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Voyage du 13 au 19 février-8: Paris: Musée du Luxembourg

PARIS 17 FEVRIER 2012 126.jpgPhoto perso du 17 février

Musée du Luxembourg

 
 
Parcours numérique. Découvrez l’exposition

Cézanne et Paris

12 Octobre 2011 / 26 Février 2012

Tous les jours
de 9h00 à 22h00 du vendredi au lundi
de 10h00 à 20h00 du mardi au jeudi

Plein Tarif : 12,00 euros
Tarif Réduit : 7,50 euros
Billet Famille (2 adultes et 2 jeunes de 13 à 25 ans) : 31,50 euros

Note
Envoyer à un ami
 

Commissariat général :
Gilles Chazal, directeur du Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.
Commissariat scientifique :
Maryline Assante di Panzillo, conservateur au département des peintures, Petit Palais, Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.
Denis Coutagne, conservateur en chef honoraire du patrimoine ; Président de la société Paul Cézanne.

Cézanne (1839-1906), qu’une légende tenace décrit comme "le Maître d’Aix" solitaire et retiré en Provence, ne s’est en réalité jamais éloigné de la capitale et de l’Ile-de-France : entre 1861et 1905, il n’a cessé d’y revenir et de s’en inspirer. Son œuvre témoigne de ces séjours au cours desquels il fréquente les impressionnistes, Pissarro, Guillaumin, Renoir, Monet. Quelques amis le soutiennent comme le Docteur Gachet à Auvers-sur-Oise. À Paris, Cézanne se confronte tout autant à la tradition qu’à la modernité. Il trouve les "formules" avant de les exploiter en Provence (plus de vingt fois il fait l’aller/retour Paris/Provence). L’exposition nous éclaire sur les grands thèmes qu’il explore alors : quelques vues dans Paris, les paysages d’Ile-de-France, les nus, natures mortes et portraits. Son amitié avec  Zola est privilégiée. Après 1890, critiques, marchands, et collectionneurs commencent à s’intéresser à son œuvre. Cézanne se montre attentif à cette reconnaissance qui ne peut venir que de Paris. Ainsi imprime-t-il sa marque dans l’art moderne : l’avant-garde le considèrera comme un précurseur, "notre père à tous", selon la formule de Picasso.

Organisée en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, l’exposition réunit environ 80 œuvres majeures issues du monde entier.

L’exposition Cézanne et Paris est organisée par la Rmn-Grand Palais en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Cette exposition bénéficie de prêts exceptionnels du Musée d’Orsay.

Crédit photo :  Cézanne, Le Quartier du Four à Auvers-sur-Oise (détail), vers 1873, Philadelphia Museum of Art, Philadelphie, USA. The Samuel S. White 3rd and Vera White Collection, 1967.

 

    Petit Palais logo

 

 

