plus sage, la « Zingara au tambour de basque ».
L'artiste bohème, de la misère à la gloire C’est à cette époque que naît l’artiste « bohème », libre mais pauvre, vivant dans une mansarde glaciale. La deuxième partie de l’exposition est consacrée à ces artistes.
A partir de 1830, le mot « bohémien » « est employé pour qualifier ces jeunes artistes qui tentent d’entrer dans la carrière par les marges, sans passer sous les fourches caudines de l’Ecole des beaux-arts, du prix de Rome et de la villa Médicis (…) Ils se placent en dehors de la société, comme des bohémiens », raconte Sylvain Amic. Baudelaire invente même le terme « bohémianisme ». L'artiste n'est plus sous la protection d'un prince, il est devenu un génie solitaire, misérable et incompris.
C’est l’époque où Montmartre est le refuge des artistes, qui se retrouvent au Moulin de la Galette, au Chat noir ou au Lapin agile et côtoient serveuses, danseuses, acrobates et prostituées. Degas peint « L’absinthe » et Toulouse-Lautrec « La Gitane ».
La bohème, ce n’est pas drôle tous les jours. « Il y a des gens qui meurent », remarque Sylvain Amic.
La bohème de Verlaine et Rimbaud Les peintres se représentent ou représentent leurs copains dans des chambres misérables, entre un poêle et une fenêtre qui laisse passer l’air froid. « Art, misère, désespoir, folie » de Jules Blin résume la situation : l’artiste a jeté ses pinceaux et ses couleurs par terre et piétine une de ses toiles. Alexandre Gabriel Decamps « suicide » l’artiste dans une mansarde. Nicolas François Octave Tassaert le montre, assis par terre épluchant des patates.
Verlaine et Rimbaud incarnent bien l’esprit de l’époque. Les deux poètes vivront « la bohème » jusqu’au bout, le premier dans les cafés et les hôpitaux parisiens, le second à Aden et en Ethiopie. A côté de leurs portraits, on peut voir le manuscrit original de « Ma Bohème » de Rimbaud, prêté par la British Library.
Bohèmes, Grand Palais, entrée Clémenceau tous les jours sauf le mardi, 10h-20h, nocturne le mercredi jusqu'à 22h (fermeture à 18h le 24 et le 31 décembre) tarifs : 12 € / 8 € jusqu'au 14 janvier 2013 Renseignements et achats de billets
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Que ce soit dans ses magasins de grand format ou ses petites épiceries, l'offre alimentaire de Marks & Spencer a le vent en poupe. Crédit: Marks & Spencer.
Encouragée par le succès de son rayon alimentaire en France, l'enseigne britannique Marks & Spencer prévoit d'inaugurer 30 points de vente dédiés dans la capitale. Coup d'envoi cet été.
Marks & Spencer persiste et signe en France. Trois ans à peine après son retour dans l'Hexagone, la chaîne de magasins de mode et d'alimentation en est plus que satisfaite. Scones, poulets tikka masala et cachemires s'arrachent plus dans ses quatre grands magasins franciliens qu'à Londres. Un cinquième ouvrira à Villeneuve-la-Garrenne (Hauts-de-Seine) le 9 avril. Face à ce succès l'enseigne a décidé de tenir, cette année, sa journée d'investisseurs dans la capitale française. Et elle en a profité pour annoncer son programme d'ouverture d'épiceries baptisées Marks & Spencer Food. Pas des flagships, mais des magasins de proximité, dix fois plus petits (en moyenne 300m2) et conscrés exclusivement à l'alimentaire, comme l'avait annoncé Le Figaro.
En concurrence frontale avec les Daily Monop, Franprix ou Carrefour Express, 30 de ces magasins Marks & Spencer Food essaimeront dans les cinq prochaines années à Paris. Un objectif ambitieux qui fera de la France le premier marché étranger de Marks & Spencer pour l'alimentaire.