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Commentaires

Equipe du musée du Luxembourg - 06/02/2012Bonjour, certains d’entre vous ont en effet été surpris de voir si peu de peintures de paysages urbains dans cette exposition. Nous avons fait part de vos commentaires aux commissaires, voilà leur réponse que nous publions en entier pour ne pas la dénaturer : « Cézanne a en effet très peu peint Paris, une grande ville qu'il n'appréciait guère, lui qui était si profondément enraciné dans ses terres provençales. Au total : on compte dans son œuvre peint cinq vues de Paris (quatre sont présentées dans l'exposition, la cinquième est due au pinceau de son ami Guillaumin.) Pourtant, il est monté et remonté tout au long de sa vie dans la capitale et il a beaucoup peint à Paris et en Ile de France. Toutes les toiles exposées ont été peintes à Paris et en région parisienne, voire dans ses domiciles parisiens (natures mortes, portraits de sa compagne devant le papier peint d'un des appartements) ou chez ses amis (Emile Zola, rue de la Condamine, Victor Chocquet, rue de Rivoli). Ce paradoxe est précisément le sujet de l'exposition : pourquoi celui qu'on a nommé « le maître d'Aix » a-t-il éprouvé le besoin de quitter régulièrement sa Provence, sa confortable demeure du Jas de Bouffan, ses ateliers provençaux, sa chère montagne Sainte-Victoire pour revenir travailler dans le Nord, en terre « étrangère » ? C'est à cette question que nous avons tenté d'apporter des réponses, diverses ( besoin d'étudier les maîtres du passé dans les musées, besoin de retrouver son ami Zola, besoin de travailler aux côtés d'autres peintres comme Pissarro et Guillaumin, besoin de trouver des marchands (Vollard) et des collectionneurs, besoin de se confronter à des motifs différents des paysages provençaux, dans une atmosphère différente, aléas de sa vie personnelle...). Bien entendu, nous n'entendons pas Paris en tant que ville mais en tant que région et nous nous en expliquons dans l'un des panneaux pédagogiques (Si Rome, c'est aussi Frascati ou Tivoli, Paris c'est aussi Auvers, Pontoise ou Giverny...), mais aussi en tant que capitale artistique. Nous avons posé le problème de la quasi-absence de paysages parisiens dans l'œuvre de Cézanne en regroupant volontairement les vues de Paris dans la première salle de l'exposition pour « évacuer la question » et permettre aux visiteurs d'aborder ensuite les véritables enjeux. Espérant avoir répondu à vos attentes, je vous prie de croire à l’assurance de toute ma considération.
Franck et Lou - 05/02/201212 euros pour si peu de tableaux ! Une grosse arnaque ! Nous nous attendions à voir des peintures de paysages urbains...finalement ces peintures sont peu nombreuses et nous avons été déçus de retrouver encore des natures mortes et portraits. Nous ne conseillons pas cette exposition.
Equipe du musée du Luxembourg - 16/09/2011Nous vous remercions pour votre commentaire. Les précisions que vous apportez sur Cézanne ne figurent pas en effet dans la brève présentation de l’exposition. Elles apparaîtront dans le parcours numérique qui sera mis en ligne début octobre et qui mentionnera, entre autres, le rôle du Père Tanguy (et de sa boutique rue Clauzel) et de Vollard (qui organisa la première exposition personnelle de Cézanne en 1895). Ces éléments apparaissent également dans le dossier pédagogique téléchargeable sur les pages Mon Luco. A bientôt sur le site Internet du Musée du Luxembourg.
Bernard Vassor - 06/09/2011Me permettez-vous quelques petites. rectifications ? C'est uniquement dans la boutique du père Tanguy qu'il était possible de trouver des toiles de Cézanne jusqu'en 1894, date à laquelle Vollard conseillé par Renoir fit acheter par Maurice Denis deux toiles de Cézanne. Julien Tanguy qui a été son fervent promoteur, fut aussi si l'on en croit Emile Bernard, le sauveur de certaines toiles (dont le portrait d'Achile Empéraire qui ne serait pas au musée d'Orsay si il n'avait pas empêché Cézanne de le détruire.
Decq - 18/06/2011Quel bonheur de revoir une expo Cézanne à Paris. Et sous la houlette de Monsieur Denis Coutagne, maître ès Cézanne, une expo remarquable à coup sûr. Aprés son travail exceptionnel à Aix, il est heureux de le retrouver à Paris

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Cézanne et le meurtre

Interviews de Dominique Kalifa (professeur d’histoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Philippe Comar (professeur à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris)

 
 

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12 Octobre 2011 / 26 Février 2012

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Commissariat général :
Gilles Chazal, directeur du Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.
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Maryline Assante di Panzillo, conservateur au département des peintures, Petit Palais, Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.
Denis Coutagne, conservateur en chef honoraire du patrimoine ; Président de la société Paul Cézanne.

Cézanne (1839-1906), qu’une légende tenace décrit comme "le Maître d’Aix" solitaire et retiré en Provence, ne s’est en réalité jamais éloigné de la capitale et de l’Ile-de-France : entre 1861et 1905, il n’a cessé d’y revenir et de s’en inspirer. Son œuvre témoigne de ces séjours au cours desquels il fréquente les impressionnistes, Pissarro, Guillaumin, Renoir, Monet. Quelques amis le soutiennent comme le Docteur Gachet à Auvers-sur-Oise. À Paris, Cézanne se confronte tout autant à la tradition qu’à la modernité. Il trouve les "formules" avant de les exploiter en Provence (plus de vingt fois il fait l’aller/retour Paris/Provence). L’exposition nous éclaire sur les grands thèmes qu’il explore alors : quelques vues dans Paris, les paysages d’Ile-de-France, les nus, natures mortes et portraits. Son amitié avec  Zola est privilégiée. Après 1890, critiques, marchands, et collectionneurs commencent à s’intéresser à son œuvre. Cézanne se montre attentif à cette reconnaissance qui ne peut venir que de Paris. Ainsi imprime-t-il sa marque dans l’art moderne : l’avant-garde le considèrera comme un précurseur, "notre père à tous", selon la formule de Picasso.

Organisée en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, l’exposition réunit environ 80 œuvres majeures issues du monde entier.

L’exposition Cézanne et Paris est organisée par la Rmn-Grand Palais en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Cette exposition bénéficie de prêts exceptionnels du Musée d’Orsay.