Ces épiceries «british» ouvriront ailleurs dans le monde. «Mais la France sera particulièrement stratégique et leader, précise Jan Heere, directeur du développement de l'enseigne à l'international. Le succès de notre offre “food” dans les Marks & Spencer en France nous a encouragés à déployer les Marks & Spencer Food stores, notamment en Hollande et, bientôt, en Belgique.» Ce plan d'attaque est particulièrement offensif. Il n'existe pour l'heure, que 10 magasins food à l'international - notamment en Irlande, à Malte et Hongkong - contre 433 au Royaume-Uni où il prévoit d'en ouvrir 150 dans les cinq à dix prochaines années.
Deux partenaires soutiendront le déploiement
Pour limiter la mise de fonds, 60% de ces nouvelles épiceries seront confiées à des franchisés. En France, Marks & Spencer n'ouvrira ainsi que deux ou trois magasins en propre dont deux dès cet été. Pour le reste, deux partenaires soutiendront ainsi le déploiement. Le premier, Relay France, avec lequel le groupe britannique lancera dix magasins dans des lieux de passage - à commencer par les gares - surtout en Ile-de-France. Le premier, début juin, sera inauguré dans la gare RER de La Défense. Le deuxième partenaire, SFH Invest, aidera Marks & Spencer à implanter une vingtaine de points de vente dans Paris.
Seules quelques adresses ont été communiquées: rue de la Chaussée d'Antin (IXe arrondissement), boulevard Saint-Michel (Ve arrondissement), l'avenue du Général-Leclerc (XIVe arrondissement), rue Duban (XVIe arrondissement) et rue de la Pépinière (VIIIe).
Cette stratégie alimentaire ne signifie pas que Marks & Spencer renonce à promouvoir à l'international aussi sa mode, qui assure la moitié de son chiffre d'affaires au Royaume-Uni. «Au contraire, nos collections fonctionnent très bien en France, explique Jan Heere. Nous y avons mis en avant nos lignes haut de gamme Autograph ou Limited, et leur succès nous a conduit à les valoriser ainsi dans d'autres villes européennes. Revenir a Paris, capitale de la mode, a été un challenge, un test, qui nous a aidé à affiner notre stratégie à l'international.» Marks & Spencer n'ira pas en province, mais y livrera dès fin avril les articles textile commandés en ligne via 4300 Points Relais.
Marks & Spencer lance ses «épiceries british» à l'assaut de Paris
Encouragée par le succès de son rayon alimentaire en France, l'enseigne britannique Marks & Spencer prévoit d'inaugurer 30 points de vente dédiés dans la capitale. Coup d'envoi cet été.
Entre son arrivée sur le sol français à Marseille le 8 mai et son terminus le 26 juillet à Paris, la flamme olympique va visiter plus d'une soixantaine de territoires. Mais, en raison du prix demandé pour obtenir le passage de la torche, tous les départements ne se sont pas battus pour figurer sur le tracé.
Cent quatre-vingt-mille euros, c'est toujours un gros effort financier." Lorsqu'ils ont vu la facture arriver, certains départements, comme le Val-de-Marne ou les Yvelines, ont hésité. Les deux départements franciliens ont finalement fait le choix de débourser la somme réclamée par le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) pour pouvoir accueillir la flamme olympique sur leurs terres.
Le très attendu parcours de la flamme, dévoilé vendredi 23 juin, va se déployer du 8 mai au 26 juillet 2024, de Marseille à Paris, à travers 64 "territoires", dont cinq collectivités d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Polynésie française) et cinq regroupements de communes. Près d'un département sur trois, en revanche, a renoncé. Ce sont finalement 65 villes-étapes qui clôtureront chaque jour l'arrivée du relais. Plongée dans les affres de l'élaboration d'un parcours qui, contrairement à une promesse du Cojo en février, ne permettra pas à 90% des Français de "voir la flamme à moins d'une heure de chez eux".
Un prix prohibitif pour de nombreux territoires
Si une trentaine de départements ne figurent pas sur le tracé, la raison est avant tout financière. Pour accueillir la flamme olympique, chacun aurait dû débourser180 000 euros. Un montant conséquent, surtout pour des départements ruraux comme la Creuse, la Haute-Vienne ou les Vosges. A Epinal, préfecture des Vosges, "la somme astronomique demandée" a tout de suite conduit la municipalité à mettre fin au projet.
Parmi les absents de marque, le département de la Savoie et sa sous-préfecture Albertville, hôte des JO d'hiver 1992. Après le refus du conseil départemental, celle-ci a reçu une demande du Cojo pour que la flamme passe quand même dans la ville. "J'ai présenté le dossier sans parler d'argent, tout le monde était pour, mais quand j'ai évoqué la 'douloureuse', environ 47 000 euros, les gens ont freiné", raconte Michel Batailler, adjoint aux sports de la ville. Plus de trente ans après, la cité alpine garde pourtant l'amour et la trace des Jeux.
"Les gens auraient été contents de voir passer la flamme, mais je ne suis pas sûr qu'ils auraient compris que des milliers d'euros soient dépensés pour cet événement."
Michel Batailler, adjoint aux sports à la mairie d'Albertville
à franceinfo
D'autant que la commune a des chantiers en cours ou à venir : l'entretien du mât olympique, "qui coûte 230 000 euros", la transformation du parc olympique en espace pour les enfants et les familles. "Tout cela coûte réellement cher, et je préfère mettre l'argent de la ville ici", se justifie Michel Batailler.
Interpellé en février, le président du Cojo, Tony Estanguet, avait expliqué dans L'Equipe que cette "participation au coût" était loin de couvrir les frais générés par le passage de la flamme, soulignant que le montant avait été fixé en concertation avec les associations d'élus et que ces derniers avaient "trouvé que c'était un prix accessible à l'ensemble des territoires".
Pourquoi ne pas avoir modulé le tarif demandé en fonction des ressources financières de chaque collectivité ? Selon Michaël Aloïsio, porte-parole de Paris 2024, c'est l'Association des départements de France qui a plaidé pour un système de forfait. "Sinon, les négociations avec chaque département auraient été trop spécifiques et difficiles", assure-t-il.
Les espoirs déçus de villes "oubliées" du tracé
Ici ou là, certains maires s'estiment mis devant le fait accompli par la décision du conseil départemental de ne pas accueillir la flamme. A Tulle (Corrèze), on regrette que le département, pourtant engagé dans l'aventure olympique à travers le label "Terre de Jeux", n'ait pas donné suite aux sollicitations du Comité. "Je suis un peu déçu qu'on n'aille pas au bout", déclare le maire (PS) de la ville, Bernard Combes, tout en reconnaissant le coût élevé de l'opération. "La flamme reste un élément symbolique pour favoriser le sport, donc on aurait pu être intéressés. Mais 180 000 euros pour un passage de flamme… Il y a d'autres priorités."
"Avancer le prix comme argument est peut-être plus valable localement en termes de communication", suggère-t-on au Cojo, en soulignant que chaque département est aussi soumis à ses propres réalités politiques. A Limoges, la mairie LR ne digère toujours pas la décision du conseil départemental de la Haute-Vienne, tenu par le PS, d'avoir décliné la flamme olympique "de manière autonome, sans en parler aux mairies ou aux communautés urbaines". Résultat, "on se retrouve comme des cons", souffle Sylvie Rozette, adjointe aux sports au maire de Limoges.
"Le département a voulu dénoncer le coût de passage, mais si on avait pu unir nos forces... J'ai senti qu'il ne voulait pas nous faire ce cadeau de la flamme."
Sylvie Rozette, adjointe aux sports à la mairie de Limoges
à franceinfo
L'adjointe constate que le Limousin va être privé du passage de la flamme, puisque la Creuse et la Corrèze ont, elles aussi, dit non. C'est également le cas dans de larges zones du centre-est de la France. Au point de susciter des regrets ? C'est l'intuition du Cojo. "Certains se diront peut-être en voyant le relais : 'c'est dingue, on aurait pu y aller'", avance Michaël Aloïsio.