Crédit photo :  Cézanne, Le Quartier du Four à Auvers-sur-Oise (détail), vers 1873, Philadelphia Museum of Art, Philadelphie, USA. The Samuel S. White 3rd and Vera White Collection, 1967.

 

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Equipe du musée du Luxembourg - 06/02/2012Bonjour, certains d’entre vous ont en effet été surpris de voir si peu de peintures de paysages urbains dans cette exposition. Nous avons fait part de vos commentaires aux commissaires, voilà leur réponse que nous publions en entier pour ne pas la dénaturer : « Cézanne a en effet très peu peint Paris, une grande ville qu'il n'appréciait guère, lui qui était si profondément enraciné dans ses terres provençales. Au total : on compte dans son œuvre peint cinq vues de Paris (quatre sont présentées dans l'exposition, la cinquième est due au pinceau de son ami Guillaumin.) Pourtant, il est monté et remonté tout au long de sa vie dans la capitale et il a beaucoup peint à Paris et en Ile de France. Toutes les toiles exposées ont été peintes à Paris et en région parisienne, voire dans ses domiciles parisiens (natures mortes, portraits de sa compagne devant le papier peint d'un des appartements) ou chez ses amis (Emile Zola, rue de la Condamine, Victor Chocquet, rue de Rivoli). Ce paradoxe est précisément le sujet de l'exposition : pourquoi celui qu'on a nommé « le maître d'Aix » a-t-il éprouvé le besoin de quitter régulièrement sa Provence, sa confortable demeure du Jas de Bouffan, ses ateliers provençaux, sa chère montagne Sainte-Victoire pour revenir travailler dans le Nord, en terre « étrangère » ? C'est à cette question que nous avons tenté d'apporter des réponses, diverses ( besoin d'étudier les maîtres du passé dans les musées, besoin de retrouver son ami Zola, besoin de travailler aux côtés d'autres peintres comme Pissarro et Guillaumin, besoin de trouver des marchands (Vollard) et des collectionneurs, besoin de se confronter à des motifs différents des paysages provençaux, dans une atmosphère différente, aléas de sa vie personnelle...). Bien entendu, nous n'entendons pas Paris en tant que ville mais en tant que région et nous nous en expliquons dans l'un des panneaux pédagogiques (Si Rome, c'est aussi Frascati ou Tivoli, Paris c'est aussi Auvers, Pontoise ou Giverny...), mais aussi en tant que capitale artistique. Nous avons posé le problème de la quasi-absence de paysages parisiens dans l'œuvre de Cézanne en regroupant volontairement les vues de Paris dans la première salle de l'exposition pour « évacuer la question » et permettre aux visiteurs d'aborder ensuite les véritables enjeux. Espérant avoir répondu à vos attentes, je vous prie de croire à l’assurance de toute ma considération.
Franck et Lou - 05/02/201212 euros pour si peu de tableaux ! Une grosse arnaque ! Nous nous attendions à voir des peintures de paysages urbains...finalement ces peintures sont peu nombreuses et nous avons été déçus de retrouver encore des natures mortes et portraits. Nous ne conseillons pas cette exposition.
Equipe du musée du Luxembourg - 16/09/2011Nous vous remercions pour votre commentaire. Les précisions que vous apportez sur Cézanne ne figurent pas en effet dans la brève présentation de l’exposition. Elles apparaîtront dans le parcours numérique qui sera mis en ligne début octobre et qui mentionnera, entre autres, le rôle du Père Tanguy (et de sa boutique rue Clauzel) et de Vollard (qui organisa la première exposition personnelle de Cézanne en 1895). Ces éléments apparaissent également dans le dossier pédagogique téléchargeable sur les pages Mon Luco. A bientôt sur le site Internet du Musée du Luxembourg.
Bernard Vassor - 06/09/2011Me permettez-vous quelques petites. rectifications ? C'est uniquement dans la boutique du père Tanguy qu'il était possible de trouver des toiles de Cézanne jusqu'en 1894, date à laquelle Vollard conseillé par Renoir fit acheter par Maurice Denis deux toiles de Cézanne. Julien Tanguy qui a été son fervent promoteur, fut aussi si l'on en croit Emile Bernard, le sauveur de certaines toiles (dont le portrait d'Achile Empéraire qui ne serait pas au musée d'Orsay si il n'avait pas empêché Cézanne de le détruire.
Decq - 18/06/2011Quel bonheur de revoir une expo Cézanne à Paris. Et sous la houlette de Monsieur Denis Coutagne, maître ès Cézanne, une expo remarquable à coup sûr. Aprés son travail exceptionnel à Aix, il est heureux de le retrouver à Paris

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