Mais, en présentant un cahier des charges précis, avec un relais quotidien par territoire et la commune la plus importante désignée comme ville-étape à la fin de chaque journée, le Comité a aussi fait quelques malheureux. "On n'a pas pu contenter tout le monde", admet-on au conseil départemental du Maine-et-Loire, où "sept villes seront concernées".De son côté, le Val-de-Marne a fait son "maximum" en sollicitant 15 villes sur les 47 communes du département.
Des villes qui se sont battues pour la flamme
Certaines villes ont tout fait pour voir passer la flamme malgré le refus initial de leur département. C'est le cas dans l'Hérault, où Sète s'est alliée avec Montpellier et Millau (Aveyron), pour ne pas être privée de "l'expérience d'une vie". Les trois villes se sont réparti la somme demandée. Des alliances de ce type se sont nouées en Loire-Atlantique, entre La Baule, Vertou, Basse-Goulaine et Saint-Sébastien-sur-Loire, pour dépasser le refus du conseil départemental, rapporte Ouest-France.
Châteaudun non plus ne voulait pas rater ça. Le maire de cette sous-préfecture d'Eure-et-Loir, Fabien Verdier, n'a pas hésité au moment de débourser 20 000 euros pour s'associer avec Bonneval, Chartres et Dreux. "Si on regarde le prix des places, le seul moyen d'avoir les JO, c'est la flamme. Les gens auront l'impression que les Jeux seront passés dans notre ville", espère-t-il.
"C'est une façon de mettre en avant de manière positive ton territoire, donc 20 000 euros dans ce cas-là, c'est pas cher."
Fabien Verdier, maire de Châteaudun
à franceinfo
Dans le sud-ouest, Saint-Emilion, elle, s'est rapprochée de Bordeaux et Libourne après le refus du conseil départemental de la Gironde. "Il y a eu une vraie déception générale", glisse Joëlle Manuel, première adjointe de la commune viticole. Une déception dépassée notamment grâce à l'appui de Bordeaux métropole, qui prend en charge la majeure partie de l'effort financier (100 000 euros). Saint-Emilion a participé à hauteur de 20 000 euros, Libourne et Bordeaux, 30 000.
"On a voulu contourner la décision du département", explique le maire de Libourne, Philippe Buisson. "On ne peut pas reprocher aux Jeux de s'enfermer dans un carcan parisien sans se mobiliser pour que la flamme passe partout. Je respecte les choix des uns et des autres, mais ça doit être un moment de concorde nationale", ajoute-t-il. Et même si "c'est beaucoup d'argent, c'était absorbable en plusieurs fois et ça reste moins cher que le Tour de France, par exemple."
Cette saison, le Petit Palais consacre deux expositions à l'art du XVIIIe siècle : Le Baroque des Lumières, chefs-d’œuvre des églises parisiennes ainsi que De Watteau à David, la collection Horvitz.
La peinture française du XVIIIe siècle évoque davantage les raffinements de la fête galante et du portrait que la rhétorique de la grande peinture religieuse. En dehors de la période du Salon, c’est pourtant dans les églises de Paris que l’on pouvait alors admirer la peinture contemporaine : les artistes ne négligèrent donc pas de s’y montrer sous leurs meilleurs pinceaux. Les paroisses et congrégations qui s’attachaient à rénover les églises de la capitale figurent parmi les principaux commanditaires des peintres d’histoire.
L’exposition du Petit Palais, qui prend la suite de celle consacrée par le musée Carnavalet en 2012 au XVIIe siècle, a l’ambition de révéler l’importance et la diversité de la peinture religieuse parisienne de la Régence à la Révolution : des héritiers du Grand Siècle, comme Largillière et Restout, aux tenants du goût rocaille, de Lemoine à Carle Van Loo, au meilleur du néo-classicisme, de Vien à David.
Dans une scénographie spectaculaire, une large place sera réservée aux œuvres encore conservées dans les églises parisiennes qui ont bénéficié, à cette occasion, d’une campagne de restauration sans précédent. Outre ces immenses tableaux d’autel qui seront une révélation tant ils ont retrouvé une richesse de coloris insoupçonnée, les galeries du Petit Palais accueilleront des esquisses et d’autres grandes toiles éparpillées depuis dans différents musées, églises et cathédrales en régions, offrant ainsi l’occasion de redécouvrir un pan entier de la peinture du XVIIIe siècle à son sommet.
Exposition, organisée par Paris Musées, le Petit Palais et la Ville de Paris, service de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles
Exposition rendue possible grâce à la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris, sous égide de la Fondation Notre Dame
Avec le soutien de la Fondation Notre-Dame, la Fondation Frédéric de Sainte Opportune, sous égide de la Fondation Notre Dame, la Sauvegarde de l’Art Français avec le soutien du Crédit Agricole, la Fondation Ville et Patrimoine (Fondation d’entreprise de la Foncière de Paris) et le Fonds de dotation MecenARP
COMMISSARIAT :
Christophe Leribault, directeur du Petit Palais
Marie Monfort, responsable de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris
Commissaires associés :
Maryline Assante di Panzillo (Petit Palais), Lionel Britten (musée d’Orsay), Jessica Degain, Nicolas Engel, Emmanuelle Federspiel et Pauline Madinier-Duée (COARC), Christine Gouzi (Université de Paris-Sorbonne), Guillaume Kazerouni (musée des Beaux-Arts de Rennes) .
Pour approfondir votre visite, l'association Art, culture et foi, propose une cinquantaine de visites guidées dans les églises de Paris pour découvrir le patrimoine artistique du XVIIIe siècle. Les visites sont gratuites et sans réservation. Plus d'information ici
Avec la collaboration de l'association Art, culture et foi
La peinture française du XVIIIe siècle évoque généralement davantage les raffinements de la fête galante et du portrait que les fastes de la grande peinture religieuse. C'est pourtant dans les églises de Paris que la peinture des Lumières était la plus spectaculaire, au point d'être célébrée...
Back to Black retrace la vie et la musique d'Amy Winehouse, à travers la création de l'un des albums les plus iconiques de notre temps, inspiré par son histoire d'amour passionnée et tourmentée avec Blake Fielder-Civil.
Réalisation : Sam Taylor-Johnson
Acteurs : Marisa Abela, Jack O'Connell, Eddie Marsan, Lesley Manville, Juliet Cowan
Difficulté : 1-2-3-4-5-6-7-8-9 Temps de préparation : 20 minutes Temps d’attente : 6 heures Temps de cuisson : 55 minutes
Les ingrédients pour 4 personnes
Petit épeautre : 100 g Carottes : 6 Courge : 300 g Oignon : 1 Branche de céleri : 1 Gousses d’ail : 3 Huile d’olive : 2 cuillères à soupe Sauge séchée : 1 cuillère à café Origan séché : 1 cuillère à café Basilic séché : 1 cuillère à café Tomates pelées concassées : 1 boîte Bouillon cube : 1 Pommes de terre : 2 (ou 1 patate douce) Persil haché : 4 cuillères à soupe Parmesan râpé (facultatif) : à votre guise
La préparation
1/ Faites tremper le petit épeautre dans une grande quantité d’eau pendant au moins 6 heures.
2/ Pelez les carottes et la courge et coupez-les en cubes. Pelez et hachez l’oignon et coupez le céleri en petits dés. Pelez, dégermez et hachez l’ail.
3/ Faites chauffer l’huile dans un grand faitout et ajoutez l’ail et les herbes séchées. Faites revenir pendant 3 minutes sur feu vif, puis ajoutez tous les légumes préparés ainsi que le petit épeautre égoutté et rincé et les tomates concassées. Couvrez d’eau à hauteur, ajoutez le bouillon cube et laisser mijoter pendant 40 minutes.
4/ Pelez les pommes de terre, coupez-les en petits cubes et ajoutez dans le faitout. Poursuivez la cuisson pendant 10 minutes. Servez chaud, garni de persil haché et de parmesan si souhaité.
DES SOUPES QUI NOUS FONT DU BIEN Clea et Clémence Katz, photographies d’Émilie Gaillet et Linda Louis, éditions La Plage, paru le 27 octobre 2016, 24,95 €.
La boutique Coca-Cola de la gare Montparnasse est ouverte jusqu'à mi-septembre. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/JC MARMARA/LE FIGARO
Suite à une mise en demeure, je suprime cette photo
Avec cet établissement temporaire, la marque se rapproche de ses consommateurs et resserre ses liens avec Elior
Le roi du soda se lance dans la sandwicherie. Coca-Cola a ouvert le 17 juin dernier un espace de restauration à emporter au cœur de la gare Montparnasse, à Paris. Une grande première dans l'Hexagone pour le géant d'Atlanta, qui va durer jusqu'à mi-septembre. Sur vingt-cinq mètres carrés, la boutique propose viennoiseries, sandwichs, cafés ainsi que la gamme de boissons du groupe américain: outre le célèbre cola, Sprite, Fanta ou encore Minute Maid…
Plus qu'un restaurant à l'enseigne Coca-Cola, le lieu est aussi un espace de communication privilégié pour la marque d'Atlanta, et pas seulement à l'égard des voyageurs au départ ou de retour de vacances dans l'ouest de la France. «Certains fans savent que cette boutique a ouvert ses portes, ils se sont renseignés via le site Internet Coca-Cola et viennent dans la boutique, d'autres se rendent ici par curiosité», confie la vendeuse du Coca-store Montparnasse.
Pour fidéliser ses consommateurs et en conquérir de nouveaux, Coca-Cola a installé dans sa boutique un mur numérique affichant en continu les «moments de bonheur Coca-Cola» postés sur Facebook, Twitter ou Instagram par des fans de la marque.
Un Photomaton est également installé au fond de la boutique, afin de permettre aux visiteurs de garder un souvenir de leur passage…
Diversification hasardeuse
Coca-Cola ne s'est pas lancé seul dans l'aventure. La filiale française a confié la gestion de cet espace au groupe tricolore Elior, spécialiste de la restauration en gares et aéroport. Pour ce dernier, l'opération, dont l'investissement est tenu secret, permet de renforcer les liens avec un de ses principaux fournisseurs. «Coca-Cola est un de nos partenaires historiques. Sa notoriété nous offre une bonne image. Les clients vivent de nouvelles expériences. Avec ce stand éphémère, la SNCF comme Elior trouvent leurs comptes», conclut Cathy Dufour, directrice marketing d'Elior.
D'autres géants de l'agroalimentaire ont déjà monté des espaces commerciaux temporaires pour leur marque. En juin 2012, Magnum (Unilever) a ainsi ravi les gourmands, qui pouvaient personnaliser une glace dans un stand implanté dans le quartier du Marais, à Paris. Un bar Danette (Danone) avait vu le jour en septembre 2010. Le leader mondial des produits laitiers a aussi créé un Danone Bar en 2011 dans le centre commercial de Rosny 2, en région parisienne.
Pas vocation à être pérenne
Parfait pour entretenir l'image de marque des géants de l'agroalimentaire et un lien direct avec leurs consommateurs, ces espaces de restauration n'ont plus vocation à être pérennes. Et pour cause. Il s'agit plus d'une dépense de communication que d'une diversification dans un nouveau métier, qui s'avère souvent hasardeuse.
Dans le passé, la tentative de Nestlé de monter un réseau de café à l'enseigne Nescafé (le premier avait ouvert avenue de Wagram, à Paris) s'était soldée par un échec amer. Et Lustrucru a connu la même mésaventure avec sa chaîne de bar à pâtes. Rares sont les professionnels capables, à l'instar de Haägen Dazs, de gérer à la fois une marque vendue en grande surface et un réseau de restaurants.
VIDÉO - Le groupe de rock californien, qui jouait au Bataclan lors de l'attaque du 13 novembre, était invité lundi soir à participer au concert de U2 à Bercy.
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